Une collaboration à toute épreuve ! Miahou !! [Val' & Séphiel][Terminé]

Invité

Peu de temps après en avoir terminé avec le recrutement de l’ordre, peu de temps après avoir humilié Valiane devant tous les nouveaux membres et peu de temps après s’être enfui de la plage pour ne pas subir les représailles de la renarde, Tetsuko vint se réfugier dans l’antre de l’ordre. Il n’avait pas vraiment peur de sa collègue, mais voulait simplement l’agacer un peu plus avec ce jeu du chat et de la souris. Il était sûr qu’après s’être comporté comme il l’avait fait plus tôt sur la plage, elle viendrait se venger d’une manière ou d’une autre et que par conséquent elle partirait à se poursuite, mais était-ce le cas ? Tetsuko en était sûr, mais peut-être que Valiane avait d’autre chat à fouetter et qui sait, qu’elle ne se pointerait pas ! Enfin bien sûr il n’imaginait pas cette alternative, après tout il avait toujours raison sur ce genre de chose, alors pourquoi pas cette fois ? Quoi qu’il en soit, il était venu se cacher ou plutôt attendre dans l’antre de l’ordre, tout simplement parce que ce lieu était le plus convenable pour leur petit jeu. Et raison de plus pour être venu ici, il y avait pas mal de nourriture dans les garde-mangers et c’est qu’il commençait à être affamé le matou. On dirait pas, mais observait une bande de bras cassé qui essaye de sortir d’un bateau hanté tout en survivant ça creuse l’estomac ! Et puis en plus, ses ingrats ont coulaient le bateau au final, pas super sympa pour les habitants du rafiot et Tetsuko qui avait pris un peu de son temps pour tout préparé. M’enfin, le principal était qu’il allait pouvoir manger en attendant sa bonne vielle mais récente amie !

Après avoir fait un petit tour dans le garde-manger, dévaliser le stock de poisson, et pris quelques pommes pour patienter, Tetsuko s’en alla dans les quartiers de Valiane se promener. Il regardait la décoration qui n’était pas terrible, et découvrait ce que cacher la tanière de la renarde. Après tout il n’était encore jamais entré ici, c’était donc le bon moment de visiter, même si ce n’était pas vraiment ses quartiers… Il marchait donc, découvrant et mangeant en même temps les pommes qu’il avait prises. Partout où il allait il déranger tout, jetant au passage ses trognons de pommes par terre, et se faisant les griffes sur la tapisserie par la même occasion pour selon lui "l’essayer" et voir si elle était bien ou non. Au final, il en arriva à retourner entièrement la pièce de fond en comble. Dans la salle régnait un désordre pas possible pour ne rien vous cacher, entre les papiers jonchant le sol, les tapisseries et meubles lacérer, les trognons de pomme par terre et la fuite d’eau sortant de nulle part, c’était clair qu’en à peine dix minutes c’était une vraie performance d’avoir fait ça ! Et au passage, ce boxon ne semblait pas le déranger, au contraire il s’y sentait plus à l’aise…aller savoir pourquoi.

« Faudra que je lui dise de ranger tout son bordel…et de changer la déco’ aussi, parce que c’est vraiment moche ! Sinon je commence à grave m’ennuyer… je me demande si elle est bientôt là. Franchement elle pourrait faire un effort pour pas me faire attendre. Après tout c’est pas comme si j’avais tout mon temps à lui consacrer ! Huuuuuumpfffffffffffff…hum ? Qu’est-ce que s’truc ? »

Tandis qu’il monologuait eul dans son coin (oui c’est mieux d’être seul pour les monologues), il remarqua d’un bref coup d’œil quelque chose d’intéressant qui avait survécu au désastre qu’il incarnait et qu’il semait. A première vue ce quelque chose n’était qu’un banal chapeau avec une clochette qui pendait au bout posé sur un porte-manteau, et pourtant cette chose suscita rapidement toute l’attention du matou. En réalité ce n’était pas le chapeau en lui-même qui l’intéressait, mais plutôt la clochette au bout. Il ne savait pas pourquoi, mais elle lui semblait être…spéciale ! Il s’en approcha lentement, comme s’il s’agissait d’un objet extraordinaire, tendit le bras vers ce fameux grelot et le toucha brièvement. Bien entendu la bricole fit du bruit, un genre de "blingbling" agaçant si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, quand je dis agaçant c’est pour vous et moi, car le pauvre demi-félin ne put se retenir de refaire tinter la clochette encore et encore, sans s’arrêter. A priori son instinct de félin avait pris le dessus, il était comme dans un état de transe totalement concentré sur le grelot. D’ailleurs, pour une fois sa frimousse se rapprochait plus de celle d’un véritable enfant plutôt que de celle d’un gosse autiste complêtement détraqué ! Son joli minois faisait presque pitié, et son regard vide avec ses pupilles entièrement dilatés ne quittait pas d’une semelle la petite clochette. Au final il avait trouvé une occupation…un peu humiliante certes, mais au moins il verrait pas le temps passer comme ça. Par contre, ça réputation allait en prendre un coup quand quelqu’un le surprendrait comme ça. Ah coup sûr c’était un piège de Valiane pour se venger ça !! Oui elle avait surement tout prévu cette sale renarde !

Enfaite, elle était pas si innocente et inoffensif que ça l’intendante de l’ordre…Enfin, advienne que pourra !

Spoiler:

Invité

Contrairement à ce que l’on aurait put croire, Valiane n’était pas énervée. Pas encore. Certes Tetsuko l’avait humilié. C’est indéniable. Ce qui st aussi indéniable, c’est que, si elle l’avait en face de lui, elle l’étranglerait. Mais pour le moment, ce n’était pas le cas. Dès lors, la demoiselle se contenta de sourire, amusée. Leurs chamailleries incessantes l’amusaient au plus au point. Mais cela, même sous la torture, elle ne l’avouerait à personne, et surtout pas au principal intéressé. La relation qui s’établissait peu à peu entre eux faisait raviver de longtemps souvenirs en elle. Comme deux gamins de rue, en perpétuels conflit mais qui ne savait pas se passer l’un de l’autre.

Lorsque l’hybride s’était enfouit, elle n’avait pas cherché à le suivre. Elle savait d’avance où il allait. C’était tellement évident. Après l’avoir autant agacé il ne pouvait s’en aller comme ça, sans chercher à la revoir. Dès lors, il n’y avait qu’un seul endroit au monde où il pouvait l’attendre : l’antre. Mais elle était loin d’être pressée. Après avoir abandonnée leurs nouvelles recrues au bord des falaises, Valiane s’était mise à déambuler dans la nature sauvage d’Umbria sans but précis. L’air était frais et agréable, le temps idéal pour une balade. En chemin la tutrice se remit de ses émotions, récupéra une part de son énergie et profita pleinement du paysage. Mais bientôt le soleil se mit à décliner, annonçant la rendre irrémédiables entre les deux chefs. Il était temps de rentrer et de couper les oreilles à ce vilain matou. Préférant la discrétion, Valiane opta pour une corneille au plumage implacable plutôt que les dragons et autres créatures fantastiques habituelles. À vol d’oiseau le trajet lui parut dérisoirement court et bref. Arrivé dans la caverne aux cristaux elle se glissa en quelques battements d’ailes dans l’antre.

Quoique la corneille voyait parfaitement dans l’obscurité, il lui fallut quelques secondes pour apercevoir la porte de se tanière fracturé, comme violemment mutilé. C’était signé. Évident. Le coup de griffe sur le bois cerclé de fer était reconnaissable entre mille. Aucune hésitation possible. Une flamme naquit dans les yeux du volatile. Avec des gestes brusques il se frotta le bec entre ses serres avant de s’envoler et de franchir la porte cruellement abimée. Ses craintes furent rapidement fondées. La tanière de la renarde avait en effet connu des jours meilleurs. Le regard de la corneille flamboyait. Heureusement, les fondations, elles, ne semblaient pas avoir été atteintes. Juste la déco. Des dizaines d’heures de travail.

Décrire la tanière…Voilà une chose âprement difficile. Elle débute par un couloir rectiligne d’une dizaine de mètres. Le plafond et le sol sont noirs. Les murs qu’en a eux sont entièrement recouverts de miroirs, projetant ainsi l’image de chaque visiteur à l’infini. Des torches sont placées à intervalles réguliers pour éclairer la tanière. Situation plutôt…oppressantes. Qu’en à décrire le reste de la tanière…ce n’est qu’un fourmillement de pièces, de couloirs et de fenêtres plus étranges les unes que les autres. Le seul objectif est de perturber un visiteur inopportun, que seule Valiane puisse s’estimer maître des lieux. On accède aux différentes pièces soit par une porte dissimulées ou non, par une trappes, un trou, un levier, une corde, une poignée, une clef… Les plans de constructions sont tellement complexes que même la renarde à parfois du mal à s’y retrouvé. Personne ne peut s’échapper de sa tanière sans son aide, impossible. Le visiteur se déplace alors de pièce en pièce, de couloir en couloir, par un jeu de chance et de hasard en fonction de ce qu’il trouve.

Certaines pièces son richement meublé, d’autres ressemble à des cellules. Certaines sont des pièges mortels, d’autres pas. Il est en effet évident qu’une multitude de pièges se dissimule tout au long du parcours des aventuriers. Quant aux pièces les plus importantes –sa chambre, son bureau,…- elles ne sont accessible que par magie, cela va de soit. Pas une pièce ne ressemble à une autre, elles ont toutes leur propre charme et leurs propres qualités.

Mais maintenant…les miroirs du couloir principal étaient pour la plupart fracturés et les torches n’étaient pas dans un meilleur état. La corneille évolua de pièces en pièces, constatent avec horreur les dégâts occasionnés par l’invité. Une véritable tornade ! Néanmoins ce désordre lui permis de retrouver rapidement l’auteur de ce carnage. Il s’était arrêté dans la pièce à chapeau. En effet, cette pièce, aux dimensions raisonnables, ressemblait à si méprendre à un grenier où s’entassaient des dizaines et des dizaines de chapeaux récoltés sur les trois mondes. Tous de différentes tailles, de différentes formes, de différentes couleurs. Certains dans des boîtes empilées à même le sol dans un coin. D’autre juchés sur des présentoirs en bois à des hauteurs différentes. Des étagères, des portes manteaux, des tables, des chaises, …tous étaient bon pour y entasser mille et un chapeaux plus farfelus les uns que les autres. Le tout étaient éclairé on-se-sait-trop comment, des rayons de lumières se projetant à intervalles irrégulier sur le parquet. L’idée était vraiment de donner une impression de grenier poussiéreux, de cavernes d’Alibaba dans laquelle les enfants adorent s’enfoncer.

En parlant d’enfants…L’oiseau posa un regard narquois à Tetsuko. Mon dieu qu’il était ridicule ! Du haut de son perchoir improvisé au dessus d’une armoire, l’oiseau s’élança. Lorsqu’il posa la première patte au sol, Valiane reprit son apparence initiale et lança un regard noir à son compagnon.

« Ce chapeau ne t’appartiens pas. »

Sachant d’avance qu’il ignorerait sa réplique Valiane grogna. Elle savait qu’il n’attendait rien de mieux qu’elle se jette avidement sur lui. Faisant un terrible effort de concentration, elle se retint de ne pas le mordre.

« Donne-moi une seule raison pour que je ne t’étrangle pas. »

La je te laisse sauter mon tour une fois ou deux. Je me ramenerais apres. J'ai trop de rp en retard et j'ai pas envis de vous faire trop attendre.

Une fois n’est pas coutume, Needy avait aujourd’hui un but à ses errances bizarres. L’Ordre Nouveau, c’était son but. Faire partie d’une guilde. Elle y avait longtemps réfléchi, car son arrogance l’empêchait de vouloir faire partie d’un groupe. Au début, elle avait trouvé ça rabaissant. Mais ça l’était seulement quand on était un bleu, un noob, un néophyte, un bizuth, un disciple. Après, être le chef d’une révolte, ça avait toujours bien plus de classe, si vous voyez ce que je veux dire. On peut se vanter, on peut se la peter, embêter les newbies, c’est chouette non ? Non plus sérieusement ce n’était pas la seule chose que Needy désirai, elle voulait aussi changer le système, elle savait que celui là ne marchait pas. Les esprit créateurs avait peut être voulu être bienveillant au départ, mais maintenant ils étaient pompeux et arrogant, ils étaient devenus malsains, sadique.

Mais en réalité, peu de gens connaissaient les guildes, enfin si, quand on leur parlait de l’Ordre Nouveau, ils sortaient un « ah oui je vois les révolutionnaires » mais ils n’avaient aucun moyen de les contacter, ne savait pas comment on y participait. Cette guilde était une ombre, comme si on coursait un souvenir, cherchant à attraper du vent dans le creux de sa main.

Ce fut une vieille dame dérangée qui lui donna les meilleures informations et qui répondis le plus précisément à ses questions.

« Ce ne sera jamais toi qui les trouveras, jeune insolente, mais eux qui te trouveront. Ils t’attendent dans les recoins sombres, dans les pièces froides, dans des gouffres abyssaux »

Sa voix était celle d’une prophétesse, et ses yeux cramoisi sans pupille faisaient peur. Elle la remercia brièvement et sortit de la taverne ou elle était d’un pas rapide.

[Le passage qui suit n’est ps très utile et ne fait absolument pas avancer l’histoire, vous avez le droit de le sauter^^]
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Puis elle se mit en route, elle se balada dans des endroit effrayants indescriptible, son visage proclamant « Je suis libre, trouvez moi ! è_é » Un peu comme un speed dating ou autre connerie du genre. Elle y trouva de tout dans ses grottes, des trésors fabuleux, des vieux fou pervers, des lapin roses, des rats, du noir, une petite culotte verte en dentelle avec des motif de banane et des rayures violette, des nuance de gris, un bon rhume, des piège, des animaux gentils, des animaux méchant, une sucette déjà entamée, du vomi, du sopalin, des cornflakes, 250g de mascarpone??? Tout sauf ce qu’elle cherchait. À part la petite culotte, elle avait toujours secrètement rêvé d’une petite culotte verte en dentelle avec des motif de banane et des rayures violette.

Un peu désespérée, elle chercha dans les égout d’Umbra. Le clapotis de l’eau verte, les déchets immondes dans le fond, cette odeur abominable qui vous retourne le cœurs, et puis soudain, elle s’écroule dans tout ça, elle pète un câble, se met à hurler.

« échooo »

Le bruit résonne et s’amplifie dans la galerie humide et malodorante de ce lieux douteux.

« ECHO ECHO ECHOO… »

Elle tente bêtement de le surpasser, comme les gamins.

« ECHOOOOOOOOOOOOO »

Mais ce n’est pas son écho qui lui réponds cette fois, c’est une grenouille. Une grenouille qui parle et qui arrive vers elle en sautillant.

« Tu veux pas te calmer non ? J’suis pas un super héros, j’peux pas toujours te surpasser… »

La jeune fille bloque un instant. Le petit batracien à l’air sympathique, jovial, et l’action coule en continu… sauf dans le cerveau de la jeune fille. Dans son cerveau, ça bloque, il y a un problème, quelque chose ne tourne pas rond.

« Mais t’es qui toi ?? »

« Je suis ton écho » répondis l’écho.

La petite grenouille, malicieuse, tourne autour de Needy pendant une petite minute avant de lui répondre d’un air compatissant.

« Tu ne l’as pas encore deviné ? Tu sais que tu es pas très dégourdie … Je suis ton écho très chère J Regarde moi : ECHO ECHO. Je t’imite bien n’est-ce pas ? Je m’entraîne tout les jours pour ça »

Impossible de s’empêcher de poser cette question, notre jeune Needy est un peu comme une enfant lors de cet instant là.

« Alors tu existe vraiment ?? Je le savais, je l’ai toujours su, que tu existais… Et tout le monde à une écho, n’est-ce pas ? Ou tu es l’ écho de tout le monde ? C’est toi qui voulais être mon échos ?»

La grenouille secoua ses pattes avant dans un signe de déni, c’était une mauvaise idée de se présenter ici comme cela aux humains, c’était dangereux, mais elle avait confiance en la jeune fille. Mais se fut sur un air très sérieux qu’elle gronda la jeune fille, il fallait qu’elle reprenne les choses en mains.

« Arrête tes questions en vrac petite souris, tu veux tout fouiner, tout savoir, arrête de poser des questions et trouve les réponses que tu cherche au lieux de rester avec cet immonde point d’interrogation au milieu du visage »

Elle marqua un petite pause, respectant l’incrédulité de Needy, et aussi profitant de son air parfaitement stupide, les yeux écarquillé, la bouche semi ouverte et un point d’interrogation flottant au dessus de sa tête. La petite écho rigola dans ses pattes palmées, puis poursuivit.

« Est-ce que tu les cherche vraiment, hein? Ne me réponds pas « bien sur » petite idiote je sais parfaitement ce que tu va me répondre alors laisse moi finir. Est-ce que tu as vraiment compris le sens des paroles de cette vieille folle, ou tu cherche juste une excuse bidon pour te balader dans des égouts c’est carrément répugnant tu as des délires bizarres même moi je trouve que les égout d’Umbra sont infréquentables, il y a de gros crapaud purulent et des rats qui font toujours des blagues salaces. Ce n’est pas un endroit pour un humains normal. Laisse les abysses où elles sont, ici n’est pas ta place, alors pourquoi t’entête tu à y aller ? »

Et tout commence à s’effacer, les égouts, l’odeur, et la grenouille pousse un derniers cri :

« Suit ton cœurs, sourichérie, tu trouvera le chem…. »

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Elle se réveille en sursaut, elle à mal au cœur, envie de vomir, probablement, elle à du chopper une insolation, car elle est en plein désert. Frustrée du fait que les échos ne soit pas vivantes, elle se met à hurler.

« J’AI MENTI, j’ai jamais cru aux échos, de toute façon !! »

Il faut qu’elle trouve de l’ombre, sinon elle va être mal. Elle à la nausée, et la caverne bizarre qui s’ouvre devant elle est son exutoire. Elle descends dans l’abime de la grotte, en tâtant doucement les paroies humide avec les mains, pour ne pas tomber.

« Ouhou, y’a quelqu’un ??? Écho ? Sale batracien, reviens ici !! »

[Hj : Ok, mon rp est vraiment bizarre, mais bon, au moins j’ai une raison de ma venue ici … erf, et encore désolé pour tout les dialogues, je sais que la plupart des rpgistes détestent ça, mais bon, je me tappe des délires nocturnes, et je les assouvis… Q_Q]

Invité

Reprenant à peine ses esprits, Tetsuko se rendit compte de l’actuelle présence de Valiane à ses côtés. Elle était à priori arrivée pendant qu’il était dans son pseudo-état de transe, et elle ne semblait pas contente du tout. Surement qu’elle n’avait pas apprécié ce qu’elle venait de trouver dans ses quartiers, ou bien était-ce de la rancœur vis-à-vis de ce qui s’était passé plus tôt lors du recrutement. Quoi qu’il en soit, elle n’était pas d’humeur. Enfin, elle lui demanda aussi de lui donner une raison pour qu’elle ne l’étrangle pas, et cela sur un ton pas franchement amicale…mais bon, fidèle à ses bonnes habitudes, Tetsuko prenait les paroles de sa charmante collaboratrice à la légère et alors qu’elle attendait qu’il lui donne une bonne raison, lui, se curait le nez en regardant le plafond. Très élégant n’est-ce pas ?

« Hmmm une raison de pas m’étrangler ? Baaaah j’sais pas, ça pourrait être drôle tu crois pas ? Et comme j’ai neuf vies comme tout bon chat qui se respecte on pourrait le faire neuf fois… »

Il fit à ce moment une courte pause, le temps de se retirer le doigt du nez et d’essuyer ce qui se trouvait dessus sur Valiane. C’était la deuxième fois de la journée qu’il faisait ça, à croire qu’il la prenait pour son torchon.

« Mais bon tu sais, j’ai pas trop envie que tu m’étrangles. Imagine que tu me tue ? Une fois mort j’aurais du mal à tuer des gens et à œuvrer pour le bien de l’ordre tu crois pas ? Après tout on sait très bien que sans moi t’arriverais pas à faire marcher la boutique. Au passage tu devrais ranger ici. T’a pas vu l’état des lieux, franchement j’te trouve bien bordelique Valiane. »

D’un côté il avait raison, c’est vrai que l’endroit était vraiment dans un sale état, mais bon, la faute à qui aussi ? On se le demande …Quoi qu’il en soit, après avoir fait en sorte d’énerver encore plus la renarde en face de lui, il prit subitement la fuite afin d’augmenter son espérance de vie qui n’était plus très grande avec une furie pareille sur le dos. Il courait sans scrupule vers il ne savait où, en jetant tout ce qui lui tombait dans entre les mains derrière lui en espérant ralentir Valiane dans le cas où elle se serait lancée à sa poursuite…ce qui n’était même pas sûr. En tout cas, pendant sa folle course il eut l’occasion de balancé derrière lui deux vases, quatre plantes en pot, une table basse, trois chaises et un lustre…oui un lustre.

Par la suite, alors qu’il courrait toujours éperdument à travers les appartements de la renarde, lui vint l’idée, ou plutôt la curiosité de jeter un coup d’œil derrière lui. Comme ça on ne dirait pas, mais ce fut certainement la chose la plus stupide qu’il fit jusque-là. Et cela tout simplement parce qu’il ne fit pas attention au mur qui se trouvait dix mètres devant lui. Un mur qu’il percuta de plein fouet malheureusement pour lui ! Huhuhu le bruit de l’impact retentit dans toute la tanière de la renarde, et la fit trembler jusqu’à ses fondations. En ce qui concerne le mur, mis à part une silhouette de gamin enfoncé dedans il était indemne, mais quant à Tetsuko, on ne pouvait pas en dire autant. L’hybride, lui était raide mort sur le sol, complètement sonné par le choc.

« Ouhou, y’a quelqu’un ??? Écho ? Sale batracien, reviens ici !! »

Ces paroles qui résonnèrent dans l’antre de l’ordre interpellèrent le matou fou. Cette voix lui était inconnu, mais dans son état il n’en n’était pas sûr, alors dans le doûte il présuma qu’il s’agissait de Valiane. Cependant, cela lui sembla bizarre qu’elle l’insulte de batracien. C’était un félin après tout, pas une stupide grenouille ! Qu’est-ce que c’était encore que cette embrouille ?

« Nan y a personne !! Et je suis un chat stupiiiiiiiide renarde !! »

Invité

Valiane leva les yeux en l’air, constatant une fois de plus que ce qui lui servait de collègue n’était qu’un gamin sans cervelle parfaitement inutile et profondément stupide. D’un autre coté…il était parfois bon d’avoir son punching-ball personnel qui ne semblait jamais vraiment s’offusquer de ses remarques. Comme si après tout…Elle n’avait rien de plus ou de moins que quelqu’un d’autre. Rare était ceux qui pensait ainsi, préférant craindre ou honorer sa puissance, voire la jalouser. C’est la raison pour laquelle, quoi que fasse ce vilain matou, elle l’appréciait…à sa manière. Toutefois cela ne l’empêchait nullement de le sermonner et de lui tirer ses oreilles pointues jusqu’à ce qu’elles s’arrachent. Elle les ferait ensuite rissoler dans un peu d’huile d’olive avant de les donner à des chiens errants. C’était une idée comme une autre.

Lorsque Tetsuko lui fila entre les pattes, Valiane prit quelques secondes avant de réagir. Il avait vraiment osé ? Oui, il avait osé. Levant les mains au ciel d’un air désespéré, elle ne se mit en mouvement que lorsqu’elle entendu le lustre tombé. Était-ce LE lustre qui lui avait coûté une petite fortune au marché dans une petite ville de bourgade après plus de deux ans de recherches ? Non. Bien sûr que non. C’était impossible. Malheureusement avec Tetsuko ce qui était impossible avait la fâcheuse manie de devenir possible. Avec le peu de sang froid que la jeune femme possédait, elle s’élança à grand pas sur les traces de son compagnon. Il faisait tellement de bruit qu’elle devina facilement où il allait. En fait ce benêt revenait peu à peu vers la porte de sortie. Passant de trappe en trappe, elle entra dans la dernière pièce juste au moment où Tetsuko se frappait violemment la tête sur le mur. Certains disaient que c’était un bon remède contre la folie. Dans le cas de l’hybride, la demoiselle estimait surtout que c’était un cas irrécupérable. Ignorent la voix de l’inconnue dans le hall d’entrée, elle s’approcha de Tetsuko avec un regard mauvais. Elle profita de son état de semi conscience pour l’attraper par l’oreille droite, la tordre violemment et le forcer à se relever avant de le trainer peu à peu vers la sortie.

« Et toi, crétin de chat, j’aimerais que nous sortions un moment. Il faudrait que tu m’expliques certains détails sur ce que tu entends par rangement… »

Elle laissa sa phrase en suspend, sortant enfin de sa tanière. Ils se retrouvèrent dans le hall de l’antre. Valiane y découvrit avec étonnement une étrangère. Elle avait entendu des voix, certes, mais s’attendait à trouver un membre de l’Ordre, pas une inconnue. Devait-elle la chasser à grand coups de balais ? C’était une possibilité. Toutefois l’ange noir estima d’un bras coup d’œil qu’elle n’était pas bien menaçante et que pour le moment elle avait des choses bien plus importantes à faire. Elle avait d’autres chats à fouetter…

« Tiens ! Cette belle étrangère va nous servir de témoins. Approchez jeune fille, je ne mords pas et je tiens ce petit monstre en laisse. Venez constatez par vous-même ce que MÔssieur appel un rangement ! »

Trainant toujours le vermisseau derrière elle, elle posa son autre main sur l’une des trois autres portes. La seconde d’après, la porte explosa sous le coup d’une explosion d’arcane. Des copeaux de bois se rependirent un peu partout mais Valiane les ignora. Plus décidée que jamais, elle s’engagea d’un pas énergique dans l’ouverture.

« Suivez-moi jeune fille ! Vous ne risquez rien à part peut-être de quoi alimenter vos pires cauchemars. Je vous présente la tanière de ce misérable…Ça mérite un scoop ! Et après ça, c’est lui qui vient me parler de « rangement ». Les hommes je vous jure ! »

La voix de l’ange noir résonnait quelque peu. Elle s’arrêta au milieu de la pièce, attendant patiemment que son invitée entre et la rejoigne. Entre-temps elle consentit finalement à relâcher l’oreille de Tetsuko. Plus par lassitude que par réelle compassion.

Une collaboration à toute épreuve ! Miahou !! [Val' & Séphiel][Terminé] Notati10

Valiane De Trehlnor : 3 xp
Needy Black : 2 xp

Rp clôturé pour non réponse

Les xps ont été attribués

» Une épreuve de triforce... Asmodeus [Terminé]
» Une épreuve de force, de sagesse et de courage... sauras tu t'y mesurer? [VALI/ TERMINE]
» Toute une histoire juste pour ça...[PV Blaenyc+][Terminé]
» La pluie, l'homme et le félin (Séphiel) [Terminé]
» Les enfants des cieux. [Séphiel, Lily, Arca][Terminé]