Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé]
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Sujet: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Mar 16 Fév - 13:10
BORDEL DE MERDE ! IL EST OU MON POST ?!
Dernière édition par Elric Nirenad le Ven 19 Fév - 14:55, édité 3 fois
Lilith Black Modératrice
Messages : 256 Date d'inscription : 15/02/2010 Age : 29 Localisation : Astéroïd B-612
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Mar 16 Fév - 19:46
BAM !
« Aie >__< »
Un choc assez douloureux, même si il est amorti par quelque chose de sablonneux, de chaud… du sable chaud;_ ; Elle ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive. Elle est dans une passivité mentale et physique totale, exactement comme… une algue. Oui, c’est une algue qui représenterait le mieux cette jeune fille, une algue toute molle qui se laisserait bercer par les courants… Jusqu'à ce que apparaisse la trace d’un cerveau dans cette chose totalement passive :
Où suis-je ? Qui suis-je Qu’ai-je fais ?
Ses yeux sont encore fermés, et la fatigue l’écrase. Tout à coup, une douleur lui déchire le dos, quelque chose de violent, comme si ses muscles étaient arrachés, comme si sa chair avait été raclée violement contre du papier de verre. La douleur l’assaille, dans ses yeux, des larmes, perles de douleurs, apparaissent, sans que l’on puisse les retenir. La mâchoire se crispe, et son sang bouillonne. Ses tempes deviennent rouges et brulantes et bougent à chaque battement de cœurs. Elle était accroupie, maintenant elle se recroqueville sur elle-même, la poitrine plaquée sur ses genoux, comme si elle allait prier. Ses bras entourent ses jambes et ses mains s’enfoncent dans le sable.
Sa colonne vertébrale se met à bouger. Spasmes incontrôlables et tremblements de douleurs. Quelque chose semble jaillir de son dos. Quelque chose de plus ou moins vivant. Des ailes. D’immenses ailes en plumes. Encore incontrôlables, d’ailleurs… Elles s’agitent asymétriquement, en désynchronisé.
Comme les jambes d’un jeune faon qui viendrai tout juste de naitre et qui tenterai de marcher pour la première fois. Des mouvements inutiles, qui n’ont pas de sens, pas de logique, des mouvements faibles qui s’arrêtèrent très vite par épuisement. N. pousse un grand et long soupir de désespoir.
Que m’arrive-il ?
Elle ouvre les yeux. Son visage, à quelques centimètres du sol, observe quelque chose qui bouge dans le sable. Un animal pour le moins étrange, que Needy n’avais jamais vu avant. De la taille d’un insecte, d’un rouge foncé portant sur le marron, il gigote dans le sable. La bête est munie d’un corps long et fin, en deux parties : une tête et un abdomen. Sa tête est plus large que son corps, lui donnant un air particulièrement stupide. Deux longues antennes, fines, reposes sur le haut de son crane, avec au bout, des petit yeux qui font le guet, en dessous, deux mandibules tiennent un petit fruit noir. La bestiole possèdent huit pattes, reparties de chaque coté d’un corps carapace, décoré de long anneaux cuivrés. Ce qui est le plus étrange, sur cet animal, c’est sa queue. Elle ressemble à une racine, ou a une petite plante desséchée.
N. ne comprend pas à quoi cela peut servir à l’animal, alors elle décide de continuer à observer (note de l’auteur : Needy est trisomique… U_U). Excuse stupide pour ne pas regarder ce qui lui arrive, pour rester dans sa bulle et ne pas affronter la réalité.
Lâche !
« Non… »
La petite bête, qui a entendu le bruit, se retourne dans tout les sens, puis s’enfonce la tête la première dans le sable, cul en l’air, sa queue, elle, dépasse encore. Needy s’attends à ce que la bestiole disparaisse totalement, mais il n’en est point. Sa queue en forme d’arbre, sortant délibérément du sol, ressemble plus que jamais à un mini arbuste. Et, après moult réflexions, elle comprend. C’est un moyen de mieux conquérir le territoire. Dans cette queue, il y a probablement des œufs, et, dévorés par quelques animaux herbivore, elle sera transportée plus loin.
Fascinante nature.
Après ce bref instant ressemblant étrangement à une revue biologique ou un documentaire pouvant passer sur Arte sur la faune et la flore Umbrienne (NdA : On ne m’en voudra pas XD), Needy s’était calmée.
Ses yeux brillent de nouveau d’un éclat enfantin. Elle s’assoit sur ses fesses et regarde son dos. Sa tête tourne un peu, avec ce changement de position, comme si son cerveau bougeait librement dans sa boite crânienne. C’est très désagréable et ça donne envie de vomir. Elle passe quelque instant à récupérer, décidément cette fille et vraiment un flan. Puis elle observe … ses ailes. Elle a encore du mal à se faire à ce mot.
C’est des ailes d’anges Trop cool !
Avec de grande plumes toutes douces et qui sentent très bon, comme le parfum d’une maman. C’est agréable et rassurant, alors elle joue avec, à se le mettre dans le visage, à souffler dessus, elle les attrape et les fait glisser dans ses mains, et ça la fait rire, d’un rire qui résonne comme un éclat cristallin.
Elle se relève, et comprend vite qu’il va y avoir un problème. Elle est paumée dans un désert. Alors qu’avant elle était dans une forêt… Elle est entre deux dunes et n’arrive même pas à apercevoir l’horizon, la voila bien. Ces dunes sont noires, et tellement différentes de l’idée qu’elle se faisait. Le soleil était assez bas dans le ciel, et vu la lumière, ont devait être en fin d’après midi.
C’est en pleine contemplation du ciel qu’elle se fait apostropher.
« Eh Oh ! »
Hum… quelqu’un ? Ici ? On aura tout vu… C’est un jeune homme, qui semble ne pas être dégourdi, vu qu’il arrive à tomber une dizaine de fois sur la distance qui les séparait. Elle ne sait pas si elle doit se méfier ou pas, alors elle reste muette. L’homme est torse nu, ce qui est, remarque elle, vraiment pas très galant. Mais, encore une fois elle ne dit rien parce que, on sait jamais, il peut peut-être l’aider. Cet homme est décidément étrange, sa démarche est bizarre et ses yeux ne sont même pas de la même couleur…
« Bon... Bonjour, je suis... El... »
Pour le coup, elle est assez déçue, car il s’étale royalement sur le sol, à ses pieds, et elle ne peut que le regarder avec un regard incrédule. Elle cogne le sommet de sa tête avec son soulier, histoire de voir s’il est mort ou pas.
« Youuuhou petit homme »
Perdue dans le désert avec un cadavre dans les bras, des ailes qui ne servent à rien, Needy n’a franchement pas l’air très maligne. Alors elle chante, parce que ça remonte le moral, et comme elle n’est pas maitre dans l’art dans la chanson, c’est un cri semi hystérique qu’elle pousse, et qui, même si il a de forte chance de réveiller le monsieur mort, à aussi de forte chance d’attirer des bêtes féroces
Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Mar 16 Fév - 20:02
Il était mort ? Lui mourir ? Non, il avait juste vu une jolie fille et a cause de la fatigue, il était tombé dans les pommes. Il sentit un coup mais ne broncha pas, il ouvrit un oeil doucement puis le ferma, c'est qu'il était malin ce petit ! Qu'allait-elle faire ? Il sentit alors qu'elle chantait, il se réveilla comme s'il avait fait un cauchemar, mais en pire, vous voyez ?
- PUTIN JE SUIS EN ENFER OU QUOI ? C'EST QUOI CE VACARME ?!
Et non, ce n'était pas un cauchemar, seulement la voix de cette jeune femme sublime bien qu'elle chante comme un pied, mais tout le monde a des défaults non ? Il se releva avec un léger mal de tête puis posa ses yeux sur elle.
- Euh... Bonjour, je m'appelle Elric. Je suis... perdu. Il laissa pendre sa tête et ses bras avec un air de déprimé. Tu connais la sortie de ce desert ?
Il parut encore plus déprimé, mais releva la tête et regarda la jeune femme avec admiration, elle était vraiment belle... Il n'avait jamais pensé rencontré une telle beauté de toute sa vie. Il rougit pour la première fois de sa vie et eut une sorte de sensation bizarre qui parcourait son corps. Il ne savait pas trop quoi faire... Puis il regardait autour de lui et murmura :
- Ce paysage... Il me... désole...
Il regarda le soleil, il allait faire nuit et dans les déserts, les nuits étaient glacials... Il lui dit qu'ils devaient trouvé un abri avant que le froid ne les tuent sur place et ils ne savaient pas quels genres de créatures pouvaient trainés ici...
[ dzl un peu court mais pas d'idées :/ ]
Lilith Black Modératrice
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Mer 17 Fév - 9:51
Grâce, encore une fois, à son incroyable talent pour le chant, grâce à sa voix douce et harmonieuse, grâce à ses cordes vocales qui vibraient lentement et doucement dans sa gorge dans une mélodie divine, comme le ronronnement d’un gros matous, comme une berceuse, quelque chose de doux, de posé, agréable mélopée, formidable psalmodie, elle avait réussi à réveiller le jeune homme, et, il faut le dire car c’est important, elle se sentait un peu comme le prince charmant qui venait de sauver sa douce en l’embrassant tendrement, sans le baiser, sans la tendresse mais avec l’ego d’un prince charmant. C’est déjà ça direz-vous. Bon par contre, la chose à ses pieds avait absolument rien d’une princesse, c’était un vieux type, on ne peut plus miteux, au regard complètement abrutis par la surprise, qui venait de sursauter comme si elle allait l’attaquer d’un moment à l’autre.
« PUTIN JE SUIS EN ENFER OU QUOI ? C'EST QUOI CE VACARME ?! »
Needy se tus aussitôt, prise de cette timidité maladive qui la possédait dès que quelqu’un de - pas mort ou de - pas dans le coma était à moins de quelque mètres d’elle.
Vacarme… Vacarme …
C’était un bien grand mots pour décrire une petite chansonnette, fraiche, vive et guillerette. C’était presque outrageant, car lui ne chantait même pas. Il faisait rien d’ailleurs c’était un individu ennuyant, sans le moindre état d’âme car il insultait sa chanson sans même en connaître la fin. Oui, oui, il était trop méchant. D’ailleurs il tirait une sale grimace… à moins que ce soit son visage normal. Need’s ne savait pas trop. Il était bizarre cet homme, il devait bien faire le double de son âge, avait un œil pas pareil que l’autre et aimait pas la musique.
Des gens avec des yeux différents, Needy en avait déjà croisé, Doudou lui avait expliqué que ça s’appelait des yeux verrons, et que souvent, les yeux verrons c’est soit vert et marron, soit marron et bleu, soit bleu et vert. Non, lui il n’était pas comme les autre, il avait un œil bleu, un œil doré, et ça la perturbait car elle n’arrivait pas à le regarder dans les deux yeux en même temps. Du coup elle louchait légèrement sur un œil et devait avoir un peu l’air bête, alors elle suivit un conseil judicieux que doudou lui avait donné un jour « si tu regarde une personne pile au sommet de son nez, entre ses deux yeux, il aura l’impression que tu peux lire dans sa tête » (NdA : Testé et approuvé). Alors elle le regarda pile le sommet de son nez, entre ses deux yeux, en espérant qu’il est l’impression qu’elle puisse lire dans sa tête. Un peu comme les animaux qui simule une force qu’ils n’ont pas, par exemple en ayant le corps noir et jaune (signe du danger), qui indique aux autres animaux qu’il faut pas les manger, parce que ils sont venimeux, alors qu’enfaite c’est des pauvre bestiole peinturlurée de jaune et noir, façon tee shirt de cycliste, ou dalton…
« Euh... Bonjour, je m'appelle Elric. Je suis... perdu. »
Attitude de chien battu, puis il continue…
« Tu connais la sortie de ce désert ? »
Bonjours je m’appelle Elric… Bonjours je m’appelle Enric… Bonjours je m’appelle Henri… Je me présente je m'appelle Henri
Cette phrase ça lui rappelle vraiment quelque chose… quelque chose qu’elle a déjà entendu…. Quelque chose de musical… Elle fredonne dans sa tête avant de réaliser, trop fière d’elle, qu’elle connaît effectivement une chanson qui commence par cette phrase. Mais comme… comment il s’appelle déjà …Elric, ne l’a pas prononcé avec l’air, elle a eu du mal à retrouver.
Spoiler:
Je me présente je m'appelle Henri Je voudrait bien réussir ma vie Être aimé Être beau gagner de l'argent Puis surtout être intelligent Mais pour tout ça y faudrait que je bosse à plein temps
Je suis chanteur je chante pour mes copains Je veux faire des tubes et que ça tourne bien Tourne bien Je veux écrire une chanson dans le vent Un air gai chic et entraînant Pour faire danser dans les soirée de monsieur Durand
Et partout dans la rue Je veux qu'on parle de moi Que les filles soient nues Qu'elles se jettent sur moi Qu'elles m'admirent qu'elles me tuent Qu'elles s'arrachent ma vertu
Pour les anciennes de l'école Devenir une idole Je veux que toutes les nuits Essoufflées dans leur lit Elles trompent leur mari Dans leurs rêves maudits
Puis après je ferais des galas Mon public se prosternera Devant moi Des concerts de 100000 personnes Où même le tout-Paris s'étonne Et se lève pour prolonger le combat
Et partout dans la rue Je veux qu'on parle de moi Que les filles soient nues Qu'elles se jettent sur moi Qu'elles m'admirent qu'elles me tuent Qu'elles s'arrachent ma vertu
Puis quand j'en aurai assez De rester leur idole Je remonterai sur scène Comme dans les années folles Je ferais pleurer mes yeux Je ferais mes adieux
Et puis l'année d'après Je recommencerai Et puis l'année d'après Je recommencerai Je me prostituerai Pour la postérité
Les nouvelles de l'école Diront que je suis pédé Que mes yeux puent l'alcool Que je ferais mieux d'arrêter Brûleront mon auréole Saliront mon passé
Alors je serais vieux Et je pourrai crever Je me chercherai un dieu Pour tout me pardonner Je veux mourir malheureux Pour ne rien regretter
Je veux mourir malheureux
(NdA : Oui oui, on remerciera mon beau père qui m’a donné une formidable culture musicale…)
Elle arrêta de penser à cette musique, sinon elle allait l’avoir dans la tête toute la journée…
Où est la sortie de ce désert ?...
Mais comme si elle était la voix d’un gps, ou une femme derrière un combiné téléphonique
[Petit théâtre mental]
Elle s’imagine, combiné à la mains, une manucure plus que parfaite, des ongles rouge criard, entouré de centaine de jeunes filles exactement pareilles, ayant pour seul détail qui change la couleur du vernis à ongles, et susurrant contre le combiné avec une voix digne de la dame qui présente le loto, (Elle a réussi l’imiter après de longues heures intensives, de séances répétées à regarder des numéros sans aucun sens tomber dans une boite en verre) : « Bonjours, vous voulez un renseignement ? »
Ce métier lui donnerai l’impression de tout savoir, de tout connaître et pourtant d’être un héros œuvrant dans l’ombre, car personne ne connaitrait son nom… alors qu’en réalité elle saurait simplement taper vite et d’une main dans sa barre rapide Google. [Fin du petit théâtre mental… début du grand ]
Non, son esprit, encore une fois, s’emportait. Elle n’était pas une femme travaillant chez les pages jaunes, elle ne savaitni ou elle était, ni ce qu’elle faisait là, ni pourquoi elle avait des ailes…. Etait-elle au paradis ? Etait-elle devenue un ange ? Alors dans ce cas, pourquoi l’autre n’avait pas d’ailes ? C’était probablement un méchant… Elle le scruta avec méfiance.
En observant le paysage, on pouvait remarquer que : a) Il allait bientôt faire froid … b) Que l’Ouest était dans son dos.
Elle se rappela encore une fois d’une phrase que Doudou lui avait chuchoté à l’oreille : « si jamais tu es perdue dans un labyrinthe, soit tu suis le fil d’Ariane, soit , pour trouver le milieu, tu t’enfonce dans le labyrinthe puis tu tourne toujours dans le même sens, à pars quand tu tombe dans un cul de sac, là tu tourne dans l’autre sens » ou quelque chose comme ça mais elle ne s’en souvenait plus trop…
À vrai dire ce conseil aurait pu être judicieux, voir juste, pertinent, rationnel, logique, sensé, convenable, précis, équilibré, opportun, utile, bienvenu, à propos, favorable, propice, bon, indiqué, sage, intelligent, raisonnable, légitime, normal, mesuré, prévoyant, éclairé, savant et avisé, si Needy s’était trouvé dans un labyrinthe, mais comme Needy était une fille bizarre, qui n’avait rien d’autre à faire de sa vie, elle décida quand même de suivre ce fabuleux conseil.
Elle se tourna à gauche, puis à droite, puis de nouveau à gauche, comme avant de traverser la route, même si personne ne le fait… Puis, ne voyant pas de fil d’Arianne, et que elle ne voulait pas trouver le centre du désert mais plutôt la sortie, elle retraduisit le conseil : « Si tu es dans un désert et que tu veux trouver la sortie, et que tu n’a pas de fil d’Ariane, alors éloignes-toi du centre puis si tu rencontre un obstacle tu le contourne, toujours du même coté, à part quand tu a envie de changer. »
Elle était quand même intelligente alors elle choisit d’aller vers l’Ouest comme ça même si le soleil se couchait, elle pourrait le voir car elle avançait aussi vite que le soleil (ou presque…).
Elle n’avait même pas commencé à partir que le monsieur dit : « Ce paysage... Il me... désole... »
Il avait dit ça avec son regard de chien battu. Elle avait vraiment pitié de lui, parce que elle ce paysage lui plaisait, il était grand, beau et majestueux. On y perdait son regard et on se rendait compte qu’on était une toute petite chose dans l’infini, un grain de sable dans un désert. Elle se sentait bien, là, maintenant, sans rien d’autre que du soleil, du sable et de l’infini. Elle attrapa son aile dans sa main et la fit glisser. Le contact de ces grandes plumes blanches était rassurant.
Elle bugga un instant, puis que le vent la poussait, vers le haut d’une dune. Ce vent était vachement intelligent, avec de la hauteur, on pourrait voir où on pouvait aller, ou il y a des trucs à voir.
Toujours muette comme une tombe, elle monte sur le sommet de la colline, enfin de la dune. Elle est moitié debout/moitié à quatre pattes car le sable ce n’est vraiment pas très pratique pour marcher. Le sable qui rentre dans ses ballerines la gène et l’énerve, mais elle ne se plaint pas.
Arrivé au sommet, elle comprend qu’elle est vraiment paumée. Alors elle décide de faire du toboggan sur la dune. Elle descend dans une glissade folle, et arrivé en bas, elle se retourne pour voir si le monsieur la suit. Sauf que derrière elle, il n’y a pas de monsieur, juste un joli petit groupe de galopins, descendant façon snowboarder professionnel.
Invité Invité
Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Mer 17 Fév - 11:52
Un bruit horrible ! Plus puissant qu'un tremblement de terre puissance 7 sur l'échelle de Richter. C'est tout vous dire ! Heureusement que ce n'était que cette agréable créature qui l'avait réveillé. Au moins, il n'était pas mort, c'était grâce à elle, enfin c'est ce qu'il pensait. Oui, ce qu'il pensait... Il pensait que cette femme l'avait sauvé alors qu'il était juste fatigué, euh... Non il ne c'est pas échappé d'un asile, pourquoi ? Il se présenta mais se prit un magnifique vent, oh oui, cela me fais bien rire... Puis il lui demandait si elle connaissait la sortie. Et devinez sa réponse, et bien encore un vent pardi ! Rahlala... Pauvre petit Elric, lui qu'il n'a rien demandé, il se retrouve devant une fille qui ne sait peut-être pas parlé... Décidément, ses rencontres sont fortuites, il rencontre un homme et un carnivore décharné les attaques juste après. Et là, il était devant une créature, il ne savait même pas si c'était un monstre ou pas. Mais une chose était sûr, le silence qu'elle avait n'allait pas tardé a énervé ce pauvre doppelganger. Il était le seul de sa race peut-être, il faudrait qu'il pense a se reproduire, mais comment ? Il avait bien un troisième bras entre ses jambes et son ventre, cela servirait peut-être pour se reproduire, a moins qu'il ne ponde des oeufs. Il s'imaginait entrain de faire comme les poules. Puis lacha quelques bruits que font les poules, il mit aussitôt ses mains sur sa bouche, heureusement, elle n'avait rien entendu... Elle semblait perdu dans ses pensées, a quoi pouvait-elle bien pensée... ? Ce qu'il remarqua, c'est qu'elle n'arrivait pas a le regardé dans les yeux. C'était son charme irrésistible, héhé ! Et oui, Elric est d'une beauté qui pourrait dépassé celle de Brad Pitt ! Non non, c'est vrai ! Tout compte fait, elle était peut-être muette cette jeune créature. Mais elle finit par le fixer sur le front, cela surprit Elric qui croyait qu'elle le regardait de haut, il avait toujours pensé que lorsque quelqu'un regarde au dessus des yeux, en l'occurance sur le front, entre les sourcils, cela voulait dire qu'il se croyait supérieur. Un air de mécontentement s'afficha sur le visage du Doppelganger, il soupira mais ne dit rien. Puis elle tournait a gauche, a droite, devant, derrière, en haut, en bas... Euh... non, quand même pas, si ? Puis il dit en parlant à lui-même que ce paysage le désolait, elle semblait avoir pitié de lui, cela se voyait qu'elle ne le connaissait pas, néanmoins, malgré toutes les pensées négatives, Elric se sentait bien, ici, avec cette agréable jeune femme. Il était heureux, et soupira d'un plaisir inégalable. Il la vit monté sur la colline, ne bougeant pas mais traversant l'espèce de passage qui se trouvait sur le désert...
l sentit une présence derrière lui... Il se retournat, mais ne vit personne. Puis la présence passa derrière lui, il se retourna a nouveau et vit la jeune femme qui glissait comme sur un tobbogant de l'autre côté du rocher. Elle était en danger. Mais elle ne le savait pas ! Il vit alors un pied plutôt bizarre. Il n'y avait que deux orteils, et ils étaient immenses. Il sortit sa lame bleue argentée. Et pensa :
" Des Galopins ! Ils sont ici ! Elle est en danger et elle ne sait peut-être pas ce battre. Je dois allé l'aidé !"
Il grimpa au rocher, s'appuyant sur les morceaux de roches qui dépassait, main, pied, puis main pied, il grimpait se rocher mais prit appuie sur un morceau de roche fragile et tomba au sol, retombant sur les fesses, il ne put s'empeché de crié :
- AIE ! MON CUL !
Heureusement, le sable était profond, il s'enfonça donc un peu dans la terre et... Non, vous auriez aimé qu'il reste bloqué dans le sable mais ce ne sera pas pour aujourd'hui, il grimpa de nouveau et monta, là, il voyait des galopins descendre vers la jeune femme qui semblait inquiète, elle devait sûrement s'attendre a voir le jeune homme monté au lieu des galopins, il faillit tombé en arrière et donc tombé du rocher mais ne le fit pas, il sauta et descendit comme on descend un tobbogant, faisant tombé les galopins au passage, puis il se releva et continua de descendre, mais l'un des galopins lui fit un croche-pied ! Il fit alors des roulers bouler et descendit pour attérir devant les pieds de la jeune femme. Il se releva et retira le sable qui était resté accroché a son torse puis il reprit sa lame et regarad les galopins avant de dire a la femme derrière lui :
- Si tu ne sais pas te battre, laisse moi faire... Sinon, un coup de main ne serait pas de refus. Il regarda les galopins. Approchez créatures monstrueuses ! Je vais vous mettre la pâtée !
Lilith Black Modératrice
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Mer 17 Fév - 13:37
Son compagnon d’un jour été-il entrain de se battre ? Allait-il mourir ? Et devrait-elle enterrer son cadavre, dans le sable avec marqué dessus « Henri repose en paix » ? À dire vrai, ce serait plutôt cool, une petite cérémonie en plein désert, avec danse vaudou sous la pleine lune…Mais pourquoi donc pensait-elle à ça ?... Elle secoua la tête, comme si sa bêtise était de petites gouttes d’eau accrochées à ses cheveux, et que en secouant la tête ça allait partir… En tout cas ce petit geste naïf lui remit quelque peu les idées au clair, et elle comprit qu’il fallait qu’elle se batte.
Elle n’était pas une pro du combat, sachant manier l’épée ou la dague juste pour écarter des mains trop aventureuses, appartenant à des hommes un peu trop ivres, sortant de tavernes plutôt mal famées. Elle n’avait jamais eu à se battre contre des monstres, ou n’importe quelle autre créature bizarroïde. Elle n’avait jamais eu a tuer, tout juste à mettre à terre, hors de combat, le temps de pouvoir s’enfuir. Elle n’avait ni envie de se fatiguer, ni de risquer sa peau pour faire plaisir à son égo, et n’envisagea au début qu’une seule solution : La fuite ! Dans ce désert, elle n’a pas l’avantage, elle n’arrive pas à courir sans se casser la figure, donc courir n’est pas la solution… Elle repense à ses ailes… tout à l’heure, elles ne marchaient pas, mais peut être que maintenant elles se sont mises en routes ? Elle se concentre mentalement, les déploie maladroitement et décolle de … cinquante centimètres, un exploit, un vol approximatif, un vrai raté, une chute.
Alors qu’elle allait sortir son épée, quelque chose attira son attention et, en même temps, l’attention des galopins.
L’homme mort/vivant/comateux venait de faire un magnifique roulé boulé dans le sable, entrainant avec lui des attaquants, dans un magnifique pèle mêle de pieds, de mains, de jambes et d’épée. C’était assez comique.
« Si tu ne sais pas te battre, laisse moi faire... Sinon, un coup de main ne serait pas de refus. »
Air menaçant. Typiquement masculin et trop inutile en vrai… Les animaux font ça pour intimider leurs adversaires, mais c’est un peu comme un rituel, alors que lui il n’a pas d’excuse divine il a juste l’air bête. « Approchez créatures monstrueuses ! Je vais vous mettre la pâtée ! »
Toujours dans l’inutilité ce monsieur fait très fort, dans la catégorie héro mégalo elle en a vu des vertes et des pas mures mais ce monsieur se défend bien. Elle se tait parce que ça ne se fait pas de critiquer les gens que l’on ne connaît pas, on a juste le droit de le faire dans ça tête. Autorisation dont Need’s use et abuse.
Comme elle n’a toujours pas envie de parler, car elle n’en ressent absolument pas le besoin (si elle n’a pas besoin de parler pour répondre elle a besoin de parler quand ? Cette question ne semble pas la préoccuper, alors passons), elle se tait et fait une moue joyeuse pour faire comprendre qu’elle veut bien essayer de se battre. Au pire elle meurt et ce n’est pas grave, car elle toujours persuadée qu’elle est un ange et que les anges ça meurt pas. On ne sait pas d’où lui viens cette idée bizarre mais laissons la y croire.
Elle sort l’épée du fourreau en cuir, teinté en noir, qui est accrochée à la jolie ceinture en rubans et dentelle de la jeune femme.
C’est une arme de qualité, légère et très maniable, presque aussi fine qu’une épée de mousquetaire, mais avec une lame, comme celle des guerriers. Elle a la particularité d’être plutôt longue, et ornée de pierres précieuses, elle ne prendra quand même pas le loisir d’observer les magnifiques motifs, les rainures, les inscriptions, et tout ce fatras qui ne sert pas à grand-chose, si ce n’est à se la péter. Une jolie arme féminine, au manche noir incrusté de pierre violette et mauve, et à la lame d’argent.
Elle laisse le petit tas que Elric à emporté dans sa chute et s’occupe des autres. Partage totalement équitable vu qu’il en a plus qu’elle. Galanterie oblige.
Et toc…
Needy se joint au combat, comme dans une danse. Comme dans une danse, parce qu’un combat doit être harmonieux, comme dans une danse parce qu’il y a des pas à respecter, comme dans une danse où elle serait le cavalier, et les petits monstres sa partenaires, comme une danse qu’elle doit mener, comme dans une danse parce que, justement, N. ne sait pas vraiment danser.
Elle tient son épées à deux mains, histoire de pas la lâcher, tente d’être gracieuse, précise dans ses mouvements, essaie des pseudos parades, mais ses gestes son encore maladroits, elle manque d’entrainement, comme un enfant de maternelle qui tenterai de résoudre un exercice de CM1. Sur le tableau n’apparaît pour lui des signes sans significations, mélimélo de gribouillis, qui auront un sens… mais plus tard. Elle voudrait savoir faire des pirouettes, des voltiges, exploser le cranes de ses adversaire tellement ses coups seraient puissants, en empaler quatre à la suite et avoir le temps de boire un thé. Mais non tant pis.
La raffinerie, la précision des mouvements, c’est bon pour les CM1, mais là on est en maternelle alors on a le droit d’être un bourrin, tant pis pour les conseils de Doudou, elle y arrive pas, elle y arrive pas, elle ne va pas l’inventer. Elle reçoit un coup de sabre sur l’épaule, ça déchire sa magnifique robe et en même temps ça l’énerve fort.
Alors elle y va à la barbare. Manie son épée comme une hache. Et ça deviens assez saignant. Son épée fait de grands moulinets autour d’elle, des fois elle ne touche rien, ça la déséquilibre, en plus le sol n’est pas stable, et manque de chuter, mais se retiens, en frappe un.
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Mer 17 Fév - 15:19
Des pommes de pins ?! Euh non... Là ce sont des Galopins, euh non, je parle pas du chien de mon voisin qui s'enfuit tout le temps de chez lui mais de ces petites créatures sans bouches et avec deux gros orteils, bah au moins elles peuvent pas gueuler donc c'est plutôt bien, par contre elles ont un téléphone incrusté dans leur tête qui appellent des potes. Mais non ! Je ne parle pas du téléphone rose voyons ! Je parle qu'un galopin va dire a un pote " dis donc tu viens m'aidé, y a une moche avec de gros elles et un débile qui sait pas marché et j'aimerais de l'aide " ... Bon, et bien passons, disons que pour une entrée héroïque, on ne pourrat pas battre ce fameux Elric, tout simplement parce que bah voilà... Parce qu'il a renversé tout le monde et a fais un STRIKE ! Il a gagné la partie, malheureusement c'est la réalité... Il se releve et fais sa pose héros, un clin d'oeil avec sa main appuyée sur sa hanche, le problème c'est qu'il tombe en arrière, écrasant la pauvre petite tête du galopin qui est assomé... Monstre ! Soudain, la jeune femme qui le prend encore pour un rigolo sort sa lame, il met les mains en l'air comme s'il croyait qu'elle allait le tué, et le galopin se releve a nouveau mais se prend l'épée sur la tête et se fais rassomé... Le pauvre. Puis il récupère sa lame et la voit partir affronté un autre groupe de galopins, ils comptent les siens et ceux de la jeune femme avant de dire :
- Eh ! J'en ai plus que toi ! Tricheuse ! Tu triche ! J'en ai rien a foutre je joue pas !
Mais il se retourne et s'aperçoit alors que les galopins se relèvent et cours vers lui, il prend alors le chemin inverse et s'enfuit mais les galopins ne le lachent pas, saisisant alors du sable au passage, manquant de tombé, il se releva grâce a son autre main et reprit son équilibre, il se retourna et jeta le sable dans les yeux des galopins de devant. Puis il s'avançe, tenant sa lame bleue dans sa main, il pose sa veste qu'il avait depuis le début sur le sol et fonça sur les galopins, tel un barbare. Il esquiva le coup de lame d'un galopin et marcha sur le pied d'un autre, il le poussa alors et enfonça sa lame dans sa tête, cela fut bloqué mais il avait une main de libre, il donna un coup de poing avec son bras bizarre sur lequel il y avait un oeil. Cet oeil bougeait et intriguait les galopins qui essayaient de le transpercer comme lorsqu'on tire a la carabine sur les cibles. De sa lame qu'il faisait pivoté autour de lui, il découpa la main d'un autre et transpersa le corps d'un galopin. En même temps, il essayait d'esquivé les coups de ces abominables créatures du mieux qu'il pouvait, mais elles lui donnaient du fil a retordre, il manquait de tombé a plusieurs reprises et était obligé de bougé pour évité qu'il ne se fasse prendre en sandwich.
C'étais certe une technique de lache, mais au moins, il était sûr de ne pas trop se faire touché par tout les côtés. Pendant qu'il courrait, plus vite que les galopins, il avait le temps de jeter quelques coups d'oeils a l'ange qui se battait du mieux qu'elle pouvait, pour une femme, c'était plus dur de combattre... Malheureusement, il ne pouvait allé l'aidé car cela ne ferait que la rendre en dangé car ils auraient plus de galopins a tué en même temps. Il rebalança du sable, et courrut, certains coups étaient plaçés dans le vide, et justement, l'un de ses coups fit tombé Elric sur un des galopins qui poussaient d'abominables cris d'hystéries, il se débattait aussi, il roula alors sur lui même, évitant des coups d'épées mais alors qu'il se relevait, il fut touché par un coup d'épée dans la jambe, il lacha alors son épée, le sang coulait, il n'avait jamais ressentit de tels douleurs, a part lorsqu'il avait prit le corps de son créateur, il donna un violent coup de poing au galopin qui s'écroula au sol, puis un autre coup, cette fois-ci dans le mollet, il prit alors la lame, obligeant le galopin a laché de sa petite main puis planta la lame dans sa tête avant de récupéré la sienne. Il avait du mal a marché, il ne pourrait donc plus s'enfuir.
Heureusement, les galopins étaient moins nombreux, neufs ou dix encore a tués, et le calvers serait enfin fini... Cependant, il s'éloignait de plus en plus de la jeune femme et ne pouvait pas trop bougé, si elle était en dangé maintenant, là, tout de suite... Il ne pourrait pas venir l'aidé. Il récupera sa lame et du sable et se battit en essayant de pas trop bougé.
Lilith Black Modératrice
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Jeu 18 Fév - 11:28
Après quelques mouvements acharnés de plus, Needy broie l’épaule du dernier galopin. Ses cheveux sont décoiffés, et des mèches folles s’emmêlent dans les rubans de sa coiffure, un désordre incontrôlable qui repose sur sa tête. Mais pour une fois, elle s’en contrefiche. Son regard balaie le sol, dans une espèce de détresse incontrôlable. Pour la première fois de sa vie, elle a tué. Et même si c’était pour défendre sa propre vie, même si au fond ce ne sont même pas des humains, même si, si ça se trouve, tout cela n’est qu’un mauvais rêve, cela lui fait quelque chose. Comme un gout amer dans la bouche, comme un cœur qui, comme l’ancre d’un bateau, se serait plantée dans le désespoir dans un bruit sourd. Tuer un être vivant, enlever la vie. Elle balaie des yeux cette scène macabre, elle a envie de vomir, devient toute pale, presque livide.
Ce dont elle rêve, c’est de faire comme le petit insecte, et se cacher dans le sable. De honte, de peur et de fatigue. Comme si les dieux se moquaient d’elle. Comme si elle était au centre d’une arène : la honte. La foule cracherait son nom, feraient des signes grossiers et lui balancerait des ordures. Elle, au milieu, serait seule, da ns des habits miteux, tachés et déchirés, qui ne recouvrerait pas entièrement son corps, laissant apparaitre un être impurs, qui a trahi les siens, qui a détruit la vie.
Elle court le plus loin possible, pour ne plus avoir à supporter l’image du sang. Mais des visages la suivent, toujours plus grand, les traits déformés par la colère, ses démons intérieurs. Elle court, comme Alice au Pays des Merveilles, d’ailleurs, n’entend-elle pas crier : « Coupez lui la tête ! » Elle s’écroule à terre alors qu’elle n’a pas fait trente mètres. Dans sa tête, les questions se multiplient, mais elle n’a qu’une seule réponse.
Que faisons-nous, ici ?... Sommes-nous vraiment seuls ? Y a-t-il quelque chose, derrière cet horizon qui semble si loin ? J’ai peur…
« Tu devrais te moquer de moi »
Sa voix n’était qu’un souffle, et pourtant c’était bel et bien au jeune homme qu’elle s’est adressée. C’est un ordre, mais il a été placé comme une suggestion, sans introduction, sans avoir placé de contexte. D’ailleurs elle ne sait pas vraiment s’il est à coté d’elle ou pas. S’il est encore vivant. Elle n’a pas voulu poser de « visages» (les galopins n’ont pas de visages, alors c’est juste une façon de parler…), sur tout ces corps mutilés. Elle culpabilise pour tout les gens qui sont morts. Elle se sent comme un général qui aurait envoyé aux portes de la mort des milliers de soldat, un virus qui aurait tués les gens par paquet de cent, un assassin, reconnu pour avoir tué sans la moindre pitié une dizaine de victime. Elle culpabilise pour tout et pour rien, des pauvres paysans mourant en passant par un gibier poursuivi par un chasseur. Tout ça réunit dans un gros bloc compact qui lui monopolise le cerveau, elle n’est plus que sensations.
Il fait chaud, l’air est lourd et sec. Si elle ne trouve pas un coin à l’ombre tout de suite, malgré le soleil qui a tendance à partir se reposer dans son grand lit en cuivre, il fait chaud.
Êtes-vous déjà allé dans un sauna ? Respirer de l’air chaud donne l’impression d’étouffer. On devient claustrophobe, on est énervé pour rien. Needy avait cette sensation d’enfermement, alors qu’elle était dans le lieu le plus grand qu’elle n’ait jamais vu.
Chuchote-t-elle au vent ou à l’homme ? « Je m’appelle Needy. Je ne sais pas pourquoi ni comment je suis arrivée ici. Je sais juste que je vais crever dans ce bac à sable si je ne peux pas avoir de l’eau, là, maintenant. »
Son imagination lui joue elle des tours ? Le désespoir lui fait elle voir une frontière à ce désert machiavélique ? Est-ce un espoir ou la preuve de sa folie ? Elle n’a pas envie de réfléchir, alors elle marche.
Bientôt, il fera nuit et froid, et elle attends cette chute de température avec impatience.
[HJ : Rp plus court que les autres, moins complet et moins intéressant, lendemain de soirée oblige ._.]
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Ven 19 Fév - 12:35
Encore une blessure, l'un des galopins vient de faire une petite entaille dans son épaule. Il le tua puis fit tourné son épée entre ses mains et bloqua un coup d'épée avant de le frappé au visage, le galopin se retourna et se fit transperser la poitrine par l'épée d'Elric. Il n'en restait qu'un, il essaya de fuir mais Elric le choppa et lui découpa la tête. Il regarda le massacre, son sang dégoulinait, tenant son épée de la main gauche, il mit son autre main sur son genou et avança avec du mal jusqu'à la jeune femme. Il la voit s'écroulé sur le sol. Venant vers elle, il lache son épée qui tomba sur le sable faisant une marque sans faire de bruit. Il s'agenouilla vers elle et la regarda, puis regarda sa blessure, il saignait, il mit son pousse et pressa dessus, le sang s'arrêta de coulé. Soudain, elle lui dit :
« Tu devrais te moquer de moi »
Ce moquer d'elle ? Pourquoi ? Il n'était pas mieux... Avec toute les blessures qu'il venait de prendre... Il ne vallait pas mieux qu'elle. Il ne dit rien, resta silencieux avant de s'assoeir à côté de la charmante jeune femme et de regardé le ciel. Il s'assombrissait, devenant rouge comme si le sang qui venait d'être versé montait au ciel... Le paysage devenait magnifique, il murmura :
- C'est beau...
Enfin de compte, elle n'était pas muette... Il faisait de plus en plus lourd et Elric se mit à transpiré. Les efforts combinés à la chaleur avait rendu son corps mouillé. Alors que le silence regnait mis a part une légère brise de vent qui venait caressé le visage des deux personnes blessés et fatigués, déposant du sable sur leur visage, elle engagea la conversation et parla pour la deuxième fois, enfin, elle parla à Elric pour la deuxième fois.
« Je m’appelle Needy. Je ne sais pas pourquoi ni comment je suis arrivée ici. Je sais juste que je vais crever dans ce bac à sable si je ne peux pas avoir de l’eau, là, maintenant. »
Needy... Quel beau nom. Pensa Elric, elle aussi était perdue, et qu'elle allait mourir si elle n'avait pas d'eau. Il devait bien avoir une gourde ( non pas la femme, mais bien la gourde avec de l'eau dedans ) non loin d'eux... Mais non, les galopins étaient venuent les mains vides... Il la regarda et lui dit :
- Ne dis pas cela... Je suis sûr que la sortie est tout...
Il regardait en même temps le paysage et ne put finir sa phrase car il avait trouvé une "sortie". Au loin, on pouvait voir que le sable s'arrêtait et que derrière, il y avait une plaine, au loin, si on avait de bons yeux comme Elric. On pouvait voir de la fumée, il se leva et plia les yeux, il y avait bien de la fumée, donc un village ! Donc de l'eau, de la nourriture et des soins ! Il se tourna vers la jeune femme et lui dit :
- Viens avec moi.
Il lui tendis la main, un sourire radieux abordait son visage.
Lilith Black Modératrice
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Ven 19 Fév - 14:42
Spoiler:
Sympathique et interminable enfer sans nom. Le désert.
C’est en l’ayant déjà vu qu’on se rend seulement compte de la chose. Beaucoup de gens en parle, sans vraiment le connaître. On dit que c’est un sanctuaire de paix, parfait pour méditer, pour penser à l’avenir, un endroit calme et magique, un paysage de carte postale. Ces gens la n’ont pas tord, on appelle ça un jardin zen. C’est un peu plus petit qu’un désert, Mais y’a du sable, des petits cailloux noir qui font joli et un petit râteau en bois pour faire genre « j’aime tracer des lignes droites dans un petits tas de sable, ça m’aide à réfléchir sur la condition humaine». C’est sympas aussi mais ce n’est pas ça.
Essayez d’être en paix et de méditer sur le futur alors que vous êtes dans un lieu où il n’y a pas d’avenir. Notre seule ambition, c’est la survie. On n’a alors pas l’idée de s’asseoir, simplement pour penser à rien. On fuit nos démons, car il n’y a plus rien pour les cacher, pas d’excuse, pas d’occupations minables. C’est comme être assis à l’intérieur de notre cerveau. Quand il n’y a plus rien, tout se révèle. Alors on devient fou, on a peur et on pleure.
Loin de la foule dense des grandes cités, de cette affluence humaine tellement rassurante au fond, on se rend très vite compte que l’on est rien. Quand on marche dans une ville, on a l’impression d’avoir son avenir en main, que l’on est une pièce importante d’un château en équilibre. Alors que pas du tout, n’importe qui pourrait mourir, il y aurait forcement une personne au monde qui n’en aurait complètement rien à carrer.
C’est à cela que pensait Needy, tout en courant dans ce désert sans fin, ce ghetto sans mur, cette prison sans barreau. L’insoutenable légèreté de l’être. Merde parmi l’humanité. Être comme tous les autres.
Elle coure et le paysage se révèle devant elle, comme les lignes blanches sur une autoroute. Identiques et déprimantes.
Sur les dunes, le vent a formé des petites vaguelettes, des ondulations dans le sable, on dirait que le sol est fripé comme la peau d’un petit vieux. Needy réfléchis à ça. Comme le vent bouge le sable, les dunes change de place et de forme, comme ce jeu pour enfant que l’on appelle ‘’labyrinthe’’ ou à chaque tour le terrain change. C’est encore pire que ce qu’elle l’imaginait. Même si quelqu’un était très très fort et arrivait à mémoriser la forme des dunes, cela ne servirai à rien, vu que après son passage, tout changerai. Effrayant.
Au fur et a mesure, le paysage change.
Des broussailles apparaissent, puis de la terre, de la vraie terre quoi ! Plus ce putain de sable qui rentre dans les chaussure et qui chatouille les pied. Bon de la terre complètement desséchées, les broussailles sont d’un gris délavé, mais on se rapproche de la sortie. Et puis d’un coup, la dernière dune. L’apogée d’une galère sans nom, qui donne sur une magnifique plaine. Le soleil s’est caché derrière des montagnes qui forment un canyon. Les nuages dans le ciel sont d’un rose vif et semble avoir été broyé par un mixer, ayant pour résultat une allure de bosquet de fleur.
[FIN DU RP]
Spoiler:
Adam Straub Lucinien
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé] Ven 19 Fév - 20:22
Bonsoir ^^
Alors les Xps !
Elric : 6 XPs
Needy : 11 XPs
EDIT BY ADMIN : Xp donnés
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Sujet: Re: Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé]
Ah que coucou ! / Rencontre musicale en pleins désert [Terminé]