Et hop ! [PV Vali]

Michaëlis venait de rentrer de mission complètement exténuer. Des courbatures déchiraient tous ses muscles. Ça n’avait pas été de tout repos, il aurait bien du mal à s’en remettre, quelques jours tout au plus. Enfin, pour le moment ils prendraient quelques anti douleur, passerait par la guilde pour se rendre dans ses appartements par la suite. Il laissa échapper un long soupir de lassitude. A part ça, tout allait bien, le jour s’était levé depuis plus de quelques heures. Les échoppes étaient déjà ouvertes depuis un moment tandis que les rues commençaient à s’animer, doucement mais surement. Le majordome s’arrêta devant un marchand pour lui acheté une de ses pommes rouges et tentatrices. De suite après l’avoir acheter, il l’amena à ses lèvres pour un croquer un morceau. Vraiment, il avait fait le bon choix, elle était excellente, et puis ça le requinqua quelque peu, lui redonnant un peu de force. Il la fini bien vite la savourant à sa juste valeur. Il avait hâte de dormir et de ses débarrasser de ses vêtements.

Depuis quelques temps, il avait arrêté son « travail » d’assassin ». En même temps il avait bien d’autres choses à faire, et en même temps ça lui permettait de se faire un peu moins remarquer à chaque coin de ure ou de faire interpeller par des personnes ayant besoin de ses services, bien que parfois, il lui arrivait de faire un ou deux travaux pour quelques personnes qui le payaient grassement. Sans ça, il ne travaillait pour personne et ce n’était pas plus mal comme ça. Ca lui faisait largement moins de travail.

Il ne vit même pas les heures passé déambulant de ci de là pareille à une feuille morte, ce ne fut qu’à cause du soleil chaud de midi qu’il s’en rendit compte. Il devait faire un rapport à ses supérieurs, non que Michaëlis soit devenu ponctuel ou une autre connerie dans ce genre, mais bon c’était le minimum syndical, ça ne faisait pas longtemps qu’il était rentrer dans cet ordre et puis pour la suite de ses plans, il se devait de rester à son statut. Il se mit à courir ne regardant pas vraiment devant lui et percuta une personne de plein fouet se retrouvant les fesses à même le sol, il avait bien besoin de ça lui. Il se releva et fit une petite courbette made in Michaëlis Kuso pour finir par s’excuser. En tant que majordome, il se devait de faire bonne figure. Non ?

Bon, que devrais-je aujourd'hui, pour une fois que j'avais du temps, je comptais bien allez faire mu-muse en ville, voir un peu les différentes boutiques que pouvais me proposer Equillios, et puis il fallait parfois prendre le temps de souffler un peu, surtout quand l'on dirige une des trois guildes.Jolène était une cheffe attentionnée, très charismatique, même si parfois elle me paraissait un poil trop sévère, mais bon je resterais sous ses ordres quoi qu'il advienne, surtout que les idéologies de la guilde me paraissent très prometteuse, sans quoi je ne serais pas aller dans cette guilde. Mais à présent qu'en temps que l'un de chefs de cette guilde, les effectifs me paraissent très amenuisées, ils nous faudrait convaincre plus de monde pour les faire embarquer dans notre belle meute de loups, oui ce serait pas mal.Et puis, en plus de Jolène, il y avait Michaelis, que je ne connaissais pas trop bien encore, il me faudrait faire un peu plus connaissances avec lui, histoire de tisser un peu plus de lien.

Mais pour l'heure je vagabondais de ruelles en ruelles, profitant des moindres recoins de cette ville, et des passants qui semblaient au passage, totalement m'ignorer. En effet à peu près tout ceux sur lesquels je posais mon regard m'ignorait, pourtant je ne passais pas trop inaperçus pour quelqu'un de mon envergure, enfin à mon étrange dégaine, mais d'après ce que je pouvais voir, cela devait être le fruit de la monotonie et du cycle silencieux des jours qui passent. Enfin, je n'avais pas trop à me plaindre, moi qui pouvais voir cela d'un œil neuf, mon gargouille se mettait alors à gargouiller, un petit creux surprenant. Je scrutais les environs pour pouvoir trouver un petit marché de fruit, oui quoi de mieux que des pommes pour combler une petite faim.Accélérant le pas, j'allais en direction d'un petit stand où se situais un petit homme assez trapus, petit, et parcourant d'une petite barbe naissante.Je lui fis grand signe, montrant quelque pièces d'or dans ma main, une fois arrivé à son stand je lui tendis les pièces, et lui demanda quelques pommes que j'enfilais aussitôt dans ma petite sacoche assez pratique. Le vieux voulut me rendre la monnaie, mais d'un petit geste de main, je lui montrais qu'il pouvait les garder, après tout il semblait en avoir bien besoin le pauvre.

Puis je me rendis compte que le soleil tapait bien fort et qu'il me fallait trouver un petit abris, mais alors que je croquais avidement dans ma belle pomme sanguinolente, je me souvenais de quelques chose d'important, ou plutôt de bribes, je crois me souvenir qu'il y avais une réunion aujourd'hui mais j'en ai oublier une bonne partie. C'est alors qu'on me bouscula, d'un seul coup, comme ça, cela devait être la première fois qu'une personne ne m'ignore pas. Et là, devant cette personne qui me faisait une courbette impromptu, je reconnu aussitôt le chef des renseignements : Michaelis

"Et bien ! Pas besoin de me faire la courbette tu sais, on est dans la même guilde !"

Oui, je trouvais qu'il était un poil trop sérieux et poli, après tout il posait parfois se permettre des impolitesses et puis tant que j'y pensais, c'était une bonne occasion de faire connaissance. Histoire d'approfondir les liens entre les chefs, c'est ainsi que je lui posait quelqu'un tandis qu'il terminais sa petite courbette.

"Tiens, tu fais quoi ici ? Tu fais comme quoi, tu te promène tranquillement, c'est colle d'être chef tu ne crois pas ? En plus tu as des responsabilité assez particulière maintenant, tant que j'y pense, ils nous fraudrait trouver des nouveaux membres si tu vois à quoi je pense"

Je croquais une nouvelle fois dans ma petite pomme, mâchant tranquillement avant de reprendre mon petit discours,

"En fait, je trouve que nous avons pas beaucoup d'effectifs dans la guilde, enfin c'est ce que je pense et si ça continue nous allons droit au mur !"

Il releva la tête et… quelle surprise! Vali. Il ne s’y était vraiment pas attendu, mais ça tombait plutôt bien. Vali était quelqu’un de fort sympathique, mais comme à son habitude, Michaëlis n’avait pas l’habitude de faire ami-ami avec les gens, il préférait de loin être seul, il trouvait cela beaucoup plus pratique, au moins, il n’avait rien à prouver à personne et n’avait pas le soucis de trahir ou de décevoir quelqu’un. Mais là, c’était une exception quand même. C’était un des chefs de la guilde, alors un minimum de confiance s’imposait quand même .Il écouta Vali lui poser des questions. C’était l’occasion de faire plus ample connaissance. Le majordome n’avait fait qu’entrevoir le chef, et à dire vrai, il n’avait pas tort . Ils étaient tout deux dans la même guilde, mais Michaëlis ne s’était jamais débarrasser de cette habitude de majordome. Il fallait dire qu’il n’avait jamais essayé non plus et que ça ne le dérangeait pas plus que ça.

-Vous avez raison, c’est une habitude qu’il faudrait peut être que je me débarrasse. Je ne faisais que prendre un peu de soleil avant de me rendre à la guilde, mais puisque vous êtes là. Être chef à ses avantages, les responsabilités qui suivent ne sont pas vraiment un problème.

De toute façon, il fallait qu’il s’en accommode, quand il avait accepté ce statut, il savait ce qui suivait. De toute façon, il n’avait pas de quoi se plaindre. Le garçon qui était sous sa tutelle était exceptionnel, il ne lui causait aucun soucis, loin de là, il était plus que compétant et ça c’était quelque chose de bien. De plus, son statut de chef des renseignements étaient plus que satisfaisant, il avait accès à plein de choses et il n’avait jamais eut de bibliothèque aussi grandes pour l’informer sur tout ce qui c’était passé et tout ce qui se passait. Enfin bref tout était à son avantage.

-c’est vrai que nous sommes en sous effectifs je trouve. Après ce n’est que mon avis. Au fait pour les piercings ?

L’histoire des piercings l’avait pas mal intéressé, même si il aurait préféré quelque chose de plus trash, mais en même temps, ça avait sa valeur ce truc. Il ne savait pas encore où il allait le mettre.

-Et vous que faites vous de beau?

Bon okay, il faisait la conversation, ce n’était pas dans ses habitudes, mais il n’allait tout de même pas s’en aller comme ça alors que Vali avait commencé à lui parler. Et puis à dire vrai, ça ne le dérangeait pas non plus. Le temps s’y prêtait, et puis il était d’humeur. Il proposa même à Vali de marcher un peu.

-Vous avez raison, c’est une habitude qu’il faudrait peut être que je me débarrasse. Je ne faisais que prendre un peu de soleil avant de me rendre à la guilde, mais puisque vous êtes là. Être chef à ses avantages, les responsabilités qui suivent ne sont pas vraiment un problème.

Bien, peut-être que la prochaine fois, il enlèvera cette habitude de majordome un peu trop soigné à mon gout, et puis même si nous devons montrer l'exemple aux membres de la guilde, être un peu strict pourrais s'avérer très rasoir. Enfin c'était surtout ma façon de peut-être que lui n'avais pas les mêmes idéologies d'une meute de loups, préférant le respect et l'honneur. Je terminais ma petite pomme que je jetais aussitôt dans une des poubelles de la rue. Matant un peu les passants qui passaient de part et d'autre de Michaelis, j'écoutais avec attention ses paroles, et il était du même avis que moi pour l'effectif de la guilde, d'ailleurs il faudrait que je pense à en trouver quelqu'un, histoire de gonfler nos rangs, ça nous ferait pas du mal, bien au contraire.Puis le majordome me posa des questions quant à la commande chez Chosokabe, et je lui répondit aussitôt,

"Et bien, je compte y aller après ma petite promenade, j'espère que tout se passera pour le mieux, et ainsi nous aurons nos petits bijoux, pour mieux nous reconnaitre. Perso, j'aurais préféré des chevalières mais il en a été autrement, enfin bref au final ça me convient bien"

L'idée des piercings était pas mal après tout, discret et rare, je savais déjà où j'allais le mettre, oui à un endroit que personne ne penserais, à un point sensible...non je rigole, un sur l'oreille me suffisait amplement.Puis le majordome continuait de faire la discussion et me demandant ce que je faisais de beau et je lui répondit aussitôt,

"Bah comme tu le vois, je profite de cette belle journée pour décompresser, avec une belle pomme comme petit gouter, et là je pensais aller dans une taverne pour pouvoir admirer le spectacle des buveurs, et autres, qui sait même jouer à leurs jeux, voudrait-tu te joindre à moi pour discuter un peu dans la taverne, si tu le souhaite je peux te payer un petit coup ?"

Boire un petit coup d'alcool ne faisait pas trop de mal, et puis nous pourrions alors faire un peu plus connaissance, j'aimerais connaitre ses diverses péripéties qu'il avait eut jusqu'à maintenant, alors j'attendais sa réponse...

Le piercing était vraiment une bonne idée à la fois raffiné et efficace. Il ne savait pas encore où il allait le mettre, mais surement quelque part de discret ou peut être en surface. Mais bon, pour le moment, il ne l’avait pas encore, il verrait bien sur le moment.
Aller dans une taverne ? Pourquoi pas ? Ça pouvait être sympa, et puis faire connaissance avec Vali était quelque chose de plutôt sympa quand on y réfléchissait. Il ne connaissait pas grand monde à la guilde et puis il n’avait rien à faire. Ça serai l’occasion de lui poser des questions diverses et variés. Et puis il semblait avoir de l’expérience en tout point, alors Michaëlis pourrait en apprendre un peu plus.

-Bien sur. Pourquoi pas ?

Comme l’avait dit son interlocuteur, il pouvait y avoir des choses bien intéressantes dans une taverne, comme des jeux stupides inventés par des personnes ivres mortes ne sachant même plus ou est leur gauche et leur droite. Et a dire vrai, parfois, ces débordements pouvaient être très distrayant, enfin dans la mesure du possible, après, il y avait des débordements qui n’étaient pas spécialement distrayant. Comme un jour où, Michaëlis avait vue un des clients arracher le bras de propriétaire de la taverne. Et dans ses cas là, ça ne plaisait pas spécialement au majordome. Bien qu’il n’avait jamais été héroïque et qui ne vivait pratiquement que pour lui avait trouvé de bon ton d’aider cette jeune femme qui perdait son sang par litre. Mais bon, c’était une histoire qui datait et il n’avait jamais revu cela depuis.

Le temps ce prêtait vraiment à la distraction en ce jour, aucun nuage ne venait gâcher le bleu du ciel, les habitants de la ville étaient de plus en plus nombreux dans la rue. Parcourant les ruelles à la recherche d’article à acquérir. Et bien sur les marchands faisaient bruyamment leur publicité en hurlant des phrases diverses et variées qui vantaient les mérites de leur produit miracle… ou pas. La ville était plutôt animé et c’était plutôt agréable. Dire qu’en venant ici, il n’avait pas du tout prévu de se poser dans un taverne pour discuter avec l’un des chefs de la guilde.

Boire était la meilleure chose pour mieux apprendre à se connaitre entre deux personnes, voir même plusieurs, d'ailleurs beaucoup se lient d'aimtié pendant des festivitées, et cela peut engendrer des conflits parfois mais rien de très méchant.Aini, je guidais le grand majordomevers une taverne réputé pour son actvité, passant, circulant entres les passants qui n'osaient même relever la tête pour nous voir, je me disais que parfois la vie était trop commune, trop banal à mon gout. Bref, je n'y pensais plus car le doux soleil se pretait, et me soulageais de sa douce chaleur sur mon visage, que ça faisait un bien fou d'être dehors et non dans le coin sombre qu'est mon bureau à la guilde. Je me retournais alors vers Michaelis qui devait certainement me suivre et je lui dit avec entrain ces quelques mots pour le moins rassurant,

"Tu vas voir, c'est une taverne sympa, il y aura même de jolies serveuses !"

Cela me rappelait une anecdote particulièrement saugrenue et bouleversante à la fois, mais ridicule aussi. Oui, la fois où j'avais pris plaisir à courtiser une jeune demoiselle, serveuse, tout en beauté et que cela s'était terminé en beauté, dans l'une des chambres, mais il y avait un problème, toujours un problème. En effet le matin, moi et mon compagnon étions partit de bonheur pour accomplir une mission d'un des gars de la taverne. Mais la mission avait été un vrai échec et lorsque je suis retourner à l'auberge, la fille en question est venu me voir et m'avait foutue une bonne baffe que je me souviendrais pendant longtemps. Elle me dsait comme quoi, je n'avais pas à la quitter comme ça, qu'elle aurait voulut profiter de mes calins, mais je n'y répondit que par des simagrées et je m'en alla sasn rien dire.Mais passons, à présent, chef de la confrérie des mondes, on se faisait une petite sortie entre "potes", et je poussais avec entrain la porte de la taverne sous l'oeil averti de Michaelis, et d'un voie haute j'annonçais,

"BONJOUR TOUT LE MONDE !"

Tout le monde, même ceux qui ne me connaissait pas, me saluat avec politesse et familiarité, alors sans plus attendre, j'allais au comptoir,

"Dis tu aurais une bonne coupe d'hydromel ?"
"Ouais, Vàli, tu l'a veux dans une grosse chope ?" me dit le barman
"Merci, je veux bien !"
"Et pour ton ami ?" me demandait-il une nouvelle fois
"Et bien, attend" Je me retournais vers le chef des renseignements "Tu veux quelque chose à boire, c'est moi qui paie !"

J'espérais qu'il me dise oui, histoire de se détendre un peu....

Le temps se prêtait vraiment au moment. Loin de ce que Michaëlis aurait imaginé, prendre un verre avec l’un des chefs de la guilde. Mais en soit ce n’était pas une si mauvaise chose, il ne connaissait pratiquement personne à part Jolène, mais étant plutôt un solitaire de base, il ne se serait jamais imaginer accepter une invitation. Surtout qu’il le connaissait à peine. Mais la n’était pas la question. Il faisait beau, la nature était en joie, le peuple aussi, les marchands faisaient leur argent, le majordome n’avait aucun contrat à remplir alors autant se détendre et profiter.
Il suivit donc Vali dans la rue, regardant de droite à gauche, les passants et autres distractions qui étaient présente en ce jour. Puis ils s’arrêtèrent au bout de quelques mètres pour se trouver devant une taverne qui avait l’air animé, en cette matinée, de plus, Vali semblait être connu dans le coin puisqu’il salua tout le monde chaleureusement tandis que Michaëlis le suivait sans dire un mot, se contentant de répondre aux quelques salutations qui lui étaient adressées. Même si quelques regards curieux se posaient sur lui, il en faisait abstraction. Peut être avait on entendu parlé de ses méfaits ? Non… il était bien trop discret pour cela, il n’y avait que ses employeurs qui connaissaient son identité et encore, certains ne pourraient pas dire le connaitre, car certains avaient trouvé la mort n’honorant pas leur part du contrat. Enfin bref, ce fut d’une démarche calme et posée qu’il alla lui aussi au comptoir.

Le barman avait la tête d’un bon vivant, ce qui eut le dont de faire sourire le majordome en le regardant parler avec le chef de la guilde. Ils échangèrent quelques mots, puis Vàli se retourna pour lui faire face. Est-ce qu’il prendrait quelque chose lui aussi ? Il n’avait pas spécialement envie de quoique ce soit. Mais ne voulant pas jouer les casseurs d’ambiance, il demanda un verre d’ambroisie. On était dans une taverne tout de même, il n’allait pas faire les rabats joies en restant de marbre et en faisant la gueule, de plus, Vàli semblait de bonne humeur autant qu’il le reste non ?

Le barman s’absenta quelques minutes, puis leur apporta leurs breuvages. Michaëlis regarda un peu autour de lui. Il y avait une ambiance bon enfant. Les discussions allaient bon train. En cette matinée quelques personnes étaient déjà ivres, pour des raisons et d’autres. Une table libre se trouvait à côté d’une fenêtre. Michaëlis proposa donc à son interlocuteur de s’asseoir a cette place qui était plus qu’à son gout.