La barque, le nomade et la renarde [Terminé]

Nuit d’encre, la barque s’apprête à jeter l’ancre. Enfin si elle en a déjà une pour commencer ça aiderais. La lune et les étoiles se reflètent sur le miroir de ténèbres que forme toute cette eau tandis que l’embarcation ballotte de gauche à droite et empêche Gabnon de se tenir debout mais qu’est ce qu’il fait là celui là ?

Ca c’est passé il y a de cela 1 printemps… souvient toi le printemps dernier. Le nomade court comme un fou avant de trébucher et tomber au sol. Alors qu’il se relève, il découvre avec horreur qu’il a renversé ! *musique stressante, gros plan mal cadré* Un caillou !
- Oh My Gab ! Qu’est ce que j’ai fais ? Vite, effacer les preuves !
S’exclame t-il en poussant le rocher du pied sur le bord de la route avant de filer mais les fantômes de son passé son venu le hanté !... non mais vous y avez cru ? Dans le genre « le gars louche qui jette une pierre au fond du lac comme si c’était le cadavre d’un être vivant » ? Ce serais un délire complet… remarquer… venant de Gabnon, ce serais pas surprenant.

Le voilà qui retente son numéro d’équilibriste et se tiens debout alors que ça tremble dans tout les sens. Mais pourquoi donc tout cela ?
- Je suis… je suis le maître du lac ! Ahahah ! *prend une position cool en mettant ses bras de par et d’autre de son torse, appuyant les poings contre son bassin*
Mais pas pour longtemps alors qu’il perd équilibre et tombe à l’eau, en arrière, la tête la première. Heureusement, il sait nager. Enfin une chose qu’il sait faire plus ou moins de façon correcte.
- Voilà… encore une fois… je pensais que j’apprendrais à mieux maitriser mon pouvoir en devenant roi du lac mais… mais il ne me reconnaît pas comme son maître le petit salaud.

Encore une fois, dans un délire complet. A croire que, si c’était un sport national, il serait presque invincible dedans. Mais alors qu’il retourne dans la barque tant bien que mal. Il se couche tout au long dedans, a peine assez de place, tel un cercueil, et admire le ciel.
Les nuages sont l’une des choses qu’il admire le plus sur terre. Il a l’impression que ceux qui peuvent influencer le ciel sont les maîtres de l’univers. Chaque forme de ces nuages, d’une pâle beauté, dessine un souvenir dans la mémoire de Gab, le faisait allant jusqu’à oublié d’existé.
C’est dans ces états de transe qu’il tend la main vers le ciel et se coupe entièrement du monde jusqu’à ce que quelque chose daigne obstruer son panorama… mais on est au milieu d’un lac en pleine nuit, c’est pas comme si un galopin allait tombé du ciel telle une comète !

Il fait nuit, l’air est doux et le vent léger. Un sourire se peint sur le visage de Valiane, heureuse d’être dans l’instant. Non loin les lumières de la ville percent l’obscurité de la nuit mais la jeune fille leur tourne obstinément le dos. Ce monde-là ne lui appartient plus, son univers ne se résume plus à une ville. Elle à voyagé, rencontré, apprit,…Adieu Valiane d’Equillos héritière d’un empire marchand. Bonjour Valiane, tout simplement.

Avec un soupir de satisfaction la demoiselle décide enfin de s’asseoir sur l’herbe fraîche, se servait de son lourd manteau noir comme d’un coussin. En silence son compagnon à quatre pattes la rejoint et se couche entre ses jambes. Valiane respire, elle se sent bien. C’est chez elle ici. Même les mois et les années ne peuvent effacer cette certitude. En paix avec elle-même, la jeune fille s’étire en fixant le ciel étoilé.

*J’aimerais être une étoile et tenir compagnie à la lune.*
*Les étoiles sont prisonnières des cieux.*

Confortablement assise, elle enlève sa longue écharpe blanche et prend soin de ranger précieusement la rose séchée qui y est accrochée. Elle s’empare alors de la bouteille de champagne qu’elle a prit soin d’emporter. L’ange noir l’ouvre avec délicatesse, ne voulant pas casser le merveilleux silence de cette nuit étoilée.

*À notre avenir ?*
*À ton avenir.*

Le renard redresse la tête et imite se qui semble bien être un léger sourire. Valiane lui rend la pareille puis s’allonge dos contre terre et se met à siroter doucement l’alcool directement au goulot. Épuisé par sa longue journée, elle ne tarde pas à s’assoupir d’un sommeil léger. Les heures, les minutes ou même les secondes passent, Valiane n’en sait rien. Puis soudainement son esprit se réveil en sursaut. Un grand bruit d’eau vient de lui parvenir aux oreilles. Une pierre ou même peut-être un corps que l’ont jettent à l’eau. Après un coup d’œil interrogatif à Adès ils se décident ensemble de se relever, piquer par la curiosité. La demoiselle reprend ses affaires et s’élance au coté de son compagnon à poil.

« Nous n’avions pas dit une soirée calme est paisible juste à nous deux ? »
« Bah, quel mal y a-t-il à aller voir ? »

Le renard ne répond pas à la question. Il préfère prendre les devant et descendre en trottinant la pente douce menant directement à l’origine du bruit. En contrebas se trouve un petit lac, Valiane le connaît par cœur pour y avoir effectuée de nombreuses heures de natation. Ce souvenir lui tire une petite grimace, se rappelant avec horreur le nombre incalculable de longueurs déjà effectuées. Et malgré tous ses vaincs efforts elle garde une certaine méfiance de l’eau. La nage c’est pas son truc, elle préfère de loin l’escalade ou l’escrime. C’est pourquoi la jeune fille s’approche avec circonspection de l’étendue d’eau, craignant peut-être que celle-ci ne l’aval. Mais bientôt la curiosité étouffe sa crainte et c’est presque au courant que Valiane vient rejoindre le renard au bord de l’eau, sa bouteille toujours en main.

*As ton avis il répète un numéro de cirque ?*
*Aucune idée, va voir si tu es si curieuse.*
*Tu sais bien que je nage mal.*
*Avec tes deux jambes peut-être…*
*Je doute que l’arcane ou mes faibles dons de métamorphose m’aide ici.*
*Ne doute pas de tes capacités. As-tu toujours l’écaille de poisson que tu as volé la semaine passé ?*

Intriguée, Valiane se met à farfouiller ses poches à la recherche de l’objet. Une simple écaille de poisson, sans pouvoir ni utilité. Aussi grande qu’une pièce de monnaie elle en était tombée immédiatement amoureuse pour sa beauté. Ses reflets nacrée l’avait fait rêver et c’est presque sans réfléchir qu’elle fit glisser son trésor dans sa poche. Sur le coup elle avait imaginé le monter en broche ou en collier mais depuis elle avait complètement oublié son existence. Finissant par mettre la main dessus elle se met à le retourner dans tous les sens entre ses mains.

*C’est quoi ? Un talisman ?*
*Mieux, laisse tes affaires ici et glisse-toi dans l’eau.*

Étonnée, l’ange noir incline la tête de coté et fixe Adès, perturbée. Elle finit par obéir, déposant sa veste et son écharpe et glissant silencieusement dans l’eau, l’écaille dans une main et le champagne dans l’autre. L’eau lui paraît étonnamment chaude et c’est presque avec délice que Valiane se décide à immerger la tête. C’est alors qu’un nouveau monde s’offre à elle. Sans comprendre pourquoi ses yeux ne s’irritent pas au contact de l’eau. Cet élément lui semble brusquement familier, agréable même. Comprenant soudainement se qui lui arrive la jeune fille sourit puis s’enfonce dans les ténèbres du lac. Nager devient un plaisir, un jeu. Les minutes passe et Valiane continue à tester ses nouvelles capacités. Mais se rappelant rapidement son objectif de départ la guerrière émerge la tête en silence. Après un bref signe de la main au renard restée à terre, la demoiselle cherche des yeux la barque puis replonge sans créer de vagues. Malgré la distance qui la sépare de son but quelques coups de nageoire lui suffisent. Elle range alors l’écaille qu’elle tient toujours dans la main dans sa chevelure sombre puis pose ses doigts précautionneusement sur le rebord de l’embarcation. Aucune réaction. Valiane laisse le silence régner encore quelques secondes puis se décide à immerger entièrement de l’eau à la force de sa queue de poisson. Quelques éclaboussures volent autour d’elle alors que son corps écaillé fouette l’air. Néanmoins c’est sous sa forme parfaitement humaine que Valiane atterrit sur le navire, brandissant fièrement la bouteille.

« Champagne ? »

[Je suis toute à toi, c'est les vacs ]

Sortie de nulle part, la surprise fut très vive au point de causer du soucis à notre ami qui bondit sur place, laissant échapper une fort bruyante exclamation.
- Waaaaaaah !
Au point de laisser échapper son âme par sa majestueuse gueule animale, Gabnon se crispe sur place et dévie lentement sur le coté avant de piquer une tête dans l'eau et subitement reprendre ses esprits. Sortant le haut du corps de l'eau et se pencher à moitié dans l'embarcation, laissant barboter le reste du corps dans le lac en jetant d'inquiet regard vers Valiane.

- Je rêve pas... vous...vous êtes... l'esprit du lac !
Il fallait encore une fois qu'il délire bien entendu. Incapable d'avoir une pensée rationnelle lorsque c'est optionnel, il faut qu'il arrive à cette Brillante déduction ! Mais il est excusé en partie à cause de ses connaissances en matière de magie et sa culture mystique qui sont aussi vides que l'espace qui sépare ses deux oreilles. Faisant secouer l'embarcation, il revient dessus et lance des yeux pétillants à l'apparition venue répondre a son appel... appel ?
Et bien, juste avant, il a réclamé l'aide du Lac pour pouvoir mieux maîtriser son pouvoir élémentaire. Pour arranger les choses, une émissaire est arrivée : Cette splendide créature aux saphirs vous perçant l'âme. En parlant de ça, il est un peu troublé et se demande si il n'est pas vraiment entrain de rêver.

Il peut presque rester muet devant pareille beauté... presque ! Il n'a jamais été normal et surtout dans sa tête, il pense comme nul autre être sur Harmonia : comme un Nomade. Mais n'entrons pas dans les détails alors qu'il regarde en détail ce qu'elle tient à la main : bouteille de champagne.
Mais Gab ne connait rien de tout ça. Il n'est pas nomade qu'a moitié !... malheureusement ! Mais comment il voit cela ? Simple, comme l'elixir de la Dame du Lac pour lui permettre de maîtriser son pouvoir d'eau. C'est ainsi qu'il... il tend les mains en forme de coupole pour pouvoir cueillir le breuvage et ensuite le porté a ses lèvres tout en baissant la tête de façon très conventionnel.

Le rire, la demande de qui il, son visage d'ange, tant de chose qui le laisse sans voix. Quoi répondre alors qu'il est tout chamboulé ? Il relève timidement la tête et laisse échapper un soupir qui se décrit par :
- Gabnon, humble nomade du Nuage Gris.

Ensuite, après quelques instants, il se saisi précieusement de la bouteille tendue par Valiane en prenant mille et une précaution. Bien entendu ! Après tout, c'est le cadeau d'un esprit !... enfin dans son esprit surtout, Nomade a deux pièces d'or va. Et c'est ainsi qu'elle, Val, se retourne vers les étoiles et incite Gabnon à également regarder en direction de ces dernières. Son expression change soudain du tout au tout, redevenant le digne héritier du Nuage Gris.
- Dans mon clan, on dit qu'elles ne sont pas importante car indifférente à notre existence... les véritables anges gardiens de nos terres sont les nuages qui gouvernent le ciel... colosses d'eau, muet, pleurant la mort de nos frères et soeurs retourner à la terre...
Et se lève d'un coup, se tenant en équilibre sur le radeau malgré les mouvements de balancement avant de boire un coup à la bouteille en la levant eau dans le ciel, prenant une pose... non nécessaire et ridiculement inspirante. Il faut croire que les rires de la tout à l'heure on inspiré et nourrit sa connerie.

Après avoir pris une bonne lampée, il semble avoir pris un bon coup et pointe le doigt vers le ciel.
- Etoiles ! Bande de Hic ! Je vous défie ! Vous nous narguez depuis trop longtemps et n'apporter même pas une goutte de pluie ! Hic !
Et retombe dans la barque en tenant la bouteille entre ses mains. Sa tête commence a tourner mais pourquoi avoir dit une connerie pareille !? C'est l'habitude ou bien la boisson rend les choses pires ? Espérons que ce n'est que la première option mais... mais en y repensant... il a jamais bu une goutte d'alcool ! Il va tenir bon... il va tenir bon, hein ? Il doit tenir bon !
Il met sa main sur le front et se frotte le visage pour tenter d'un peu se ressaisir, ce n'était pas le moment... surtout devant un émissaire spirituel !... Encore une fois, selon SON point de vue, je ne veux en rien, narrateur illustre, être mêlé une seconde de plus aux délires de ce personnage.

............ Bon ok, ça serais trop mort si je le fais pas alors je me sacrifie au nom de mes confrères narrateurs... Gabnon semble pas tenir l'alcool surtout que c'est une entrée dans la matière et ça ne semble pas vraiment à son goût. Il semble bien que ce n'est pas l'ivresse mais son état habituelle qui lui fait dire tout ceci car son regard n'est pas semblant aux vitres (eau gelée encastré dans une structure de bois, dans sa tête) et ne fait pas allez sa tête de gauche à droite comme si le monde tournais. C'est en attendant un peu le silence, après avoir vociférer pareille demande de duel, qu'il présente ses excuses.
- Désolé pour ça... je suis dans... dans mon état habituel
Dit-il en souriant et c'est ça le plus effrayant ! A la rigueur, si il serait moins fou drogué et alcoolisé mais laissons ces expériences à une autre fois. Le voilà tout gêné devant Valiane, incapable de faire preuve de retenue dans l'expression de ses joies à travers des délires, tous plus fou les uns que les autres, malgré les quelques inquiétudes qu'il nourrit au plus profond de lui.

Mais tant que les nuages gouvernent le ciel, il n'y aura pas de quoi s'en faire car parmi eux plane son ange gardien, son nuage gris qui veille sur lui malgré les intempéries. Ceci, aussi subtil ou abruti soit-il, le fait sourire au fond de lui.

En entendant ces mots, ces questions et ressentant vaguement ses nobles intentions, Gabnon esquisse un sourire léger alors qu'il est a moitié affalé sur la barque.
- Champagne ? Je sais pas ce que c'est... mais je sais que je suis dans mon état normal !...
Avant de soudain se rasseoir en face d'elle en prenant la position très atypique des penseurs. Tête incliné, poing referme en dessous du menton servant d'appui et regard profond, prêt a devenir sculpture de pierre... totalement ridicule venant de lui mais sa réflexion sincère. Espérons que sa conclusion le soit tout autant sans pour autant être navrante.

- Quoique... *se relève et fit des allez retour dans la barque... c'est à dire a peine un petit pas avant de se retourner et recommencer* je parle à une damoiselle tellement charmante à l'image d'une sombre ange avec une voie de sirène et le sourire d'une nymphe... sortie de nulle part en plus sauf du lac lui même !... oui, je suis peut-être pas dans mon état habituel !... ou bien un rêve ?
Fit-il en se retournant du coté de la rive, posant son regard non loin de la position d'Adès. Sans doute ses affaires, sur la rive, sont posées non loin de lui mais il se rassoit, croise les bras, incline la tête sur le sol en fermant les yeux et se calibre.

- Alala... et dire qu'on compte sur moi pour trouver les guildes et mener l'avenir de mon clan... En parlant de ça, même si je doute de ton existence malgré les féeriques apparences, tu m'as demandé a parlé à ce sujet. Sache que ça me fait rudement plaisir ! Tu es la première qui s'y intéresse !... dommage que tu ne sois pas réel... sans doute fruit de mon imagination et de mes attentes qui-
Mais cesse ce qu'il dit avant de se donner des petites tapes sur la tête. Il parle, beaucoup, beaucoup trop à son gout. Les fruits du silence et de la méditation silencieuse sont le crédo le plus lourd de son peuple et doit éviter d'oublier. Chez les nomades du Nuage Gris, on dit toujours que "Celui qui parle de trop fait en sorte que l'autre ne parle pas assez". Il faut toujours trouver un équilibre, ne pas trop s'imposer pour permettre de ne point couper l'autre et le laisser réagir a ce qui se dit.

Pour ça, Gab s'en veut d'oublié parfois cette leçon de vie a cause de son emportement. Il ne sait même pas où il est, pensant délirer profondement au milieu de se lac... enfin... on dira que ça change pas d'habitude bande de salauds ! On vous pendra tous sur la place publique par les pieds a ce rythme... comme si ça allait arriver.
En tout les cas, le nomade se demande que croire entre vivre un rêve ou une réalité en dépit de tout ce qui est arrivé.

Elle reposa une question. Mais ces courtes questions n'envisageaient que de longues réponses. Son clan, les guildes, tout ceci. Il laisse échapper un bruit qui suscite la réflexion car doit construire une phrase clair, courte et précise. On doute soudainement qu'il y arrive... venant de lui... il faut s'attendre au pire.
- Quelles guildes ? Et bien... et bien... bonne question ! J'aimerais savoir tout autant mais c'est compliqué et ça m'prend la tête...

Fit-il en se jetant en arrière, manquant de peu de tomber à l'eau alors qu'il regarde le ciel. C'est alors qu'il se dit que se laisser vivre sans aucun soucis, aidant ceux qu'on croise et affrontant les ennemis se dressant sur sa route devient un chemin sans doute qui ne mène pas à la déroute. Si tout pouvait être aussi simple qu'un long voyage de nomade, si toutes les questions pouvaient arborer un ciel avec quelques nuages solitaire, tout serait tellement plus beau et plus facile. Mais ce ne sont que chimères dans l'esprit du nomade qui se relève avant d'avoir un regard empli d'émotion avant de reprendre la parole, il semble avoir trouver les mots. Son ton, à changer du tout au tout et inspire...

- Mon clan... les nomades du Nuage Gris, avons un lourd passé... notre raison de vie, enlevée, nos vies, menacées, nos destinées, oubliées. Afin de quérir un avenir, je suis chargé de découvrir le devenir de ce monde et d'apporter un objectif pour les frères qui me restent... Mon fardeau, aujourd'hui et pour mes lendemains, sont d'enquêter sur la menace qui pèse sur nos terres, la vallée des mégalithes, mais également tout le contingent qui entoure notre natal. Un de mes frères m'a parlé d'esprits... pas ceux des cieux, mais ceux du monde... menaçant ce dernier... promesse d'avenir retirée, on ne puis laissé faire ceci. Soupir de la création de 2 guildes pour faire face a l'ennemi... je dois enquêter dessus mais n'en sais pas plus... et ça me gonfle déjà assez d'allez en Equilili pour enquêter et ne rien trouver. Même les nuages ne pleurent que des tristes larmes dans ces sombres rues où gouverne les cacophonies et la violence sans mérite...

Beaucoup... il a beaucoup parlé mais semble soulager d'un poids. Ses mots, bien que compliqué tout comme ses phrases pour un public non averti, ont le mérite d'être emplies d'émotions. De la dévotion, de la déception, du courage, de la rage, de la patience, de la résilience. C'est une véritable décoction alchimique que d'arrivé à mélangé le tout en un court récit qui résume assez bien ce qu'il est et ce qu'il doit faire mais ses peines comment à le toucher, seul reste sa joie de vivre insouciante qui explose à tout bout de champ comme si de rien n'était.
Son regard, à présent, est fixé sur sa main droite. Vide alors qu'elle devrait tenir une lame pour défendre son âme face à tout ces tracas qui sonnent le glas. Pour ne finalement que laisser le silence et ses yeux se clore. Son âme a vibrer au fil de se discours mais il semble avoir finalement retrouvé le calme et la faculté d'écouter les paroles de celle qui ne paraît être qu'illusion.

Il voit, à peu près, la situation qui régit le monde. Il est un peu mouvementé mais également... déçu. Déçu par la simplicité de l'apparence qu'arbore ce conflit, par les motifs qui régit les actions de chacun. Suite à ce qui s'est dit, Gabnon semble réfléchir avant de se mettre a parler à son tour.
- Au début, il y avait le simple calme des plaines, la beauté des paysages que j'ai arpenté depuis tant d'années. Maintenant, il y a la ville qui m'apparaît comme une sombre citadelle tellement peu je la connais. Au début, le seul soucis était de savoir survivre pour terminer le voyage. Maintenant, il y a ces esprits et leurs motivations qui menace les mondes. Je ne sais pas quoi faire en ce moment...

On peut, pourtant, sentir une certain assurance dans sa voix. Il sait très bien ce qui lui arrive malgré le fait qu'il ne sait pas où il va. En dépit de cela, il reste assez calme et serein comme si il n'y a que peu de soucis malgré les terribles nouvelles.
- Merci a vous... grâce à cela, je comprend mieux la situation actuel... je ne sais pas quoi faire en ce moment sauf une chose... écoute mon coeur, comme je le fais depuis tant d'années, et être guidé sur de nouveaux sentiers... sauf celui de la ville, ce n'est pas fait pour moi la vie citadine ! Wahahaha !

Et de ça, il en est certain. Chacun ses gouts et choix de vie après tout. Aussi belle soit-elle, les nomades ne peuvent pas s'accrocher aux beautés de la ville quand la beauté de leur vie de nomade et les paysages dans lesquelles ils vivent viennent hanter leurs souvenirs. C'est ce qu'il se dit, peut-être, ou se dirait, au fond de lui si il savait tout ce qui y est attraits.
Mais alors que le sourire est revenu sur les lèvres de l'interlocuteur de Val, on entend des bruits sur l'autre rive, à l'opposé de la position d'Adès mais rien d'alarmiste tandis que le nomade observe le lac comme pour y trouver une quelconque forme de vie.

Le début du combat piqua a vif l'ambiance mais deux poles se firent. L'un au centre des combats, l'autre demeurant calme du début a la fin. Puis, les roles s'échangèrent plus ou moins avec un nomade déjà dans le bain et assez alerte tandis que l'ange noire se décida a enquêter sur ce qui venait d'arriver. Son intervention arrêta miraculeusement le combat et le bruit du carnage, faisant place a un silence de mort. De telles revirement de situation, aussi surprenant soit-il, demeurant effrayant.
Dans l'action, Gabnon a vu les ailes de Valiane et se demande a qui il a eu affaire quand soudain, non loin de l'endroit d'où venait les gardes, on entend des bruits de pas à vitesse de course.

Dans l'embouchure des bois, se dessine une fine silhouette avec un sorte d'arc a la main. Notre assaillant !? Mais il arrive en courant et d'assez loin, c'est plus un nouveau venu. A voir sa direction, il a du suivre la piste des gardes et des rators avant d'arriver a cette position. Il paraît fort pressé et au plus il approche, au plus le ciel étoilé se met a l'éclairé pour dévoilé ce qui ressemble a un voyageur de grand chemin. Alors qu'il arrive dangereusement a portée, on peut l'entendre hurler a la mort, comme un illuminé guidé par le vent.
- Gab ! Gab ! Gab !!!
- Hein ? *se lève sur la barque et observé dans la même direction que l'ensemble du groupe, retrouvant ses esprits* Kagd ? Kagd ! *fait de grand signe*

Une connaissance du nomade, un dénommé Kagd, mais que vient-il faire ici le bougre ? Sans faire attention au détachement silencieux, prêtant nullement l'attention a qui que ce soit, il cours jusqu'au pied du lac, bande son arc et tire une flèche de flamme en direction des sous bois, non loin de l'autre coté de la rive.
- Dégage de la ! Colosse Décharné !
Soudain, une énorme masse sors des sous bois, éclairé par la flèche de flamme a moitié éteinte gisant sur le sol, et tire sur sa corde d'arc géant encore un peu plus en pointant sur Gab avant de lacher la corde. A ce moment, envers et contre tous, le réflex du nomade furent bon a prendre. Se servant de la barque comme bouclier, il l'a saisi a temps et la renverse en arrière pour en faire un bouclier.
A peine eu t-il fait ça que la lourde flèche éventre la coque mais reste coincé dedans. La seconde d'après, on voit Gabnon sauté et abandonné le navire qui ne tarde pas a exploser et voler en éclat.

Une fois la visibilité retrouvée, le colosse a disparu aussi vite qu'il est revenu, laissant sur place 3 carnivores décharnés qui semblent follement excité par tout les mouvements présent. Peinant a regagner la rive après toutes ces vives actions, Kagd donne un coup de main pour le remettre sur pied et lui donner sa lame.- Il faut protéger les blessés !
- ouais ouais... c'est tout toi ça. Bon et qu'est ce qui se passe sinon ?
- Après, on a des cauchemars a éventrés.
Poussant un léger soupir, les deux nomades regardent les carnivores entrer dans l'eau pour venir les rejoindre afin de les déchiqueter. Non pas entrain de nager mais simplement marcher au fond du lac, renda leurs adversaires encore plus impressionants. Il sembla juste que le combat qui cloturera la soirée allait pouvoir commencer.

- Dis, c'est ton amie ?
- heu... y a pas 10 minutes, je la croyais pas réel...
- Oh oh ! Je vois ! Fonce j'te dis !
- C'est pas l'moment !
S'écrie Gabnon alors que la situation de Val s'emballe. En danger, le nomade veut plonger pour allez la sauver mais se fait arrêtez par son ami. Ce serais pure folie de plonger dans ces eaux avec ce qui y rode tandis que l'un des trois carnivores est sur le point de sortir. Serrant la garde de sa lame a cause de la frustration, une brève fin de discussion s'engagea.

- Tu sais l'atteindre d'ici ?
- Flèche de flamme aime pas l'eau...
- Et si je te fais une route ?
Levant un sourcil de surprise, il sourit et bande son arc avec une flèche de flamme et pointe sur le second carnivore tandis que le troisième s'approche lentement mais surement. Gabnon crie "Vas-y" et la corde se détend, lachant un projectile carnassier de feu en direction de sa cible. Une fois proche de la surface de l'eau, lancée a pleine vitesse, la paroi miroir se creuse et forme un tunnel. Grâce a son pouvoir d'eau, bien que faible, il crée un déplacement d'eau pour forger un tunnel vers le carnassier.

L'opération est dur malheureusement... en plein milieu du trajet, la flèche se plante dans l'eau et disparait a cause de sa vitesse. En effet, Gabnon doit maîtriser cette petite masse d'eau, pas de problème pour son niveau tant qu'il n'y a pas trop de masse. Néanmoins, malgré un habile procédé de bulle, il doit la faire suivre a la même vitesse et trajet que la flèche.
Après cet échec, le carnivore sors de l'eau et force Gabnon et Kagd a sortir les armes. Mais il n'affronte pas n'importe qui mais les nomades du nuage gris ! Ceux qui ont connu l'enfer à cause des carnivores décharnés.

Combattant invétérés, ils sont devenus inné face a ce type d'adversité et ne peuvent que faire preuve d'une faroche férocité et de sombres calculs nourrit par la rancune. Connaissant nombre de point faible, tout leurs mouvements et leur entêtement, les carnivores décharnés, bien que de puissant adversaire, posent peu de problème. Tel est la récompense pour avoir trainer un fardeau d'acharnement incessant envers un et un seul type de créature. Le savoir et l'expérience sont une forme de puissant fort insondé et oublié.
Le poids des années se fait s'élancer Gab sur la droite de la créature qui réagi tout aussi vite pour lui barrer la route, présentant le coté gauche du visage avant que ne se loge une flèche sous le globe oculaire de la créature, la perçant mortellement mais en la troublant que trop peu. Elle s'élance pour tenter de déchiqueter le nomade proche qui bondit en arrière avant qu'une projectile ardent ne se plante dans le nez du décharné.

A peine restabilisé, il se retourne vers la gauche en ayant senti un choc inconnu avant de se faire percer, superficielement, le flanc droit par Gabnon qui s'était servi de son sac pour tourner la bête en bourrique. Néanmoins il reçoit un violent coup de queue dans le dos et se fait blesser moyennement. Son ami, lui, tir encore une flèche, au niveau du coup cette fois et réussi a enflammer le dos de la bête a cause des dégagements de gaz inflammable. Alors que le monstre tente de se débarasser de celui collé sur le coté tribord et enfin faire un effort pour planter ses crocs dans l'archer, le "Grand" nomade pose ses mains sur le coup de la bête malgré toute l'agitation et se concentre.
L'eau dans son sang, constitué de plasma sanguin lui même constitué a 90% d'eau, circule a travers tout son corps. Soudain, se voulant maître de cet élément, il disperse cette eau... le résultat est un carnage.

les veines de la bête, complètement en lambeaux, lui font vomir du sang par nombre de plaies et orifices avant d'agoniser et tomber au sol pendant que Gabnon se dégage et cours en direction du lac malgré la vilaine plaie sur le dos.
- Feu !
- Une flèche, direction : les enfers !
Préparant rapidement une projectile avec agilité, il la décoche en direction du carnivore qui, malgré les troubles et la forme ne ratera pas sa cible. Tout dépendra de Gabnon qui se concentre comme il peut pour ouvrir un passage lors de la traversée héroïque de Persé.
Aussi rapide que le vent, les flammes veulent presque s'éteindre alors que cette petite bulle la "protège" du monde extérieur qu'est l'eau intérieur dans le monde aquatique de ce lac magnifique. De la position de Val, une petit lueur fluette apparaît et devient de plus en plus précise avant que n'apparait une bulle d'air... et un orion de flamme qui vient violemment s'écraser sur la patte du carnivore et lui faire perdre légèrement l'équilibre et donc son emprise sur elle.

Deux carcasses flottantes et une totalement vidée de son sang, tout les adversaires étaient vaincu mais les créatures alentours n'attendront pas longtemps avant de faire un tour par ici... a condition d'aimé la chair en décomposition. Seul certain rapace ou nécrophage de passage viendraient faire leurs emplettes sur ces restes.
Tandis que Val, dragon des mers a la fort intimidante figure, regagna le rivage, les deux nomades étaient tournées vers le bois, ne faisant attention a rien mise a part a leur bruyante conversation.

- Alors il est même arrivé ici !?
- Oui, ce sont ses flèches, on doit agir avant de ne plus avoir de répit.
- Est ce une vie !? De quoi sommes nous coupables !? Que le ciel damne nos âmes et nous condamne nos état d'âme dans ce cas !
- On fait quoi alors ? Engager le combat contre ce monstre !?
C'est alors qu'une soudaine poussée d'adrénaline arrive a Gabnon qui empoigne son ami par le col de sa longue veste de cuir, tel chasseur de prime, et plonge son regard dans le yeux, empli d'émotion et de passion.
- Je refuse de fuir toute ma vie !

Le relachant, il regarde le ciel en plantant le cimetière de son fier compagnon avant de soupirer.
- A quoi bon la vie... si c'est pour être étriqué par notre peur de la mort ? Il faut vivre pleinement et réaliser ses rêves au prix de son sang et pourquoi pas mourir en essayant !?! Rassemble nos frères, la chasse sera ouverte et scellera nos destins a tout jamais...
- Bien... je vais les prévenir au plus vite ! Puisse les nuages nous faire rassembler.
- Puisse les nuages nous guider...
Et fit une bref salutation avant d'empoigner la lame et la lancer en direction de Kagd qui la rattrape et repart au pas de course pour retourner aux ombres. Pour sa part, le Grand nomade se met a genoux et ramasse un peu de terre avant de s'essuyer les mains pour se débarrasser au mieux des traces et odeurs du sang alors qu'il se relève et regarde en direction de Val... avant de se crisper et ridiculement grimacer.

Sa réflexion ?
- Qu'il est gros ! Je suis innocent ! Epargnez moi !
Il est redevenu lui même. Ou alors... il est plutôt redevenu celui qu'il voulait être, une personne souriante qui fait l'imbécile pour donner couleur a nos vies.

Son regard vira a nouveau en brillant avec cette mystérieuse lueur de sagesse qui se cache loin au fond de son âme. La plaisanterie et la pitrerie ne semble pas l'avoir amusé, après tout, tout les moments ne sont pas forcément bon pour rire. Il entendit sa question, malgré l'impressionnante voix et souris au final en levant sa main et la posant sur le torse du dragon.
- Regarde... je touche tes nuages...
Son sang... ses écailles... sa peau... ses organes... il sentait chaque "particule qui flottent" bouger dans cet être et là, aurait pu, si il avait vraiment voulu, tenter de répondre a une éventuelle menace en se servir de son pouvoir pour infliger des dommages intérieurs mais mineur vu la taille du prédateur.

Non pas la peur de perdre un tel combat lui fit rebrousser chemin mais ce fut son coeur... la douleur de faire du mal a une personne bonne est une chose a laquelle il ne peut faire face. C'est pourquoi il est naturellement bon et ne pense pas a toutes ces choses.
- Ce sont ceux qui planent au dessus de ton coeur... *s'écarte et s'éloigne de quelque pas en regardant le ciel, vaquant de gauche a droite* Pour nous, les nuages sont également ces sentiments que l'on montre a l'égard d'autrui et permet de les aimer ou les détester. Je ne sais pas qui tu es, ou ce que tu es, mais tu m'a appris quelque chose...et je t'en remercie...
Dit-il en regardant le creux de sa main droite, ensanglantée a cause de son pouvoir d'eau. Le fait de faire perturber toute cette eau avec ses paumes a eu un effet collatéral sur son être.

Malgré ses plaies et la tête qui commence a un peu tourner, il prend une bonne bouffée d'air malgré qu'il présente son dos depuis le début a Val. Preuve de complète ignorance ? Ou bien d'une confiance aveugle ? Quoi qu'il en soit, il sent approcher les créatures alentours mais veut terminer se qu'il a à dire. Tout en restant de dos, il soupire :
- Tu m'as appris qu'il existe des êtres magnifique, puissant et fascinant qui cache leurs mystères... cela me poussera a combattre encore, et encore et encore *se mord les lèvres avant d'abaisser la tête*. Il a tellement... tellement de nuage que je n'ai pas encore croisé... je veux tous les voir... sentir leur caresse... sentir leurs larmes sur ma peau... leur souffle froid et revigorant... leur obscures clartés qui dessine un radieux passé pour un avenir non compromis.

Emporter dans les cieux impétueux, agrippé par le mal de l'air, les peurs se mêle avec les questions. Tout s'est très vite passé et fut fort surpris, tellement qu'il laissa son esprit sur place et ne les rejoigna que plus tard. Dépassant le plafond de la voute céleste, ils arrivèrent dans un désert de nuage blanc avant de faire place a l'émerveillement.
Jamais Gabnon n'aura cru voir ça ailleurs que dans l'au-delà. Le spectacle le cloua encore plus sur place et admira tout ce qu'il put pendant le voyage en préférant oublier le décollage.

Placé sur la nuque de Val, il se calma et reprit ses esprits. Son regard se pose sur ce royaume aux montagnes laiteuses avec un regard, tantôt vitreux et perdu dans ses pensées, tantôt croustillant à cause de l'émerveillement. Il profite pleinement de ces instants comme un cadeau divin avant de se coucher sur le ventre, plaçant sa tête non loin des oreilles de Val. Non pas pour la lui mordre mais lui sussurer quelques mots qui voulaient sortir.
- Tu sais...quand j'étais gosse, mes parents me disaient toujours de faire ce que je voulais faire car sinon, j'aurais des regrets éternel... je pense que je comprend seulement ce qu'ils voulaient dire...

Laissant aller sa main dans les nuages qui n'opposèrent aucune résistance, il la balade malgré le sang qui commence a séché. Les pensées au loin, il a l'impression d'être dans un autre monde. Lui faisant bondir le coeur, il sent l'émotion comme jamais auparavant tout en repensant aux moments passés avec Ser ou Holy qui lui ont apprit certaines choses dans la vie tout comme Val.
- Grâce a toi j'ai compris... ce sont nos actions qui nous définissent et non pas nos désirs... qu'importe l'intention si il y a l'action qui suis, on a pas besoin d'en savoir plus... pourquoi vivre de façon compliquée quand on peut se contenter d'une vie simple emplie de joie ?... Merci a toi... maintenant je sais ce que je veux faire... graver celui que j'étais dans la terre elle même pour que le ciel et les nuages puisse le voir !

Dit-il en se relevant en pointant les doigts a l'horizon non loin des montagnes de glaces qui se dressent au loin. Cette fois, il est sur le dos d'un dragon, métamorphose d'une personne mystérieuse mais formidable aux yeux de Gab et c'est tout ce qu'il lui faut, on le sent. Niais et imbécile fini, il vit très simplement et on le ressent. Mais malgré tout ceci, sa destinée est encore entre les "griffes" de Val qui tient littéralement sa vie entre ses "pattes" mais encore une fois, le nomade semble en confiance. Aveugle même mais comme la tout a l'heure, est ce de l'ignorance ou bien une véritable confiance ? Qu'importe ce que c'est, c'est l'acte en lui même qui compte dans le fond, pour les nomades du Nuage Gris en tout cas. Gabnon laisse Valiane le soit de les faire atterrir car se sent fort inspirer pour allez guerroyer et libéré leur destinée.

Il prit la plume avec délicatesse avant de refermer sa paume dessus et sourit. Il n'y avait pas besoin de mot, son sourire parla pour lui alors que son ami s'approche et se remet de ses inquiétudes. Gabnon se remémore vaguement les images de la ville défilant à toute vitesse et se dis qu'il en gardera peut-être un souvenir meilleur.
Il se révèle, également, qu'elle est la tutrice même d'une des guildes tant recherchée... enfin c'est ce qui fut le cas il y a peu mais les choses ont changés au fond de lui.

- Kagd...
- Yup ?
- Il est temps de faire face à notre destinée et d'y perdre la vie ou notre passé !
Le nomade aux flèches de flammes se tourne vers la dense fort et rit un bon coup en s'enfonçant dans cette dernière et fini par disparaître tandis que le nomade du nuage gris rassemble toute sa volonté pour partir et faire face a son plus redoutable combat, risquant peut-être d'y laissé la vie mais pas son honneur pour le peu qu'il en a.

- Merci pour tout Val... Tu m'as montré qu'il existe des choses précieuses qui valent la peine qu'on se batte jusqu'à en damner nos âmes... merci et adieu.
Et s'en alla lentement le coeur empli de fierté et d'inspiration. Cette rencontre fut source de libération pour ses convictions qui, au final, prirent le pas sur la raison et de se laisser mieux guider par ses passions. Sans regrets, l'esprit léger et les moeurs apaisées, il abandonne ce lac qui fut le témoin de tant de fracas pour au final se voir béni d'une heureuse naissance que l'on nommera : Espoir.