Des percings et voilà

Galopant en direction de la Capitale d'Harmonia, je sortis de ma poche la commande tant précieuse, celle qui m'indiquait le lieu, le personnage concerné et l'objet. En effet, après concertés, nous les trois chefs, nous devions nous trouver un emblème reconnaissable pour la confrérie, et qui nous seraient utiles dans les rudes combats à venir, c'est ainsi que je me portais volontaire pour aller voir ce marchand ambulant du nom de Chosokabe Motochika. Je trouvais ce nom étrange, et sa consonance très excentrique, je me demandais alors à quel personnage excentrique aurais-je affaire. Le paysage défilait rapidement, et pour une fois je n'avais pas privilégié les voyages dans les airs, je me rapprochais alors de la grande porte et de ses deux gardes. L'un deux me regardais d'un œil incongru mais me laissa passer après une fouille minime de ce que j'avais. Sans me gêner, j'étais rentré avec mon compagnon d'aventure, et étrangement les gardes n'avaient rien dit, laissant le cheval continuer sa route plutôt que d'aller faire un tour dans les écuries. Sur la commande que j'avais en main, il y avait un petit plan de la capitale, montrant les jonctions des innombrables ruelles, les bâtiments les plus importants et l'insigne de la "chope en folie". Drôle de nom décidément, mais bon après avoir réussis à m'organiser, repérant les diverses bâtiments, je pus facilement me retrouver.

Après avoir fouiller du regard les environs, je pus sans trop de mal reconnaître l'enseigne, haute et hautaine, assez rustique quand même. D'un bois foncé, très sombres où des lettres manuscrites dorées de voyaient de loin. Bref, il était temps d'aller voir pour ma commande, et de demander comment faire pour obtenir l'item recherché, et quoi de mieux qu'un bijou pour facilement se reconnaître entre nous, les membres de la confrérie des mondes, et qui plus est nous donnerais un petit bonus. Néanmoins, la tache ne devrait être guère facile, et l'aboutissement de cette commande pourrait ne pas voir le jour. Et puis quel prix pour une dizaine de piercings ? Combien voudrait-il d'or, ou bien si jamais il ne marchais dans cette catégorie alors comment !? C'est ainsi que j'ouvris la porte du petit commerce.

"Bonjour ! je viens pour une commande "

Bon, mon approche n'était pas très recherchée, et je me trouvais désolé de cette façon d'aborder les gens de cette façon, mais c'était enfin fait. J'avais entamé l'une de mes premières tâches de la confrérie...

Hrp> Désolé pas terrible ^^"

Le carillon finissait de sonner lorsque je me plantais devant le comptoir du magasin. Assez curieux de ce qu'il pouvait y avoir dans cette échoppe, je me mis à regarder tout autour de moi, pour enfin découvrir des objets tout aussi bizarres les uns que les autres, je m'imaginais alors un savant fou qui choisissait ses outils préféré, devant une tonne de fioles de tout genre, secrétant différents arômes plus ou moins dangereux, des lunettes de protection sur le nez afin de se protéger des éventuelles explosions. Mais je me disais alors que mon esprit était un poil imaginatif, pour un marchand normalement, il ne fait que vendre sa petites marchandises, rien d'autre, mais là, avec les étranges odeurs que je pouvais sentir, je m'emballais totalement, et des tonnes d'hypothèses fusaient dans ma tête. Ma commande dans les mains, j'attendais le fameux marchand dit Chosokabe, et je ne fus pas déçu par la suite. L'homme-dit passait l'encadrement de la porte, qui séparait surement la boutique de son espace personnel, et avançât vers moi en... se grattant les parties intimes, ce que je trouvais très dégoutants et malpoli par rapport à un client, de plus son autre main tentait désespérément de cacher un lourd bâillement, comme un ours au réveil. Là, un grand sourire vint se placer sur ma face, et je pensais à Jolène qui m'avait envoyé ici. Bon heureusement que c'était dans l'intérêt de la guilde, mais je ne pouvais m'empêcher d'émettre un rire discret, mais nerveux quant à la personne qui se tenait devant moi.

-Chosokabe Motochika, que puis-je pour vous ?

Je mis un peu de temps pour répondre, le regardant se nettoyer les mains avec de l'eau qui devenait étrangement brunâtre, puis lui répondit,

"Je me nomme Vàli Gungnir, je fais partie de la guilde appelé "Confrérie des mondes", je ne sais pas si vous en avez déjà entendus parlé mais bref, je viens pour une requête" Je lui tendis de loin la commande."Nous souhaiterions avoir des bijoux qui pourraient nous servir de signe distinctif entre chaque membre, et qui nous donnerai un petit bonus, comme...je ne sais pas, le regain de mana par exemple, enfin si c'est possible bien sur.

Je passais la main dans mes cheveux comme pour exprimer ma joie, mais intérieurement.Oui, ma première tâche au sein de la guilde avais été commencé, et maintenant je n'avais plus qu'à attendre la suite. Enfin je posais une autre question à Chosokabe,

"Et pardonnez-moi si je vais vite en besogne, mais comment nous procure-t-on les objets ? Vous accepter l'or ? Ou bien est-ce en nature ? En fait Jolène ne m'a pas trop expliquer les détails, ou bien est-ce en accomplissant un petit service pour vous ? "

Il était vrai que les conditions m'étaient inconnus, je pensais payer en or mais à la vue de ce personnage très excentrique qui ne se gène pas devant ces clients, je posais sérieusement me poser des questions. Néanmoins s'il fallait s'acquitter d'une tache, je la ferais avec le plus grand soin et la plus prudence...

Mes questions étant posées, j'attendais bon nombre de réponses, et c'est ainsi que je le regardais venir vers moi. Mais au lieu de me répondre, il posa sa main sur mes cheveux, alors qu'il venait tout juste de se gratter, bon même si il s'était lavé peu après, je trouvais ce geste très familier. Prenant une mine un peu boudeuse, je l'écoutais me sermonner sur ma façon d'aborder les gens, mais il fallait bien aller droit au but non ? Heureusement qu'il prenait un ton bien sympathique, même si j'étais presque sur que ce bonhomme était sadique. Puis je voulus rependre quelques par rapport à ce qu'il venait de me dire mais le bougre m'avait déjà dépasser, prenant discours sur discours, il me fit un autre sermon, un peu philosophique et tragique sur les conséquences de ma guilde, les dommages qu'avaient endurer les civils par rapport à nous. Étonné par cela, je réfléchissait à ma réponse tandis qu'il se reposait sur son fauteuil, mais le loquet de la porte se verrouilla, signe que je ne pouvais plus m'enfuir.Cet alchimiste se disait être neutre mais je trouvais ces petits sermons tintés d'une haine indescriptible, on me traitait de meurtrier, de fou mais comment pouvons nous juger des gens seulement sur leurs apparences, mais aussi sur le mouvement d'une guilde et son image. Néanmoins, il représentait un peu la parole des civiles, et notre image, je voulais dire celle de la guilde, me semblait un peu exécrable. Faisant parti de la nouvelle génération, je ne voulais en aucun cas être pris pour ceux qui fait du mal, si j'ai intégrer la Confrérie des mondes, c'était seulement pour les idées, et changer le monde, trouver un terrain d'entente entre les trois mondes et non faire comme les deux autres guildes, privilégier leurs Esprits et engendré de nouveau conflit. Mais en aucun cas, je ne ferait ce que mes prédécesseurs ont fait, et même si Jolène en fait partis, je sais que je pourrais changer cette image, et montrer aux trois mondes, notre force et notre bonté, mais peut-être était-je un peu prétentieux, en soit, je revenais à l'alchimiste et ma commande. Mais tout d'abord je lui répondait, voulant tout de même lui montrer mon point de vue et non le laisser parler,

"Sachez Chosokabe, que ceux qui ont fait ces massacres dont tu parle ne m'intéresse pas, si j'ai intégrer la Confrérie, ce n'est pas pour faire des massacres mais changer la face des mondes, et aboutir à quelques choses, je fais partis de la nouvelle génération et je compte bien changer notre image qui me semble exécrable, et surtout ne m'appelle plus ami de meurtrier car je n'ai rien avoir avec eux, seulement leurs politiques m'intéressent et je veux les faire s'affirmer !"

Je me laissais un peu emporter mais mon calme revint au bout d'un petit moment, jusqu'au moment où il claqua des doigts. Un loup-garou apparut, une boite brune à la main, et vint en direction de son maitre. Suivit d'un petit grognement, il déposa la boite sur le bureau où Choskabe l'ouvrit pour me faire découvrir le contenu, ainsi je voyais les diverses couches de papier se déplier. Ainsi il m'en présenta une paire de piercings et me demanda si cela me convenait, alors je lui répondit,

"Oui l'apparence me semble fort intéressante et je pense que nos membres vont aimer ce signe de reconnaissance"

En effet, les piercings était magnifiquement ciselés, munis d'une reflet argentés très sobres, je le trouvais néanmoins sublimes. Certains était munis de piques, d'autres d'anneaux, et tout d'autres formes mais toujours du même matériau raffiné. C'est alors qu'il m'expliquait que j"allais devoir mettre tout mon cœur et ma sueur pour pouvoir m'acquitter de cette commande. La porte verrouillée, je n'avais guère le choix à présent, alors en réponse,

"Bien, à présent que voulez que je fasse pour accomplir ma tache et récupérer mon dus ? Je suis prêt à mettre toute mon énergie pour accomplir ma mission, même si elle est minime par rapport aux vrai enjeux"

A présent, un défi allait m'être posé, et je devrais réussir...

Spoiler:

Voila maintenant que tout était posés, mes questions et mes doutes soulagés, je n'avais plus qu'a faire ce qu'il allait me demander.Le marchand ambulant déposa alors la boite où était entreposés les piercings, juste devant mon nez, près du bord de son bureau, je me demandais bien quand est-ce qu'il allait travailler sur ces petits bijoux, mais alors que j'était en pleine reflexion, il se leva et se dirigeat vers moi. D'un taille gargantuesque, je n'en avais jamais des aussi grand au cours de mon aventure, mise a part à Déra peut-être mais je n'en était plu sur du tout. Bref, il se mit face à moi, me regardant de haut mais d'un bon oeil et de sa voix, pour une fois chaleureuse envers le client, annonçait,

- Ta mission, tu la découvriras en route, je m'occuperais de ta demande durant ton absence. En attendant, au revoir.

Soudain, alors que je le regardais droit dans les yeux sans broncher, sans sourciller, il me mis une patate d'enfer.Littéralement ! Je voyais son poing s'enflammer d'un seul coup me surprendre, mais étrangement mes habits ne brulaient pas, mise à part une marque singulière se voyant apparaitre.Ensuite l'homme gigantesque jeta une potion derrière lui, et l'apparition d'un portail se fit indéniable.Je fus propulser dedans sans y vouloir mais dans la hate je me disais que c'était voulu et que ce que voulais ce Chosokabe était là. Je fus pris par les mains de l'inconscience et lorsque j'ouvris les yeux, le paysage macabre se fit plus intense. On m'avait propulser dans un autre monde, du moins ce que je croyais, et les tombes, les cryptes, et autres perchoir de la mort, se faisaient en nombre.

*Bon sang, quel lieu étrange*

Et la marque de flamme qui était toujours là, je n'arrivais toujours pas à l'enlever, mais je me mis en route pour pouvoir connaitr eun peu plus les environs et le terrain sur le lequel j'allais, ignorant.

Hrp> Petite réponse T-T

Les choses tournaient bizarrement, jamais je n’avais telle chimère d’un monde si chaotique, si sombre, si morbide. Je marchais à travers tant d’aléas de tombes et de cryptes que je n’arrivais pas à en voir le bout. Mon glaive tenu dans la main gauche, je m’attardais à tous les petits bruits qui pouvaient me paraître suspect et au cas où, je donnais un coup dans le vide, comme pour une prévention. C’est alors qu’au bout d’un petit moment de marche je vis d’étrange paire d’yeux, d’un jaune étincelant dans la nuit merveille, et que, de suite, un sourire éclatant de blancheur s’affichait dans le sombre ciel. Jamais je n’avais vu telle folie, telle étrangeté, phénomène, mais à en croire le personnage qui dirigeait tout ça, je devais m’attendre a pire. Un rire satanique envahissait dès lors les lointains horizons devant moi, il était insupportable, je me demandais si ce n’était pas un coup de ce marchand, histoire de me mettre dans l’ambiance. Le sol tremblait alors dans une cadence infernale, jamais je n’avais vu ce qu’il allait se passer par la suite. Des mains sans chair, justes les os sortirent du sol dépouillé de végétation, peu a peu, les crânes morbides s’affichèrent, dans un claquement de folie. Une dizaine de morts-vivants devant moi jaillirent devant moi, une mini armée et bandèrent leurs arcs, et au moment où le sourire s’arrêta, une rafale de flèches déferlait vers moi, leurs pointes rouillées sifflant dans le vent. Le temps était limite mais j’usai tout de même de mon pouvoir, oui, celui qui me lie intimement aux vents et à la foudre. Ma main tendus vers ces sifflantes, j’envoyais plusieurs rafales d’un vent puissant, mais bien sur, au nombre de toute les flèches, je ne pouvais toute les dévier, ainsi je m’en pris une subtile. Entaillant la chair de mon bras, je poussai un cri de douleur mais déjà les ennemis foncèrent vers moi. La dizaine de morts-vivants ne semblaient pas handicapés par leurs conditions misérables, leurs corps à moitiés péris. Ma lame ne s'attardais pas dès lors que le premier mort-vivant vint à moi, d'un coup d'épée, je lui fandais le crane en deux. Oui, la bonne technique pour les tuer rapidement et d'un seul coup, le bon vieux coups d'épée dans la tronche. Mais bien les autres arrivèrent en force, j'esquiva leurs coups pataud sans trop trop difficultés même si l'un d'entre eux me laissait un peu plus de mal. Un échauffement à l'épée, rien que tel pour se mettre en condition. Trois d'eux voulaient m'encercler, fine stratégie et l'un d'entre eux finissa par me toucher. Regrettable geste, car à peine m'avait-il touché qu'un coup d'éléctricité vint le stoper net. Ni une, ni deux j'en profitais pour lui décapiter la tête, et les deux autres n'allaient aps tarder à y passer, quitte à faiblir, jamais je ne perdrais mon souffle. Le choc des épées finissèrent que déjà une grosse hache vint me barre mon chemin.

"Enfoiré, j'aime pas les haches !"

La hache, bloqué par mon glaive, se rapprochait de plus en plus de mon visage. POussant sur mes jambes, je luttais contre ce gros zombie à deux balles, malgré sa fatalité, il gardait une énérgie fort convenable, mais je lui donnais un coup de pied dans le ventre, ce qui renversait tout le court de la lutte. Une faille, une belle, qu'il me laissait, et d'un coup de poing je traversais toute sa machoire, comme c'était dégueulasse mais au moins il ne viendrais plus me turlupiner. Ainsi, les combats s'enchainaient, et je finis victorieux, le souffe court, mais j'annonçais déjà une provocation :

"C'est tout ce dont tu est capable !!!?"

Spoiler:

La situation était bien entre mes mains, m'étant débarrassé de ces fourbes ennemis, j'attendais avec impatience la suite car comme l'on pouvait se douter, le ciel, le visage "emblématique" réapparut devant mais avec quelque chose en plus : Une paire de main. Était-ce le dieu de ce monde ? Un rire sadique, des dents blanches lunaires, une paire de yeux menaçant ? C'était de l'ordre de mystère, de l'inconnu, que de vouloir connaitre les fondement d'un monde aussi apocalyptique. Et d'un seul coup, la "chose" déferla de sacré tornade, qui sanglèrent sur le sol, leurs traces et toutes, menaçantes soient-elles, avaient pour but de m'empêcher d'avancer mais c'était loin me connaitre tout de même. Pour la confrérie j'étais venue ici, et pour la confrérie, je repartirais avec ma quête terminé. Le ciel se déchirait en de vastes tornades jaillissantes de nulle part, je me demandais alors ce que je devais faire, où aller quand d'un seul coup, le ciel bleu devint rouge sang, catatonique, meurtrier. Des spectres étranges tournoyaient autour de moi, et de leurs cris monstrueux, je me bouchai les oreilles pour ne pas que ma tête explose en mille moreaux. Donnant des coups pour tenter de les faire partir, je n'y arrivais malheureusement pas et tout se calma au bout d'un moment pour laisser apparaître une nouvelle menace mais cette fois, elle n'en était pas moindre, de sacrés zombies revenaient à la charges. Sortant une nouvelle de la stérile terre, j'allais devoir encore en affronté, après l’échauffement que j'avais eut, je passais à présent à un menu beaucoup plus féroce. Car déjà devant moi, s'interposaient une dizaine de squelette comme tout à l'heure. Et il y avait un détail assez drôle, car je me croyais dans un jeu vidéo, plusieurs échelons à devoir grimper jusqu'au boss que je pouvais voir d'ici tellement il était imposant.Un cavalier à l'aura tournoyant, à la grosse hache surmené mais cruelle, sans doute allais-je avoir du mal à le battre après tout les échelons à grimper mais cela me faisait un bon entrainement, pour moi, l'un des trois chefs de la confrérie des mondes.

Dès lors je m'attaquais au premier échelon, avec ces zombies qui me faisaient tant rire. En effet, ceux-ci étaient bien mal en point, et même s'ils disposaient d'armes tout aussi en état qu'eux, ils voulaient se confronter tout de même à moi.Leurs squelettes faisaient vraiment peine à voir et je m'en allait résoudre leurs problèmes même si quelque douleurs me perturbait à des moments, ma lame filait telle la justice meurtrière ou encore l'épée affamé de gloire et de combat. D'une vigueur absolue, elle atteignis les premiers squelettes qui tentaient désespérément de parer mes coups mais la force avec laquelle je frappais était telle qu'ils ne pouvaient que périr sous la fil de ma lame. Mon souffle était rapide, mon coeur battait à une vitesse déconcertante, je n'en avais plus que deux à tuer pour finir avec ce palier, le premier, le plus facile. Deux haches et une sorte de rapière toute fébrile, leurs mâchoires étaient bien apparentes et l'on pouvaient clairement voir se faufiler quelques asticots nonchalant entre les dents. L'un de ceux qui avaient une hache la jeta vers eux à une allure vraiment rapide, et, que même je dus user de mon glaive pour la parer, mais face à une telle force, je me retrouvais dès lors sur le sol froid et terne du cimetière.

Le temps de se rendre compte que j'étais au sol que déjà l'autre à la hache tentais de l'abattre sur moi, froidement, mais j'esquivais cette manœuvre avec un roulez-boulé sur le coté. La lourde hache s'abattis sur le sol, pour lentement s'enfoncer dans le sol, me laissant ainsi une faille d'une grandeur jamais vue. La lame le coupait alors en deux parties bien distincte ce qui m'étonnait vraiment, car je n'avais jamais couper avec autant de facilité. Plus que deux à battre, je décidais alors de m'en prendre a celui qui n'avais pas d'arme, et ce fut vite facile. Voulant se battre contre moi, avec ces mains dépourvus de chaires, il ne fis pas long feu face à la dextérité d'une arme comme la mienne. A présent, il ne me manquais plus que celui avec la vulgaire rapière. Me donnant des coups énergiques, le squelette se débattais bien, et il enchaînait facilement les estocades et coups latéraux. Mais malheureusement, comme je l'avais déjà pensé, la lame se cassa après plusieurs affronts et du coup, l'ennemis se retrouva seul et désarmé face à moi.Quelle facilité après cela.

Le premier palier ainsi franchis il ne m'en manquais plus que trois à faire, pour atteindre ce boss qui me faisait tant de l'oeil.A présent j'avançais vers le deuxième, là où un cercle se dessinait lentement sur le sol, face à moi. Surpris de ce phénomène, je vis cinq morts-vivants surgirent devant moi, tous devaient faire une tête de plus que moi, oh oui, facilement. Dès lors, la perspective d'utiliser mon pouvoir était irrémédiablement remis en cause, face à ceux-là, je le devais bien car même s'ils ne semblaient pas posséder une quelconques armes, leurs corpulences faisaient qu'ils pourraient sans doute résister à mes assauts. Leurs cris mornes et sans vies me faisaient tout de même bien sourire et ce, à chaque fois que j'en croisais. Déjà leurs intelligences faisaient peine à voir mais aussi, leurs comportements voraces me faisait flipper dans un autre sens. Ils étaient bien capable de se bouffer entre eux les abrutis. Le deuxième round était dès lors engagé, deux zombis sautèrent directement sur moi, tentant de me choper du bout de leurs mains en décompositions, bien sur, je donnais plusieurs coup de glaive pour les éloigner car comme je l'avais déjà prédis, ils étaient plutôt d'une bonne constitution pour des cadavres ambulants. Ratant leurs coups, je m'écartais d'eux d'une bonne distance quant tout à coup, un autre vint m'attaquer par le coté. Plantant mon épée dans son corps sans vie, il continue de vouloir me dévorer et sa mâchoire déambulé se rapprochais dangereusement. Ma main droite se tendis alors vers sa mâchoire, concentrant ma magie, j'expulsai l'ennemi d'une rafale électrique jaillissant de ma main. La tête carbonisé gicla fortement en arrière, et c'était déjà un ennemis d'abattus. Maintenant il en restais quatre, quel chance !

Les deux de départ foncèrent vers moi, ce qui était du domaine de l'étrange, enfin c'est ce à quoi je pensais car pour des zombies dont leurs corps devraient être sans vies, moins énergiques, trouver la force de courir était du domaine de l'impossible, et c'est ce qu'il faisait en plus ! De mon glaive j'en fis de même, me mettant à courir vers eux. D'un cris de fureur, j'en tailladais un, directement au niveau des jambes pour ne pas lui permettre de se mouver mais l'autre me donnait un grand coup de poing que je sentis, au passage, bien passé. Encore une fois par terre, le zombie m'ayant donner un coup de poing fit comme celui que j'avais cramer, il me sautais dessus et une étrange impression de déjà m'imprégna. Tendant ma main vers sa gueule belliqueuse, j'allais effectuer la même manœuvre que tout à l'heure quant, mais alors surprise totale, aucune réaction ne se fit :

"MERDE !"

La gueule se rapprochais mortellement de ma main et je sentis son haleine chaude l'a touché, quelle horreur, tellement que j'en donnais un violent coup de pied qui l'expulsais au loin. Mais d'un seul coup, les trois se remettaient face à moi, et tendirent leurs bras que je tranchais immédiatement, nan mais. Le sang giclait de tout les cotés, et, le souffle court, je m'adossais à l'aide de mon glaive bien ancré dans le sol calamiteux. Enfin débarrassé de cette étape, il me fallait continuer ma route, je le devais pour obtenir ces fameux piercings, qui à n'en pas douter, serviront à pas grand chose, mise à part un regain partiel d'énergie. Le glaive sali par le sang, je m'occupais de le nettoyer a l'aide d'un des bouts de tissus des ennemis, mais quelque chose dont je ne m'y attendais était celui dont j'avais trancher les jambes. Il s'agrippait vigoureusement à ma jambe et, d'une soudain pitié, je lui écrasais tout de même la tête, ne laissant qu'un semblant de pâté pour chien.

Avançant vers le sommet, je ne tardais pas à rencontrer mes adversaires suivants, ma main tremblait à présent, mes forces avaient été rudement usés. Trois cavaliers tendirent leurs lames, biens scintillantes, vers moi et l'un deux, sans doute le chef de la bande m'annonçait d'une voix cadavérique :

"Nous sommes les trois preux, et nous sommes ici pour te battre, toi, guerrier humain aux milles espoirs, tu ne peut gagner face à nos faits de légende, même morts, nous sommes imbattables !"

Je souris alors à cette pale intimidation, et bien sur, un sentiment me parcourait, je sentais que ça allais être un combat des plus intenses, mais je ne pouvais pas perdre face à des morts, quelle idée amusante. Leurs pointes fatales me faisait frémir, et je savais déjà que je devrais user du pouvoir du sang. Je me tailladai alors volontairement mon bras gauche pour faire couler un peu de mon sang, outil indispensable et d'une manœuvre peu inédite, je dis apparaitre deux lames, fine et aiguisé, de saphirs. Légère et très maniable, je pourrais facilement combattre, même si ma vue se troublait un peu face à cette utilisation peu commune. Mon mana faiblissait au fur et à mesure, je devrais alors faire vite. D'une seul traite, je fonçais vers eux, et étrangement, je me heurtais à un véritablement murs, issues d'une garde peu commune et pourtant bien construites. Chacun défendait l'autre avec son arme, et si je devais m'en prendre à l'un, l'autre venait en renfort, quelle superbe stratégie ! Mes mouvements quant à moi était moi agiles mais pourtant plus vigoureux, car à chaque fois que le tintement des lames si faisaient entendre, le cavalier fléchissait. Leurs finesses de combats étaient merveilleuses, ils enchainaient plusieurs combines qui me fit plusieurs acculer, par une posture défensive. Il me fallait trouver la faille, et celle-ci arrivait comme une illumination. Chacun défendais l'autre, il me suffisait alors d'immobiliser deux membres sur trois. Jamais je n'avais tenter cela, mais à diverses endroits, durant le combat même, je déposais au sol plusieurs trappes de "vents" d'où naitrais une tornade moyenne dans le seul but d'immobiliser l'ennemi. Le souffle court, la garde faiblissante, je les appâtai vers mes fameux pièges, et comme par miracle, ils tombèrent dedans les imbéciles. Maintenant, seul, l'un des cavaliers venait de comprendre ce qui allait se passer, et même s'il tentais d'attaquer, mes deux lames de saphirs fracassaient en même temps sa garde, devenue maintenant fébrile, et une ouverture apparaissait dès lors.

D'un nouveau cris de fureur, je le transperçais d'un seul coup, et j'en vainquis un sur trois. Des grosses gouttes de sueurs tombèrent sur mes paupières, ce qui avait pour effet de me bruler les yeux, quelle douleurs annexes pour un combat comme celui-ci. Les tornades avaient fini leurs tours et les deux cavaliers allaient reprendre le combat quand, soudain, le cavalier du sommet arriva, et les transperça de sa monstrueuse hache. D'une telle facilité que j'en palissait devant cette force surhumaine. Et le hennissement du cheval rajoutais à son charisme démoniaque. Sa voix grave se laissait résonner à travers l'horizon,

"Bande d'incapable que vous êtes, même pas fichu de réussir à le battre, et maintenant que vous êtes deux, c'est chose futile que de vouloir réussir !"

Il se retournais dès lors vers moi, et de sa hauteur, me fixa d'un air supérieur. Le cheval se tendis à l'extrême, me rappelant un peu Sleipnir par moment. La lourde tache allait commencé, mes deux épées furent retiré pour revenir en mon sein, et dès lors, le boss final fonçait vers moi. Esquivant de peu le galop furieux du cheval, je sautais sur le coté, la hache me caressa le visage de peu, coupant quelques mèches de mes cheveux. Quelle rapidité faisait-il preuve ! Mais je ne devais pas me découragé, je devais gagner. Mais tant de combats m'avait affaiblis et je ne pus parer son coup de pied brutal dans les intestins, dans le ventre, tel que je déglutis devant lui. Il s'arrêta devant moi, et me nargua. Le sang coulait de ma bouche, me laissant un gout amer de métal, et une vision devenant trouble. Une autre illumination me vint à l'esprit, rassemblant je ne sais pas comment mes ultimes forces je sautais sur lui, ou plutôt sur son cheval et commençais la dernière action. L'homme démoniaque se secouait dans tout les sens, tentant furieusement de me marteler de coups de poings, la hache étant devenue inutile. Il n'y parvenait pas, et le cheval se cambra alors devant toute l'agitation sur son dos. Je fis alors réapparaitre une lame de saphir que je plaisantais directement dans sa gorge, tournant férocement, l'homme tomba. Son corps convulsait alors, et le sang s'expulsait par saccade, pour ma part je tombais au sol, mort d'épuisement devant de tels combats. Le cheval se calmait aussitôt, allant renifler le corps de son maitre. D'une voix très affaiblis, je poussa un soupir de soulagement, et laissait s'échapper quelques mots bredouillés :

....J'ai....réuss...si !.....

Hrp> Crois moi, j'ai eu énormément de mal à terminé, plus de trois jours à le faire, par saccade mais voilà j'ai fini !

Épuisé comme jamais, je ne voyais guère correctement, oui, seul des ombres pales pour la plupart dansait autour de moi. Il fut à un moment, je suppose, où le visage qui ricanait tant au nez était apparu dans une forme mystérieuse mais pourtant, la brume qui m'envahissait peu à peu, me laissait perplexe, qui sait s'il n'y avait pas d'autre monstres planqués dans un coin, pour me piéger, pour me tendre une embuscade ? Il n'en était point car un claquement retentis, et de suite je sentais un bouleversement significatif. Je ne savais comment mais pourtant je me relevais peu à peu et l'image qui s'était incrusté dans ma tête, celle du cimetière en tout cas, avait largement changé, dessinant quelque traits plus familier, qui me disait vraiment quelque chose, mais je ne savais quoi, ou plutôt je ne savais plus. Encore une fois, je semblais avoir changer de paysage, pour le moins brutal, ce village me disait vraiment quelque chose et ce n'est que seulement au moment où une voix, sans doute celle de l'ombre, retentit que je compris :

- Bienvenu chez toi ...

Chez moi !? Impossible ! Tout n'était que poussière, que cendre, que seules les odeurs des corps calcinés jaillissaient, comment pouvais-je être victime d'une telle illusion, c'était d'une fourberie, d'une mesquinerie ! Néanmoins tout cela me semblait si réel. Le petit clocher où jadis ma mère allait se promener, dans l'une des rues du village, je l'a reconnaissais très très bien, et même un autre détail m'apparaissait, la fontaine où j'adorais barboter avec mes amis. Étrangement, tout était silencieux, était-ce l'heure de manger ? Je marchais à présent à une allure plus que lente, en tentant de me remémorer chaque souvenir que j'y avais. Même la clôture, faites de colonnes assez fragiles me rappelais des choses, à l'époque où j'allais l'aider, lui et tout les villageois. Continuant ma route, j'arrivais en plein dans la place, là où seul l'image de mon père défunt faisait place nette dans mon esprit. L'image où il tenait vainement de bout à l'aide de son épée, en m'attendant, en....

Pourquoi m'avoir envoyer ici !? Quel douleur que de revivre cela...