Harmonia
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 Chroniques des Ames Damnées

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Anoth Darkhope

Anoth Darkhope


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MessageSujet: Chroniques des Ames Damnées   Chroniques des Ames Damnées EmptyLun 18 Jan - 22:14

Il fut un temps où certains Esprits n'avaient pas encore chus des cieux, où ils œuvraient toujours pour préserver l'équilibre cosmique...

En effet, du haut de leur perchoir imaginaire les Esprits gardaient l'oeil sur leurs créations, sur tout les nombreux mondes dont ils étaient à l'origine. Il existait différents échelons dans leur hiérarchie et beaucoup d'entre eux assumaient leurs labeurs, effectuant jours après jours, millénaires après millénaires les taches pour lesquelles ils avaient été prédestinés. Il était difficile de narrer l'avènement de leur autorité tout comme il semblait impossible d'expliquer leur naissance. Ils existaient depuis tellement de temps que pour eux même, leurs plus lointain souvenirs étaient tombés dans l'oubli. Avaient ils vu le jour Esprit ? Etaient ils une étape ou la finalisation de l'ascension de ce qui était appelé "âme" par les Mortels ? A moins qu'il ne s'agissait d'un mélange des deux ou de tout autre chose... Quoi il en était, ils occupaient donc chacun une place plus ou moins précise, faisant par exemple lointainement penser au panthéon grec et autres dieux païens. On pouvait trouver des Esprits dans les éléments ou dans la nature. D'autres côtoyaient plus régulièrement les Mortels, les observant ou les guidant. Et parmi ces derniers, il y en avait qui avaient la rude tache d'accompagner leurs derniers souffles. Ils étaient craints depuis l'apparition des humanoïdes et toutes les civilisations en faisaient mention, que dans certaines ils soient appelés La Grande Faucheuse, Le Collecteur des Ames ou bien encore et simplement La Mort. Bien souvent incompris, ils étaient assimilés aux ténèbres alors que leur rôle était essentiel à la pérennité de la vie. Ils n'avaient aucun pouvoir de décision et aucun droit d'action, ils devaient simplement contrôler que le cycle suive son court, donnant seulement de temps à autre un léger coup de pouce au destin quand le besoin s'en faisait ressentir.

Harmonia était encore comparable à un nourrisson lorsque Anoth fut affecté à ce monde qui venaient d'être créer par deux des leurs, Mélusyne et Faolin, et bien que pour de simples Mortels de nombreuses générations fussent déjà été écoulés. Se lassant du précédant monde où il séjournait, il avait souhaité se charger d'un nouveau monde, espérant trouver dans la jeune Harmonia de nouvelles exaltations.


♠ La mort est rarement la pire punition...

La journée était dès plus magnifique, le soleil estival brillait intensément dans les cieux d'un bleu pâle et pur. Et bien que le temps était chaud et quelque peu sec, l'herbe était verte, les buissons en fleurs, et les arbres feuillus. Même les oiseaux étaient de sortis, chantant quelques mélodies. Seuls ombres au tableau, les puissantes secousses qui ébranlaient la terre faisant presque tressauter la faune environnante. Ce trouble, qui n'avait rien de naturel, n'avait pu manquer d'attirer l'attention de l'Esprit qu'il était. Anoth avait alors fait sont apparition dans une large clairière où deux hommes à la carrure de géant et aux regards sérieux et amers se faisaient face, chacun empoignant une arme fermement. Comme toujours il n'avait aucun besoin de se cacher, profitant du voile d'invisibilité dont ceux qui exerçaient son poste étaient munis. Dans l'une de ses main il tenait sa faux, symbole de sa puissance et de son rang, dans l'autre son pouce et son index enserraient un parchemin de quelques dizaines de centimètres de larges et de longs sur lequel était inscrit le nom de celui qui ne réchapperait pas de l'affrontement. Celui ci avait commencé depuis déjà un moment et bien que rien n'obligeait les Faucheuses à suivre avec rigueur le déroulement du combat, Anoth aimait à profiter du spectacle, tournant en dérision dans son coin les frêles Mortels dont la vie tenait à peine à un fil. L'homme qui était à sa gauche, affublé d'une côte de mail jaune et ensanglanté, pointa sa lame sur son adversaire avant de le charger. Leur épées s'entrechoquèrent dans un frottement métallique strident qui ne pu que provoquer le frémissement des oreilles de l'Esprit. Finalement l'autre homme, dont la cote de maille était tout aussi ensanglanté et dont le pommeau de la ferraille qu'il serrait était orangeâtre, décocha un coup de genou dans le ventre de son ennemis qui vola alors sur plusieurs mètres avant de douloureusement toucher le sol. Puis le silence fut couper par leur voix.


Tu n'as aucune chance ! Abandonnes, je te balade comme un chien depuis tout à l'heure !
Déclara t'il d'une voix haletante et peu assurée.
Dur de te croire quand on voit l'état de tes vêtements ! Tout ce rouge m'en a fait oublier leurs couleurs d'origine.
Affirma t'il avec moquerie.
Toi et tes pourritures de compagnons n'êtes pas de taille contre nous ! On vous exterminera jusqu'au dernier ! A moins que vous nous laissiez ce territoire et partiez loin d'ici...
Ajouta t'il avec un large sourire satisfait.
Approches et je me ferrais un plaisir de te montrer le contraire !
Dit il avec conviction.

L'homme à l'épée orange tendit alors sa main libre vers le sol, écartant au maximum chacun de ses doigt les uns des autres. Une nouvelle secousse se fit alors sentir avant qu'une longue crevasse ne fende le sol, se dirigeant vers l'homme en jaune. Ce dernier sauta à la hâte sur le côté pour éviter de tomber dans les abysses, mais l'autre, qui n'avait vu dans cette attaque qu'une simple feinte, était déjà en train d'envoyer sur lui un gros bloc de pierre. Il évita une nouvelle fois l'assaut, échappant de justesse à la perte d'une jambe. Il reprit ensuite rapidement ses esprits, avant de former dans ses mains deux boules de feux et de les jeter sur l'homme à la lame orange. Il savait que celui ci les esquiveraient facilement, mais il espérait que ses quelques instants de répit allaient lui permettre de trouver une parade. Il créa alors deux colonnes de feux qui prirent rapidement la forme de petite tornades enflammées. Ces dernières avancèrent ensuite, emportant diverses choses volatiles qui trainaient de ci de là avec elles et commençant à entourer son adversaire. L'homme au pommeau orangeâtre, leva en quelques instants de la terre sablonneuse, étouffant rapidement les feux. Et alors que celui ci riait à plein poumon, face à ce semblant de puissante attaque qu'il avait paré avec facilité, l'homme en jaune arriva face à lui, avant de lui enfoncer profondément sa lame dans son ventre, un air de détermination et de haine emplissait son visage. Il la retira un court moment plus tard, sans oublier de faire tourner la lame dans ses entrailles pour le faire souffrir un peu plus. L'homme tomba alors sur sol, immobile et silencieux.


J'éliminerais les autres comme je l'ai fait avec toi !
Puis sans un mot de plus il sortit de la clairière en boitant.

Anoth profita alors du retour du calme pour apparaître au grand jour, sous les yeux de l'homme qui agonisait. Il l'observa alors un court moment, plongeant ses yeux verts dans les siens qui étaient encore grands ouverts avant de rompre le silence qui s'était installé en maître.


Tu vas bientôt passer de vie à trépas... et tu vas me suivre.
Commença t'il avec son discours habituel.
Non, non c'est impossible, je ne peux pas mourir comme ça ! Je ne veux pas mourir !
Déclara t'il d'une voix dès plus faible.
Tu n'as pas le choix ! Et regarde toi, comment veux tu survivre avec une telle blessure ?! Tes membres s'engourdissent, ton sang commence à monter anormalement dans ton cerveau et je suis sûr que tu te sens déjà plus léger...
Affirma t'il avec amusement.

Puis l'Esprit leva sa faux de quelques centimètres avant de la frapper contre le sol. L'âme du mourant qui se trouvait sous forme spectrale se leva alors, se déchirant du corps inerte et changeant de plan d'existence. L'Esprit qu'il était, donna ensuite un léger coup de faux dans le vide tout en tendant son autre bras en direction du mort. L'âme commença alors à se diriger lentement vers lui, celle ci tentant de se débattre en vain. La forme spectrale se mit alors à crier, déclarant dans ce qui ne ressemblait plus à des mots qu'elle ne désirait pas le suivre. Et c'est alors qu'il se passa quelque chose d'improbable, quelque chose qu'Anoth avait eu rarement l'occasion de voir. L'âme se mit à briller, l'éblouissant presque. Puis son chemin s'arrêta et la forme spectrale retourna sur le plan d'où elle venait, redevenant visible de tous.


Qu'est ce qu'il se passe, qu'est ce qu'il m'arrive ?!
Déclara t'il à la fois heureux et apeuré.
Ta volonté est forte et ta puissance est grande, tu viens de te soustraire de mes pouvoirs !
Je... je ne suis pas mort alors ! J'ai une seconde chance ! Je viens de t'avoir, j'ai dupé La Mort !
Déclara t'il en regardant ses bras et en arborant un large sourire.
La Mort n'est qu'une messagère... Ta vie vient de prendre fin, mais ton existence continue... sous une autre forme. Pour moi il n'y a alors aucune différence, l'équilibre est préservé. Mais tu as encore la possibilité de me suivre si tu le désires, ce que je te conseil de faire...
Même pas en rêve ! Et euhh comment ça sous une autre forme ?
Demanda t'il surpris.
Tu t'en rendras compte bien assez tôt... je n'ai plus rien à faire ici désormais.
Fini t'il par dire avant de disparaître, laissant ce qui avait été un homme seul face à son malheureux sort.

Mais personne ne peut échapper à la mort impunément...


Dernière édition par Anoth Darkhope le Sam 23 Jan - 23:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chroniques des Ames Damnées   Chroniques des Ames Damnées EmptySam 23 Jan - 23:33

♠ Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme...

Si pour beaucoup il était évidemment clair que la Mort représentait la finalité de la Vie, peu se doutait qu'elle ne marquait pas pour autant la fin de l'existence. Ceux que l'on nommait parfois, et à juste titre, les Collecteurs, n'avaient pas seulement la simple tache de vérifier le bon déroulement des évènements et de veiller sur l'équilibre de l'univers. Leur rôle était aussi de récupérer l'essence des mortels, se qu'ils appelaient leur "âme". Ces Esprits prenaient possession de cette effluve avant de l'envoyer à leurs paires, qui de leur côté effaçait leur mémoire pour ensuite la réintégrer à l'intérieur d'un nouveau corps organique. Le cycle éternel pouvait se perpétuer ainsi indéfiniment... Mais il arrivait certaines fois que l'âme soit trop attachée au corps et à la vie, que sa volonté soit forte et qu'elle arrive à se soustraire temporairement à l'autorité des Esprits. Bien entendu certains Hauts Esprits avaient la capacité de faire retourner ces âmes dans le droit chemin, se qui arrivait de temps à autre, mais bien souvent ces dernières étaient oubliés, noyés parmi le flux intense et incessant des essences des mortels fraichement éteints. Au final les cieux n'étaient rien d'autres qu'une vaste administration... Que devenait dès lors ces âmes rebelles et récalcitrantes ? Ces âmes maudites qui apparaissaient telles des spectres étaient alors condamnées à errer sur le monde des mortels sans pour autant appartenir totalement à leur plan d'existence. Et malgré que cela leur conféraient de grands pouvoirs et une immortalité indéniable, cette existence dénaturée les transformait peu à peu à la fois physiquement et mentalement. Elles se mettaient à craindre la lumière du jour ainsi que les rayons du soleil et leur silhouette spectrale qui représentait leur dernier corps s'effaçait au cours du temps, remplacée par une image informe, telle une empreinte dans le sable que la douce brise du vent estompait lentement. Leur personnalité disparaissait doucement, éliminant leur humanité et faisant ressortir leurs instincts les plus primaires. Elles ne devenaient plus que de simples bêtes guidées par la rage, assoiffées de sang et de fureur, dont le seul but de leur existence était de détruire celle de leurs prochains. Mais bien que immortelles et dotés de grandes puissances, ces dernières n'étaient pas indestructibles, et leurs retrouvailles avec la Faucheuse n'étaient alors qu'une question de temps...

♠ Le glas finit toujours par sonner...

Anoth venait d'apparaître à l'orée d'un petit village et malgré les épais nuages gris et la fine pluie qui se déversait en ce lieu, l'Esprit ne manqua pas de s'étonner de voir tant de petites têtes blondes dehors, jouant dans les flaques d'eau et se couvrant de boue. Il pouvait aussi apercevoir des personnes plus âgées parcourir les ruelles, tentant d'éviter au maximum d'être mouillées. Cela faisait plusieurs semaines que ce village était régulièrement attaqué par une liche et la faucheuse qu'il représentait était au courant de ce fait divers car il était déjà passé ici de nombreuses fois pour récupérer les âmes des habitants trop imprudent ou malchanceux. Les liches préféraient bien souvent les endroits obscures tel que les grottes des montagnes ou les profondes forêts, attaquant ceux qui s'y égaraient. Mais celle ci avait réussi à s'établir à proximité du village, sûrement attirée par l'odeur de chaire fraiche qui émanait de celui ci. Et en cette sombre journée elle allait de nouveau faire son apparition, sans s'attendre à la surprise que lui réservait les natifs de ces lieux...

Alors qu'Anoth attendait patiemment son heure, toujours sous le couvert d'un voile d'invisibilité et tenant dans l'une de ses main la grande faux qu'il ne quittait que rarement, la liche arriva en poussant un hurlement strident. Cette bête à l'allure difforme était affublée d'une toge noir et épaisse qui la protégeait de la lumière du jour. Les enfants qui étaient en train de jouer levèrent la tête dans sa direction avant de courir se mettre à l'abri, rentrant dans leur maisonnette. En seulement quelques instants les ruelles devinrent désertes. La liche s'avança dans le village passant à côté de l'Esprit sans le remarquer, avant de commencer sa ronde, comme si elle hantait les lieux tel un fantôme dans un vieux château. Soudainement une vingtaine de villageois, semblant sortir de nulle part, s'attaquèrent à la bestiole. Ils avaient pris pour arme tout ce qui leur était tombé sous la main, certains maintenaient fermement des fourches et des pelles, d'autres des masses en bois ou des tubes métalliques, au final peu étaient ceux qui avaient réussi à dénicher une épée. La liche envoya balader les premiers badauds qui s'en prirent à elle mais rapidement celle ci se retrouva débordée de toute part et elle ne tarda pas à s'effondrer sur le sol. Les habitants s'écartèrent alors quelque peu, brandissant toujours leurs armes en direction de la bête, pour voir s'ils étaient définitivement débarrassés d'elle ou non.

Et c'est alors que tout se figea, comme si le temps venait de s'arrêter. Il n'y avait plus aucun bruit, les habitants ne valaient désormais guère mieux que de banales statues de cires, les branches des arbres ne se faisaient plus ballotter au grès du vent et les gouttelettes de pluie restaient en suspension dans l'atmosphère. Anoth apparut alors au milieu des villageois, couvert de sa toge sombre à capuche. Puis il claqua des doigts et un parchemin se matérialisa dans sa main encore libre où était inscrit un nom qu'il n'avait pas vu depuis des années. Il pointa ensuite le bout de sa faux vers la liche qui était allongée sur le sol avant de défiger cette dernière d'un petit et précis mouvement du poignet. Elle se releva alors douloureusement avant de porter son attention sur l'Esprit. Elle resta là, un instant, à l'observer avec étonnement et crainte, avant que ses instincts de violence ne reprennent le dessus et qu'elle décide de s'avancer vers Anoth d'une démarche agressive en poussant un râle peu accueillant. La faucheuse stoppa alors son avancée d'un léger geste de son bras, seul se qui semblait servir de tête à la liche pouvait encore bouger.


Que crois tu pouvoir faire face à moi petite chose sans avenir...
Commença t'il par dire avant de reprendre rapidement.
Bien que tu es changée, bien qu'il n'est plus rien d'humain chez toi et bien que tu ne te souviennes plus de ta vie de mortel, je suis certain qu'une part de toi ne m'a pas oubliée ! Que mon image est encore ancrée au plus profond de toi...
Affirma t'il avant de recevoir pour seul réponse de la part de la liche un hurlement de mécontentement.
J'espère au moins que tu auras été satisfait de ta seconde chance...
Déclara t'il avec mépris et amusement. Il fit ensuite disparaître le parchemin avant de tendre à nouveau son bras en direction de la bête. Anoth ferma ensuite les yeux se concentrant sur cette dernière. La silhouette de la liche commença alors doucement à se remodeler, reprenant l'apparence du guerrier qu'il avait autrefois rencontrer. Puis il reprit à la hâte.
Je t'ai laissé autrefois la possibilité de me suivre, mais tu as préféré t'entêter... à présent je ne peux plus rien pour ton salut. Ton âme a été damnée !
Affirma t'il sur un ton solennel.
Que s'est il passé ? Tout est flous... pitié, ne m'emmenez pas !
Supplia le guerrier dont les plais béantes ne faisaient encore que de creuser sa chaire.

Anoth fit alors quitter entièrement la forme spectrale du plan d'existence des mortels, mais cette fois ci, il ne l'amena pas vers lui. L'Esprit ouvrit la paume de sa main vers le ciel avant de commencer à former une sphère d'une intense noirceur. Cette dernière ne tarda pas à être entourée de toutes petites boules lumineuses qui tournaient autour d'elle, tel des les satellites en orbite autour d'une planète. Et après quelques instants, il envoya cette étrange sphère sur l'âme damnée. Celle ci absorba alors la boule avant de se mettre à briller fortement.


Il n'y a plus de cycle possible pour toi, tu ne peux désormais que disparaître à tout jamais !
Déclara t'il juste avant que la forme spectrale n'éclate, explosant dans une intense lumière et s'éparpillant sur le sol. Il n'y avait plus rien de cet être, il ne pouvait même plus être considéré à l'état de poussière...

Puis l'Esprit disparut et le temps reprit son cours. Les habitants se remirent à bouger, s'étonnant de la disparition soudaine de la bête. Ils ne le savaient pas encore, mais celle ci ne reviendrait plus les hanter...

Tel était dès lors la destinée des Ames Damnées... condamnées à errer sur les terres des Mortels sans réelle personnalité et jusqu'à qu'elle fassent de nouveau face à la Mort. Bien entendu la perte d'une âme était toujours à déplorer, déplaçant quelque peu l'équilibre que les Esprits tentaient tant bien que mal d'approcher. Mais ces petites fluctuations étaient insignifiantes et touts les Esprit étaient conscient que l'équilibre n'était en soit qu'utopique, et que même s'ils n'arrivaient pas à atteindre cet équilibre cosmique, ils devaient s’efforcer de l'effleurer au plus près...



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