Les ombres et les lumières dansant dans une valse kaléidoscopique dans l’océan du néant balayant un vide de plus en plus grand. Voilà comment l’esprit de la demi-démone pourrait être décrit après… Après quoi d’ailleurs, Espériane n’aurait su le dire. Quelque mois au par avent elle s’était réveiller dans un lit, seul dans une maison inconnue, face à son reflet. Le fait que ce que le miroir lui eut renvoyé le visage d’une inconnue fut la seule raison de pourquoi elle n’avait pas quitté le village désert. Depuis son retour au monde des vivants, la jeune femme avait retrouvé quelque souvenir, son nom, celui de sa faux ainsi que quelque bride de son passer. Elle avait très vite compris qu’elle devait quitter ce village, mais elle craignait encore plus ce qui pourrait l’attendre dehors que ce qui roder la nuit ici, après tout en temps que démone elle n’avait rien à craindre des esprits.
Cette nuit aller être a nouveaux une épreuve pour Espériane, d’une part à cause des bruits qui hanter la ville, mais aussi, car comme chaque soir les songes de la jeune femme allaient être un mélange d’ombre et de lumière, de bonheur et de chagrin justifier par un simple visage. Le visage inconnu qui hanter les songes de la demi-démone était celui d’une belle jeune femme, un visage fin serti de deux rubis aux cheveux couleur neige. Encor une fois la demi-démone se réveilla emplie de chagrin et partit dans les rues désertes de la ville maudite, son visage ruisselant de larmes dont elle ignorait la cause. Mais un son n’étant pas coutumier des esprits de la ville. Avec sa faux en mains, Espériane se rendit à l’origine du bruit pour en voir la cause. Quand elle trouva l’intruse, elle l’interpela d’une voix forte et froide, en la toisant de haut.
« Halte là ! Vous qui pénétrez en ce lieu, abandonner tout espoir, car ce village est maudit ! »
Espériane ne savait pas pourquoi, mais la demoiselle avait un certain coter perturbant pour la demi-démone.