Une bonne petite omelette ... [Terminé]

Agathe était ce jour là dans un de ses bons jours, elle avait décidé d'aider quelqu'un, n'importe qui, ça ferait l'affaire. Elle voulait faire une bonne action, pour une fois, elle avait tué tellement de gens... Elle devait se racheter, elle en avait pris la décision. Pour cette fois elle allait devoir oublier son statut d'Umbrienne devant les humains et aussi ne pas leur arracher la tête, ne pas s'abreuver de leur sang. Elle commençait à se rendre compte que sa vie devenait presque monotone. Tuer, se nourrir, se battre, tuer, se nourrir, se battre, tuer, se nourrir, se battre, tuer, se nourrir, se battre, ... Elle commençait vraiment à s'ennuyer, ça c'était la deuxième raison pour laquelle elle avait décider de changer son quotidien et pour une fois faire un peu de bien à la place du mal.

Agathe arrivait alors vers un petit village, au pied des Monts Lunaris, à l'odeur elle sut qu'il était peuplé d'humains et non d'une quelquonque autre espèce barbare et spécifique à la région. Elle s'approcha d'une marche paisible pour ne pas attirer l'attention sur elle. C'est alors qu'elle apperçut une petite maisonnette sur sa droite, de là s'échappait la voix d'une fillette, elle criait et pleurait en même tant :

"Papaaaaaaaaaaaaa ..... j'ai faim s'il te plait donne moi à manger !!!!!!"

Agathe l'entendit par la suite éclaté en sanglots. La demi-vampire, poussée par son instinct maternel, s'approcha de la petite maison et observa la petite famille par la fenêtre.
Le père tenait la fillette larmoyante dans ses bras, il lui caressait les cheveux et lui disait d'arrêter de pleurer . Cette embrassade dura quelques minutes, jusqu'à ce que la petite se calme. Agathe ouvrit la porte sans bruits et se glissa dans l'embrasure de la porte, elle regarda le père se lever, mettre ses mains sur ces épaules et lui dire d'une voix forte et claire :

" Ne t'inquiète pas ma petite tout va s'arranger, on va s'en sortir... Je... je vais aller chercher un oeuf de griffon, avec cela nous pourront survivre quelque mois le temps de trouver autre chose pour subsister !"

Agathe ne put alors s'empêcher d'intervenir:

" Les griffons sont des créatures dangereuses, il est plus que difficile de leur voler leur progéniture étant donné qu'il ne ponde que très rarement. Si vous y aller, vous vous ferez tuer et vous laisserez la petite seule mourir de faim. C'est pourquoi je vous propose mon aide, je ne prend pas de paiement, je veux juste vous aidez, j'adore les enfants vous savez... Et je ne pense pas que votre fille vous en voudra si vous envoyer quelqu'un autre que vous à une mort casi-certaine ... Les enfants ont besoin de leur parents."

L'homme était tant abasourdi par cette tirade, que sa bouche s'ouvrit en formant un "O". Ce qui fit sourire Agathe.La fillette tira la manche de son père et dit :

"Papa laisse la y aller, je pense qu'elle peut nous aider, j'ai besoin de toi papa ..."

Le père regarda sa fille avec son air abasourdi et essaya de bégayer quelque chose mais aucun son ne sortit de sa bouche. Toujours souriante Agathe dit:

"Alors? vous écoutez votre fille ou votre raison ? "

" Je je crois que je vais, écouter ma fille et vous. Vous pouvez aller chercher un oeuf de griffons si vous voulez. Mais sachez bien que je ne peux pas vous payer. Parce que vous comprenez depuis la mort de sa mère, nous n'arrivons plus à rien... Merci... Vous nous redonnez espoir et si vous voulez après vous pourrez partager une petite omelette avec nous"

Il lui adresssa un pâle sourire en polissant légèrement les yeux, il l'a bénit et lui dit qu'il pria pour elle. Puis Agathe put entreprendre son voyage dans les montagnes.
Elle savait que la plupart des nids de griffons se trouvait sur les hauteurs . Donc elle entreprit sa marche vers les sommets et bizarrement elle se sentait comme ...suivie ...

L'après-midi était plutôt tiède, et le jeune Neko respirait enfin un air frais. Trop souvent il avait du courir torse-nu afin de ne pas tremper son haut; il pouvait donc ici, se promener ou il voulait sans avoir à se cacher par respect pour les autres.

Il s'amusait donc à franchir des obstacles; à sauter de toit en toit sans casser de tuiles ou passer à travers la paille, d'espionner les gens, bref.... de faire passer le temps.

Vaiarii était du genre à se lasser très rapidement de ses activités et donc, après vingt minutes de cascades, commençait à se demander ou il pouvait manger ou chercher à boire.

-....... Oeuf......

Ha! De la nourriture? Peut-être avec un peu de chance il pourrait en prendre un au passage sans que personne ne le voit.

Il décida de s'approcher de la conversation et se cala devant la fenêtre.

Toujours joyeux et prêt à rire; ce qu'il vît lui coupa toute impression de bonheur. Une enfant et son père, visiblement dans la moise, cherchait eux aussi à manger.
Tout deux étaient tristes et , en voyant leurs visages, Vaiarii sentit sa gorge se resserrer, se boucher pour retenir la tristesse qu'il ressentait en voyant la scène.

* Ouf! réveille toi.. arrête.... eh zut... bon je les aide alors. C'est vraiment pas juste d'aider les gens pour cette raison*

Il se décida de rentrer par la fenêtre, mais il vît une femme pénétrer dans la maison.

Il se plaça automatiquement sur le toit au-dessus de la porte et tendit l'oreille.
Apparemment elle voulait les aider à trouver à manger; peut-être qu'elle l'aiderai aussi?

-... Griffon....

* Griffon! Tous des dingues ici; c'est la mort d'aller voir un de ses trucs....... JY VAIS!! *

La femme sortit enfin de la maison et passa sous lui. Elle était nue pied et franchement très belle. Pourtant, il n'y prêta pas attention et décida d'aller lui parler.
Il descendit à terre doucement et la suivît. Elle le vît a mis-chemin.

Il s'avança vers elle et lui sourit.

-Salut, Vaiarii à ton service. J'ai entendu ce qui c'est passé et je viens avec toi... que tu le veuilles, ou non.

Il commença à avancer devant elle et se retourna en souriant.

-Ou alors si tu veux; tu peux prendre un oeuf de poule et on fait semblant que c'est celui d'un griffon. Enfin... ça c'est si t'as trop peur

Il avait appris que l'une des façons d'établir le contact avec les gens, était de se moquer gentiment d'eux; depuis dette découverte il ne s'en privait pas, et il vît par le regard de la femme que celle-ci était prête à tout pour aider la famille.

* super.. une motivée*

-Bon tu viens? Et tu me diras ton nom sur la route ok?

Il se tourna pour continuer sa route, pleine d'aventure et de surprises.

Invité

Une bonne petite omelette ... [Terminé] Griffon

Yuurei était tranquillement allongé, dans le hamac de cette bâtisse, se reposant. Pour une fois il ne faisait rien de mal, ou de bien non plus d'ailleurs, cela faisait plusieurs jours qu'il se reposait après avoir fait route depuis l'asile abandonné. Il s'était laisser allez au farniente, dormir, repos, récupération... En clair il n'avait rien a faire en s'ennuyait fermement.
On lui avait dit qu'Umbra regorgeait de coupe-jarret, de terribles montres, d'umbriens et autres trucs amusant à tuer mais rien, nada.. Tout simplement rien d'autre a faire que de dormir dans un hamac... Hamac qui n'était même pas à lui d'ailleurs. Il s'y était allongé tout simplement, les propriétaires de la battisse n'avaient rien dit, trop peur du colosse allongé dans leur hamac apparemment. Il regardait simplement le ciel, se demandant quoi faire...

"Clac"

Le géant se leva en sursaut et regardait d'où venait ce bruit, visiblement du toit.

"clac, clac"

Il escalada la poutre sur laquelle était fixé le hamac, prenant appuis sur la fixation de celui-ci et regardât sur le toit, juste a temps pour voir un neko lui passer au dessus de la tête, sautant sur le toit voisin sans même se retourner. Yuurei riait un instant et sauta au sol. Un chat agile, une petite partie de chasse, voila qui promet d'être amusant. Yuurei ramassa ses armes et remis son masque et sa capuche avant de traquer le plus silencieusement possible ce chat humain. IL fixait les règles de son propre jeu en pourchassant a bonne distance cette bête agile. Uniquement à l'arc avec ses quarante amies dans son carquois et par surprise. Si le neko le vois, il abandonnera la chasse.

Le neko avançais vite et bien, yuurei restait discret derrière, se cachant souvent derrière tout ce qui pouvait le dissimuler, savourant les plaisirs de la chasse. Ne voulant utiliser qu'une seule flèche pour l'abattre. Si bon que de tuer, les nekos ont un cri aiguë quand il meurent, et pleurent souvent une fois blessé, cela sera amusant. Soudainement il vois le neko s'arrêter, ses oreilles bougent et semblent chercher quelque chose... L'aurait il entendue, dommage si c'est le cas sa mettrait fin à la partie de chasse... Quel bon jeu que cela !

Le neko s'était arrêter au dessus d'une vieille battisse isolée, il semblait écouter ce qui se passait à l'intérieur... parfait il est immobile un instant. Yuurei se cachât dans un arbre non loin et sortit son arc pour le fléché et vus juste a ce moment la le neko bouger. Celui-ci était descendu pour regarder par la fenêtre... Hum yuurei était loin et devais se rapprocher pour tuer une cible mouvante chose qu'il fit, silencieusement, discrètement... Le neko venait de remonté sur le toit, au dessus de la porte, immobile... Yuurei pourrait le flécher sans soucis, il sera le gagnant de cette partie de chasse. Il bandât son arc, tenant sa flèche en direction du neko. Si bon, il se délectait déjà de voir son jouet mourir. Mais quelque chose retint la flèche, la porte de la battisse c'est ouverte.. Non ! S'il tire maintenant il devra abattre la deuxième personne, ce n'est pas un probleme, mais il lui faut d'abord la voir et définir ses capacités... si elle est puissante, il devra faire attention.

Rangeant sa flèche, il regardait qui était la troisième personne. Une femme, une simple femme umbrienne qui dégageât quelque chose de mystérieux... elle discutait avec le chat, ou plutôt le chat lui parlait pendant qu'elle écoutait. Curieux, yuurei écoutât la conversation, il les tuera après, ce n'est pas grave.

"-Salut, Vaiarii à ton service. J'ai entendu ce qui c'est passé et je viens avec toi... que tu le veuilles, ou non.
-Ou alors si tu veux; tu peux prendre un œuf de poule et on fait semblant que c'est celui d'un griffon. Enfin... ça c'est si t'as trop peur
-Bon tu viens? Et tu me diras ton nom sur la route ok?"

Un Œuf de Griffon ? ces créatures volantes mi-lion, mi-aigle ? elles sont puissantes, délicieusement puissantes. Quelles proie magnifiques, nettement plus dures, dangereuses et puissante qu'un neko et une jeune femme. Une proie parfaite et un défi que seul un fou relèverais...
Yuurei était fou, et ce défi le tentait énormément... Chasser un Griffon voila qui l'occupera. La raison pour laquelle ils voulaient chasser un griffon ne l'intéressait guerre, ils pourront faire ce qu'ils veulent de ces œufs tant qu'il pourra garder un trophée de la bête... peu être des plumes, ou une griffe, ou les deux pourquoi pas.

Yuurei n'était pas a portée de voix pour parler normalement, et il n'avait pas envie de crier. Il pris son arc et tira au sol, suffisamment près de la femme et du neko pour qu'ils voient la flèche et d'où elle provenait et suffisamment loin d'eux pour qu'ils sachent qu'ils n'étaient pas la cible de cette flèche. Il était assis sur une branche, son arc pendant au bout de son bras baissé vers le bas. Son autre main leur faisait signe. Lorsque les regards se tournèrent vers lui, il les regardât à travers son masque de céramique et leur lançât de sa voix caverneuse, celle qui fait peur aux enfants quand on leur raconte une histoire effrayante.

"alors on veux partir aux œufs de Griffons? Et qu'est ce que deux petits gringalet si peu armé pourraient faire face a un griffon s'il vous attaque ? c'est que les femelles protègent bien leurs œufs et une fois au corps à corps vous n'aurez aucunes chances, même à deux. Ils ont tendance à becter les têtes en premier et ils adorent les yeux. C'est comme des bonbons pour eux. vous ne pourrez même pas faire les morts, ils donneront vos cadavres à leurs petits si vous faites ça."

yuurei marqua une courte pause et ajoutât, descendant de son arbre et se dressant de toute sa hauteur, avançant vers sa flèche pour la ramasser.

" je vais vous accompagner, si un griffon attaque vous serez content d'avoir mes chasseuses pour vous aider et quelqu'un pour faire diversion si le griffon vous attaque... bon c'est par ou ?"

Il avançai vers le duo pour leur emboiter le pas vers la chasse au griffon. Plus question de chasser le neko désormais puisqu'il avait vus. Ce coup-ci Yuurei n'était pas gagnant a son petit jeu. Cependant il espérait que le griffon veuille bien jouer lui aussi.

Fulenn parcourait le petit chemin en terre-battue qui menait au village de Kêr qu’elle commençait à connaître par cœur. Effectivement, depuis deux semaines, elle ne cessait de l’emprunter, faisant des allées retours entre Tenamas et les monts Lunaris. Suite à son accouchement, la brune était redevenue la redoutable assassine qu’elle était auparavant. Son abdomen avait repris sa taille initiale, rendant à l’ancienne courtisane le physique de son emploi. Celle-ci s’était donc remis au travail, acceptant sans hésiter la première mission qu’on lui confiait, quelque soit sa teneur. C’était son désir incommensurable de reprendre les affaires et de jouer de ses dagues qui l’avaient amené à monter cette route, une fois de plus. Pourtant, malgré la monotonie de ce boulot, ce matin-là, la demi-elfe était particulièrement de bonne humeur pour la simple et bonne raison qu’elle en arrivait au terme. Les cris de la gamine continuaient de la harceler, languissants, comme une litanie meurtrière qui lui dictait de la tuer. Depuis le moment où elle avait mis fin à la pauvre existence de sa vermine de mère, et que sa fille avait hurlé de désespoir, ses hurlements se répercutaient sans arrêt à l’intérieur de son crâne.

-Vivement que je la tue, elle aussi.

En fait, l’employeur de Fulenn n’avait pas dit à celle-ci pour quelle raison elle devait se charger d’accélérer un peu l’échéance de la vie de cette famille. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’on lui avait dicté de ramener le père vivant ainsi qu’une arme qui aurait appartenu à son père défunt, après avoir liquidé sa femme et son enfant. Malheureusement, la demi-elfe avait bien compris qu’il fallait obtenir la confiance de sa victime avant de réussir à la pousser à la suivre jusqu’à Tenamas, ainsi que de réussir à faire en sorte qu’il lui lègue son coffre. Après maints complots et conspirations, l’umbrienne était parvenue à isoler la mère et la fille et avait égorgé la génitrice pour la jeter par la suite dans un ravin.
Ça n’était pas tellement la vue du sang qui satisfaisait l’assassin, ce qu’elle aimait, elle , c’était l’argent que représentait la quantité d’hémoglobine versée. Elle revoyait encore la femme, suppliante, et sa pauvre fillette qui geignait…Pathétique. D’ailleurs, Fulenn était frustrée. Elle résistait pour ne pas saigner l’enfant, tant ses gémissements l’incommodaient. Cette petite était une criarde, et si elle n’avait pas été nécessaire à gagner la confiance de son incapable de paternel, la sulfureuse tenamienne aurait planté sa dague dans son cœur.

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-Bonjour, j’ai trouvé votre fille sur les rocheuses, là haut. Sa mère est tombée dans une crevasse où elle est décédée, je suis désolée… J’ai eu beaucoup de mal à la calmer, mais ça va mieux maintenant. Elle est pourtant en état de choc.

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Fulenn revoyait avec soulagement le contenu de ses deux dernières semaines d’infiltration. Elle avait rendu visite presque tous les jours à cet homme, et bien qu’elle les ait laissé mourir de faim, elle était devenue rassurante pour eux. Mission menée avec brio. Dorénavant, il ne restait plus que l’ultime étape. Se libérer de la gamine. Ça ne serait pas si dur que ça…

*Nous y voilà, allez, un joli visage de gentille fille, c’est important…*

La brune se profila à côté de la maison, prête à rentrer. Pourtant, des éclats de voix parvenaient de l’intérieur. Se dissimulant derrière le grenier dont elle connaissait l’entrée cachée à force de côtoyer les propriétaires, la demi-elfe tendit l’oreille. Sa prochaine victime était encore en train de geindre, et son écervelé de père s’escrimait une fois de plus à la calmer. L’aversion qu’éprouvait l’assassin à l’égard de cette personne était sans limite. C’était très certainement parce-qu’elle avait moult fois tenté d’expliquer à son père que la meurtrière de sa mère était Fulenn. Enfin, peu importe. Soudain, une voix inconnue s’éleva dans la pièce :

-Les griffons sont des créatures dangereuses, il est plus que difficile de leur voler leur progéniture étant donné qu'il ne ponde que très rarement. Si vous y aller, vous vous ferez tuer et vous laisserez la petite seule mourir de faim. C'est pourquoi je vous propose mon aide, je ne prend pas de paiement, je veux juste vous aidez, j'adore les enfants vous savez... Et je ne pense pas que votre fille vous en voudra si vous envoyer quelqu'un autre que vous à une mort quasi-certaine ... Les enfants ont besoin de leur parents.

-Papa laisse la y aller, je pense qu'elle peut nous aider, j'ai besoin de toi papa ...

Cette sotte faisait encore un caprice. Et cette nouvelle-venue, quant à elle, mettait tout son plan en péril. Fulenn avait eu beaucoup de mal à subtiliser leur nourriture, progressivement, pour qu’ils croient qu’ils manquaient de réserve. Elle avait tout prévu et calculé pour qu’Héloïse soit sans surveillance ce jour-là. Et cette inconnue venait de tout casser. L’étrangère s’était proposée, et l’enfant ne serait pas seule. Il fallait trouver un autre plan. Tout en y réfléchissant, la brune sortit du grenier pour atterrir dans la rue où elle observa sa nouvelle ennemie du regard. Voilà qu’un individu se joignait à elle ! Mais… elle le connaissait ! C’était le responsable de son calvaire dans les montagnes de glaces ! Va… vai.. vaia quelque-chose. Une flèche fusa aussi d'un endroit que la brune n'arrivait à identifier, et elle n'essaya même pas d'assister plus longuement au petit spectacle d'un archer perché sur son arbre au loin, qui interpellait les deux autres et qui devait sûrement être le propriétaire de la flèche. Sans plus attendre, Fulenn toqua à la porte de la modeste bâtisse de ses victimes.

Spoiler:

Agathe avait à peine fait quelques pas de plus, qu'elle vérifia si son impression était juste, si elle était vraiment suivie. Elle se retourna pour se retrouver nez à nez avec un jeune homme. Elle fut tellement surprise qu'elle fit marche arrière. Elle se rendit alors que le jeune homme qu'elle venait de voir n'était pas spécialement un homme, enfin un humain car celui-ci avait des oreilles de chat. Elle sut alors ce qu'il était, un neko, ces créatures avaient héritées de certaines qualités des chats, si ce n'est pas toutes. Avant même qu'elle est eut le temps de lui dire de lui fiche la paix, il parla :

-Salut, Vaiarii à ton service. J'ai entendu ce qui c'est passé et je viens avec toi... que tu le veuilles, ou non.

Il dépassa un peu Agathe puis se retourna face au visage éberlué de la jeune femme et reprit :

-Ou alors si tu veux; tu peux prendre un oeuf de poule et on fait semblant que c'est celui d'un griffon. Enfin... ça c'est si t'as trop peur

Comment osait-il lui parler de cette façon? Agathe savait que d'apparence elle semblait jeune mais en réalité, elle avait atteint la majorité de son esprit à l'âge de un an et elle ne lui permettrait pas qu'il lui parle sur ce ton insolent. Elle ne lui permettrait pas non plus de se moquer d'elle de cette façon...
Mais après tout pourquoi pas? Si elle pouvait le jeter dans le bec d'un griffon pour faire diversion il pourrait devenir utile. Elle le regarda alors avec intensité, bien décidée à ramener l'œuf. Dés que leurs regards se croisèrent, il prit un air satisfait et dit :

-Bon tu viens? Et tu me diras ton nom sur la route ok?

Sur-ce il se tourna vers les montagnes. Agathe s'apprêtait à lui emboiter le pas quand une flèche fut tirée non loin de ses pieds. Elle suivit alors des yeux le trajet de la flèche pour découvrir un homme en armure perché sur les branches d'un arbre, il avait son arc à la main. L'homme dit alors d'une voix grave :

"alors on veux partir aux œufs de Griffons? Et qu'est ce que deux petits gringalet si peu armé pourraient faire face a un griffon s'il vous attaque ? c'est que les femelles protègent bien leurs œufs et une fois au corps à corps vous n'aurez aucunes chances, même à deux. Ils ont tendance à becter les têtes en premier et ils adorent les yeux. C'est comme des bonbons pour eux. vous ne pourrez même pas faire les morts, ils donneront vos cadavres à leurs petits si vous faites ça."

Tiens en voilà un qui s'y connait en griffons, c'était la seule impression qu'Agathe avait sur ce nouveau venu. L'homme sauta de sa branche et vint ramasser sa flèche puis dit :

" je vais vous accompagner, si un griffon attaque vous serez content d'avoir mes chasseuses pour vous aider et quelqu'un pour faire diversion si le griffon vous attaque... bon c'est par ou ?"

Pourquoi quand elle tombait sur des hommes, ils la trouvaient toujours plus faible qu'eux ? L'homme leurs emboita le pas et Agathe dit alors :

-Bon très bien vous m'accompagnez juste une chose avant de partir ce truc me gène énormément donc si vous permettez, je l'enlève...

Tout en disant ça, elle avait montré son masque.
Elle le retira laissant voir pour la première fois son visage détruit au grand jour. Elle n'osa pas regardé la réaction des deux hommes, mais elle murmura :

-C'est l'œuvre de ma mère … ces cicatrices ... ah au fait je m'appelle Agathe .

Elle allait commencer à marcher vers les montagnes quand elle sentit un e odeur répugnante : un elfe. Elle se retourna pour en voir la provenance, se fut juste à temps pour apercevoir une jeune femme pénétrer dans la maisonnette. Elle se demanda un instant qui était cette jeune femme mais, ce ne fut qu'un instant car elle ne s'y intéressa pas plus que ça. Elle reprit la direction des montagnes sur un chemin sinueux en croisant les doigts pour que la jeune femme ne fasse pas de mal à la petite famille.

Le bruit d'un arc retentit dans l'air et Vaiarii se tourna pour voir une flèche se planter près de lui. Il comprit que cette action n'était que pour prévenir de sa présence et donc; il aborda l'inconnu avec aucune violence.

Il était grand; dépassant d'une bonne dizaine de centimètre le Néko. Il avait une capuche et un masque qui devait tenir très chaud. Franchement cela dépassait le jeune-homme; pourquoi presque toutes les personnes qu'il croisait étaient souvent vêtus de la façon la plus couverte possible? Enfin bon; la femme à côté de lui semblait pas avoir ce problème du tout.

"alors on veux partir aux oeufs de Griffons? Et qu'est ce que deux petits gringalet si peu armé pourraient faire face a un griffon s'il vous attaque ? c'est que les femelles protègent bien leurs oeufs et une fois au corps à corps vous n'aurez aucunes chances, même à deux. Ils ont tendance à becter les têtes en premier et ils adorent les yeux. C'est comme des bonbons pour eux. vous ne pourrez même pas faire les morts, ils donneront vos cadavres à leurs petits si vous faites ça."

Tout en ayant une expression neutre l'esprit du jeune-homme pensait à plusieurs choses en même temps.

*Gringalet! Pfff franchement les gens sont vraiment pas accueillant et j'ai vraiment la flemme de le tuer; nan j'vais juste l'écouter un peu.....Ah bon les yeux comme des bonbons? J'devrais essayer un jour, c'est p'tet bon.*

Mais le personnage singulier avait une aura étrange; il mettait mal à l'aise Vaiarii.... et le Néko adorait ça. Finalement peut-être qu'il avait des choses à raconter.

*J'essayerai de lui parler quand son égo aura diminué et que je lui aurais montré que moi aussi je sais me battre.*
Pourtant, une action vint interrompre ses pensées et il regarda Agathe; elle avait enlevée son masque et faisait voir ses cicatrices. Et encore une personne étrange!

Il avait hâte de lui demander plus de détails ou juste de savoir si ça lui faisait mal ou pas ; mais par respect à la dame, il la regarda dans les yeux et sourit. Il connaissait la sensation d'être dévisagé, et même s'il s'y était habitué, il évitait le plus possible de le faire ressentir à une autre personne.

L'expédition était lancée et ils se dirigèrent vers le nord ou ils allaient peut-être trouver ces oeufs. Il se trouvait derrière Agathe et remarqua les narines de la jeune-femme bouger, sa nuque se raidir et sa mâchoire se serrer. Elle regarda vers la maison du père et de sa fille pour voir entrer une femme.

-Ohhhh... Fulenn. Il se tourna vers les autres. Elle m'avait sauvé la dernière fois... enfin... voilà. Continuez sans moi j'vais l'accueillir comme il faut.

Il s'éloigna du groupe afin d'arriver vers la maisonnette ou la jeune femme était rentrée. Avant d'ouvrir la porte il entendit des voix; elle parlait avec la famille.

Il voyait les deux autres s'éloigner pendant que lui, écoutait aux portes.

Invité

Yuurei regardait le néko en s'approchant, remettant sa flèche dans son carquois et attardât son regard sur la jeune femme masquée.. un masque? tout comme lui? intéressant. non en fait le masque est diffèrent, celui de yuurei reflétait son âme, celui de cette jeune femme... semblait le masquer.
la jeune femme dit d'une voix claire bien qu'un soupçon autoritaire :
"-Bon très bien vous m'accompagnez juste une chose avant de partir ce truc me gène énormément donc si vous permettez, je l'enlève..."
elle venait d'enlever son masque, baissant les yeux, n'osant regarder les deux hommes.

quelle vision magnifique que ces traits sur son visages, de belles cicatrices courraient le long de sa peau. Une œuvre magnifique digne d'une des plus grande artiste.A ces yeux, cette femme avait un visage d'ange, magnifiée par la main de l'artiste. pourtant elle semblait triste, une telle œuvre vivante, hommage a la douleur, a l'horreur. Elle devrait en être fière et non triste. pourquoi afficher une telle tristesse pour un si beau visage. A moins que la tristesse soit un hommage a la douleur qu'une telle œuvre représentait.
"-C'est l'œuvre de ma mère … ces cicatrices ... ah au fait je m'appelle Agathe ."

Une femme intéressante, un visage intéressant. Il retiendra son nom, tout comme il a retenu celui du vieux fou de tenamas. Yuurei s'approchât d'elle, très près presque trop. Il fit cela comme pour l'examiner, la dominant de sa taille sans même s'en rendre compte. Yuurei souriait... oh oui il souriait, en proie à un grand plaisir devant une telle vision... angélique. Il souriait sous son masque. Un sourire mue par une vision d'une divine beauté était sous un masque souriant également, mais souriant différemment. Le masque souriait comme milles démons et ses yeux pleuraient des larmes de sang.
Il se penchât en avant, la regardant dans les yeux et lui dit, avec son ton habituel, celui qui fait peur aux enfants.

"Et bien voici un bien beau visage mon enfant. Quel dommage que de cacher une si belle œuvre d'art derrière un masque, Agathe. Tu n'as pas besoin d'un tel artifice pour masquer une telle beautés."

Yuurei reculât un peu, et tapota son masque du doigt, avant d'ajouter
"Par contre je ne retirerais pas le miens. Ce que ton masque cache, le miens le reflète. Au fait, mon nom est Yuurei".

Il la regardait... Elle venait de tourner la tête en direction de la battisse, est-ce pour masquer un trouble, une gène? non elle avait vus ou sentit quelque chose. Lorsque Yuurei regardât dans la même direction, il ne vit qu'une porte se refermer. Mais le neko révélât l'identité de la personne qui venait de fermer la porte avec empressement
"Ohhhh... Fulenn. Elle m'avait sauvé la dernière fois... enfin... voilà. Continuez sans moi j'vais l'accueillir comme il faut. "

Fulenn ? la gamine de Tenamas ? enfin quelqu'un d'utile !
Le neko venait d'aller écouter à la porte mais il n'écouterait pas longtemps. Yuurei lui avait emboiter le pas d'un pas ferme et ouvrir la porte en grand sans ménagement. Il poussa le neko à l'intérieur, il bouchait le passage, et se posa sans l'embouchure de la porte, prenant appuis de tout son dos sur la porte grande ouverte. Le regard en direction de Fulenn, il lui lançât simplement.

"Tiens comme on se retrouve... Bonjour petite, tu viens chasser le griffon avec nous ?"
Yuurei se rappelait d'elle, de Tenamas, des elfes et surtout du Ténolak... ce qui ne lui laissait pas vraiment un mauvais souvenir d'ailleurs. Il espérait bien affronter un griffon avec elle, mais ce coup-ci ce sera lui qui donnera le coup de grâce.

HRP , juste un point vaiarii :
- je fais pas 1m90 mais 2m10 ce qui fait 30 cm de plus et non 10 ^^;

Fulenn venait d’entrer sans grand enthousiasme dans la maison. Lucien affichait le même grand sourire qu’à son habitude, et la petite piaffait d’énervement, outrée de ne plus être la principale distraction de son tuteur pendant quelques secondes. L’homme serra affectueusement la brune dans ses bras alors que celle-ci réprimait une grimace de dégoût. Elle commençait à vraiment en avoir assez d’avoir à faire ce genre de simagrées. Habituellement, l’umbrienne ne s’indisposait pas avec des missions si compliquées : elle tuait, et passait à un autre objectif. Cette fois-ci, c’était principalement un exercice de style. Lorsque le villageois eut enfin fini d’écraser la poitrine de la demi-elfe contre son torse, il s’écria, ravi :

-Ce que je suis content de te voir ma belle !

Cette tirade provoqua un agacement intense chez la femme, chose qu’elle essaya cependant de cacher. Elle leva les yeux au ciel furtivement. Sans prendre la peine de répondre à sa sincère mais horripilante déclaration, l’assassin répondit, sur le qui-vive :

-C’était qui cette fille ?

Elle était bien entendu sensée n’avoir rien ouï de leur discussion, et à vrai dire, la jeune femme n’en avait perçu que des bribes. Mais l’essentiel, c’est que cette étrangère représentait une menace, et toute perturbation du même style était à éliminer. Si ça pouvait redonner contenance à Fulenn qui mourrait d’envie d’égorger la fillette, ça n’était que du positif, en plus. L’homme, sans se départir de son sourire, couva son enfant du regard. Ses yeux étaient emplis d’amour et d’affection pour la pleurnicharde, et il s’en fallut de peu pour que l’umbrienne ne se jette sur les deux pour les envoyer rejoindre leur incapable de mère/femme. Après quelques instants de contemplation, il s’expliqua enfin :

-Elle est un cadeau du ciel ! Ma petite Héloïse pleurait parce-qu’elle a faim, et cette jeune demoiselle est arrivée et a spontanément proposé d’aller nous chasser un œuf de griffon ! C’est pas merveilleux ?

Fulenn lâcha un long soupir excédé puis enchaîna :

-Ecoute Lucien, tu ne peux pas continuer comme ça. Tu dois trouver un travail. Si tu veux, je peux m’occuper de la gosse pendant ce temps. Vous tiendrez quoi avec un truc pareil, une semaine ?

La brune se tourna vers l’enfant à qui elle dit aussi :

-Ça te dirai de venir avec moi pour…

Un grincement coupa la demi-elfe dans son élan, suivi très rapidement d’un claquement brusque. C’était la porte qui venait de s’ouvrir, laissant entrer les rayons du soleil dans la petite masure sombre, ainsi que Vaiarii, le neko que Fulenn ne portait pas tellement dans son cœur. La lumière, aveuglante au départ, disparut bien vite, car un géant venait de se profiler devant celle-ci. Cette arrivée arracha un sourire à l’ancienne courtisane qui se leva pour l’accueillir.

-Tiens comme on se retrouve... Bonjour petite, tu viens chasser le griffon avec nous ?

L’umbrienne passa ses bras menus autour de la taille de Yuurei, seul partie de son corps accessible pour la jeune femme qui était bien plus petite que lui. Elle tapota son dos amicalement et adressa un signe de tête bien plus neutre à l’hybride. C’était donc sa vieille connaissance qui venait de faire son intéressant, perché sur son arbre. Cet homme aimait les hauteurs, c’était certain. Déjà la dernière fois qu’elle l’avait vu, il jouait les acrobates du haut des toits tenamiens… Mais c’était une autre histoire. La petite fille cessa de pleurnicher et de trépigner quand elle vit le mastodonte, très certainement effrayée par sa taille peu commune. Levant les yeux vers Yuurei, la brunette lui lança :

-Ca faisait longtemps… Non, je ne peux pas venir. Je dois me remettre de ma grossesse, c’est trop tôt pour m’adonner à de tels exercices.. Apparemment tu te joins à la belle demoiselle ?

Qui aurait pu douter des dires de la jeune femme, elle qui venait de trouver une si habile excuse et qui affichait une mine si enjouée ?! Quoiqu’il en soit, l’assassin avait hâte qu’ils s’en aillent tous, malgré l’affection qu’elle portait pour l’archer. Elle espérait seulement qu’on ne lui pose pas trop de questions, car la situation commençait sérieusement à dégénérer… Fulenn planta ses yeux dans ceux de Yuurei, voulant lui faire comprendre qu’il valait mieux qu’il parte, et qu’elle pouvait le mettre dans la confidence mais pas en présence de tous ces abrutis. Il était évidemment impossible qu’il comprenne la teneur de ce regard, mais peut-être que la détresse qu’il contenait lui mettrait la puce à l’oreille, qui sait ?!

"Et bien voici un bien beau visage mon enfant. Quel dommage que de cacher une si belle œuvre d'art derrière un masque, Agathe. Tu n'as pas besoin d'un tel artifice pour masquer une telle beautés."
"Par contre je ne retirerais pas le miens. Ce que ton masque cache, le miens le reflète. Au fait, mon nom est Yuurei"

Yuurei quel drôle de nom ! Mais comparé à celui de Vaiarii il paraissait anodin. Mais ses paroles étaient étranges. Il trouvait un visage couvert de cicatrices, un visage détruit beau, il le comparait même à une œuvre d'art! Mais ce qu'il sous-entendait dans sa seconde tirade était encore plus étrange, que cachait il donc sous son masque?
Agathe se demandait bien ce qu'il pouvait se passer dans son crâne pour qu'il y aie de la place pour de pareilles pensées.
Était-ce un psychopathe? Un plaisantin? Un pervers? Et en plus il l'avait appelé mon enfant, comme le loup qui ce fait passer pour mère-grand dans le Petit chaperon rouge.
Allait-il la manger ? Agathe aimerait bien voir ça.

Un mouvement la sortit de ses pensées, Viairii se dirigeait vers la maisonnette et il avait dit quelque chose comme « Fulenn » mais Agathe n'en était pas sûre. A peine était il arrivé à destination que Yuurei lui emboita le pas vers l'intérieur et ils entrèrent ensemble dans la masure.
Laissant ainsi, Agathe seule dehors avec ses pensées. Elle se dit que Yuurei aussi devait connaître cette Fulenn. Comme le monde est petit! Agathe ne voulant pas attendre les garçons cria suffisamment fort pour que tout le petit monde l'entende :

-Bon moi j'y vais je n'ai pas envie d'arriver là-bas quand la mère pondeuse rentrera au nid, je n'aie aucune envie de me battre aujourd'hui! On se retrouve plus tard! Et en fait Fulenn je suis enchantée, moi c'est Agathe.

Sur ce Agathe partit pour de bon chercher son œuf.

[HRP=désolée pour le retard]

Ils se retrouvaient tous deux devant Fulenn; la femme qui auparavant avait sauvé Vaiarii d'un esprit. La présence de celle-ci dans cette maison était plus qu'une coincidence; elle était là pour une raison et celle-ci échapait complétement au Neko. Elle le vît et lui fît un signe de la tête. Bien sûr il n'attendait pas une accolade ou un présent, mais un simple "Bonjour" lui aurait plût; au lieu de ça il avait droit à un simple regard de sa part. L'indifférence de la fille l'énervait et confirmait sa pensée générale : Pourquoi tout le monde fait la geule?

Elle expliqua à l'archer qu'elle venait juste de sa remettre de sa grosssse et qu'elle était dans l'incapacité de venir à la chasse. Mensonge pour le jeune-homme qui regardait la joli jeune dame debout devant lui. Elle n'avait plus de signe d'un bébé éventuelle et elle n'avait pas l'aitr de souffrir. Pourtant elle lançait des regards au géant voulant peut-être lui dire quelque-chose.Voyant l'ambiance tendue il approcha de l'hybride et chuchota.

-Je sais pas ce que tu fais ici, ne me méprend pas, je te suis reconnaissant pour ce que tu as fait dans la passée... mais si jamais tu es ici pour mettre en danger cette famille.. je te traquerais pour venger leurs peines; même si ça résulte à ma mort.

Il s'éloigna d'elle, passa devant le géant sans faire attention et quitta la maison avec un :
Bonne journée !

Il regardait autours de lui pour trouver la troisième personne du groupe. Agathe commençait à partir au loin et il courra pour la rattraper. Il ne savait pas grand-chose sur le monstre qu'il allait affronter, mais il pouvait deviner qu'il fallait être plusieurs et avoir une coordination de groupe parfaite.... coordination qui allait s'avérer difficile avec lui, le psychopathe et la mystèrieuse femme.

Arrivé à ses côtés, il reprit une marche appuyé en avançant vers l'endroit ou se situait le nid.
Il regardait en arrière en pensant à la jeune-femme.

*Yuurei.. surveille la silteplait*

Il espérait que celui-ci allait être sur ses gardes

L'ambiance était ici aussi; très froide et il lança une question au hazard.

-Et sinon ...t'es née quand? Il posa la question sans trop attendre de réponse

(HRP: Histoire courte... vraiment aucune inspiration Wink

Invité

Yuurei entrât dans la bâtisse et vis la jeune femme de Tenamas se diriger vers lui pour ... l'enlacer. Habitude étrange de ces êtres féminin, souriante, joviale... Complétement différente de ce qu'il a vus à Tenamas et elle affichait un visage heureux malheureusement. Il l'observe en train de le serrer contre elle, se souvenant de ce qui c'était passé les rares fois ou c'était arrivé, du plaisir qu'il en avait tiré.

En général il les poignarde, dans le dos, les tenant de son autre bras tandis que le poignard entre dans leur chairs jusqu'à ce que leurs bras tombent dans le vide, sans vie. Il s'en délecte de cet instant, de l'instant d'incompréhension dans leur regard avant que la vie ne s'enlève du corps de la personne l'enlaçant. Certes tuer une jeune femme serait un véritable plaisir pour lui mais il n'avait pas envie de tuer celle-ci. Sa douceur lui rappelais quelque chose de son enfance et ses manières de traiter les gens lui plaisait beaucoup. Elle les traitait un peu comme lui les traitait, hésitant peu à leur faire gouter l'acier glacé juste par plaisir. On pouvait dire en quelque sorte qu'il.... l'appréciait.

Au lieu d'un poignard, Yuurei posa sa main sur Fulenn. A plat, à mi-chemin entre sa hanche et le bas de son dos, la serrant un peu contre lui. Pas fort, juste autant qu'elle le serrait, histoire de lui rendre la politesse, ou peu être de lui dire qu'il l'appréciait. C'est pendant ce temps la qu'il tombât les yeux sur elle. Une enfant, une gamine qui pleurnichait il y a quelques seconde, le regardait avec un mélange d'horreur, de terreur et de silence. Visiblement Yuurei lui faisait peur et cela lui plaisait, le silence qui en générait lui plaisait. Il n'aime pas les pleurnichardes, sauf quand il les tues bien sur. L'homme quand à lui n'était franchement pas rassuré non plus, bien à plat sur ses pieds, il semblait prêt à fuir au moindre geste brusque du Rôdeur mais un peu plus confiant que sa fille, déjà prête à pleurer, car sa "bienfaitrice" enlaçait celui qu'il craignait visiblement.

Il avait envie de les tuer, ça oui, mais il ne pouvait pas se permettre de faire cela devant le néko et les deux femmes qui s'empresseraient de prendre leur défense et il ne pouvait pas tous les tuer en même temps malheureusement. Ce qui tira Yuurei de ses pensées fut la réponse de la chasseuse, Fulenn. elle déclinât son offre, quel dommage, un partenaire intéressant de moins dans une belle chasse aux griffons. Mais ce qui étonnât le plus Yuurei c'est que fulenn le regardait à travers son masque, elle avait un regard inquisiteur, un regard dans les yeux, un regarde de détresse. Mais pourquoi donc un tel regard, que voulait il dire ? Elle espérait qu'il la kidnappe, l'emmène de force ? Yuurei ne savait pas et s'en moquait un peu quelque part, la psychologie des femmes n'était clairement pas pour lui.

une phrase, criée au loin par une autre voix féminine, celle d'Agathe, le tira de ce regard, de cette pensée...
"-Bon moi j'y vais je n'ai pas envie d'arriver là-bas quand la mère pondeuse rentrera au nid, je n'aie aucune envie de me battre aujourd'hui! On se retrouve plus tard! Et en fait Fulenn je suis enchantée, moi c'est Agathe."

Quoi? Avant que la mère pondeuse ne revienne? mais c'est précisément ce qu'il voulait, que la "mère pondeuse" vienne, qu'il la tue, qu'ils se battent et terrassent le grand griffon ! Voici que la deuxième partenaire intéressante ne veuille plus se battre non plus. Ceci n'était pas du tout au gout du chasseur qui voulait avant tout en découdre avec les créatures du ciel.
Visiblement ils voulaient simplement les œufs, pour nourrir cette famille de faibles et de pleurnichards et Yuurei n'était pas intéressé par de telles sornettes. Pour lui ils n'avaient qu'as mourir et il jeta un regard dédaigneux sous son masque vers l'homme et l'enfant, avant de pousser un profond soupir. Il lâchât fulenn et s'éloignât un peu d'elle, juste d'un pas seulement.

le neko s'approchât et menaça la chasseuse, ce qui n'était pas au gout du rôdeur qui dut à un simple "non" de la tête de fulenn de ne pas essayer de l'égorger à l'instant même dans cette petite bâtisse. L'insolent passa devant lui, chatouillant le bas de son masque de la pointe de ses oreilles de chat et sortit de la pièce. Yuurei se dirigeât vers la porte et fit semblant de prendre son arc et une flèche et tira sa flèche imaginaire en direction du neko s'éloignant vers la fameuse Agathe. Ce geste résumait a lui seul parfaitement son état d'esprit envers ce chat à cet instant présent et il fit cela juste avant de refermer la porte non sans ajouter en direction de Fulenn.

"Cette bestiole est insupportable, pourquoi pas plutôt le tuer que le sauver ? Puisque la chasse aux griffon semble annulée et que je ne veux pas gaspiller mes chasseuses après un griffon en solitaire, je n'ai plus aucune raison de rester ici. Je retourne chez moi, à Equilios voir si j'ai un ou deux nouveaux contrats à ... exécuter."

le ton de "l'exécuter" laisser bien parler de morts, d'assassinats, de ce qui faisait vibrer le Rôdeur en temps normal, et c'est sur ses mots que Yuurei quitta la pièce pour reprendre la route vers chez lui. Voir si en ce lieux ou on accepte des contrats qui n'ont jamais existé et ou on donne des récompenses n'ayant jamais été données, avait un ou deux contrats de plus pour lui.

[HRP]bon vous l'aurez compris, ou vous le savez déjà, mais j'abandonne ce RP. L'auteur et les autres participants savent pourquoi.
sur ce bonne chasse a l'oeuf, moi je vais faire valider mes points. A bientôt [/HRP]

-Bon moi j'y vais je n'ai pas envie d'arriver là-bas quand la mère pondeuse rentrera au nid, je n'aie aucune envie de me battre aujourd'hui! On se retrouve plus tard! Et en fait Fulenn je suis enchantée, moi c'est Agathe.

La femme qu’elle avait vu quelques minutes plus tôt, celle-là même qui avait réduit ses plans à néant venait de briser l’étreinte de Yuurei et Fulenn. Ceux-ci reprirent une distance normale peu après que la dénommée Agathe les ait prévenu de son départ, chose que ne releva même pas la meurtrière qui n’avait réellement rien à faire des agissements de cette inconnue pour qui elle éprouvait d’emblée une aversion importante. L’umbrienne n’aimait pas les femmes d’ordinaire, mais alors si elles se dressaient entre elle et ses cibles en plus de ça, c’était vraiment le comble !

Fulenn garda le silence. Elle plongeait son regard dans celui de son ami. Elle désirait ardemment qu’il comprenne. Mais il ne saisissait pas, comme l’appréhendait l’ancienne courtisane. L’absence de parole se faisait oppressante. Les yeux bleus sombres de la femme creusaient profondément l’âme de l’harmonien qui ne pipait mot, certainement interloqué ou même dépassé par l’absurdité du regard qu’elle lui lançait. Alors que la brune s’en détournait en poussant un soupir plein de déception, le neko pris la parole, se faisait soudain autoritaire et brusque.

-Je sais pas ce que tu fais ici, ne t’y méprend pas, je te suis reconnaissant pour ce que tu as fait dans la passé... mais si jamais tu es ici pour mettre en danger cette famille.. je te traquerai pour venger leurs peines; même si ça se résulte à ma mort.

La meurtrière était consternée. Mais pour qui se prenait-t-il ?! Ça n’était certainement pas ses affaires, et pas son combat. C’était pour cette raison que la brune détestait les luciniens. Ils se mêlaient toujours d’histoires qui n’étaient pas les leurs, convaincus de faire une bonne action. En vérité, ils n’étaient pas plus louables que les autres : ils agissaient uniquement pour satisfaire leur bonne conscience. L’ancienne courtisane se contenta donc de maudire intérieurement l’hybride et ria de façon presque naturelle, tournant le visage vers le paysan qui n’avait pas l’air de suivre tout ce qu’il se passait. En montrant que les propos l'amusaient, elles les rendaient absurdes et innofensifs. Peut-être même que Lucien les croiraient humoristiques.

Quoiqu'il en soit, voyant l’hilarité gagner sa bienfaitrice, il joignit son rire au sien et afficha un visage soulagé. L’inquiétude s’était emparé de lui en l’espace de quelques secondes, mais un signal de la brune avait suffit à lui redonner confiance. Ce qu’il pouvait être stupide….ou alors elle douée ?! Tournant à nouveau la tête vers Yuurei, la jeune femme comprit qu’il devenait furieux. Visiblement, il ne portait pas l’homme-chat dans son cœur, et les paroles et le ton qu’il venait d’adresser à la télékinésiste lui déplurent sérieusement. Sa main venait de glisser vers son carquois, et Fulenn craignit qu’il ne transperce l’hybride qui avait franchi le seuil de la porte et se dirigeait à bonne allure vers l’autre femme.

*S’il le tue ma paye est perdue pour de bon… Merde !*

L’umbrienne ne trouva rien d’autre à faire qu’un signe négatif de la tête. Yuurei se rangea à son avis et sa main reprit sa place normale, non sans avoir mimé le délectable assassinat du neko. Il affirma, en prenant la suite de l’homme-chat, excédé :

-Cette bestiole est insupportable, pourquoi pas plutôt le tuer que le sauver ? Puisque la chasse aux griffon semble annulée et que je ne veux pas gaspiller mes chasseuses après un griffon en solitaire, je n'ai plus aucune raison de rester ici. Je retourne chez moi, à Equilios voir si j'ai un ou deux nouveaux contrats à ... exécuter.

Son départ laissa les habitants de la maison de marbre. Tandis que Fulenn couvait du regard Yuurei qui s’éloignait, comme elle le pouvait en tout cas car la porte battait, les deux autres se consultaient, avec une mine qui signifie quelque-chose comme « Ouh la… Pas commode celui-ci… ». Enfin, le père brisa le silence, anxieux :

-Des…contrats ?!

Fulenn ria en son for intérieur. Elle devait certainement être la seule à avoir saisi son petit jeu de mot, à savoir qu’il allait exécuter des contrats… Et pas seulement. Enfin, soucieuse de rester crédible, la jeune femme le rassura :

-Quand il parlait de tuer le neko, il plaisantait hein. Il est très amusant, mais il faut le connaître. Mais bon… au premier abord, il a plutôt l’air rustre, c’est pas faux. Oui, il descend les chatons des petites filles qui sont coincés sur les toits, il aide les grand-mères à traverser les quartiers dangereux d’Equilios… Enfin, vous voyez, ce genre de contrat quoi.

Les lèvres de l’umbrienne s’étirèrent en un grand sourire innocent. Elle aimait beaucoup ce qu’elle faisait en fait. Mais comme pour nier sa pensée silencieuse, la gamine se remit à hurler, pleurnichant et trépignant :

-Papaaaaa ! Je veux un chaton moi aussi !
Fulenn résista une nouvelle fois à la tentation. Elle n’égorgea pas Héloïse pour la simple raison qu’elle venait de lui fournir un alibi exceptionnel. Elles iraient chercher le chat ensemble…Et elles ne reviendraient pas toutes les deux. S’agenouillant à côté de la petite fille en question, la brune lui caressa les cheveux en chuchotant :

-Ca te dirait qu’on aille chercher un animal ensemble ?!

La réponse fut immédiate. L’enfant se mit à piailler de joie, tirant la manche de son père avec insistance pour obtenir l’accord de celui-ci. Il se montra réticent au début, mais l’absence de sa mioche lui laisserait un peu de répit, et il céda bien vite. Fulenn et sa nouvelle compagne s’éloignèrent donc, prenant le petit chemin caillouteux par lequel l’umbrienne était arrivée dans le village. La distance qui séparait les deux promeneuses de Kêr ne cessait de croître. Insouciante, la fillette serrait la main de l’adulte, le regard perdu à travers les champs de coquelicots qui bordaient la route. Pour la sulfureuse assassin, c’était autant de petites tâches de sang que rejoindrait bientôt celui d’Héloïse. Afin que cette-dernière ne perde pas patience, la brune s’enquit, tendre :

-Tu veux monter sur mes épaules ?!

La petite acquiesça frénétiquement et prit place au dessus de sa surveillante. Elles tourneraient à la prochaine intersection, et se dirigeraient vers les montagnes…

Toujours pas de nid en vue, c'était la seule chose que pensait Agathe à ce moment là. Elle avait à peine fait quelques dizaines de mètres dans la montagne que sa bonne action l'ennuyait déjà, après tout elle se fichait bien qu'ils meurent de faim cela arrivait tout les jours des choses comme ça.
Mais ce qu'elle ne pouvait même pas imaginer c'était qu'ils ce fassent tuer. Elle ne s'était quand même pas décidée à les aider pour qu'après tous ces efforts soient réduit à néant ! Quoique la petite était mignonne comme tout, un peu pleurnicharde certes, mais mignonne tout de même. Les petites filles, angéliques comme celle là, sont à croquer.
Mais pas comme l'entendrait une vampire non, elles sont charmantes et souriantes et il est presque tout simplement impossible de résister au moindre de leurs caprices. Enfin, à part si on est aussi insensible qu'un caillou.

Agathe fut soudain interrompue dans son discours de pensées par un bruit arrivant derrière elle : des pas. Elle huma l'air pour voir si elle reconnaissait le fumet du nouveau venu. Elle ne fut pas déçue : elle reconnut l'odeur de cacahuètes de Vaiarii. Elle ne se retourna pas pour l'accueillir car elle savait pourquoi il était là : il était tout simplement venu l'aider à trouver son œuf. Elle était heureuse que quelqu'un est décidé de venir l'aider, après tout, les oeufs de griffons ne doivent pas être bien léger, vus la taille de leurs parents ! Vaiarii arriva à sa hauteur et comme si il ne pouvait s'en empêcher il dit :

- Et sinon ...t'es née quand?

Agathe médita la réponse qu'elle allait prononcer. Que devait-t-elle lui répondre après tout, si elle lui disait son véritable âge la prendrait-il au sérieux? Mais après tout, l'avait déjà découvert son visage, alors pourquoi ne pas dire aussi son âge? Elle prit sa décision et dit :

- Je suis née il y a 13 ans, mais comme tu le vois je suis en quelque sorte déjà adulte et comme tu as dut aussi le comprendre, je ne suis pas tout à fait humaine...

Elle leva alors la tête vers le sommet d'un des pics rocheux et y aperçut une forme arrondit tout en haut. De l'escalade s'annonçait, elle était sûre qu'il s'agissait d'un nid.

[HRP=désolée pour le retard : reprise des cours ^^]

(HRP: Excuse petit texte. Moi aussi reprise ^^ Alors come ça je sens la cacahuète?? xDD)

Vaiarii marchait à ses cotés en montant la montagne. 13 ans? La réponse paraissait pour le moins étrange. Elle semblait adulte, mais alors devait avoir plus de 13 ans; il ne connaissait pas de créature capable de vieillir plus vite que normale donc il laissa ce sujet de côté. Après tout, qu'elle aie 5 ans ou 500 ça lui était égale; elle semblait l'aider à chercher l'oeuf et il s'en réjouissait.

Elle leva la tête pour regarder un objet. Le nid! Sur un des pics rocheux se trouvait la forme ovale fabriquée de paille. Pourtant, cette découverte ne réjouit pas énormément le Néko; il pensait plutôt à l'enfant. Ne sachant quoi penser, il demanda conseille à l'aventurière.

-Y'a l'autre femme dans la maison. Admettons qu'on attrape l'oeuf et qu'on le ramenne bien comme il faut dans la maison. Le sourire de la petite sera merveilleux quand elle saura qu'elle pourra enfin manger. Maintenant imagine la scène sans la petite; juste le père.... Nettement moins agréable n'est-ce pas? J'me fais du soucis par rapport à ce que peut faire Fulenn.

Il avait un mauvais pressentiment mais secoua la tête afin de se débarrasser de toutes ses idées. Après tout ce qui importait c'est d'arriver au nid sans mourir non?

Ils arrivèrent enfin en traversant neige et vent au sommet. Il ne céssait de penser au monstre pouvant s'y trouver; sa taille , ses dents, sa couleur; il espérait ne pas tomber sur lui afin d'éviter les blessures. Au sommet il y avait un vieil arbre avec de l'écorce déchiré et un peu plus loin, le nid. La distance de vue n'était pas excellente et la lumière se réfléchissant sur la neige l'éblouissait un peu; pourtant, en scrutant les horizons et le ciel il ne voyait pas de forme ressemblant à un griffon.

*Ouf*

A quelques mètres devant eux se trouvait le trésor, le butin. L'oeuf posé au milieu du nid les attendait.

Vaiarii trouvait ça vraiment trop facile et il commença à s'approcher pour en finir le plus vite possible.

Spoiler:

Le relief se modifia peu à peu autour des promeneuses. Les champs écarlates cédèrent la place à un paysage plus rocailleux, laissant apparaître de grands pics aiguisés au milieu de la plaine, et se multipliant à chaque pas de la brune. L’enfant quand à elle gardait toujours le silence, bien trop occupée à imaginer le nom de son prochain animal, qu’elle s’amusait à hurler à chaque nouvelle trouvaille aux oreilles de sa « nourrice » provisoire.

-Suzie ! Cocooooo !

-T'as pas plus original ?!

En un sens, l’enfance était plutôt émouvante. C’était un art dans lequel on pouvait crier et hurler tant qu’on le voulait, faire confiance à n’importe-qui du moment qu’on avait une idée en tête, et plus elle était stupide mieux c’était. Enfin, l’avis de l’umbrienne n’engageait qu’elle, mais cette-dernière ne pouvait s’empêcher de ruminer cette pensée tandis que s’agitait Héloïse comme une effrénée sur ses épaules. Fulenn donnait son approbation à chacune de ses propositions, bien qu’elle ne s’y intéressait pas vraiment. Elle cherchait du regard un endroit couvert où elle pourrait faire sa petite affaire à l’abri des regards indiscrets, et répondait machinalement. La meurtrière entendait les paroles de l’enfant, sans pour autant les comprendre. De toute façon, avec cette gamine, il ne fallait pas forcément réfléchir énormément. Suivre ses caprices – ou faire comme tel- suffisait généralement à la garder calme.

-Tu vois la petite grotte là-bas ?! La belle désigna du doigt un trou dans la paroi rocheuse, non loin de là. Et bien c’est une tanière. Et tu sais ce qu’on trouve dans les tanières ?!

Timidement, la petite fille parcourut la montagne du regard à la recherche de l’endroit que lui montrait Fulenn. Quelques secondes plus tard, elle s’écria enfin, impatiente :

-Des chats ?

Fulenn acquiesça en silence, réalisant qu’elle n’avait vraiment aucune compassion envers les enfants. Habituellement, les femmes avaient un côté maternel et s’extasiaient devant chaque bambin qui se présentait à elle, leur portaient plus d’attention que nécessaire et leur grattouillaient le menton avec l’affection la plus pitoyablement sincère qu’elles le pouvaient. L’umbrienne, pour sa part, bien qu’elle ait déjà eu des jumeaux, se moquait éperdument des enfants, mis à part les siens –et encore-, dont elle n’avait même pas la garde. Soudain, la belle fit descendre Héloïse de ses épaules et la posa à terre. Elles se dirigèrent toutes deux dans la grotte, toujours silencieusement. A peine l’enfant eut-elle pénétré l'alvéole qu’une lame vint se poser sur sa gorge, mettant fin à sa vie. Elle mourut instantanément.

-Excuse moi mon cœur, j’ai été la plus rapide possible.

Le corps de l'enfant gisait au sol, immobile. Sur son visage se lisait l’étonnement plus que la peur, un regard figé dans un faciès d’incompréhension. Étrangement, à la vue de ce visage inerte, la brune ne ressentit pas autant de soulagement que prévu. Elle rêvait depuis si longtemps de mettre fin à son existence que le peu de contentement qu’elle éprouva à l’accomplissement de sa lubie l’étonna. L’assassin secoua la tête pour se redonner contenance, et entreprit de chercher de quoi brûler le cadavre de l’enfant. Elle rassembla du bois mort qui traînait dans les environs et en recouvrit la défunte. Frottant un bout de bois contre sa botte, Fulenn posa la timide flamme sur le bûcher qu’elle venait de constituer, et laissa la filette s’élever en paix vers le ciel. Alors que disparaissait peu à peu sa victime, la brune prit une pierre et l’approcha de son visage. Prenant une grande inspiration, elle s’asséna un coup violent.

*Nous nous sommes fait attaqué par des brigands. Ils ont emmené la filette à Equilios, et demandent le peu de richesse que Lucien a comme rançon. Ils tueront Héloïse si je n’y vais pas seule avec lui. Ils m’ont violé et frappé.*

L’umbrienne grimaça. Serrant les dents un peu plus fort, elle se frappa à nouveau, y mettant plus de force. Un filet de sang s’échappa de sa lèvre tandis que de longues zébrures commençaient à couvrir son visage. Alors que le cadavre de la fillette n’était plus qu’un tas de cendre fumant, la brune déchira sa robe et se remit en marche vers Kêr, prête à jouer son cinéma pour achever sa mission.

*Enfin.*

-Y'a l'autre femme dans la maison. Admettons qu'on attrape l'oeuf et qu'on le ramenne bien comme il faut dans la maison. Le sourire de la petite sera merveilleux quand elle saura qu'elle pourra enfin manger. Maintenant imagine la scène sans la petite; juste le père.... Nettement moins agréable n'est-ce pas? J'me fais du soucis par rapport à ce que peut faire Fulenn.

Agathe fut étonnée par les paroles du neko, lui aussi se préoccupait du sort de la petite, lui aussi s'inquiétait de la savoir avec la femme dénommée Fulenn … Elle n'était donc pas la seule à songer que quelqu'un aurait du rester surveiller la petite, elle ne savait pourquoi, d'ailleurs, elle sentait que Yuurei ne les aidait plus vraiment dans cette chasse à l'œuf donc les aider à protéger l'enfant …

Ayant de plus en plus de mal à garder son rythme de marche, Agathe remarqua enfin que la pente s'était petit à petit accentuée jusqu'à devenir presque verticale. Elle remarqua aussi quelque chose de froid au niveau du sol … de la neige !!!! Elle ne s'attendait pas à de la neige, maintenant elle se gelait les pieds, ce n'était pas la première fois qu'elle songeait à arrêter de se balader nu-pieds. Agathe commençait a avoir faim, enfin soif puisqu'elle ne mange pas vraiment, et le neko ne sentait vraiment pas mauvais, il était même appétissant, si ils ne se dépêchaient pas de récupérer au plus vite cet œuf elle allait surement lui planter ses crocs dans la gorge …

Agathe secoua la tête et fit tout son possible pour se concentrer sur son objectif, elle se nourrirait plus tard. Comme si ça ne suffisait pas le vent se leva, comme si une tempête s'annonçait, rendant l'escalade de plus en plus difficile. Voulant aider Vaiarii elle cria :

-Regardes bien où tu mets les pieds !

Mais ces paroles se perdirent dans le vent et il ne les entendit surement pas.
Au bout d'un certain temps, ils arrivèrent enfin au terme de leur périple. Ils étaient enfin arrivés au sommet du pic rocheux, au niveau du nid de griffons. Celui ci était d'ailleurs immense et en son centre se trouvait un œuf d'environ 80 cm de hauteur. Il était d'une couleur beige clair et grâce à son ouïe sensible Agathe percevait un léger battement de cœur. C'était donc déjà un embryon … Mais Agathe se dit que cela ferait quand même bien assez de nourriture pour le père et sa fille.

Elle vit Vaiarii s'avancer d'un pas vif en direction de l'œuf, elle allait le suivre mais elle préféra d'abord assurer ses arrières. Elle jeta un coup d'œil alentour, regardant aussi au loin vers les autres sommets, elle remarqua aussitôt un point sombre dans le ciel, il était loin mais son instinct lui dit quand même de se dépêcher. Elle était sûre et certaine qu'il s'agissait de la mère de l'œuf retournant au nid. Mais vu la distance à parcourir, le griffon ne serait pas là avant une bonne vingtaine de minutes.

Vaiarii avait alors presque atteint l'œuf et Agathe courut pour le rattraper. Pour le prévenir de l'éventuelle danger maternelle elle lui dit :

- La mère sera la là dans une vingtaine de minutes si on se bouge pas les fesses on sera manger tout cru, donc aides moi à porter ça !

Elle glissa alors ses doigts sous l'œuf et attendit que Vaiarii veuille bien porter à son tour.

Ils étaient enfin arrivés en haut de la montagne après un bon moment de marche dans le vent et le froid. Arrivés devant le nid ils pouvaient enfin voir l'objectif, là, à quelques mètres. Vaiarii s'avança vers l'oeuf pour le prendre et entendit Agathe crier :

- La mère sera la là dans une vingtaine de minutes si on se bouge pas les fesses on sera manger tout cru, donc aides moi à porter ça !

*Ah bon???*

Il regarda autour de lui perplexe sans voir de danger ou de forme suspecte et se retourna à temps pour voir la jeune femme essayer de porter l'oeuf. Elle voulait son aide; pourtant il savait le poids de l'objet plutôt lourd , mais surtout encombrant.
Il se retourna donc pour s'avancer vers le vieil arbre qu'il avait vu avant. Sans trop de peine il pût arracher un morceau d'écorce assez grand et, l'amenant sous le bras, monta sur une petite butte de neige, mis ses pieds dessus et entama une petite glissade vers la femme.

Arrivé à la fin de sa glissade, il la regarda en souriant.

-C'est monstrueux ce machin... j'vais p'tet en faire plus souvent , je l'appellerai le planche-neige. Je suis sur ça aura un succès plus tard.

Sans trop attendre une réaction il tendit sa main vers elle et lui demanda sa corde de sa robe ou de son corset.

-C'est pour, tu sais; attacher l'oeuf.......

Elle n'avait pas l'air très d'accord et il se résigna à enlever ses lacets de ses chaussures pour les nouer ensemble et faire une accroche pour faire tenir l'oeuf sur la planche.

*Ca ira plus vite comme ça.... mais j'ai plus vraiment de pompes*

Il se mit devant le traineau improvisé en laissant Agathe derrière pour assurer un moyen de freinage au cas ou, et commencèrent la descente. La luge glissait parfaitement et ils n'eurent pas trop de problèmes pour descendre les quelques centaines de mètres du sommet.

Bien sûr, la neige dût s'arrêter à partir d'une certaine altitude rendant son invention inutile. Il reprit ses lacets et les passa dans ses chaussures pour enfin les rendre utilisables. Il bougea ses pieds content du résultat jusque ici et mis ses doigts en dessous de l'oeuf, prêt à le soulever.

-Tu m'aides?? Ou alors t'a une meilleur idée?

Agathe n'avait pas parlé du griffon pendant la déscente; cela rassurait Vaiarii ,mais en même temps le rendait mal à l'aise. Peut-être n'avait elle rien dit pour pas le stresser? Lui n'avait rien vu, mais en même temps.. il avait plus les yeux rivés sur la luge qu'autre chose. Dans tous les cas; il voulait tout simplement arriver enfin dans la maison de la petite fille pour vérifier son état.

Fulenn se mit à courir lorsque se profilèrent devant elle les premières maisons du village. Elle adopta une expression horrifiée, tirant un peu plus sur sa robe qu’elle avait elle-même déchiré, par précaution. La brune serait bientôt à portée de voix, et hurla de toute ses forces. Elle se mit à pester, pleurant à moitié –ou faisant tout comme-, et les habitants ne tardèrent pas à sortir, alarmés. Plusieurs d’entre eux regardaient, les sourcils froncés, sans oser dire un mot, un soupçon de compassion dans le regard. D’autres, plus avenants, allaient même jusqu’à effleurer le bras déchiré de la brune, mais le contact se rompait vite, celle-ci fonçant vers la demeure de Lucien.
Mais pas un, pas un seul ne se doutait de l’horreur de ce qu’elle manigançait. Mais de toute manière si ça avait été le cas, qu’auraient pu faire une poignée de paysans ?!

-Lucieeeeeeeeeen !

Le hurlement de l’umbrienne était déchirant. La quiétude du village n’était plus qu’un souvenir lointain, et la plupart des manants s’étaient désormais rassemblés autour de la furie et de l’homme qu’elle appelait désespérément. Ils tendaient l’oreille, attentifs, mais ne pressaient en rien la pauvre femme qui semblait si affligée. Fulenn planta son regard dans celui du père, et garda le silence. Son regard se voilà lorsqu’il aperçut que la nouvelle venue était seule. S’emparant des mains de son amie, l’homme ne pipa mot. Le silence était oppressant.

*Tâter le terrain. Mais faire vite.*

La belle rompit enfin l’absence de paroles, en feignant d’être choquée, et d’avouer difficilement l’accident qui leur été parvenu. Pourtant, elle savait déjà ce qu’elle avait à dire. Tout n’était que manipulation.

-Je.. je suis désolée Lucien.. Je… Sa voix s’étouffa dans un sanglot, puis elle enchaîna, je n’ai rien pu faire… Ils étaient trop nombreux…

Des larmes se mirent à couler des yeux du père qui s’énerva, secouant Fulenn par les épaules, qui geignit plus fort :

-Mais parle bon sang ! Que s’est-t-il passé ?!

-Nous étions près des montagnes, là haut. Et puis ils sont arrivés et nous ont emmené dans une grotte… C’était horrible… Ils m’ont… La brune déglutit alors que Lucien baissait des yeux pleins de détresse sur le haut déchiré de son interlocutrice, violé… Et Héloïse…

-QUOI HÉLOÏSE ?!

-Ils l’ont enlevé, vers Equilios. Et la seule solution pour la récupérer est d’y aller ensemble, toi et moi, et de leur livrer une arme de valeur que tu aurais apparemment ici… Silence. J’ai froid, et mal…

L’homme la couva d’un regard soucieux. Il passa tendrement une main sur son dos et la poussa à l’intérieur. Une fois la porte refermée, Lucien fit plus vite que jamais. Il se saisit d’une chemise lui appartenant et intima à Fulenn l’ordre de l’enfiler le plus vite possible. Alors que celle-ci s’exécutait de manière détachée, s’investissant dans son rôle, l’autre s’était mis à chercher son coffre. Il en sortit l’objet tant convoité par la brune, et laça ses chaussures. Enfin, avec un regard décidé, il saisit le bras de sa compagne et la poussa au dehors en vociférant :

-Je tuerai quiconque tentera de m’éloigner d’Equilios ! Que ce soit bien clair ! Allons y ma grande.

*On dirait qu’ils sont loin, nos chasseurs de griffons…*

La meurtrière dissimula un sourire dans ses cheveux et suivit le père qui déjà, grimpait dans une charrette. C’était un voisin qui lui avait gracieusement prêté, attendri par la tristesse de son incident. C’était véritablement un jeu d’enfant…

Agathe poussait paisiblement la chose qu'il avait nommé planche-neige et se disait que son invention n'était pas aussi stupide qu'elle lui était apparue quelques minutes plus tôt.
Mais bon, à ce moment là elle avait plus envie de le frapper qu'autre chose. Remarque alors qu'elle essayait désespérément de soulever l'œuf, il avait détaler comme un lapin et était aller s'amuser à arracher l'écorce d'un arbre. Agathe n'avait pas tout de suite compris l'utilité de la chose puisque Vaiarii était d'abord monté dessus et avait commencé à glisser avec. Une fois arrivé devant elle il lui avait demandé la corde de sa robe ou de son corset, Agathe n'avait alors pas osé ouvrir la bouche de peur de lui balancer des obscénités. En plus, déjà qu'il la laissait en plan comme ça alors qu'elle avait besoin d'aide, il lui demandait à ce moment là de se déshabiller!
Il lui expliqua que c'était pour attacher l'œuf à la planche-neige mais Agathe lui lança un regard peu amène car il n'était pas question qu'elle retire la fine cordelette qui retenait son corset. Vaiarii, comprenant qu'Agathe ne lui donnerait rien, avait alors retiré les lacets de ses chaussures (lui il en avait au moins!) et les avait astucieusement placés afin de maintenir l'œuf sur le bout d'écorce.
Ensuite ils avaient commencé la descente.

Et maintenant elle continuait à pousser bêtement mais elle savait bien que c'était Vaiarii qui faisait tout le boulot, en évitant à l'œuf de dévaler la pente. Il retenait leur petit traîneau et Agathe se disait que finalement ce chaton était moins gringalet qu'il n'en avait l'air.
Mais comme toute les bonnes choses ont une fin, la neige se faisait de plus en plus rare et il allait bientôt être difficile de faire glisser paisiblement l'œuf.
Quelques minutes plus tard, Vaiarii stoppa le convoi pour récupérer ses lacets et retrouver des chaussures normales. Puis se pencha vers l'œuf et glissa ses doigts en dessous de celui-ci. Tournant sa tête vers Agathe il dit :

-Tu m'aides?? Ou alors t'a une meilleur idée?

Agathe soupira puis se pencha à son tour pour soulever l'œuf. Á deux ils le retirèrent du sol sans grande difficulté. Ils commencèrent alors à marcher paisiblement en direction du petit village montagnard.
Quand celui-ci fut en vue Agathe entendit deux cris simultanément. D'abord un lointain, animal : la mère de l'œuf, elle était arrivée au nid et l'avait découvert vide. Son cri était déchirant. Le second, plus proche, venait du village c'était une femme elle criait :

-Lucieeeeeeeeeen !

Agathe reconnut la voix de la femme qu'elle avait entendu dans la maisonnette, celle de Fulenn. Des pensées tourbillonnèrent alors dans la tête d'Agathe : Que c'est-il passé ? Pourquoi crie-t-elle? Est-il arrivée quelque chose à la gamine ? Et pourquoi le cri de Fulenn sonne-t-il donc si faux ? C'est alors qu'Agathe en tira une conclusion : il s'est passé quelque chose, quelque chose d'important, il est arrivé quelque chose à la gamine, Fulenn joue un rôle, donc elle a fait quelque chose à la gamine. C'était vague mais elle savait qu'elle avait vu juste. Sur le coup de la colère Agathe lâcha l'œuf et se mit à courir. Elle allait tuer cette Fulenn, elle a fait quelque chose à la petite, Agathe ne lui pardonnera pas. Arrivée au porte de la ville Agathe sut qu'elle était arrivée trop tard, l'odeur de Fulenn avait déserté les lieux. Mais une autre odeur perturba Agathe l'odeur du sang, quelqu'un avec du sang était passé dans le village. Agathe courut jusqu'à la maisonnette et y entra :vide …
Fulenn avait donc tué la petite, c'était la seule possibilité. Agathe mit une main sur son visage et commença à ricaner, elle allait tuer tout le monde, maintenant elle en voulait à tout le monde…

Un cri! La mère griffon était rentrée et avait découvert leur vol. Ils étaient cuits, la seule chose qui le réconfortait était le fait d'arriver enfin au village, enfin cet oeuf allait être mangé. Il ouvrait la bouche comme un imbécile heureux en imaginant le gout de la nourriture. L'oeuf devint plus lourd, impossible à porter; il bougea de droite à gauche pour essayer de garder l'équilibre, l'oeuf tomba et se brisa à terre. Il resta bouche bée devant le liquide avant de s'énerver; il allait foutre une raclée à cette femme qui...... hein?? Elle était partie.

Il la regardait s'éloigner vers le village. Il n'y avait pas trente-six mille explications; ayant l'ouïe plus fine que lui elle avait entendu quelque chose, la seule chose qui pouvait la tracasser en ce moment était la petite.......Fulenn. Vite le temps pressait.

Il s'appliqua à creuser un trou le plus rapidement possible, d'enfoncer une bonne dizaine de dagues dans la terre au fond et de le recouvrir d'herbes et branches. Il finit son piège en plaçant l'oeuf dessus; il s'avait que le griffon allait venir et sous l'effet de la colère allait directement se poser sur l'oeuf; si elle voyait le village il y allait avoir un massacre. Dès qu'elle se posera sur son invention, elle mourra, il en était sûr.

Il courra à son tour vers le village; Agathe était sorti d'une maison et semblait vraiment hors d'elle. Il avança vers un des paysans en essayant de se calmer pour ne rien faire de superflu; il vérifiait son amie du coin de l'oeil, elle attendait... elle attendait une cible quelconque.

-Ou est elle?? Ou est la femme?!

L'autre ne savait pas trop quoi dire et demandait l'identité de Vaiarii ainsi que sa raison dans son village.
Au loin un cri retenti, celui du monstre, un cri d'agonie. Il pouvait donc continuer sa chasse sans problème de poursuite... enfin il espérait. Le paysan ne répondait toujours pas.

Le sang du Néko bouillonnait, ses veines devenait bleus et son visage devenait plus.....félin. Le paysan ne disait rien et Vaiarii voyait qu'il lui faisait peur. Il sortit ses crocs afin de lui gueuler dessus, le prit par le col en le soulevant et lui mis une droite. L'enragé secoua l'homme pour lui redemander.

-OU ELLE EST BORDEL!!! Tu veux mourir!!!!!???

L'homme pétrifié montra un sentier partant du village.
Il lâcha l'homme et entama un sprint vers sa nouvelle cible. Si Agathe le suivait ils pourraient avoir une chance contre la femme; peut-être même que l'enfant était vivante!

A ce moment-là, il eut une pensée qui pouvait certainement définir les deux assassins en ce moment même.

*Si tu l'as touchée.... tu mourras*

La carriole brinqueballait sur les sentiers étroits, et les virages que prenait Lucien étaient de plus en plus serrés. L’homme donnait de grands coups de cravaches aux chevaux qui hennissaient de souffrance, aveuglé par l’ardent désir de retrouver sa fille… Fulenn, quant à elle, soucieuse, gardait le regard rivé sur la route qui s’étalait derrière eux. La brune craignait que les deux chasseurs de griffons ne les retrouve, mais ses doutes s’estompèrent bien vite : il n’y avait pas l’ombre d’un chat qui se profilait devant le couple en cavale.

*Bon, nous devrions bientôt atteindre le portail vers Harmonia…Tout va se passer pour le mieux.*

En effet, son intervention se déroulait à merveille. Le père en détresse engloutissait la distance qui les séparait du bout du ravin, et les chevaux semblaient très endurants. Même si le Neko et l’autre femme étrange décidaient de les suivre à la trace, la rapidité avec laquelle se déplaçait la charrette n’était pas égalable à pied. Fulenn sourit à cette pensée, et croisa les bras derrière la tête avec nonchalance.. Lucien était trop occupé pour s’en aperçevoir…et la meurtrière jubilait à l’idée de retrouver sa liberté..et une bourse bien pleine.

-Arrête toi ici.

L’homme s'exécuta. Il lâcha les rennes et plongea son regard encore humide sur la jeune femme qui lui tenait compagnie. Aucun d’eux ne pipa mot pendant un instant, jusqu’à ce que…le père fonde pitoyablement en larmes. Retenant un soupir las, et tout en caressant la joue de Lucien qui laissait transparaître sa panique face à cette ennemie qu’il croyait être dans son camp, la jeune femme lui intima :

-Ressaisis toi. Nous n’avons pas de temps à perdre. Si nous sommes en retard, il n’hésiteront pas à tuer Héloïse. Vite, descends de la charrette. Nous devons aller là-bas, au pied du temple. Il y a un portail qui mène vers Equilios.

Lucien essuya violemment ses yeux d’un revers de main. Gonflant sa poitrine et redressant la tête, le père quitta le poste de cocher à toute allure. Il se précipita vers l’édifice religieux qui resplendissait sous l’éclat de l’astre duquel il était l’effigie, au petit trot. La belle le rattrapa sans difficulté et commença à préparer son sort.
Pour emprunter ce genre de portail, il suffisait généralement de lancer un pouvoir contre la paroi translucide qui nous laissait passer, sans trop faire de chichi. Mais de temps à autres, ces machins étaient un peu plus capricieux. Il fallait trouver la bonne combinaison.. Prenant une grande inspiration, canalisant l’énergie qui circulait à travers son magnifique corps, l’umbrienne exerça une violente poussée de télékinésiste sur le portail qui se mit à briller d’une lueur rougeâtre. L’homme ouvrit de grands yeux émerveillés et s’engouffra à l’intérieur, avant que Fulenn n’ait pu le retenir…

-Et merde !

L’assassin aurait voulu attendre ses opposants, pour le plaisir de se mesurer à eux, et de s’amuser un peu. Mais d’un autre côté, son esprit lui dictait de suivre Lucien, qu’elle ne voulait sous aucun prétexte perdre de vue. Poussant un grand soupir empreint de déception, la jeune femme prit la suite de son objectif, après avoir lançé avec dédain :

-S’ils ont un peu de jugeote, nos justiciers, ils réussiront certainement à me retrouver… En attendant, je vais me débarrasser de cet homme. A bientôt, mes très chers…

Spoiler:

Agathe allait tous les tuer comme ça elle oublierait la gamine assassinée et cette Fulenn au cœur de pierre. Cela soulagerait son cœur et ses pensées, elle ferait toute les maisons les unes après les autres et retirerait la vie à tous les habitants de ce village. Ils n'existeront plus … Tout en sortant à l'extérieur, Agathe émit son petit ricanement sadique, vaguement excitée par ce qu'elle allait faire, elle ressentait toujours sa avant de tuer quelqu'un. Une fois sortie, Agathe tourna la tête de gauche à droite à la recherche de sa première victime. Mais elle stoppa net quand elle vit Vaiarii arriver et elle l'observa.

Il commença par demandé où était Fulenn qu'il nommait alors « la femme » à un paysan. A ce moment là on entendit un lointain cri d'agonie, de souffrance, Vaiarii avait donc réussit par un quelconque moyen à éliminer le griffon, Agathe songea que ça lui ferait un problème en moins.
Mais elle était toujours scotchée sur place face à Vaiarii, celui-ci ressemblait de plus en plus à une bête, à un félin, apparemment il était aussi énervé qu'Agathe l'était. Comme le paysan ne répondait pas il s'avança vers lui, le prit par le col, le souleva et le frappa au visage poing fermé. Il lui cria alors dessus, lui redemandant où était partie Fulenn. Son hurlement créa une douleur lancinante dans les tympans d'Agathe, son ouïe fine était un inconvénient dans ces situations là.

Alors l'homme avec un air complètement traumatisé désigna du doigt un sentier quittant le village. Vaiarii s'élança dans cette direction en courant, Agathe par un pur réflex le suivit. Ils avaient peut être encore une chance de rattraper Fulenn …

Au bout d'un certain moment le sentier se termina sur un portail. D'après son emplacement il devait mener en Harmonia. Agathe comprit que Fulenn avait manipuler Lucien. Elle devait les suivre et venger la petite, alors elle ouvrit le portail et y sauta à pieds joints.

[HRP= Et voilà finit, moi personnellement je suis partante pour le continuer à Equilios !]

Agathe Arena > 10 xps
Vaiarii Dazak > 10 xps
Yuurei Akuma > 4 xps
Fulenn Gwal > 10 xps

RP interessant Razz

! Bonne suite à Équillios Wink

!

EDIT BY ADMIN : XPs donnés !