Madness and darkness

Premier Chapitre : Une étrange ville

Une cigarette au bord des lèvres, les cheveux en batailles, la main guidant le véhicule qui filait sur un sentier inconnu. L’homme prend plusieurs bouffées de son mégot, et en les rejettent aussitôt en formes de cercles, environ la trentaine, assez soignée malgré une barbe naissante, les yeux fouillant l’horizon, il ne se doute pas de ce qui lui arrivera plus tard, mais laissons cela de coté. La voiture file droit devant elle, prenant les virages agilement, avec souplesse, éclairant l’horizon obscur de la forêt. L’homme jette alors son mégot par la fenêtre entrouverte, la referme et continue son chemin tranquille. Roulant comme cela depuis une heure, il se fatigue mais pas au point de s’endormir en conduisant, puis soudain, un dense brouillard se fige devant lui, l’obligeant à réduire sa vitesse. Surpris, il rétrograde rapidement pour revenir à allure stable, jetant quelques injures au passage, les antibrouillards transpercent le mur opaque pour guider l’homme sur le sentier très endommagé. Enfin bref, en attendant qu’il n’arrive au lieu dit, mieux vaut parlez un peu de lui, vous ne croyez donc pas ? Oui, j’en étais sur, alors, cet homme de trente se nomme Léonard, oui je sais ce que vous pensez, c’est un prénom de bourgeois mais dans les circonstances actuelles, je peux vous dire qu’il est né dans un milieu de vie très humble, d’une famille nombreuse par conséquence, mais profite quand même de sa jeunesse en s’amusant avec ses frères et sœurs. Puis en grandissant, il s’attache au journalisme, lisant énormément d’articles, s’imaginant des scoops plus fantastiques les uns que les autres, écrivant de faux articles de journaux. Ainsi, il fait des études littéraires grâce aux soutiens de ses parents, et parviens en très peu de temps à réussir son rêve. Et maintenant il fait route en direction d’une ville aux étranges faits divers, son supérieur hiérarchiques lui ayant préalablement donner le descriptif de cette « mission » et donner l’ordre de revenir avec quelque chose d’inédit, il n’avait guère le choix à présent.

La voiture fendait la brume, filait droit devant et dépassait le panneau d’indication de la ville, situant le lieu à trois kilomètres de là. Mais ce que Léonard n’avait pas vu, c’était la silhouette difforme dans l’ombre désolée du panneau, et il n’allait pas tarder en faire la découverte. Les yeux de Léonard pétillait enfin en voyant le panneau d’entrée, de grand taille et d’un vert délabré, qui indiquait : Silent Hill.

La voiture s’arrêta alors sur un parking guère en très bon état, bizarrement les voitures que l’homme pouvait voir semblaient toutes à l’abandon. Néanmoins il garât correctement son véhicule, d’un sérieux irréprochable, et sortis dehors, sortis une cigarette, l’alluma et en pris une bonne bouffée. D’un œil admiratif, il observait la structure de la ville, le paysage qui l’entoure et les endroits assez fréquentés, bon fréquenté était un bien grand mot. En effet, le premier détail qui lui sautait aux yeux était le vide considérable du lieu. Pas un seul bruit, mise à part le gargouillement de la brume qui semble avaler tout ce qu’elle trouve, la ville, vide de tout bruit, semblait avoir été balayer par le silence. Léonard fouillait alors dans sa poche pour retrouver la fiche que le patron lui avait donner, pour vérifier la véracité des dires car pour l’instant sa première impression de la ville lui semblait très différente.

Description de Silent Hill


En 1966, Une nouvelle ville voit son nom apparaître sur la carte : Silent Hill. Planté au beau milieu des montagnes, elle est issue d’un carrefour de circulation où les échanges fluctuaient, par la suite elle entâmes son développement en rajoutant des infrastructures liées a l’activité minière. Elle connaîtra par la suite son essor, et son nombre d’habitant se verra multiplier par trois. Quatre ans plus tard, elle sera obligé de fermer son site minier, à cause de la limite des ressources et de l’état des infrastructures, elle choisira alors la voie du tourisme, en aménageant un site comportant le lac de Toluca Lake, un parcours jonchant les montagnes, contemplant les diverses monuments, etc. Puis, en 1988, un accident vint surprendre la « petite » ville tranquille, en effet, un incendie se déclencha dans la prison de Calm Bel, situé un peu à l’écart du centre-ville, et l’on y dénombra à peu près trois cents morts, ce fut un drame incroyable pour une si tranquille ville et chacun furent remués par l’évènement. Puis deux ans plus tard, on rebâtit sur le terrain, où les hommes avaient brûlés vifs, un lycée où l’on apprend les rudiments de base. Ensuite, la ville ne connaît guère trop d’accidents, mise à parts des banalités, et poursuit tranquillement son cycle de vie. Mais pour ma part, je vous envoie là-haut pour enquêter sur cette petite citée qui nous parait bien trop calme à notre goûts et d’après quelques sources, nous pensons qu’il s’y serais développer une secte, prêchant des enseignements incongrues, et c’est ainsi que nous vous demandons de vous y rendre afin de vérifier ces dires. Tout ce que vous ferez devra figurer dans le rapport, pour que nous puissions confirmer et ainsi vous pourrez publier votre article.



Léonard sortit une nouvelle cigarette qu’il alluma aussitôt pour en prendre une importante bouffée, puis il jura en voyant le vide considérable de la ville. Il fouilla alors dans la grande pochette pour y découvrir autre chose, une carte de la ville, où différents coloris symbolisaient les bâtiments importants. Il réfléchissait alors quant à ce qu’il devait faire, et il pris la décision d’aller voir le lycée, peut-être que là-bas il pourrait trouver quelqu’un qui saurait le renseigner, lui donner une piste de départ. Tirant quelques bouffées dans la cigarette, il sortis du parking, pour entreprendre de longer la rue qui s’offrait à lui et de commencer à enquêter. D’après le plan, le lycée se situait à tout juste quelques pâtés de maisons plus loin, le jeune journaliste avançait calmement même si le froid des environs était démoniaque. Il jeta un coup d’œil sur sa montre : Cinq heure du soir. Normalement, à cette heure-ci, n’importe quelle ville serait animée mais Silent Hill semblait y faire abstraction. Puis après un court moment Léonard aperçut la longue bâtisse entourée de murs assez grossiers et d’un portail rouillé. Il s’y rapprocha toujours tranquillement, terminant sa cigarette puis finis au pied du portail. Il put voir incrusté dans le mur un panneau, mal entretenu, où l’on pouvait voir le nom de la cité scolaire : Calm Whistler. Pas trop de mal pensais l’homme, pour trouver le nom mais peut-être était-ce un hommage en l’honneur de ce qui avaient péris par les flammes. Il regarda alors un peu partout pour voir si il y avait une gardien, et comme cela n’avait pas l’air d’être, il sauta au-dessus du mur, s’aidant d’un appui quelconque. Son sac en bandoulière solidement tenu, il s’assura de retomber correctement et poursuivre ainsi ses recherches. Mais visiblement il n’y avait pas foule ici aussi, les vitres étaient toute couverte d’une épaisses couches de crasses, et les portes semblaient visiblement toutes verrouillées, il fouilla un peu les horizons jusqu’à finir par tomber sur une, ouverte. Il jeta alors un coup d’œil autour de lui avant de s’engouffrer dans l’établissement.

Deuxième Chapitre : Calm Whistler