[EVENT] Le Reveil des Trois Soeurs (groupe 2)

Groupe de participants : Serena Magami / Valiane De Trehlnor / Liborio Amico / Deavy Hewer / ~~Séphiel Aëristh~~ / ~~Tyris Soulless~~ / Natael Noxumbra

Ordre de postage : Sera mis en place après le premier tours

Sujet discussion du rp de votre groupe : Cliquez IcI

Fonctionnement : Si un membre ne répond pas au bout de 5 jours, le joueurs suivant devra prendre son tour, toutefois, si le membre concerné a prévenu à l'avance son équipe de son retard, pour autant que le retard reste correct, l'exception peut être faite. A vous également de vous mettre en accord pour faire avancer comme il se doit l'histoire de ce monde mystérieux Wink

RP

L’air est lourd en ce levé de soleil, l’atmosphère semble différente, comme si quelque chose de nouveau, ou plutôt, de très anciens, venait de retrouver terre. Les monde semblent trembler, le soleil parait hésiter à se lever totalement, et la brume se lève comme par enchantement. Dans le cieux, aucun oiseau chante, les chat se terrent dans les greniers et les chiens jappent dans leur niches. Une seule raison à tous cela, elles sont de retours, les Trois Furies, elles se sont réveillées, celles que tout le monde croyait mortes, mais ça, vous l’ignore encore …

C’est dans cette lugubre atmosphère que se présente au porte de chaque capitale un étrange personnage. Son allure ressemble à celle d’un oiseau, il est plus grand et plus fin que la plupart des hommes. Sur sa tête se dresse une longue chevelure de plume noir. Sa peau est sombre, ses yeux, grands et globuleux, de chaque côté de sa tête révèlent la noirceur de son âme. En guise de bouche, il arbore un bec épais et grisonnant. Son corps est recouvert d’un long manteau sombre, seul ses doigts dépassent de ses manches, des doigts longs, sombres et fourchus…

Cette créature avance lentement dans les rues de la ville, quand elle arrive sur la place principale, trois gardes se jettent sur elle, épée au poing. Soudain, elle lève un bras, les trois hommes furent alors soulevés de terre, comme suspendu à un fil invisible. Du bec de l’apparition monstrueuse sortir alors des mots.

« CLAC CLAC ! Nul… ne peux… empêcher… ma mission… CLAC »

Elle déplia alors violement les doigts et les gardes furent propulsés à travers la place à une vitesse ahurissante sur de nombreux mètres avant de rouler au sol et de s’enfuir à toute jambe.

L’être noir continue son chemin et une fois au centre de la place, elle lève les bras vers les cieux, comme pour l’englober dans sa totalité. De sa gorge sorti alors ses paroles.

« Habitants !!! Vous avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauveras tous de ces êtres impitoyables qui nous commandes ! »

Soudain, toutes les portes et fenêtres des maisons aux alentours explosèrent littéralement, vous comprenez alors que les paroles de la créature n’est nullement une invitation, mais bel et bien, une injonction…

Serena était de retour à Equilios et ce n'était pas sans raison.
A vrai dire, elle en avait même plusieurs.
Après tout, c'était la Capitale la plus ancienne des trois mondes et celle aussi du monde originel, elle recelait sûrement dans ses entrailles les secrets les mieux gardés par les Esprits.
Et c'était à la recherche de l'un d'eux qu'elle était revenue en Harmonia.
Même si elle avait confié la page du Livre des Esprits qu'elle avait obtenu au prix d'une lutte à mort à Liam, elle cherchait des réponses à l'énigme au coeur de ses lignes.
Un trésor possédé par les Esprits capable de faire disparaître quiconque... Cela ressemblait à une arme dangereuse pouvant tomber entre les mains de leurs ennemis et cette seule idée, elle ne voulait pas l'envisager.
Et puis, si l'Ordre avait lancé une attaque d'envergure sur la cité, était-ce seulement pour ces pages ?
Elle imaginait aisément les alliés des Esprits Déchus rechercher autre chose que la destruction pure et simple en sus de ces pages.
Enfin la Lucinienne gardait un souvenir douloureux de sa lutte contre l'un de leurs représentants dans les rues détrempées par son pouvoir aquatique.
Si, par sa seule présence, elle pouvait empêcher une quelconque catastrophe de s'abattre à nouveau sur Equilios, elle s'en sentait le coeur un peu plus léger.

Enfin... pour le moment, Serena était à mille lieux de ces considérations pour la simple et bonne raison... qu'elle dormait.
Chaudement pelotonnée dans les couvertures, la blanche demoiselle se reposait tranquillement au coeur de la chambre toute simple de l'auberge où elle était descendue la veille.
Le jour se levait doucement et pourtant il régnait un calme presque surnaturel dans une cité telle qu'Equilios, sans doute à cause du brouillard presque fantômatique qui avait envahi rues et ruelles dès l'aube.
Mais il y avait un être dans cette chambre qui ne se trompait pas sur l'horaire car son estomac criait famine.
La petite chouette harfang n'aimait pas ce silence elle non plus et elle entreprit de réveiller sa petite maîtresse en lui picorant la joue.
La Gardienne émergea au bout d'un petit moment et s'étira un peu paresseusement sous les couvertures.

- Hum... Tsuki... Il fait déjà jour ?...

La Lucinienne n'avait rien d'une marmotte en temps normal et elle se frotta les yeux, surprise de voir qu'il commençait à faire clair au dehors.
D'ordinaire, les aboiements des marchands de tout poil la tiraient du lit à l'aube, que leur prenait-il ce matin ?
Etait-ce un jour férié harmonien dont elle n'avait pas connaissance ?
En s'étirant, Serena se leva et elle alla jusqu'à la fenêtre pour respirer l'air frais afin de finir d'émerger.
Elle ne fut pas déçue pour ce qui était de la fraîcheur de l'air à cause du brouillard ambiant mais autre chose la perturba de suite.
La Gardienne n'entendait strictement aucun oiseau chanter, pas même un coq, comme si les habitants à plume de la cité n'avaient pas vu le jour se lever... ou bien comme s'ils étaient effrayés par quelque chose.
Ce n'était pas normal et elle le savait mieux que quiconque, vu qu'elle venait de passer des décennies au coeur d'une forêt bercée par le brouhaha persistant de toutes les créatures qui pouvaient élire domicile au creux du Bois de l'Innocence.

- Viens Tsuki !

Sa brave petite chouette n'eut guère le choix, son repas devrait attendre.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Serena était lavée, coiffée, habillée, armée et dévalait les escaliers de l'auberge quatre à quatre pour voir ce qui se tramait au dehors.
Mais le brouillard était dense, elle ne voyait pas à quelques mètres devant elle.
Prendre de l'altitude ne l'aiderait pas beaucoup plus, il s'élevait déjà trop haut pour que ses ailes lui soient d'une quelconque utilité.
Par contre, il y avait un sens qui s'était particulièrement développé chez la Lucinienne, c'était l'ouïe et elle sursauta en entendant un choeur de cris masculins au loin dans la cité.

- Par ici !

Se fiant à ses oreilles fines, la magicienne blanche s'élança en direction des cris qu'elle venait d'entendre, Tsuki volant tout près d'elle pour ne pas la perdre de vue dans le brouillard dense qui les enveloppait.
Ses pas semblaient résonner intensément dans les rues vides de monde d'Equilios mais soudain la demi-Sélène s'arrêta dans sa course.
Elle entendait quelque chose approcher sans savoir exactement de quoi il s'agissait et elle posa un doigt sur ses lèvres pour intimer le silence à sa petite chouette harfang.
C'était difficile à définir, une sorte de claquement sec, mais avant qu'elle ait pu l'identifier, une voix étrange retentit dans les airs, non loin, peut-être quelques dizaines de mètres.

« Habitants !!! Vous n'avez nullement à me craindre car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauvera tous de ces êtres impitoyables qui nous commandent ! »

La voix qui résonnait aux oreilles de la Lucinienne était elle-même étrange, elle ne semblait pas... naturelle, un peu comme ces voix nasillardes que prennent les marionnettistes pour jouer leurs personnages.
Mais elle n'eut pas à y réfléchir bien longtemps : une explosion innommable retentit en tous sens dans la cité, à tel point qu'elle aurait peut-être été assourdie si elle n'avait aussi bien maîtrisée son pouvoir sur le son, protégeant par la même occasion les ouïes délicates de sa petite compagne.
Mais un autre danger la guettait, une pluie de verre qui jaillit depuis les fenêtres des bâtiments qui la surplombaient.

Heureusement, d'un coup d'ailes elle s'écarta du déluge tranchant et translucide qui fondait sur elle, sa télékinésie la protégeant des morceaux de verre qui osaient encore l'approcher de trop près.
Une chance qu'il n'y ait eu personne dans les rues à cette heure car un tel déluge aurait sans doute été fatal à de nombreux habitants et il y avait déjà eu assez de morts lors de l'assaut de l'Ordre sur la cité.
Le regard écarlate de la magicienne blanche s'assombrit en se posant sur une ombre étrange qu'elle apercevait désormais parmi les brumes qui envahissaient la place d'Equilios.
Quel genre d'assaut subissait la Capitale d'Harmonia cette fois ?...

Aujourd'hui, le temps n'était pas le même que d'habitude. C'est en se levant le matin qu'il s'en rendit compte. L'air était lourd et le ciel sombre, mais cela ne le dérangea pas plus que ça. Pour lui, cette journée aurait pu être comme les autres, s'il n'y avait pas eu cet incident. Il marchait dans les rues de la ville d'Equilios à la recherche d'un endroit ou manger, quand il vit une créature qu'il n'arriva pas à ignorer non loin de l'entré de la citée. Il la dévisagea, essayant de trouver ce qu'elle pouvait être. Un oiseau ? Il eu du mal à y croire au début, mais c'était vrai, et ça l'intriguait. Le spécimen ne se détourna pas son chemin et s'enfonça dans les ruelles. Il trouvait ça bizarre, et décida de laisser son petit déjeuner pour le suivre. Sa route le mena au centre de la ville, sur une place assez vaste remplie de quelques dizaines de citoyens. Le jeune lucinien remarqua qu'il n'était pas seul à observer le volatil, notamment les gardes de la ville. Ils se concertaient dans leurs coins, décidant apparemment si oui ou non ils devaient l'arrêter avec pour seul motif qu'il était bizarre. Trois gardes n'en eurent rien à faire et foncèrent sur la créature, armes à la main. La scène fut rapides et Deavy n'eut le temps que de voir des corps flottant dans les airs. L'oiseau murmura quelques mots qui étaient inaudibles à la distance à laquelle se trouvait le jeune homme, et soudain, les trois gardes volèrent et s'écrasèrent juste à coté de lui.

"Habitants ! Vous avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC ! Ma maîtresse est de nouveau parmi nous, elle sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauveras tous de ces êtres impitoyables qui nous commandes !"

Ses paroles intriguèrent Deavy. De quoi pouvait il parler ? Beaucoup d'autres personnes se posaient la même question, et certains même s'en allèrent, surement par peur. Deavy n'osa pas s'approcher, dans le même cas que tout les autres présents ici, il avait peur. D'un coup, au loin, des bruits de verres se firent entendre. Ces claquements se rapprochèrent, laissant voir les fenêtre et les portes des maisons d'à coté exploser dans un bruits infernal. Beaucoup se bouchèrent les oreilles, mais par reflex, l'adolescent dégaine son sabre. Les personnes dans les maisons s'empressèrent de sortir, certaines même recouvertes de sang, des morceaux de verre planter dans le corps. Les paroles du monstres n'était autre qu'un ordre, et bêtement, Deavy s'approcha, ayant envie d'entendre ce qu'il avait à dire.

... Des loups. Des centaines de loups se jetaient sur Natael. La lumière. Une étrange lumière blafarde qui semblait émaner de la Lune. Une sensation horrible, comme si son corps se déchirait et n'était plus que souffrance. Souffrance qui se concentrait dans sa gorge, brûlante, obsédante.
*Mais que ça s'arrête!*
Puis le noir. Pendant une heure ou une semaine, le noir absolu, celui des cauchemars.
Le réveil, enfin. Il se relève, regarde autour de lui, l'air hagard. Ses yeux se pose sur ses armes. Il les ramasse et continue de regarder. Sa vision se fait plus précises et il distingue du sang un peu partout aux alentours. Des morceaux de loups aussi. Il ne comprend pas.
Jette un dernier regard, une dernière parole à son alliée providentielle.
"A la prochaine."
Puis il court. A travers les montagnes de glaces. Sur la motagne qui surplombe toutes les autres. Jusqu'à chez lui. Il se rue à l'intérieur, se dévêt et s'endort...
Natael se réveilla en susaut, haletant et trempé. Il se rassura: ce n'était qu'un...rêve...
Il se leva et sortit. Se dirigea vers la rivière près de chez lui et s'y plongea avec délice, malgré les températures fraiches de l'avant-l'aube. Quand il en sortit, il était totalement rassénéré. Il retourna dans sa cabane, s'habilla et attrapa sa claymore. Pendant qu'il l'entretenait, ses yeux se posèrent sur les statues qui représentaient sa famille. Reposant son arme, il attrapa un morceau de bois, sa dague et se mit à sculpter. En quelques minutes, il réalisa une statue assez réussie de la fille qui lui faisait tant penser à sa petite soeur. Il la posa avec les autres et passa sa dague dans sa ceinture. Il allait prendre sa hache lorsqu'il hésita:
"Hum...La hache ou la claymore...Ou les deux?
Optant pour la claymore, car il la maniait mieux que la hache, il sortit et partit vers le passage qui lui permettrait de rejoindre Harmonia.Il l'emprunta et se retrouva dans la vallée des mégalithes,en vue d'Equilios. Il y arriva peu après le lever de soleil, et fut immensément surpris devant la vue qui s'offrait à lui: les portes de la ville, ouvertes, lui permettaient d'admirer trois gardes lancés par une créature étrange.
Oui, une créature car son bec interdisait l'appellation d'"humain".Sa taille lui faisait penser à Yuurei, mais sa chevelure et sa peau noire laissait penser qu'il n'avait rien d'un homme normal.Il s'approcha et l'entendit prononcer ces paroles, des paroles prophétiques et ordonnatoires, les bras tendus vers le ciel:
« Habitants !!! Vous avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauveras tous de ces êtres impitoyables qui nous commandes ! »
Puis les portes et les fenêtres volèrent en éclats. Natael évita les débris qui volaient vers lui ainsi que les hommes qui partaient et se dirigea vers l'autre côté de la place en passant par des ruelles parallèles et très proche de l'avenue centrale, ayant aperçut une foule de gens qui pourraient peut-être lui en aprendre plus sur les paroles et la raison de présence de la chose entièrement noire.

« Allez lève toi andouille ! Il y a du grabuge en ville. Grrrr, POC »
« Arrrg, Enfoiré qui ta permis de me frappé ? »

Spoiler:

C’est dans cette bonne ambiance que Liborio se fit réveiller par son animal Shiro, le petit lionceau qui n’avait pas réussit à se faire écouter avait opté comme d’habitude pour la technique violente, c'est-à-dire un magistral coup sur la tête de son maître. Le lucien c’était donc réveillé en sursaut et avec un mal de crâne pour ensuite attraper la peluche par la peau du dos.

« Bah. T’énerve pas, j’ai bien essayé la méthode douce mais à pas marché et puis ta de la chance j’ai hésité avec ça. »

Shiro pointa un seau d’eau avec sa petite patte.

« Bon passons au chose sérieuse, habille toi léger et en tenue de combat. Il y a du grabuge en ville. Dépêche toi ! »

« Si c’est une blague, je te préviens je te bute, je te pend et je te brûle »

« C’est ça ! Cause toujours mon pote, tu m’intéresses. Direction la place. »

C’est en lançant quelques injures que le Mercenaire s’habilla rapidement. Et fonça vers la place. Effectivement il semblait avoir eu de l’action, des gardes était déjà à terre et avait bien dégusté. Liborio quand a lui avait rapidement remarqué Serena, il décida de la suivre des yeux, puis s’installa contre un mur, main dans les poches et tête posée contre.

« D’après mes renseignements, il doit ou semble contrôler la télékinésie. Méfie toi il est très puissant. »

« Je n’ai pas dit que j’allait l’attaquer. »

« Je connais se regard, tu as une idée derrière la tête »

« Possible ! Et puis même nous avons déjà rencontré le diable en personne et ce n’était pas lui ! »

Le mercenaire fit un léger sourire et dans une même voix les amis répéter un même nom.

« Erestia… »

« Bon oublions cette boucherie.Qu’elle est ton plan ? »

« Je n’en ais pas encore, mais fais moi juste confiance. »

D’un coup une voix forte et imposante retentit. Le Lucien ne sourcilla même pas, la requête demandée lui semblait être presque banal et sans originalité, tout le monde pour l’instant ne faisait que dire ça. Il se releva enfin de son mur, laissant toujours ses mains dans ses poches, il se dirigea enfin vers Serena, ordonnant avant à Shiro de rester dans les airs bien à l’abri. D’un coup un son plus que strident se fit entendre et tous les carreaux portes des ruelles explosèrent, Liborio dégaina son katana et brisa les quelques morceaux qui le menaçait. Une fois dans son dos, il passa à coté d’elle et lui jeta un regard du coin de l’œil avant de se stoppé.

« Mmm, la créature de la page ? On va vite le savoir. Ne bougé pas maîtresse et observé, sans vous donné d’ordre votre vie est bien plus importante que la mienne. On sais déjà qu’il contrôle le son et la télékinésie Certain de mes actes seront peut être répréhensible aujourd’hui, mais je les assumerais, je ne suis qu’un mercenaire après tous. »

Sur ses mots Liborio avança vers la place. En applaudissant bien fort, dégagea les quelques personne présente devant lui qui lui empêchait d’arrivé près de ce monstre.

« Magnifique entré maître… Et bien quoi tas de merde agenouillé vous devant lui ! Il vous propose de nous libérer et vous restez la sans rien dire. »

Ainsi dit le mercenaire s’exécuta lui-même.

« Je me présente Amico Liborio, à votre service, Les ennemies de mes ennemies sont mes alliées. Vous prétendez pouvoir éliminer ceux qui nous commandes, alors si tel est le cas vous pouvez compter mes lames parmi vos rangs et j’exécuterais toutes les personnes ici présent qui oseraient vous tenir tête pour vous prouver ma loyauté. »

Dans sa tête Liborio pensait à des choses horribles contre les esprits, les gens d’ici et pensait un maximum de bien de cet être, il devait absolument ne pas se trahir si cette personne venait à lire ses pensées.

Invité

Mort. Destruction. Que le monde brûle. Et moi avec. Je ne veux plus de ce monde. Je ne veux plus de cette vie. Par les flammes de l’enfer ! Jamais ! Jamais ! Plus jamais je n’aurais la faiblesse des mortels. Je veux tarir ma soif. Tous ! Tous ! Ils doivent tous mourir. Qu’importe ma folie, qu’importe le mal que je causerais. Le monde est injuste. Il brûlera. Ni par vengeance, ni par besoin. Simplement parce qu’il est indigne de vivre à mes yeux. Plus de vie. Plus de couleur. Du gris, encore du gris. Et du noir surtout. Oui, beaucoup de noir…Alors qu’il périsse, que ce monde périsse ! Qu’il se révèle n’être qu’un rêve et s’évanouisse ! J’apaiserais ainsi enfin ma conscience.

Qui suis-je ? Je ne suis plus que l’ombre de moi-même. Un fantôme qui n’a plus grand-chose de vivant. Je n’ai plus que quelques vagues souvenirs, agréables ou non. Ils sont les seuls à me maintenir en place, ici, dans ce monde. Car peu à peu, imperceptiblement, je le sais, je disparais. Telle une fleur saisie par le gèle, je dépéris de suite de mon malheur. Ohh, je ne m’apitoie pas sur mon existence, loin de là. Malgré mon passé fort flou, je sais avoir eu une belle vie. Mouvementée, certes, violente même, mais enviable et désirable. J’ai été parmi les plus puissants mortels de ce monde, si pas la plus puissante. Je me suis vantée de pouvoir toucher les cieux, d’atteindre une force jamais imaginé dans les rêves les plus fou. J’ai été une reine, dictant ma loi sans crainte d’être désobéie. J’ai eu des disciples, un titre de tutrice, une place au coté d’un esprit déchu dans son armée. Pierre, il me promit sa protection éternelle, que jamais plus je n’aurais à craindre la mort car un jour je serais immortelle. Et Aujourd’hui ? Plus rien. En théorie, si. Mais je n’en veux plus. L’Ordre n’est plus la guilde à laquelle j’avais aspirée, Pierre ne donne plus aucun signe de vie, les Esprits Créateurs semblent ne même plus mériter ma colère. Ils sont tels des fantômes errant quelque part…Mais Où ? Mes adversaires ne méritent plus d’être traités comme tel. Voilà des mois que je n’ai plus de nouvelle d’Anoth ou de tout autre compatriote. Ajoutons à cela que Saladin, le seul être que je n’ai jamais aimé, qui m’a donné l’espoir d’un monde meilleur…cet homme si aimant et emplit de valeurs et d’idéaux…M’a abandonnée…Parce que j’étais différente. Harmonia n’est plus Harmonia. Je ne reconnais plus ce monde qui fut le mien. Qu’il brûle. Que tout disparaisse. À jamais.

Serait-ce ici le dernier chapitre de mon existence ? Peut-être. Je n’ai pas encore décidé. Je n’ai plus la volonté de me battre pour vivre. Personne ne m’attend, personne ne se souvient encore de moi. Alors je terminerai cette histoire en apothéose. Les chevaliers de l’Apocalypse, mes hommes, n’auront pas à rougir de leur chef. Si je pars, se sera la tête haute et parce que je l’ai voulu. La mort elle-même ne peut plus rien contre moi. Ce n’est pas elle qui viendra à moi mais moi qui la rejoindrais dans ses bras.

J’espère, à travers ce dernier rp, me montrer à la hauteur de ce que je fus. Que je puisse quitter ce monde la tête haute de ne pas avoir sombré dans la déchéance, moi, Valiane De Trehlnor, qui un jour, fut.

***
Son pas est aussi vif et agile que silencieux et souple. En alerte, la bête se déplace sans objectif claire, se mouvant dans l’obscurité de la ville. Sa discrétion le rend presque invisible et rare sont les passants qui pose leurs regards sur lui. Un chien errant. Parmi tant d’autres. Sans importance. La bête les ignore tout aussi superbement. Que cherche-t-elle ? Où va-t-elle ? Voilà des jours qu’elle rôde dans les alentours, sans créer de coup d’éclats retentissant. On dénombre bien quelques disparitions, mais rien encore qui n’alerte les autorités.

Brusquement, l’animal se risque à s’avancer au milieu d’une rue déserte. Sa nature véritable se révèle alors à l’œil de tout spectateur inopportun. Le museau plus allongé que celui d’un chien, les oreilles plus pointues, le corps plus élancé et la queue plus fournie l’apparente sans hésitation à un renard plus qu’à un vulgaire bâtard. Cependant ce qui frappe avant tout c’est son pelage : aussi sombre que les ténèbres, il semble aspirer tout rayon de lumière ayant l’audace de vouloir l’éclairer. On eut dit une sorte de mini trou noir à la forme canine. Même ses contours sont flous, l’approchant plus d’un esprit que d’une créature vivante. Une aura sinistre l’enveloppe et l’habite, repoussant instinctivement tout être saint d’esprit. Les crocs luisants, il n’a pas besoin d’hérisser le poil ou de montrer un signe d’agressivité pour inspirer la peur. Ses iris couleur azure, contrastant avec force sur son pelage, capte l’attention et la curiosité. On peut y lire toute la tristesse et le désespoir mêlé à la haine et à la rage de la bête. Elle est déterminée, confiante en ses capacités et sait que rares sont les êtres à pouvoir l’égaler. Pour terminer le portrait, notons qu’à son cou est suspendu un étrange talisman, dont l’étrange aura se révèle encore plus ténébreuses que celle de son propriétaire.

Brusquement, comme mue d’un appel inaudible, l’âme de Valiane s’élance. Filant comme si sa vie en dépendait, elle s’oriente sans peine dans les rues tortueuses de la capitale. L’appel ! Enfin ! Approchant avec certitude de son objectif, la bête ne prend même pas la peine de s’arrêter pour se protéger des milliers d’éclats de verre qui soudainement fondent sur elle. Ses derniers la traversent de par en part, aussi facilement que si le renard n’était qu’un courant d’air. Les passants se mettent à courir en sens inverse, effrayés par un ennemi que Valiane ne peut encore apercevoir. Excitée par cette agitation, l’animal glapit en se faufilant entre les jambes des fuyards. Ce jeu d’agilité finit par l’agacer, au point que l’animal se décide finalement à sauter sur la gorge la plus proche. Avant même que sa cible ne comprenne ce qui lui arrive, la renarde lui arrache la moitié de la trachée en grognant, avant de filer sans demander son reste. La gueule en sang, il devient alors facile de rejoindre l’épicentre sans risquer de se faire étouffer par la marée humaine.

Parvenu à destination, la bête se jette sur un premier adversaire. Pourquoi lui et pas un autre ? Parce que c’est ainsi. Peut-être parce qu’il est le seul à se mettre en avant. Peut-être parce que quelque chose dans son attitude lui déplut. Qu’importe. L’animal ne fait même pas attention à l’emplumé, n’esquissa pas le moindre doute. Est-il puissante ? Probablement. Peut-il la tuer ? C’était envisageable. Et alors ? Mort. Haine. Destruction. Que ce monde brûle. Qu’il ne reste que des cendres.

Bondissant sur l’infortuné, l’animal s’enflamme au dernier instant avant de l’atteindre. Ses mâchoires claquent sans savoir si elles se referment sur quelque chose. Telle une torche vivantes, il lui suffit d’effleurer les vêtements de son adversaire pour qu’il prenne feu à son tour. Préférant éviter une riposte éventuelle, la renarde bondit à nouveau pour se mettre hors d’atteinte du pauvre Liborio qui vient d’encaisser une partie de sa colère. Les flammes sur son corps se tarissent, la bête reprend sa couleur sinistre et vient s’asseoir au coté de l’étrange créature à l’allure d’oiseau. Ses yeux perce l’âme de tout individu ayant l’audace de le dévisager, ne montrant ni pitié, ni charité, la gueule toujours dégoulinant de sang.

[hrp: j'aurais jamais cru y arriver T_T en espérant que vous preniez plus de plaisir à le lire que moi à l'écrire]

« Habitants !!! Vous n'avez nullement à me craindre car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauvera tous de ces êtres impitoyables qui nous commandent ! »

Comme à son habitude (bien que celle ci soit étrange), Tyris sautait de toit en toit pour se déplacer. Elle n'était pas revenu à Equillios depuis la grande bataille des guildes mais appréciait la ville et son ambiance. La tueuse n'était pas sur la place quand toutes les vitres explosèrent, dont certains éclats lui griffèrent le visage, provoquant son mécontentement. Une seule chose pouvait prendre le dessus sur la colère, la curiosité, aussi fonça t'elle vers le lieu d'où venait la magie ainsi que les quelques paroles qu'elle avait pu percevoir. En quelques sauts elle gagna l'un des toits adjacent à la scène et ne manqua rien de l'agression du guerrier par un renard de feu. Son regard se posa ensuite sur l'homme oiseau dont plusieurs personnes s'approchaient, préférant écouter ses ordres que l'affronter. La guerrière se moquait bien de cet emplumé mais elle sentait qu'il y allait avoir de l'action et ça, ça lui plaisait car le sang accompagnait souvent la danse. Son seul soucis était qu'elle ne savait pas quoi faire, intervenir? Mais dans quel camp? Apparemment la créature de feu avait choisi celui de l'oiseau, qui était plutôt moche.

*Je pense que si certains se soulèvent, j'irais avec eux...*

*Fait ce que tu préfère, ces créatures m'importent peu, à moi.*

Puisque Vasa n'avait pas d'objection, elle irait s'amuser un peu si des violences se déclaraient. Pour l'instant, elle ne pouvait que se contenter d'observer...

Le plan du Messager avait fonctionné, son appel avait été entendu dans tout Equillios et sa petite démonstration de force n'avait pas était pris à la légère. Peu lui importait si la populace croyait ou non à son discour, elle c'était rassemblait autour de lui, pret à servir, et c'était là tout ce qu'il voulait.

Dans la foule, le monstre repera quelque personnalité interésante, tout d'abord, un jeune femme aux cheveux d'albatre, elle était restée relativement à l'écart, mais cela n'empéchait pas le messager de ressentir toute la puissance qu'elle dégagée. Il y avait également le jeune homme qu'il avait croisé à l'entré de la ville, il avait tanté de rester discret, mais rien ne pouvait rester longtemps cacher au Messager. Plus intrigant, un jeune, ayant lui aussi les cheveux blanc, décidement, tanta une approche plus directe que les autres. Il s'était avancé parmis la foule, cachant grossièrement ses pensées et clamant haut et fort:

« Magnifique entré maître… Et bien quoi tas de merde agenouillé vous devant lui ! Il vous propose de nous libérer et vous restez la sans rien dire. »

Ainsi dit, l'inconscient s’exécuta lui-même.

« Je me présente Amico Liborio, à votre service, Les ennemies de mes ennemies sont mes alliées. Vous prétendez pouvoir éliminer ceux qui nous commandes, alors si tel est le cas vous pouvez compter mes lames parmi vos rangs et j’exécuterais toutes les personnes ici présent qui oseraient vous tenir tête pour vous prouver ma loyauté. »

D'un revers de patte, le messager plaqua le jeune au sol, il s'insinua alors dans la tête du malheureu pour y placer une illusion de son cru, une douloureuse illusion, comme si des dizaines d'aiguilles était en train de lui transpercer le corps entier.

" Voilà ta récompense CLAC CLAC pour ton mensonge "

C'est alors que le plus surprenant arriva, un renard de feu, il fonça sur la victime du Messager en s'afflamant le corps, faisant roussir les vêtements du supplicier. L'Animal qui n'était pas un animal vint ensuite de placer à côté de la sombre créatures.

D'un nouveau geste, le Messager interompit le calvaire de sa victime et pris de nouveau la parole.

" Habitant, vous avez sagement répondu à l'appel de ma maitresse, CLAC vous serez, dans le futur,CLAC récompensait ! Mais d'abord, il nous faut effectuer un voyage, un voyage qui signera le début CLAC d'une nouvelle et grande air de renouveau pour les Mondes ! Suivez-moi ! "

Lentement, il se dirigea dans les rues, la foule à sa suite, étrangement chacun avait trouvé un bonne raison de suivre cet inconnu plein de promesse, évidement, le Messager les avait en partie, lors de son discours, il avait tout bonnement lancé un vieux sortilège qui garantissait à ses victimes une obeissance presque sans faille...

Au bout d'une dizaine de minute, la masse parvint à sortir de la ville, il vit alors dans le ciel un étrange phénomène, des nuages noir semblait tourbilloné au dessus de la vallée des mégalithe.

" Voilà où nous nous rendons, à la demeure de votre futur reine ! "

D'un pas décidé tout le groupe s'avança dans la vallée, mais le sortilège commençait déjà à s'estomper pour quelques uns, de plus, les habitants n'étaient plus seul dans la foules, à présent, d'étranges créatures humanoïde et ombreuses la parcourait sans relache...

[Le sortilège n'atteint pas Tyris, ni Nataël, qui n'ont pas été remarqué par la créature. Le sortilège s'estompe pour le reste du groupe une fois que vous êtes sortit de la ville, vous gardez le même ordre de postage que précedement]

Serena se retourna vivement et dégaina une de ses Epées Spirituelles en sentant quelqu’un surgir dans son dos sans crier gare.
Heureusement pour l’intrus, elle reconnut tout de suite en lui Liborio, un des Aspirants Gardiens qu’elle avait amené dans leur cercle quelques temps auparavant.
Apparemment, lui aussi avait repéré la sombre créature qui se découpait dans la brume de la place et le mercenaire semblait avoir une idée très arrêtée sur ce qu’elle pouvait être et sur ce qu’il s’agissait de faire.

- Mmm, la créature de la page ? On va vite le savoir. Ne bougez pas maîtresse et observez, sans vous donner d’ordre votre vie est bien plus importante que la mienne.

La Gardienne estimait qu’il était bien trop tôt pour voir en cet être la créature décrite dans les lignes de la page du Livre des Esprits qu’elle avait récupérée ici même au péril de sa vie.
Et elle n’était pas plus d’accord sur le fait de rester en arrière, en quoi sa vie était-elle plus précieuse que celle du jeune homme qui s’avançait au devant du danger ?
La magicienne blanche avait sans doute vécu bien plus longtemps que le fier mercenaire et elle connaissait trop bien la fragilité de la vie pour laisser ce dernier aller au devant du danger seul.
Mais, avant qu’elle n’ait pu faire un geste pour le retenir, Liborio se frayait déjà un passage au travers de la foule rassemblée et s’avançait vers la sombre créature, feignant apparemment de lui prêter allégeance.

Cependant, l’homme-oiseau qui lui apparut soudain quand la brume sembla se déchirer ne s’en laissa pas conter, en un instant le jeune homme fut à terre, comme terrassé par une force invisible, peut-être la télékinésie qu’il soupçonnait en la quittant.
Et la demi-Sélène dut retenir un gémissement en voyant un renard noir surgir de nulle part et s’enflammer en se jetant sur le Lucinien, était-ce une créature que le messager venait d’invoquer, pour punir le mercenaire à terre de son insolence ?
Elle devait intervenir, elle ne laisserait pas cet hybride tuer un des Gardiens en sa présence !
Mais alors que sa main blanche se refermait avec assurance sur la garde de son Epée Spirituelle dont la lame luisait doucement, preuve de la nature sans nul doute maléfique du messager, sa voix étrange s’éleva à nouveau dans les rues d’Equilios.

" Habitant, vous avez sagement répondu à l'appel de ma maitresse, CLAC vous serez, dans le futur,CLAC récompensés ! Mais d'abord, il nous faut effectuer un voyage, un voyage qui signera le début CLAC d'une nouvelle et grande ère de renouveau pour les Mondes ! Suivez-moi ! "

Serena sursauta aux derniers mots que prononça l’homme-oiseau, c’était comme si… son esprit s’embrumait soudainement.
Ses yeux de rubis devinrent lentement vitreux et, sans qu’elle en ait conscience, elle rengaina soigneusement son arme avant de suivre d’un pas lent la petite foule d’Harmoniens qui s’éloignait dans les rues d’Equilios à la suite du messager, comme un cortège funèbre avançant silencieusement dans la brume.
Tsuki, sa fidèle petite chouette harfang, ne comprenait rien à ce qui se passait et encore moins ce qu’il arrivait à sa petite maîtresse.
Elle la suivait à coups d’ailes rapides pour ne pas la perdre de vue et piaillait à son oreille aussi fort qu’elle le pouvait.

Mais la Gardienne ne semblait pas entendre, comme si les paroles de l’homme-oiseau avaient envahi son esprit et la poussaient à le suivre, où qu’il aille désormais.
Le cortège silencieux quitta d’un pas décidé la Capitale d’Harmonia et s’enfonçait lentement mais sûrement dans la Vallée des Mégalithes.
Alors que le ciel se chargeait de nuages noirs menaçants, la petite compagne emplumée de Serena jugea qu’elle devait intervenir avant qu’il ne soit trop tard et elle se résigna à lacérer le visage de sa blanche maîtresse d’un coup de ses serres acérées.
La douleur vive qui irradia sa joue sembla briser l’envoûtement qui avait saisi la demi-Sélène et elle poussa un gémissement en plaquant sa main sur son visage en sang, non sans jeter un regard d’incompréhension à sa fidèle compagne.

- Tsuki ! Qu’est-ce que tu…

La voix de la Gardienne se brisa dans sa gorge devant le spectacle qui s’offrait à elle alors que son don de Bénédiction s’activait instinctivement pour soigner son visage.
Elle se trouvait au milieu d’un petit cortège qui errait dans la Vallée des Mégalithes, mené par l’homme-oiseau.
Comment était-elle arrivée là ? Elle ne se souvenait de rien !...
Au-dessus d’eux, le ciel se chargeait d’un tourbillon de nuages de ténèbres et des formes fantomatiques semblaient errer dans la foule, comme si elles voulaient s’assurer qu’aucune des personnes ici présentes n’auraient la folle idée de quitter la procession.
Et le messager semblait parfaitement savoir où il allait mener le cortège confectionné par ses soins.

" Voilà où nous nous rendons, à la demeure de votre future reine ! "

Serena jeta un regard effaré à tous les habitants d’Equilios qui avançaient pas à pas dans la direction indiquée par la sombre créature, certainement envoûtés tout comme elle l’était elle-même quelques instants auparavant.
Elle refusait absolument que cet être les livre à une créature plus effroyable encore, elle devait les délivrer de son emprise mais comment ?
Il n’y avait pas trente-six solutions, elle devait agir : d’un coup d’ailes, la demi-Sélène s’élança en direction du ciel menaçant pour surplomber le cortège.
De sa sacoche, elle tira d’un geste sûr la flûte traversière qu’un barde étrange lui avait confiée dans les profondeurs du Mausolée des Anciens et, née de son souffle et sous ses doigts, une mélodie enchanteresse s’éleva dans les airs.
Rendue plus puissante encore par son pouvoir sur le son, elle espérait que les ondes sonores que cette musique divine relâchait parviennent à secouer tous ces esprits engourdis et à rompre l’envoûtement dont semblaient victimes chacune des personnes qui suivaient l’homme-oiseau et lui permettrait de renvoyer les habitants d’Equilios chez eux, en sécurité.
Et si lui ou ces étranges créatures fantomatiques tentaient de l’en empêcher, elle le leur ferait amèrement regretter !...

Un son des plus affreux parvint aux orreilles du Messager, si puissant qu'il du plaquer ses mains sur son crane pour tenter d'amoindrir la douleur, et encore, elle le fit chanceler jusqu'à lui mettre un genou à terre. Furieux, il se retourna pour voir la raison du problème. La femme au cheveux blanc, celle à la redoutable puissance semblait s'être échapée de l'emprise du sortilège !!

D'un cris, il ordonna aux gardes sombre d'attaquer, ceux-ci prirent peut à peu consistancent et plusieurs s'envolèrent vers la fugitive qui par le son qu'elle emmetait, détruisait le sortilège de la créature.

" Tuez-la ! Elle est en train de les réveiller !!! "

De plus, d'autres Ombres apparrurent, mais celle-ci restèrent au sol et commençèrentt à s'attaquer aux habitants revenuent à eux. Quelques pertes ne faisait pas peur à l'hibride, après tout, sa maitresse n'avait en vérité besoin que d'une dizaine d'entre eux...

Des notes ? Cette mélodie, il l'avait entendue auparavant, ou du moins, il y avait une ressemblance. Cette douce mélodie que lui jouait sa mère pour s'endormir. Ses yeux s'ouvrir laissant apparaître au jeune Deavy une funeste scène. Toutes ces têtes qui avançaient dans les rues, guidées par certains êtres immatériels. Mais pourquoi, comment en était-il arriver là ? Peu à peu, des images envahirent son esprit.

~~Flashback de courte durée~~

Plusieurs choses s'étaient passées. Deavy, toujours en observation, guettait cet oiseau sombre. Il remarqua dans la foule des personnes aussi soucieuse que lui, notamment une jeune femme très pale. ainsi qu'un homme à coté d'elle, qu'il vit partir en direction de la bête. Le lucinien fut surpris de le voir s'abaisser au niveau d'une créature aussi mauvaise. Mais d'un autre coté, cette créature, peut être appelait elle ses maîtresses de nouveaux esprits capables de s'unir avec les esprits déchus ? Mais bon, là n'était pas la question. Le jeune homme vint à s'écraser contre un mur. Puis surgi un renard de feu, qui ne fit pas longtemps face à son adversaire. Puis vint de nouvelles paroles de la créature:

"Habitants, vous avez sagement répondu à l'appel de ma maîtresse, CLAC vous serez, dans le futur, CLAC récompensés ! Mais d'abord, il nous faut effectuer un voyage, un voyage qui signera le début CLAC d'une nouvelle et grande ère de renouveau pour les Mondes ! Suivez-moi ! "

D'un coup, Deavy se sentit partir, ses yeux devenant peut à peut lourd, allant jusqu'à se refermer.

~~Fin du Flashback~~

Les yeux maintenant rouverts, Deavy leva les yeux au ciel, voyant seulement une vision d'horreur, remplis de gros nuages noirs, n'ayant que pour seul appuis du bien cette même jeune femme aux ailes blanches, d'une grande pureté. C'est d'elle que provenait cette musique de flûte. Il pouvait la considérer tel sa sauveuse, l'ayant délivrer de ce qui paraissait être un puissant sortilège, quoique pas si puissant que ça. Autour de lui, les gardes fantômes prirent forme réelle et s'envolèrent pour stopper la jeune femme. Le jeune homme observa autour de lui, recherchant les personnes qui lui paraissait être des guerriers ou d'autres personnes utiles pour l'aider à renverser l'homme oiseau. Il s'avança vers quelques personnes, les secouant, ou chuchotant dans leurs oreilles pour ne pas se faire remarquer par les "gardes".

*Mais où ont-ils caché leur argent?*
Natael, après avoir assisté à la démonstration de force de l'être étrange qui avait pénétré dans Equilios, était d'abord parti versla foule mais, à mi-chemin s'était ravisé et avait pénétré dans une maison à proximité dans l'intention de récupérer de l'argent.Il avait donc commencait à fouiller un peu partout mais, n'ayant toujours rien trouvé, il commencait à croire qu'il était chez des pauvres.
Sans raison aucune, soudain, il sortit de la maison et retourna vers la place, prenant soin de ne pas se faire remarquer. Il arriva au moment où un homme se faisait agresser par un renard de feu sorti de nul part. Natael avait repéré l'homme dans la foule, et apparement il avait tenté quelque chose envers la créature pour se retrouver comme ça, mais le renard était apparement apparu pendant qu'il volait.
La chose hideuse qui se tenait au centre de la place et de toute les attentions parla alors.
" Habitant, vous avez sagement répondu à l'appel de ma maitresse, CLAC vous serez, dans le futur,CLAC récompensait ! Mais d'abord, il nous faut effectuer un voyage, un voyage qui signera le début CLAC d'une nouvelle et grande air de renouveau pour les Mondes ! Suivez-moi ! "
Puis il partit lentement vers la porte de la ville, toute la foule derrière lui. Natael hésita d'abord à le suivre, voyant dans la "fuite des habitants une occasion inespérée de devenir riche. Mais quelque chose en lui, une sorte d'instinct -qu'il avait déjà ressenti au milieu de la Vallée des cristaux il y a quelques jours- le poussa à suivre cet être étrange qui avait réussi l'exploit d'ensorceler la population d'Equilios toute entière.
*En effet, c'est forcément un sort. Sinon pourquoi tout le monde le suivrait?*
Il se lança donc à leur poursuite, restant tout de même discret. Apparement, l'intervention directe n'avait pas portée ses fruits, alors autant couvrir ses arrières. Il resta quand même à une petite distance de tout ces gens, pour pouvoir se défendre ou fuir s'il le fallait. Il arriva rapidement aux portes de la cité et continua vers la vallée des Mégalithes. L'oiseau anthropomorphe avait apparement l'intention de continuer, aussi il les suivit, de plus en plus perplexe en ce qui concernait le but de cette horrible chose. Au bout d'une dizine de minutes, il s'arreta: des nuages noirs les surplombaient et tourbillonaient. La créature humanoide parla alors avec une certaine exaltation.
" Voilà où nous nous rendons, à la demeure de votre futur reine ! "
*Une reine? Pas question! Déjà qu'un roi sa suffit, alors une reine en plus...*
Mais Nat' n'eut pas le temps de développer plus sa pensée.En effet, une musique s'élevait du ciel et les atteignait tous. Nat' leva les yeux et vit une jeune femme ailée jouer de la flûte là-haut, au dessus de la foule endormie.
Apparement, ces notes ne plaisait pas à leur guide quimit un genou en terre, les mains plaquée sur ses oreilles.
Il cria ensuite aux formes noires que Natael avait remarqué il y à peine une minute.
" Tuez-la ! Elle est en train de les réveiller !!! "
Les formes fantomatiques prenèrent alors la forme de guerriers et s'envolèrent vers la flutiste, tandis que d'autres apparurent et s'attaquèrent aux citadins ébahis.
Nat' se camoufla dans la foule, évitant d'attirer l'attention sur lui. Il aperçut un homme qui s'adressait aux gens, probablement un Lucinien: qui voudrait sauver des villageois? Il se dirigea néanmoins vers lui, se disant que, après tout, un allié est toujours un allié, même Lucinien. Et puis le sabre qu'il portait donnait à penser à Natael que c'était un guerrier, et un combattant de son côté pourrait lui rendre de grands services.
Soudain, une des ombres lui barra la route. Il tira sa dague et se prépara à l'affronter, mais elle lui passa au travers comme s'il n'avait pas existé.
Il rengaina et s'interrogea sur la nature de cette étrangeté, mais il n'avait pas le temps de réfléchir: il était au milieu de la foule!
Il leva son regard vers le ciel, curieux de savoir comment la jeune musicienne s'en sortaitface à ces horreurs noires, mais ne put rien apercevoir de probant. Il se remitalors en tête son objectif, en l'occurence trouver le guerrier Lucinien, et se retourna pour voir par où il était parti. Il le vit plus près de l'hybride et s'élança au travers de la foule, bousculant et envoyant par terre les gens devant lui.
Il arrivait près de lui lorsqu'il vit un des nuages noirs qui ressemblaient à des gardes s'approcher de lui par-derrière.
Il sauta en avant, n'étant plus très loin de sa cible, et le plaqua au sol au moment où l'arme de la chose s'abattaità l'endroit où il se tenait quelques secondes auparavant.Il se releva et tira sa claymore, ne souciant plus des dommages collatéraux qui pouvaient être infligés.
Il s'adressa à la personne qu'il avait jeté à terre, essayent de comprendre pourquoi il avait voulu aider les gens, et évidemment, voulant savoir qui était la personne qui volait au-dessus d'eux.
"Salut. Pourquoi tu as essayé de les aider au péril de ta sécurité? Et tant que j'y suis, tu ne saurais pas qui c'est,là-haut?Oh, et j'y pense, tu n'aurais pas quelques pièces d'or?
Natael se tourna ensuite vers l'être étrange qui les avait menés jusqu'içi, et soudain se souvint d'une autre personne qu'il avait vu.
*On dirait le même genre d'hybride que l'homme-rat des souterrains...*
Soudain, un homme, totalement vêtu de noir, lui apparut. Il lui désigna les nuages puis le monstre et s'évanouit dans la nature. Nat' pensant qu'il rêvait, essaya de se réveiller, mais non, l'homme avait bien disparu. Il se convaincut rapidement que ce n'était qu'une hallucination de plus et se retourna vers l'homme au sabre, l'hybride lui ayant lancé un regard à glacer le sang...

Alors que le Lucien se débrouillait pour ne pas penser à des choses qui pourraient le trahir, l’homme oiseau usa de sa magie et plaqua le mercenaire au sol, Liborio ne pu rien faire c’était comme si une force invisible, un poids énorme l’écrasait, mais ensuite une douleur plus que atroce l’envahit, une armée d’aiguille était entrain de le piquer, le premier réflexe du jeune homme fut d’enflammer totalement son corps pour ne plus être vulnérable aux attaques physiques mais il fallait se concentrer et ce n’était pas très évidant sous se mal atroce, pour finir il réussit et deviens une torche humaine. La chance venait en plus de lui sourire car au même moment un monstre de feu lui sauta dessus, Liborio tendit son bras pour se protéger de la mâchoire puissant, le Lucien n’eut pas le temps de riposter, mais qu’importe il avait maintenant repris une forme normal, son bras était un peu brûlé et ses vêtements aussi, La douleur avait totalement disparu, Liborio ne pu s’empêcher de sourire en se disant que la pauvre bête devait elle aussi avoir chaud à la langue maintenant.

« Saleté, tu crois…. »

Mais le jeune garçon ne pu finir sa phrase, il était maintenant comme en trans. Et avançait tous seul, enfin tout seul suivit par tous les gens qui était présent.

« Tu crois t’en prendre à qui ? Mais que..»

Quand Liborio reprit conscience il était en plein milieu de la vallée des mégalithes, Enfaîte tous le monde était là, Une douce musique l’avait sorti de sa phase de trans, il leva les yeux, c’était sa Cheffe, comme il devait s’y attendre, elle était assez forte pour combattre se maudit emplumé, mais celui-ci reprit assez rapidement le contrôle de la situation et envoya quelque hommes danser une petite valseuse avec la musicienne. Liborio ne perdit pas de temps il retira sa veste et appela son ami.

« Shiro ! Mode protecteur ! »

Spoiler:

Alors que le mercenaire venait de donner de son ordre, il courait déjà vers les ennemis environnants, quand à lui Shiro deviens une boulle de lumière qui survolait le ciel à toute allure, une fois sa mutation finie il fondit vers le sol. Quand à Liborio, il menait un petit combat contre deux soldats ennemis, il en coupa un en deux, s’abaissa pour éviter l’attaque porté par le deuxième homme, plaça un coup de poing enflammé dans son estomac, se releva place un coup de tête se qui fit reculer le démon et lui trancha la tête aussi net. Shiro arrivait maintenant à tout allure sur le coté droit de Liborio, qui effectua un Aérial et atterrie sur le dos de la bête qui s’envola vers la Cheffe des gardiens.

« On va s’inviter à leur tango ptit frère. »

« Yosh ! »

Le Lucien arrivait maintenant à toute vitesse vers Serena qui se battait déjà. Elle semblait bien se débrouiller mais on ne sait jamais et puis Liborio avait une idée bien précise en tête. Shiro tapa un dérapage dans les airs, Liborio regarda sa Cheffe et lui fit un sourire. Il balança quelques boules de feu sur les monstres qui montait vers eux histoire de les ralentir. Et enferma les plus proches dans une cage de feu.

« Contente de me revoir j’espère. Je m’occupe d’eux ! Je vais vous aidez à vous frayez un chemin jusque cette sale bestiole, il faut se concentrer sur elle si on veux que tous s’arrête, il aura sûrement des pertes mais on n’a pas le choix. Vous êtes la seule ici qui puisse se dresser contre lui. Acceptez mon plan, s’il vous plait. »

Liborio attendait maintenant la réaction de sa Cheffe, elle devait se dépêcher de lui donner une réponse car le Lucien ne pouvait maintenir éternellement sa cage de feu et les autres ennemies étaient déjà entrain de remonter.

Invité

Je me sens las…las d’une chose que je ne comprends pas. Comme vidée de toute volonté, de tout désir de vivre. Est-ce cela mourir ? Je pleure sur un monde qui n’existe plus. Je pleure des amis perdus. Ce monde que vous appelez Harmonia n’est pas Harmonia. Je le sens jusqu’au fond de moi-même. Je me suis battue pour un monde qui n’appartient plus au réel. Mais l’a-t-il seulement un jour été ? Vaste question à laquelle la réponse n’a aucune importance. Qu’importe. Que ce monde brûle. Pour l’éternité. La haine aveugle mon cœur. Tout sentiment m’a quitté. Même la morsure du feu de cet étranger dans ma gueule m’indiffère. La douleur est là, mais la rage me rend sourde à son appel.

L’animal suit la masse, attendant son heure. La foule autour de lui l’ignore aussi bien que lui. Chacun, pour des raisons aussi diverses que mystérieuses, suit l’inconnu. La bête n’est pas là pour réfléchir. Quelque chose le pousse à avancer, alors il avance. Sans chercher plus loin. Tel un zombie, il déambule sur les traces du messager, sans s’inquiéter le moins du monde de la suite des opérations. S’inquiéter ? Pourquoi donc ? Par peur de perdre la vie ? Elle ne sait même plus ce que le verbe « vivre » veut dire. Par peur de souffrir ? De voir souffrir ? De perdre des êtres chers ? Non. Non pas que c’est une bête cruelle et/ou orgueilleuse. Elle a simplement oublié ce que c’est que d’éprouver des sentiments. Et un être sans sentiment, est une machine.

Brusquement, une mélodie céleste digne des chants des dieux lui parviennent aux oreilles. Souvenirs confus, lointains, à moitié effacé. C’était une harpe. La voici flute à présent. Sans le savoir, la jeune infortune est en train de dissiper les derniers voiles de l’enchantement, rendant à la bête toute sa fureur et sa détermination. Une sauvagerie sans nom l’habite alors que la renarde pose un premier regard sur la musicienne. Un ange…QU’ELLE MEURT !

Elle est aussi blanche que mon cœur est noir. Elle est aussi pure que mon âme est sombre. Cette pureté ne m’est pas inconnue. J’aspire à ce qu’elle m’en offre un morceau. Comme si…comme si j’eu un jour la chance d’être comme elle. Mais que j’aurais loupé cette chance. Je l’observe tel un objet inaccessible. Suis-je jalouse ? Qu’importe. J’envie sa grandeur d’âme. Moi je ne suis rien. Rien de plus qu’un déchet d’une humanité qui ne veut plus de moi. La tuer m’apportera peut-être enfin la paix. Je ne sais pas. Trop de monde, trop de gens. J’étouffe.

Sous le regard scrutateur du canidé, la situation évolue rapidement. Le messager s’énerve, réaffirme sa volonté de dominer sans alternative possible. Des ombres apparaissent, être qui pendant longtemps hantèrent les cauchemars de la demoiselle. Toutefois aujourd’hui elle ne vaut pas mieux qu’eux : des êtres entre la vie et la mort, incapable de prendre la moindre initiative. Des marionnettes. Des machines. Des êtres destructeurs. De leur coté les faibles s’organisent. Certains sortent de la masse, essayant de former un groupe d’hommes valides prêt à défendre leurs vies. Pauvres mortels. Il m’a fallut longtemps pour le comprendre. Sachez en définitif que nous ne sommes rien de plus que les jouets des puissants. Seule la folie nous sauve de cette inéluctabilité.

Il est temps pour Valiane d’agir. Là-haut dans les cieux son adversaire tant attendu risque de périr par une autre griffe que la sienne. Et cela, elle ne peut l’accepter. Son corps change. Elle se sent pousser des ailes, autant au sens propre qu’au sens figuré. À elle l’apparence du rock. Oiseau légendaire capable de soulever un éléphant dans les aires, aux œufs aussi grand qu’un homme. Son plumage reste néanmoins aussi sombre que son pelage de renard. Son regard est toujours d’un bleu azur et le même pendentif reste imperturbablement accroché à son cou. De son bec acéré la bête pousse un cri strident, menaçant d’un air de défit les ombres s’approchant trop près de l’ange à son goût. C’est à cet instant qu’un inconnu intervient entre les soldats et l’ange. Il parvient sans trop de difficulté à les tenir à l’écart. Le rapace jubile, reconnaissant en lui son premier adversaire. Ignorant les ombres qui convergent dangereusement vers elle, la bête s’envol en quelques puissants coup d’aile. Peu de temps lui en faut pour rejoindre les premiers adversaires, qu’elle dépasse sans leur accorder le moindre égard. De leur côté les soldats ont reçu pour mission de tuer l’ange. Ils n’ont dès lors aucun raison de s’en prendre à elle. Lorsque, finalement, le rapace se retrouva au milieu des ombres volantes, une déflagration importante apparaît. Ce n’est rien d’autre que le résultat d’une explosion d’arcane dont la bête en est le centre. Assez modeste pour ne pas dépenser inutilement de l’énergie et ne pas atteindre l’ange et son protecteur. Assez puissante pour que le sol des environs en tremble légèrement. Loin de s’en satisfaire, l’oiseau se détourne alors de son objectif premier et pic en flèche vers le sol, repliant ses ailes. Au dernier instant, il déploie ses ailes en grand tout en crachant un jet de feu vers le sol. L’herbe sèche et abondante de la vallée ne tarde pas à s’enflammer, il en faut peu pour que le paysage prenne des allures chaotiques.

Peaufinant son travail, Valiane profite de sa basse altitude pour s’emparer dans chacune des ses pattes d’un combattant au hasard. Ombres ou humains, quelle importance ? Ils ne valent pas mieux les uns que les autres. Les serrant puissamment entre ses serres, l’oiseau à tôt fait de reprendre de l’altitude, rejoignant sans mal « son » ange. L’un d’entre eux se montre particulièrement coriace, mutilant à sang sa patte gauche. Arrivé à quelques mètres de l’ange, la bête ne peut s’empêcher d’attraper avec son bec sa proie la moins agitée. Peu lui en faut pour l’écorcher vive, son cri d’agonie s’éteignant rapidement dans le vacarme du combat en contrebas. L’animal espère ainsi calmer les ardeurs de son autre proie toujours coincé entre ses serres. Le sang tache son plumage sombre et s’écoule goutte à goutte le long de son bec pointu mais Valiane n’en a cure. Son seul objectif est de pousser l’être si pur –et jalousé- à attaquer en premier. Il lui reste un dernier détail à régler…Posant un regard indifférent sur le « gardien » de l’ange, chevauchant une créature inconnue, la bête se décide à lui adresser la parole.

« Tiens tiens…J’ai cru remarquer que tu aimes le feu. Alors tu me diras des nouvelles du cercueil que je t’offre ! »

Le regard de l’oiseau s’illumine, alors qu’une carapace de glace impaisse d'une trentaine de centimètre apparaît au niveau des pattes de sa superbe monture. Rapidement, cette carapace grimpe le long des flans de la bête, atteignant les orteils de son cavalier. Bientôt, l’eau devenue aussi solide que du diamant atteindra les ailes de son destrier…et ils iront tous les deux se fracasser le crâne trente mètres plus bas. L'aigle lance alors un air de défit à l'ange, attiré par elle pour une raison inconnue.

[Si l'idée vous tente, la « proie » entre les serres peut être Nat, deavy ou Tyris si vous le désirer. Je laisse le choix. C'est une manière comme une autre d'entrer dans l'action ^^. Notez tout de même qui si c’est le cas, Valiane ne vous écorchera pas XD. Malgré tant de violence, Valiane n’a jamais tué un PJ, je trouve que ça n’apporte pas grand intérêt de le faire ^^’…Oui Serena, ton heure n’est pas encore tout à fait proche.]

[MODE MDJ]

Tout ne se passait pas comme prévu, une jeune femme trouva la bonne idée de jouer un peu de musique, quelle honte ! Quelle audace ! Alors que les ombres fidèles tentaient de s'occuper d'elle, une autre femme, harmonienne cette fois-ci, tenta également de faire quelque chose. Oui, le contrôle s'échappait totalement du messager qui disparu de ce combat envoyant ses fidèles à l'oeuvre et passant directement à l'acte II même s'il n'y avait pas autant de personnes que désirées.

"- CLAC Trêve de rigolade, nous partons CLAC CLAC"

A peine que le messager ait eu le temps de prononcer ces quelques mots, que la tornade qui se préparait dans le ciel s'abattit sur terre emportant sur son passage tous les êtres vivants venus pour le spectacle. Même ceux qui essayaient de se retenir à plusieurs mètres du lieux de "rendez-vous" se firent emporter dans le tourbillon les envoyant dans un lieu bien particulier. Un lieu étrange, sombre, un endroit inconnu de tous. Une immense salle s'offrait dès lors à tous les malheureux qui prirent part à ce voyage. Ejectés dans la pièce, on pouvait sentir une odeur d'encens. Le sol était de marbre, l'on pouvait y apercevoir son reflet à l'intérieur. Il n'était pas possible de voir le plafond du lieu car une sorte de nuage cachait la visibilité des membres présents. Au bout de ce long couloir dotés de bougie sur chacune des parois, l'on pouvait apercevoir une magnifique femme aux courbures parfaitement alléchantes. Elle était brune et semblait endormie dans son cristal remplit d'eau. Tout autour étaient rassemblés les fameuses ombres qui accompagnèrent nos aventuriers dans ce voyage. Elles étaient rassemblées en rond autour du cristal. Le message quant à lui se trouvait juste en dessous du Cristal.

"- CLAC CLAC Les âmes nécessaires sont enfin présentes ma reine, votre réveil est pour bientôt CLAC !"

C'est à Serena Wink

Le regard couleur rubis de la demi-Sélène s'assombrit quand ses oreilles fines perçurent l'ordre donné par l'homme-oiseau de la tuer.
Déjà des ombres matérialisées au milieu de la foule fondaient dans les airs afin de s'en prendre à elle.
Mais elle ne pouvait interrompre sa mélodie, déjà une partie des malheureux qui avaient été arrachés à Equilios reprenaient leurs esprits et tentaient de fuir tant bien que mal le cortège improvisé.
Sans cesser un seul instant sa mélodie, la Gardienne insuffla plus de pouvoir dans certaines notes, parfois aigûes, parfois graves, les créatures fantomatiques se les prenaient de plein fouet, tel une rafale sonique, dès qu'elles approchaient d'un peu trop près.
Mais elle ne resta pas sans allié bien longtemps : sur le dos d'une créature ressemblant quelque peu à un lion ailé, Liborio arriva à sa hauteur, bien décidé à la soutenir afin de terrasser cet hybride et à sauver tous ces pauvres gens.

Mais Serena n'eut jamais le temps d'accepter ou de refuser son plan, une explosion d'arcane retentit quelques mètres plus bas, balayant d'un souffle les ombres animées de vie qui fondaient en permanence sur elle et mettant par la même occasion fin à son récital.
Un imposant oiseau noir fondit vers le sol, crachant un long jet de flammes qui embrasa l'herbe sèche de la Vallée des Mégalithes.
Puis, après avoir tué un malheureux, une des victimes de l'homme-oiseau entre ses serres puissantes ruisselantes de sang, il revint se tenir en vol stationnaire face à eux, comme les mettant au défi de délivrer sa proie.
Si elle n'avait su cela impossible, la magicienne blanche aurait juré qu'un sourire s'affichait sur le bec de l'oiseau noir tandis qu'un éclair de malice étincelait dans son regard qu'il posait soudain sur Liborio.
Incrédule, la Lucinienne entendit une voix féminine jaillir de la gorge du volatile.

- Tiens tiens…J’ai cru remarquer que tu aimes le feu. Alors tu me diras des nouvelles du cercueil que je t’offre !

Le feu ? Serena se souvint brusquement de l'attaque flamboyante du renard au couleur de ténèbres sur son subordonné au milieu de la grand'place d'Equilios.
Etait-il possible que ce renard et cet oiseau noir ne soit en fait qu'une seule et même créature, métamorphe de surcroît ?
Mais un craquement à ses cotés fit tourner vivement la tête à la demi-Sélène et elle fit avec horreur qu'une gangue de glace enveloppait avec célérité Liborio et sa monture.
Mais elle commandait elle aussi à l'eau et à la glace, elle foudroya du regard la créature qui se tenait devant elle.

- Assez !...

D'un simple geste de sa part, la coquille de glace qui recouvrait le jeune Gardien explosa en mille morceaux cristallins tandis qu'en contrebas, les flammes étaient brusquement étouffés par de l'eau de la nappe phréatique qui remontait à la surface sur son ordre.
Apparemment, cet créature - quelle qu'elle soit - voulait en découdre avec elle, elle devait penser à mettre les autres en sécurité.

- Liborio, occupe-toi des personnes qui ont retrouvé leurs esprits et ramène-les à Equilios, le plus vite possible !...

Le ton qu'avait employé la Gardienne ne souffrait pas de controverse, le jeune homme piqua avec son lion ailé vers le sol afin d'évacuer les personnes réveillées de l'envoûtement, profitant de la fumée générée par le début d'incendie pour échapper à la vue de l'homme-oiseau et de ses sbires.
Serena foudroya de son regard écarlate l'oiseau noir qui tenait toujours entre ses serres une malheureuse victime qui se débattait, peu à peu ses yeux s'illuminaient d'une lueur blanche luminescente, prête à employer ses pouvoirs si cet être n'était pas enclin à la discussion.

- Qui que vous soyez, relâchez cette personne !...

Si elle refusait, la magicienne blanche allait l'y obliger, que ce soit d'une rafale sonique ou bien par télékinésie.
Mais son attention avait été retenue trop longtemps par le volatile de ténèbres, un éclair fendit le ciel chargé de nuages noirs au-dessus de la Vallée des Mégalithes et presque aussitôt une formidable tornade se déclencha.
La Gardienne sentit le vent s'engouffrer avec force dans ses ailes blanches, au risque de les briser, elle entendait les cris de terreur et les appels à l'aide des malheureux citoyens d'Equilios arrachés au sol par le vent et aussi un ricanement sinistre de la part de l'homme-oiseau.
Puis les vents se mirent à tourbillonner si vite que l'oxygène vint à lui manquer et elle perdit conscience.
Quand Serena revint à elle péniblement, elle n'entendait rien, si ce n'était de vagues gémissements.
Puis la voix de l'homme-oiseau fendit les ténèbres qui l'entouraient.

- CLAC CLAC Les âmes nécessaires sont enfin présentes ma reine, votre réveil est pour bientôt CLAC !

Cette simple annonce fit brusquement reprendre ses esprits à la magicienne qui rouvrit brusquement les yeux.
Elle découvrit avec stupeur qu'elle était étendue au coeur d'une large salle circulaire, à même le sol de marbre étincelant, au dôme soutenu par de puissantes colonnes, une odeur d'encens flottait dans l'air, comme au coeur d'un palais ou d'un temple.
Mais ses yeux couleur de rubis s'écarquillèrent encore davantage quand elle les posa sur un gigantesque cristal, rempli d'eau translucide où une femme magnifique semblait reposer sereinement.
Nul doute qu'il s'agissait là de la reine que l'hybride voulait à toute force leur faire rencontrer dès le début.
Elle n'allait pas le regarder sacrifier les âmes des malheureux rassemblés ici sans rien faire, d'un bond la Lucinienne se remit sur ses jambes, dégaina une de ses Epées Spirituelles et la plaça en travers de la gorge de la créature, menaçante.

- Cela suffit !... Je ne vous laisserais pas sacrifier tous ces innocents juste pour réveiller votre reine, quelle qu'elle soit !... Ramenez-nous immédiatement dans la Vallée des Mégalithes !...

Serena ignorait où ils se trouvaient exactement et qui pouvait bien être cette femme que l'hybride qu'elle tenait sous la menace de sa lame tenait tant à ramener à la vie.
Mais son instinct l'assurait d'une chose : ce réveil n'annoncerait rien de bon !...

Un homme me plaqua au sol, m'évitant alors de me faire prendre par une des ombres. Il me posa des questions, certaines auxquelles je ne pouvait pas répondre.

"Salut. Pourquoi tu as essayé de les aider au péril de ta sécurité ? Et tant que j'y suis, tu ne saurais pas qui c'est,là-haut ? Oh, et j'y pense, tu n'aurais pas quelques pièces d'or ?"

"Je les ai réveiller pour qu'ils sauvent leurs peau. Quitte à mourir, autant sauver certaines personnes avant. Et non, je ne sais pas qui ils sont. Pour les pièces d'or..."

D'un coup je sentis quelque chose me saisir et me serrer. Des serres vinrent me prendre ainsi qu'un autre innocent. Ce grand aigle resserrai ses griffes, broyant mon "voisin" dans une giclée de sang. Mais pourquoi ? Nous volions vers le haut, s'approchant de la femme qui m'avait tiré de mon sommeil. Un combat commençait, et j'était là, impuissant. Mes bras collés contre mon corps, je ne pouvais pas me libérer. L'ange au dessus de ma tête était prête à me sauvé:

"Qui que vous soyez, relâchez cette personne !"

Mais elle n'eu pas le temps d'agir. Un silence pesant s'installa entre les ombres et les humains présents. Le ciel était encore plus sombre, l'air plus lourd et le vent plus intense. Un tourbillon se formait peu à peu dans les nuages, devenant grand, une tornade. Elle emportait tout sur son passage, mais ses proies n'étaient pas blessées, c'était comme si elle les emmenaient autre part, dans un endroits au delà. La tornade ne mis pas longtemps avant d'arriver jusqu'à nous. Nous furent tous emportés. Le volatile resserra brusquement ses serres, qui me fit monter le sang à la tête et perdre connaissance. Je me réveilla dans un endroit tout autre. Tout parraissait plus calme et sereins dans ce lieu. Je me relevai difficilement, voyant devant moi cette femme pure, une lame sous la gorge de nos ennemis communs.

"Cela suffit !... Je ne vous laisserais pas sacrifier tous ces innocents juste pour réveiller votre reine, quelle qu'elle soit !... Ramenez-nous immédiatement dans la Vallée des Mégalithes !..."

Je ne pouvais pas la laisser seule se battre. Même si j'étais faible contre ces monstres, comme on dit, plus on est de fous, plus on rit. Je saisi mon sabre dans fourreau et le dégaine, près à écorcher tous ce qui m'ennuie.

"Qui êtes vous et qu'est-ce que vous nous voulez ?"

"Je les ai réveiller pour qu'ils sauvent leurs peau. Quitte à mourir, autant sauver certaines personnes avant. Et non, je ne sais pas qui ils sont. Pour les pièces d'or..."
Ah, ces Luciniens...
Toujours à sauver les autres, et jamais une pièce d'or en poche...
Il se releva et s'écarta de lui juste à temps pour le voir être emporté par un grand aigle noir.
*Heureusement que ce n'était pas moi sa cible...*
Ils étaient maintenant tous dans les airs, et ça n'avait apparement pas l'air de plaire à l'oiseau qui était venu les chercher.
"- CLAC Trêve de rigolade, nous partons CLAC CLAC"
*Nous partons? Où ça?*
Les gros nuages noirs s'écartèrent, laissant la place à une tornade qui les emporta tous. Malgré la puissance du vortex, Natael n'était pas blessé, juste malmené.
Il atterit sur un sol froid, brillant.
Les nettoyeurs devaient surement bien faire leur boulot, car il pouvait se voir dedans.
Il se releva et regarda autour de lui.
C'était une salle sombre, avec une odeur particulière qui flottait dans l'athmosphère.
Au fond, enfermée dans un cristal, une femme magnifique.
"- CLAC CLAC Les âmes nécessaires sont enfin présentes ma reine, votre réveil est pour bientôt CLAC !"
*Mais pourquoi est-elle maintenue dans ce cristal??*
Natael vit l'ange menacer la créature avio-anthropomorphe.
- Cela suffit !... Je ne vous laisserais pas sacrifier tous ces innocents juste pour réveiller votre reine, quelle qu'elle soit !... Ramenez-nous immédiatement dans la Vallée des Mégalithes !...
Natael tira sa lame et la rejoignit.
"Que tu sacrifie ou pas ces gens, cela ne m'intéresse pas.Par contre, je suis pour la seconde partie.Alors tu te décide?"
*Bien que je ne sois pas de taille à lutter contre lui, ca ne peut pas me faire grand-chose de m'opposer à ce monstre, surtout si il à besoin de nous pour la reveiller elle...*
Il resta là, lame au clair, attendant sa réponse...

Invité

L’oiseau trépignait, prenant presque un plaisir jouissif à voir la puissance qui se cachait derrière le regard de l’ange. Il était rare qu’elle rencontre quelqu’un de ce niveau…et c’était particulièrement excitant. Il eut presque envie de lui sauter dessus directement, juste pour hâter la confrontation. Son regard emplit de colère en voyant le misérable étranger coincé sous mes serres l’emplit d’une joie presque…aphrodisiaque pourrions dire. Une sorte de drogue, de stimulant qui la poussait à chercher d’autant plus le combat. La bête resserra légèrement ses serres, juste pour le plaisir. Elle ignorait complètement le pauvre mortel coincé sous ses pattes, n’aspirant qu’à faire réagir l’être de pureté. C’est tout juste si elle remarqué le départ de son soldat. Dès lors, lorsque le tourbillon se déclencha l’oiseau fut emporter avant même qu’il ne comprenne ce qu’il se passait. Le prisonnier fut délivré, alors que les puissants courants d’airs balayaient l’animal comme un fétu de paille.

Valiane tenta de se débattre, d’extérioriser sa colère et sa haine. Mais elle eut beau faire, quelque chose de bien plus puissant qu’elle était à l’œuvre. Une puissance occulte et ténébreuse, qui l’a fit frissonner jusqu’au plus profonde d’elle-même. Se débattant à corps perdu, elle vit les images de ses souvenirs défiler devant ses yeux, alors que son état de transe l’empêchait de faire une analyse convenable de la situation. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait, se voyant juste trimbaler come un jouet de part en part, sa volonté parvenir à peine à la tenir éveillée. Ce n’est que lorsque son talisman se mit à briller, qu’elle comprit. Et se calmer. Elle reprit sa forme originelle et se recroquevilla du mieux qu’elle put autour de son bijou. Son esprit se ferma au vacarme extérieur, et elle sombra rapidement dans l’inconscience. Un sourire se peignit sur son visage, alors que la tornade continuait de la trimbaler en tout sens.

…

D’abord le sol, dur et froid. La demoiselle sentait sa main droite toute ankylosée sous elle. Elle n’osait pas bouger, laissant son corps s’éveiller peu à peu. Où était-elle ? Que s’était-il passé ? Son plus proche souvenir remontait au jardin fleuri…Pour le reste…Quelques flash, deux-trois images, mais rien de concret. Valiane fronça les sourcils, envisageant l’idée que tout ceci n’était que le résultat d’une sacrée gueule de bois, comme d’habitude. Elle n’avait pourtant curieusement pas mal à la tête, comme si elle émergeait d’un long rêve. D’un très long rêve. Doucement, elle ouvrit les yeux et laissa ses sens l’informer sur les environs proches. À nouveau. Pour la troisième fois, elle sentait du plus profond d’elle-même qu’elle n’était plus dans son monde. Elle était ailleurs. Instinctivement elle posa le regard sur son amulette qui brillait toujours, mais se refusa à avancer toute hypothèse. La seule chose dont elle était certaine, c’est que ce jour allait marquer le futur d’Harmonia, comme d’autres déjà au préalable. Péniblement elle se remit sur ses jambes et inspecta les environs…L’air était frais, presque froid. Plusieurs dizaines d’harmoniens se réveillaient peu à peu, autour d’elle. L’ange noir ne comprit ce qu’il se passait que lorsqu’une étrange créature, lui rappelant un très vagues souvenir, prit la parole.

* Les âmes présente…qu’est-ce que c’est qu’encore que ce délire ? Depuis quand dois-je servir de repas pour je ne quelle reine ? Et puis, depuis quand il y a des reines ci ? Bordel, qu’est-ce que c’est que ce cirque ?!*

Interloquée, elle posa un regard intriguée sur l’étrange silhouette coincé sur la glace, au fond de la salle. Dans quel merdier avait-elle donc encore débarqué ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire de fous ? Instinctivement elle s’approcha du beau parleur, mi-homme mi-oiseau. Une jolie demoiselle prit les devant, visiblement assez en colère. Elle semblait craindre un danger, que Valiane ne comprenait absolument pas. Certes, elle n’était plus sur Harmonia. Certes, il était évident que quelque chose clochait. Mais de là à en faire tout un drame. Cette fille devait avoir un certain talent théâtral, c’était évident. D’une oreille attentive, elle écouta les commentaires autour d’elle et tenta de reconstituer vaguement le puzzle…un messager…responsable de leur arrivé ici…il faut intervenir…on va tus mourir…il faut se battre pour l’honneur…je veux rentrer chez moi…Mouais, rien de très éclairant. En attendant, deux autres gugusses s’étaient joins à la zolie demoiselle. L’un avait les vêtements quelque peu abimés, comme s’il venait d’essuyer l’attaque d’une étrange créature. Pourtant, aucun être ici ne semblait en mesure de commettre ce genre d’attaque. Le « messager » peut-être ? Quant à l’autre, son aura umbrienne fit grimacer Valiane, supportant toujours difficilement la nature de ces êtres. Autour de l’hybride, un cercle s’était rapidement formé. Apparemment, c’était donc lui le nœud de l’affaire.

L’ange noir préféra ignorer leurs stupides petites querelles de gamins et s’intéressa de plus près à cette mystérieuse dame emprisonnée dans un cristal. Elle déploya ses ailes et rejoignit l’œuvre d’art en quelques battements d’ailes. Elle eut tôt fait de faire le contour de ce cercueil, analysant du mieux qu’elle put l’ouvrage. La tutrice déduisit que se devait être un puissant sortilège qui l’avait figé. Cependant, quelque chose clochait toujours, sans qu’elle ne parvienne à mettre le doigt dessus. Perplexe, elle finit par hausser des épaules et se rapprocha du groupe immobile…

« Dite les gars, vous ne trouvez pas que ça sent le souffre ici ? »

[pas du tout inspirée là oO]

Une douce mélodie s'invitait aux creux des oreilles d'une puissance bien contestée en ce moment. Le vent avait tourné, les feuilles se mettaient à tomber dans leur sens inverse. Les rivières stagnaient sous un ciel de rouge immaculé. Une nouvelle ère s'installait prenant peu à peu ses marques sur ces mondes qui avaient déjà connu bien trop de pertes. Le regard vide, la Déesse se perdait dans les plaines verdoyantes regardant le balais de chaque brindille qui venait lui caresser ses pieds dénudés.

"- Le réveil est pour bientôt !"

Se laissant tomber à terre, les bras longeant son corps, ses paupières se fermèrent peu à peu respirant une dernière fois cette odeur à la fois sucrée et épicée de ce moment que l'on pouvait encore qualifier de bonheur. Une fine larme vint se glisser le long de sa joue avant d'émettre un sourire à une personne imaginaire.

"- On a été heureux tous les deux, on aura fait de belles choses ... Malheureusement, comme toutes bonnes choses, il y a une fin. Le combat s'annoncera rude. Ô mon Faolin, jamais tu ne te demandes si nous avons bien fait de quitter notre monde ? L'amour causera la perte de nous tous, l'amour envers un être qui nous est cher, l'amour de soi-même, l'amour de l'argent, l'amour ... du succès, du pouvoir qui ronge ces hommes ... Qu'avons-nous fait ?"

La bise se leva à nouveau balayant le visage de la jeune femme qui se redressa de son rêve avant que son bien aimé vienne la rejoindre. Leur regard était triste, leur caresse pourtant bien tendre communiquait toute la colère qu'ils avaient accumulés entre eux. Le réveil était proche, bien trop proche pour ne pouvoir s'accorder un dernier moment de soupir, un regard voilé. La main de l'Esprit se déposa sur Mélusyne avant de l'attirer vers lui, lui offrant un doux baiser avant de disparaitre à nouveau. La déesse de la haine s'effaça à son tour du paysage faisant faner quelques fleurs à son passage ...

*Dans quelle histoire on s'est encore fourré ! Faolin, reste près de moi, on va se dédoubler pour rejoindre les trois groupes !*

Vêtue d'une légère robe blanche qui épousait parfaitement ses formes, l'être supérieur fit son entrée dans ce nouvel acte qui se jouait. Ses cheveux tomaient le long de son dos, son regard de jade quant à lui, ne laissait que peu d'émotion se dégager. S'avançant délicatement en direction du groupe qui, pour certains, étaient déjà en position de défense, la créatrice leur adressa un sourire de réconfort avant de continuer dans sa lancée. C'était donc bien ce vile oiseau, ce messager, qui jouait avec ces pauvres âmes pour mener à bien son rituel. En un regard, le messager qui semblait plus que bien s'en sortir jusqu'à lors, vit l'une de ses jambes flambés d'une traite.

"- Membres d'Harmonia, fidèles de vos mondes, ne vous laissez pas à voir ! Ce n'est qu'un plan monté par les messagers. Vous ne comprenez pas ? Ils ont besoin de vous, ils ont besoin de sacrifier des âmes des trois mondes d'harmonia pour faire revivre les trois sorcières. L'une d'elle se trouve dans ce cristal. Ces trois sorcières, comme le stipule la légende, ne sont autre que les servantes des Esprits déchus ! Défendez-vous, sauvez votre âme, sauvez votre vie même si elle n'est qu'un fil dans votre espoir..."

On pouvait apercevoir un léger tremblement dans la main droite de la Déesse avant que Faolin n'apparaisse à ses côtés.

"- Ne vous inquiétez pas, on fera tout pour que vous soyez épargnés !"

Au même instant, l'hybride en face qui se remettait à peine de son choc, ordonna aux ombres qui entouraient chaque aventurier d'attaquer et ce, jusqu'à mort s'en suive. Se retournant un court instant avant que cette guerre ne commence, Mélusyne adressa un léger sourire à son compagnon de coeur avant de lui murmurer ces derniers mots :

"- Je t'aime ... "

*J'ai attendu si longtemps, j'ai patienté, j'ai tissé mon piège autour de toi, sans que tu t'en rende compte, tu me croyait si stupide, si primitif, voilà ce que tu récolte ma jolie. Le fruit de ta traitrise sera douloureux et cette fois tu ne m'empêchera pas de gagner.*

Un térrible fracas envahit la pièce alors que le combat débutait, face à eux, il n'aurait eut aucune chance, mais Anoth avait vut juste, ils avaient commis une erreur, ils s'étaient dédoublés, Pierre ferma les yeux en ouvrant le portail, mordant sa lèvre supérieure, il allait enfin triompher, il le savait, le point final de sa prohécie approchait, ses plans étaient parfaits, le chaos allait régner et les hommes seraient enfin les individus parfaits dont il avait rêvé, loin de leurs ancêtres primitifs et idiots, ils seraient forts et intelligents, les parfaites créations d'un dieu parfait. Il s'engouffra dans le portail, son épée apparut dans sa main, tel un messager de la destruction, chacun de ses pas le raprochant de sa victoire, Faolin fut le premier à le remarquer alors que Melusyne se retournait vers lui dans un dernier geste d'amour, une dernière parole.
Une orbe lumineuse fusa vers le déchu qui la dévia d'un coup de sa lame gigantesque, un sourire carnassier illumina Pierre, il retrouvait l'essence même de son existence, la raison pour laquelle il avait continué toutes ces années, tout ces siècles. Il fit voler sa lame dans un geste censer précipiter Faolin dans le premier piège, des barreaux de pure énergie sortirent du sol et une puissante décharge parcouru le corps de l'esprit créateur, des chaines l'immobilisèrent.

-Tu reconnait ce sort? Oui, je sait ce que tu ressent, c'est ce que j'ai ressentit quand tu me l'a apposé, mais d'abord je veux que tu souffre comme j'ai moi même souffert. PAR ICI SALE TRAÎNÉE!!!

Melusyne leva son regard vers lui, elle redevenait en cet instant la déesse de la haine, celle qu'il avait aimé pour sa furie et sa puissance, aujourd'hui elle n'était plus rien pour lui, il frappa de taille et rencontra la lame de la créatrice, il frappa, encore et encore, chacun de ses coups vidant cette dernière de son énergie, une expression horrifiée envahit les traits de Melusyne, alors que son épée tombait de ses mains trop faibles, Pierre envoya son pied percuter son visage, elle s'enfonça dans le mur derrière elle, les efforts que demandaient le maintient d'un tel sort étaient colossaux et Pierre fatiguait, avant que la créatrice puisse réagir il envoya sa main pour aspirer son énergie, mais la créatrice n'était pas encore défaite, elle l'attaque à main nue, lui retirant son arme et le forçant à se battre dans un corps à corps violent et primitif. Les coups fusaient ainsi que les sorts, un combat pour la victoire et pour la suprématie d'un dieu. Mais la guerre se montra au dessus de la fureur. Le poing de Pierre frappa Melusyne au ventre puis se transforma, lui aspirant de l'énergie divine pure, un cri de pure joie échappa au déchu alors que son adversaire mourrait lentement sous les yeux de tous. Il lui laissa un peu d'énergie, juste assez pour le remplir de nouveau quand il en aurait finit avec Faolin, les barreaux disparurent et les chaînes aussi, le dernier créateur lança alors tous les sortilèges dont il était doté, le déchu lui répondit par des sortilèges plus terribles encore, les arcanes et le feu se mêlaient, le poison corrompait l'air.
Finalement le déchu devait gagner, Faolin s'écroula sous un torrent de flammes et d'ombres, défait, détruit, le déchu s'approcha de lui, Melusyne leva la tête et croisa le regard de son aimé, une dernière fois. Pierre se saisit de Faolin et l'encastra au sens propre dans le mur, il fit apparaître son épée dans sa main.

-Echec et Mat. Va en enfer.

Son épée se planta dans le créateur, le découpant en deux, son essence se déforma pour intégrer l'arme. Pierre cracha du sang qui s'évapora, il était faible désormais et il devait faire vite avant que Melusyne ne reprenne le dessus, il approcha d'elle, en titubant, il transforma sa main, et aspira son essence divine, il allait de nouveau devenir un dieu, il allait détruire ses ennemis et il leur promettait une éternité de tourmente si ils tombaient définitivement entre ses griffes.

-Regardez tous ce que je devient, tremblez devant ma toute puissance et soumettez vous à votre nouveau maître, ou soyez balayés. Bientôt vous connaîtrez l'ultime épreuve, celle qui déterminera si vous avez le droit de vivre ou de mourir. Seul les meilleurs survivront.

Serena tenait en respect l'homme-oiseau et maintenant un petit groupe d'individus les entourait.
Le jeune homme qu'elle avait tiré des griffes de l'oiseau noir, un individu encapuchonné et une femme qu'elle n'avait pas remarqué jusque là au coeur de la foule des personnes entraînées par le messager dans cette mésaventure.
Mais il ne prit pas la peine de répondre à leurs questions et ils n'eurent pas le temps d'insister qu'ils virent tous une vague de flammes fondre droit vers eux, précédée d'une onde de chaleur étouffante.
La demi-Sélène s'écarta juste à temps d'un coup d'ailes et l'hybride poussa un hurlement de douleur quand les flammes s'abattirent sur lui et dévorèrent l'une de ses jambes.
Mais quand elle releva ses yeux écarlates pour comprendre d'où venait l'attaque, elle les écarquilla de stupeur.
Une ne femme à la beauté prodigieuse, enveloppé dans une simple robe blanche et fluide qui épousait parfaitement ses formes, venait d'apparaître à l'autre bout de la vaste salle circulaire tapissée de marbre.
Cette femme... Elle la reconnaissait, cette chevelure couleur crépuscule et ces yeux d'émeraude, c'était l'Esprit qui avait ouvert son chemin sur les trois mondes !...
Sa voix mélodieuse s'éleva dans le silence de cathédrale qui était tombé au coeur de la salle du cristal suite à cette attaque fulgurante.

- Membres d'Harmonia, fidèles de vos mondes, ne vous laissez pas avoir ! Ce n'est qu'un plan monté par les messagers. Vous ne comprenez pas ? Ils ont besoin de vous, ils ont besoin de sacrifier des âmes des trois mondes d'Harmonia pour faire revivre les trois sorcières. L'une d'elle se trouve dans ce cristal. Ces trois sorcières, comme le stipule la légende, ne sont autres que les servantes des Esprits déchus ! Défendez-vous, sauvez votre âme, sauvez votre vie même si elle n'est qu'un fil dans votre espoir...

Un homme à la beauté non moins divine que celle de l'Esprit apparut à ses cotés, à cet instant une sorte de tremblement parcourut la voix de celle-ci quand elle reprit la parole, si faible que Serena fut peut-être la seule à le capter.

- Ne vous inquiétez pas, on fera tout pour que vous soyez épargnés !

La Gardienne aurait voulu pouvoir parler à cette femme, lui poser toutes les questions que cette soudaine apparition imposait mais elle n'en eut jamais le temps.
Luttant contre la douleur de sa blessure, il invoqua toutes les créatures d'ombre que ses forces lui permettaient.
Une sourde colère envahit la magicienne blanche devant ce spectacle.

- Maudit !...

Elle avait su dès le début que cette créature n'était qu'un oiseau de mauvais augure, porteur d'une nouvelle catastrophe prête à s'abattre sur les trois mondes.
D'un geste vif, la frêle jeune fille dégaina ses deux épées spirituelles et trancha avec ferveur chacune des créatures d'ombre qui se dressaient devant elle.
Celles-ci se déchiraient comme des ombres de papier en poussant des cris stridents qui lui vrillaient les tympans, tranchées net par le pouvoir sacré de la licorne qui résidait dans ses lames.
Les cris de terreur et de frayeur des badauds qui essayaient d'échapper aux ombres la déchiraient jusqu'à l'âme, elle devait mettre un terme aux maléfices de cet hybride au plus vite.
Taillant et annihilant des créatures d'ombre aussi vite qu'elle le pouvait, elle se fraya un chemin jusqu'à l'homme-oiseau qui se traînait péniblement jusqu'au cristal, en suppliant sa maîtresse de se réveiller au plus vite.
Ce seul geste suffit à attiser une dernière fois la colère de la Lucinienne envers cette créature prête à sacrifier autant de gens qu'il le faudrait pour ramener à la vie sa belle endormie.

- Assez !...

Ce cri de la magicienne blanche retentit dans la salle dallée de marbres, couvrant totalement le dernier souffle du messager tandis que l'une de ses lames sacrées le transperçait de part en part.
Le corps de la créature s'affaissa dans un bruit mou sur le sol, sa main glissant sur la surface lisse du gigantesque cristal empli d'eau.
Serena reprit lentement son souffle, prenant lentement conscience qu'elle venait de prendre la vie de l'envoyé des Déchus de sa propre main.
Mais une onde de chaleur intense la fit aussitôt reculer pour se protéger tandis qu'une explosion d'arcane retentissait à l'autre bout de la salle.
Quand elle put reprendre sa respiration, elle écarquilla les yeux d'horreur.
L'un des murs étincelant était recouvert de sang qui coulait en large flaque sur le sol et, en lieu et place des deux Esprits si purs qui étaient apparus pour les sauver, il se tenait là une silhouette qu'elle connaissait désormais trop bien depuis une rencontre chaotique au coeur du Bois de l'Innocence.
Pierre Chrisme, nul autre qu'un Esprit Déchu, aussi violent et sanguinaire qu'il était possible d'être.
Celui-ci semblait fou de joie, rayonnant d'énergie, que diable avait-il fait aux deux autres Esprits tandis qu'elle réglait son compte au messager ?

- Regardez tous ce que je deviens, tremblez devant ma toute-puissance et soumettez-vous à votre nouveau maître ou soyez balayés. Bientôt vous connaîtrez l'ultime épreuve, celle qui déterminera si vous avez le droit de vivre ou de mourir. Seuls les meilleurs survivront.

Sans attendre, la Gardienne se mit de nouveau en garde face à la créature des ténèbres, ses deux lames sacrées croisées devant elle, prête à reprendre le combat contre lui.

- Jamais je ne me soumettrai à toi, Déchu !...

Mais aussitôt des cris de terreur se mirent à retentir derrière elle et elle écarquilla les yeux de détresse.
Des sortes de fils d'araignée translucides jaillissaient de tous cotés du cristal et s'emparaient de tous les malheureux enlevés à Equilios à leur portée, les vidant de leur essence vitale et de leurs âmes.
Quels maléfices étaient à l'oeuvre dans cet endroit inconnu de tous pour qu'il se passe des choses aussi terribles ?

Ces deux personnes, qui était-ce ? Cette femme à la beauté si étonnante, et cet homme, qui paraissait être son compagnon ?

"Membres d'Harmonia, fidèles de vos mondes, ne vous laissez pas avoir ! Ce n'est qu'un plan monté par les messagers. Vous ne comprenez pas ? Ils ont besoin de vous, ils ont besoin de sacrifier des âmes des trois mondes d'Harmonia pour faire revivre les trois sorcières. L'une d'elle se trouve dans ce cristal. Ces trois sorcières, comme le stipule la légende, ne sont autres que les servantes des Esprits déchus ! Défendez-vous, sauvez votre âme, sauvez votre vie même si elle n'est qu'un fil dans votre espoir..."

A eux deux, leurs puissances mises en communs, terrassèrent l'hybride, du moins en partie, qui ordonna à ses ombres d'attaquer. La femme qui m'avait sauvé redonna le corps de l'oiseau à la nature, et luttait contre ses sbires. Quelques un de ses monstres vinrent m'agresser. Ils étaient pourtant de mon coté, avec les esprits déchus, seulement ils en voulaient à ma vie, ne voulant rien savoir. Ces choses n'étaient pas humaines, je n'eu donc aucune pitié. De mes mains sortirent des flammes, lançant des aiguilles, et découpant ces monstres avec mon sabre. Je ne fut plus embêté, seulement, je fut étonner de voir pour la première fois de ma vie, l'un des esprits pour qui je me battait. L'une des idoles de l'ordre nouveau, un esprit déchu, était là, devant moi. Si j'avais compris plus tôt que je luttait contre ma propre cause, je me serait laisser faire, laissant cette sorcière s’éveiller. Devant moi se produit une chose que je ne pensait pas arriver si vite. Les esprits créateurs perdirent la vie devant mes yeux. L'ordre avait en quelques sortes vaincu, les esprits déchus prenant le contrôle des trois mondes. Seulement, avec moi se trouvaient des personnes qui n'étaient pas du même avis, notamment cette femme qui m'avait sauver. En revanche, avec moi se trouvait une femme que je n'eut pas de mal à reconnaître, l'une des chefs de ma guilde, Valiane. La suite était plutôt facile à imaginer, avec d'un coté le célèbre Pierre Chrisme, suivi de Valiane et moi, et de l'autre coté, cette homme à la capuche et cette femme-ange. Je ne savait comment me comporter, ayant dans un sens peur de cet esprit qui pourrait m'enlever la vie, tel les méchants dans les contes. Seulement, cet ange m'avait sauver la vie. Que choisir...

Natael avait sa lame pointé sur le monstre à plumes lorsqu'il vit une femme apparaitre.
Il sentit une sensation de chaleur, baissa les yeux, et s'écarta du monstre pour ne pas que sa jambe enflamme son manteau.
*C'est elle qui à fait ça?*
"- Membres d'Harmonia, fidèles de vos mondes, ne vous laissez pas avoir ! Ce n'est qu'un plan monté par les messagers. Vous ne comprenez pas ? Ils ont besoin de vous, ils ont besoin de sacrifier des âmes des trois mondes d'harmonia pour faire revivre les trois sorcières. L'une d'elle se trouve dans ce cristal. Ces trois sorcières, comme le stipule la légende, ne sont autre que les servantes des Esprits déchus ! Défendez-vous, sauvez votre âme, sauvez votre vie même si elle n'est qu'un fil dans votre espoir..."

*Elle me dit quelque chose, mais ou...Je sais! C'est elle que j'ai vue avant de débarquer sur Harmonia!*
En tout cas, c'était un beau discours.
Une autre personne apparut, un homme.
"- Ne vous inquiétez pas, on fera tout pour que vous soyez épargnés !"
L'hybride lança ses ombres à l'assaut au même moment.
*Mais pourquoi ca tourne toujours à la guerre entre gentils et méchants??*
Natael se plaça en retrait pour se battre sans porter de coups à ceux qui avait menacés la créature affreuse avec lui.
Il tranchait dans la masse, portant ses coups comme un bucheron abat un arbre.
Méthodique, sans pitié.
Mais les ombres étaient fortes, et certaines de leurs attaques arrivèrent à le blesser. Il lança ses bras tout en pivotant pour eliminer un maximum d'adversaires.Le résultat fut correct, mais pas autant que dans l'esprit de Nat'. Et il en venait encore.Natael décida d'utiliser la seule magie qu'il connaisse et invoqua son allié gobelin.Il vit les deux autres personnes qui se trouvait près du messager. Elles se battaient mieux que lui, et la femme avait l'air très puissante.Il la vit transpercer l'horrible chose. Les ombres devaient l'avoir senties aussi, car comme c'était lui qui les avait générées...
Et ce fut le chaos.
Une explosion, des flammes.
Natael se tourna vers la source de ses attaques tout en continuant le combat et aperçut un homme en train de régler leur compte aux deux premiers arrivants.
*Si les deux premiers, c'était les gentils, alors lui c'est le méchant.Et si je ne me trompe pas, ils sont les Créateurs et lui un Déchu...*
*On dirait que pour survivre maintenant, il vaudrait mieux être du côté des gagnants. Mais le gagnant à l'air plus dangereux que les autres.*
-Regardez tous ce que je devient, tremblez devant ma toute-puissance et soumettez vous à votre nouveau maître, ou soyez balayés. Bientôt vous connaîtrez l'ultime épreuve, celle qui déterminera si vous avez le droit de vivre ou de mourir. Seul les meilleurs survivront.
*C'est un vrai malade ce type!!*
Des cris. Natael se retourna et vit les Equiliens se faire absorber par le cristal. Des fils s'approchèrent de lui. Il désinvoca son gobelin et essaya de les trancher, ce qui était fatiguant.
Il préféra donc les éviter, tout en se rapprochant du mur ou il ne pourrait pas être encerclé...
*Ca ferait une super histoire à raconter à la famille...si j'en aurait encore une...Mais c'est quand même un sacré merdier!!

"Que... Hooo ma tête! Bon sang shiro, il s'est passé quoi?"

Liborio était allongé sur le sol, ventre à terre, il leva legèrement la tête pour observer la pièce où il se trouvait. Celle-ci était circulaire et faite de marbre d'ailleur le sol était froid, cella lui faisait du bien au niveau de ses blessures, mais la chose qui retien l'attention du mercenaire était le cristal, nul ne pouvais le rater.

"Shiro! Ma main à couper qu'il faut détruitre cette merde et rapidement. Shiro! Bon sang, il dort encore l'animal"

Effectivement le compagnion de route du lycan dormait encore, celui-ci lui mit une petite claque histoire de le reveiller, chose qui marchat très bien et sorti le petit animal de son sommeil en sursaut.

"ENFOIR..."

Liborio attrapa la bouche de la peluche qui avait repris son apparance première.

"Tais-toi, on va se faire griller personne ne s'occupe de nous, je ne sais meme pas si il nous on remarqué."

D'après la situation personne ne l'ait avait vu car tous le monde était plutot occupé à regarder les créateurs.

"Une diversion parfait, c'est notre chance."

Alors que Liborio allait se lever, quelques chose ou plutot l'arrivé de quelqu'un l'en dissouada. Un autre ésprit mais cette fois-ci, celui-là n'était pas de leurs coté, mais le lycan était bien décidé à mener son plan à bien. Il se leva et commenca à foncer vers le cristal contournant les esprits et s'infiltrant dans la foule. Tous commencais à s'emballer, des combats faisait rage, il était temps de metre interme à tous sa et le mercenaire pensait tenir la solution. Mais d'un coup des fils sortirent des cristals. Le lycan ne savais pas trop se que c'était mais une chose était certaine il ne devais pas se faire toucher, il dégaina et coupa les fils qui l'attaquaient et coupaient ceux déjà fixer sur les innoncents. Enfin il était arrivé, il leva les yeux et apercu avec horreur que ses plus puissant allié venait d'être decimé par un seul esprit déchu. Mais il reprit rapidement ses esprit et leva sa lame pour anéantir se cristal maudit.

(déso pour la médiocrité, mais fallait que je trouve une idée pour rerentré dans l'histoire ^^)