Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not]
2 participants
Auteur
Message
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
Messages : 1321 Date d'inscription : 10/02/2010 Age : 33 Localisation : Manoire Idrasyl, Dera
Feuille de personnage Niveau: (29/30) Expérience: (135/80)
Sujet: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not] Mer 10 Nov - 22:01
Scenario : Depuis quelques mois Le roi de Lucina est tourné en ridicule par une bande de brigands bien organisés qui pillent régulièrement les villages entourant Le Bois de l'Innocence. Ces derniers arrivent à chaque fois à échapper à un détachement de l'armée de Lucina qui les traque pourtant sans relâche. Mais ceux ci ont réussi à infiltrer depuis peu les rangs des bandits, apprenant des lors le nom de leur prochaine cible et la date de leur attaque. Au Jour J l'armée de Lucina a alors pris la décision de se cacher, attendant patiemment parmi la verdure environnante d'Hélios, un petit village aux abords de La Rivière de cristal qui va malgré lui bientôt devenir le théâtre de sanglants affrontements... - Vous devrez vous joindre à l'armée de Lucina et repousser/exterminer les bandits. ou - Vous devrez vous joindre aux bandits et repousser/exterminer les soldats de l'armée de Lucina pour piller le village. (Vous avez totale liberté pour choisir le moment, la manière et les raisons de rejoindre l'un ou l'autre des camps)
code couleur utilisé:
** => pensés de Jolene " ..." => paroles de Jolene "..." paroles du futur "..." paroles des luciniens "..." paroles des bandits
I) Chapitre un, la vie en vert! *** Chant: Vie et Espoir ***
Tout avait commencé ce jour là, à croire que tous les éléments assemblés étaient contre nous, contre lui, contre moi. Le jeu de l'amour combiné à la passion ardente et à une sage patience avaient finis par avoir raison de mon coeur glaciale, resté sauvage et indomptable durant autant d'années. Il est difficile d'avouer que je n'étais pas consentante et après tout vous vous en fichiez pas mal, vous n'étiez pas invité et votre vie ne se résumait pas à autant d'années que la mienne. J'avais attendu la millième, c'est pour dire que je pensais avoir gâché ma vie, Milles années magnifique pour arriver à cet état, une simple robe doucement voilée par quelques froufrous et guirlandes de roses blanche attachés aux nombreux plis qui s'éventait à chacun de mes mouvements. ce matin là, j'étais heureuse, j'allais unir ma vie à la sienne par ce que les humains appelaient banalement le mariage.
voici l'apparence que prendra Jolene tout le long de cette aventure:
Spoiler:
Tous c'était bien déroulé pour le moment, les femmes aux fourneaux, les hommes à la chasses, les chevaliers servaient les invités et les troubadours jouaient avec une plaisante harmonie quelques chansons qui me levait le coeur de temps à autre. J'étais à la fois excitée et apeurée, pas que l'idée de la fidélité éternelle m'angoissait mais quand on peut vivre éternellement comme moi, cette promesse n'a pas vraiment de sens, en bref... j'étais dans la merde. Eh oh je vous l'avais annoncé dès le début que je n'étais pas consentante, non? mettez vos lunettes bon sang! Le marié devait être dans un coin encore en train de parler politique et de manifestations de guerres avec ses conseillés et moi... eh bien me me tenait sur un petit mur haut perchée à coté d'un poulailler dont les cocotes aussi étaient coiffées avec un ou deux rubans rouges autours de la tête.
" Ca porte bonheur, les rubans doivent être de la même couleur que les cheveux de l'épouse!"
"hann vraiment? et que mange-t-on ce soir?"
"De jeunes pousses de poireau!"
... Géniale! il y avait suffisamment de poule pour nourrir tout un régiment et voilà qu'elles étaient toutes traités comme des déesses avec un fichus ruban rouge sur la tête... un bon coups de chalumeaux dans toute cette affaire et nous aurions pu festoyer comme de véritable dieux autours d'un bon barbecue, mais non! Il fallait qu'il en soit encore autrement. Je soupirais grandement quant à ce buffet qui nous passait sous les yeux, sans compter cette petite cinquantaine de poupoules qui, les yeux exorbités me regardaient du haut et du bas de leurs poulailler en tentant de comprendre un traître geste que j'omettais de faire. Impatiente comme une enfant, ma jambe se balançait doucement contre le mur blanc et les mains qui allaient rester un certain temps vierge de toutes impunités garait la douce plume et le parchemin sur lesquels j'imprimait des images tout droit sortis de mon imagination. Finalement avec les cent paires d'yeux louchants qui ne me lachaient pas d'une ombre, me fermais mon petit croquis et sautais du mur, j'avais entendu un bruit, là bas, dans les buissons!
Il est bientôt six heures, le soleil commencait à lever son nez, fénéant comme à son habitude, les nuages se lèvent sur son passage pour saluer ses habitudes pittoresques... j'aurais aimé qu'il pleuve, malheureusement il ne pleut que très rarement sur Lucina, une confidence au passage, j'ai horreur de ce monde de Bisounours!!! J'époussetais largement ma robe blanche tandis que les rayons du levant la traversait de tous les cotés laissant peu d'imagination à ce qui pouvait bien y avoir en dessous. J'avançais paisiblement vers la petite auberge de ce village nommé Hélios, la seule environnante dans laquelle j'avais couché toute la sainte semaine pour me préparer à cette fabuleuse, que dis je? grandiose journée...
" Bonjour Mireille "
" Bonjours Lady Cormyr; voici vos clefs"
J'arrivais prêt du comptoire et remerciait la dame, un boudin sur patte, elle mesurait un mètre cinquante pour une centaine de kilos. Elle avait un sale caractère et me détestait tout comme je la détestait depuis qu'elle avait faillit me supprimer ma poitrine en serrant ma guêpière autours de ma taille avec ces cordelettes. Tous le monde sait que les amazones font l'ablation d'un sein pour remercier les dieux pour la belles vie qu'elles mènes... j'aime pas les femmes, j'aime pas les dieux et je tiens à ma poitrine alors c'est mort, jamais je ne couperait mon sein.
Jamais des escaliers ne m'ont parus aussi long à monter, ce n'est pas faute de dire, mais deux étages de trente marches chacune ça fait bobo. La serrure craqua, j'entrais et refermais derrière moi tout simplement. J'avais besoin de prendre l'air, de m'amuser! Mes pieds se précipitèrent vers mon sac de voyage et mes effets habituelles, une corde elfique, une épée bâtarde, Lacrymosa avec un pouvoir unique en son genre, et ma dague de serpent que j'eu vite fais d'attacher à mon haut de cuisse gauche. Prête pour une dernière aventure entre mon être et mon instinct. Soudain, je me figeais, une voix des plus singulières avait retentit non loin de moi, juste en dessous de mon étage, trop curieuse pour laisser cela me passer entre les pattes, je me baissais et me concentrait vers le lieu dit... l'escalier du première étage et c'était Mireille qui parlait avec mon futur époux!
" Patientez, il ne reste que trois heures! "
" je dois y aller! "
Oui moi aussi je devais y aller, me levant tout à coups, dans une précipitation inné, en oubliant toute discrétion, je me jetais contre la porte et la fermait à clef, il ne fallait pas qu'il sache ma manigance. Cela fait, je pris mes armes en me dirigeant vers la fenêtre puisque je ne pouvais prendre les escaliers cette fois et l'enjamba lorsque j'entendit ce bruit si familier d'une clef que l'on insère dans un verrou.
" Jol? Jol, ouvres j'ai oublié quelque chose... "
" je ne suis pas là pour le moment, va voir auprès de ma secrétaire! "
" mais c'est sérieux, il faut que je te dise... "
" plus tard je prends mon bain, occupé j'ai dis! "
J'assemblais mes doigts devant ma bouche, et soufflait dessus jusqu'à ce qu'une douce mélodie en sorte. La première fois, il y eu pleins de postillons qui partaient dans tous les sens sans compter que j'avais avaler de travers et que j'eu faillit mourir étouffé mais ça, c'était encore une autre histoire. La deuxième fois devait être la bonne, après avoir essuyé ma bave dégoulinante le long de mes doigts ... humm so sexy la mariée... j'abandonnais et, avec mes yeux regardait le lierre à ma droite avec une tête plus ou moins suspecte d'une brave vieille fille qui venait d'avoir une idée.
<= ou plutôt l'idée du siècle...
Je pris mon courage à deux mains en me décidant de ne plus écouter ce que mon futur époux avait à me dire, aussi urgent soit il. Les pans de ma robe dans chacune de mes mains, je me mettais debout sur le rebord de la fenêtre avant de contempler le bas, il y avait peut être une dizaine de mètres et il était hors de questions de déchirer, froisser ou abîmer ma belle robe blanche achetée chez Zadig et Voltaire. Mes jambes s'avancèrent doucement, un peu plus doucement vers le rebord sans que je ne regarde directement le sol. ça n'y paraît pas, mais un chat ça peu avoir peur du vide! Ma main gauche attrapa la fenêtre histoire de ne pas tomber dans mon empressement et la seconde tentait d'attraper le lierre, après avoir lâcher le pli de ma robe. Ma main s'avançait petit à petit vers cette plante, avant d'y trouver la dur écorce et avec un long soupire d’encouragement, je lâchais la fenêtre et ... évidemment quand vous faites cinquante kilos à tout casser eh ben... la plante se rompt.
Un mètre, deux mètres, trois m... je ne vais pas tous les faire, ce serait nul de vous faire perdre du temps et de gratter quelques lignes de cette façon.. donc nous passons à l'étape ou elle tomba fesses en premières dans le buisson juste en dessous, entraînant dans sa chûte le lierre qui tombât au dessus de sa tête. C'était beau à voir, il lui manquait la classe et il lui manquait cette petite touche naturelle d'une couronne de laurier, voilà donc une bonne chose de faite. Elle serrait les dents autant qu'elle le pouvait, la cruche qu'elle était avait oublié son sac de toile là haut... elle se mit une gifle et tenta, à quatre patte sous la verdure de chercher son fichu sac au cas ou il serait tombé avec elle, seulement quelque chose la gênait, c'était cette chose plutôt lourde dans son dos, finalement elle se mit une seconde gifle, elle ne l'avait pas oublié, le sac était resté sur son dos! Elle émit un gémissement à cause de son oublie et allait se mettre debout quand soudain à droite de son buisson, un peu plus dans la forêt, une chose brillante attirait son attention.
Dernière édition par Jolene Ladraël Barnes le Lun 29 Nov - 23:31, édité 7 fois
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
Messages : 1321 Date d'inscription : 10/02/2010 Age : 33 Localisation : Manoire Idrasyl, Dera
Feuille de personnage Niveau: (29/30) Expérience: (135/80)
Sujet: Re: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not] Mer 10 Nov - 23:34
2) Chapitre deux : La vie en Rouge *** Chant: Guerre et Colère ***
Tapis sous la verdure environnante, elle tentait de faire taire sa curiosité autant qu'elle le pouvait, des gardes de lucina armés jusqu'au dents étaient rentrés dans le village et avec eux, leurs destriers attelés pour le combat. Ils étaient une centaine donc lorsque vous voyez une telle immensité d'hommes armés alors que vous êtes sur le point de vous marier dans ce petit village, il y a de quoi se poser des questions. Elle se coucha contre l'herbe du petit jardin, se camouflant autant qu'elle le pouvait avec sa robe blanche et en effet, avec cette dernière, ce n'était pas vraiment facile mais en bougeant un peu la végétation elle réussissait néanmoins à paraître comme invisible aux yeux des autres. Surs cette troupe de soldat résidait trois hommes en tête, trois hommes que Lady Cormyr connaissait très bien. Il y avait ce garde de lumière, un homme qu'elle avait aupavant, aimé et choyé pour son courage. Il était marrant d'observer la situation d'un point de vue purement rationnel, c'était maintenant qu'elle était sur le point de se marier, quelques heures avant le fameux « oui je le veux » qu'il apparaissait après plusieurs mois d'absence... le destin nous joue bien des tours parfois. Quant aux deux autres gardes, ils avaient assistés à sa capture à Soleriès. Elle qui était supposée être restée dans l'ombre jusqu'à ce qu'elle abdique de ses méfaits, ils seraient surpris de la voir ici...L'un d'entre eux d'ailleurs, fortement armé jusqu'au cou fit marcher sa monture en avant de sa troupe. Jolene tendit une oreille vers ce personnage et attendit sa déclaration.
" Par ordre ne notre bien aimé Roi Albert III nous réquisitionnons cette sainte ville, Helios pour le votre bien. Faute d'avoir pu trouver de dangereux brigands qui auraient rodés dans les environs, nous n'hésiterons pas à faire feu sur quiconque s'oppose à cette volonté. Vous avez jusqu'à dix heures pour préparer vos bagages, une équipe vous conduira jusqu'à Soleriès le temps que cette bagarre ne finisse. "
Il passa sa main sur son visage et parla à son voisin d'un certain plan à échafauder. Derrière sa cachette de fortune, Jolene rageait, bouillonnait, elle ne pouvait accepter qu'une troupe aussi bien fournis en homme ne se dérange que pour quelques brigands. Elle se disait qu'au fond ils ne faisaient qu'étouffer une fois de plus une affaire plus importante qu'elle ne le paraissait, même si les soldats ne faisaient que suivre les ordres donnés, il n'en étaient pas moins qu'ils pouvaient avoir des mains gorgés de sang d'innocents. Elle refusait de bouger, cela l'aurait condamné à mort de toute façon, n'était elle pas recherché par les forces l'ordre pour avoir assassiné plus d'un noble et gardien de la cité de Soleries? Et cette prison d'ou elle était sortie il y a peu de temps... non elle n'avait d'autres choix que de rester tapis dans l'ombre en attendant qu'ils partent tous.
En attendant que dix heures passe, elle réfléchissait aux différentes raisons pour qu'un roi comme Albert puisse cacher une telle vérité à ces citoyens. Il avait déjà fait une manipulation identique dans le passé et cette dernière lui avait couté cher, très cher. Le peuple lucinien se cachait tant et si bien qu'à chaque invasion clandestine, très peu d'entre eux savait se préparer à guerroyer, c'était à peine s'ils savaient tenir une épée! Étouffer des actes dangereux par le mensonge ne mène nul part sauf au Massacre et le voilà qui continuait avec la même musique, comme si... s'il n'avait rien comprit. Elle serra ses crocs à l'intérieur de sa bouche et étouffa un grognement de rage... Son supposé mari venait de sortir de l'auberge avec des sacs pleins les mains... c'était donc cela qu'il voulait annoncer à notre Cormyr? Le mariage allait être reporté... le plus beau moment de toute sa vie allait s'envoler en fumée...
Bon d'accord j'en fais un peu de trop, elle n'était pas consentante, je vous l'ai affirmé au tout début mais ça fais toujours du bien de participer à une fête, non? Dix heure sonna, toute la population ou presque toute s'était préparé, les bœufs, les chevaux et les charrues étaient équipés et rassemblés. Une troupe à cheval allait les escorter jusqu'au château. Anxieux, son mari avait prit son cheval et Foam, l'étalon blanc de Jolene, on eu à croire que l'homme savait pertinemment qu'elle se cachait dans le coin mais quand il fut temps pour lui de suivre les rangs, poussés par les soldats, il n'eut d'autre choix de suivre la troupe. Foam en revanche planta ses sabots dans le sol et hennissait. N'ayant pas harnachement, il aurai tété simple pour lui d'aller vers sa maîtresse et de la faire découvrir aux autres... à cette pensée, Jolene mit sa main à son cou et fit tourner le vent pour éviter qu'il ne hume sa présence. Ça marchait à la perfection, il hennissa une seconde fois et rattrapa le groupe.
Elle qui pensait qu'elle allait enfin pouvoir souffler un peu à cause de cette pression... cependant il restait cette vieille femme cette famille et ses trois hommes qui avaient décidés de rester...
...Un silence mortuaire prit place au sein du village...
Les ordre étaient clairs, très clair, l'homme qui avait donné les ordre claqua des doigts et immédiatement la famille fut entourée d'une vingtaine de soldats. Des hurlements déchirants se faisaient entendre, montant d'un cran la haine de Jolene vis à vie de ces gardes. Elle observait les trois chevaliers assis sur leurs destriers avec un oeil noir... elle se jura se les venger. Les cris de douleurs enflammèrent les environs, effrayant le lieu dit, lui apportant une touche funeste qu'elle n'avait pas besoin d'avoir. Une fois leur sale besogne faite, ils se retournèrent devant leurs supérieurs, les saluèrent et revient à leurs rangs, laissant les cadavres au sol comme s'il ne s'était rien passé. Leurs sang pourpre se mêlaient aux herbes verdoyantes de leur ville bien aimée, ils n'avaient rien fait de mal et pourtant ils étaient mort.
Dernière édition par Jolene Ladraël Barnes le Sam 13 Nov - 10:13, édité 2 fois
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
Messages : 1321 Date d'inscription : 10/02/2010 Age : 33 Localisation : Manoire Idrasyl, Dera
Feuille de personnage Niveau: (29/30) Expérience: (135/80)
Sujet: Re: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not] Sam 13 Nov - 9:18
3) Chapitre trois : La vie en Gris *** chant: Souffrance et Abandon ***
L'herbe bougeait doucement au gré du vent accompagnant les nuages d'un blanc traître , amnésique comme allait être cet instant tragique : les corps furent balayés de la surface mémoriel de chacune des personnes présentes. Ils n'avaient jamais demandés à mourir et pourtant la belle faucheuse les avait séduit avec ses belles promesses. Toujours caché sous son buisson Jolene étouffa un gémissement de dégoût lorsque des gardes en renforts vinrent piquer les corps avec le bout de leurs épées pour vérifier si leurs esprits demeuraient bien dans l'au delà . Elle plaça ses mains sur sa bouche immédiatement, comme une petite fille fait lorsqu'elle a dit un vilain mot sauf qu'il était trop tard... le chevalier de jadis tourna sa tête vers l'auberge en insistant son regard azuré sur les buissons . C'était étrange qu'une fenêtre soit ouverte et qu'une plante de lierre soit tombée dans un petit jardin comme par enchantement sans oublier les quelques étoffes d'une blancheur incontournable qui s'évadait en même temps que les fleurs du lierre. Le plus imposant d'eux dégainait son épée en tournant sa tête vers ses deux autres amis et fit avancer son cheval vers le buisson , une dizaine de soldat sur les talons.
Lentement je reculais pour me tapir contre le mur de l'auberge en prenant conscience qu'il n'y avait plus d’échappatoire possible. J'avais peur , mon palpitant ne cessait de battre à une vitesse remarquable tandis que mes poils se hérissaient les uns avec les autres... pire qu'un fil barbelé, je vous jure! Après avoir bougé, les suspicions du commandant des troupes s'évaporèrent et il cria si fort d'attaquer le pauvre buisson d'ou je m'étais cachée que j'en advenait à trembler comme une feuille.
La petite dizaine qui était sur moi me tinrent en joute avec leurs lances, déchirant de part et d'autres la robe que je m'étais juré de garder un bon état. Plaquée au sol je ne pouvais absolument rien faire. Me rebeller? il ne fallait pas y penser la dernière fois que j'ai voulu me taper contre toute une cargaison de soldats lucinien j'avais faillis rendre ma pipe, couper ma bretelle que dis-je? mourir dans de longues souffrances. Je sentais les feuilles de lierres se bouger de mon corps en ébullition, la peur m’oppressais de plus en plus tandis que mes muscles se crispaient a cause du stresse et de l'attente trop longue de mon châtiment. Finalement après avoir entendu quelques échanges sonores très peu distinctif on me prit sur les cotés et m'obligeais à me lever et me mettre sur mes pieds.
Pas de bruit, un autre silence tout aussi gênant que le premier fit son apparition. Je baissais ma tête et regardais le sol.
" Ce ne serait pas la lucinienne recherchée à Soleries?"
Sa main me saisissait le bas de ma mâchoire crispée, je voulais le mordre à pleine dent, lui faire couler son sang impure le long de sa main et le punir de cet affront. Au lieu de cela je fermais mes yeux et attendit, la tête levée qu'il se passe quelque chose, j'étais en proie à d'affreux divertissement.
" Laisses voir..."
Les sabots du cheval s'approchèrent et la lame d'une épée, une fine épée élancée à en croire la caresse sur mon visage, rejetant les quelques mèches sur le coté. La peur se mêlait peu à peu à la haine, je serrais d'autant plus ma mâchoire tout en tentant de rester de marbre, les bras tenus fermement derrière mon dos, tenue droite comme un pic. J'attendais ma sentence... je la voyais venir, les choses comme cela, d'instinct ça se préscent à des kilomètres.
" Attachez la et tuez là, égorgez cette chose comme les autres, les ordres sont les ordres."
Immédiatement mon corps fut ballotté de droite à gauche et de haut en bas vers un des poteaux en bois qui servait de pilier à la cloture aux vaches. Le choc contre ce dernier fut brusque, soudain je n'avais pas de mots à dire, les femmes n'ont pas leurs places ici et les rebelles encore moins donc une femme rebelle... ça vaut pas grand chose. J'étais assez contente ma foi qu'ils n'aient pas pus voir mes ustensiles, mes armes et mon sac, ils étaient juste venus pour moi... que c'était gentil... et affectif!♥ Je me serais bien passé de ça tien!
Les soldats reprirent leurs rangs et les trois gardes montés à cheval se zyeutèrent entre eux, avaient ils mijotés un complot? tandis que je commençais petit à petit à tomber totalement parano, un dernier soldat avait dégainé sa dague en acier simple, assez jolie ma fois lorsque l'on y regarde de prêt et la mit juste sous ma gorge, assez proche pour que je puisse sentir mes poils se retrousser sous mon épiderme. C'est alors qu'une chose surprenante m'arriva, je vous avais dis au début que l'un de ses messires haut perchés avait eu, il y a très longtemps une relation... des plus platonique et innocente avec moi? mais si, rappelez vous bon sang! Ben il fit un signe de sa main et ils descendirent tous les trois de leurs chevaux sans broncher.
Ce n'est pas que la lame de la dague commençait à me friser les poils mais plus l'heure de la mort sonnait et plus je commençais à avoir de plus en plus peur... et après on dit que les luciniens sont... doux gentils, affectifs, dévoués, mignons, intelligents pacifique, efféminés avec un trou dans le genou? Non, attendez je reprends mon dictionnaire j'ai pas lu la bonne ligne.... nin niin nin nin... jste bon, loyaux et courageux... mouuais je ne suis pas sur qu'attacher une jeune femme sans défense à un poteau pour l'égorger soit un acte purement courageux mais pourquoi pas.
" Dirtzes mwè JBi barnes, ou sontos vos acolytos?"
* mes QUUUAAA? mais de quoi il me parle lui? il viendrais pas de la campagne? il a un accent à la..*
" Nous savons pertinemment que vous êtes dans leurs camps, mettre Soleriès à feu et à sang pour faire tomber la royauté est votre activité principale, ne niez pas, nous avons les moyens pour vous..."
" Laisses Charles elle est plus têtue qu'une mule, ça n'en vaut pas la peine"
Qu'il a dit l'ex devant mes yeux ahuris fixés instantanément sur le sol. C'était quoi toute cette magouille? Franchement je ne comprenais rien à ce qui se passais c'était terrifiant, j'étais prise entre deux feux, mon passé et mon présent, je ne pouvais m'y soustraire, c'était indéniable et totalement stupide mais néanmoins réel. Un long soupire passa entre mes lèvres tous cela m'agaçait. Un main prit donc ma chevelure pour la tirer en arrière pendant qu'une lame passa instantanément sur ma gorge, enfin l'heure de la délivrance avait sonnée!
Dernière édition par Jolene Ladraël Barnes le Sam 13 Nov - 10:50, édité 1 fois
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
Messages : 1321 Date d'inscription : 10/02/2010 Age : 33 Localisation : Manoire Idrasyl, Dera
Feuille de personnage Niveau: (29/30) Expérience: (135/80)
Sujet: Re: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not] Sam 13 Nov - 10:50
4) Chapitre quatre: la vie en bleu... *** Chant: Patience et sérénité ***
Les yeux clos, la petite fille d’apparence voit pour la première fois de sa vie la neige tomber sur le monde de Lucina. Pas très loin de là ou elle était née cependant, sur une des îles Fleuries qui prolongent la Mer d'Argent il y a de cela mille dix années à peu prêt, les mondes n'allaient pas tarder à connaître une pénurie. Tout le monde le sait, quelques années plus tard des monstres auront envahis tout le continent, poussant le roi Albert I à l'époque à mener une guerre sans pitié sur son territoire contre des ennemis d'une nouvelle sorte. Nous n'en sommes pas encore là, nous en sommes un peu plus avant que cela n'ai existé, c'était "le calme avant la tempête" dirons nous...
Les pétales des fleurs des cerisiers Flottaient lentement dans l'espace pour accompagner les flocons. Ils n'avaient aucuns goûts, aucunes couleurs et n'avaient pas de température. Elles collaient délicieusement au palais, aux vêtements et aux cheveux, laissant apparaître toutes leurs brillances et magnificience sur les cheveux écarlate de la jeune Jolene de l'époque. âgée dès lors de sept années humaines respectives, elle ne ce souciait guère des présages de la sorte et pourtant, son instinct l'incitait à se méfier, elle était dès lors tiraillées entre l'envie de chasser ses flocons de l'arbre et celui de laisser la nature faire ce qu'elle avait à faire. La petite main se posa sur une des branches de l'arbre et essuya une toute petite partie de cette poudre qui devenait de l'eau à son simple contacte. Un bruit! Elle se retourna. Si innocente et déjà si curieuse et incisive... Quelle était ce drôle d'être encapuchonné là-bas? Sa tête se pencha légèrement sur le coté et elle porta ses mains sur ses hanches pour adopter la position de mademoiselle-je-me-fache.
La personne encapuchonnée avait une odeur particulière légèrement âpre et amer, une sensation étrange lui fit frémir tous ses membres. Mais qui était il? pourquoi agitait il une espèce de long couteau au bout d'un bâton? et ce... et pourquoi y avait il ce liquide carmin qui s'élançait finement le long de cette baguette? La petite Jolene recula contre l'arbre et fut paralysée immédiatement par la peur, que pouvez vous faire quand vous êtes une innocente sans armes avec à peine l'âge de comprendre la vie? Elle tremblait de tout son esprit, l'être arrivait, marchait, ses pas craquaient sur la terre en y laissant de profondes marques... jamais vu à Lucina! La lance fut tenue, portée et mise en joute avant d'être lancée... Et interrompue en plein vol pile devant les yeux de Jolene qui à l'époque avait fermée ses yeux non pas par réflexe, mais par peur de se prendre l'objet pile entre les deux yeux. L'arme fut doucement posé à ses pieds, entendant le bruit sourd elle rouvrit directement les yeux sans cesser de trembler cependant, un autre être encapuchonné se tenait derrière son assassin, la main levée, une magnifique dragon d'eau avait enlacé sa victime au point de la mener sur le sol blanc et de la précipiter dans une lumière violette. Incrédule l'enfant observa son héro avec milles contemplations, qui était il? qu'avait il fait et comment pouvait il faire sortir un dragon d'eau? Le personnage s'avança vers elle et lui mit une main sur la tête, lui caressant affectueusement les cheveux.
" Sais tu pourquoi la neige est blanche, Jolene?"
"... ... non messire... ... "
" parce qu'elle a oublié de quelle couleur elle était."
Les derniers flocons de neige se changèrent en pétale de fleur et l'être disparut, ne laissant rien sur son passage même pas un seul signe de vie, rien qu'une pensé, une simple et triste pensé d'une mémoire non fiable. Il fut juste un objet qui n'était jamais arrivé ici aurapavant, la lance. Le premier contacte avec celle ci ne fut pas glorieuse, bien au contraire elle lui avait échappée des mains et coupé un morceau de chair, c'était la première fois qu'elle voyait la couleur de son sang... elle était partie rejoindre sa maison d'adoption tandis que la lance se détériorait tout comme son possesseur et la mémoire de la jeune fille...
retour dans le présent
" - La neige ... je comprends maintenant pourquoi et qu'elle est ma place... il n'est pas trop tard, non il n'est jamais trop tard!!!"
Tandis que sa gorge tendre laissait un fin filet cyan s'échapper de l'endroit ou la dague était plongee, ses jambes faillirent sous son poids, l'instrument de torture glissait le long de sa joue, mais la blessure ne fut qu'éphémère, sa peau redevenait blanche comme s'il n'y avait jamais rien eu. Les cheveux de la douce bien que fermement tenus furent relaches et comme un animal furieux, elle asseinait un coups de pied en arrière vers cet abrutit à la dague. La patience et la sagesse se troquaient peu à peu contre sa volonté de vivre et un agacement certain. Le visage voilé par ses cheveux en avant, pas une personne ne pouvait véritablement voir la tête de la jeune femme, son énergie bouillonnait, ses crocs se serrèrent mais sa douceur infinie continuait de la tenir enfermée dans les gonds de son éducation royale.
Des larmes de peine commencèrent à rouler le longs de ses joues, repensant avec nostalgie à son enfance choyée par les plus grands chevaliers et magiciens, elle était devenue une fleur toxique, une mauvaise graine comme qui dirait. Ses crocs s'enfoncèrent plus profondément dans sa bouche. A combien sa tête était elle mise à prix pour qu’ainsi, au premier coups d'oeil l'on la prive de sa vie? Ses bras et ses mains furent parcours de spasmes tandis qu'une once de foudre s'abattu sur le poteau d'ou elle se tenait, comme l'on dit... chassez le naturel et il revient au galop. Les gardes armèrent leurs lances, prêts à attaquer tandis que perplexes, les trois chevaliers observaient la scène, leurs épées dégainés. L'homme qui la tenait? de l'histoire ancienne, quelques nuages d'une fine poudre grise envolée par un vent doucereux.
" ... je sais bien que s'il on vous envoi dans un endroit pour y chasser un ennemi, il ne s'agit pas de brigans proprement parlé. Je ne suis pas dupe!"
Ses mains délivrées, elle les orientaient vers le sol afin de n'y montrer aucun mauvais signe ou confusion dans les troupes, toujours dotés de leurs lances et épées à la main. doucement, son visage remontait, remontait le long de sa tête. Les elements perturbateurs de sa mémoire l'ayant presque redonné un peu de courage, elle serrait les poings, défiant les trois chevaliers de son regard d'argent.
" je veux vous aider! Je sais que le roi n'envoi que ses troupes lors d'urgences extrêmes, laissez moi vous aider! je sais que je vous ai souvent malmenés, que vous avez tous de la haine envers moi, mais si je peux absoudre mon passé de pénurie en ce moment... de grâce, acceptez mon offre!"
Ils étaient tous stupéfaits, jamais ils n'auraient pus croire qu'une de leur pire ennemie leurs demande un coups de main, ça... jamais, ils en étaient restés baba. Le plus vieux des trois hommes avançaitt vers elle, l'épée toujours bien tendue prêt à verser le sang une fois de plus avec sa propremain. Elle n'avait qu'à lui envoyer une bonnedécharge pour l'envoyer paître mais n'en fit rien... sa mémoire... sa doucereuse mémoire lui revenait en elle, lui prodiguant de longs souvenirs accablants et cruels à la fois. Elle ne savait plus ou elle en était, c'était le grand vide.
" Nous aider? Et pour quelle raison apparente? nos frères d'armes ont vu la mort s'abattre dans nos rangs par la colère de votre bras. Je ne puis vous faire confiance. Cependant... il est vrai qu'une force comme la votre serait appréciable."
Jolene écarquillait les yeux, des êtres vils, austères et hyppocrites, rien de plus... toutes ses idees qu'elle s'était faites à leurs sujets commençaient à s'envoler en fumée. Une main fut tendue, une main blanche pleine de bonté. Fronçant les sourcils, Jolene observait le blanc des yeux de ce chevalier, allait elle pouvoir payer ses dettes ainsi? Sa main blanche toute tremblante toucha l'extrémité des doigts de l'homme... vraiment imprévisible n'est-ce pas? Les deux mains si hostiles et inaimable dans le temps vinrent finalement à s'associer pour détruire des envahisseurs.
" Je promets de rester à vos cotés et de vous aider durant ce cours laps de temps qui nous est impartis. "
" Ne nous décevez pas."
Sa main se serrait bien plus fort sur la sienne, un pacte ... rien de plus simple et rien de plus humain. Tous les hommes se réunissaient entre eux tandis qu'elle, se tapissait contre la barrière en bois pour souffler et reprendre le cours normal des choses. Mourir dans de telles conditions n'était pas ce qu'il y avait de mieux à faire, comme quoi, son instinct pouvait bien l'avertir sur bien des choses, sa raison avait finalement réussie à lui faire reprendre les esprits. Tranquilement, elle fermait les yeux afin de décompresser, sa robe blanche salie flottait silencieusement dans le vent accompagnée de sa douce chevelure: le monde était redevenu serein et calme comme cette saison ou les pétales blanches des cerisiers en fleurs ondulaient en dansant avec le vent.
Dernière édition par Jolene Ladraël Barnes le Lun 29 Nov - 20:44, édité 1 fois
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
Messages : 1321 Date d'inscription : 10/02/2010 Age : 33 Localisation : Manoire Idrasyl, Dera
Feuille de personnage Niveau: (29/30) Expérience: (135/80)
Sujet: Re: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not] Lun 29 Nov - 1:15
5) Chapitre cinq: la vie d'Orange... *** Chant: Sang et Lumière ***
Et voilà, c'était magnifique, j'étais pendu aux poignets par une vulgaire corde de laine au bout d'un poteau, feignant de tomber dans un puis. Je soupirais ardemment, moi qui venais de tenter de faire confiance à ces hommes des cavernes de pacotilles, j'étais bien positionnée! Mes doigts semblaient commencer à attraper froid tandis que ma robe flottait avec le vent laissant le haut de mes jambes à découvertes de temps à autre. Tu parles d'un mariage! Tu parles du plus beau jour de ma vie...
« CHARGEEEEEZZZ!! »
hein quoi? On attaque le camps sans que je m'en rende compte? Des hommes cachés sous des tapis de poils brunis par le temps étaient sortis des buissons, là ou j'avais pu apercevoir une chose briller dans le chapitre troisième... mais si!! vous allez pas me dire que vous avez la mémoire d'un poisson rouge qui a hezheimer quand meme?! Ils arrivaient leurs gourdins et leurs gros couteaux en main... maman j'ai peur! Je resserrais d'autant plus mes mains sur la corde, une jeune femme dans une robe blanche... ça ne se loupe pas! Et évidemment, n'ayant pu trouver les gardes officiers et chevaliers cachés dans les environs, les plus moches, faute de quoi la plupart se ramassaient des furoncles et bleus sur la tete venaient en ma direction. Là... l'idée que j'avais eu auparavant, soit servir d'asticot pour appâter ses hyènes de ménages, fut revérifié dans ma tete.... ben... oui …. c'était une très mauvaise idées. Et puisqu'ils étaient tous en train de venir sur moi, les yeux grands ouvert et le filet de bave étincelant et dégoulinant le long de leurs lèvres boutonneuses, je me mis à chanter gaiement. Ne me demandez pas pourquoi, j'en savais rien! Nothing, nada, le néant!
« Un jour mon prince viendraAaAaa il me recoooonaiitraaaaa... »
En voyant leurs yeux s'exorbiter de leurs têtes, il valait mieux pour moi de changer de chanson, ce que je fis immédiatement après m'être raclée élégamment la gorge...
« AKUNA MATATAAAA MATATA.... QUE TU VIVE A TA VIIIE SANS AUCUNS SOUCIIIIS »
Tu parles d'aucuns soucis! Ils étaient une petite vingtaines à tout casser et tiraillaient sur ma robe comme pour me l'enlever, les mal propre! Furieusement mes coups de pieds eurent raisons d'eux... enfin raison, ils étaient pas mort, c'était dommage! Dans un brouhaha terrifiant ils se zieutèrent entre eux et partirent vers le buisson à droite. Un hennissement prompt se fit entendre suivit d'une allure a trois temps sauté, un galop rapide et saccadé. Je tentais vainement avec mes pieds de toucher le rebord du puis, histoire de soulager mes mains, et finalement, en perdant une chaussure, comme Cendrillon sauf que moi j'ai pas assez de chance pour changer mes chaussures en verre... Après avoir entendu tout ce brouhaha, les soldats de lucina sortirent des maisons, armes au poings pour se demander ce que cet animal, sans bride sans rien en fait, à poil l'animal, faisait près du puis à tourner en rond. Eh ben... on va tous simplement donner l'excuse de la saison des chaleurs pour éviter de vous donner des solutions chimiques trop compliqués.
Pendant que les supposés gardes regardaient Foam jeter du cul et sniffer l'herbe comme un camé, j'arrivais à délier mes liens et... à me retrouver debout sur les pierres de ce puis. Foam reculait comme un tracteur le fait pour cueillir son ballot de paille et avec une élégance rare, posait mon royale postérieur dessus en frottant les poignets de mes mains. Enfin un peu de réconfort! Quoique... encore l'autre ahuris là bas, l'ex qui arrivait sur son petit... oui petit face à mon étalon poney marron... hey hey! C'est moi qui lui ai piqué son cheval blanc! Le prince charmant pouvait aller se rhabiller! Venait vers moi pleins galop.
« à l'ouest, ils nous ont crées une diversion, vite!! »
Je regardais le ciel... c'était quoi tous ce bordel? Et il ne paraissait meme pas étonné que je sois délivré des liens qu'il m'avait soigneusement serre autours de mes mains... lui, il ne finira pas l'aventure, c'est moi qui vous le dis! Les soldats coururent vers l'ouest, là ou la véritable bataille avait eu lieux... suivit de prêt par le chevalier en question. Je serrais mes crocs, j'avais une autre idée en tette...
L'on m'a dit une fois, de ne jamais faire cavalier seul. Alors que tout le monde était partie, j'avançais vers le buisson qui, quelques heures plus tôt m'avait couverte avec un lierre épais. Je descendais et attrapais mon sac, cherchant Lacrymosa et ma corde elfique, je recachais mon sac ou il devait être et remontais sur Foam en direction de l'autre coté de la ville. L'épée bien en main tel Calamity Jane mais sans Jane, j'avançais vers le lieu dis à un galop plutôt rapide, rythmé par un balancement brutale et soutenu. Au bout de quelques secondes, j'arrivais, il y avait beaucoup de sang, je ne pouvais dire combien d'hommes étaient déjà tombés, mais le sol grouillait de bras et de dépouilles. Tandis que mon étalon piaffait nerveusement, reculant et avançant par nervosité, je pouvait entre-voir les trois chevaliers combattre. L'un venait d'être décapité, mon ex.... il y avait de quoi perdre la tête mais comme il faisait parti de mon passé, je n'envisageais rien pour le secourir tandis que celui avec un accent pas possible était envahis de toute part.
Je talonnais Faom, lancé au galop, je me concentrais en réunissant un mince filet de foudre entre mes mains. Le filet devenait magnifique, d'un azure pure prenant la forme d'un arc dont les flèches étaient émis par ma puissance. Galopant à folle allure, renversant les corps sur mon passage, qu'ils soient luciniens ou autres, je fis naître la flèche de foudre du bout de mes doigts et visais ce qu'il y avait à viser sans perdre de temps.
« Que tes crocs pourfendent le mal et ta rage l'afflige, LADRAËL!!! »
La première flèche décollée transperçait trois bandit avant d'éclater en étincelle sur un beau rayon de cinq mètres, infligeant des dégâts considérables aux troupes ennemies. J'avançais perpendiculairement aux ennemies, me servant de mon épée pour contrer les flèches de bois lancés sur moi et mon destrier. Rien ne pouvait nous arrêter, dans ce début de bataille, seul les plus faible périssaient sous le joug des sabots et de mon épée agissant tel un moulin. L'arc électrique fut évaporé au bout de quelques secondes, il me fallait garder un peu d'énergie pour la fin. Mon bras arrachait la tête de cette première flopée d'ennemie, des hommes, des brigands de niveau faibles, ils ne faisaient pas le poids et la petite vingtaine que je repoussais et traquais avec l'ardeur et la perspicacité d'une lionne en chasse furent tués sous le coups de ma lame salvatrice.
Je ne pouvais pas faire appel à marraine la bonne fée pour lui demander de m'apporter une citrouille transformée en charrette au préalable, mais un petit coups de pouce n'aurait pas été de refus. La première escapade écrasée, j'attendais la seconde avec impatience, Foam pétait la forme, il aurait bien continué encore toute la journée... un bonne animal cet étalon! Lui tapotant l'encolure pour le féliciter de ne pas s'être arrêter, je me disais que finalement c'était peut être marraine la bonne fée qui me l'avais envoyé par colis postale la veille accroché à une chouette et un bout de parchemin.
« JOL! TROLLL JOOOLLL TROOOOOOLLL!! »
Quoi troll? Suis je aussi laide que cela avec ma robe... oups! Dans toute cette boucherie, j'en avais oublié son état... elle ne ressemblait plus à rien, je n'avais plus que l'étoffe et le froufrou sur moi, les beaux replis en velours et le reste avaient été arrachés. Heureusement que j'avais encore ce tissus sur moi sinon... je pense que plus d'un aurait eu les bons moyens pour être seintement pervertis. Et puis troll... j'étais pas si horrible que ça quand même?! Si? Tandis que je regardais mes hanches et mon corps assise sur mon étalon, une énorme ombre jaillissais de derrière moi, ne laissant que très peu de place au soleil.
" QUI... MAIS QUI EST CET ABRUTIT QUI A ETEINT LA LUMIERE?!"
Sans m'en rendre compte, Foam partit tout seul au grand galop, évitant de ce fait que nous ne soyons écrasés comme des punaises sous l'énorme gourdin de ce monstre. Épée en main, je fis faire un beau volte face à ma bète et comme précédemment, alliais mes mains pour y extraire ma magie bleue, un arc en main, mon cheval reculait doucement tandis que l'énormité avançait... il était horrible avec ses purulences sur tout son corps et son nez … sans oublier qu'il avait une petite houpette à la Tintin en matière de feu... beurk! Utilisait il le feu ou était ce juste une coupe affro'? quoi qu'il en soit, Je chargeais de plus en plus mon énergie électrique et visait la tête... un ... deux pas.. et je tirais, je n'avais pas loupée ma cible.. mais la flèche de foudre atteignait le genou de ma cible, pas de chance.... j'aspirais de nouveau mon énergie et précipitait ma monture, épée en main et bien levée sur l'ignoble troll, chef de l'armée semblait il, puisque tous les autres hommes le suivaient sans broncher. Un coups bien propre et net, je tranchait la tête du troll tandis que son genou sanglant, en moignon et hors d'usage percutait le sol. Il s'effondra et ne revit plus la lumière.
Foam recommençait à hennir, se cabrer et tourner en rond. Pas facile de le tenir quand on a pas de filet ou de selle pour monter... et voilà ce que ça fait quand on se prend pour une déesse! Sauf que je n'avais pas vue cette mégère. Je n'avais pas pu voir cette femme maniant le feu avec ses deux mains tel une déesse, envoyant ses gerbes de flammes sur les soldats aux environs, il était clair que le troll n'avait eu que pour but de me déstabiliser..... ça allait péter!
Dernière édition par Jolene Ladraël Barnes le Lun 29 Nov - 23:29, édité 4 fois
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
Messages : 1321 Date d'inscription : 10/02/2010 Age : 33 Localisation : Manoire Idrasyl, Dera
Feuille de personnage Niveau: (29/30) Expérience: (135/80)
Sujet: Re: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not] Lun 29 Nov - 17:36
6) Chapitre six: la vie en vermillon... bienvenu en enfer MWAHAHAHaaaa... keuf! keuf! *** Chant: massacre et chaleur grrrrr...***
Bon ben... moi qu'est-ce que je peux faire? Et si je me sauvais? Bonne idée tien, la meilleur que j'ai pu avoir dans cette maudite journée! J'arrêtais Foam et descendais de son dos pour lui foutre une bonne claque aux fesses, il partit en me regardant d'un air de dire « et la cravache, c'est pour quand? » Mon épée dans ma main, je regardais la femme qui controlait le feu, on aurait dit qu'elle était joyeuse de jeter ses flemmes rougeoyantes sur mes amis... amis... luciniens correspondrait mieux!
« ET LA CATIN DES BOIS, T'ARRETES UN PEU DE FAIRE GENRE?! ON EST EN PLEIN COMBAT LA! »
Elle continuait de danser, augmentant la température autours d'elle, ses pieds allaient de plus en plus vite et du sol émanait une curieuse couleur rouge. Pendant que je la laissait faire, moulinant les petits hommes aux mentons crochus à mes cotés, je sentais également un truc venir.. quelque chose... pas sexuel, bien que chaud mais très... intense... les yeux grands ouvert, j'émis un NOOOOOON! Soudain alors que pas plus tard que trois secondes après, un cratère suivit d'un mince filet de lave en sortit. Je regardais la dame, stupéfaite, et eue moi aussi envie de danser avec elle... Mon bras gauche se levait et un puissant vent fit rentrer sa lave dans son trou, un sourire malin s'esquissait sur mon visage, si elle ne controlait que le feu tout ne pouvait qu'aller! Soudain ses yeux devinrent d'un rouge pétrifiant tandis que sa silhouette s'agrandissait de plus en plus pour prendre de plus en plus de kilos et de formes. Sa peau devenait noire tannée, une queue lui poussait et ses deux petites narines si belles finissaient en deux fentes serpentines. Ca y est... j'allais y passer!
L'idée de courir pour me mettre aux abris me vint à l'esprit mais je n'eu pas le temps de réagir que sa patte colossale extirpa les quelques froufrous que j'avais sur le reste de ma robe, ne me laissant qu'un bref morceau d'étoffe pour couvrir mon corps de toute sa pudeur. Toujours mon épée en main, je ne lachais pas la creature du regard, une femme qui pouvait se métamorphoser et se servir du feu à un niveau très élevée... sans oublier les hommes qui attendaient derrière elle, sagement...
" Arzath en avant!"
" ah non, toi Ursula tu te la fermes!"
Le dragon frémissais, comme dans la petite sirène quand la michante pieuvre croise le regard du prince charmant, sauf que Jolene n'a aucun attribut pour etre prince. Levant bien fierement mon épée au devant des autre créatures derrière, montrant de ce fait mon audace et mon courage face à la petite dizaine d'homme qui arrivait devant moi... j'eu sérieusement envie de rire... rire pour cracher toute ma nervosité, le big boss de la fin était devant moi et il fallait passer par ses hommes, dix hommes... magnifiques, leurs corpsmusclés luisants sous le soleil de ce monde avant de l'abattre... je ne disais pas non, il faut avoir un peu de fun dans la vie après tout!
Me mettant en garde, j'attendais qu'ils se positionnent, hein.... tous de suite à encercler le pauvre petit gibier pour mieux lui sauter à la gorge... il vont voir le gibier de quoi il est capable! J'attaquais le premier sous l'oeil attentif du vil dragon noir qui se curait les ongles en attendant que le combat se passe. J'acceuillais le premier avec une vive parade-riposte en sautant au dessus du deuxieme qui se prit les jambes dans le premier, s'étalant de tout son long sur son compagnon, ma lame arrivait sur son cou et lui trancha la chique. trois autres virent, m'attaquant de front et des deux cotés. Mes yeux roulèrent dans leurs orbites, j'étais tombé sur quelle planète? Houston n'était pas là pour m'aider cette fois et c'était bien dommage.. ah oui! la force était avec moi Luc! Je m'aplatissais contre le sol pendant que les trois hommes sautèrent sur moi, les tenant par les bras pendant qu'ils tentaient de me percer la chair avec leurs couteaux, j'utilisais mon bon sens et mon pouvoir de gravité pour...
"HAAAAAAAAA MAIS MERDE!"
Mon pourvoir naturel intervenait bien plus rapidement que j'aurais pu le croire, les trois hommes sur lesquelles j'avais appliqué mes mains commençaient à voler, ils étaient si léger... tellement léger... Le cul par terre, je les observais voler en direction de la dragonne tandis que je soufflais un peu, tu parles d'une guerrière tien! Cinq! il m'en restais cinq à combattre! Et ils n'attendaient pas, leurs cimeterres bien en vue, je du rouler sur le coté pour en éviter deux coups et me relever, tel un chat pour évider de me faire trancher les fesses, ce dernier qui se tenait malheureusement derrière moi eu le droit à un coups de la garde de mon epée dans ses bijoux de familles. Tout à coups, j'en eu marre, quitte à crever, car depuis le début de cette aventure j'en avais envie, ma main gauche libérait toute une série de branche électrique....
du moins elle aurait pu si mes batteries auraient eu le temps de se charger... le sourcil levé, je regardais la lame du cimeterre foncer sur moi... et une chose dur me percutait de plein fouet, m'accrochant à ce machin doux et soyeux, ouvrant un peu les yeux, je m’apercevais que c'était une fois de plus Foam qui m'avais arraché des griffes de la mort. Le talonnant comme une furie, je fis un dernier volte face, les derniers hommes furent rappelés par la maitresse de cette bataille, et comme pour tous les groupes, s'il on tue le ou la cheffe de tete, le bétail est perdu. Nerveux, Foam grattait le sol, le dragon noir, fou de rage montait sur ses deux pattes arrières, le combat commençait!
this is the end... my only friend, the end...(the Doors)
Sans plus attendre, Foam se cabra également, malheureusement, il n'atteignait pas les cinq mètres de la dragonne, c'était quand meme bien tenté de sa part, puis il s'élançait soudainement dans un galop du tonnerre poussé par un vent bienfaiteur, mon vent puissant, atteignant de ce fait une vitesse folle. Une énorme gerbe de flamme se lançait sur nous, mais je repoussais ce feu avec le meme vent puissant, bientot mes réserves allaient être épuisés si je cramais toutes mes cartouches de cette façon! il fallait trouver une autre solution. Allant vers la droite, afin de troubler la dragonne, j'esquivait des zig-zag pour tenter de l'amadouer, la perdre dans ces plans seulement le monstre avait déjà vu bien des techniques de ce genre et préférait se mettre à quatre pattes pour mieux m'écraser. Là, j'en profitais pour mener mon étalon sous son ventre et d'un large coups d'épée lui asseiner une bonne plaie ventrale tout en lui coupant l'extrémité des postérieur.
Le monstre hurlait de rage ou d'effrois, qu'importe, il hurlait à en faire crever mes tympans, je poussais donc mon destrier à aller plus vite et à retourner sur le monstre sans plus me préoccuper des gobelins et hommes des ténèbres qui nous envahissaient. à quelques mètres de cela. Je jetais mon épée contre le sol faute d'avoir mon fourreau à porté de main, on ne combat pas une baleine avec des suppositoires! alors un dragons avec une simple lame, vaut mieux éviter, ce sera le feu contre la foudre! Foam reculait en abaissant son encolure, il sentait l'attaque venir, brave bête. Mon énergie avait diminué, pas suffisamment pour me mettre K-O, mais pour griller un poisson de la carrure de ce dragon, il fallait bien cela. Les paupières se fermèrent doucement sur mes yeux tandis que mon souffle se faisait de moins en moins rapide contrairement à mon destrier. Me calmer, me concentrer, voilà la clef de la victoire. Je sentait le dragon avancer, et juste à quelques mètres à coté de moi, ouvrir sa large mâchoire.
Attendre, toujours attendre le bon moment, la patience est une vertus dont seul les être les plus sages savent l'utiliser. Les mains de Jolene se portèrent doucement vers le ciel qui était devenu d'un noir sombre apparent, changeant du coté blanc de ce monde de lumière. Sa douceur présente, ses doits se touchèrent légèrement, un vrombissement assourdissant se fit entendre tandis qu'une petite gerbe électrique suivit d'une multittude d'étincelles blanche sortaient de ses doigts fins. Le dragon ouvrit sa large gueule tandis que ses flammes sortaient peu à peu de son gosier. Toujours les yeux clos, jolene chargeait son utimatum afin d'en finir avec cette créature. Certes en tant que cormyr dans son ancien temps une simple lancé de foudre aurait suffit, mais son état humain et sa perte de ses pouvoirs ancestraux ne lui permettaient pas de se mesurer de cette manière. Ne s'était elle pas fait lamentablement battue par une ange noire il y avait peu de temps? La foudre du bout de ses doigts crépitaient de plus en plus, un véritable feu d'artifice, joyeux noel comme qui dirait!
" Hurle, Ladraël!"
Au moment ou les crocs allèrent s'enfoncer dans la tete de la jeune femme, un immense éclaire d'un bleu parfait émanait de ses mains, rendant toutes actions impossible pour notre protagoniste, son énorme rayon de foudre transperça le cerveau de la créature en cramant toute sa tête au passage. La gueule ouverte et desséchée ainsi que le corps du monstre s'affaissait contre le sol, emportant dans son élan les derniers soldats qui l'avait suivis. Jolene tombait de son cheval alors qu'il était au pas et dormit profondément.
Plusieurs heures plus tard, on la retrouvait devant une étrange pierre dans le marais des damnés. Son admirable destrier bien que fatigué et blessé à ses cotés, elle se réveillait la tête dans le brouillard, et rentra chez elle, sous une de ses pierres mystérieuses. Plus jamais l'on aurait besoin d'elle avant longtemps... du moins, pas avant un bon moi de repos bien mérité. La bataille? D'après le silence de la forêt et le bordel que faisait les oiseaux dans les branches, étaient finie depuis bien longtemps. Maintenant, elle se devait de dormir et bien sur... penser à tous ses évènements, qui sait... ce qui se passera à l'avenir...
Fin
Maître d'Harmonia
Messages : 450 Date d'inscription : 30/08/2010
Feuille de personnage Niveau: (900/900) Expérience: (40/40)
Sujet: Re: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not] Mar 14 Déc - 19:22
Jolene Ladraël Barnes --> 30xp
Les xps ont été attribués
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not]
Finit [Quête] Deux Camps Un Ennemi [Enjoy ;) ... or not]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum