Sanglante et funeste Vengeance à Tenamas... [Terminé]

Jolene s'enfonça plus profondément dans l'obscurité. Elle fit courir une main calleuse sur le mur à sa gauche et y appuya son bras de pêche. Fermant les yeux, elle laissa son toucher pénétrer sa chaire, sentir chacune de ses crevasses, chacune de ses faiblesses. Satisfaite, l'âme de la jeune fille vint se reposer dans le creux de son corps d'empreint.
« rien, se dit elle. »
Le créature ouvrit ses yeux lâcha son ancienne proie, un garde sans queue ni tête et fit appel encore une fois à son sens destructeur avant de s'acharner sur un autre passant. Le Cormyr remercia platement son esprit une fois le carnage finit, réalisant bien tardivement combien sa quête était difficile et, ne voulant pas risquer d'ameuter toute la cité, l'animal changea donc de coin, se dirigeant alors vers les hauts quartiers.

Sur son chemin, tous semblait flou et irréel. Elle avançait sans un bruit, dans les ténèbres, seul son ombre immense se dessinait grâce aux reflets du clair de lune. Arrivé devant une tour, elle s'arrêta un doux moment et renifla l'air à pleins poumons... quelqu'un la suivait de très prêt, sans aucuns mal, elle défiait les lois de la gravité, posant ses deux antérieurs sur le bâtiment bétonné et en l'espace de quatre battues, se retrouva sur le pilier, les deux gardes dans la gueule.
La chasse à l'homme était ouverte son but étant de trouver son frère et de le tuer, la bête décimerait tous les gardiens de la ville de Ténamas si elle le pouvait.

"Et pourquoi pas? Se serait amusant... assassiner les mains ensanglantées des gardiens de ce domaine. "

* tu en aurais pour des heures voir toute la journée avant de tomber sur le bon. Ne te méprends pas,Ténémas est réputé pour la robustesse de leurs hommes, fait bien attention, je n'ai pas le monopole du courage! *

"Soit je me méprends fort, doit tu me sous estime... dort en paix, le massacre ne sera pas aussi long que tu le prétends! "

la jeune femme s'enquit de ne plus répondre par aucunes pensés et comme une conscience absente, les corps des deux gardes furent scindés en deux nettement. La vue que la tour prodiguait sur la ville était stupéfiante, milles lumières violettes se dessinaient dans le ciel velouté d'Umbra. Toutes les lumières semblaient éteintes sauf à exceptions celles des bars; la ville se reposait, insouciante du mal qui la rongeait, aussi discrètement qu'un poison. Un mouvement rapide se dirigeait en sa direction sans aucuns mal, le Cormyr stoppa l'objet dans son vol: une flèche pendait à sa gueule. Avec un rictus malfaisant, la bête observa la figure se mouvoir dans l'ombre.

Catégoriquement, L'animal tendit ses oreilles vers l'avant et entendit des cliquetis de métaux, sans attendre, elle sauta de son perchoir, griffes sorties et explosa littéralement les casques et armures des gardes de nuits Ce qui fit un boucan du diable dans la cité d'autant plus qu'un homme continuait à agoniser sur le sol.

* tu vois, dans ton empressement, tu l'as loupé, Ladraël! *

" Cet imbécile va ameuter toute la ville... je dois faire vite, il n'y a plus de temps à perdre! "

un coups de patte vif et la tête vola dans les airs la langue pendante, les yeux exorbités par la terreur. La créature soupira, naseaux frémissantes, elle fouetta l'air de sa queue d'argent, il était trop tard pour repartir vers les hautes résidences, elle sentait d'autres personnes venir vers elle, ce qui l'excitait d'autant plus que certaines personnes portaient bien plus puissamment leur énergie que ces vulgaires soldats. Sans attendre, flèche dans la gueule, elle se retourna précipitamment, posant délicatement la flèche a même le sol sans la casser.

" ne croyez pas que je ne vous ai pas sentit... je vous attendais... "

La créature ouvrit doucement sa gueule béat, laissant apparaître ses longs crocs démesurés imprégnés de sang humain. Ses longs yeux rouges parcourait les corps et scintillaient d'une lueur sauvage magnifique, pétrifiante. Ses crins en bataille semblait avancer une danse lugubre avec le vent. La bête avança une patte en avant, lançant des regards-éclairs de tous les cotés, et dans un silence absolu, attendait patiemment. Elle sentait bien que quelque chose n'allait pas, une odeur atroce, fumante, se dégageait de quelque part... L'animal n'arrivait pas à situer l'adversaire, cependant, son instinct lui ordonnait d'être sur le qui-vive...

HRP: une situation bien décrite, le reste sera dit dans la suite. Vous avez plusieurs possibilités d'intervensions, je vous laisse donc à votre imagination... et que le meilleur gagne! Love

Invité

Cela faisait quelques temps que Abaddon avait quitté sa "mère adoptive", et qu'il avait quitté sa sombre petit maison au milieu de nul part pour rejoindre la grande ville de Tenamas. Il arriva de bon matin, bien qu'étant un fidèle de Umbra, l'homme se fit remarquer tout de suite en passant les portes de la ville, et c'était assez normal, Abaddon faisait une tête de plus que tout les passants, possédait un corps terriblement musclé, on aurait dit qu'avec une main, il pouvait briser un crâne. Sa main gauche était énorme, entouré d'un puissant gantelet de pierre qui pourrait fracasser les os de n'importe quel être humain, et enfin l'énorme et terrifiante épée qu'il transportait dans son dos, ne donnait à personne l'envie de savoir qui était cette homme. Il portait aussi une capuche rouge, et son visage n'existait pas, c'est à dire qu'il était impossible de le voir, comme si une étrange fumée noir empêchait de voir quoique se soit, de la magie peut être ? La seul chose qu'on pouvait voir était ces yeux d'un bleu magnifique, ainsi que ses longs cheveux blanc qui arrivait à sortir à certains endroit de la capuche. Or donc, Abaddon passa la journée à trainer dans les rues de la ville, tout en étant surveillé par les gardes, pensant encore que ce mec était venu ici pour faire des histoires. Abaddon ne savait pas trop pourquoi il était ici, lui qui avait toujours vécu seul avait encore du mal avec tout les gens qui était dans cette ville. Pour le moment il était venu dans la capital de Umbra pour se trouver un but, et savoir ce qui se passait dans les trois mondes. la nuit tomba rapidement, sans que rien de bien ne se passe, puis il décida de se poser dans une taverne, il commanda quelque chose à boire, bien que les gens ne semblaient pas trop rassurer de voir ce type ici, d'ailleur il était difficile de savoir si il était un homme ou une créature... Abaddon se posa sur une chaise, et on se demandait si la chaise allait tenir face au poids que devait peser Abaddon avec tout son équipement ainsi que ses gros muscles. Abaddon pensait que la taverne était le meilleur endroit pour entendre des rumeurs ici et là, et beaucoup de voyageur passait par ici. Hélas, se soir là, il n'y avait pas grand monde. Après une heure de patience, il se décida à partir, il fallait quitter cette ville ennuyeuse. Il parcourra les rues de Tenamas, mais retrouver la sortie était plus compliqué que prévu, en effet, c'était la première fois qu'il venait ici, et donc il ne savait pas trop ou était la sortie, il poussa un soupir d'agacement, puis il décida de demander son chemin à un garde de la ville, il se dirigea vers les quartiers riches, qui devaient être bien gardé, mais quand il arriva là bas... Le silence total dans les rues, aucunes lumières, la ville était endormie, mais normalement il devrait y avoir des gardes ici, et là personne. Puis Abaddon entendit des bruits d'armures, comme si il y avait un combat un peu plus loin, il se dirigea donc vers ses bruits en courant doucement. Abaddon parcourut les rues sombres de la ville, et étrangement l'odeur de la mort planait sur ces lieux, et Abaddon était parcourut d'un frisson, pas de terreur mais plutôt d'excitation, il semblait se passer quelque chose de très interessant ici. Puis Abaddon caché par l'obscurité aperçu quelque chose de gros, de très gros. Et cette chose semblait être doué de parole.

"Ne croyez pas que je ne vous ai pas sentit... je vous attendais... "

Abaddon observa que la créature semblait méfiante, mais ne savait pas ou se trouvait son adversaire. Bien que Abaddon aurait pu profiter de l'effet de surprise, il n'était pas un lâche et donc il se présenta devant la créature sans crainte, c'était la première fois que Abaddon voyait une créature plus imposante que lui. Cette chose était assez étrange, elle semblait être un croisement entre plusieurs créatures, des parties de lions, de dragons et de pégases. Encore une erreur de la nature, mais d'où pouvait t'elle venir ? bah cela Abaddon s'en fichait . En effet, Abaddon croisa son regard avec celui de la créature qui avait une attitude capable de faire peur à n'importe quel homme, mais pas à Abaddon.

"Qui aurais pu croire qu'une saloperie comme toi pouvait exister... J'aurais jamais cru trouvé une bestiole aussi moche à Umbra, en particulier à l'interieur de la capital... Enfin..."

Abaddon était là sans crainte, puis il prit l'énorme sabre accroché dans son dos, et le pointa vers le monstre, son sabre faisait la taille de Abaddon, ce ne serait pas de trop pour trancher une aussi grosse bête. Le jeune héros le visage caché par une étrange magie qui formait une sorte d'ombre sur son visage porta un regard très froid à la créature. Puis il dit :

"Regarde moi bien, car je suis la dernière personne que tu vas voir aujourd'hui, moi le cavalier rouge, connu aussi sous le nom de Abaddon, je vais t'abattre, ta tête fera un excellent trophée."

Invité

« T.t.t.t.t.t. que de violence…On garde la pose et on ne bouge plus ! Deux monstruosités pareilles, ce n’est pas tous les jours que j’en vois. Alors avant de tenter vainement de l’abattre, laisse-moi au moins terminer mon croquis ! »

Valiane était assise sur la toiture d’une des dernières habitations encore debout, une jambe coincé sous ses fesses et l’autre suspendue dans le vide. Une bourrasque aussi vive que courte agita ses bijoux, perles, plumes, clochettes et autres babioles accrochées à ses cheveux avec un bruit cristallin. En quelques coups brefs du poignet elle s’empressa de finir son œuvre avant de refermer d’un sèchement son carnet et de la faire disparaître dans un des remplit de sa robe. L’immeuble faisait probablement un vingtaine de haut. Malgré la taille de la bête, Valiane ne put s’empêcher de lui lancer un regard de haut en bas, plus amusée qu’effrayée par la situation. Il n’était pas là question de vanité ou d’orgueil, juste…une curiosité maladive qui l’empêchait d’avoir peur. Dans un demi-sourire elle se redressa sur sa corniche et salua humblement les deux inconnus.

Elle était habillée d’une longue robe noir sans manche couverte de motifs brodés au fil d’argent et rehaussée à divers endroit de volants en soie rouge sombres un peu délavés. De hautes bottes de cuire brunes nouée à l’aide de lacets, des mitaines lui remontant plus haut que le coude, une ceinture couverte d’objets divers et variés et une multitude de bijoux en argent qui maintenaient le tout en place. Valiane avait typiquement l’apparence d’une fille de goût et non dépourvue d’argent, mettant un point d’honneur à soigner son apparence sans jamais trop en faire. Ses yeux bleus rivalisaient avec ceux d’Abaddon, sa chevelure noire de jais accentuant leur éclat.

« Mais j’espère bien que tu nous attendais ! J’adore me faire attendre. »

La demoiselle s’élança brusquement dans le vide, descendant prestement quelques étages le long de la façade avant de s’arrêter sur un appui de fenêtre au premier. Elle était maintenant à la même hauteur que...que…que la chose. Car après tout, comment pouvait-elle la décrire autrement ? On eut dit un puzzle, un ensemble de diverses créatures. Comme si, par un caprice de la nature, une partoose géante avait été organisés au tréfonds de la forêt. Le résultat, quoiqu’original et frappant, ne manquait pas d’une certaine élégance et d’une prestance. Un peu trop sûre de lui peut-être. Mais elle n’aurait jamais osé en faire le commentaire de vive voix, sachant qu’elle était bien mal placée pour le dire. Quoiqu’il en soit, malgré la puissance physique que dégageait cette créature, Valiane doutait qu’elle soit même de s’opposer à elle d’un point de vue magique.

Même si des deux, la créature était plus impressionnante, le second étranger avait son…charme. C’était le mot. « Un charme » que tous les passants de la ville devaient avoir remarqué. Le garde du corps parfait dont rêve toutes les mères quand leur fille sort le soir. Si l’on exceptait bien sur le petit côté « approche que je te bouffe » très peu gentleman. À vue de nez il devait probablement peser quatre à cinq fois le point de Valiane. Pendant un seconde cette dernière tenta d’imaginer un bras de fer avec lui. Quand au « joujou » qu’il trainait derrière lui, la jeune fille estima qu’il était plus grand qu’elle. La dernière arme de se genre qu’elle avait eut en main avait servit de projectile et avait détruit une partie de l’estrade de l’arène. Si ce type maniait aussi bien son arme qu’elle maniait des baguettes asiatiques, le spectacle s’annonçait joyeux.

« Qu’est-ce que cette ville à bien put te faire pour mériter ainsi ton animosité ? Tu as marché sur une crotte de chien ? »

Pressentit depuis un bon moment, l'inconnu se laissait à désiré, enfin dans l'ombre d'un mur, des mouvements légers attisaient ma curiosité qui fut satisfaite le temps d'une courte réplique. Une sale bête qu'il venait de dire... Cela va s'en dire que ma tâche a accomplir allait être bien plus dur que ce que je m'imaginais, l'homme était bien battit pour le combat et son engin laissait laissait à désirer.
Je continuais à observer l'homme, ses moindres faits et gestes en grondant, les crocs à découverts prête à sauter dessus mais, au moment de passer à l'action, mes muscles se crispèrent, un truc descendit du ciel.

Comme si le Cormyr avait eu un semblant d'ingéniosité, elle referma sa gueule et releva son encolure lorsque la chose se présentait à eux. Curieuse mais naturellement méfiante, l'animal leva ses yeux vers la demoiselle avant de la déshabiller catégoriquement du regard, prenant chacune de ses formes pour cible. Une aura formidable se dégageait de son corps, comme si elle abritait une sorte de magie ancestrale protectrice, comme Jolene semblait avoir avec ce... Cormyr.

" Cette ville détient une personne au sein de ces tours, peut être même dans ces égouts qui mérite mon déplacement. Ton humour belliqueux n'y changera rien, il ne fera qu'attiser ma passion sanguinolente. et toi l'homme à l'arme méprisante, tu regretteras de t'être opposé à moi en cette soirée ... "

Sans avertir d'aucun mouvements, mes pattes arrières me propulsèrent vers l'homme et au vol de ma détente, ma mâchoire claquait à moins d'un centimètre de sa tête. J'avais loupé mon calcule, mais aussi rapide et prompt qu'un lion enragé, je refaisais demi tour sur mes pattes une fois le sol retrouvé derrière l'homme et rechargeais en visant la clavicule cette fois. Mes crocs arrachèrent le capuchon du jeune homme et je reçu un violent coups sur les pattes au passages.

Mais rien, pas de giclement de sang, pas de douleur, cet attaque fut comme une caresse sur mes poils. J'avais sentit l'attaque mais ne l'avait pas subite. Cependant, il m'avait touché, je devais me méfier de lui maintenant, car au comble de tout, n'avais-je pas attaqué et à deux fois de suite, loupé ma cible. Sans attendre plus longtemps, Un sourire s'affichait sur ma gueule et je venais déposer mon cadeau aussitôt pour lui faire un magnifique volte-face, je le provoquais, au moins j'étais sur de ne pas le louper s'il venait en premier.

" on ne m'a cesser de raconter des biens sur les Hommes d'Umbra, leur robustesse et leur force, bien bien... cela me fera d'autant plus de gloire! "

après avoir terminé ma phrase, j'entamais ma seconde charge, j'aurais du l'attendre, mais mon instinct fut bien plus fort, je m'élançais et arrivé à au dessus, tenta de lui arracher quelque chose... mais peine perdu, j'étais déstabilisé. Cependant, j'engageais une troisième charge, et au moment de auter au dessus de l'homme, je me résignais, m'arrêtais d'un coups sec, le prenant par la taille. Je le soulevais à quelques mètres de hauteurs avant de le balancer contre un mur. L'effet fut immédiat. Je repris ma course vers lui mais au lieu de refaire comme précédemment, je continuais ma course vers le mur, prenant appuis dessus avec mes griffes et défiant toutes les lois de la gravité, m'emparais du mur, me collais littéralement dessus grâce à mes griffes afin de me retrouver près de la jeune femme et...

" merde! Comment...?!!! "

un coups de croc dans le béton. J'arrachais la façade avec mes pattes, de rage, l'animal recracha les morceaux du mur qu'il avait défoncé et tentait, dans un saut désespéré de récupérer la jeune femme au vol... rien, je retombais tel un chat sur mes quatre pattes... loin d'être vaincue, je me lançais une troisième fois sur l'homme, plus violemment cette fois, j'étais sur que je pouvais y arriver!

[HRP:] comme Abbadon ne répond pas, je l'ai plaqué contre un mur, au moins il sera étourdit et son tour passe... si au troisième tour il ne répond pas, il sortira du RP. si possible, je voudrais que chacuns ais un délais de 5 jours entre chaques poste, merci Smile

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Invité

Valiane atterrit lourdement au sol, quelque peu essoufflée. Ce n’est pas comme ça qu’elle arriverait à quelques choses. Cette créature était bien plus grande et plus puissante qu’elle. Deux choix s’offrait à elle, se défendre par la force ou remettre les niveaux à égalité. Avec un sourire remplit de malice la demoiselle se retourna vers son adversaire. Elle penacha la tête sur la côté puis applaudit.

« Sisi, j’y tiens, j’applaudis. Autant de violence pour si peu. Personne ne mérite de mourir sauf s’il décide de mourir pour défendre une cause. Le sang attire le sang. Je ne te laisserais pas détruire ainsi cette ville. Mais je te propose avant tut de remettre les pendules à l’heure. Qu’en penses-tu ? »

Son sourire s’agrandit pour devenir radieux, illuminé. La partie s’annonçait prometteuse. Malgré la proximité de la mort Valiane ne pouvait s’empêcher de prendre cela pour un jeu. Comme pour tout d’ailleurs. Broyer du noir ne servait à rien. Se lamenter sur son existence malheureuse et sur la proximité constante de la mort non plus. Le mieux était encore de prendre cela avec la sourire, quitte à la prendre pour une folle. Cette bête était impressionnante, à n’en pas douter. Mais ce qui était sûr aussi, c’est que Valiane avait la capacité de ce mettre à sa mesure. Il suffisait juste…d’un brin de magie.

*Reste tout de même sur tes gardes. Contrairement à un jeu, tu n’as pas de seconde chance.*
*Mais j’ai un joker que cette créature n’a pas.*
*…*
*Toi !*

Sans attendre la demoiselle se mit en action. Elle ferma quelques instants les yeux et inspira profondément. Elle ne s’était encore jamais métamorphoser sous cette forme, elle avait besoin d’un tantinet de concentration. Rapidement, son corps s’agrandit, atteignant une taille tout à fait respectable. Une tête de dragon, des pattes, une queue et une crinière de lion, les reste ressemblant étrangement à la prestance d’un très grand cheval. Elle termina en faisant apparaître ses ailes d’ange noir, aussi noir que de l’encre. Valiane ouvrit les yeux et les planta dans ceux de l’étranger. Elle lui ressemblait en tout point, si ce n’est la couleur : elle était d’un blanc immaculé avec la crinière, les ailes, le bout de la gueule et de la queue noirs. Une différence esthétique que Valiane avait toujours aimé mettre en avant. Elle était convaincue que le blanc et le noir mettait en valeur le bleu saphir de ses yeux. Car malgré toutes ses transformations, elle n’était jamais parvenue à faire changer de couleur ses yeux.

Avec un grognement, la nouvelle créature sa mit entre son adversaire et le bâtiment le plus proche, décidé et ne pas laisser ce…ce…ce truc faire plus de dégâts que ce qui avait déjà été occasionné.

« Je me nomme Valiane De Trehlnor. Et toi, comment te nomme-tu ? Je n’aime guère la violence, c’est pourquoi je vais d’abord te demander de manière diplomatique de te calmer. »

Elle claqua de la mâchoire, appuyant ses dires. Il n’était pas toujours nécessaire de ce battre. Or aujourd’hui elle se sentait de si bonne humeur qu’elle n’avait pas envie de répandre la mort sur son passage. Néanmoins Adès lui avait dis de ce méfier, chose qu’il faisait rarement. Quelque chose clochait quelque part mais elle n’arrivait pas à mettre la main dessus. Il fallait avant tout comprendre ce qu’était cette créature et ce qu’elle voulait exactement. Un simple dialogue apaiserait peut-être les tensions.

« Une dernière chose : je ne suis pas umbrienne. »

[mes exams sont fini, nous pouvons reprendre Wink

]

Le Nouveau

" Harmoniennne, lucinienne ou Umbrienne, qu'importe le nom de ta contrée, tu es devant moi et maintenant, presqu'aussi innocente que ma moitié. Je me nomme Jolene Ladraël Barnes, j'ai été acquitté d'une mission simple comme dit plus tôt. Lèves toi de ma route ou la diplomatie ne fera plus partie de ton image pour ce soir. "

à la colgate

« - nous sommes sur un pied d'égalité. Tu veux m'empêcher de détruire la ville et une partie de ses habitants? Forces moi à te respecter comme il en est de coutume chez nous. Je te promets une belle récompense après ceci. »

* -un jeu d'enfant! *

*- prends gardes à toi, mon instinct ne m'indique rien de bon...*

* moi non plus, mais ne sommes nous pas obligées de faire tous ceci pour retrouver ton frère?*

" tu as malheureusement raison, Ladraël. Que tes crocs pourfendent la lune et tes griffes détruisent le béton dans lequel ces hommes ont bâtis leurs derniers espoirs."

Invité

Valiane gronda, faisant vibrer les vitres des habitations proches. À peine les crocs de son adversaire s’était-il abattu sur sa queue qu’elle fit claquer violemment sa mâchoire. Trop surprise par l’attaque pour pouvoir atteindre la chair, ce mouvement eut tout de même l’avantage de montrer son agacement. Elle n’avait toujours pas envie de ce battre, c’était inutile et infondé. Cette créature ne réalisait visiblement absolument pas à qui elle avait à faire. Se battre était une pure perte de temps pour Valiane.

Néanmoins, alors que Jolene s’en prenait aux archers, deux choses firent bouger l’ange noire : Avant tout, personne jusqu’ici n’avait eut l’audace de s’en prendre à ses ailes, c’était un blasphème impardonnable chez les anges. Ensuite, elle ne voyait toujours pas de raison valable pour que cette créature puisse ainsi, impunément, détruire la ville. Elle lui avait lancé un défi, certes. Mais Valiane n’aimait pas les défis.

Après avoir fait disparaître ses ailes, le second Cormyr blanc s’élança dans les aires dans un bond prodigieux et percuta violement son adversaire. Ils tombèrent à deux au sol dans un bruit de tonnerre à faire réveiller les morts. Les oreilles plaqué en arrière, Valiane rugit en plaquant Jolene sous elle, au sol. Ses crocs claquèrent à quelques centimètres du cou, juste pour menacer. Elle n’aimait pas que cette étrangère s’obstine ainsi dans son objectif stupide et dénué de sens. Son énervement était perceptible, elle battit furieusement de la queue, ses yeux bleu braqué dans ceux du vrai Cormyr. Chaque fois que cette dernière tentait de bouger un membre Valiane grondait et griffait. Tôt ou tard l’être finirait par lui échapper, c’est pourquoi elle préféra profiter de l’instant pour reprendre encore une fois la parole. Sans voix était autoritaire, glacé. Finit de jouer, son adversaire avait, sans le vouloir, touché un point sensible.

« Me respecter ? Je n’ai que faire du respect. Je te donne juste un ordre : quitte cette ville. Et laisse-moi néanmoins te donner un conseil : ne m’énerve pas. »

Attrapant Jolene par la peau entre ses crocs, le faux Cormyr la projeta avec une force surhumaine sur un mur qui s’effondra sous le choc. La poussière s’éleva dans les aires mais Valiane l’ignora. Qui que soit cette créature, elle jouait un jeu mortellement dangereux.

*Contrôle-toi.*
*C’est toi qui me dis ça ? Toi qui rêve toujours que je tue, encore et encore ? Pour une fois que c’est moi qui en ai envie tu veux que je retienne ma main ?*
*Je t’ai aussi enseigné de ne pas te laisser guider par tes émotions. Je sais aussi que tu ne tueras pas.*
*Tu exceptes donc que sa vie soit épargné ?*
*Non, toucher l’aile d’un ange noir est un crime puni de mort. Si tu ne le fais pas, je le ferais.*

Silencieusement, Valiane médita sur les propos de son compagnon invisible. La situation dégénérait. Cette créature qui depuis un certains temps n’hésitait pas à semer le mort se voyait condamné à mort par une entité dans la puissance dépassait les rêves les plus fous. Le chasseur devenu chassé. Mais le plus beau c’est qu’il n’était même pas encore au courant. Et elle dans tout ça ? Dans quel camp devait-elle se mettre ? Cette question l’obsédait.

« Si je te dis qu’un grand danger te guette et que tu dois fuir me croirais-tu ? »

Question stupide. Même si cette bête l’obéissait et fuyait aussi vite que possible, elle n’avait pas la moindre chance. La seule qu’elle avait en fait, c’était que Valiane s’oppose à l’entité. Mais quelque chose, du plus profond d’elle-même, l’empêchait d’agir ainsi. Comme si…Comme si le fait d’avoir blessé son aile avait aussi blessé son âme, son orgueil. C’est ça, Valiane se sentait blessé intérieurement et profondément, quelque chose d’inexplicable qu’elle-même ne comprenait pas. Une chose était néanmoins certain : il ne protégerait pas Jolene.

d'humain

*décidément, ça m'éclate! Comparer la force d'un adversaire à un autre sans compter que celui-là à vraiment l'air appétissant...*

*Appétissant... dis moi Ladraël, au lieu de te comporter comme un enfant devant une tartine de chocolat, pourquoi ne pas plutôt m'aider et m'assurer la victoire?*

*Parce que j'ai envie de tester tes capacités, n'oublies pas que c'est mon corps que tu contrôles en ce moment. Et puis... si quelque chose cloche, tu sais comment faire. Jusqu'à maintenant tout s'est bien déroulé, continue ainsi!*

*je ne suis pas prête! Tu m'envoies à l'abattoir, réfléchis!*

*hop hop! Allez souris, je suis sur que tu peux prouver à cette chose que toi aussi tu es sérieuse, du nerf!*

« - Je t'ai laissé remettre les pendules à l'heure, tu m'as demandé de me calmer, de me montrer diplomate, de ne pas t'énerver... et maintenant tu me menaces avec cette seule attaque que tu n'as pas même contrôlée. Regardes moi bien Valiane De Trehlnor, en dépit de tous cela, je n'ai ni égoutté mon sang ni utilisé mes moindres ressources. »

« - Je me doute bien que tu es aussi dangereuse que mortelle, mais jamais au grand jamais je n'ai fuis devant la moindres chose même un hydre ou un homme. Souvent j'ai été blessé à la mort et pourtant je me suis toujours levée. Je ne ferais pas d'exceptions. »

« Ladraël, j'arrive! »

* pas de problèmes, le corps de mon Ladraël peut tout encaisser, absolument tout!*

la crotte de chien

Invité

Pas d’exceptions ? Ainsi donc elle refusait de rompre le combat…par fierté ? Que d’insolence ma chère ! Voilà qu’elle avait osé l’attraper par la queue, m’utiliser comme un vulgaire hochet avant de menacer ma jugulaire ! Impassible, Valiane l’observe sans broncher, son regard bleu azur lourd de menaces et de promesses. Jolene avait visiblement perdu le contrôle de son cœur, se laissant aller à une crise de démence particulièrement violente. Néanmoins, malade ou pas, Valiane n’avait nullement l’intention de se laisser faire. Il était grand temps d’utiliser la manière forte et de montrer à cette petite peste qu’elle ferait mieux de se calmer plus que fortement. Un grognement rauque s’échappa de ses lèvres, elle qu’elle continuait de fixer son adversaire qui la surplombait juste au dessus de sa tête.

*Adès, aide-moi.*
*Avec plaisir !*

Soufflant bruyamment, la fausse Cormyr laissa son esprit s’échapper un instant pour partir à la quête de sa puissance. Loin. Loin. Loin elle devait aller, puisant profondément en elle. Normalement, plusieurs seconde aurait été nécessaire pour atteindre son but. Cette fois Adès l’appuyait, lui permettant d’atteindre son objectif en moins de temps qu’il n’en fallait pour cligner de l’œil. La magie noire. La magie de sa race. Comme à chaque fois le doute et l’hésitation l’emportèrent avant qu’elle ne se décide à se lancer. Du bout des doigts elle toucha cette partie si méconnue de son esprit, l’endroit le plus reculé et le plus sombre. À peine son âme effleura-t-elle ces ténèbres que l’obscure l’envahit, gagnant chaque parcelle de son corps jusqu’au bout de ces orteils. Physiquement, rien ne changea. Si ce n’est un sourire particulièrement cruel et méprisant qui apparut sur son visage. Son âme se noircit, son aura s’ouvrit entièrement pour montrer sa force et ses ténèbres. L’air se refroidit, l’ambiance devint glacé et sinistre. Valiane ne montra aucune crainte, aucune peur face à son adversaire. Pourquoi aurait-elle dut ? Elle était au paroxysme de sa puissance et un démon était à ses cotés. Insidieusement, l’arcane se mit à briller dans ses yeux et a irradier de son corps.

En temps normal elle aurait tout fais pour se contrôler, pour s’assurer qu’il n’y aurait pas plus de mort que nécessaire. Mais cette folle avait osé toucher à son aile, la blesser à sang sans même éprouver le moindre remord. Et pour ce crime, plus que pour n’importe quel autre, Valiane allait la tuer.

« Soit. Tu l’auras cherché. »

Avec un rugissement à vous faire éclater les tympans, la Cormyr blanche lâcha sa colère. Une gigantesque explosion d’arcane, dont elle était le centre, implosa. Le souffle à lui tout seul détruisit les habitations sur des dizaines de mètres. Ceux qui ne moururent pas sous les effondrements succombèrent à la vague d’arcane qui déferla sur la ville. Anoth lui-même n’avait put que saluer cette attaque qu’elle avait déjà réalisé au paravent. Son adversaire était au centre de l’explosion, juste à ses cotés. La plupart des êtres vivants sur les trois mondes n’aurait même pas eut le temps de comprendre avec de s’effondrer au sol, mort. Jolene l’avait cherché. Il était maintenant question de savoir s’il fallait encore donner un coup fatal ou si cette seule attaque aurait suffit. De rage, Valiane laissa échapper un second rugissement tout aussi puissant que le premier. En moins d’une seconde, elle venait détruire un quartier et des dizaines d’innocents. Mais ce qu’il lui faisait peur, et de loin, c’est qu’elle se sentait capable de retenter une nouvelle fois l’expérience. Un jeu d’enfant.

Sans ménagement Valiane plaqua la Cormyr au sol et plnogea son regard dans le sien pour voir si elle vivait toujours

« La vois-tu approcher ? Celle que tout le monde craint et respecte ? »

La créature dorée était bien loin de se douter qu'elle était impuissante face à cette grande magicienne qui se dressait devant elle. La conscience de Jolene qui était retenue contre son grès dans le cœur de Ladraël priait pour qu'il n'arrive rien à Son double. Elle n'était pas dupe et aurait préféré faire sa révérence, mais Ladraël était loin d'être aussi raisonnable, elle le savait, cette créature divine ne reculait devant rien et son apprentissage chevaleresque huit siècles plus tôt lui avait enseigné de ne jamais se retirer d'un combat avant d'avoir périt, ce qui était devenue une des règles louables des Cormyr. Et ce n'était pas devant un adversaire aussi imposant que l'animale allait s'arrêter. Qu'elle aurait été Déesse, Dieu déchu, Esprit, Immortel, fantôme ou d'une divinité quelconque, Le Cormyr aurait été jusqu'au bout. Voyons donc jusqu'à quel point le courage et la témérité de cet être allait le porter car il faut l'avouer, Ladraël n'était pas tétanisée ni effrayée devant cet adversaire dont elle ne connaissait pas du tout la force... elle était plutôt paralysée sinon qu'elle aurait été son opportunité d'utiliser ses capacité spéciales magique!

Alors elle avait décidée de s'élever une seconde fois, tentant de reproduire la même attaque ultérieurement, remontant le mur et redescendant vers sa proie comme un faucon en chasse... ce qu'elle vit lui glaçait le sang, mais elle était loin de se douter que la suite aurait été encore plus cruelle. Lorsque ses deux pattes touchèrent le sol terreux, elle sentit un froid glaciale et maléfique plonger dans toutes les directions. Ladraë su alors à ce moment qu'elle n'avait aucunes chances contre cet adversaire. D'une part, seul des personnes hardises peuvent être doté d'autant de magie et contrôler aussi bien la métamorphose. Il ne faut pas oublier que notre bèbète avait milles années à peu prêt, elle avait côtoyé donc des hommes et mages dotés de cette sorte de magie. D'un autre coté, Ladraël était immunisé contre les attaques du temps qu'il s'agisse d'éclairs, de pluie ou de températures extrêmes, elle n'avait jamais connu des froid sauf... ceux des démons d'antan. Alors qu'elle allait faire une offensive vers la gauche en établissant un crochet, imperturbable Ses griffes se figèrent instantanément dans le sol, comme pour s'y agripper; son intuition la prévenait d'un coups dur... mais à quel puissance?

A ce moment, Ladraël cacha toutes ses craintes et sentiments humains car elle ne devait pas douter de ce qui allait se produire surtout que son ennemie n'hésiterais pas à la terrasser sur le champs. Tout à coups, elle fut émerveillée. Émerveillée que cette personne détienne autant de pouvoir et de capacités. Les dieux l'avaient bien entendue, cette seule personne aurait été capable de faire écrouler le monde autours d'elle et bien plus encore si ses sens étaient clairs... Pétrifié par autant d'admirations, Ladraël ne se détourna pas du regard d'émeraude de la démone, bien au contraire, elle l'appuyait pour qu'elle aille jusqu'au bout de ses pensés prêtes à tout encaisser.

Va:« soit tu l'auras cherché »

« Je ne récolte que ce que je sème, j'en suis consciente. »

Le premier rugissement qu'elle lançait remirent tous mes sens en alerte et mes griffes s'enfoncèrent d'autant plus dans la terre. Une formidable... que dis-je? Extraordinaire explosion émeraude d'arcane s'élevait au dessus d'elle. Elle emportait tout sur son passage absolument tout excepté... Mon propre corps. Les poils dorées frissonnèrent avec le vent et seuls mes crins rougeoillant claquants fortement avec le vent indiquait la puissance de cette attaque. Je sentais la terre se dérober sous l'arcane et ensevelir mes griffes. Je n'avais pas le choix, décidant le tout pour le tout, le Cormyr rétracta ses griffes avec un soupir de satisfaction. Elle avait enfin réussis à trouver une paire, une personne qui la remettrait enfin sur le droit chemin, seulement le combat était loin d'être finie puisque ses membres pouvaient encore bouger. Allongée sur la flan, puisqu'elle fut balayé par l'arcane, elle pouvait sentir dans son dos des instruments qui lui labouraient les cotes, ou était elle tombée? Elle ouvrit instantanément les yeux et vit les maisons délabrés, détruites et consumés par l'explosion. Ladraël ferma les yeux et remerciait la Déesse Amaterasu de lui avoir doté une peau et une robustesse à toutes épreuves...

Lorsqu'un deuxième puissant rugissement se fit entendre, le sang déjà turquoise du cormyr se mit à se glacer, était elle à bout de force? Elle testait ses pattes et vit qu'ils pouvaient encore la porter sur une petite distance, mais sa tête était lourde, très lourde et elle bourdonnait comme si elle avait prodigué un effort considérable. Se remettant péniblement sur ses quatre pattes, elle se refit plaquer violement contre au sol et... à sa grande surprise, elle sentit un de ses muscles dorsaux frémir de douleur. Elle retint donc une mine de déplaisir allant jusqu'au bout de son but même si elle savait qu'elle ne faisait plus le poids maintenant.

Va:« La vois-tu approcher ? Celle que tout le monde craint et respecte ? »

Sans broncher cette fois, Ladraël se laissa faire et lui transmit un regard plein de respect... mais ses yeux enflammés avaient toujours cette petite étincelle d'insolence et de liberté qui ne mourra jamais. Contrairement aux reflets azurés qui composaient le froid et l'hostilité de son ennemie, la vie et la chaleur emplissaient ceux de Ladraël. Et si elle n'était pas aussi entêtée et respectueuses envers ses ancêtres, peut être n'aurait elle pas sourit de toutes ses canines par simple provocation.

« -... non, sans doute n'est elle pas assez rapide... ou bien qu'elle ne veuille pas de moi... pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque. Ou bien... Ne m'as tu pas assez ouvert les yeux? dans ce cas et je t'invites promptement à rétablir tes priorités ma chère, Tu m'as demandé d'arrêter mes occupations pour éviter que des civiles soient tués, et que viens tu de faire? Si tu t'étais véritablement préoccupés de leurs sécurités, tu n'aurais pas agi ainsi! »

Mon ton montait en crescendo et les derniers mots employés s'arrachaient dans ma gorge avec une telle menace qu'elle aurait fait reculer un dragon sanguinaire. Mes entrailles se déchiraient et une montée de foudre s'empara de ma gorge. Pour éviter de faire d'autant plus de dégâts, Le cormyr referma brusquement sa gorge et ferma sa gueule. Malgré tous ces efforts, son museau grondait et quelques fins petits brins d'éclairs courraient le long de son museau jusqu'à son cou. Elle ravala la foudre et calma la tempête qui s'était levé au fond d'elle.

« - Je ne crains pas la mort. J'ai vécue plus de milles années à survivre contre ma volonté. J'ai tenté maintes fois de mettre un terme à toute cette absurdité et pourtant, je suis encore là. Je les ai tous énumérés et essayés, de la plus haute montagne jusqu'au gouffre sans fond... mais rien. Alors ce n'est pas ta magie démoniaque qui mettra un terme à mon existence. »

En gros sous entendu, Ladraël crachait l'injustice des être créateurs de l'avoir abandonnée, mais encore une fois prise par ses sentiments et sa crainte de la solitude, elle se tut pour une fois encore réussir à se dérober en broyant la patte avant droite du Cormyr Immaculé à l'aide de ses crocs étonnamment puissants, là elle roula avec une telle rapidité que quand elle fut debout, prête à affronter une nouvelle fois, ce fut à une vingtaines de mètres qu'elle se releva sur un puissant coups de rein.

« - Je n'ai que faire de tes avertissements, conseilles, en outre mesure même si tu était un esprit belliqueux ou créateur, la réponse serait la même. Je n'ai que trop longtemps erré dans la solitude et l'incompréhension par la faute des esprits que même si je devais tous les affronter pour gagner mon prix, je le ferais. »

Je descendais ma gueule, entre-ouverte pour signaler une autre attaque et rabaissais mes oreilles, bien que refroidit par l'ancienne attaque, une autre m'aurais certainement fait le plus grand bien. Je me récitais les six raisons pour laquelle j'avais décidé de tout abandonner pour arriver à ma fin. Dans ma tête, ces six lugubres raisons raisonnèrent en echo et je ne pu réprimer une larme de rubis couler avant de faire virevolter doucement les grains de terre autours de moi, mon attaqua allait être puissante et... bien plus encore, purement Cormyéenne.

« - En garde, Démone! Et par respect envers nos ancêtres, je te demanderais de ne pas retenir ton coups! »

Invité

Cette bête était un véritable moulin à paroles. Pire qu’une mégère. Valiane la laissa parler, crachant son venin sur elle pour avoir été blessé dans son amour propre. Elle la réprimanda, lui fit la leçon et tenta même de lui mordre la patte. Valiane grogna, claqua des mâchoires et laissa sa proie se faufiler entre ses pattes. Le jeu avait assez duré, Valiane en avait marre, elle allait l’achever. Cet être avait une si haute estime de lui-même que mourir un peu ne lui ferait pas de mal. La fausse cormyr sentait toujours la morsure de son aile. Jolene allait mourir. Cette dernière lui ordonna de se remettre en garde et de ne pas retenir ses coups.

Valiane hurla de rire, son cri ressemblant plus a un hurlement sauvage qu’à un cri. Retenir ses coups…était-ce de l’humour ? Elle en avait tué pour moins que ça. Cette étrangère n’avait pas à la traiter sur ce ton, à lui dire ce qu’elle devait faire ou ne pas faire. Elle n’était rien. Strictement rien. Un simple puceron sur son chemin. La bête blanche posa un regard impénétrable sur son adversaire, savourant chaque instant de la situation. Étrangement, le silence était redevenu maître des lieux, comme pour mieux contraster avec la violence des combats quelques instants plus tôt. Valiane réfléchit quelques instants à la torture qu’elle allait utiliser. Les éclairs qui avaient un instant parcouru la gueule du Cormyr laissait présager qu’elle possédait le même pouvoir qu’elle. Toutefois elle avait plus d’une carte dans sa main. De plus elle se savait donc immunisé contre une éventuelle attaque magique de Jolene. À moins bien sûr, que cette dernière ne possède une plus grande force magique qu’elle.

Son choix fut prit, il était maintenant temps de passer à l’action pour porter le coup fatale. La fausse cormyr se mit à son tour en garde, hérissant le poil et entrouvrant la gueule. Une seul attaque, une dernière. Pour terminer en beauté. Elle sentit l’appuie du démon en elle, il la soutenait. Voilà peu elle était passé maître dans un troisième pouvoir. Elle allait montrer à cette jeune écervelée ce qu’était la puissance.

« On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. J’aime ton assurance étrangère : « J'ai vécu plus de milles années à survivre contre ma volonté. J'ai tenté maintes fois de mettre un terme à toute cette absurdité et pourtant, je suis encore là…. » et bla et bla et bla. Tu sais quoi ? J’ai à peine plus de vingt ans et je vais t’écraser. En plus d’un millénaire tu n’es pas parvenue à atteindre ce que je suis devenue en vingt ans. Mais ne t’en fait pas, je m’en vais apaiser tes souffrances. On raconte que mourir de froid est apaisant, presque agréable. C’est la plus douce des morts, sois honoré de ce privilège. »

Un sourire s’esquissa entre les crocs de Valiane. Ses babines s’étirèrent, ses yeux pétillaient de plaisir en se sachant sur le point de tuer. Empêchant son adversaire de réagir à sa remarque, l’animal chargea et lui sauta dessus, toute griffe dehors. Le contact fut un choc. Elle se jeta sur les pattes de son adversaire, y déversant toute sa magie et sa puissance. C’était comme un venin qui remontait peu à peu les longs de ses membres. Difficile de comprendre les premiers instants. Ses membres s’engourdissaient, devenait peu à peu inerte et bleuissait. Valiane était en train de figer son sang, de la congeler sur place. Elle planta ses crocs dans la chair épaisse de son coup, empêchant Jolene de s’échapper à se poison mortelle. La fausse Cormyr tenait bon, décidée plus que tout à en finir. Bientôt son adversaire s’effondrerait, devenant de plus en plus bleu. Elle finirait pas s’évanouir, tombant dans un coma profond et ne se réveillerait jamais. Tel était la punition des anges noirs. Personne n’avait le droit de toucher à leurs ailes. Ils n’avaient ni pitié, ni compassion, pour ceux qui osaient toucher cette partie si importante pour eux.

Le goût du sang émoustilla ses sens et aiguisa sa volonté. Elle raffermit sa prise et grognant, attendant patiemment que son pouvoir fasse l’effet escompté. Elle allait devoir puiser loin en elle pour achever le travail, mais cela en valait la peine. L’animal pourrait ainsi survivre plusieurs millénaire, figé dans le temps au milieu de la ville de Tenamas.

La personne en face d'elle était plein de surprise, intéressante et incroyablement puissante. Le vent qu'elle avait produit s'affaissa doucement au rythme des paroles de la jeune femme, elle buvait chacune de ses paroles comme de l'hydromel: Lucide et clairs, elle allait lui offrir la chance d'être ce qu'elle avait toujours voulu savoir et être: morte. La mort attire bien des curieux, elle effraie les hommes grâce à son coté inconnu et inexploré. Ladraël était de ceux dont la curiosité maladive évitait cette émotion réprobatrice. C'était un défaut comme les autres, mais elle en avait tant qu'elle n'y prêtait plus attention. Alors elle fut propulsée à terre, condamnée à mourir sans dire un mot: elle était consentante.

Le rêve est le phénomène que nous n'observons que pendant son absence. Le rêve n'a presque pas de présent. Le présent est indéfini, le futur n'a de réalité qu'en tant qu'espoir présent, le passé n'a de réalité qu'en tant que souvenir présent. Il est dit dans certaines contrés proche de Lucina que l'espoir, même celui d'un fou est suffisant pour vaincre les maux du mon entier. La mort n'est qu'une partie d'un rêve immatériel dont on ne saurait expliquer la consistance. Valiane offrait le plus beaux de tous les cadeaux à Ladraël: un séjours inespéré dans une lointaine contrée verdoyante ou elle pourrait toute à sa guise faire dorer ses poils luisants sous un soleil croissant resplendissant. Avant tout, il lui fallait endurer la peine de vider son esprit de tous les maux du monde afin de partir avec le légère espoir de revoir les siens.

Son corps endoloris par cette attaque d'une rare puissance la laissait subjuguée, inondée par le silence apaisant de la mort qui acceptait finalement de la recueillir dans son sein. Même lorsque son adversaire empoigna plus sauvagement encore son encolure pour être sur qu'elle ne lui échapperait pas, Ladraël ne se déroba pas. Elle le sentait enfin cette émotion, l'engourdissement de ses sens un à un, le figement totale de son sang se répercutant jusque dans son coeur comme une douce pluie de printemps à Lucina. Un léger picotement lui fit faire un mouvement brusque: étais-ce un de ses nerfs qui réagissait? Elle s'était à peine levée le derrière que même sans que Valiane ne lui agresse sa croupe, elle se rétablissait sur le flan, reprenant le calme et la sérénité de sa longue méditation morbide.

Ladraël ferma les yeux, le trépas n'avait pas encore finis d'embraser son corps de sa main frèle, elle attendait patiemment se remémorant son passé de gardien de pégase, couchée au soleil à compter les moindres tête manquante de la horde. Ses oreilles bougèrent, elle se mirent droite comme un pic, à l'écoute du battement de son coeur, il jouait lentement comme assoupit par autant d'allégresse. Le bout du nez de Ladraël commença à refroidir, lentement, elle releva le museau en ouvrant ses yeux, elle pouvait maintenant apercevoir un peu de bleu au bout de celui ci. Elle n'avait jamais vue ce phénomène.

" ...merci Valiane De Trehnor... tout simplement merci..."

Elle oberva le comportement de cette dernière et jugea utile de ne pas l'interférer dans sa longue et pénible tâche, elle fit un simple mouvement: Elle rassembla sa tête et son encolure vers une des pattes antérieurs du Comyr immaculé et frotta son bout de nez en ronronnant de joie. L'extase de ce moment ne l'effrayait pas bien au contraire, elle léguait tous ce qu'il y avait de bon en elle à ce moment même, envoyant une onde d'amour et de compassion à tous ce que la nature avait sensibiliser.

* Ladraël* une voix en echo lui fit replonger dans les méandre obscurs de son coeur: son âme humaine avait besoin de sa voix.
* Il s'agit d'un cadeau digne des dieux, je l'accepte Jolene, il n'y a aucuns mal de passer de vie à trépas.*
*Ladraël, je refuserais de mourir tant que mon coeur ne sera pas lié à un autre et ce, jusqu'à l'éternité. *
* Je te passerais le flambeau, il s'agit de mon corps et de mon âme, tu ne risques rien*
*Et que se passera t il lorsque tout sera finis?*
* tu verras... *

Le cormyr baissa lentement sa tête a pied du Valiane sagement et attendait, ses yeux rouge pétillants s'éteignaient à petit feu, elle fit ce qu'il y avait de mieux à faire dans ce cas: elle chasse l'humaine de sa tête, ferma les yeux et au comble de tout... aperçu un homme avec une faux. Il ne s'agissait certainement pas d'une illusion, les yeux fermés, l'apparence de la personne était plutôt flou, Ladraël de pu que réprimer l'envie d'aller encore plus loin, d'aller toucher cette image avec sa curiosité à vif. Elle ne se doutait pas cependant que plus son coeur perdait du leste et plus sa vision sur l'être pouurvue d'une arme s'aiguisait.

[hop!:] petit poste, à toi de décider que faire, sache juste que si tu décides de tuer Ladraël, se sera mon avant dernier poste. Wink

]

Invité

Le sentiment de vengeance grimpait peu à peu en Valiane, gorgeant sa volonté et sa détermination. Jamais encore elle n’avait éprouvé ce sentiment de jouissance profonde. Une quête intérieure. Plus Jolene se vidait de sa vie, plus Valiane se sentait revivre comme elle n’avait jamais vécut. Elle qui était toujours dans le doute, dans l’hésitation. Elle n’était jamais certaine de faire les bons choix, de prendre les bonnes décisions. Ses deux natures s’opposaient perpétuellement en elle, la divisant intérieurement et lui bridant ses actes. La demoiselle avait toujours l’impression de danser d’un pied sur l’autre, d’être dans l’incertitude. Elle se sentait ralentie par ce combat perpétuel, ce manque d’assurance et de confiance en elle. L’ange et le démon déchiraient son âme, emprisonnaient sa raison et ralentissait ses actions.

Mais pour une fois, l’un comme l’autre était tombé d’accord et ne s’étaient pas affrontés. Jolene devait mourir. Cette certitude était apparue comme une évidence à Valiane, elle n’avait même pas eut à réfléchir à une autre éventualité. Cela coulait de source, c’était si simple. Plus de méditation, plus d’hésitation, plus de doutes. L’ange noire ne faisant qu’un avec son identité et sa nature profonde, avec ses valeurs et sa race. Un plus un faisait enfin un. Le gouffre sans fond qui les divisait depuis toujours c’était refermé, permettant à Valiane de se retrouver elle-même. Elle était une ange noir, à l’aube d’une aire nouvelle. Elle était la futur Tutrice d’une guilde qui changerait le monde. Les mondes. Elle était Valiane Sytry De Trehlnor, ange noir à craindre et a respecter. Elle était à l’apogée de sa puissance, sa légende allait pouvoir commencer. L’union de deux esprits contraires, de deux opposés.

Elle sentait la Cormyr mourir peu à peu sous elle, cédant à la vengeance de l’ange. La mort était lente, savoureuse et exquise. Bien plus qu’un l’instant finale, ce que préférait Valiane était la lente agonie. Là était la vengeance. La mort elle n’était qu’une récompense, une délivrance même. L’acte de tuer en lui-même n’apportait aucune satisfaction à la demoiselle. Tuer était pour elle un métier, un devoir. Pas un plaisir. Tout comme dans l’amour, le plaisir le plus intense est toujours avant l’acte. Dès lors, lorsque la fausse Cormyr sentit sa proie faiblir peu à peu sous sa poigne, elle sut que l’instant final approchait. Mais ce n’était pas à elle de décider ce qu’il devait advenir. Elle était peut-être la main de la mort, elle n’en était pas pour autant sa représentante. Elle sut à la seconde où se trouvait le point d’inflexion, la virgule qui pourrait faire passer Jolene de la vie au trépas. Avant d’avoir passé sa cape, l’animal immaculé retira son emprise.

« Vivre ou mourir. Je t’offre le choix. Mais cette décision n’appartient qu’à toi. »

L’animal était si faible qu’il lui aurait suffit de fermer les yeux pour s’endormir définitivement. Après tout, c’est ce qu’elle semblait avoir toujours espéré. Après un dernier regard énigmatique, la fausse Cormyr se redressa avant de disparaître dans un souffle. Elle ne savait pas si Jolene allait survivre. Elle l’avait laissée au seuil de la mort, si tel était son souhait il ne lui restait plus qu’un pas à franchir. De son côté Valiane estimait sa vengeance assouvie. Tuer n’avait aucun intérêt. Sa seule jouissance était de voir ses adversaires se débattre, refusant t’accepter cet avenir inéluctable, avant qu’ils ne se résignent finalement à leur mort, trouvant presque cela plus plaisant que la vie. Pas un jusqu’ici n’avait échappé à ce scénario, pas même Jolene. Cette dernière venait de connaître la souffrance, la douleur. Elle avait probablement croisé le visage de la mort et peut-être allait-elle se blottir définitivement dans ses bras. Valiane n’en savait rien. Elle n’avait pas envie de savoir. Car cette partie là de l’histoire n’appartenait qu’à Jolene.

[ceci est mon dernier rp, je te laisse cloturer à ta guise Wink

]

Dans les champs de roses blanche, sur la même neige d'ou elle s'était vue naître et croître, Ladraël se tenait couchée sur le flan, ballotant faiblement sa tête de droite à gauche comme endormie. La neige n'avait jamais été aussi glaciale, le sol jamais aussi dur et son coeur jamais aussi lourd. Elle se remémorait les premiers instants de sa vie, ils étaient douloureux dès lors de sa première respiration... comme à ce moment précis. Elle ne dormait pas mais elle n'en était pas consciente. Les yeux clos, l'esprit égaré, le Cormyr se laissait bercer tendrement par la danse lugubre des flocons de neiges. Rien au monde ne lui semblait aussi beau, une véritable subversion des sens animait sa peau endolorie. Elle voulut rester ainsi, couchée sur le flan durant une éternité... mais qu'est-ce qui pouvait bien l'en empêcher? Elle était sur le chemin de la mort, un endroit ou personne ne pouvait la suivre. Un chemin sans retours possible vers les vivants, vers Jolene, son âme humaine. Doucement, ses yeux amères s'ouvrirent laissant un voile blanc les recouvrir: elle se sentait paisible, une paix intérieur la guidait de son sein. Complètement anéantie par son acharnement qui ne lui eut apporté aucuns fruits, mais encore plus par sa quête personnelle, elle se refusa le droit de communiquer avec Jolene: elle serait bientôt dans l'au-delà et c'était mieux ainsi: Valiane De Trehlnor avait bien honorée ses paroles: Il lui faudra la saluer si elle revenait parmi les vivants, mais pour cela, il fallait soit que les esprits daignes bouger leurs fesses... ce qu'elle ne souhaitait pour rien au monde ou soit que Jolene retrouve une âme soeur.

A la pensé de cette dernière, elle se leva tant bien que mal: ses anciennes blessures de guerres étaient réapparut comme par magie: une énorme tache de sang coagulait au niveau de ses reins, une de ses pattes n'avait plus de chair, on pouvait y voir l'os sans problèmes, deux trous profonds un aux ars et l'autre à sa cuisse droite et enfin... les crocs de son ennemie précédente sur son cou: elle ne sentait pas la douleur mais le nectare bleu qui s'écoulait de cette blessure en disait long sur son histoire. Elle posa sa patte décharnue contre le sol et frotta son nez dessus pour se gratter et vérifier qu'elle ne sentait rien... tout était trop beau pour être vrai. Elle leva doucement son encolure meurtrie ainsi que ses yeux sur une personne de sexe masculin détenant une faux. Celle ci bien que encapuchonné attirait notre animal bien plus qu'elle n'osait l'avouer, la mort était donc un attrait qu'elle avait refusé de croire? Le faucheur devant elle se courba en montrant le sol d'une main aussi normale que celle d'un humain et changea la neige en un endroit noir, uniforme, le néant. La personne remis sa main le long de ses hanches tourna doucement les talons et marcha... Ladraël avait jurée voir un visage humain dans l'ombre de la capuche et croyait le ou non, y apercevoir un sourire. Sans hésiter une seule seconde à l'appel de son nouveau guide, elle posa ses pattes une par une pour sombrer dans l'oubli éternel.

*Adieux mon amie, ma soeur, mon âme... on aura vécue de belles choses ensemble, retournes dans les grandes plaines verdoyantes et que la Déesse Amaterasu te gardes.*

Invité

Comme si…comme si la seule décision de mourir ou de vivre pouvait revenir à un simple mortel. Je ris de savoir Valiane si naïve. Ce choix n’est pas du ressort des êtres vivants. Ils doivent suivre le destin qu’il leur est tracé. Je suis le gardien de ce destin. J’ai droit de vie et de mort sur le monde. Je suis…faucheur.

Je regarde Valiane disparaître, laissant l’animal choisir de son destin. Que de bêtises. Ladraël, aussi vieux soit-il, ne peut choisir seul. C’est pour cela que je suis là. Ce qui doit être fait sera fait. Une fois certain que la demoiselle est partie, je saute de mon perchoir et je m’approche à pas lents de la bête blessé. J’entends son souffle roque, je vois son sang qui s’écoule, je ressens sa souffrance, je sens l’odeur de la mort approcher. Ah que c’est amusant ! Après tout, je suis la mort. Je me souviens d’un écrit que je garde toujours en mémoire. C’était un homme qui, au seuil de la mort, était parvenu à couché sur le papier une courte description de moi-même.

« Il était ténèbres. Un long manteau noir usé et tanné par le temps enveloppait une carrure d’apparence plutôt légère mais mesurant plus de deux mètres. De longs cheveux noirs en bataille, des vêtements aussi vieux que leur propriétaire et pourtant de haute couture. Ses longs gants en cuir tenaient fermement une faux au moins aussi grande que lui, voir plus. Ses yeux d’un orange vifs ne dégageaient que haine et mépris aux alentours. À la place de la bouche il ne possédait qu’une large fente grossièrement recousue. L’ensemble formait un être à craindre et à respecter pour de pauvres mortels. Il dégageait quelque chose de glacé, de sinistre. »

Je trouve son portrait…plutôt fade. Néanmoins c’est à peu près comme ça que je me suis arrêté à quelques pas du Cormyr. Je lisais dans son esprit comme dans un livre ouvert. C’était si simple. Une humaine et un Cormyr. La première allait devoir résister à la mort du second. Tel était son destin. Valiane avait fait du beau travail, sans l’avoir pour autant terminé. Je ne lui en veux pas. Pas aujourd’hui. Avec un demi-sourire en coin, je plonge dans l’âme de l’animal et j’achève ce qui doit être achevé. Une fois chose faite, alors que je m’apprêtais à partir une idée me traversa l’esprit. Voilà bien longtemps que je n’avais plus fait cela. Que ce souvenirs me reviennent en tête est la preuve qu’un jour je retrouverai ce que j’ai perdu. Et ce sont des êtres comme ce Ladraël qui m’aideront. Le visage toujours caché, alors que Jolene reprend peu à peu sa forme humaine, je pose avec douceur une rose rouge sur son ventre. Une…signature. La mienne. Qu’importe qu’elle me voit ou pas, j’ai fait mon office et je n’en tire ni remord, ni satisfaction. Je suis ce que le destin a voulu que je sois.

Avant que la jeune femme ne reprenne pleinement conscience et ne se relève, je m’empresse de disparaître à mon tour, ne laissant sur place qu’une désagréable odeur de mort que seul les plus sensible peuvent déceler. Mon passage ne fut qu’un murmure du vent, un souffle à peine audible. Je ne suis déjà plus là. Un autre devoir m’attend, bien plus complexe, bien plus ardu. Qui suis-je ? Je suis faucheur. Qui suis-je ? Je suis Adès.

Il marche sur la rue Palampampam... Ainsi pourrions-nous décrire les actions actuelles du petit Aodhàn marchant tranquillement sur les chemins pavés du quartiers des riches de Tenamas. Il revenait tout juste de son petit emploi d'assistant cuisinier canin pour le chien du chef de la garde de la forteresse et il avait en poche sa petit bourse qui lui permettrait de survivre ce soir. Malgré qu'il était invivable, cet emploi était de loin le plus payant que e garçon avait trouvé en Umbra et il avait la chance de parler avec un gentil type souvent au cuisines. Cet homme étrange parlais d'un idéal politique totalement différent à celui qui gère actuellement le monde sombre... Un système politique où tous choisissent leur roi. Vraiment trop utopique le vieux, mai toutes ces discutions philosophiques sur la façon de gérer un peuple faisait rêver le jeune garçon d'un meilleur monde... Il ne savait probablement pas tout ce que ces discutions allaient créer dans un futur plus ou moins proche.

Enfin bon, revenons à L'histoire qui nous concerne... Le passé et les mésaventures d'une femme cheval, Elfe, dragon de 7 mètre et encore femme étendue au sol. Le gamin passait tranquillement dans une ruelle quand des drôles de bruits et une sensation vraiment étrange vint à son petit corps tout tranquille. Le bruit était facilement explicable dans les rues de la ville la moins sécuritaire du monde, mais cette sensation de mort était totalement indescriptible. Comme si le récolteur d'âme venait tout juste de passer et avait apporté avec lui une tonne d'âme tout près de la position actuelle d'Aodhàn. Pour décrire cette sensation de mort... Pensez à quelqu'un qui vous perce l'abdomen et vous sentez lentement toutes vos forces vous quitter... Votre sang ce vider lors que vous n'y pouvez rien... Enfin bon, c'était étrange quoi! Le jeune homme s'avançât donc discrètement en direction de cette sensation (ou du bruit) et trouvât un drôle de femme à moitié nue au sol avec un rose sur le ventre... Elle semblait très faible et sa respiration était des plus irrégulières. Il s'avançât tranquillement vers les corps de cette femme, murmurant quelques mots.

"Une autre mourante dans les rues... Attends... Celle-là vit encore? Quelqu'un? Merde... Encore moi pour nettoyer les rues..."

Le suite des évènements est plutôt hasardeuse... Apparemment, le garçon autrefois si neutre aurait pris sur son dos le corps inerte de cette femme afin de trouver une couverture et de la mener à sa chambre d'auberge. L'aubergiste étant couché, il n'eut qu'a monter vers sa chambre avec sa clef sans avoir à payer de suppléments puis à installer son "invitée" dans un lit douillet. À son réveil, Jolène trouverait un chambre aux rideaux sombres et gras fermés, le seule lumière apparente étant une petite chandelle qui éclaire depuis longtemps, à voir la quantité de cire restante. Le lit dans lequel elle avait été posée était plutôt douillet, avec un bel oreillée et des couvertures chaudes... Presque trop beau pour le coût de l'auberge. La petite salle possédait une petit table avec un chaise où reposait un livre d'histoire avec un vase et un rose posé sur le dessus. Pour ce qui était du propriétaire, il avait laissé une petit note disant son nom et mentionnant qu'il était au travail et reviendrait en soirée... Retrouverait-il son invitée dans sa chambre au réveil?

Soudain, comme si toutes ses force l'avait quitté, elle sombra dans le néant total, s'abandonnant aux bras du désespoir et de la mort. Elle avait très froid lorsqu'une ombre trépassa à coté d'elle. Elle eue encore plus froid lorsqu'une rose fut jeté sur elle, les yeux grands ouvert, elle n'avait pu faire le moindres geste sans craindre de tomber dans le Néant. Finalement lorsque l'ombre disparut, ne laissant sur elle que sa humble signature Jolene sombra dans un état d'inconscience indescriptible: elle dormait mais veillait en même temps: les yeux clos mais toutes ses sens tournés vers le monde. Elle pouvait entendre les bruits de pas se rapprochant vers elle et les phrases que ce dernier emprunta:

Citation :: "Une autre mourante dans les rues... Attends... Celle-là vit encore? Quelqu'un? Merde... Encore moi pour nettoyer les rues..."

* nettoyer... je le sais que je suis l'équivalente à de la fange... tu ne perds rien pour attendre!*

Mais contre toute attente, des mains chaudes avaient saisis son corps cadavérique et l'avait ainsi porté sur une distance plutôt longue. Au moment ou elle avait entendu une porte s'ouvrir, elle s'était endormie contre la chaleur de cette personne si peu sympathique...

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, Il faisait bon, la chaleur maculé de son corps l'avait baigné dans une sérénité profonde: Hélas en se rappelant les évènements de la veille, elle ne trouva pas le courage d'ouvrir ses yeux lourds de chagrins.

"c'était comme si... on l'avait obligé à sortir de mon corps par des chaines invisibles... comme si..."

Ne pouvant résister plus longtemps à la curiosité de savoir si elle était ou non au paradis, elle ouvrit doucement les yeux et sembla surprise. Ses yeux s'accommodèrent doucement à la pénombre de la chambre, un plafond d'une couleur presque opale ornée d'un énorme chandelier. Si elle était au paradis, il faudrait demander aux anges de changer la déco... elle passa les autres détailles du plafond et se retourna doucement vers la pièce, bien que pas très grande comparé à ses habitudes de vies, le luxe et le confort y était. Tout semblait parfaitement calme et la pièce baignait dans une telle sérénité que Jolene ne comprenait pas tout de suite ou est-ce qu'elle était tombée.

Décidément, il n'y avait que des surprises ici... Elle tenta douloureusement de se lever, son corps accédait à des mouvements plutôt lent par rapport à son habitude. Diantre! Que Ladraël devait être patient pour s'acquitter d'un corps aussi lent. Une fois adossée contre le mur, coussin dans le dos elle observa un peu mieux la pièce, ses meubles et son lit... Elle n'avait pas rêver, la rose était toujours au même endroit. Elle prit les couvertures et observa en dessous... non, elle n'avait pas rêvé elle était même toujours nue!

Elle sortie son corps nu de par dessus les draps et tenta de se mettre debout... encore une fois elle fut désemparée: trop lent pour elle, ses capacités sportives n'étaient plus ce qu'elles étaient... Jolene se concentra et avança: un pied, puis l'autre jusqu'à la table. Arrivé à cet extrémité, elle tendit la main et attrapa la rose à coté d'un livre massif... intriguée, elle saisissait également le livre, tournant les pages les unes après les autres tout en humant le parfum exquis qui en émanait.

Une nouvelle journée au boulot! Après avoir servit un gâteau au figes à une simple chien de chef de la garde, Aodhàn avait été appelé parla royauté elle-même... Apparemment, ils avaient apprécié le travail qu'il faisait pour nettoyer les cuisines et souhaitaient l'avoir comme nettoyeur en temps plein à la forteresse. On s'entend, il allait nettoyer le quartier des domestiques des domestiques, ce qui payait suffisamment pour vivre dans la pauvreté la plus médiocre, mais un peu plus que ce qu'il gagnait aux cuisines canines. Aussi, il avait un accès privilégié aux gardes-robes de vieux vêtements que les domestiques des domestiques gardaient pour eux afin d'habilleur la marmaille. Il pris cette occasion afin de trouver des vêtements à la taille de sa grande invitée et ainsi ne pas avoir à subir sa colère pour l'avoir vue nue.Malgré qu'il l'avait transporté sur des kilomètres et qu'il l'avait couché dans SON lit alors qu'elle était inconsciente et tout aussi nue, les femmes avaient a fâcheuse tendance à pique rune crise quand un homme les voit nue et qu'ils sont conscientes... Mais une fois dans les bras de Morphée, là plus de problème.

Il choisi une belle robe paysanne possédant les mensuration approximatives de Jolène et étant quelque peu retravaillé à cause du temps. La robe était tout de même très belle, le bas était de couleur brun pâle faiblement ternis par le temps et le bustier était d'un beau blanc très clair. Malgré les quelques trou retouchés au tissus de la mauvaise couleur, la robe paraissait très belle et devrait probablement suffire aux besoin de la femme. Il avait aussi pris des sous-vêtement, en cachette, qui devraient bien allé à Jolène... Il étaient simple... Blanc quoi... mais propre... Selon les critères moyenâgeux. Finalement, il lui avait pris un long manteau chaud de couleur verte avec des petites sandales et un couvre chef féminin. Avec un sac remplis de lingerie féminine... Il ne passait pas vraiment inaperçue dans les rues, mais ça c'était pas important. Aodhàn passa ensuite dans un marché alimentaire, achetant le traditionnel pain avec soupe/potage/truc liquide dégelasse, se payant un truc un peu plus riche grâce à son augmentation. En gros, il avait droit à des bout des truc inconnus dans la soupe... Le tout en portion de deux... Il allait passé toutes ses économies dans la nourriture si Jolène ne partait pas bientôt. D'ailleurs, il ne savait même pas son nom en réalité... ça ne saurait tarder.

Le garçon rentrât finalement en soirée à l'auberge. Laissant rapidement le loyer sur le comptoir en évitant l'aubergiste qui lui aurait demandé la raison de toutes ces provisions puis montât dans sa chambre à l'étage. Il y trouvât une femme complètement nue qui sentait joyeusement la rose apportée là par un inconnu. Ne bronchant pas vraiment par rapport à la nudité, il remarquât que la lettre avait été laissé sur la table et que son livre était ouvert... Pas gênée la fille! Mais bon, commençons par expliquer la situation à Jolène avant de piquer une crisette. Il posa délicatement le sac par terre avant de commencer sa dissertation.

"Salut... Alors? Réveillée? C'est pas bien de dormir en plein milieu de la rue tu sais... Enfin bon, moi c'est Aodhàn, le type qui ta soignée et trainée jusqu'ici. Dans le sac, ya de la nourriture pour deux et des vêtements pour toi. J'ai choisi ce qui était disponible au moment où j'ai pus les prendre... Enfin bon, pour résumer la situation... Je t'ai trouvé en plein milieu d'une ruelle froide et sombre avec la rose sur ton corps... Pour le reste, pas besoin d'expliquer. Donc... Je vais être en bas pour aller chercher de l'eau, je reviens... Fait attention au livre."

" Jolene... merci pour tout."

~~Péripétie de fonds d'auberge~~

Il était une fois, un petit garçon nommé Aodhàn qui cherchait tranquillement de l'eau au comptoir d'une auberge miteuse. Bon, petit garçon, on s'entend... C'est pour le petit côté "conte de fée" de l'histoire, parce qu'en vrai il doit bien atteindre les 20 ans... Enfin bon, nous nous trouvions dans une belle petite auberge où un preux et fier chevalier observait la belle dame possiblement en détresse de l'autre côté de l'auberge. Cependant, ce n,est pas cette auberge ni ces gens qui nous intéressent, la nôtre est visible de par delà la fenêtre.... Au travers d'un portail... Passé un grand désert puis les tonnes de maisons qui séparent le portail de l'auberge en question et finalement le bâtiment tant attendu. Cette auberge, magnifiquement décorée de rideaux vermeilles tout déchirés avec des tâches verdâtre à faire vomir, Possédant un large porte pour les latrines ainsi qu'une petit porte de bois à moitié détruite pour l'entrée et laissant place à une immense salle à mangé de 10 mètre par 10 ayant 3 tables encore en état, le tout sans chaises. C'est là que se trouve notre jeune Héros, Aodhàn... Laissant tomber son sceau rempli d'eau sur une des tables afin de prendre une gorgée du liquide brun et retourner au près de l'inconnue à l'étage.

Malheureusement pour lui, sa course féerique vers l'amour et une nuit torride de scrabble à deux devant du Laura Fabian fut interrompue par l'arrivée d'une petit créature. Derrière cette sale mouche qui bloque la caméra, se trouvait une petite fée... S'avançant en laissant tomber une petit trainée de poudre magique derrière elle. La fée, qui eu bien du mal à atteindre la tête du gamin avec toutes ces mouches qui tournaient autour... Comme on dit, le prédateur naturel de la fée... C'est la mouche! Enfin bon, elle arrivât royalement en face du garçon ébahis par une telle vision. Il faut dire qu'il était rare de voir une créature aussi noble débarquer devant un être inutile et secondaire comme l'Umbiren. La petite fée lui tira le cheveux afin de lui montrer la grande porte arrière et tous deux sortirent en gambadants, tels des saoulons à cheval en Alberta. La petit fée lui expliquât alors que le grand maître du monde spatial de Zartul, le roi Groxpluscrast, avait chassé toutes les fées de ses terres pour les remplacer par des Méxicains. Outré par cette déclaration, le petit Aodhàn n'hésita pas une seconde à suivre la créature pas très fiable vers une aventure rocambolesque.

Mais Zartul n'était pas la porte d'à côté, il fallait pour cela passer la champs d'astéroïdes de Plusparc et la nébuleuse de BUARGGGAHAGHSGAJDHHA avant de traverse le terrible trou noir du secteur Nébulons 3746364673, le tout après avoir quitté le monde actuel bien-sûr. Ce serait probablement la tâche la plus complexe. Car, contrairement à la fée qui pouvait traverser le vide infini de l'espace, le petit Aodhàn était cloué au sol. Ils entreprirent donc de construire une fusée, malheureusement le modèle en chêne ne fonctionnât pas... Essayons l'érable, le bouleau, le peuplier, le saule pleureur, le banzai nain. Malheureusement, aucun de ces modèles ne fonctionnât... Au grands dam de la petite fée, le garçon était totalement inutile (Je l'avais dit non?) et trop stupide pour comprendre que tenter de faire démarrer un vaisseau spatial en bois avec des réacteurs à combustion n'était pas une très bonne idée. Finalement, la fée désespérât et retournât combattre les Aliens et le mexicains seule dans l'espace. C'est alors que le petit Aodhàn compris qu'il était vraiment en retard pour retourner porter de l'eau à son invité dans la chambre et qu'y aller avant qu'il fasse jour serait une bonne idée.

*Plutôt mauvaise comme excuse... Je devrais plutôt lui dire la vérité... Que j'ai joué une partie de Poker avec les idiots en bas*

En ouvrant la porte de la chambre, Aodhàn fut plutôt stupéfait de voir que Jolène lui avait préparé un beau repas moins dégueulasse que ce qu'il avait acheté, le tout avec les mêmes ingrédients. Elle avait aussi fait le lit, rangé ses choses et aéré la chambre. Le garçon posa le sceau d'eau fraîche au sol avant d,observer les premiers rayons du soleil percer par la fenêtre... Tien, aujourd'hui était son rare jour de congé... Ce serait une bonne occasion pour tenter de découvrir ce que cette fille faisait au beau milieu de la rue complétement nue et aussi lui trouver un endroit où vivre... Le plancher était peu confortable ici. Sans porter attention au fait qu'elle lisait son livre d'histoire dans sa permission, il se racla légèrement la gorge afin d'avoir l'attention avant de s'asseoir à la table pour le beau repas fraîchement préparé.

"Bon, aujourd'hui je suis en congé... Ce serait une bonne occasion pour aller en ville essayer de te trouver un endroit où vivre le temps que tu récupère pour retourner d'où tu viens puis aussi magasiner un peu des vêtements qui ont de l'allure... Enfin, si ça te dis bien-sûr."

Sur cette petit note positive, le garçon pris une première bouché du mélange de souper et de pain qui lui servait de déjeuner... Pas si mal quand on compare avec ses repas habituels... Ce serait presque un gâchis de la laisser partir... D'un autre sens... Ses nuits de sommeil attendaient.

[...]Elle demanda à son époux de ne pas se servir des durs extrémités se sa lance pour ne pas sombrer à la tentation du vils et du mal. Elle asséna alors sur la tête du démon un tel coup de concombre OGM que celui-ci tomba raide mort. Ils cherchèrent alors un seau d'eau et un chapelet, lui ouvrirent le ventre et en retirèrent les fruits du vils et de la connaissance éternelle.
- Ah ! dit le mari, comme nous nous sommes fait avoir! Jamais nous n'aurions pu concevoir un tel mal!
- Cher ami, j'ai roulé ma bosse de par le monde, grâce soit rendue que je puisse de nouveau respirer l'air pur.
- Je m'en vais t'aider à respirer, donnes moi ton chapelet et ton eau pour que ta bénédiction se fasse sans à coups.
- Ah, vous êtes trop bon! je me suis déjà trouvé un chapelet, dans la panse d'une vache, et de l'eau bénite dans le ventre d'un loup, maintenant, je voudrais qu'il ne reste qu'un moment de vous à moi pour verser votre douce liqueur dans ce monde qui nous tend les bras.
- ainsi va la vie et nous devrons donc verser à deux notre passion et nos humbles jouissance dans ce monde pour le purifier.
- Et nous ne revendrons plus pour toutes les richesses du monde ces juteux petits lutins afin qu'ils nous amènes aux creux de la grâce divine: nous les relâcheront avec un tant soit peu de fièreté, nous le devons![...]

... Jolene ferma la page du livre et n'eue pas le courage de lire la suite de cette aventure entre un roi d'Umbra et sa femme. Elle ne voulait même plus savoir ce qu'ils arriveraient aux petits lutins, il y avait déjà eu pas mal de scènes violentes et censurées par son esprit donc elle savait pertinament que la suite serait encore pire. Elle ferma donc le livre et trembla violemment: les plus infimes détailles des débats entre le démon et les deux souverains avait été raconté d'une façon purement réaliste. Elle vit alors le jeune Aodhan rentrer et scruter la chambre sans avoir pour autant l'air satisfait. Elle cacha sa peine et rouvrit le livre comme si de rien n'était pour replonger ses yeux dans une page qui contenait les mots: spéculation, jouissance, empalement, liquide salvateur et membres frémissants. Outrée, elle fronça les sourcils, pourquoi le monde d'Umbra avait il autant de différences avec Lucina Sachant que leurs décendant n'étaient pas aussi "corrompus" que ces derniers...?...

Elle referma le livre avec précaution et observa Aodhan lorsqu'il se raclât la gorge. Elle vira son regard opalescent immédiatement vers lui et s'assis sur le lit, le livre soigneusement mis dans ses mains. Elle ne pus esquiver un sourire rassurant en le voyant commencer à manger, bien au moins elle ne s'était pas échinée pour rien pour lui faire plaisir. Elle se leva et fit quelques pas en sa direction pour se mettre à coté de lui, le fixant instantanément sans le perdre des yeux. Avait il prononcé le verbe "sortir"?

" Oh oui! sortir! on y va hein hein diiit?!!! ah oui mais il faut se dépêcher, il y a certainement pleins de choses à faire dans cette ville, j'ai cru entendre de la bouche des voisins qu'il y avait une fête avec des marchants et tout et tout aujourd'hui! ne perdons pas de temps!"

Dans un geste aussi rapide qu'elle n'aurait cru avoir assez de souffle pour suivre ses autres mouvements, elle alla poser le livre sur le lit, fermer la fenêtre comme un ouragan, limite en arrachant les ceintres des rideaux au passage tellement l'excitation la prenait. Au passage en voyant le soleil évacuer ses doux rayons elle ne prit pas la peine de prendre sa veste mais à la place - malgré la force surhumaine qu'elle avait perdue - attrapa le bras d'Aodhan avant qu'il ait finit de manger et le tira de toutes ses forces vers elle. Le résultat qu'elle pensait avoir n'était pas le même... en dépit de sa force colossale, le jeune homme avait tout simplement passé au-dessus de la chaise... scène plutôt folklorique. Cependant trop hâtive de sortir, elle le prit sous le bras comme un vulgaire linge, décuplant toute la force qui lui restait et ouvrit la porte d'une trêve avant de dévaler le couloir en courant comme une folle, Aodhan sous son bras gauche.
Soudain elle s'arrêta... la porte n'avait pas été fermée! et... tant pis, elle refit demis-tour avec son "paquet" sous le bras en saluant brièvement les voisins avec un sourire chaleureux... et s'arrêta devant la porte en remettant Aodhan debout: sifflotant l'air de rien. Elle se demandait intérieurement si elle pouvait refaire la même chose à quelques points prêt. Elle n'avait donc pas perdue toutes ses capacités en abandonnant son cormyr, il lui restait sa force, son courage et sa détermination.

* et si j'avais également d'autres compétences cachés? après tout, même si je commence à me sentir fiévreuse et nauséeuse après cette course, la fatigue certainement, il n'en est pas moins que j'ai gardé une bonne force en moi...*

Elle attendait, impassible et impatiente en observant, épiant les moindres faits et gestes d'Aodhan, pour être sur qu'il ferme bien la porte et qu'il ne perde pas du tems à faire autre chose... car le dehors l'appelait et même plus encore, elle ne pouvait résister.

Le garçon mangeait tranquillement son petit repas quand Jolène commença son petit délire à propos de la sortie... Depuis quand il avait des voisins? Depuis quand cette fille était-elle sortie de la chambre? C'est à ce moment que le gamin comprit que le monde comportait bien des mystères... Et que la soupe aux pistaches, c'est vraiment dégueulasse et on dirait que des morpions pataugent dedans. Enfin bon, Elle voulait sortir voir la fête des marchands... Aodhàn voulait dormir tranquillement après avoir été chercher un endroit où Jolène pourrait vivre tranquillement... Non mais, il n'était pas non plus une maison d'accueil pour femme nues étendues sur la chaussée... Il était un pauvre petit travailleur qui rentrait tard et passait le plus clair de son temps libre à.... Dormir. Bref, il n'était pas vraiment d'humeur à aller à une petite fête marchande ni à vivre encore longtemps avec cette inconnue qui tentait maintenant d'entrer dans sa vie. Malheureusement, toutes ses pensées furent stoppés au moment où Jolène eu finit de nettoyer la chambre dans un coup de vent et l'attrapât par le collet pour lui faire passer au dessus de sa chaise, direction le dessous de bras. Il fut ensuite tiré hors de la chambre par cette surhumaine qui se mit à descendre les escaliers à toute vitesse avec le garçon sous son bras. Soudain, arrêt total... Avait-elle oublié quelque chose?

Apparemment, oui... La femme portant un pauvre Umbrien innocent sous son bras rebroussât chemin en saluant les gentils voisins inconnus de tous alors qu'ils sortaient de leur chambre pour comprendre ce qui se passait puis déposât la garçon devant une porte grande ouverte. Sans trop comprendre la situation, et toujours choqué par tout ce trimbalage, le garçon tournât la tête vers son son invitée qui manifestait finalement des signes de faiblesse. Aodhàn remarquât bien qu'elle semblait réfléchir tout en attendant une quelconque action de la part du garçon. Celui-ci se contentât d'attraper la poignée de porte puis à refermer l'imposante plaque de bois avant de verrouiller sa chambre. Espérant ne plus être réduit au simple état de sac de patates, le garçon repris le chemin de la sortie de l'auberge en se rendant au comptoir. Il pris de l'avance sur la femme l'accompagnant afin d'aller payer son loyer avant que L'aubergiste comprenne qu'ils étaient maintenant deux dans une chambre pour un puis sorti de l'auberge en attendant Jolène. Une fois arrivée, il se tournât vers son accompagnatrice puis proposât un ajout aux activités du jour.

"Bon, tu n'a qu'a me guider vers cette fameuse fête et nous pourrons passer par les vendeurs d'appartements ou quelques auberges et ainsi te trouver un lit pour la nuit... Donc, emboite le pas."

Spoiler:

"- pardon... j'ai oublié qu'il y avait autant de soleil dans cette ville"

"- je veux y aller pour sur... mais je ne connais pas cette ville... pour tout vous dire, je viens de Lucina, la cité de Soleriès je ne sais donc rien de vos cultures et de votre vie, mais je serais enchantée de tous découvrir."

[HRP:] encore 3postes et on finis! motivation.... ou pas x)

C'était vraiment trop cher les auberges de nous jours... En plus, quand on pense à la qualité vraiment médiocre des services quelles offraient... C'était à se demander pourquoi il restait dans cette ville réservé aux riches ou aux ouvriers qui n'ont rien de mieux à faire. Depuis des années, les prix avaient tellement montés que même avec les nombreuses promotions que le garçon avait obtenu, il serait impossible pour lui de rester dans cette ville encore longtemps... Dans ce monde même. Aodhàn rêvait sérieusement de quitter ce monde pourri pour partir ailleurs... Voir du pays, rencontrer de nouvelles cultures et vois de qu'elle couleur est l'herbe de l'autre côté. Malheureusement, il ne semblait pas encore faire parti des personnes ayant étés choisi pas la royauté pour quitter Umbra... Bien qu'il ne verrait pas les soldats du royaume passer les portails jusqu'au moment o;u ils retrouvent un simple gamin dans les vastes étendues des autres mondes... Mais vous devez probablement vous demander : Pourquoi l'on narre cette histoire si cet idiot ne passera jamais les portails? Et bien, il avait passé un portail une fois... Mais au final, il s'était retrouvé dans un cercle de feu à moitié mort et il dû tenter de creuser jusqu'au moment où des aventuriers d'umbra passèrent et il pu retourner dans son beau pays, jurant de ne jamais repartir. Ironiquement, il souhaitait maintenant plus qu'autre choses retourner à Harmonia pour ne plus avoir à endurer les supplices que ce monde de fou lui faisait vivre... Dans un certain sens, peut-être que son billet de sortie était devant lui?

"Il n'y a pas grand choses à découvrir... Notre histoire se résume à des génocides et des massacres avant de tenter de faire oublier notre passé à la population pour la tenir tranquille. Notre Culture... Disons simplement que les débats de diplomates avides de pouvoirs sont les évènements les plus amusant... Bon, C'est un peu vite dit car il y a tout de même des truc intéressant et culturels à voir... Mais depuis que notre gentil roi est au pouvoir, il aime bien mettre à muselière à ce qu'il n'aime pas..."

Si Jolène avait lue son livre correctement, elle devait avoir vue que les évènements précédant la conquête de l'ancien empire par notre joyeux roi et ceux qui devraient normalement être nommée (comme les massacres de rebelles) n'étaient pas mentionnés. Bref, l'on pouvait catégoriser cette période histoire d'une grande noirceur culturelle... Ses paroles étaient donc assez justifiés... Ce règne était vraiment pénible, vivement qu'une gars sans importance décide de reprendre les rênes de ce royaume pourri. Enfin bon, les deux jeunes gens marchèrent dans quelques rues, évitant clairement les ruelles des quartiers pauvre avant d'entrer dans les quartier riches. Bien-sûr, les gardes observèrent le petit "couple" qui marchait gaiement dans les grandes rues avant de se diriger vers les tableau de recherches d'emploi. Mais pas n'importe lequel emploi, des escortes de convois marchands vers les autres mondes, les contrats de facteur pour des villages d'autres mondes et quelques mandats de mercenariat. Ces contrats étaient simple et sans danger, mais les grand avantage était la paye assez subséquente et le fait qu'ils remboursent une bonne partie des dépenses... Comme les revenus dû à ses missions étaient souvent assez importants. Sans même laisser le temps à Jolène de comprendre dans quoi il voulait l'embarquer, Aodhàn fit un petit sourire avant de croiser les bras en débutant ses explications. Son sourire n'était en aucun cas machiavélique, il était simplement heureux de pouvoir quitter ce monde maudit sous le bars d'une grande compagnie qui recherchait une poignée d'aventuriers.

"De Soleriès tu dis? Et bien ils recherchent quelqu'un pour aller porter des marchandise à une riche échoppe du coin... Ça vas peut-être paraître un peu profiteur de ma part, mais ce genre d'emplois couvrent les dépenses de voyageurs et il faut être au minimum deux... Si tu souhaite trouver de l'argent facile et quitter la vile rapidement, c'est le genre d'emploi qu'il te faut."

" Je suis partante, vous pourriez ainsi souffler un bout à Soleriès et reprendre un peu de vigueur peut être votre cité ne vous plait plus tout simplement parce qu'elle n'a plus aucuns secret pour vous et qu'elle vous blase à un point mort. Vous avez raisons, il faut profiter de l'opportunité! Puisque vous vous êtes montré si courtois envers moi ces derniers temps, ce sera à mon tour de vous héberger, on sera quitte dans ce cas! "

" Si on tarde, on n'aura peut être pas l'occasion de changer notre destin, allons signer! "

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