Souvenirs douloureux, Renaissance et punition [frère-soeur Barnes][Terminé]

[HRP:]j'ai joué ton perso comme tu me l'as demandé via MSN si un problème se posait. Comme c'était le début et que je voulais faire un truc pas trop... mauvais, je lai fais sous ton conseil, pardon.[/]

Par delà les montagnes d'Harmonia, et bien plus loin encore que la brise glaciale qui animait le monde de ses mortels repaires, un Cormyr galopait ardemment, animé par son instinct irréprochable. L'animal était tellement rapide qu'il effleurait à pleine des rivière de ses pattes, elle tranchait net les fleuves de ses jambes musclés, jamais épuisée. La clef de sa course arrivait à grand pas. Elle allait pouvoir pâtir d'un repos bien mérité.

Enfin, le plateau d'Umbra s'ouvrait devant ses yeux rougeoillant, et, folle à souhait, elle se cabra, confiante en sa puissance destructrice à anéantir les distances ainsi. Aussi, depuis la montagne de glace, elle avait anéantit tout les parcours possible. Quel était l'imbécile heureux qui lui avait dit que les Cormyrs était une race primaire et bète, ressemblant aux elfes? Il serait étonné de voir ce que Jolene était capable...

Le nez au vent, Umbra lui apportait une multitude d'odeurs différentes dont celle du sang, qui primait toutes les autres. Avec un raclement de gorge effrayant, elle saisissait celle qu'elle voulait sentir: une odeur âcre, sucrée, exotique. La même odeur que la sienne. Elle s'élança donc vers la source sans ce soucier des bêtes qui la regardèrent passer avec une dégaine de prédateur...
et la suivait discrètement. Elle, fonçait, tête levée, lâchant quelques grondement équins lors de son balancement d'encolure. Elle sautait même de joie, comme une chèvre, sa queue fouettait l'air et en extase, elle accéléra encore plus l'allure, ses pattes faisaient voler la poussière de tous les cotés, elles effleuraient le sable, et laissaient leurs échos se répercuter dans la vallée noire.

Elle s'arrêta d'un coups, tout était calme, et, comme perdue, elle balayait le désert, en quête de forme dans tous genre... l'odeur était vraiment très forte, il devait être là, caché quelques part... Elle se relança à un galop moins furieux et hennissait, reconnaissant la senteur de l'orchidée noire, mais ne la voyant pas... lorsque, il sortit d'où ne sait on, en courant, les larmes au yeux. Elle même n'en revenait pas.

Jolene restait en place, éberluée par autant de sentiments émergés d'un coups. Elle le laissa venir, les bras grand ouverts, la bouche ouverte, comme un petit garçon qui revoit sa mère après ne long moment d'absence, les larmes perlaient sur son fin visage, alors, amadouée, calmée et récompensée de sa folle course, arrivée à deux mètres d'elle, elle trotta en sa direction, les oreilles tombante, la queue reposée, comme si elle posait les armes, heureuse de l'avoir retrouvé après tout ce temps!

Elle lui donna sa tête, il la prit, la caressait, c'était si agréable de le retrouver aussi pimpant et en bonne santé.

« je n'ai pas oublié Törhn, et jamais je ne prendrait ce fait passé pour une quelconque querelle... aussi les vents qui soufflaient en vain pour nous sur les cadavres, comme pour nous poussés l'un vers l'autre, ont aspirés de la mer des senteurs salés afin de facilité ton odeur ... »

et tout en lui caressant la crinière, les oreilles, et sa joue tout en continuant de la regarder, ébahit et heureux, oui cela se voyait, il était en transe de l'avoir retrouvé. Elle aussi pleurait laissant quelques goûtes rouler sur son museau. Il quitta sa tête pour se précipiter sur sur sa poitrine. Elle, de son coté, ne bougeait pas, elle ressentait la peine de son frangin, et cela était de même pour lui. Leurs douleurs s'échangèrent un triste moment, elle, ressentait tous ce qu'il avait enduré, tous ces ennemis, amis et il avait bien grandit! Il avait mis sa loyauté a service des puissants de ce monde.

Et en plus, avait tous ce qu'il voulait... Mais pourquoi avait il l'air de souffrir autant que cela? Lui cachait il quelque chose?
Elle lui donna un coups langue sur le dos, le donna un coups de museau... des gardiens, des fauves pourpres approchaient, et selon son code, elle ne devait sur tout pas tuer d'animaux, sang froid ou chaud d'aucun des mondes...


« toi aussi tu m'as manqué frérot... mais le temps ne suspend que très rarement son vol et, comme jaloux de nos retrouvailles, il amène ici trois fauves pourpres, gardiens de ton monde. »

Jolene lui donna un autre coups de langue et regarda ces fauves... magnifique, l'on n'en voyait que très rarement. Lorsque l'on d'eux s'approcha trop prêt d'eux deux, elle mit ses oreilles en arrières, montra les crocs et commença à gronder, tous ces poils de dos se mirent d'un coups à monter et énervée que des inconnus viennent les interrompre dans un tel moment divin et rare, elle gratta le sable avec sa patte antérieur droite, histoire de les faire partir, de les impressionner.

à partir de ce moment, mon esprit humain s'envola pour entre croiser celui de la bète sauvage, impulsive et assassine, tous les moindres faits et gestes sont inconscients, dirigés seulement par l'instinct. Un instinct destructeur pour lequel rien ne pouvait l'arrêter, sauf...

[HRP:] là, tu peux utiliser ma bestiole pour l'attaque, je reviendrais un pue plus tard dessus [/]

Mon instinct me prima, laissant mon incroyable énergie de dévoiler, se libérer. Et alors dans un mouvement rapide, je balançait le sable de sous mes pattes, je piaffais, claquais mes crocs dans le vide, oubliant même le frangin qui tentait désespérément de me calmer. En le poussant sur le coté, je réussis néanmoins à mieux voir mes opposants, ils étaient forts, calme et intrépide... je tentais une charge, battant mes antérieurs, montrant mes crocs, offrant ma tête à leurs vues, en poussant de puissants rugissements. Personne n'avait le droit de nous attaquer, encore moins lorsque l'un d'entre nous est faible...

je sentit une présence hostile sortir de derrière mon dos, les Fauves avaient décampé lorsque j'avais rugis, mais une chose plus redoutable encore s'apprêtait à me déchirer la chair... avec un grondement digne d'un dragon fort mécontent, je me retournait, les crocs encore à vue, mes griffes non rentrées...

pour voir mon frangin dans un état de peur... et moi même je pris peur de lui, de l'or qu'il y avait quelque part, dans un recoin plutôt proche, une arme dorée, je la sentais... mon instinct m'ordonnais de faire attention à mon frangin... alors, je me mis à tourner autours, histoire de voir s'il portait ou non la chose... il ne se laissait pas tourné autours, sans doute son instinct à lui aussi était il en fonction...

«  Je me fiche de savoir comment tu comptes l'utiliser... juste, savoir pourquoi »

et sans réfléchir, comme si mon corps était excédé par tant de pressions, ma première patte vint frôler sa jambe, lui envoyant su sable sur le visage, je m'apprêtais à le tuer, le saccager, le déchirer...
mer yeux aussi flamboyants et vifs ne répondaient plus grand choses de ma raison, mon corps non plus, et il fallait l'avouer, je ne reconnaissais plus rien ni personne.

Et dans un saut mémorable, je le fit tomber à terre, je sentais sur l'espace d'un moment la lame en argent me perforer la chaire, je reculais, l'argent était un de nos points faibles, je rependais donc quelques perles turquoises à mène le sol, en reculant, je projetais ma lourde crinière ver la gauche, m'offrant une vision bien meilleur, et je continuais de tourner autours, comme un loup autours de sa proie, et feintais, attaquais et chiquais de temps en temps un morceau de sa veste, de sable, souvent le sable tellement il était rapide et prompt!
Manque de chance, quand je m'étalais sur le sable, il était là pour me donner un revers de lame sur le museau...

Soudain, je me fis peur, me surprenant, je l'avait fais tomber, cherchais comment dépouiller son corps corps frêle lorsque, à l'endroit ou je devais mordre son buste, j'y trouvais du sable et un violent coups de poignard en or me fit retomber de mon délire profond...
Il avait osé m'attaquer avec une arme de ce gabarit, qu'importe s'il s'agissait de réflexe de survir ou autre, il fallait des explications pour ces gestes quelque peu déplacés.

«  mais pourquoi?... »

je m'effondrais sur le sol, le flan haletant, incapable de bouger mes organes, mes pattes ou quoi que ce soit, j'étais comme paralysée, morte d'avance, je ne comprenais pas, l'or oui, mais l'argent... je ressentais la même chose alors que l'argent ne me faisait pas de mal...

cette chose.. enfouie dans ma poitrine.. me provoquais une soudaine envie de vomir, d'exploser, de tout claquer. Quand la lame fut retirée, je pu enfin prendre une longue et large respiration, comme une femme sortant de son corset. Durant tout ce temps, j'avais cru que le temps s'était prolongé... m'offrant une sorte de seconde vie, j'avais pensé en tant que femme et non bête... étrange. Il revint prêt de moi une fois le poignard enlevé. était il sur de lui? était ce qu'il voulait?

" on ne peut pas dire que tes réjouissances soient les miennes! Törhn!"

je rassemblait mes pattes en dessous de moi, comme j'vais mal! je relevais ma tête, mais impossible, elle était bien trop lourde, je me laissais alors transporter par le sable à un cran plus bas. je me sentais vraiment bizarre, comme si j'avais avalé du poison ou bien été assommée par une cloche, comme lorsque l'on se transforme, une grande vibration sur tout ton corps. Enfin, il revint prête de moi, me soutenant la tête. avait il comprit qu'il n'avait plus rien à craindre?

" du nouveau? Je ne sais pas si on peu appeler ça comme ça... j'ai découvert les trois mondes dont trois portes différents. J'ai découvert de nombreuses personnes dont une en particulier qui..."

je ronflait brutalement, pourquoi est-ce que je devais lui parler de ça? C'étais ma vie, privée, il n'avais rien à faire là dedans! et puis pourquoi s'intéresse t-il à moi tout à coups? Plusieurs choses passaient dans ma tête, questions, rage, colère, vergogne. à la place de faire la moindres chose, je laissais planer un long silence.

" et toi? quelque chose? au point ou on en est, vaut mieux tout se confier."

enfin, tout, pas excessivement non plus. en attendant qu'il réponde, j'éveillais ma force, la contraignait à passer dans chacun de mes muscles, forçant mon énergie à croitre et à avaler ma fiéreté. J'étais misérable... et me sentait partir loin, très loin. j'étais en train de m'éteindre, petit à petit et ne disais rien, juste regarder ce ciel violacé, menaçant.
Puis, d'un coups, je frémissais, mon but n'était pas de pourrir ici, avec mon frangin, j'avais d'autres chats à fouetter, dont un de bel taille qui m'avais quémandé une vengeance.

Avec un gros crochet vers la droite, me remettant debout, me tremblais et visionnais mon frangin avec une haine démesurée.

" animal instinct, dis tu? moi j'en suis persuadée! ne te remets plus au devant de mon chemin ou tu en subiras les conséquences!"

enfin, je me retournais vers la dune pour reprendre mon chemin. Cela faisait ben longtemps que je ne l'avais pas vue... il fallait bien lui remettre les points sur les "i". Et même si cela peut paraître cruel, ça ne changera pas.

Enfin, je du me retourner, töhrn venait de dire une chose impensable, le temps semblait avoir suspendu son vol, j'étais comme dans une autre dimension, d'abord le poignard et ensuite ça... fallait il vraiment que j'encaisse tout? non, impossible, et aussi, avant qu'il ne puis se tourner, je sautait dessus de toutes mes forces, en rugissant, et lui mis une baffe. Une baffe avec des griffes contactés de deux mètres de longs. La première et dernière baffe de sa vie sans aucuns doute.

Le frangin avait été mis K.O il était couché face contre terre et ne bougeait presque plus, seul sa cadence respiratoire prouvait qu'il était encore vivant. Doucement je revenait vers lui pour voir s'il n'avait pas besoin d'un coups de patte, mais bien énervée et mise en garde contre lui, j'avais en idée un échantillon de méfiance et j'étais prête à esquiver un coups provenant de n'importe quelle direction. Il bougea doucement puis, comme si de rien n'était, le visage tout détendu et, sourire aux lèvres, il sautait vers moi... l'instinct de ma créature le savait..; j'aurais du me méfier.

un long et lourd rideau de velours se présenta devant mes yeux, comme si le monde tournait autours de moi, j'étais dans un autre univers, les forces m'abandonnaient petit à petit. J'avais le vertige et javais envie de vomir, dalleur, jn'étais-je pas en train de régurgiter? Je ne ressentais plus mon corps, il ne m'obéissait plus...

*- Ladraël, que m'arrive t-il?*

*- Je meurs... mon âme se meurt Jolene... *

*- comment cela? Je... Je vais te sauver!*

*- tu ne peux plus rien faire, je n'ai que trop de fois loupé ma cible, je ferais mieux la prochaine fois... rendez vous dans quelques mois Jolene...*

"- peur... j'ai peur... j'ai si froid... pardonnes moi... Ladraël..."

Une lumière m'entoura, lumière dorée qui ensevelis le corps du Cormyr. il rapetissait à vue d'oeil et prenait l'apparence de celui d'une femme. Avais-je le droit à une deuxième chance? Qu'importe le prix de mes efforts, lorsque je repris connaissance, la lame du poignard dorée était toujours logée dans ma poitrine, et mon sang turquoise virait à une couleur plutôt rouge, normale pour une humaine me diriez vous.

"- serais-ce la fin? N'ai-je plus que mes yeux pour pleurer et ma voix pour te blâmer? Qu'importe! JE MOURAIS LA GUEULE OUVERTE POUR AVOIR LE DERNIER MOT!"

Je n'avais plus d'énergie, mes mouvements étaient lents, et je sentais le poids des années retomber sur moi, cependant, j'avais une impression étrange, comme si je renaissais quelque part... étrange. Et ou était passé Thörn? Mon bon à rien de frangin? Ou était il passé? serait-il en proi de sa malédiction ou déjà partit? Une chose était sur... Nos chemins se recroiseront un jour!

[HRP:] finit pour moi, met le paquet pour la fin, et n'hésite pas à me recoller un coups dans la tronche, de toute manière je ne ressens plus rien à ce stade là. [/]