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 La corne d'Irdios [En cours]

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Gabdul Balai’agile
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MessageSujet: La corne d'Irdios [En cours]   La corne d'Irdios [En cours] EmptySam 31 Juil - 17:14

Chapitre 01 : Là où l'on renaît

Le vent chasse les feuilles solitaires qui traînent à même la terre et les fait disparaître dans les nuages de ténèbres sous les conifères. L'odeur des pommes de pin emplie la cour du jardin de bon matin alors qu'un jeune homme la traverse à vive allure en évitant de faire du raffut et termine sa course devant un puits où il en tire un seau d'eau plein avant de se laver les mains et revenir de là d'où il vient. Il lève la tête, haut dans le ciel, pour voir les premiers rayons de soleil alors que le fraîcheur vient hérisser ses poils d'avant bras et faire frétiller son nez telle une loutre des bois. Le garçon fait bien attention de ne pas renverser le contenu du récipient de bois alors qu'il gravit les quelques marches pour arriver sur le palier de son foyer. Le bruissement du vent, le champ matinal des oiseaux et même le ruissèlement du cours d'eau ont des airs de symphonie paradisiaque a effet aphrodisiaque alors que le damoiseau soulève, à nouveau, son seau d'eau pour allez dans la cuisine quand soudain-
??? : Salut fiston !
??? : Yaaaaaa !

L'effet de surprise fut total et impartial. Loin d'avoir les nerfs d'un soldat, Zalk n'est qu'un fils de paysan qui a été élevé par son grand père et vivent tout deux dans un "choyeux" petit chalet où il y fait bon vivre même si chaque matin paraît gris. Son tuteur, père de son père, est un grand farceur et, encore une fois, a réussi à surprendre son petit fils qui a renversé plus de la moitié de son précieux bagage alors qu'il est prêt à exploser de rage.
Zald : Papy ! Je t'ai déjà dis d'arrêter ces âneries !
Papy : Oh oh oh ! Il semble que mon petit fils demeura un éternel novice !
Zald : L'eau est un bien précieux, on se doit de le préserver au mieux car tous n'ont pas la chance d'en avoir en suffisance.
Papy : Allons allons, ce n'est que la moitié d'un seau, ne dramatise rien.
A la fois frustré et dérangé, sans pour autant être dérangé, le jeune homme dépose ce qu'il reste sur la table et s'asseoit en face du viellard qui arbore un tout autre visage. Plus agar, peut être prêt a chercher la bagarre, il semble prêt a dire quelque chose qui sort de l'ordinaire.
Papy : Tu sais fiston, je... Burp !!

Certain qu'il l'a fait exprès, pour pas changer, Zald se lève et s'apprête à sortir de la pièce pour abandonner ce vieux sénile à son sort mais ce dernier aussi se redresse d'un bond avant de se plier en deux à cause de son mal de dos.
Papy : Attend, c'est sérieux, je dois te parler d'un truc.
C'est avec un regard méfiant, un pas hésitant et les cheveux au vent, que son jeune fils ne lui laisse pas un vent et reprend place à ses cotés avant de le dévisager tout en écoutant le plus attentivement possible ce qu'il avait à dire. L'atmosphère à vraiment changée.
Papy : Tu sais, dans la vie, il y a deux types d'hommes : ceux qui sont et ceux qui ne sont pas dans une guilde.
Zald : Hein ?! C'est quoi ce délire...
Papy : Ecoute moi, crétin ! Tu as 18 ans et il est temps que tu choisisse le chemin que tu vas suivre : être ou ne pas être dans une guilde... Tel est la question !
Zald : Mais ça me rapporte quoi d'allez dans une d'elle ?
Papy : Ca rapporte gros. C'est comme... comme... Mais il y a beaucoup d'avantage et c'est pourquoi je t'ai inscrit dans l'une d'entre elle, sans ton accord, bien entendu.
Zald : Quoi !? Mais c'est une dictature !
Papy : Exactement. Tu pars ce soir et-
Zald : Et si je refuse ?
Papy : Je te botte le cul jusque là bas ! Tu sais, ça coute l'inscription. Tu apprendras beaucoup dessus une fois dedans, c'est un apprentissage lent que tu dois faire seul mais je sais que c'est pour le mieux. Après tout, qu'est ce que tu as à perdre ?
Zald : Mon foyer, mon village et toi surtout !
Papy : C'est pas le moment de faire son sentimental, on se débrouillera bien sans toi ! Tu es jeune, faut en profiter pour vivre la grande aventure... Prépare ton sac, tu dégage ce soir !

Bien dit et bien que dit de façon bestiale, il n'en demeure pas moins amical sans lésiner sur le coté spectacle. Si il dit tout cela, à pris cette décision et adopter une telle attitude, c'est pour le bien de celui qu'il a vu grandir. Pour ce dernier, c'est un bouleversement et devrait commencer a mordre, vu son caractère, mais il est arrivé à saisir les émotions véhiculées dans chaque mot de celui qui a pris soin de lui depuis la disparition de ses parents. C'est ainsi que Zald, bien que peu rassuré, file silencieusement dans sa chambre pour préparer son barda de façon pieuse tout en se stressant avec les adieux.
Quelques heures plus tard, dans une précipitation soignée par un éventuel manque de conviction vu les conditions, le garçon peu rassuré se retrouve au milieu d'un énorme groupe de personne, dans un somptueux hall avec colonnes de pierre et torche proche des fenêtres de verre, qui discutent de tout et de rien malgré qu'ils ne se connaissent pas. L'ambiance est au rendez vous, la tension se balade dans l'air et les étendards de la guilde flottent sous un ciel couleur encre.
Ce soir, en cet endroit, la nouvelle vie de Zald va commencer. C'est au sein de cette guilde qu'il renaîtra.
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MessageSujet: Re: La corne d'Irdios [En cours]   La corne d'Irdios [En cours] EmptyVen 6 Aoû - 18:22

Chapitre 2 : L'épreuve initiatique du duvet

L'impatience se fait sentir alors que les gens commencent à bouillir malgré la fraicheur de la soirée. Les épais murs de pierre sont extrêmement froid contrairement au feu de joie qui illumine l'une des façade de la salle. Les grandes fenêtres, dépourvue de glace, laissent entrer de grande bourrasques qui viennent faire danser les flammes qui brillent de mille et une clartés sur les nombreux piliers. La masse de personne, presque comparable à du bétail, tentent de former des petits groupes alors que notre aventurier demeure seul au milieu de cette mer humaine.
Des gardes de la guilde, postés aux portes, font voyager leurs regards de part en part pour surveiller les éventuelles bagarres de passage. Soudain, un étage plus haut sur un balcon, une personne fort bien habillée se présente. C'est la main droite figée, levée et poing serré, qu'il se présente et attire l'attention de l'assemblée en commençant avec son discours de bienvenue.

Orateur : Depuis la nuit des temps ! Les individus ont appris qu'ensemble, nous devenons plus puissant ! Notre guilde, les ailes d'Irdios, en sont l'incarnation même. Puissance, militaire, économique et spirituel, nous ne manquons de rien et vous serez juger, ce soir, digne ou non de faire partie de notre grande famille !

Vocifère t-il en direction des personnes qui laissent planer le plus pieux des silences alors que le doigt de l'orateur indique l'arrière de la foule. Une grande table de bois, vaste et somptueuse, est couverte d'innombrable parchemin. Chacun doit en choisir un et accomplir la tâche qui y est indiqué afin de pouvoir entrer au sein de la guilde. Un mouvement de conséquence, afin de minimiser leurs propres conséquences, converge vers cette dernière afin que les plus belles denrées soit réservées aux opportuns de première main et laisser les quêtes de seconde main à ceux qui ont eu l'arrogance de se mettre au devant de la scène.
Sans trop s'en soucier, notre héros reste presque impassible et se dirige vers l'un des gardes afin de discuter et s'informer tandis qu'un boucan infernal, pire qu'un baroud, se déroule proche des affiches de travail.

Zald : Excusez moi monsieur le garde mais qu'est ce qui se passe ?
Garde : Oh, rien de bien sorcier. Tu dois choisir une tâche, sur la table, et tu l'accomplis. C'est la chose la plus classique que vous ferez une fois dans la guilde.
Zal : Comment ça ?
Ora : Et c'est ainsi que nous avons pu dominer le marché des sandales ! Voyez vous, être une gui-
De son coté, le présentateur semble poursuivre un discours qui s'est transformer en monologue dont l'absurdité semble avoir dépassé le commun des mortels. Tous se contente de dépouiller les prospectus de quête aussi vite qu'ils le pourraient alors qu'une âme solitaire est en quête d'un peu plus de lumière.
Gar : Il est toujours aussi dingue... Bref, il existe 3 catégories de personne dans une guilde : les bonnes gens, les artisans et les aventuriers. Vous, vous êtes dans la catégorie aventurier. C'est à dire que vous recevez toute une flopée de demande qui sont récompensées une fois accomplie.
Zal : Je vois et pour prouver notre valeur, on doit en accomplir une.
Gar : Tout à fait ! La sélection a fait en sorte de pas prendre des trop difficiles pour les novices et en nombre suffisant pour tout votre groupe. Certaine sont faisable qu'en groupe mais y en a pas des masses. Quoi qu'il en soit, va en chercher une car les premiers arrivés sont les mieux servis !

Sans attendre, il remercie l'homme serviable dans une précipitation non contenue et se dirige vers l'endroit où sa première mission, attestant de ses capacités, lui sera délivrée. Il en reste beaucoup moins alors que les groupes se sont dispersés aux quatre coins de la salle pour discuter et se vanter de leurs choix. Que ce soit les plus simples pour prouver leur intelligence ou bien les plus difficiles afin de montrer leur témérité, il y a toute sorte d'aventurier. De son coté, alors qu'il commence a zieuter, il aperçoit une fiche dont l'écriture enfantine suinte l'innocence se sent qu'il doit la prendre.
Sans réfléchir, il s'en saisit et prend connaissance de la requête. C'est une jeune fille de noble qui demande d'allez tuer la bête responsable de la mort de ses parents. Non pas par vengeance mais afin qu'elle ne puisse plus tuer personne et éviter de menacer le village proche qui est sans défense. Touché par l'attention, il décide de l'accepter mais n'est pas trop à son aise car n'oublie pas être un pâle guerrier qui peut à peine tenir une épée.
Soudainement, il sent une présence derrière lui et se retourne alors qu'un homme pose sa main sur l'épaule de Zald et sourit. C'est un homme de la trentaine, costume de tissu avec une rapière à la ceinture et des bottes de cuir noir. Les couleurs ternies sont loin de mettre en valeur sa grise mine qui décoche un léger sourire fort discret pour cette personne de petite carrure et au visage de chérubin. A ses cotés, un homme moins robuste fait penser à un arbuste et non pas seulement avec son physique mais aussi avec les vêtements qui sont assorti à la couleur d'un feuillage printanier. Lui et sa tête de prunier, font penser à quelqu'un de sévère qui est un calculateur et un manipulateur faisant preuve de la pire aigreur.

Malgré l'apparence, ces personnes se sont naturellement dirigées vers Zald qui est loin d'être impressionnant. Sur ses 18 ans, il porte un gilet de tissu bleu ciel, un pantalon retroussé brun et des bottes de pèlerin châtain. Il ne faut pas oublier un protège coeur en acier et une épaulière sur sa gauche qui lui donne un air fort fière tandis que son dos est surmonté par le manche d'une longue et fine épée. Sa taille est proche des 1,80m, son poids des 60kg mais n'a pas la présence de ceux qui savent se faire remarquer. Discret, peu élégant et distingué mais pourtant accueillant avec son sourire et son air ahuri. Il leur sourit en remuant le bout de papier et les 2 autres hommes hochent la tête comme pour lui faire comprendre qu'ils accompliront cette tâche ensemble.
Leur objectif est enfin fixé mais arriveront-ils a surmonter les difficultés afin de triompher et intégrer la grande famille des ailes d'Irdios ?
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MessageSujet: Re: La corne d'Irdios [En cours]   La corne d'Irdios [En cours] EmptyLun 16 Aoû - 16:09

Chapitre 3 : Le croc et l'anneau

Ils sont partit aussitôt réuni et, après plusieurs heures de marche, arrivent enfin en quête de l'objectif. Leur route fut aussi peuplée qu'un désert, malgré l'ampleur forestière et la longueur du trajet qui se résuma à une paire de dizaine de kilomètre. En effet, les quêtes sélectionnées devaient permettre d'avoir la possibilité de la finir pour la soirée prochaine.
Les arbres innombrables, les montagnes et les innombrables chemins immuables laisse une impression d'intimidation à cause des nombreuses directions s'offrant à eux. Face à la splendeur d'un si grand décor, farceur vu son ampleur et le nombre de personne qui finissent en pleurent alors qu'ils se sont perdus, notre groupe a avancé prudemment avec leurs bagages et, suivant les indications laissées par des personnes de la régions, ils se retrouvent devant l'entrée du village.

Aucune porte de bois ou de murailles. Des habitations à toit de paille, de la boue partout et des déchets qui tiennent debout par on ne sait quel miracle. C'est un triste décor, évoquant le pathétique et la rudesse de la vie des pauvres, qui fait défaut a la quête de gloire de nos jeunes âmes. Le premier objectif est de prendre contact avec le donneur de quête. En temps normal, ce serait la jeune nobliote mais elle ne pouvait se permettre ce voyage avec la mort de ses parents et les risques. C'est ainsi qu'elle confia le bon déroulement de cette dernière au doyen du village.
Cherchant du regard, Zald aperçoit une maison qui se distingue le plus de l'apparence taudis et se dirige avec l'espoir de trouver le responsable du village. Lors de leur passage, tous se retournent sur eux. Pas spécialement éloquent et puissant, nos jeunes apprentis attirent tout les regards et les vices qui viennent avec. La tête haute, le regard empli de compassion, la démarche glorieuse et le sourire surprenant, ils se sentent comme venant en héros conquérant.

Le héros parmi les héros, malgré son apparence chétive et sujet aux critiques, s'avance devant celui dont l'apparence évoque celle d'un maire déchu, trônant impérialement sur le vestige d'une ville frappée par la famine et la triste grippe de la pauvreté. A son tour, il s'approche et reconnait instantanément ceux qui ont été répondant à leur détresse si prenante et désespérante.

Doyen : Guerriers ! *baille*
Son enthousiasme, si enivrant, s'est transformé en un revirement, sans avertissement, en un bâillement lent et terrifiant de par son effet de surprise.
Doy : Je vous accueille, humblement, dans mon *rot* village.
Zal : Tout... l'honneur est pour nous.
Doy : Ah ! Bien, vous savez ce qu'il vous reste à faire, n'est ce pas ? *rot*
Zal : Moui... terrasser la terrifiante bête qui a tué 2 nobles de passages dans cette ville mais il nous faut plus d'information.
Doy : Je comprend... *rot* Voyez vous, *baille* j'ai assisté à la scène... une bête aussi sombre que la nuit par une *rot* sombre nuit ! Des yeux injectés de *pet* sang !
Zal : Ca devait être... terrible !
Doy : Oui, *rot*. Ils ont été dévorés entier... pas même un membre restant ou un moindre *pet* bijou. Ca s'est passé à l'Est du village, proche de la falaise *des rots*.
Zal : Je vois, nous allons allez de suite enquêter !
Doy : Fort *pet* bien ! Nous *rot * comptons *baille* sur *baille* *rot* vous *pet*.

Un personnage des plus surprenants qui associe la dramatique d'un discours au ridicule des grossières manières. Suite à sa demande, clairement formulée et ininterrompue, ils purent enfin se mettre en marche. De leur coté, ses 2 alliées n'ont pas arrêtez de se marrer alors que Zald gardait au mieux sont sérieux.
Leurs pas les guident bientôt à la sortie du village quand, soudain, un éclat brillant attire les yeux de notre aventurier qui ne peut s'empêcher d'être piqué par la curiosité. Il s'approche de la petite maison, s'abaisser et ramasse l'éclat qui s'avère être une bague. Fort belle et en or, un signe en forme de croix orne cette chevalière qui doit valoir fort chère. Appartenait-elle a un des habitants ? C'est ce qu'il se demande alors qu'il la fourre dans sa poche. Non pas par avarice, loin de là, mais par instinct alors que les rares habitants tourne le regard vers lui et donne un air mauvais en guise de bonne chance. Fort étonnant pour ceux qui demandent à être libéré du joug d'une terrible bête.
Alors que le trouble fouette la conscience dans sa tête, ses 2 alliées l'appèlent et le force à se détacher de l'ébauche de portail de la bourgade pour se diriger vers une grande falaise, a l'Est. Là bas, ils affronteront une terrible bête qui a dévorée, entier, 2 malheureux nobles et qui n'hésitera pas à prendre le supplément aventureux qui se présentera très prochainement.
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MessageSujet: Re: La corne d'Irdios [En cours]   La corne d'Irdios [En cours] EmptyVen 20 Aoû - 13:34

Chapitre 4 : Venue des ténèbres

Leur journée était déjà bien entamée alors qu'ils n'ont même pas pioncé. En effet, juste après avoir piocher une quête, ils ont quitté les locaux de la guilde pour directement accomplir leur désir. Trop impatient, comme la plupart des nouveaux arrivants, ils sont entrain d'accomplir leurs tâches à des heures pas possible. C'est donc une nuit blanche qu'ils ont vécu pour arrivez au petit matin dans ce "sympathique" et "chic" village au beau milieu des montagnes ou du moins des belles élévations forestières.
Dès a présent, ils se sont mis en route depuis 10 minutes et le ciel est toujours aussi gris. Bien que ce soit en matinée, l'approche de l'hiver cause déjà du tord à la voûte céleste. En levant les yeux, Zald se souviens le matin de son départ. Il faisait froid et gris ce jour là aussi. Une telle journée pour fêter un évènement censé être réjouissant ? Le jeune homme se le demande mais espère qu'il n'y aura aucun problème avec leur chasse bien que ce fut sa première.

Il tient, contre lui, l'épée que lui a donné son grand père. Il aurait souhaité éviter de s'en servir mais ce n'est qu'illusion de gamin qui s'est déjà brisée en mille et un morceau qu'il lui faudrait des siècles pour recoller. Donc autant se faire à cette idée, ne pas se mentir à soit même et foncer. Il accélère la cadence de marche avec un air enthousiaste et finalement, alors que le sentier coupant dans la forêt s'élargit, ils finissent dans ce qui ressemble à une carrière de pierre. L'air devient lourd, le silence pesant, la terre dense, l'humidité omniprésente et c'est ainsi qu'une fine pluie s'échappe d'entre les mailles de cotons céleste pour tomber sur leurs têtes.
De grossiers blocs posés un peu partout, des outils, une petite falaise aussi grise que les nuages, le décor est morne avec des traits bruts. Ils ont l'impression qu'ils verront sortir, de derrière l'une des crevasses de pierre, une bête noir avec des yeux aussi luisant qu'un feu de camp pour finalement leur sauter dessus, toute griffe dehors, pour leur causer du tord.

C'est donc la peur au ventre, arme voguant dans le vent avec main tremblante, qu'ils s'avancent pour faire sortir l'immondice et lui arracher la vie. Alors que leurs pas foulent un sol mi-terreux mi-rocailleux, les petites pierres éparpillées sur le sol se mettent à sautiller. C'était comme si elles étaient vivantes, sautant haut dans les airs comme pour réclamer une petite attention, une brève caresse, quelles sont mignonnes ! On les croirait presque humaine contrairement a cette énorme ombre de 4m de haut qui se dresse plus loin, sortant la tête des bois et voutant son dos au dessus de la cime des arbres qui bordent le haut sommet de roc.
Son souffle est puissant, sa présence inquiétante, son regard injecté de sang... si on a du sang de couleur blanche. La bête semble, au fait, aveugle et renifle l'air de sa grande face plate alors que son énorme corps, recouvert d'une fourrure longue aussi blanche que neige, lui donne une stature des plus intimidante. Il semble les avoir repéré à l'odeur et se tourne lentement vers eux. On dirait une sorte de mammouth mais sans les défense ou la trompe.

D'un aspect innocent, il ne semble pas apte à tuer qui que ce soit, pas même une mouche... enfin sauf si cette conne de mouche se pose juste à l'endroit où la bête va s'asseoir et finir en crêpe pour allez dans une assiette en ayant été fris dans la poêle de grand père aussi plate que le visage de l'animal.
Néanmoins, sans réfléchir contrairement à Zald, ses alliés lèvent les armes et charge dans un cri barbare en direction de la bête qui renifle timidement la terre. Les armes qui entaillent à peine le cuir de leur adversaire, la douleur ressentie et le cri de ce dernier firent trembler les fondements même de leurs univers avant de commencer à dangereusement bouger en tout sens avec une diablement rapide cadence de patte. Manquant de se faire écraser, notre héros se jette à plat ventre et se relève péniblement. Ce n'est qu'une fois relevé qu'il se rend compte que ses deux alliés, dans la confusion et guidé par la peur, ont pris la poudre d'escampette pour laisser notre ami seul face ce monstre pris d'une rage aveugle.
Ce dernier se retourne autant qu'il peut, frottant son lourd corps contre la rocaille qui se fit trop ébranlée pour finalement délivrée une puis de gravas qui manquèrent d'écrabouiller, comme la mouche de la tout a l'heure, notre jeune homme plein de vigueur. Il tente de distancé l'animal mais est chassé par ce dernier. Déjà a bout de souffle, voyage et fatigue l'exige, il trébuche au sol, se retourne, lève la main pour pas être ébloui par le soleil, même si il est caché le petit coquin, mais aussi pour se protéger. C'est ainsi que, adoptant la position du héros en détresse, notre ami pousse l'atypique cri de "détresse" et laisse échappé son "Ahhhhhh ! Oh My Gab ! Je ne veux pas mourir ! Je suis trop jeune et trop beau !". Pour les autres, c'est juste "Ahhhhhhh !!".

Presque étouffé tellement il fut allongé, comme son corps sur le sol qui git de tout son long ou presque car accoudé et donc légèrement surélevé, ses yeux fermés et le poing presque serré, il attend sa dernière heure mais pas durant des heures. Sous l'effet de la surprise, il se dit déjà être au paradis et ouvre discrètement les yeux pour voir qu'il est toujours dans le monde des vivants. Il voit la bête qui a reculé de quelques pas et est bénie, ou pas du tout, d'une profonde entaille qui lacère son visage. Juste derrière lui, il sent une ombre planer mais ce n'est pas celle de la mort, c'est celle de son sauveur.
Il roule sur le coté et se relève d'un geste pour voir la scène. L'étranger le salue alors que l'animal est sur la défensive et son souffle frénétique romps tout bruit. La silhouette, drapée dans une cape rouge sombre, tient une dague fort impressionnante et regorge de mystère dont la seule lumière dans la tête de Zald demeure : Je lui dois la vie.
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MessageSujet: Re: La corne d'Irdios [En cours]   La corne d'Irdios [En cours] EmptyMer 25 Aoû - 0:40

Chapitre 5 : Le poids de la lâcheté

L'étranger à la forte poitrine qui relève plus de l'étrangère que de l'étranger, semble intimider son adversaire qui fait un boucan digne d'un baroud rempli de troll qui boivent comme des trous. Avouerez vous, cependant, qu'il en existe qui ne sont pas de grand alcoolique finit ? Non !
C'est ainsi que notre jeune ami, ébauchant de se placer aux cotés de sa sauveuse, semble plus la faire rire alors qu'elle détourne a peine le regard vers lui. Aussi tremblotant qu'un elfe a poil lors d'un rude hiver, il tient sa lame en la pointant vers l'animal géant méchamment blessé au visage qui cesse par grande coulée. Il est enfin conscient du danger et peut enfin donner un sens au mot courage et non pas inconscience.
En effet, ce n'est qu'en se rendant compte des risques que l'on peut vraiment se dire valeureux et foncer dans le feu de l'action pour accomplir ce qui doit l'être et il a une mission : terrasser cette bête. Même si il voulait mener son enquête.
Grâce au génie de ses 2 amis, il en est réduit à devoir la tuer mais doute y arriver seul. Il tourne timidement et furtivement la tête en direction de l'inconnue qui fait de même et lui esquisse un léger sourire alors que le haut de son visage est complètement sous le couvert d'un voile d'ombre.
Inconnue : Je m'en charge, tu n'as plus à prouver ta force.

Ne sachant quoi répondre, se sentant comme mit de coté, Zald ne savait pas si oui ou non il fallait charger au risque de trainer dans ses pieds. C'est dans une danse vive et furtive qu'elle se dirige vers sa cible. Presque serpentante comme si elle esquivait pluie de flèche, la bête titanesque se cabra sur ses 2 pattes arrières pour tenter de se dresser de toute sa hauteur avant d'écraser le reste de sa masse afin de faire craquer le sol sous ses pieds et tenter d'écrabouiller l'ombre qui le terrifie tellement.
Pas de chance... pour lui, et non pas lui, elle ressort des indemnes de la retombée de débris virevoltant de toute part alors qu'elle empoigne sa lame et entaille violemment le cou de la bête et l'égorge d'un ample mouvement. Expert du début à la fin, l'impression qu'elle lui laisse n'a de cesse de grandir. C'est un subtil mélange entre l'admiration et la peur. Alors qu'elle lèche sa lame, pour faire genre, elle se retourne vers lui pour voir si il tient toujours debout et, dans une démarche lente et sensuelle qui contraste à merveille avec la scène, arrive à sa hauteur.

Elle jette un coup d'oeil par dessus l'épaule de notre héros et siffle. Il se retourne et voit ses 2 "amis", l'ayant lachement et honteusement abandonné alors qu'il s'en allait guerroyer pour éviter que cette bête ne se dirige vers le village et, dans un élan de folie, ne le détruise. La peur au ventre face à cette impressionnante et mystérieuse figure, ils fuient en direction de la route par laquelle ils ont arrivés et Zald soupir.

Zal : J'arrive pas à croire qu'ils m'ont lâchés...
Inconnue : Il faut toujours choisir ses alliés avec soin.
Zal : Désolé ! J'étais juste précipité...
Inc : Autant qu'eux pour tuer cette "sournoise et vile créature à l'apparence fort trompeuse" ?
Zal : Mais... mais elle l'était pas pourtant ! Ca se sentait... ou bien les voyageurs l'ont attaqué comme l'ont fait mes brillants et courageux alliés ?
Elle laissa échapper un petit rire alors qu'elle retire sa capuche, un délice pour les yeux. Une peau au teint légèrement pâle évoquant le sable d'un désert de minuit ou tout simplement une gousse d'ail ayant bronzé sous un soleil pennsylvanien. Des yeux étrangement oranges qui scrutent votre âme ou bien l'épluchent comme une banane. Ses oreilles, se passent de commentaire mais à savoir qu'elles ne sont pas celles d'elfe. Sa bouche, pulpeuse et aussi rouge que des fraises, ne sont qu'une invitation supplémentaire à céder aux délices des caprices. Sa chevelure, impeccable et aussi douce que de la soie, est sombre et arbore la même teinte que sa cape afin d'ajouter un coté impérial à sa personne. Vous vous attendiez a une comparaison fruito-légumienne avec ses cheveux, non ?
Elle est aussi grande que notre héros pour pas dire plus, des ongles superbe d'une teinte assortie au reste de sa tenue qui se trouve être une raffinée robe tribale proche du carmin cédant aux ténèbres. Des bottes et des mitaines arrivant jusqu'au coude, toujours aussi rouge, aucun bijou et une fort belle posture ne feront que fondre le coeur de tout ceux qui ose la regarder. Livrer avec ce magnifique modèle, une belle paire de... melon Minga ainsi qu'un fessier d'athlète ne manqueront pas de plaire aux célibataires. Venez, dès aujourd'hui, commander votre set de la "parfaite inconnue si parfaitement belle et qui assure pour égorger un monstre en jouant les sadiques impératrices noires". Mais vous ne pourrez, cependant, pas la renommer.
Il se rend enfin compte qu'elle le dévisage également tandis qu'il était entièrement charmée par cette dernière et se ressaisit en lui décrochant un timide sourire.


Inc : Je me nomme Rylvadia.
Zal : Enchanté, je me nomme Zald.
Ryl : Bien, que viens tu faire ici Zald ?
Zal : Rien de bien folichon, Rylvadia. On a reçu pour ordre de tuer la bête noire qui a tué 2 voyageurs.
Ryl : Hum, donc tu viens d'une guilde...
Elle semblait prise d'une déplaisante surprise a laquelle elle ne pouvait s'accrocher à aucune prise et ne put que détourner le regard avec son constat. Elle tourna sur elle même, semblant réfléchir alors que notre jeune ami ne savait pas quoi faire à présent, quelque chose laissait un vide en lui.
Ryl : Et tu compte faire quoi ?
Zal : J'en sais tristement rien.
Ryl : haha, j'aime ta franchise. Tu as accompli ta quête, ne dois tu pas en informer les villageois ?
Il acquiesce d'un geste de tête et esquisse un léger sourire de soulagement. Elle est fort impressionnante, rien qu'avec sa voix de sirène, mais elle a su détendre l'atmosphère afin que ça plaise alors qu'ils se mettent en route... ils ?

En effet, elle le suit de près en effectuant une marche silencieuse. Notre jeune ami demeure songeur et plus il y repense, plus il se dit qu'un truc est louche. Sentant son doute, la donzelle s'approche de lui et lui susurre à l'oreille.

Ryl : Je connais les coupables...


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MessageSujet: Re: La corne d'Irdios [En cours]   La corne d'Irdios [En cours] EmptyMer 25 Aoû - 1:25

Chapitre 6 : Le poids de la cupidité

Presque figé dans le temps, Zald se demande si cela ne relève pas du domaine de la blague. De plus, elle évoque plusieurs coupables mais de quoi peut-elle bien parler ? Rien ne semble pouvoir l'éclairer et décide pourtant de s'arrêter alors que quelques minutes les séparent du village.
Zal : Qu'a tu dis ?
Ryl : Je connais les coupables.
Zal : Comment ça des ?
Ryl : Tu comprendras une fois sur place.
On pourrait se dire "c'est rien, elle délire et on va la laisser" mais son apparence, sa prestance et son assurance ne peuvent qu'inciter à boire ses paroles sans même protester. Elle sait s'imposer et n'hésite pas à en abuser comme si présent mais à bien ou à mal ? Sans plus trop réfléchir, comme a son habitude on va dire, notre apprenti aventurier poursuit le parcours et finalement arrive dans le village.

En charmante compagnie, les villageois esquisse nulle sourire, ses amis auraient du revenir ici mais cela ne semble être le cas. Sans trop s'attarder, sentant les habitants redoubler d'agressivité, il se faufile aux cotés de la gazelle avant de se présenter devant le doyen qui semble, au contraire de ses concitoyens, satisfait ou presque... Lorsqu'il aperçoit celle aux cotés de Zald, se regard devient noir.
Doy : Vous n'avez *rot* plus rien à faire ici.

Zal : Quoi ?
Doy : Vous avez *pet* tuer la bête *rot*, non ? *baille*
Zal : Oui mais à ce sujet, je ne-
Doy : Suffit, partez.
Il ne veut même pas lui laisser le temps de parler, c'est comme si se débarrasser de lui est une priorité absolue. Sans trop s'en soucier, ne comprenant même pas pourquoi, il tourne les talons et veut s'en allez mais se fait retenir.

C'est elle, un large sourire aux lèvres alors que son air hautin ne semble jamais avoir été si grand auparavant. Elle se pavane devant une foule qui recule de quelque pas, chef du patelin y compris, et s'exclame.

Ryl : Magnifique ! Votre plan marche a merveille mais comment avez vous décrit votre bête ?
Un silence pesant s'installe sur les habitants qui se regardent les uns les autres. La haine semble, d'un seul coup de vent, chassé des esprits alors que la pluie redouble d'intensité.
Ryl : Vous savez ce que vous avez fait... vous les avez tuez par cupidité...
Zal : Ryl ! Comment ose tu-
Ryl : Shhhhhh ! Regarde l'expression qu'ils arborent.
Stupéfait, notre aspirant héros découvre la tristesse et le remord dans les yeux, les lèvres et les traits faciaux des clodos. C'est comme si l'accusation a directement poignarder leur âme en laissant de sadique trace sur leurs visages. Soudain, une série d'image défile dans la tête de notre frêle guerrier.

Il repense a la description donnée de la bête : Noire, féroce, yeux aussi rouge que des braises. Et la créature qu'ils ont du affronter : Blanche, calme sauf quand on l'a attaqué, aveugle. Elle aurait pu tuer 2 nobles voyageurs mais ils ne sont que rarement des combattants et donc on favoriser la fuite si avaient croiser la route de ce monstre.
Il se remémore les détails laissés par le doyen : "dévorés en entier sans laisser de trace, pas même un membre". Et la bague avec le symbole en forme de croix qu'il ressort de sa poche tandis que Rylvadia s'approche de lui. Un large sourire de satisfaction se dessine et se saisit de la bague pour la soulever haut dans les airs pour que tous puissent la voir.

Ryl : Cette bague est marqué de la croix bleu, symbole des nobles.
Zal : Et si ils avaient été dévorés en entier, pas même un membre restant, cette bague devrait être dans le ventre de la bête et non pas sur le sol du village !
En effet, une bague qui tombe comme ça, par terre ? C'est pas réaliste, elles sont dur a enlevés les faites sur mesure et une bague avec telle importance l'est forcément. Le seul moyen de la retiré est probablement de trancher le doigt du possesseur décédé ou bien se servir d'un produit pour favoriser l'extraction.
Ryl : Vous avez tuer ces nobles de passage pour satisfaire votre propre soif d'or.

Tout était clair, l'expression de remord mais également d'une colère muette qui s'élève, sature l'air et les encerclent. Ils sont comme les témoins de leurs affreux crimes et s'en débarrasser est préférable. Depuis le début, ce sont eux les coupables et un animal, bien qu'imposant mais innocent, fut tué injustement au nom d'une justice illusoire. Ils se retournent vers le doyen qui s'avance alors que tous sortent leurs armes exceptés les 2 au centre de la scène, l'un fort énervé et l'autre d'un calme olympien avec le haut du menton tellement relevé qu'on a l'impression qu'il va céder.
Doy : Vos jours ici sont comptés... *pet*
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MessageSujet: Re: La corne d'Irdios [En cours]   La corne d'Irdios [En cours] EmptyJeu 4 Nov - 22:25

Chapitre 7 : Armes et griffes hérissées

Zald s’imaginait fièrement vanter les mérites de Rylvadia pour protéger le village et la laisser repartir avec la récompense, la même récompense qui a du être distribuée à travers tout le village vu que, depuis le début, il n’y avait pas de bête mais juste une chimère crée de toute pièce pour maquiller le crime d’un village entier.
A présent revenu à la réalité, notre jeune aventurier doit faire face, dos à dos avec sa nouvelle alliée, a une foule de gredins cherchant à tout prix une vie confortable et paisible en tâchant d’oublier leur horrible faute. Si ça venait à se savoir, ils se feraient tous arrêter par des fantassins et croupiraient le restant de leurs jours dans des cellules froides.
Levant leurs armes improvisées, ils tâchent d’intimider au mieux les 2 chasseurs mais l’une se rit d’eux tandis que l’autre semble emporter dans un torrent de révolte. Rien à faire, ils ne céderont pas sous la menace et ne vont pas se laisser tuer aussi facilement.

Ryl : Bien, alors par lequel je commence en premier ?
Zal : Attends !

Alors qu’elle se fige, l’air interrogateur et le regard scrutateur, la somptueuse actrice se retourne vers son partenaire qui commence une scène et semble être contrariée. L’instant d’après, elle change du tout au tout et croit comprendre les sentiments de l’ahuri.
Ryl : Oh, je saisis. Ne t’en fais pas, je t’en laisserais quelque uns pour t’amuser.
Zal : Tu n’y es pas du tout...
Alors qu’elle était à nouveau en pleine marche impériale vers une foule qui tremble jusqu’aux os, l’énervée virevolte à nouveau et est plus qu’outrée de ne toujours pas voir un allié consentant et aimant.
Ryl : Voyons, Zald, tu me blesses. Et dire que nous sommes censés nous embrasser durant l’entracte !
Zal : Je... ne veux pas être comme eux...
Le temps s’arrête, les gouttes de pluies cessent et le vent se tait. L’atmosphère a pris un tout autre tournant tandis que la triste mélodie que joue notre héros résonne dans le très-haut. L’air solennel et l’arrière mélancolique qui se dessinent donne un dramatique et une profondeur aux mots sortant de la bouche du héros.
Zal : Je ne veux pas tuer parce qu’ils ont tués... j’aimerais leur pardonner, leur laisser une chance et faire en sorte que la mort de ces pauvres bougres puissent leur être bénéfique et donner une bonne leçon de vie ! Sinon, a quoi bon leur mort !? Je ne veux pas croire 2 défunts, innocents jusqu’au dernier moment, puisse devenir un vain sacrifice !
Ryl : Es tu certain de vouloir les laisser filer ainsi ? Crois tu pouvoir nourrir nul remord en refusant de punir leurs tords ?
Zal : Je ne sais pas... mais je suis certain d’une chose. Si je me rabaisse à leur niveau, je mourrais de honte !

Plutôt que de punir le crime par le crime, emprunt de l’insigne insigne de la justice, Zald ne peut se résoudre à l’idée d’ôter aussi facilement la vie de quelqu’un.
C’est une large expression de satisfaction qu’elle affiche tels les horions de lumière venant à peine de descendre du ciel vers la terre pour illuminer la scène. Elle semble plus que contente de l’avoir croisé alors que leurs adversaires, dépaysant leurs alentours, semblent hésitant. Exténué, éprouvé par ces horreurs, le jeunot se dirige vers la sortie du village et s’arrête nette devant la marre humaine qui, après un léger temps d’hésitation, cède le passage en baissant le regard tandis que le doyen s’excite de plus belle mais se ravise alors que Rylvadia se dresse devant eux.
Son regard de braise plonge au plus profond de ses yeux et l’empêche d’avancer comme si un rempart de flamme se dresse devant lui. L’air sinistre de la damoiselle à des apparences d’ange de la mort et tous gardent une bonne distance vis-à-vis d’elle alors que son partenaire s’éloigne sans se soucier de cette dernière et du funeste sort qu’attend la bourgade.

Ryl : Je peux vous tuer... je veux vous tuer... mais si il venait à le savoir, je risque d’avoir du mal à m’approcher de lui...
Doy : Monstre !
Ryl : Oh, merveilleux ! Nous avons donc un point commun, vous et moi ! Imbécile... si ce n’est pas moi qui vous tue, ce sera le remord qui exécutera vos âmes et fera de vous des cadavres vivants... vous avez tuer 2 innocents pour vivre confortablement. Ils avaient peut être des enfants et vous en avez fait des orphelins. Vous pensez vivre avec ça sur la conscience ? Pauvres fous... condamnés par le peu d’humanité qu’il vous reste, vous avez quand même été épargnés par quelqu’un ayant un semblant de vertu... remercier le ciel chaque jour, à ce jour, pour ce jour, et devenez des gens aussi honorables que fut votre sauveur dont le nom demeurera à jamais graver dans vos mémoires : Zald.

Sur ses paroles, jouées de la façon la plus théâtrale possible, la femme tourne les talons alors que le reste des villageois encore debout semble avoir été assommé par le poids des mots et sont dans une phrase contemplative. Cependant, au fond d’elle, elle s’interroge sur les motifs de ce bel esprit et remet en question la pureté ou la lâcheté de ce dernier. La silhouette fantomatique part dans sa propre direction avant de sombrer dans l’oubli, délaissant un village maudit qui commence déjà à se maudire pour leurs crimes qu’ils vont devoir expier en compagnie de leur conscience.
Déjà loin de là, notre ami est toujours sous le choc et l’émoi. Il a plus été révolté par ce qu’ils ont fait plutôt qu’effrayer par ce qu’ils allaient lui faire. Pas même la peur de la mort n’a su lui faire oublier l’atrocité et le mauvais qui a régnées au sein de ce petit enfer. Tâchant de chasser tout ceci de ses souvenirs, il ne veut bâtir son expérience de la vie sur une réalité aussi tranchante et sombre qu’ une lame d’ombre. Il veut croire en les qualités et l’honneur, non pas en l’avidité et l’orgueil. Le trajet va encore durer plusieurs heures et finir bredouille car n’a même pas été capable d’accomplir sa mission. Le songe et la réflexion vont résonner dans sa tête tout au long de son voyage où il finira aux portes de la guilde tout comme aux portes de sa conscience.

Hésitant, il arrive finalement devant ces dernières et doit prendre une décision. Prendre ses responsabilités et entrer dans un monde où règne la déception, acceptant la dure tâche de redorer ce blason et dorer l’horizon, ou bien reculer et ne plus jamais entreprendre quoique ce soit pour rester dans son coin.

Il pousse un long soupir et finalement tourne les talons... pour bondir dans le sens opposé et ouvrir l’entrée avec fracas ! Il n’a pas le droit de faiblir alors que tout ne fait que commencer ! Il ne peut pas abandonner et doit continuer à rêver. C’est pourquoi Zald va poursuivre cette bataille pour rendre le monde meilleur, même si c’est dur et compliqué, même si ça semble impossible. Parce qu’il est l’un des rares qui possède encore des qualités, faibles mais sincères, timides mais valeureuses.
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