Mouahahahaha [Terminé]

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Equillios…Cela faisait longtemps, très longtemps. Valiane sourit, heureuse. La ville grouillait de jour comme de nuit, identiques à ces souvenirs. Elle avait médité là, pendant trois jours et trois nuit, immobile au sommet de la grande flèche, sur le toit. Elle n’avait consentie à descendre que tôt dan la matinée du troisième jour. L’air était frais et vivifiant, elle s’étira doucement pour décoincer tous ses muscles ankylosés par tant d’immobilité. Voulant éviter le regard courencé des gardes en bas en apprenant qu’une vagabonde rechercher pour meurtre avaient médité pendant trois jours sur le sommet du siège politique du pays, elle choisit de gager les cieux. Ses ailes au plumage noir apparurent et elle s’élança ni une ni deux vers les nuages.

Cet exercice matinale et les vents froid qui venaient fouetter son visage finir de la réveiller. Elle se laissa longuement porté par les courants montant ou ascendant avant de se poser sur le toit d’une habitation modeste. Ce quartier n’avait jamais été le sien mais elle le connaissait par cœur pour y avoir passé d’innombrable soirée. Un instant l’idée de croisé une connaissance l’effleura mais elle se raviva, Equillios était bien trop vaste pour cela. Ceci dit mieux valait ne pas prendre de risque. Elle rehaussa le col de sa cape puis sauta dans le vide pour atterrir souplement deux étages plus bas. La demoiselle baissa sa capuche tout en se dirigeant à grand pas dans la rue voisine. Des éclats de voir commencèrent à se faire entendre, c’était jour de marché. Après un bref coup d’œil à l’ensemble elle se fondit dans la masse avec un sourire.

Poissons, pain, bijoux, viande, vêtements, ustensiles de travail, plantes… tout étais là, à portée de main. Celles de Valiane restèrent bien en poche, attendant leur heure. Ce ne fut pas long à attendre. Pendant qu’un marchand discuter vivement du cours de l’or cette année avec une mystérieuse demoiselle, deux mains apparurent comme par magie. L’une saisit un bracelet quelconque et fit mine de vouloir le peser pendant que l’autre avait fait disparaître un collier de turquoises cerclées d’argent et dont le prix devait valoir une petite fortune.

*Ça c’est pour avoir arnaqué le prix d’une chaîne en or il y longtemps à une amie, espèce de vieux salopard.*

Aussitôt son butin en sécurité le jeune fille écourta la conversation et partit après un bref salut. Sans aucune hésitation elle s’écarta légèrement du marché dans une rue perpendiculaire. Le quartier était modeste, certaine maison était à l’abandon mais la plupart semblait vouloir résister au temps et aux intempéries malgré leur état. La silhouette s’arrêta devant la plus belle et la plus neuve, une maison qui faisait tâche dans ce décor plutôt austère. Avec un hochement de tête satisfait elle glissa le collier dans la boîte aux lettres puis revint sur ces pas.

*Je n’ai jamais aimé les turquoises et comme ça ce salopard aura payé sa dette envers toi ma chère.*

C’est ainsi que la journée s’écoula, doucement mais surement. Fin de matinée la demoiselle s’assit sur le rebord d’une fontaine et entama son déjeuner. Elle posa à ses coté une grosse miche venant du sud et un bon morceau de fromages. Elle ouvrit rapidement le pot de miel et de confiture et y trempa un doigt dans chacun avant de les sucer avec délices. Pour finir elle sortit un énorme morceau de serrano et un melon, son dessert. Sans savoir pourquoi, Valiane sentait que cette journée allait être radieuse. Elle soupira d'aise en mordant avidement dans une tranche de pain recouverte abondament de confiture et observa avec curiosité les alentours.

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Cela faisait quelques jours déjà que Kaze était sur Harmonia. Il visitait les villages les uns après les autres, en détruisant parfois un lorsqu'il n'avait pas été assez bon pour Kaze. Mais au fils de ses errances, il arriva à Equillios. Visiblement c'était la capitale d'Harmonia. Un grand village, de grande bâtisses, un vacarme supérieur à celui des villages, et surtout il y avait du monde. Il entra dans la ville, toujours caché par sa cape. Il restait incognito, il préférait. Il arriva sur la place du marché. Il y avait plein de monde, Kaze n'avait jamais vu autant de personne en si peu d'espace. Il se baladait dans les allées, regardant ça et là.

Alors qu'il marchait, il vit l'étale d'un boucher. Il y avait plein de monde autour, et il était occupé à discuter. Kaze passa devant et il pris au passage un un bon gros steak de ce qui s'apparente à un boeuf. Ni le boucher, ni les clients ne virent quoi que ce soit. Le tigran continua a marcher comme si de rien n'était entre les étales, regardant ça et là ce qui se passait. C'est alors que son regard se posa sur une autre personne. Il l'observa et la vit faire.

*Tiens, tiens...*

Cette jeune fille venait de voler un bracelet a un marchand juste devant ses yeux sans se faire prendre. La jeune fille partit avec son trophée dans une ruelle plutôt à l'abandon ou dans une sale état, sauf une. Kaze suivit la petite voleuse. Il l'observa faire et poser le bracelet dans la boite aux lettres de cette maison. Le tigran la suivait encore, sans qu'elle se rende compte de rien visiblement. Il faut dire que les umbriens ont l'habitude de rester discret. La jeune fille se posa sur une fontaine et commença à manger. Il attendit quelques instants et en profita pour réfléchir:

*Bon alors, je fais quoi? Je crois que je vais faire le gentil mignon tout plein et plus tard je m'en ferais un casse-dalle... Ouais on va faire comme ça.*

Kaze s'approcha de la jeune fille, et lui demanda:

"Bonjour, ça va? Dites je peux m'asseoir à coté de toi?"

Sans attendre une réponse, il s'assit et sortit le steak. Il commença à le manger après avoir enlevé sa capuche. Entre deux bouchées, il lui dit:

"Salut, je m'appelle Kaze et toi?"

Il lui faisait un grand sourire, qui avait tout l'air d'être sincère. Il jouait à merveille le rôle du gentil garçon tout seul. Et pour elle, il n'y avait pas de raison de se méfier... Enfin, en théorie...

"Je t'ai vu tout à l'heure sur le marché, tu es douée je trouve. Il t'a fait quoi ce marchand? En même temps il avait pas l'air honnête..."

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Rhaaaaaaaa *.* Valiane venait de rencontrer la beauté réincarné sur Harmonia. Était-ce possible ? Mon dieu qu’il était beau, ce type était un dieu *.* Elle faillit bavé mais se retint de justesse, toute en émoi.

*Qu’il est beau, qu’il est beau, qu’il est beau, qu’il est beau, qu’il est beau, qu’il est beau, qu’il…*

Elle déglutit avec difficulté en s’assurant que c’était bien à elle que s’adressait l’étranger. Oui, c’était bien à elle. Un dieu pouvait-il s’adressé à une simple mortelle comme elle ? Son regard aussi sombre et mystérieux que sa cape, ses cheveux claire lui donnant un air sauvage et féroce, cette attitude de fauve en liberté près à mordre tout ce qui passe, cette démarche assurée…Certes, elle en rajoutait un tantinet (juste un tantinet) mais bon sang qu’il était beau.

Enfin…jusqu’à ce qu’il sorte son propre déjeuner. Valiane c’était expressément arrangée pour prendre sur le marché plus que devisé pour son repas, sachant pertinemment bien que quelqu’un se joindrait à elle d’une manière ou d’une autre. Mais jamais, au grand jamais, elle ne se serait attendu à cela…Un steak, ce monstre était en train de bouffer avidement un steak CRU. Brusquement cela ôta tout son charme à l’étranger. Autant elle l’avait confondu l’instant d’avant avec un prince, autant elle voyait maintenant en lui un homme des cavernes. Cependant c’était un homme des cavernes qui avait une certaine classe.

"Salut, je m'appelle Kaze et toi?"

Au moins, ça avait le mérite d’être claire et concis. De plus sa phrase était compréhensible, ce qui prouvait qu’il avait prit la peine d’avaler avant de parler. Il n’était peut-être pas si bestial que ça tout compte fait. À part ces préférences culinaires assez…particulières il semblait normal. Si du moins une beauté fatale pouvait être qualifiée de « normal ». Sans compter qu’il restait toujours ce regard avide de sang et de chaire, cet instinct purement primaire qui brillait au fond de ces orbites. Cette réflexion la fit sourire… Une phrase simple sans palabre digne d’un enfant de dix ans mêlée à un corps de dieu et un regard de bête. Plutôt étrange comme mélange. Préférant rester sur ces gardes elle se contenta d’un simple « Valiane » et prit un ton distant, faignant l’indifférence.

Voilà qu’il se mit à sourire. Un sourire gentil et bienveillant, presque convaincant s’il on exceptait les deux petites canines qui dépassait légèrement. Ce type était un fauve. Un fauve en chasse probablement. Mais en chasse de quoi exactement ? Et était-elle la proie ou un simple jouet ? Une expérience peut-être ? Ou bien était-ce un fauve dressé et aussi gentil qu’une peluche ? La demoiselle regarda innocemment le tout…un sourire d’ange surélevé d’un regard de bête féroce. Mouais…peu convaincant et mal assortit.

"Je t'ai vu tout à l'heure sur le marché, tu es douée je trouve. Il t'a fait quoi ce marchand? En même temps il avait pas l'air honnête..."

Tentative de discussions ? Probablement, même plus que certain. Mais dans quel but ? Dans quel but un prince tombé du ciel lui adresserait-elle la parole à elle, misérable petite chose ? Valiane avait beau sentir le piège à plein nez elle se sentait comme envouté par l’aura de l’étranger, par ce coté exotique, attirant et effrayant à la fois. Il semblait complètement à l’aise dans cette ville, comme un fauve sur son territoire. Il y avait quelque chose de magnétique, de fascinent. Ne dit-on pas que souvent les serviteurs des plus pires maîtres obéissent par fascination ? Elle réalisa brusquement à quel point elle était hypnotisée par l’animal. Il la menait par le bout du nez, il se foutait ouvertement d’elle mais elle ne réagissait pas. En faite elle n’en avait même pas envie, de peur de le froisser. Au contraire elle éprouva le besoin de le flatter dans son ego, de le satisfaire. Cela l’agaça au plus au point…depuis quand se laissait-elle impressionner par un étranger ? De frustration ses lèvres s’écartèrent légèrement pour lâcher un léger grognement. Et si c’était ça le but ? L’énerver, la frustrer ? Dans ce cas il avait trouvé à qui parler !

« Douée ? Possible mais à mon avis vous devez être bien plus expérimentée que moi je me trompe ? »

Sa voix se fit mielleuse et aussi douce qu’une berceuse. Elle prit un visage d’ange, imitant à la perfection Kaze. Un ange au regard qui en disait long sur la pensée. Une attitude de jeune fille bien élevé, légèrement outré par le comportement de cet étranger mais trop bien éduquée pour faire un commentaire. Pourtant ses yeux avait prit une couleur froide, métallique et déterminée. L’idée de ce laissée manipulée par un autre ne la plaisait pas. Elle savait qu’en le laissant s’asseoir elle était tombé entre ces griffes, qu’il tirerait profit de chacune de ces réactions, alors pourquoi ne pourrait-elle pas en faire de même ? Pourrait ne serait-ce pas lui qui tomberait dans son piège ? Mais malgré sa témérité, elle savait qu’elle était bien loin d’avoir réellement la même assurance que Kaze face à lui.

« Quant à ce marchand il est simplement naïf et bien inoffensif comparé à ce boucher à qui j’ai volé ce jambon par après. Mais peut-être ne m’avez-vous pas vu à ce moment-là ? Dommage, j’aurais aimé avoir l’avis d’un maître. »

Invité

Mais c'est quoi cette fille. A peine Kaze était arrivé qu'elle semblait avoir buggé...On se serait cru dans la matrice mais plus version 1995 et version surchargé et qui ram à mort... Elle semblait complètement fascinée.

L'espace d'un instant Kaze la regarda comme si elle était bizarre, comme un monstre ou une truc dégeu à souhait. Bref un regard spécial qui ne dura que quelques seconde. Kaze remarqua cependant le visage de Valiane lorsqu'il attaqua son steak. Il avala une autre bouché et avant de lui dire:

"Désolé pour mon attitude vis à vis du steak, mais après des années à vivre dans la rue, j'ai pris quelques mauvaises habitudes..."

Puis il rebondit sur les réponses concernant le marchand.

"Je ne suis pas un maitre, loin de là. Je me débrouille simplement" dit-il avec un léger sourire."Mais vous me flater..."

Il observa encore son regard et se dit qu'il devait passer au plan B.

"Je suis désolé si mon attitude vous a choqué. Je vais vous laisser tranquille. Je vais aller terminer ailleurs. Enchanté de vous avoir connu."

Il se leva, rangea son steak et s'excusa encore. Il commença à partir lentement en direction d'une ruelle. En cours de route, il se retourna, et jeta un coup d'œil vers Valiane, comme une invitation à le suivre.

[HS: Désolé c'est très court, mais j'ai pas d'idée...]

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Vivre dans les rues ? Et elle ? Qu’est-ce qu’il croyait qu’elle faisait depuis si longtemps ? Compter les pâquerettes ? Et cela l’avait-il poussé à manger un steak cru ? Non. Cet homme était une bête. Un instant Valiane fit le rapprochement entre lui et le premier umbrien qu’elle avait croisé il y a peu, aussi bestiale l’un que l’autre. Kaze serait-il lui aussi un umbrien ? Pas d’affirmation trop rapide, tout les simples d’esprit au coté sadique n’étaient pas pour autant des umbriens. N’empêche…

Mais la jeune fille n’eut pas le temps de répliquer, l’étranger s’apprêtant déjà à la quitter. L’aurait-elle froissé ? Serait-il susceptible pour si peu ? Alors que Valiane s’interrogeait, elle ne vit pas tout de suite la scène. Une fourrure rousse apparut au coin d’une rue, la truffe au vent et le regard d’or flamboyant. En quelques bonds rapides il attrapa ce qu’il restait du steak que s’apprêtait à ranger Kaze. Coincé dans ses crocs il emmena son butin aux pieds de Valiane et entreprit d’entamer son repas.

La jeune fille haussa un sourcil, surprise. Encore lui ? Mais d’où venait-il cette fois ? L’avait-il espionné ? Elle lança un coup d’œil intrigué au renard qui lui répondit par des yeux doux. Elle en resta patois, ne comprenant pas trop ce qu’il venait de ce produire. Cela faisait des jours qu’elle apercevait à plusieurs reprises la silhouette de ce canidé sans que celui ne se montre clairement. Alors pourquoi brusquement maintenant à cet instant précis ? La première fois qu’elle l’avait vu son nom lui était apparu clairement, comme si elle l’avait toujours connu : Adès. Un renard été une créature solitaire qui évitait autant que faire ce peu le contact de l’homme. Pourquoi dès lors s’être couché à ses genoux au lieu de simplement disparaître au coin d’une rue ? Valiane ne comprenait pas mais le canidé semblait par contre savoir parfaitement ce qu’il faisait. Elle fini alors par hausser des épaules, préférant ne pas se prendre la tête pour si peu. Peut-être cette créature recherchait-elle simplement un contact humain. Bah, autant tirer profit de la situation…

« Bien, maintenant que ce repas est retourné à qui de droit, que pensez-vous d’un déjeuner plus convenable ? Vous aimez le café ? »

Valiane sourit, elle allait s’amuser…

« Même les ours aiment le miel, aussi bestial soyez-vous vous ne pouvez en refuser. À moins que vous n’en n’ayez jamais gouté ? Je vous aurez bien appris à manger avec des couverts seulement je n’en ai pas sur moi vous m’en voyez désolé… »

L’air rayonnant Valiane tendit une tasse à la « bête ».

Décidément oui…elle allait s’amuser…

Invité

Alors qu'il s'apprêtait à partir, une bestiole lui vola son steak. SON STEAK!!! S'il était sur Umbra, le renard remplacerait déjà le steak dans la poche de Kaze. L'umbrien se retourna et s'avança vers Valiane. Il s'accroupit et fit une caresse au renard avant de s'adresser à Valiane:

"Il est rapide lui"

En regardant le renard avec un grand sourir:

*Toi t'as de la chance... Tu perds Rien pour attendre...*

Valiane l'invita à venir prendre un café avec elle et le charria en lui disant qu'elle lui aurait bien appris à se servir de couverts. L'umbrien esquissa un sourire. Mais au même moment il entendit quelques paroles qui lui arrivèrent à l'oreille de l'autre coté de la place:

"C'est eux là bas, à coté de la fontaine, l'homme avec la capuche et la femme à coté de lui. Se sont eux les voleurs!!"

Il regarda rapidement. C'était une personne accompagné des 2 marchands et de 5 gardes. Les gardes commencèrent à avancer en direction des 2 voleurs. Kaze retourna son regard vers Valiane et lui répondit:

"Pourquoi pas. Mais je crains qu'il ne faille repousser ce café."

Il lui montra du regard les gardes qui arrivaient vers eux et sans lui laisser le temps de réagir il prit Valiane par la main et partit en courant. L'umbrien s'engouffra dans une ruelle avec pas mal de monde. Il pris une seconde ruelle, toujours en courant et poursuivit par des gardes qui tentaient tant bien que mal de les suivre avec leurs armes et armures. Il arriva dans une ruelle bloquée par un mur. L'umbrien regarda partout autour et alors qu'il entendait au loin les gardes qui arrivait, il regarda au sol. Il y avait une plaque d'égout plus ou moins scellée. L'umbrien la souleva et il dit à Valiane:

"Saute!"

Et une fois celle ci dans les égouts, il la suivit et remit la grille. Deux ou trois secondes apres, ils purent entendre les gardes qui arrivaient:

"Où sont-ils passées ? Il faut les trouver!! Allez!! On continue on ratisse la ville!!"

Kaze regarda Valiane et lui dit:

"Et bien! Ils rigolent pas ici avec les voleurs... On ferait mieux de continuer par les égouts."

Invité

"C'est eux là bas, à coté de la fontaine, l'homme avec la capuche et la femme à coté de lui. Se sont eux les voleurs!!"

Zut, pour une fois que Valiane avait trouvé une bonne poire à charrier et plutôt bien foutu par-dessus le marché, voilà qu’elle se devait de le quitter. Ils étaient pourtant si bien partis ! Avec un soupir Valiane s’apprêta à disparaître lorsque Kaze lui saisit brusquement la main et l’embarqua dans les dédales de petites ruelles du quartier. La demoiselle connaissait le coin comme sa poche contrairement à son guide qui mit peu de temps à se perdre. Un point en plus pour elle : il n’était pas de la ville. Elle eut beau essayer de l’emmener dans une autre direction plutôt que celle qu’il prenait, de le trainer par la main ou de le pousser rien n’y fit. Il avait bien plus de force musculaire que lui. Avec une grimace de déception elle leva les yeux au ciel et finit par ce laissé guider avec plus ou moins de bonne volonté.

Ils finirent par atteindre une ruelle sans issue. Les échos de voit derrière eux les enformèrent qu’il était coincé. Loin de paniquer, ayant toujours un atout dans sa poche, Valiane croisa les bras et laissa Kaze trouver une solution tout seul. Puisqu’il semblait se débrouiller pas trop mal jusqu’ici, laissons-le faire. Il ne prenait pas la peine de demander l’avis de Valiane, celle-ci ne prendrait pas la peine de le renseigner. Prestement il souleva une lourde plaque d’égout en fonte et lui ordonna de sauter. Prise de surprise par ce plan inhabituel Valiane obéit sans réfléchir aux conséquences. Elle qui avait toujours tendance à vouloir grimper, voilà qu’on lui proposait de descendre, pourquoi pas.

Elle atterrit trois mètres plus bas sur une allée en béton bien dur. Elle qui avait craint un instant de plonger tête baissée au milieu d’une rivière de déchets et d’immondices, elle en fut à moitié rassurée. Il faisait noir comme dans un four et Valiane entendait l’eau coulé à quelques mètres à peine d’elle. Ignorant la réflexion de Kaze la jeune fille grimpa quelques échelons de l’échelle accroché au mur pour se saisir à tâtons d’une lampe à huile qu’elle eut tôt fait d’allumer avec une allumette qui trainait dans sa poche.

« En effet on ne rigole pas ici avec les voleurs mais ceux-ci ont peu l’habitude de rigoler avec eux. Cela fait des années que je ne suis plus descendue dans les égouts mais je sais que l’on peut toujours compter sur ces lampes de secours posé là par les nettoyeurs des villes. Si tu m’as emmené ici dans le seul but de te retrouver seul avec moi c’est loupé je n’aime pas l’humidité et encore moins la puanteur. Cependant je ne peux nier que tu m’as tiré d’un mauvais pas et je t’en remercie. »

Kaze avait fait de son mieux, Valiane le savait et c’est pourquoi elle tenait à le remercier. Sans même qu’elle ne s’en ronde compte ses yeux prirent brusquement une teinte entièrement noir, sans reflet ni couleur. On aurait des les yeux d’un fauve. Ignorant son changement physique elle se mit en route en rehaussant le col de sa veste et en tenant bien droit devant elle la lampe à huile. Plus ils avancèrent plus les bruit d’eau se firent puissant, ils devaient bientôt approcher d’une importante embouchure. L’esprit un peu ailleurs, apaisé après cette brusque montée d’adrénaline, elle réalisa seulement à cet instant que le renard ne les avait pas suivis. Où est-il ? Mystère. Que faisait-il ? Elle n’en savait rien et ne chercherait pas à savoir, il se débrouillait très bien tout seul. Haussant les épaules elle décida alors d’entamer la conversation avec son curieux invité.

« Visiblement, avec la facilité déconcertante que tu as eu pour nous perdre, tu n’es pas d’ici je me trompe ? »

La demoiselle esquissa un sourire, se rappelant la courte cavalcade en ville. Ils arrivèrent finalement à un croisement de deux tunnels. Celui d’où ils venaient était nettement plus petit que le second et se jetait dans le plus grand quarante mètres plus bas en formant une chute d’eau.
Normalement tous les tunnels étaient organisés de la même manière : trois quart de sa largeur étaient consacré à l’écoulement de l’eau, le dernier quart étant normalement à sec pour permettre au vivant de circuler sur une allée sèche. Cependant la jeune fille constata avec surprise que les eaux du second tunnel débordaient de leur lit et englobaient entièrement l’allée normalement dégagée. De l’autre coté, à moins de trente mètres un autre tunnel identique au leur se jetait de la même manière dans celui en contrebas. S’ils parvenaient à le rejoindre ils pourraient continuer leur chemin sans ennuis. Tirant la grimace elle se retourna vers son compagnon.

« Je sais pas toi mais moi je refuse de plonger là-dedans. »

La jeune fille s’accorda une seconde de réflexion. Bien sûre la solution était simple, du moins pour elle. Mais et lui ? Devait-elle le laisser là ? Elle ne doutait pas qu’il serait probablement se débrouiller très bien tout seul mais elle avait finit par apprécier sa compagnie et rechignait à l’abandonner. Elle pourrait peut-être passer l’obstacle et l’attendre à l’autre bout ? Pas très sympas. Mais se devait-elle vraiment de l’être ? Oui, lui n’avait pas semblé hésiter à l’embarquer avec lui quand les gardes les avaient repérés. Dans ce cas…

« Tout ce que je te demande c’est de ne pas hurler, j’ai horreur de ça. »

Valiane ferma brièvement les yeux, s’assurant qu’elle était prête. Puis, sans laisser le temps à Kaze de réagir ou de comprendre se qui allait se passer elle l’attrapa sous les aisselles et le força à tomber tête la première dans le vide avec elle. Savourant le vent qui lui fouettait le visage l’ange noir se décidait finalement à déployer ses ailes noir pour s’éviter un bain forcé. Ses muscles dorsaux se mirent en mouvement sans difficulté malgré le surpoids sur constituait Kaze. Sans un regard pour lui elle reprit l’altitude qu’ils avaient perdu en chutant et se posa sur le tunnel en face de celui d’où ils venaient.

Invité

Je ferme provisoirement, Kaze n'a plus assez de temps pour le moment.

Ne pas noter merci.

Valiane De Trehlnor : 6 xp
Kaze Namerian : 4 xp

Vali qui fait son caprice hu hu XD Dommage qu'il n'a pu continuer :/

Les xps ont été attribués