Ersylum Nerhambra

• Description physique (min. 3 lignes) : Bel homme d'un mètre quatre-vingt à la musculature saillante, les cheveux mi-longs et très noirs. Ses yeux brillent d'un rouge cramoisie inspirent la force et la détermination. Ses dents blanches et bien faites peuvent aussi bien former un sourire rassurant qu'une expression mauvaise qui laisse parler une démence profonde. Aimant se vêtir de noir, il porte un long gilet qui descend jusqu'à ses cuisses et un pantalon en tissu. N'aimant pas magner une lame, il porte deux gantelets en métal qui rendent ses coups de poings très violents. Le bout des doigts taillé en pointe lui permet d'empaler son adversaire et l'épaisseur du dos de la main lui sert pour bloquer une épée. Son expression faciale se compose pour la plus part du temps d'un regard noir et d'un sourire angoissant, son visage transit par la douleur et la haine, il incite la peur autour de lui par réflexe défensif.

• Description mentale (min. 5 lignes) : Ersylum ressent un vide en lui, n'étant qu'à l'origine une pensée, il n'arrive pas à se sentir exister. Son désir est de combler ce vide définitivement en devenant quelqu'un que tout le monde connaitrait et qui marquerait les mémoires. Cet orgueil n'est pas son seul défaut. Ersylum se sent exister quand il devient un acteur principal de la vie d'une personne, comme étant par exemple celui qui ruine la vie d'une personne en lui arrachant les deux bras. En ayant un pouvoir direct sur l'existence d'une personne il sent la sienne prendre un sens. Les fragments de son frère qui subsistent en lui et qu'il ne peut consumer l'entravent dans ses desseins cruels.

C'est un être psychologiquement fort, doté d'un bon sens de la réflexion mais aussi d'un égoïsme et d'un sadisme d'exception. Il se montre parfois bon et compatissant, marchant sur une ligne entre le bien et le mal en tanguant d'un côté ou de l'autre selon l'influence de Marenis.



• Votre histoire (min. 10 lignes) : Marenis Nerhambra naquit à Tertoghan, un petit village de campagne qui ne dépassait pas une centaine d'habitant. Son père fut un excellent bûcheront et sa mère, emportée par une fièvre incurable, restait le jour à la chaumière s'occuper de Marenis et de son frère Ersylum qui fut lui aussi victime de la maladie. Quelques semaines avant le huitième anniversaire de Marenis, son père se fit tuer dans les bois par un groupuscule de malandrins. Depuis cette tragédie, l'enfant vécut comme un clochard, n'ayant ni famille ni amis Marenis se retrouva complètement seul. Les autres enfants le fuyaient et aucun adulte ne montra de sympathie envers le garçon.

Dans cet isolement et rongé par le désespoir il s'inventa un ami imaginaire à qui il parlait de ses souffrances. Depuis longtemps déçu de n'avoir aucun souvenir de feu son frère il l'appela Ersylum et s'adressait à lui comme-ci il s'agissait de son frère. Son obsession pour cet ami qu'il s'inventait tourna à la démence, si bien qu'une seconde conscience se développa dans son cerveau et dialoguait avec lui. Répondant au nom d'Ersylum, cette seconde personnalité que Marenis créât était tissée de sa haine et de sa rancœur envers les êtres qui l'entouraient et qui n'en avaient rien à faire de lui, le considérant comme un déchet qui valait cent fois moins qu'eux.

Vers la quinzième année de Marenis, un des villageois s'en prit à lui en le surprenant fouiller dans ses ordures. Voyant son frère malmené au bâton par ce méprisable bonhomme, Ersylum prit de force le contrôle du corps dans lequel il fut engendré et tua de sang froid son agresseur. Dans la précipitation il avait complètement dévoré la conscience de Marenis en assimilant jusqu'au plus petit de ses souvenirs. Désormais maître du réceptacle de chair où il reçu la vie, c'est dans un élan de folie et de rage qu'Ersylum matérialisa toute la haine qui le concevait sous la forme de grandes flammes noires qui incendièrent tout Tertoghan et carbonisa jusqu'au dernier des enfants qui y vivait.

Ersylum passa trois jours inconscient étalé dans les cendres au seuil de la mort. L'énergie qu'il avait perdu en propageant son brasier noir avait risquée de le tuer, en revenant à lui il dut prendre le temps de comprendre ce qui s'était passé. Il avait tué ce qu'il devait considérer comme son frère en absorbant sa conscience, ne pouvant la détruire complètement il prit plusieurs des vertus naturelles de Marenis telles que la compassion et la douceur. Ersylum pouvait les refouler mais pas s'y soustraire, par moment il doit s'interrompre pour garder son calme et garder un contrôle parfait sur son corps.

Marenis n'existe plus et ne peut pas reprendre son corps mais les reste de son âme qui font partis d'Ersylum troublent parfois ce dernier. Aujourd'hui il vagabonde dans Harmonia cherchant à la fois un but et de comprendre ce qu'il est.


• Pouvoir choisi de votre camp : Sagesse


• Votre arme de départ : Deux gantelets de fer à pointes.



PS : J'ai conscience qu'à mon niveau je ne peux utiliser le feu et j'attendrais de l'acquérir pour m'en servir. De plus si un modérateur pouvait rajouter Nerhambra dans mon pseudo je lui en serai reconnaissant, j'ai oublié de me mettre un nom de famille à la création de mon compte et j'ai la flemme d'en faire un autre

Fao.