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 La Croisade Chasseresse ["Complète"]

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MessageSujet: La Croisade Chasseresse ["Complète"]   La Croisade Chasseresse ["Complète"] EmptyMar 19 Jan - 18:58

Information :

Ce que c'est : Un court récit en plusieurs chapitre de ma conception alors que je m'ennuis et n'aie pas grande chose d'autre à faire. Alors je le post ici pour les quelques curieux qui ont envie de lire une connerie ou deux lié à une aventure.
Auteur : et bien... Moihahahaha, le Noob King, Gabnon Terestion, Clodololo ou encore Muleforgebis. Feel free de me nommer comme vous le désirez >.<
Contexte : Monde d'héroïque fantasy "quelconque" à règles peu spécifique mais aux capacités féerique et fantastique restreintes. Plus d'information clairsemée dans les méandres des innombrables et innommables lignes.
Humour : Et bien présent comme toujours je voudrais dire même si je trouve que je ne suis pas particulièrement fière de la dose présente qui se situe sur un facteur Faible à mes yeux. En effet, l'eau d'écriture de ce récit est assez sombre ce qui laisse une place assez limitée pour y insérer de la "couleur". A mon grand regret, a bon entendement.
Autre : Je tenais à dire que je ne sais pas quoi dire d'autre à part une phrase aussi inutile et futile que voici, êtes entrain de la lire, alors que vous vous dites "mon dieu, qu'il est con ce Gabnon". Merci, recevez les amitiés du Noob King xP

Bonne lecture et merci d'éviter la diffusion ou le plagiat de ces textes, Sans mon accord, par respect pour le travail de l'auteur, si humble et si naze fussent elles être.

-------------------------


La Croisade Chasseresse

Chasse 1 : Départ pour nulle part


Je prépare mon sac pour un voyage dont l’objectif est l’élimination d’une cible ennemie. Je me nomme Dezkiel Dorven, traqueur renommé dans mon village paumé où je ne saurais vous citer combien de personne y ont habités car je suis situé en annexe du village pour parfaire mon art : la chasse.
En effet, je la pratique comme un métier. Celui qu’on appel pour pister une bête, débusquer le gibier, informer et former des hommes pour la survie en milieu forestier ou encore même chercher des portés disparus et les ramener sain et sauf à leurs familles.
Voilà quelles étaient mes journées jusqu'à mes 24 ans. Aujourd’hui, jour de pluie, mon ami a eu l’idée de génie d’accepter une mission périlleuse de façon soigneuse. Je me rappel encore de la scène qui ressemblait à celle de tout les jours… ou presque car on aurait pu y ajouter des trompettes pour l’effet dramatique.

J’étais arrivé à la taverne en début de matinée. Quelques ivrognes étaient entrain de cuver, le tavernier entrain de récurer les fonds et quelques aventuriers entrain de chercher des annonces sur le tableau d’affichage. Une sorte de grande pancarte clouée au mur où passe nombres d’annonces allant de la prime d’un célèbre brigand en allant jusqu'à l’abattage d’un géant en passant par les escortes, recherches et tour de mains habituels.
Il y en avait pour tout les goûts, toutes les motivations et ceux venant de tout horizons. On n’étaient pas des difficiles contrairement à certaines annonces classé rang A. Allant des lettres E à A, en oubliant celles avec accents, c’est l’ordre croissant de difficulté. Par paresse et soucis de pouvoir encore goutter à l’ivresse, je me contente des rangs B et parfois je me frotte à la crème de la crème quand j’ai un ami ou deux de dispo.

Parmi le groupe de personne, à la recherche d’un nouveau job, se trouvait mon compagnon mais pas de tout les jours. Seul mon arc me suis partout et demeure mon plus précieux atout.
Mon ami fait ma taille, 1 bon mètre 80, mais est blond contrairement à moi qui suis brun foncé. Yeux bleus, vert métallisé pour ma part à cause de mes goûts distingués, on à des regards similaires par leur dureté et parfois leur amicalité quand on as assez bonne humeur à revendre. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire mise à part le fait qu’il porte une belle armure de cuir raffinée, se trimbale toujours un marteau pilier et est large d’épaule et bien barbu.
Alors que je me dirigeais vers le comptoir et me contentais de salutations diverses avec ceux que je connaissais de tête, il m’attrapa la main et plongea son regard dans le miens… c’était le grand jour de sa déclaration d’amour !... Nan j’déconne, j’suis hétéro et lui tout autant que moi mais on est trop coincés pour se dégoter des gonzesses.
Mais bref, il m’attrapa la main et plongea mon regard dans une affiche aux bordures d’or. C’était tout bonnement pas croyable ce que je voyais.

- T’as vu !? Rang S ! C’est la première que je vois !
- J’pensais qu’c’était des missions qu’on n’trouvais qu’dans les citées ?
- Certes certes ! Mais vu qu’il y en a une qui nous est tombés dessus, autant la saisir et se faire plaisir !
- Mais déjà qu’le rang A ça passe limite avec toi, moi et Gérard… alors t’veux vraiment t’taper un truc pareil ? En plus c’est pas super clair…

- C’est simple, mission de chasse pour le village de Rukimusa. On y va et on demande sur place ce qui se passe !
Mais alors qu’on étaient en pleine discussion ou plutôt débat, car si on se bat contre ce qu’il y a là bas, on avaient des chances de passer l’arc à gauche, un étranger nous a interpeller au fond de la taverne et invité à sa table.
Notre conversation, aussi silencieuse et discrète d’un troll ivrogne qui fanfaronne derrière vous, semblait lui avoir chatouiller un intérêt certain.
Alors qu’on prenais place, il recommanda à boire et se présenta.
- Je suis Sir Noblepierre, chef de la compagnie de l’aigle de bois.
- J’suis Dezkiel, chasseur du clan de la Tempête.
- Moi, je suis Francis d’Aramsis, guerrier et bâtisseur.
- Enchanté.

L’homme, qui se tenait devant nous, portait une armure de plaque avec dessous de chemise de maille. Son casque de métal est apposé à coté de sa main droite et sa barbe le faisait paraître plus vieux qu’il n’était, trentenaire à la tignasse forte et fière. Image d’un vétéran de garde de ville devenu mercenaire avec quelques frères de lame et de larme.
Il affichait un large sourire aussi radieux que le soleil malgré sa grise mine. Sans doute pour faire effacer la puanteur de la bière qui se dégageait de sa pilosité faciale qui écoeurant même les mouches volant non loin au dessus de sa tête chauve.
- Alors… vous êtes intéressés par la mission de rang S ?
- En effet, cela vous cause t-il un soucis ?
- Pas pour moi mais pour vous…
- Comment ça ? Expliquez vous je vous en prie
- Et bien… moi et mon groupe on y est aller à ce village. Si on avaient su ce qui s’y trouvait, on n’y serait jamais allez…
Son visage devint sombre, sa teinte de voix grave, même le ciel sonnait le glas et une corde tomba. Pas celle du pendu à l’étage mais une de celles qui vous tombe sur la tronche pour ensuite faire s’écoulez une épaisse goutte d’eau le long de votre visage telle paroi de falaise. Mais pas seule, non ! Pauvres inconscients… d’innombrables sœurs suivirent la trame.
- C’était horrible… tout le village a été décimés, des corps retrouvés mutilés, des habitations ruinés… c’était une vraie ruine cet endroit. Mais pire que cela, on a trouvés le coupable… on a pas bien vu ce que c’était mais sa puissance était démente ! Pour ceux d’entre nous qui sommes restés pour l’affronter, nous n’avons pas su faire face bien longtemps. J’ai perdu deux compagnons, les 4 autres sont trop apeurés pour oser sortir au dehors et moi… j’suis assis ici à veiller que personne ne prend de risques inconsidérés…
- Quoi ? Vous étiez 7 et vous n’avez pas pu gagner ?
- J’sais c’que c’est… un de mes frères m’en a causé avant-hier… les missions noires du Roi.
- Oui… je me suis informé à ce sujet avant d’accepter cette mission. Il semblerait que la prison du cauchemar, qui retenait les créatures les plus sombres de l’histoire, à été attaquée de l’intérieur et les détenus se sont évadés malgré que ce soit de stupides bêtes sanguinaires. Pour les arrêtez au plus vite, le Roi à fait passer ces annonces qui cible chacune d’entre elles en classant la mission au rang S. Même les villages, comme celui-ci, recrute les courageux pour accomplir ces périlleuses quêtes.
- Toujours mieux d’envoyer un guerrier que laisser un paysan s’faire décapiter…
- Certes mais c’est de la pure folie… mes amis et moi savons nous battre, avons déjà croisés le regard de la mort dans les yeux mais… mais cette chose… c’était bien pire que tout cela. C’était les tourments de l’enfer qui arpente ces terres !

La façon dont il nous avait parlé de tout ceci était dramatique et vraiment terrible. Même un aveugle, sourd, muet n’aurait pas pu sourire. On se demandait encore comment il faisait pour tenir debout tellement il tremblait quand il nous contait ce récit catastrophique.
Finalement, une fois les détails explicités, on s’est levés et l’avons remerciés pour ses partages mais mon ami est cupide et trop confiant… il décida quand même de former le groupe pour partir chasser cette bête « pour le bien de notre village et de toute la contrée ».

C’est ainsi que… Me voici ! Sac sur le dos, arc fixé sur l’épaule, lames aux fourreaux et fourrure sur le carquois, mon barda est près de moi même si je ne suis pas sur de moi-même. On s’est donnés rendez-vous à l’entrée du village avec notre barda avant le grand départ, vers nulle part selon moi. Je sortais rarement du village, et mise à part quelques endroits qui me sont chères, on se dirige vers un coin paumé… Donc nulle part et c’est ça qui m’inquiète.

- Dit Gerard, tu n’trouves pas ça bizarre qu’ce village, qui n’est qu’un point perdu sur notre immense carte, est la cible, non idéale, d’une créature maléfique qui s’est échappé du zoo des délices noires ?
- Je ne te comprend pas… c’est toi le chasseur et on doit traquer une bête, c’est toi l’expert alors explicite le fond de ta pensée que je puis, peut-être, percée car notre ami bastissor n’est pas de bon ressort quand il est histoire de réfléchir. Faut pas s’attendre à grand-chose de quelqu’un du bâtiment.
- Je te signale, Monsieur je pète plus haut que mon cul, que je m’exprime mieux qu’un paysan analphabète et qu’au moins je sais me servir de mes mains pour faire de belles choses…
- Tu parles du semblant de cabanons que tu as fais pour notre compagnon ?
- Et si nous faisions une étude comparative de la résistance des matériaux en se servant d’un coup de marteau pour mesure ? Alors de la petite maison et de ta grande gueule, lequel est le plus solide a ton avis ?
- Ca suffit ! Gégé ! Franco ! On était entrain d’causer j’te signale !
- Oui… toutes mes confuses. Donc je disais, exprime moi, Monsieur le chasseur.
- Mouais… ben j’me dis qu’c’est louche. On m’a dit qu’les bêtes de la prison de cauchemar étaient super grosses et hyper dangereuses. Cependant, le village détruit et les habitants déposséder de leurs vies, la créature semble toujours présente… de plus, le village est éloigné et hors de portée de l’attention des grandes citées.
- Et bien… la bête est peut-être apeurée de retourner dans sa cage et a décidé de se terrer dans cette sympathique bourgade en crevant de faim. Cela ne rendra la tache que plus facile.
- Dis pas d’conneries ! On m’a dit qu’elles sont féroces… c’est surtout le cœur empli de rage qu’elles vont allez faire des ravages et inquiéter le roi au point d’appeler tout ses « loyaux » sujets… Et si… et si la bête était…

Mais c’est trop tard. Je n’ai pas eu le temps de finir qu’on était arrivés à destination. Le trajet avait parut si peu long. Faut aussi dire que je voyage rarement à cheval ce qui fait que ma perception des distances est perturbée. Je préfère ceux à dos de loup… plus mouvementé et plus vivant.
Alors qu’on descend en voyant le portail détruit, on accroche les animaux à un arbre et faisant le reste a pied en vérifiant nos inventaires respectifs tandis que la pluie commence à légèrement leur taper sur le système. Moi, j’aime bien… la pluie bien entendu ! On arrive enfin et je sors mon arc.

On est dans des bois, sur une petite route trempée, en direction d’une petite masse noire au loin qui s’apparente à la forme rondouillette d’une petite boulette qui est, avec l’ombre de doute, le village en question.
Il fait très sombre et la pluie tombe à averse. C’était pour « l’effet de surprise » de génie de notre tacticien Gérard. Mais je leur ai pourtant dit qu’il y avait de grande chance pour que ces bêtes soient des nocturnes et donc source d’ennuis la nuit mais bon… allons, fonçons !

Les alentours et le décor se plante petit à petit. Aucune barricade de bois, que des maisons dispersés un peu partout et plus ou moins alignées en allées pour pouvoir faire circuler les habitants… enfin c’était avant. Des ruines, de la fumée, des éclats sur le sol, quelques corps parfois avec les tripes qui se Non ! Je vous passe les détails sanglants, je ne veux pas déjà entré un pas de plus dans l’enfer des détails de cet enfer.

Le village de Rukimusa nous tend les bras !... enfin, c’est pas trop tôt… enfin si on a de l’imagination et qu’on vois que les deux énormes arbres déracinés, plantés dans les habitations devant nous, de chaque coté de la route, sont comme des sortes de main et que la pancarte fait office de tête alors qu’elle vacille au dessus de nos têtes… Alors on pourrait presque y voir un humain qui appel à l’aide mais faut faire travailler l’imagination à fond. En plus avec les deux U qui servent d’yeux. Y a même une pomme de pin sur l’une des courbes qui fait office d’iris mais assez de détail inutile.

On est bouché bée à l’idée d’entrée et finalement on s’est décidé à avancer pour accomplir notre première mission de rang S qui nous apporteraient de la renommée et de quoi se payer tout ce qu’on a toujours désirer. Nous voilà enfin entrer !


Chasse 2 : S pour Sadique

Tout est bien comme décrit par le type… une vraie ruine. Mais il n’y a pas autant de dégâts comme on se l’étaient imaginer et pas de victimes qui « jonchaient le sol par milliers ! Oh My Gab ! ».
Mais les ravages ont été, fort probablement, fait par une créature massive vu les arbres déracinés, les maisons écroulés qui ne firent pas manquer de faire pleurer Franco, notre bâtisseur râleur, et les rues désertées et tapissées de sang qui ne firent pas manquer de faire gerber Gégé, notre panseur penseur.

Alors qu’on s’enfonce dans les décombres, en direction du centre de cette ombre qu’est le village, je sens un regard dans mon sillage et contemple mon, horriblement moche, visage. Ahah ! Je l’ai vue !... merde… juste une brique qui s’est cassée la gueule mais je suis sous le stress. Je ne m’empêche pas de repenser au fait que 7 guerriers n’ont su tenir tête à la bête qui hante maintenant ces ruines qui l’abrite tel un esprit.

Avons-nous une chance ? On a Gérard, un des toubib du village qui… oui j’utilise de drôles de mots, c’est pour avoir l’air « cool » mais remarquer que je fais l’effort d’éviter les raccourcis de langage quand je vous parles déjà… en plus je sais même pas qui vous êtes mais bref, telles sont les mystères de la narration ! Donc je disais… on a Gérard, un des toubib du village qui est la tête pensante de la partie. Il peut assez vite vous rafistoler… mais c’est pas la qualité qui est à son top avec lui. Sa devise c’est « vite fait, bien fait pour ta fasse de t’être fait autant amocher » et s’ensuis de son habituel « j’ai fais ce que j’ai pus… laissons au Destin le soin de prendre soin de vos bons soin, hein ? Par ici l’argent ! ».

Donc en cas de risque, on peut compter sur lui pour soutenir et vite nous remettre sur pied mais en cas de danger de mort… faudra pas trop espérer un miracle venant de lui.
Il est en tenue de ville et porte une arbalète mais est trop sensible malgré le métier qu’il fait. S’il tient… c’est parce qu’il se shoot aux herbes médicinales et arrive quand même à faire un boulot plus ou moins correcte. Le risque ne l’a jamais fort accroché mais l’appât du gain l’a amené avec nous. Espérons qu’il reste jusqu’au bout.

On a Francis, un des bâtisseurs du village qui est à la fois le faiseur de mode et la force irrésistible de la partie. Quand il est de mauvais poil, on l’est tous, quand il décide de foncer, on n’est que forcé de suivre même si Gégé finit par la fuite. C’est un gars pas trop méchant mais trop cupide, peut-être qu’il est malhonnête avec certains clients mais çà me regarde pas. Il se bat avec un marteau pilier… comment vous l’expliquez… ? C’est un manche aussi grand qu’un homme avec, au bout, une masse de pierre dur et blanche à 4 faces. On pourrait comparer cette dernière à une sorte de croix dont le centre sert de point de rattachement à la pièce de bois.
Durant les combats, il cogne dur mais avec la vitesse d’une tortue… cela demeure son point faible et c’est à ce moment que j’entre en jeu pour équilibrer nos forces.

Ils m’ont moi, Dezkiel, un chasseur reclus pratiquant l’art de la traque et la lecture de l’orage. Je maîtrise le tir à l’arc, le maniement des épées courtes et longues mais pas les armes à deux mains ou d’hast. Je trimbale deux épées courtes à la ceinture, une longue sur le dos et ma corne de bois à la main. Elle est très raffinée et est un cadeau des sages de mon clan pour récompenser la fin de mon apprentissage et l’entrée dans l’âge adulte.
Sans bijoux, juste des décorations taillées dans son bois foncé et dur, la corde en crin de Béhémoth sauvage, elle fait facilement la taille d’un gamin de 8 ans. Cela la rend encombrante mais je l’arbore fièrement et demeure puissante. Le carquois au travers et derrière moi, me permet de me servir de flèches normales. Mise à part des projectiles et des lames, je n’ai aucun autre atout de bataille mise à part mon cerveau qui est plus taillé pour réfléchir aux situations de combats qu’à la résolution d’une énigme ou le récital d’un poème.
En combat, mon objectif est de ralentir et déconcentrer les cibles pour permettre au bâtisseur de démolir la face des ennemis… oui… c’est vrai qu’il a plus un talent pour la destruction que pour la construction mais Francis trouve que « ça rapporte plus de bâtir… sinon j’aurais fais fortune si c’était l’inverse ».

On est finalement, à travers les larmes et les remises de repas de matinée de mes deux amis, arrivés dans le centre du village et commençons à tourner sur nous-mêmes pour contempler les dégâts même si on avait l’air de 3 poireaux. Et ouais… si on avait eu un narrateur plus sérieux on aurait pu avoir un bel effet dramatique… Avec la pluie qui cesse, les nuages noires qui défilent au dessus de nos têtes, le vent qui chasse la fumée de notre coté, le semblant de silence qui se fait pesant, le décor désolant qui nous tourne autour en riant de nos sentiments qui ne sont t’autres que Peur et Attente.
Qui a causé tout ceci ? La bête… mais elle à quelle tête cette dernière ? C’est ce qu’on se demande car on est là pour lui faire sa fête. Et soudain, on entendit encore des bruits de gravas qui s’écroule plus loin, non loin de la maison maire où siégeait, sans doute, le doyen de cet endroit. Ils ont la charge de la sécurité des habitants. Aussi compétant fut-il, ce n’était que futile face au danger qui s’était abattu sur eux.

- Merde… on fait quoi ?!
- Panique pas… tu vas attirer les bêtes…
On aurait pu le prendre sur le ton de l’humour, moi et mon avisé conseil, mais l’atmosphère était tellement pesante qu’on le prit comme une critique. En effet, si on fait face à un animal, l’excitation ne pourra que le faire sortir de son trou pour nous attaquer et on a pas besoin de faire face à un enrager vu notre groupe. C’était une mauvaise idée de venir ici… je le sens… mais alors que je me dis ça, je regarde au sol et remarque un cadavre juste à coté de moi.
Il est temps que j’examine comment ils sont mort. Homme… 42 ans… de carrure normale pour un paysan, ses mains et l’état de son dos ne mentent pas sur sa condition. Il semble ne pas avoir souffert, aucune plaie ouverte, il est mort pourtant de façon subite et de grandes quantités de sang ce sont échappées par ses orifices. Je remue son ventre alors qu’il est couché de face et je sens que c’est… dégoutant n’est ce pas ? Oui, mais c’est pas par sadisme… c’est extrêmement mou et c’est comme si une masse poussait sur sa parois. Vu comment la sensation se décrit sur le bout de mes doigts… on aurait pu croire à des organes… des morceaux… organes détruits ? Il serait donc mort par électrocution ?

Je me relève et me tient la tête. Je ne suis pas expert la dedans mais j’ai appris à reconnaître ça… j’aurais pu demander à notre toubib mais il se tient encore le ventre alors si je lui demandait de toucher celui d’un mort… Je peux pas noter tout les signes mais il semble bien qu’il a été tué foudroyé… Cela paraît tellement peu possible. La magie existe… oui… mais elle est à la portée de ceux qui ont de quoi s’en servir. C'est-à-dire des objets de pouvoir, de la concentration et un cerveau.
Ce qui veux dire que… non, une bête peut se concentré quand elle le veut. Ce qui veux dire que… la bête à avaler des objets de pouvoir et crache de la foudre si il se concentre !... nan… trop farfelu… Alors cela ne peut dire qu’une chose : Elle a un cerveau.
Me regarder pas avec vos yeux d’abrutis, elle a forcément un cerveau, oui mais pas n’importe lequel, un cerveau qui lui permet de réfléchir et de penser plus profondément que le ferait un simple animal. J’en étais certain… on a pas affaire à une bête mais à un individu !... Ou quelque chose qui s’y apparente fortement.

Mais cela m’inquiète alors que mes 2 compagnons fouille timidement les alentours et que je dévisage le ciel en pensant profondément à tout ceci. Alors cela veut dire que notre adversaire est pensant et violent mais maîtrise aussi la magie d’élément foudre… mais pas que ça alors que je regarde les traces de fumées clairsemées dans le décor. L’élément de feu ne lui est pas inconnu non plus… ça crains… mais vous ne savez pas ce qu’est la magie ?
En résumé, c’est une énergie mystique qui est généré par les corps des êtres vivants, pensant ou non. Selon les individus, selon les recherches des érudits, on en génère plus ou moins vite et on en stocke de plus ou moins grandes quantités pour pouvoir l’utiliser. Mais cette énergie brute ne peut pas être utilisée par la simple volonté… il faut aussi l’outil adéquat. Ca prend l’apparence de babioles de toutes formes et fabriquées par des grands Sages. Ces dernières, grâce à des matériaux spéciaux conduisant les énergies, peuvent, grâce à la science des mages, donner une forme à la magie. Il y a plein d’élément différent mais on ne peut avoir qu’un élément par outil magique.

Prenons un exemple, j’ai une bague magique qui permet d’utiliser ma mana, ma réserve d’énergie pour faire de la magie, sous la forme de la teinte rouge : les flammes.
Je peux dès lors me servir de mon énergie brute sous la forme du feu grâce aux pouvoirs combinés de ma pensée et de l’outil. Je pourrais, à ce moment, habituer mon corps à la chaleur, lancer une boule de feu ou faire chauffer l’eau de ma tasse de thé. Libre court à ma pensée, mon niveau de concentration et ma réserve de mana.

Quand j’y repense… le paysan de la tout à l’heure… si il l’avait vu venir, il aurait pu éviter le coup de foudre car il faut des mouvements et de la concentration pour l’incantation. Les sorts que l’on lance ne sont pas instantanés, ils peuvent tous être évités ou annulés si on est en assez bonne condition. Mais ces combats de sorciers demandent connaissances, expérience et force d’esprit. Beaucoup de babioles aussi…mais avoir beaucoup de babioles, coûteuse et précieuse, est peu utile car la quantité de mana est limitée et donc les usages sont en nombre limite sur des périodes de combat courte.
C’est les vieux… Heu, je veux dire, les anciens et respectables de ma tribu, qui m’ont appris tout ceci mais je n’ai jamais eu la chance de trouver le moindre outil magique ou même de pouvoir en acquérir une à cause de leurs prix.


Mais je médite sur tout ça encore et encore mais soudain… un éclair !... me transperce l’esprit. Tandis qu’un autre éclair !... fend le ciel... Tout se précipite quand un éclair… vient frapper mon ami Francis de plein fouet !
- Franco !!
Hurlais-je avant de finalement arriver à sa hauteur. Gérard arrive pour m’épauler mais on entend un sifflement dans les décombres et en sorti une ombre. Elle tend le plat de sa main vers l’avant et, de sa paume, sorti une flèche de feu qui vola en direction de notre toubib. Paralysé par la surprise, il allait se faire griller les poils de sourcil. J’eu à peine le temps de me jeter sur lui pour qu’il évite de le recevoir entre les deux yeux, ce manchot !
Je me retourne vivement vers notre marteau fracasseur qui toussote et peine mais se relève tant bien que mal. Il est dans un sale état, heureusement qu’il est coriace mais n’est plus capable de faire face. On s’est lamentablement fait rétamés au premier tour et on doit sonner une retraite mais je doute que notre adversaire, qui pour info s’approche à pas de loup en notre direction, nous laisses partir si facilement.
- Gérard ! Occupe toi de Francis et allez vous mettre à l’abri. Filez d’ici aussi loin qu’possible !
- Reçu ! Bonne chance !

J’aurais bien aimé entendre un « Non ! Et toi alors ? » mais ils n’ont pas reçu l’éducation que j’ai la chance de recevoir. Le sacrifice est plein chez moi et est fait l’esprit serein. Qu’ils partent loin pendant que j’essaie de la retenir alors qu’elle se fige en contemplant la fuite de mes 2 amis.
Oui, elle… Apparence d’une femme… Humaine… Capuche sur la tête, charmante robe de sorcière avec décolleté grandement ouvert. Elle tient un bâton de bois avec quelques crânes de bêtes en ornement, sans doute la source de son pouvoir… Si j’arrive à le lui arracher, elle ne pourra pas…
- Arrête de te casser la tête. Ce n’est pas avec tes flèches que tu me feras grand mal et je doute que tu puisse te servir d’une lame.
- Que Quoi ?
- Vas-y, jette toi sur moi.
- J’fais encore c’que j’veux ma p’tite dame !
Et se mit à rire. On aurait pu croire à un rire sadique tout comme l’était devenu cette mission. Quand on nous disait que c’était pas une partie de plaisir, c’était pas pour rire.
Quand on nous disait que c’était l’enfer, je doutais qu’on y était.
Quand on nous disait que c’était l’eau qui mouille, on le pensait.
Quand on nous disait rang S, je me dis maintenant que c’est le grand S de Sadique tellement je regrette d’être ici.


Dernière édition par Gabnon Terestion le Jeu 18 Mar - 16:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Croisade Chasseresse ["Complète"]   La Croisade Chasseresse ["Complète"] EmptyMer 20 Jan - 16:42

Chasse 3 : Elle se nomme Ravh’nika

- Ravquoi ?
- Ravh’nika
- Ben Rav quoi !
- Nika
- … mais ça sert a rien, Rav et barda !
- Cas désespéré… nous ne sommes point là pour la plaisanterie mais pour s’affronter.
- Hum… alors c’est toi qui a tuer les villageois et saccager cet endroit ?
Mais ne répondit rien. Elle se contente d’enlever sa capuche et me dévisager avec une sombre lueur au fond des yeux. Quelque chose la démange. Peut être que ses mains, qui n’ont de cesse de chipoter à son bâton, ont une folle envie de m’étrangler ou bien de me faire cramer grâce à un sortilège de feu. Ou bien elle est tout simplement entrain de se frotter les paumes de ses mains car s’est trop gratter l’arrière train même si je doute que : « Une damoiselle de sa grande carrure huhuhu, noble qui pète plus haut que son cul et qui fait pleuvoir la destruction » puisse être capable de pareille chose.
Moi, de mon coté, j’ai mon arc mais pas de flèche en joug. J’hésite trop, je peux pas flécher la première venue… quoiqu’elle a quand même foudroyé mon ami la salo… salopiote dit donc ! Une bonne flèche dans le cul et on en reparle plus ?

Comme elle a dit, faut pas trop réfléchir et juste se battre, j’suis là pour ça mais… j’abaisse mon arc, c’est trop dur dans ces conditions.
- Alors. On abandonne sans même avoir commencé le combat ? Pitoyable.
- C’est que… on était là pour chasser une bête ! Et tout c’que j’vois c’est une humaine !
- Alors c’est un monstre que tu veux en face de toi ? Mais j’en demeure un et non pas des moindres…
- Ouais, cause toujours. A l’intérieur sans doute…
- Pas seulement… regarde !
Dit-elle en déployant les bras… et les ailes… les ailes… les ailes ? Les ailes ! C’est incroyable ! Une paire d’aile est apparue dans son dos. Pas plumées comme un poulet… enfin ange je veux dire, cousin des pigeons dans le fond, mais plus à l’image de celles de chauve-souris. Elles étaient d’un noir dévorant avec des teintes violettes tout comme l’est sa coupe de cheveux semi longue, cachant une partie de son visage.
Ses yeux sont d’une teinte mauve si peu naturelle et paraissent prêt à dévorer mon âme ; ce qui ne me laissa pas de glace… dans le sens que ça m’enflamma un peu plus pour le combat. Elle n’était pas humaine alors ! Mais… mais était ce, dans le fond, une raison suffisante pour ouvrir le feu maintenant ? Je garde, encore et toujours, mon arc baissé sans pour autant apprêter un projectile.

- Alors quoi ? Les ailes ne sont-elles point suffisantes ?
- Ben… même si t’es pas humaine… même si tu te dis monstrueuse… t’es un être pensant et vivant. Même les animaux violant je ne les tue pas si facilement car j’ai une conscience… si on peut trouver un arrangement pour la non violence alors je répond présent.
- Mais j’ai tuer ces villageois…
- Rien ne le prouve clairement malgré ton utilisation de la foudre et la mort par éléctrocution.
- J’ai attaqué ton ami…
- Il n’en est pas mort, alors j’peux bien passer l’éponge.
- Est-ce que tu veux bien… non, c’est sans espoir ! Défend toi !

Elle mit fin à la discussion et lève ses mains au ciel et soudain… les éclairs formèrent leurs arcs dans le ciel. Je ne sais pas si elle est innocente ou non, elle semble un peu démoniaque au delà de l’apparence qui allait dans ce sens… mais une certaine intelligence se dessine derrière son visage et le fait d’être au milieu de nulle part et y être resté depuis plusieurs jours au risque de voir débarquer les forces du Roi… il y a vraiment quelque chose de louche.
Je suis qu’un simple chasseur… je pense comme tel et vit avec le rythme de la société, aussi compliqué soit-il, et ce dernier est perturbé. Je me dois de traquer ce qui se passe mais l’humble rôdeur que je suis doute pouvoir faire face à pareil adversaire.

C’est le moment ! Je sors une flèche et cours vers elle avant de plonger en avant ! De justesse, je viens d’éviter un éclair qui foudroya et se planta dans le sol à l’image d’un de mes projectiles que je viens juste de décocher en direction de la sorcière. Elle l’esquiva sans grande peine d’un geste vif et simple avant de relever les mains au ciel. Distance de 63 mètres entre nous, je cours à bout de souffle en sortant une nouvelle flèche. Cette fois, je fis un bond sur la droite alors que pieux de foudre vinrent tenter de me toucher, l’un sur ma position et l’autre 3 mètres devant moi, j’avais prévu le coup. Elle espérait que je bondisse à nouveau pour me foudroyer mais je peux ressentir les concentrations de mana aux endroits adéquats.

Elle sourit… je crois que je l’ai agréablement surpris alors que je bande mon arc en visant sa gorge et… décoche ! C’est un tir véloce, plus rapide et précis que le précédent. Elle retente son esquive mais se prend la flèche dans l’épaule. La distance entre nous a diminué de quelques crans et rend donc mes tirs plus efficaces. Elle fit une grimace mais pas plus que ça. Elle dessine des formes avec ses mains et alors apparut un arc de flamme… Pleine de grâce, elle sorti une flèche alors que je me muni d’une munition de mon carquois et bandit mon arc.

Tout deux, face à face, 40 mètres, arc tendu à leur maximum, on décoche en même temps avec une complicité malsaine entre adversaire tandis que nos flèches se touchèrent en leur centre. Celle de flamme s’effaça sur la mienne qui passa au travers… mais toutes deux continuèrent leur course. Je pensais pouvoir la dissiper, elle et ses flammèches, je me suis gouré. Je me reçois la flèche au niveau du haut du torse et souffre de brûlure légère tandis que la mienne érafla son visage.
- Pas mal… pour un humain…
Mais je continue à courir vers elle, épée à la main, brandissant ma plus longue et plus fière lame en hurlant à l’image d’un animal. Alors que je suis proche d’elle, elle jette son bâton, range ses ailes, et passe sur ma droite en esquivant mon coup de lame vertical. Cependant, alors que je tourne sur moi-même pour la trancher en faisant parcourir le fil de l’épée sur le fil de l’horizon, elle passe juste en dessous de moi et pose sa main sur mon torse… avant qu’elle ne décharge une violente décharge électrique qui parcouru mon corps en un instant.
- Mais ce n’est pas suffisant…

Susurra t-elle à mon oreille tandis que je tombais à terre. J’ai mal aux oreilles, aux orteils aussi. Mon ventre est tout retourné, mon cœur bat vite… tellement vite que j’ai l’impression qu’il va exploser. Je la sens, elle et son regard noir, se poser sur moi et puis tourne les talons et repart… doucement… et je ne sais pas ce qui me prend mais, au fond de moi et à ce moment, j’ai senti une profonde révolte mais pas à cause de volts.
Le fait de perdre ou bien de rester sur ma faim ? Je n’en savais rien mais je ne voulais pas d’une telle fin et c’est ainsi que, à l’aide de mes fébriles mains, je me relève et refait face à mon adversaire.
- Hey !... Tu crois qu’c’est fini aussi facilement ?...

Elle est de dos mais s’est arrêtée. Se retourne lentement et c’est alors que la scène n’a pas de prix. L’expression qui se dessine… ses traits obscurcis qui s’adoucissent… sa peau qui frémit… Je me demande encore qui elle est à part l’adversaire qui veut se battre pour tout.
- Dis moi… pourquoi tout ça ?
- Veux tu vraiment savoir ? J’ai fais de cruelles choses… mais tu n’as rien à voir avec cette histoire, alors je préférais te laisser dans tes vaines illusions à boire la liqueur que te donne ce vaniteux et orgueilleux roi qu’est le tiens…
- Je n’ai rien à branler de ce roi !... il n’est pas le miens… le seul qui gouverne les chasseurs du clan de la tempête… c’est la grande tempête elle-même…
- Alors si tu y tiens tant, pour récompenser ta vaillance, je vais te conter ma courte histoire…
J’y crois pas, j’ai pu faire avancer le dialogue à ce stade mais les mauvaises nouvelles venaient de paire. Je doute fort que ce soit la joie au vue de ce à quoi je fais face mais je tiens à allez jusqu’au bout.
Arc à la main, flèches dans le carquois mais main non loin de là, je l’écoute passivement sans montrer aucun signe d’hostilité.

- Je me nomme Ravh-nika, dernière descendante d’une race très ancienne autrefois appelé : sorcière. Pour des raisons que je ne vais te citer, car risque fort de t’embêter, nous fument traquées et enfermées. Le roi, dans un geste de grande clémence, me libéra à la condition de réussir un jeu « amusant »… Je pouvais goutter à la liberté à la condition de gagner…
Dit-elle avant de me jeter une boulette de papier chiffonnée dans ma direction. Je m’approche prudemment de cette dernière quand elle fit un bond vers moi qui me fit sursauter. Elle s’en amusa de me faire peur la ga… gamine !
Malgré la situation, elle semble vouloir profiter un maximum de ses instants… comme si c’était les derniers qu’elle devait vivre… récoltant le plus de joie possible malgré qu’elle fut la dernière « sorcière ». Je ramasse le papier avant de le déplier et ah ! Elle se tient à coté de moi, lisant au dessus de mon épaule. Voici ce qu’on peut lire :

« Chère Ravh’nika, tu es libre de partir où bon te semble sur les vertes plaines qui sont mes terres. Néanmoins, tu peux remarquer ce magnifique collier attaché à ton cou, n’est ce pas ? Ceci est un dispositif qui explosera dans 10 jours à compté de… de… de… maintenant ! Oui, je te fais perdre un temps précieux mais pour gagner le droit de l’enlever, rien de plus facile. On va jouer à une partie de cache-cache.
La clé pour l’enlever est ton adversaire que tu dois trouver, tu es le chat. Compte jusqu'à 10 avant de commencer à chercher !
Je vais te donner un indice tout de même… elle se trouve dans l’estomac d’un des habitants des contrées de Ruki. Libre à toi des méthodes utilisées pour la trouver ! »

Alors que je termine la lecture et fait tomber la lettre au sol, je jette un regard vers elle alors qu’elle baisse la tête… visage déformé par le désespoir… cou emprisonné dans étroit collier de métal a l’étrange mécanique qui semble magique.
On l’a emprisonnée, torturée, on a décimée tout son peuple avant de lui offrir une liberté illusoire dont le seul espoir réside à une illuminati noire. Tuer des innocents en fouillant leurs tripes… je repense au cadavre du paysan trouvé. Tuer des innocents pour trouver la liberté. En plus, c’est le roi qui se sert de son peuple pour un jeu aussi macabre. Quand elle parlait de désillusion… c’était pour ceux qui avaient foi en leur roi mais c’est une bataille sans espoir.

Je me retourne vers elle et est à genoux. Je crois que l’heure est proche pour elle…
Je ne sais pas si elle à de la rancœur pour les humains mais ses pleures viennent du cœur… si seulement je… Mais bien sure !
Je me précipite sur ma petite sacoche et commence à fouiller dedans avant de trouver ce qu’il faut. Deux tiges de métal que je garde sur moi au cas où… et bien… c’est du brol que je traîne sur moi comme cette pelote de laine, ce fer a cheval, cette plume et bien d’autre mais je vous montrerais mes richesses plus tard.
Je vais derrière elle et regarde le mécanisme ainsi que la serrure.
- On tente le tout pour le tout…
- Quoi ? Arrête ! Ne touche pas à ça ! Ca pourrait exploser si tu essaie de l’ouvrir !
- Ben… il te reste encore combien de jour ?
- Moins d’une heure…
- Alors on fonce et on tente le tout pour le tout !
- Et toi alors !? Tu… tu n’as pas peur de mourir si ça explose ? Tenter de me sauver ne t’apporteras rien…
- Et ?

Son visage se relève enfin vers le miens qui affiche un grand sourire comme pour les pubs de dentifrice ! Même si j’sais pas ce que c’est… même si c’est pas un très sourire rassuré…
- J’en ai rien à carré que ça me rapporte rien. T’es en danger alors faut faire quelque chose
- Mais j’ai tuer des innocents pour sauver ma peau !
- C’est grave ! Je sais ! Mais t’était désespérée et on t’a forcé dans ce sens pour survivre alors qu’on t’a menti ! Et puis y a que ce village et le nombre de victime est faible… et puis c’est comme dans la nature… l’herbivore se fait bouffer par le carnivore, une vie s’arrête pour permettre à une autre de continuer. Tu crois qu’en acceptant la mort tu ramènera à la vie les innocents que tu as tué ? Non ! Alors pour honorer leur mort, tu te dois de vivre et te repentir ! Vit au service du bien et de la vertu, de la justice et de la vie !

Elle était aux larmes… elle m’aurait presque serré dans mes bras… la pauvre, désespéré au point de me prendre comme ça Olalala My Gab. Pourtant je disais ça mais j’devais encore arriver à la sauvée… Trèves de discours, il faut agir car rien est gagné ! Mais dans le fond… avant de m’y mettre… j’étais soulagé… On aurait vraiment cru à une vile personne mais dans le fond elle est bonne… non je parle pas de sa poitrine !
Le collier… en fer avec ornement en or et décorations sur superbe finition de style Rienabranler ! Il est bien serré autour de son cou, possède un petit cadenas et plusieurs sortes de petit compartiment.
Je ne sais pas qui l’a fabriqué mais c’est la première fois que je vois un collier explosif à retardement programmable sur mécanisme magique anti-pluie… tain, c’est long à dire c’te connerie. Il n’y a pas 33 solutions, faut crocheter la serrure tant bien que mal avec… mon précieux attirail !

Je m’atèle à la tache et je fourre !... les DEUX tiges de métal !... dans la serrure bien entendu. Je les fais allez de gauche à droit, de haut en bas, d’avant en arrière en serrant les dents. Les petits « clic clic » me disent « plus sur la droite » tandis que les « clac clac » me disent « plus vers le bas incapable ! ». J’y connais rien moi ! Et soudain.... ah non, fausse alerte.
Je continue à chipoter encore 2-3 minutes et le temps commence à devenir interminable, la sueur perle et on sens la tension qui monte quand j’ai finalement, comme par enchantement, relevant pourtant plus de la chance, faire sauté le collier en l’ouvrant correctement.
Mais soudain, je sentis, comme pour les éclairs, une force concentration de mana… bien plus intense que celui de sa foudre. La prison portative et explosive, entre mes mains, allait donner tout ce qu’elle avait. Sans doute l’ouvrir de force était pas une bonne idée mais tandis que je
le lance le plus loin que je peux, on !......


Chasse 4 : Elle se nommait Ravh’nika

Le ciel est d’un bleu flamboyant avec le soleil levant. Le vent souffle passionnément et fait battre ardemment les tympans des deux fantômes marchant en direction de l’ombre. Le décor est presque paradisiaque alors que ce n’est pas le moment de jouer aux insomniaques.
L’une des deux silhouettes se trouve être un jeune homme à l’air impassible et à ses cotés se trouve… un autre homme. Non on ne parle pas de Dez et Rav mais de deux autres personnages qui se trouve ne pas être les amis de piètre compagnie de notre chère ami. L’un est le chef des cellules de la prison du cauchemar et, à sa droite, l’autre n’est t’autre que son disciple qui suit, petit à petit, la voie de la discipline pour prendre la succession.

Au loin, alors qu’ils se trouvent sur une petite colline qui surplombe la région, ils aperçoivent un semblant de décombre au milieu d’un bois sombre où ne danse même pas une ombre. Le vent leur rapporte les senteurs de la fumée entremêlée à celui des décédés. La mort planait et ça se sentait… se tenait aussi, car bien plus noires étaient leurs véritables intentions. Ils descendent et se dirigent vers les restes du seul village de la région de Ruki.
- Alors c’est ce qu’il reste de Mukirusa ?
- Oui… de grands ravages… comme nous l’avions espéré… mais pas assez je crois.
- Mais, maître, je ne saisi toujours pas l’intérêt d’avoir fait tout ceci.
- Alors on va tout reprendre depuis le début, abruti d’apprenti…

Ils sont à présent sur un petit sentier qui passe entre des arbres à la triste allure et ne laissant pénétrer aucun rayon de lumière, telles boucliers d’obsidienne. Il fait beau soleil et pourtant le décor et les acteurs sur cette scène sont théâtralement dépaysant et déprimant.
- La prison du cauchemar à subit une attaque qui à permit l’évasion de plusieurs dangereuses bêtes qui y étaient détenues… Pour éviter un trop grand drame, le roi convia l’effort de son peuple pour arrêter ces carnages car sa garde royale ne suffirait pas pour éviter le désastre.
- Oui, enfin c’est ce qu’y à été dit.
- En effet, mon jeune disciple, seuls les plus hauts responsables de la prison, les conseillers du roi et le roi en personne, sont au courant de la vérité. Le roi à délibérément redonner la liberté à la dangereuse et dernière sorcière… toutes ses sœurs ont périt d’une façon ou d’une autre.
- Mais comment a-t-elle survécu à sa détention ? Je ne le comprends toujours pas.
- C’est bien simple… son apparence… elle a su aguicher, malgré ses révoltes incessantes, les bonnes grâces de notre seigneur et fut mieux traitée que la plupart des prisonniers. De plus, il fallait au moins une sorcière en vie pour espérer pouvoir soutirer tout ses secrets mais moi-même ne sais de quels genre il s’agit et m’en contrefiche.
- Mais elle a été libérée comme ça ? Sur un coup de tête ?
- Exactement… notre imbécile de roi était agacé mais a décidé de toute de suite passer à un châtiment entraînant non pas le corps mais la mort. Son mépris et sa vanité n’avaient pas de prix… cependant il voulait s’en servir comme d’un outil et il y est arrivé. On lui a attachée le fameux collier et promis qu’il y avait une clé…
- Mais il n’y en avait pas… mais pourquoi inventer un mensonge au sujet d’une pièce de déverrouillage dans l’estomac d’un civil ?
- Cela fait parti du vil plan de mon seigneur… Je suis étonné qu’elle y a cru… l’espoir vain sans doute… Il devait se servir d’elle pour anéantir ce village et faire passer le tout pour un accident. Donc son coup de tête, avec la besoin de détruire cette cible, on accéléré les choses.

- Attendez maître ! Détruire un village comme ça c’est
- On ne discute pas… il y avait, selon les rapports, un risque de révolte de grande envergure dans cette région et vu que les autres villages sont en bonne relation avec les Mukirusois… Ont auraient eu de grand ennui. Alors cet « accident » était une aubaine… cependant on avait des détails a régler car simplement la laisser partir aurait crée des ennuis car les érudits et les chevaliers, qui la surveillait d’assez près, sont plus du coté du peuple que celui de la cour…
- Donc si on l’avais simplement laissé filé, ont auraient pas pu les berner et le roi aurait terni son image. D’où le fait de faire croire à une attaque… pourquoi pas une simple évasion ?
- Trop bien gardée… ils ne sont pas dupes… Alors on a inventé une attaque mais si il n’y avait qu’une évadée… tu me suis ? Donc on a libéré quelques créatures sur un itinéraire fantôme et fait croire à une mystérieuse libération de la part de rebelles pour semer le chaos sur les terres. Le roi serait vu comme un sauveur qui se préoccupe du bien de son peuple mais est « conscient de sa faiblesse et repose ses espoirs sur les épaules de ses loyaux sujets ».

- Que des mensonges…
- C’est ainsi que l’on bâti un empire. Sur des images et des promesses car c’est ce qui se reflète dans les yeux des autres qui compte. Je me demande quand même si des aventuriers ont réussi à la tuer…
- Oui, j’y repense. N’aviez vous pas eu peur qu’elle soit également la cible d’un contrat ? Il y avait eu 8 grands évadés et 8 affiches ont été crée, je les aie vu sur votre bureau.
- En effet, petite fouine, ont devait maquiller notre affaire jusqu’au bout… mais on a pas dit précisément quelles cibles était quelles évadés. Et puis on distribue les affiches d’annonces en fonction des régions concernées. Le village ciblé était fort reculé et aucune grande citée n’était a proximité donc pas de soucis à se faire pour ce qui est des grands aventuriers… tout était parfait. Il n’y a qu’un détail à régler, mon jeune apprenti, vérifier que le collier a bien explosé car c’était hier soir que le feu d’artifice a eu lieu en ce lieu.

Dit-il en tapotant du pied dans le centre du village. Ils ont longuement parlés de chose plus ou moins compliquées. La politique et les manipulations ne sont pas à la portée de tous les esprits. Malheureusement ce sont les plus tordus, les plus viles et les plus doués qui sont souvent à la tête de la société qui s’en va tenter de les gerber.
Ils constatent l’ampleur des dégâts avec plaisir mais, selon leurs estimations, le nombre de victime se chiffrait bien trop limite. « A peine » la moitié de la population.
- La faire désespéré… la relâcher… lui promettre la liberté… j’avais espéré plus de carnage…
- Peut-être qu’elle est moins bête que l’on croyais.
- Cela me répugne de le reconnaître… mais c’est vrai que, même derrière ces grands airs, se cachait un être fort intelligent. Elle pleurait et nous maudissait mais gardait la tête sur les épaules… je me souviens de la fois où je lui ai demandé si elle détestait les humains.
- Qu’a-t-elle répondu ?
- Elle m’a répondu, calmement, les larmes aux yeux, que ce n’était pas à l’humanité qu’elle en voulait mais à nous et notre inhumanité… mais je doute, avec son apparence, qu’elle ai pu se trouver un allié pour l’aider… Oh, regarde !

Ils ont vu ce pourquoi ils étaient venu… Un énorme cratère, de 24 mètres de rayon, était présent non loin de la place centrale du village, devant la maison maire. C’est la preuve que le collier a bien explosé. Aucune trace de cadavres ou de sang dans les parages.
- Disparu ? Elle aurait réussi a-
- Non mon disciple imbécile… annihiler… la charge de magie était de teinte blanche : Lumière… le plus puissant élément existant… personne ne peut y survivre et son collier était bouclé et attaché... Retournons faire notre rapport… Le roi sera content de l’apprendre.
Dit-il en se retournant pour repartir de là où ils étaient venu en ne laissant que des cendres…
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La Croisade Chasseresse ["Complète"] Empty
MessageSujet: Re: La Croisade Chasseresse ["Complète"]   La Croisade Chasseresse ["Complète"] EmptyJeu 21 Jan - 16:00

Chapitre 5 : Il se nommait Dezkiel

Ils sont partis… les deux inspecteurs pour vérifier la mort de la « fugitive ».
Ils sont, eux aussi, partis… les deux compagnons de Dezkiel, il y a belle lurette, en prenant la fuite sans se soucier du destin de leur ami.
Ils sont, eux aussi à leur façon, partis… Dezkiel et Ravh’nika… non, pas pour le paradis ! Ils sont en vie car la chance leur à sourit.

Mais qu’est ce qui s’est passé ? Et bien, pour rappel, lorsqu’il a réussi à décrocher le collier, ce dernier a émit une forte concentration de mana qui fut perçue par notre valeureux ami. Il réagit assez vite et balança le collier avec toutes les forces restantes et en rechapèrent mais non pas sans quelques égratignures. Cependant la damoiselle s’est évanouie et a décidée de jouer à la moche aux bois pompant. Ils étaient comme la Bête et le Chasseur de Bête. Il fut pourtant bien décidé à la trimballer jusqu'à chez lui pour la secourir et pas la laisser mourir.
Elle lui devait la vie par deux fois, peut-être même trois si on compte dans le détail mais cela n’était que mince affaire aux yeux de Dezkiel.
Ce qui ne le tue pas… ne le tue pas ! C’est indéniable et il s’en réjouit de pouvoir vivre des aventures dans le genre en souriant de toutes ses dents. Ce fut très mouvementé et compliqué mais il ne voulait pas trop s’impliquer à présent. C’est pourquoi, résolu malgré le bestial charme de sa nouvelle compagne, il décida de s’en « débarrasser ».

Non, pas comme on le ferait avec le sac poubelle qu’on balance par la fenêtre et qui choppe le voisin avec son chien qui entrain de chier sur Votre pelouse, les salauds, mais comme on le fait avec une chouette qui a fait son nid dans la poutre centrale de votre cabane parce qu’elle trouve l’endroit confortable. Et ceci est déjà arrivé ! L’animal en a profité lorsqu’il rentrait chez lui et s’est directement senti chez « lui ». L’ambiance, l’odeur de la nature qui suinte dans chaque recoin, l’atmosphère de bien être… tout pour s’y plaire, tel est la tanière d’un chasseur. 4 jours, c’est le temps qu’il lui a fallut pour finalement faire sortir, sans brusquerie, la bête qui s’en alla avec regrets mais… mais ça reste flippant car, avant de partir, elle lui lança un regard assassin dans le genre « je reviendrais ! ».
Mais cessons de parler de chose terrifiante car son voyage avait été épuisant… Dezkiel est, avec son bagage et son barda, sur le dos de son cheval. C’est ce dernier qui est crevé même si le rôdeur doit se concentrer pour pas se tromper de sentier et est finalement arrivé à destination : son cabanon.

Pour faire simple, c’est une cabane en rondin de bois des plus classique. Avec meubles, cheminée, trophées au mur… une porte, incroyable ! Il y a le strict nécessaire pour relativement mais humblement vivre en harmonie avec les esprits et les bestioles… de la forêt. En effet, il vit reclus du village comme si il était devenu un élu dont les messes se tiennent au bar en brayant n’importe quoi à bout de bras.
Le voilà maintenant descendu du cheval avec la belle… tout dépend de vos goûts. Elle a un beau visage, de belles formes et une tenue assez aguichante mais elle demeure non humaine car sa paire d’aile ne ment pas pour elle. Donc, dans ses bras, il entre et la pose délicatement sur son lit malgré qu’il soit complètement épuisé… et d’un baisé vas la réveiller… Nan !
- J’aurais peut-être du la jeter par terre comme un sac de blé… nan… et puis le ciel est bien bleu, on a pas arrêtez de la transporter pour finalement arriver mais trop tard pour penser se reposer… j’vais allez chasser de quoi grailler.

Dit-il à lui-même. Ce n’est pas comme si elle l’entend vu comment elle semble être. Apaisée, elle à une respiration profonde et lente dont l’image de chaque expiration est un souffle de soulagement.
On aurait pu regarder ses expressions angéliques toute la nuit… le jour surtout. Cela ne va pas du tout qu’une dame fasse la grasse mat alors qu’il est passé 11 heure du mat. Le soleil, bientôt à son zénith, va bénir le petit village, la petite forêt et la petite cabane dans la prairie de toute sa chaleur de vie. Il est 11h56 et vous écoutez radio clodo, la radio où il fait toujours beau ! Nouvelle du jour, toutes les bêtes du cauchemar ont été éliminez sans exception grâce au courage des loyaux habitants de tout le royaume. Le roi tiendra un discours de remerciement dans la capitale pour vous rendre hommage alors… soyez là ! Bande d’ingrats !

La petite forêt de Jysmed, nommé par similitude au nom du village que garde Dez, ne fait pas dans l’originalité. Relativement calme, il y a peu de bête qualifié de féroce, la nature semble être précoce sur les fruits qu’elle donne avant chaque saison et la faune locale est diversifiée mais sans plus. C’est donc une forêt de chétive envergure et relativement banale mise à part pour la présence d’une petite montagne callé au milieu de nulle part et de sa fameuse carrière de pierre abandonnée.
Jylsmed, le village, était connu pour sa production de pierre de grande qualité pour bâtir église et forteresse. De très bonne facture, on peut trouver un éclat bien vivant, vestige bien présent d’un glorieux passé. C’est celui qui orne la masse de l’ami bâtisseur de notre chasseur. Cependant elle est épuisée la pauvre petite et ne pourra plus jamais rien produire. Mais ayant soutiré suffisamment pour prospérer, les habitants ne peuvent que se reposer sur leurs lauriers et prier pouvoir se la couler douce pour encore douze années.

En effet, les richesses ne sont pas à gaspiller et notre rôdeur le sait bien. Alors qu’il est caché dans un petit fourré, il attend le bon moment pour attaquer le déjeuner qui fera plus guise de casse croûte et peut-être même de dîner. Les richesses de cette forêt, les animaux, les plantes, les décors, sont des symboles forts qui se doivent d’être préservés et être consommés avec modération.
Quand il chasse, c’est quand le besoin se fait sentir mais fait attention à quel animal il doit traquer. Fonction du nombre d’individus, de la saison des amours, et du nombre de prédateur présent. C’est le boulot d’un bon chasseur après tout de faire attention à toutes ces choses pour éviter une catastrophe. La forêt est son milieu et la nature est comme une mère.

Ca y est !... il a bougé… Et il bondit violement ! On aurait dit un tigre qui allait planter ses crocs dans Dezkiel mais aucun animal aussi féroce dans les parages, c’était juste un lapin brun qui avait bondit hors de son trou et saisi le chasseur.
Sa proie est dans la fleur de l’âge, la saison des amours de cette espèce eu lieu il y a 2 lunes de cela. Célibataire et donc libre comme l’air, il fera le met idéal pour se remplir l’estomac. Il arme son arc, vise et tir ! Entre les deux yeux ! Ca rapporte 2 points au chasseur, 0 aux lapins de la forêt. C’est préférable pour qu’il ne souffre pas, mais alors qu’il s’approche de ce qu’il venait de flécher, il s’abaisse et pose sa main au niveau du cou de la bête.
- Une vie s’éteint pour permettre à d’autres de continuer… puisse ton esprit retourner à la terre, à la tempête et finalement s’envoler au ciel…
Et se relève en retirant sa flèche, l’essuyant et ficelant le lapin à sa ceinture avant de se diriger vers sa demeure tout en ramassant les éventuels fruits croisés sur sa route. Autant manger le plus de verdure possible, même si on est pas des elfes, pour bouffer le moins de viande et donc de tuer le moins qu’il soit.
La vie est une chose précieuse que l’on ne prend pas à la légère chez les chasseurs du clan de la tempête. On réfléchit et on calcule ses besoins pour éviter la pire chose : Le gaspillage.
Le voilà de retour sous sa chaumière avec de quoi manger et bien se caller la panse. Ce fut étonnant qu’il pense également à ramener de quoi satisfaire deux estomacs.

Elle est encore endormie, il s’inquiète un peu en posant tout sur la table et la regarde. Toujours aussi paisible mais par soucis, il vérifie son pouls et constate que son rythme cardiaque est normal… pour une sorcière ? Il en avait aucune idée mais espère que c’est comparable à celui des humains tandis qu’il retire sa main. Il n’aime pas l’idée de toucher le corps d’une femme inconsciente… surtout que son inconscience d’homme pourrait se faire foudroyer par l’esprit des justes en guise de punition divine. Au sens symbolique bien entendu, il n’est pas si fou que ça… pas encore.
Finalement il prépare le repas, fait cuire le lapin et soudain, elle se réveille enfin.
- Pas trop tôt, flemmarde !
- Je… où suis-je ?
- Chez moi… désolé si mon palace n’est pas à votre goût, votre majestée.
- Cela ne me va point, où sont les domestiques et l’argenterie ?
Dit-elle en éclatant de rire suivi par celui qui cuisine. Etonnant, mesdames, de voir un homme faire à manger, n’est ce pas ? Et ce n’est pas tout, il fait aussi le ménage, la vaisselle et la lessive tout seul comme un grand et de façon relativement propre et convenable… pour un homme…
- Tu n’as pas peur des risques que tu prend ?
- J’t’ai pas sauvé la vie pour que tu la gaspille… autant allez jusqu’au bout et être certain que tu pourras voler de tes propres ailes.
- Tu parles de celle-ci ?
Conclue t-elle en déployant ces dernières. Ce qui ne manqua pas de faire grimacer Dez qui termina de préparer le repas.
- Allez, à la bouffe !
- Tu es certain de bien vouloir partager ton humble repas ? Tu ne sembles pas posséder grand-chose, je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité.
- Arrête de faire ta bourge ou ton humble chevalière et viens manger. C’est déjà une corvée de t’avoir amener, alors tu vas pas en plus me faire le jeu de celle qui doit être forcée ? Tu manges ! Tu visse tu cul sur cette chaise et-

Mais elle s’est déjà exécutée et se tiens à coté de lui. Il y a une chaise en face mais s’est installée à sa droite… pas de conclusion hâtives se dit-il. Alors qu’ils dégustent, et qu’elle déguste l’indigeste cuisine de Dezkiel dont les non habitués trouveront cela fort corsés, il décide d’un peu meubler la conversation car il y a tellement à dire… et pourtant décide de…
- J’vais pas trop m’intéresser à ton passé… mais plus à ton futur car on ne vit qu’un seul instant à chaque moment et c’est le présent. Tu compte… heu ça va ?
- C’est juste que… je trouve ta cuisine fort extravagante !
- Hey ! T’étouffe pas, recrache si tu te sens pas de taille pour ça ! Ahahah
Elle rigole et avale de travers, faisant sursauter le chasseur qui l’aide à recracher en donnant une forte tape dans le dos.
- Ca va laisser une marque !
- Ahah…ah… au moins, c’est bien mieux que la bouilli de la prison.
- J’sais pas, jamais goutté. Mais dis… tu compte faire quoi ?
- Je… je ne sais pas… je me suis échappée mais si quelqu’un venait à découvrir mon identité… je serais pourchassé jusqu'à ma mort. Je crois avoir peur…
- T’en fais pas… y a toujours une solution et j’ai ma petite idée.
Dit-il en affichant un sourire au coin du visage, complice et déterminée à lui sauver la mise.


Chasse 6 : Et l’addition dans l’histoire ?

Ca y est… tout s’est passé si vite et me revoilà seul. Oh je ne vais pas porter le deuil mais son aventure est de qualité épique, trop pour un gars de mon calibre.
Vous vous demandez la solution que je lui ai proposée ? Rien de bien sorcier. Je lui ai indiqué l’endroit où elle peut trouver le guide spirituel de mon village natal. Notre chef, celui qui nous enseigne la voie de la tempête. Je leurs fait confiance… à Rav pour le fait de ne pas décimer mon village et également à notre patriarche qui est aussi fort que sage et la guidera sans lui lancer de noires regards.

Il saura lui dire quoi faire sans l’ombre d’un regret. Une révolution… mener une vie d’ermite recluse peut-être ? Qui sait… ce n’est plus mon problème. C’est un peu égoïste, je sais, mais personne n’est parfait. Moi le premier… Et c’est ainsi que je retourne dans ma cabane pour couler des jours heureux et paisible en faisant tournoyer la routine en fredonnant de joyeuses comptines.

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Une semaine plus tard, la vie dans le village a reprit son cours normal. L’incident et la grande chasse furent clos tandis que l’eau de la marre est redevenue calme. Le jeune chasseur Dezkiel retrouva sa vie d’avant, faite de chasse, de corvée de travail et de mission de rang B. Il se complait à vivre de petites et furtives aventures tout en aidant son prochain.
Bien que son mode de vie demeure assez paisible et fébrile, son destin ne peut se résumé ainsi à tout ceci. Il n’avait pas idée à quel point ses pas vont le guider vers la grande aventure et l’inconnu. Traçant un chemin fait de joies, d’espoir et de larmes.




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Cloture :
Et voilà, c'est tout ce dont vous aurez droit. Je m'adresse aux quelques courageux qui sont arrivés à lire les 6 Chapitres ! Une suite ? Oui, il y en a une mais elle est dans mon esprit et devras attendre avant d'être écrite car, pour tout vous dires, je suis retombé sur une image qui, à sa simple vue, me fait pâlir d'envie d'écrire une toute autre histoire.
Celle d'un village obligé de sacrifié des innocents pour être enlevés par des créatures ailées dans une forteresse où chacun cherche a survivre et à s'empiffrer de l'ivresse janceresse et traitresse !

Si vous avez des commentaires, des critiques, quelles sont positives ou négatives, je suis tout ouïe. Pour ce qui est des négatives, je demande d'être un minimum réaliste dans le sens que c'est tout de même le Noob King qui l'a écrit... donc bon, clémence n'a jamais tuer grand monde ^^ Cependant, si elles demeurent sincères et me permettent de m'améliorer, je ne peux QUE vous encourager à les rédiger ici même ! N'ayez pas peur de laisser libre parole à votre coeur à partir du moment où vous assumer l'entière responsabilité de votre sincérité.

C'était Gabnon Terestion, The Noob King, qui vous dis Merci pour m'avoir lu o// Que les nuages guident vos pas à travers le brouillard.
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