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Sujet: Sauvez nous [Terminé] Mar 10 Aoû - 12:32
"Les hommes qui croient réellement en eux-mêmes sont tous dans des asiles d'aliénés."
Ca faisait un moment que Stayn n'était pas rentré chez lui, il avait faite cette mission à Gamble...Depuis il avait perdu de vu Séphiel, il avait perdu de vu Nessa mais par dessus tout cela...Le général avait perdu Line, encore et toujours il la cherchait, la retrouver pour pouvoir enfin passer ses doigts dans son cuir chevelu. Ses cheveux bruns lui manquaient, son sourire, ses yeux... En fait plus le temps passait et plus il oubliait à quoi ressemblait cette Line. Cependant une once d'espoir s'était immergée en lui telle une vague, comme un Tsunami qu'il ne pouvait ignorer. Alors qu'il rentrait pour Equillios, pour enfin regagner sa maison, il croisât sur la route un bâtiment étrange qui éveillât sa curiosité. L'homme se sentait comme irrémédiablement attiré par la chose, se mettant en route vers le bâtiment comme possédé, oui il voulait rentrer chez lui mais cependant ce bâtiment lui donnait encore plus envie de voir ce qu'il se passait, il sentait comme un appel, quelque chose qu'il ne pouvait pas ne pas écouter.
C'est ainsi qu'il suivît le petit chemin mal entretenu qui menait au grand bâtiment, une fois devant l'entrée ses yeux se posèrent sur la vieille pancarte en bois qui commençait à tomber en miette. Dessus une inscription en Umbrien qui ne su pas traduire. Cependant sa curiosité l'emporta et de ses deux bras musclé il ouvrit la grand porte d'entrée, le bruit rouillon des gonds de la porte le firent frissonner mais son visage fatigué resta stoïque. Faisant les premiers pas dans le grand hall, ses pas résonnaient à chaque fois comme un coup de tonnerre, les vent sifflait des notes aigües. Le carrelage était en damier noir et blanc, sale, parsemé de feuilles mortes et par quelques endroits les dalles était brisée à cause de quelques parties de la toiture qui s'était effondrée.
* Tout ces gens pourrons bien attendre un peu plus longtemps...Voyons voir ça, put-être que tu es déjà passée ici... *
Curieux et ne se promettant que de faire une petite halte, Stayn s'engouffra un peu plus profond dans le lieu, pour le moment la teinte orangée du couché de soleil éclairais le bâtiment dans les endroits avec des fenêtres et dans les zones non pas rare où la toiture s'était effondrée. A peine à l'entrée, il décida de monter les grande marche juste en face de lui qui menait à l'étage du dessus, à gauche et à droite résidaient quelques portes. Derrière les grande marche il supposa qu'il y avait un couloir ou autre mais il ne préféra pas s'y aventurer et monter directement les grandes marches. Une fois en haut il tomba sur un grand couloir et prit la première porte qu'il trouva et entra dans une vieille remise. De nombreux draps blancs, du sûrement blanc autrefois étaient entreposés ici. Une ou deux commodes avec une couche plus qu'épaisse de poussière n'égaillait vraiment pas la pièce. Stayn ferma les yeux et se mit à écouter, il n'entendais rien à part ce petit sifflement aiguë du vent, il ,'entendais tellement rien qu'en se concentrant il arrivait à entendre son coeur...Puis enfin il se rendu compte qu'il n'entendais vraiment rien, la peur le prit et sans vraiment savoir pourquoi l'ambiance dans cette pièce il ne pouvait plus la supporter il sortit donc bien vite de la pièce et en claqua même la porte.
" - Mais qu'est-ce que je fais... "
Il se mit à rigoler tout seul, il avait réussit tout seul à se stresser, tout seul il s'était fais peur avec le rien qui persistait ici. Doucement il posa la main sur son coeur et sentait qu'il battait toujours, il n'était pas mort et allait bien. Avec le revers de sa main gauche il effaça de son front la trace qu'il avait eu peur et qu'il avait stressé puis se mit à observer le couloir cette fois en essayant de ne pas faire attention aux bruits qu'il y avait ou qu'il n'y avait pas. Le papier peint avait déteint et été rongé au pied du mur, quelques bougies usagées et d'autre non usagé était présente sur les quelque commode du couloir. Commode dans lesquelles il y avait de la vaisselle en porcelaine, peut-être était-ce un délire de l'ancien propriétaire que de manger dans des assiettes aussi chères ? Quoiqu'il en soit il décida de continuer à s'enfoncer dans le bâtiment en allant plus loin dans le couloir.
Il marcha quelque minutes puis s'arrêta net, devant lui se tenait de dos une petite fille blondes aux cheveux sales et aux vêtements bien plus qu'abîmés. Inquiété il lui lança un appel mais elle ne bougea même pas, il se concentra alors pour essayer de voir si elle respirait en regardant les mouvements de son dos et donc de sa cage thoracique mais rien. Stayn s'approcha alors de la jeune fille, qui ne se retourna pas et se mit à hurler d'un cri si strident que le général tomba à genoux, le réflexe lui avait fermer les yeux et quand il les rouvrit devant lui la fille n'était plus la. Seuls résidaient de nombreuses taches de sang sur ma moquette orange maussade et de nombreux bouts de verre d'une vitre. Il en jugea par la position des bouts de verres que la vitre avait été cassée de l'extérieur... Qui était cette gamine ? Cette fois la peur le prit pour de bon mais tentant de rationaliser les choses il réussissait à s'empêcher de courir comme un dératé dans les couloirs du bâtiment. C'est donc d'un pas pressé qu'il rebroussa chemin jusqu'à se retrouver au dessus des escaliers qu'il avait précédemment montés.
Son front transpirait des gouttes de sueurs chaudes et salées, il les sentait descendre jusqu'à ses lèvres! D'un revers il les réssuya et se posa sur les marches tentant de réfléchir et espérant que ce qu'il ne venait de voir n'était qu'une hallucination.
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mar 10 Aoû - 14:32
Halldor s‘échappait. Il était partit d‘Equillios voilà quelques jours. Il avait contourné la vallée des mégalithes et depuis marchait droit devant lui sans demander son reste. Il n‘avait pas rencontré grand monde d‘ailleurs ne cherchait pas vraiment à parler. Depuis longtemps il ne s‘était plus sentie libre comme aujourd‘hui, et il tentait de mettre le plus de distances possible entre sa ville natale et son pauvre corps. Mais bon, tout ça, ce n‘est que des pensées. Depuis quelques heures il avait pénétré en Umbra, et il restait sur ses gardes. Umbra n‘est pas un pays sûr, et encore moins pour un Harmonien. Enfant il avait étudié les cartes des différents mondes, et à priori il se trouvait au cœur du mont Lunaris. A cette pensée les histoires de son père lui revinrent en mémoire. Un mont douteux, qui la nuit venue, peut devenir le cimetière des aventuriers imprudents. Halldor décida d‘accélérer la marche, surtout que le soleil commençait à mourir derrière le pic des montagnes. Un vent chaud du sud se levait doucement, annonciateur de pluie.
*Bien ma veine bordel. Au beau milieu d‘un coin ou y vaut mieux ne pas être, et avec la pluie en plus de ça!*
Il se mit à courir en petites foulées rapide pour tenter de trouver un abris. Mais au milieu des montagnes, bizarrement, les grottes ou les déformations rocheuse se faisaient rares. Puis il entendit un léger chuchotement sur sa droite. Il s’arrêta net et posa sa main droite sur le pommeau de son épée. Tournant son regard vers la direction des chuchotements, il l’aperçut pour la première fois de sa vie. L’asile oublié. Bien sur il n’en savait rien. Aux yeux d’Halldor, ce n’était qu’un vieux bâtiment décrépit et rongé par la poussière. Les fenêtres étaient criblés de barreaux aux airs menaçants. Une grande porte métallique trônait au centre du mur en face du jeune homme. Et toujours, oui toujours les chuchotements. Une aura spéciale se dégageait de cette endroit. Quelque chose de malsain, d’effrayant. Mais en même temps, les chuchotements appelaient Halldor qui leva les yeux au ciel. La nuit tombait, le vent redoublait et les nuages noir s’amoncelaient au dessus des montagnes. Peut-être après tout, que cette bâtisse miteuse ferait un bon abris. Halldor s’engagea sur le petit chemin qui menait à la grande porte. Sur le côté, un panneau en bois abîmé penchait dangereusement vers l’arrière. Une écriture inconnu à Halldor s’y trouvait. Il ne s’y attarda pas plus que ça et se dirigea directement vers cette énorme porte en métal. Elle avait l’air épaisse. De la rouille avait rongé les gonds, et un grincement strident retentit quand il poussa la porte. Un air frais aux senteurs de moisie s’insinua en lui. L’endroit était sombre, seul la lumière couchante de l’extérieur éclairait assez distinctement les volutes de poussière. Le sol était en damier. On aurait dit un hall d’entrée, très vieux, très sale. Une hésitation s’insinua dans l’esprit d’Halldor. Les chuchotements s’étaient arrêtés, mais cette endroit ne lui inspirait pas confiance. Malgré tout il avança de quelques pas dans ce hall, et la porte dans un grincement effrayant se referma derrière lui en claquant. Il sursauta, il ne s’y attendait pas du tout. Les lieux n’étaient maintenant éclairés que par les faibles rayons de lumière orangé qui s’infiltraient tant bien que mal à travers les barreaux des fenêtres.
*Bon sang… Pas le meilleur endroit pour s‘abritait de la pluie mais… Mince, c‘est quoi cette endroit?*
Quelque chose avait attiré son regard sur la gauche. Quelque chose de luisant, de rouge. S’était une inscription, sur une petite porte métallique et branlante. Il était inscrit… « Latrines ». Halldor toucha l’inscription. Du sang frais resta collé sur ses doigts.
« Bon sang! »
Les mots s’étaient échappés tout seul. Du sang frais! Ici! Halldor tourna la tête vers la porte qui avait maintenant disparu. Baigné dans la pénombre grandissante du hall. Malgré son envie de partir, malgré ça. La curiosité l’emporta, et il s’engouffra dans les latrines. En poussant la porte déjà fragile. Celle-ci se détacha de ses gonds, et toucha le sol avec fracas. Un son qui résonna dans tout le bâtiment. Mais cela n’arrêta pas Halldor. Les lieux étaient sales. Il y avait de nombreuses fenêtres dans les toilettes. Une lumière lugubre éclairait les lieux. Sur la tapisserie décrépite, il y avait se qui ressemblait à de la merde que quelqu’un avait étalé. Sur le sol, un liquide était répandu. Le jeune homme ne voulait pas savoir ce que c’était, soit de l’urine, soit de l’eau, soit autre chose. En tout cas, le seul son qui l’accompagnait c’était le bruit de ces pas clapotant dans le liquide. Et… Oui. Une respiration. Pas la sienne non. Une respiration rauque et saccadé. Halldor accéléra le pas dans les toilettes qui étaient tout en longueurs. En tout cas c’était un défilement de trous dans le sol qui étaient séparés par des cloisons en bois. Puis il s’arrêta net devant l’une d’elle. Un homme nu se trouvait dos à lui. Debout face au mur, la tête penché vers le sol. Il y avait la respiration de l’homme qui résonnait lentement dans les lieux. La lumière mourante caché le côté droit de son corps. Halldor l’interpella doucement, aucune réponse.
« Je… Je pensais que j‘étais seul mais… Vous allez bien? »
Un liquide noir s’écoulait maintenant du visage caché de l’homme. Halldor tendit doucement le bras pour essayer de lui toucher l’épaule, mais… Au moment du contact, il n’y avait plus que le mur glacial sous les doigts du jeune homme. Il en eu le souffle coupé. L’homme avait disparu. Sur le mur, écrit en lettre de sang. « Tu est perdu? » Halldor recula doucement, sans prendre la peine d’essuyer le sang sous ses doigts et sans prévenir se mit à courir vers la sortie. Il passa la petite porte métallique, les lettres de sang avaient disparu de la porte. Puis il se dirigea à toute bombe vers la grande porte de sortie. Mais elle n’était plus la! Il ne la trouvait plus! La panique l’envahissait. En tâtant le mur plongé dans le noir, il poussa un gémissement, comme celui d’un enfant qui demande sa mère. Puis derrière lui il entendit le souffle rauque des toilettes. Il s’arrêta dans son mouvement. Il resta immobile laissant le souffle comblé le silence. Jusqu’à ce que le souffle devienne un rire machiavélique. Puis dans le bâtiment, un hurlement se fit entendre. Halldor aussi poussa un crie et se mit à courir vers un escalier non loin. Derrière lui il l’entendait! Les pas se rapprochaient, le poursuivait! Il grimpa deux par deux les marches et soudain devant lui, assis sur les marches se tenait un homme. Dans un sursaut d’horreur, Halldor dégaina son épée courte et faillit tomber en arrière. Il poussa un crie d’horreur et se rattrapa à la rambarde en bois. Puis se souvenant de son poursuivant il fit volte face, mais bien sur… Il n’y avait rien. Puis se retournant vers l’étranger, il l’examina. Celui-ci, avait l’air comment dire? Normal. Toujours l’épée levé, Halldor avança et se laissa aller contre le mur de gauche, observant toujours Stayn.
« Je… Désolé, je crois que je me suis perdu. Je ne sais pas ce qu‘est cette endroit je…»
Il ne pouvait pas continuer. Il devait reprendre son souffle. Il avait l’impression que son cœur battant tentait de s’échapper de sa poitrine. Ses yeux étaient écarquillés par la peur
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mar 10 Aoû - 16:27
Silence... Silence... Des bulles... Serait-ce de l'air ?... De l'air dans des bulles ?... Oui... Sans doute... Sous l'eau ?... Il était dans l'eau ?... Oui...
Il ouvrit les yeux avec lenteur. Dès que les pupilles apparurent, l'eau entra aussitôt en contact avec, lui faisant cligner doucement des yeux à plusieurs reprises. Tout son corps était engourdi. D'ailleurs, il était nu. Il eut du mal à lever la tête. Sa vision, d'abord floue, retrouva peu à peu sa clarté et lui fit apercevoir des câbles qui étaient reliés à son corps. Non pas directement, mais les fils de fer s'enroulaient autour de lui. Recouvrant sa bouche et son nez, un masque lui permettait de respirer. L'eau dans lequel il baignait était d'une couleur turquoise mais était suffisamment transparente pour qu'il puisse voir avec netteté... Ou plutôt, qu'on puisse le voir, lui, avec netteté. Le garçon se demandait ce qu'il faisait là. Il reconnaissait quelques personnes en face de lui, il ne se souvenait seulement que des visages. Pourquoi le regardaient-ils de cette façon ? Oh... Il y avait une vitre... Pas étonnant qu'ils soient tous au sec et vêtus des pieds jusqu'au cou... C'était étrange... Il avait vraiment mal au crâne et il ne parvenait même pas à bouger son corps comme il le souhaiterait. En fait, on pourrait même dire qu'il était dans un état second, entre la conscience et l'inconscience, comme si on l'avait drogué.
On s'agitait devant lui. Un homme fit un signe d'approbation. Il entendait à présent un vombrissement menaçant. Le bruit était étouffé par l'eau. Cela provenait de derrière. Il n'arrivait même pas à se tourner pour voir qu'est-ce qui s'approchait de lui.
Et soudain...
Le sens du toucher sembla lui revenir brusquement. Une douleur cinglante lui transperça la moëlle épinière tandis qu'il hurlait de douleur. Son corps était soumis à des décharges intenses qui parcouraient tout son corps. Il s'agitait. En conséquence, un amas d'écume sortit du masque à air et provenait de la brutalité de ses mouvements. Il ressentait cette douleur atroce, s'insérer encore et encore, petit à petit, longuement et intensément dans sa chair et dans ses os. Etait-ce une aiguille ? Pourquoi l'enfoncer si profondément ? Non... Ce n'était qu'une impression. Oui, ce n'était qu'une impression. L'impression qu'il avait, si elle était réelle, aurait fini par faire surgir une foreuse à travers son ventre, mais ce n'était pas le cas. Ses bras et ses jambes mouvaient mais ils étaient retenus par les câbles. Au bout de quelques secondes qui lui parurent interminables, l'aiguille se retira de sa peau et il s'immobilisa aussitôt, comme s'il était mort. Non, il n'était pas mort, il était seulement paralysé.
Et voilà que la douleur revenait.
Quelque chose s'insinuait en lui. Quelque chose qui était de trop dans son organisme. Cette chose le tordait de douleur dans tous les sens, il souffrait le martyr, on le torturait. C'était une chose qui était en lui et qui cherchait à s'enfuir. Il ne voulait pas la laisser sortir, qui sait ce qu'une chose aussi terrible pouvait faire au-delà de son être ? Mais plus il la retenait et plus il avait mal. Il avait mal. S'il n'était pas enfermé dans cette capsule, s'il était à l'air libre, ses cris, ses hurlements, auraient fini par terroriser le plus vil des damnés. Il ne pouvait plus retenir cette "chose". Il la laissa s'en aller. Cette chose, c'était lui. Il voyait le monde d'une toute autre couleur. Ses yeux ne voyaient que les ténèbres.
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L'homme aux cheveux noirs se réveilla en un sursaut, suite à son cauchemar. Il poussait lui-même un hurlement désespéré. Son corps parcouru de spasmes violents, les vêtements qu'il portait trempés de sueur, il tremblait. Il s'agitait dans tous les sens, frappant dans le mur de pierre de ses mains, frappant même avec sa tête. Dans le silence de la gêole, on n'entendait que lui. Les yeux écarquillés, l'écume aux lèvres, l'homme était dans un piteux état qui laissait entrevoir sa folie, sa démence. Ses poings étaient rouges, et ce depuis bien longtemps. Les murs étaient couverts de son sang et des traces de ses coups. Le voilà qui fonçait vers les barreaux de sa véritable prison. Il serrait de toutes ses forces les barreaux et les secouaient afin de les briser. Les barres de fer vibrèrent et produisirent un vacarme assourdissant puisqu'elles n'étaient même plus soudées au sol et au plafond mais seulement ancrées en profondeur. Un cadenas ricochait avidement contre la porte en fer. Toute une cacophonie infernale se répandait dans l'atmosphère silencieuse.
Soudain, les barreaux se brisèrent et l'homme tomba en avant. Il se releva en chancelant et trébucha à maintes reprises, réussissant à se pincer les doigts avec les matériaux qui formaient sa cage. Il tenta de courir, mais ne fit même pas deux mètres qu'il venait de tituber contre le mur du couloir. Il frappait encore, toujours, et le voilà qui tombait sur le sol, sur le dos. Sa cage thoracique suivait le rythme de sa respiration, irrégulier et rapide. Il était pâle, blanc comme un linge. Sa salive coulait de ses lèvres. Son corps affamé depuis des jours et des jours, il était tellement maigre que cela paraissait incroyable.
Il avait arrêté de crier pour pouvoir reprendre son souffle. Peu après, des larmes débordèrent et se mirent à couler le long de son visage. Il sanglota comme celui qui avait perdu tout espoir, celui qui avait tout perdu, celui qui n'avait plus rien. Il recommença à gémir. On pouvait croire qu'on le torturait.
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Shiro Kerrigan se tenait là, au milieu de ce long couloir. Son regard était vide, contrairement à d'habitude. Combien de temps était-il là, debout ? Il toisait du regard cet homme désespéré. Ce dernier le vit et se tourna alors en sa direction, toujours allongé à terre, tordu. Shiro se reconnut : cet homme, c'était lui. Il remarqua son instant d'inaction et s'approcha de son "lui". Alors qu'il s'apprêtait à s'agenouiller, le corps disparut comme un mirage, tout comme les barreaux éparpillés sur le sol. Shiro attira son regard vers la cellule à sa gauche (toutes les cellules de cette section se trouvaient sur la partie gauche du couloir, face au mur de briques). La cellule était intacte, les murs, à l'intérieur, l'étaient tout aussi bien. La "porte" était cependant entrouverte; le cadenas avait cédé et gisait au sol. Quelque chose le retint d'entrer dans cette cellule. Au fond, il pouvait voir la fenêtre brisée. C'était une épaisse fenêtre en verre opaque qui laissait voir le monde extérieur.
L'Umbrien avait vu toute la scène... Ou du moins, il avait vu cette scène irréelle. Etait-ce une imagination ? Une hallucination ? Pourtant, il avait bel et bien entendu toute cette atrocité ! Et le voilà de retour dans le monde du silence.
- ... [soupir]...
Il passa sa main sur sa nuque et se surprit lui-même en y décelant un peu de sueur. Ce qu'il avait vu ne l'avait apparemment pas laissé indifférent. C'était bien lui qu'il avait vu ! C'était lui ! Il avait eu la sensation de vivre, lui-même, la scène. Pourtant, non. Ce n'était pas lui. Une représentation de son subconscient ? Ou plutôt de sa conscience enfouie ? Cachée ? Inassumée ?
Shiro s'approcha doucement du mur et s'y appuya en inspirant profondément. Il posa ensuite sa main gauche contre son front. Il mit quelques instants à voir que son bras n'était plus couvert de bandages. Il regarda aux alentours et ne vit aucune bandelette. Quand les avait-il retirés ? Peu importe...
Son regard s'attarda sur sa main noire, parcourue de lignes bleues. Oui. Ce cauchemar n'était en fait qu'un souvenir, un très mauvais souvenir...
La voix du petit garçon, dans son mauvais rêve, résonnait encore dans sa tête.
- Pourquoi dois-je avoir mal ?.. Pourquoi ?! Pourquoi me font-ils ça ?!... A l'aide !.. Au secours !.. Je vous en supplie.. Aidez-moi !... Arrêtez ça !...
Le garçon était en pleurs. Il était terrorisé. Il avait peur.
Un son horrible se produisit lorsque le poing de démon de l'hybride entra en collision avec le mur. La douleur qu'il ressentit dans son poing suffit à le faire réveiller une bonne fois pour toute. En grinçant des dents, il était visiblement sur les nerfs, parcouru par une rage destructrice.
- La ferme... La ferme !... murmura-t-il donc pour lui-même.
Il décolla son poing du mur. La main tremblait sous la douleur.
Shiro se redressa en soufflant profondément.
Il était arrivé dans l'asile oublié depuis peu. Le demi-elfe n'avait vu personne d'autre à sa suite ni aucune traces de quelqu'un qui serait entré avant lui. Il lui semblait même qu'il avait perdu la notion du temps dans cet édifice sombre et maléfique, en apparence. Quand il était entré dans l'asile, il avait fini par arriver dans le hall puis il avait exploré rapidement les environs avant de prendre des escaliers qui descendaient jusqu'à ces couloirs où se trouvaient les cellules. Le couloir continuait jusqu'à un cul-de-sac, au fond, à encore une quinzaine de mètres de là.
C'est alors qu'il entendit un hurlement strident qui l'attira. Etait-ce un piège ou quelqu'un d'autre ? Sa soif d'action, de découverte et d'aventure le poussa à rejoindre l'origine du bruit... Mais... Etrangement... Son instinct de survie l'avait précédé. Il gardait en tête qu'un quelconque maléfice pouvait se déclencher à tout moment. Il fallait rester prudent. C'était une prudente crainte qui le gagnait, il en avait conscience. Il jura puis se mit à se précipiter vers la porte par laquelle il était entré, à quelques mètres derrière lui, et il monta précipitemment les marches, prêt à dégainer ses sabres. D'ailleurs, tout en regagnant le rez-de-chaussée, il avait entendu d'autres pas qui montaient (il s'agissait de Halldor).
*Hein ?*
Shiro s'arrêta au milieu de l'escalier et avait cru voir une silhouette passer juste en bas. Etait-ce quelqu'un ? Peu importe, la "chose" avait fini par disparaitre... Imagination ?
Il arriva en haut et repéra deux hommes. Le premier avait des cheveux noirs lui atteignant la nuque et des yeux tout aussi noirs. Il était vêtu d'un poncho. Le second était assis sur une marche, il était assez pâle (avait-il vu quelque chose ?) et possédait des cheveux bruns. Quant à lui, troisième homme, Shiro n'avait que ses yeux bicolores, sa cicatrice et son bras gauche, qui pouvaient susciter une brève curiosité de la part des autres.
Au début, il allait pousser ce rire éternel, comme à son habitude. Mais ce fameux rire se perdit au fond de sa gorge.
- .. Je.. C'est vous qui avez crié ?..
De toute évidence, l'expression naturelle de son regard ne suscitait souvent que la méfiance. Cela était probablement le cas.
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mar 10 Aoû - 20:12
Yuurei se réveillât en sursaut, en un hurlement de folie. ce genre de hurlement qui vous font hésiter sur la nature de l'être qui l'as poussé. Est-ce une bête ou un homme? Il était au sol, la tête dans un sac noir, attaché et en proie a la panique. Des liens en métal, des chaines très, trop solides pour être brisées le tenaient, et le sac sur sa tête ,serré, trop serré au niveau du cou le plongeais dans le noir total. Dans ce lieu sinistre et sombre ou il était ligoté et aveuglé, Yuurei hurlait sa peur en essayant de se détacher. Il ne savait pas ou il était, ne voyait rien mais sentait au sol la douce chaleur du bois, a travers son sac, sentait la poussière et voyait la pénombre... Ce lieux était abandonné et Yuurei y avait été jeté pour y être ... oublié.
Plus tôt dans la journée, un coup derrière la nuque lui avait fais gouter au contact froid de la pierre et perdre connaissance, maintenant il se trouve ici. nul part, dans les ténèbres a hurler et se débattre contre des liens de fers qu'il ne peut briser. Entendant les grincements du bois à chacun de ses mouvements. Soudainement des grincements aiguës dut a une légère pression sur le vieux bois poussiéreux se firent connaitre proche de lui, léger et ... peu rassurant, il entendait ricaner tandis qu'on tournais autour de lui. Un ricanement aiguë, sombre, empreint de folie. Celui-ci n'avait rien d'humain. Soudainement Yuurei sentit une main décharnée se poser sur sa tête, de long doigts crochu et sentant la pourriture... Il paniquais, n'osant pas bouger, sa respiration s'accélérait comme s'il allait pousser un profond hurlement. soudainement une voix se fit entendre, aiguë, glaciale et inhumaine. Cette voix chantait une comptine pour enfant bien connue. "ainsi font, font, font les petites marionnettes... Ainsi font, font ,font trois petits tour et puis s'en vont... Et pour toi aussi il est l'heure de partir... En enfer ! "
Sur cette phrase Yuurei paniqua, hurlant et gesticulant, se débâtant de toute sa force tandis que la main posée sur son crane accentuait soudainement sa pression sur celui-ci. Il ne voulait pas mourir, pas par la main de cette chose. Oh pitié , non pas par cette chose !!!
"Clac !"
Ce simple bruit, celui du métal tranchant le métal, lui fit stopper tout mouvement. Il ne sentait plus les liens de métal sur ses poignets, ni sur ses pieds, il était libre, quel joie, quelle euphorie !!! Soudainement, sa gaieté s'arrêta, il entendait non loin de lui une respiration et ricanement... le même que tout à l'heure, le ricanement du monstre chantant et faisant grincer les planches du vieux bois de cette endroit... D'un geste vif, Yuurei retira le sac qui l'empêchait de voir ce qui se passait autour de lui... et de voir son agresseur. A ça grande surprise, il était seul, dans la pénombre. La respiration, les grincements du bois, le rire, tout c'était tut.
Yuurei regarda autour de lui. Il était dans une pièce sombre au sol de bois bruni par son grand age, ça et la les planches avaient céder et laissaient apparaitre les poutres destinées a soutenir ces planches. Les murs étaient eux aussi en piteux état, leur couleur se ternissais, se délavait et les murs semblaient se perforer, rongé par la vermine. En face de lui se tenait la porte et seule et unique issue de la pièce, enfin ce qui devait sans doute être une porte de part le passé, aujourd'hui elle n'est plus que l'ombre d'une vulgaire planche de bois. La poignée semblait avoir été arrachée et gisait au sol, laissant un grand trou béant a sa place sur la porte. Elle gisait au sol, recouverte d'une épaisse couche de poussière, indiquant qu'elle avait été arrachée depuis longtemps. Pas de trace de pas ou de trainée dans la poussière allant de la porte a sa position, pourtant c'est la seule entrée et donc la seule sortie... Ou est donc passé l'être qui le tourmentait? Il a quitter les lieux sans même laisser une trace de pas. C'est a se moment la qu'un autre détail le frappa.
"Ou sont les liens ?"
Aucune trace des liens qui l'enserraient une seconde plus tôt... Comme si, ils n'avaient jamais existé. D'instinct il regardât vers le plafond, rien. Le plafond était en piteux était, fissuré a plus d'un endroit, mais il n'avait pas de trous. rien, pas même une petite ouverture dissimulée par laquelle un être décharné aurait pus s'enfuir en emmenant des liens en métal. Yuurei réajusta son masque et se dirigeât vers la porte pour sortir de la pièce. Il était nerveux, tremblait et avait peur de cet endroit inconnu. Le couloir dans lequel il s'engageait était tout aussi sombre et poussiéreux que la chambre, son état cependant semblait être un peu meilleur. Yuurei avançait prudemment dans ce couloir.. Il entendait les ricanements et les grincements du bois, tantôt devant lui, tantôt derrière lui. Proche ou éloigné, en fonction du bon plaisir de celui qui le torturais...
Plus loin, après ses interminables minutes de tourmentes, yuurei vit deux yeux rouges le fixer de l'autre coté du couloir, ce qui le pétrifiât un instant.... puis la silhouette aux yeux rouge "fuyait" dans un bruit de pas légers, résonnant sur le parquet. Pour lui se fut une bonne nouvelle, si cette créature fuit c'est qu'elle le craint, il redevient le chasseur et non le chassé. Tout rentrait dans l'ordre et dans un rictus respirant le sadisme, Yuurei souriait. Il allait pouvoir prendre un instant de plaisir et tuer cette chose. Il dégainât ses lames et avançât d'un pas sur vers la direction de l'être, faisant racler les pointes de ses lames sur les murs, provocant ce bruit annonciateur. Yuurei prévenait sa future victime qu'il arrivait. Il arrivait pour elle. Il s'arrêta net au détour du couloir lorsqu'il put voir la créature a quelque pas devant lui... quand il put se voir a quelque pas devant lui... Car c'était lui, enfant a peine âgé de douze année qui se tenait a quelques pas de la. Il put voir une grand silhouette s'approcher de "lui", une silhouette macabrement familière. La silhouette d'un grand homme, masqué et avec une longue veste a capuche, exactement ce qu'il est aujourd'hui... Mais cet homme n'était pas lui non, il lui était familier car cet homme était sa première victime...
L'homme sortit un long couteau et le pointant vers "lui". Il lui posa une simple question. "As tu déjà tuer des gens petit ? Moi oui..."
Lorsque l'homme brandit son couteau, yuurei put voir se qu'il avait fait ce jour la, spectateur morbide d'un spectacle sanglant. Il vit le tueur se faire désarmé et se faire égorger, lentement, surement... son sang aspergeait les murs, le sol et celui qui aurait du être sa victime, devenu son meurtrier, se régalais, se faisant aspergé de sang et regardant le tueur agoniser au sol, la gorge profondément ouverte. Yuurei vit le petit être le regarder, le même rictus qui est désormais gravé sur son masque était sur son visage, un rictus de plaisir diabolique entièrement recouvert de sang... c'est sous se rictus ensanglanté qu'il s'approchât de Yuurei, chantant, avec sa voix d'enfant son couteau couvert de sang a la main.
""Ainsi font, font, font les petites marionnettes... Ainsi font, font ,font trois petits tour et puis s'en vont..."
Yuurei paniqua et courut dans la direction opposée. Il vit un dédale de couloir défiler tandis qu'il courrait pour éviter la créature qui le pourchassais, courant pour sauver sa vie, en proie a la panique. Soudainement un bruit l'arrêta. Celui de discutions, celui de grincements de bois, celui de pas. Mais un bruit normal, rassurant, des pas non menaçants et des voix différentes, celles d'humains ou humanoïdes. Il se dirigeât vers eux et vis trois être, ressemblant a des humains, ou a des elfes, il ne sais pas trop. IL s'approchât d'eux, il avait besoin d'eux pour ne plus être seul ici, pour sortir de cet endroit maudit... Il avait besoin d'eux pour survivre, donc il ne les tuera pas... du moins pas tout de suite...
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mer 11 Aoû - 15:01
La folie est à la foi belle et horrible, drôle et triste, lorsque l’esprit est malade, il devient fou, oubliant, déformant, parfois drôle, parfois dangereux, il n’est plus du tout le même. Cela Mana le comprit trop tôt à son gout, lui qui avait gouté à la normalité, à la joie de vivre durant des millénaires, mais aussi à la solitude, car c’est bien connu, les immortels sont seuls, ils ont peut-être le pouvoir de vaincre le temps mais leurs compagnons ne l’ont pas, c’est alors que leur esprit commence à se replier sur lui-même, approchant de plus en plus de la folie, cherchant à survivre aux blessures que le temps continue d’infliger … Le vieux mage tenta plusieurs fois de se suicider, mais toujours son inconscient lui refusait ce soulagement, il avait aussi déjà tenté de se soigner, mais en Lucina, seuls des non humains pouvaient vivre aussi longtemps que lui et eux n’avaient pas ce problème là. Cependant, un jour lorsque sa folie l’avait laissé reprendre ses esprits, l’espoir lui revint, les portes vers les deux autres mondes, ceux qu’il avait attendus durant des millénaires, venaient de s’ouvrir et tout le monde était invité à les emprunter. Le vieil homme s’était décidé, il parcourrait les deux autres mondes, qui lui offraient une dernière chance. Le mage parcourait les villes et les villages, à la recherche d’informations lorsqu’il redevenait conscient, cependant cela arrivait de moins en moins souvent, sa folie progressait un peu plus chaque seconde. Mais, alors que le Lucinien s’était abrité dans une auberge d’Equilios lors d’un jour de pluie–l’un des meilleurs endroits pour recueillir des informations, vu que les aventuriers croyaient tous que le secret des esprits créateurs se trouvait en Harmonia- il écouta discrètement une conversation qui l’intéressait grandement, le tavernier et un client parlaient d’un asile dans les monts Lunaris, à Umbra, le tavernier racontait en frottant énergiquement une chopine que l’asile était hanté et extrêmement dangereux, beaucoup étaient entrés et seulement quelques-uns sortis, mais jamais en bon étât, pas physiquement, mais mentalement, alors, devait-il prendre le risque de ne jamais revenir et au peut-être perdre définitivement sa conscience ? Ou devait-il se laisser dépérir et enfin sombrer définitivement ?
*La question ne se pose même pas.* Affirma il intérieurement.
Le vieil homme n’attendit pas que la pluie s’arrête, il partit juste après avoir pris sa décision, laissant un peu trop de pièces luciniennes sur la table. Mana mit plusieurs jours à atteindre sa destination, sa détermination était si forte qu’il avait réussi à repousser son inconscient, cela faisait des siècles qu’il n’était pas resté normal aussi longtemps. Comme on dit, l’espoir fait vivre … Lorsque le vieux mage arriva, il faisait encore jour, mais de sombres nuages arrivaient et allaient bientôt cacher le soleil qui venait d’amorcer sa descente. Le vieil homme devait se dépêcher, il n’était pas bon d’entrer dans un endroit comme celui-là de jour, alors de nuit mieux ne valait pas y penser. Le vieux mage ouvrit donc la porte pour ensuite pénétrer dans l’asile et enfin la refermer derrière lui, oui, il l’avait décidé, il ne sortirait pas de cet endroit avant d’avoir examiné toutes les pièces et quel que soit les créatures qui s’y cachaient. Mana avançait d’un pas ferme, il regardait les portes, lisait les inscriptions en Umbrien dessus, il le comprenait, après tout, ses parents étaient des mages qui avaient combattus durant la dernière guerre avant la séparation. Après quelques minutes, il trouva la salle des archives et y pénétra, il ne s’était encore rien passé, c’était bon signe car cela indiquait qu’il avait encore un peu de temps devant lui. Le mage fouilla, pour voir s’il y avait déjà eut un cas similaire, il chercha durant plusieurs heures, ouvrant les dossiers, les refermant après quelques secondes de survol, il y en avait des milliers et seul un ordre alphabétique les triait … Mais arrivé aux « O », le mage aperçu une chose étrange, son nom et son prénom étaient apparus sur l’un des dossiers, sans perdre une seconde il l’ouvrit et découvrit des phrases telles que : « il est désespérant », « cela ne vaut plus le coup de le soigner », « il nous apporte que des ennuis », « je le plain, un homme avec une telle volonté qui se bat contre l’inévitable » … D’après le dossier il était passé par trois médecins différents mais seul un avait réellement progressé, seul une femme l’avait vraiment aidé, ce médecin avait écrit, comme dernière phrase : « j’ai peut-être trouvé comment le guérir … mais je ne te laisserais pas te soigner ! »
Cette dernière phrase avait résonné dans sa tête, provoquant un écho insupportable durant quelques secondes. Mana regarda par la fenêtre, le ciel était noir, il n’avait que trop trainé dans cet endroit, il devait sortir au plus vite. Mais la fenêtre se ferma brutalement, la porte d’entrée était trop éloignée … Trop tard. Le dossier que le vieil homme tenait en main s’embrasa, il eut le réflexe de le laisser tomber. Heureusement, le Lucinien avait vu le nom du dernier docteur : Kirchhoff, peut-être que s’il trouvait son bureau, il obtiendrait des informations. Cependant, il le savait, l’asile ne le laisserait pas faire ! Ce que l’asile lui, ne savait pas, c’est qu’il ne pourrait pas l’arrêter. Sans la lumière du jour, la pièce des archives était envahie par les ténèbres, un silence lourd pesait, de sa main droite, Mana tenait son bâton et de la gauche, ses doigts étaient lumineux, il utilisait son pouvoir afin d’éclairer légèrement l’obscurité qui l’encerclait, mais c’était pour malheureusement découvrir ce qui l’attendait …
Des mains blanches sortaient de l’ombre, elles étaient toutes ensanglantées, elles se rapprochaient de toutes pars du vieil homme comme si elles voulaient l’attraper, elles venaient de toutes les directions. Le sol se transforma en une marre de sang d’où des doigts commençaient à sortir, les pieds de Mana en étaient recouverts, son front perlait de sueur, il réfléchissait à toute vitesse, il devait trouver un moyen de s’en sortir, il devait surmonter cette épreuve plus qu’effrayante … C’est alors que des voies résonnèrent dans l’asile, d’autres malheureux avaient pénétrés ce lieu d’horreur et de folie. Le mage se rappelait ou se trouvait la porte, il envoya donc un projectile de lumière en plein dedans faisant se briser la fine épaisseur de bois, ce qui laissa une faible lueur pénétrer dans la pièce. Mana se jeta presque sur la porte, mais les mains l’attrapèrent par les bras et les jambes, il lutta, mais elles étaient trop fortes, elles l’entrainaient vers les ténèbres.
« Viens ! Viens rejoindre ta folie qui réside en ces lieux … » Déclara une voie étrange qui provenait de l’obscurité. « Repartez dans l’ombre ! » Hurla Mana comme réponse.
Le vieil homme lança un nouveau projectile de lumière dans les ténèbres, ce qui provoqua un cri de souffrance aigu, les mains perdirent légèrement de leur force durant un court instant, mais cela fut suffisant pour qu’il s’affale sur la vieille porte qui sortit de ses gongs, ils tombèrent donc tous les deux juste à coté d’un petit groupe de personnes …
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mer 11 Aoû - 18:20
Le général était resté assis la quelque minutes à réfléchir, en fait il n'avait pas eu la force de descendre les escaliers car lorsqu'il avait jeté un coup d'oeil à la double porte métallique de l'entrée...Elle n'était plus la, une histoire à dormir debout, sans compter cette gamine...Il n'était pas en train de se morfondre, ni de pleurer ni quoique ce soit d'autre, il était juste en train de réfléchir à une vitesse supérieur à la moyenne. Son regard noisette était sombre et froid, l'ambiance de l'endroit ne lui donnait pas envie de s'ouvrir et ses yeux mitraillaient absolument chaque objet du hall. Cependant Stayn eut une petite surprise, il entendit des pas monter les escaliers mais sans vraiment comprendre pourquoi il n'avait pas réagi, il avait juste regardé de ses yeux noisettes le petit gars qui venait de se poser devant lui. Le mouvement qu'il avait fait pour retirer son épée avait failli le faire tomber en arrière mais il se rattrapa à la rambarde. Cependant lorsque leurs regards se croisèrent il s'empressa de s'excuser comme s'il avait compris que Stayn n'avait rien avoir avec ce manoir...Comment pouvait-il parler comme si il était normal ? Le général s'interrogeait, ce petit gars la était-il comme la petit fille qu'il avait vu ? Un truc de malade à dormir debout? Cependant il lui parlait et s'excusait même, c'est alors que le général décida de le regarder plus précisément. Sa chevelure était rousse, son corps était fin au point de se demander la raison pour laquelle il portait une épée, mais la raison pour laquelle il la portait était dans ses bras qui eux étaient assez musclés. A peine eut-il le temps d'ouvrir sa bouche qu'un second protagoniste apparu dans son champ de vision...Cette fois celui là avait l'air tout à fait de coller au décor, trop sombre pour vraiment discerner tout les traits de son visage il arrivait quand même à bien voir ses deux yeux chacun de couleur différente. Sans paraître menaçant, il se préparait déjà à faire apparaitre ses katanas si jamais quelque chose de mauvais se passait... mais il se ravisa très vite lorsqu'il remarqua que ce gars la était aussi effrayé qu'eux... C'est alors qu'il prit la parole pour le première fois:
" - Non, je n'ai pas crié...Vous voyez vous aussi des choses ici ? "
Peut-être que ces gars là étaient dans la même situation que lui? Pour le coup il ne dirait pas non à une alliance avec des gens à peu près normaux pour sortir de là. Écoutant les réponses de ses camarades il jugea bon qu'ils devraient se présenter, c'est alors qu'il prit la parole pour dire son nom:
" - Je suis Stayn Karhien, Général de Brigade d'harmonia. "
Général de Brigade signifiait gérer plusieurs milliers d'homme, peut-être avait-il déjà combattu avec l'un de ces gars là, peut-être que l'un deux reconnaîtrait son nom et ainsi peut-être pourrait-il lui faire confiance...Car la de suite il avait besoin de placer sa confiance en quelqu'un, même si ces gars étaient la, il se sentait terriblement seul...Cependant un autre homme arriva pendant leur conversation, il se leva alors des escaliers pour aller le saluer et faire les présentation... Apparemment les hommes ici étaient nombreux..peut-être que tout ceci n'était qu'hallucination mais communiquer le détendais un peu bien qu'il sente quand même seul au monde... A peine arriva-t-il devant l'homme en question qu'il entendit le cris d'un homme sur sa gauche. En effet il avait déjà descendu une bonne partie des marches pour accueillir le nouveau venu, qui était du genre grand, très très grand, visage couvert de quoi la rassurer d'ailleurs et un masse assez volumineuse pour décoller des claque à faire dormir. Interrompu dans sa phrase il jeta ses yeux noisettes vers celui qui avait crié, et sur sa gauche il voyait une porte à terre, il n'avait rien entendu, juste cet homme crier. Stayn se mit à courir vers lui tout en s'adressant aux autres:
" - Venez vite ! "
C'est tout ce qu'il avait eu le temps de dire, il couru aussi vite qu'il pu en traversant la moitié du hall pour atteindre l'ouverture de la porte. c'était un homme assez vieux avec un chapeau gris allongé à plat ventre. Se débattant de démon invisible, Stayn ne voyait rien cependant il le voyait reculer. Il attrapa alors son bras tout en se tenant avec son bras gauche contre le mur ou autrefois venait se refermer cette même porte dégondée au sol. Stayn tirait de toute ses forces mais cependant cela ne suffisait pas à faire venir le vieillard dans le hall, il n'arrivait pas non plus à se retourner, du mois il ne pouvait pas car il se concentrait trop à ne pas perdre des mains le vieux sage qui paniquait. Accroupis, se tenant toujours au mur, son bras droit commençait à fatiguer, le temps lui paressait long! Il était la à le tirer depuis quoi deux secondes ? Cependant aussi musclé que fut son bras il en était déjà fatigué de tirer.. Était-ce ce lieu qui agissait sur lui? Il ne transpirait plus, son coeur battait la chamade et son bras était déjà épuisé..Deux secondes étaient passées et déjà ce temps lui avait paru être deux heures...Deux heures bien trop longues où cet homme allait mourir par une chose qu'il ne voyait pas..Si cela ne tenait qu'à lui il aurait bien tenter de croiser le fer avec ce démon..Cependant il ne le voyait pas...Et puis existait-il ?N'était-il pas encore train d'halluciner? De s'inventer des compagnons ? Après tout cette gamine n'était pas réelle..Elle avait disparu aussi vite qu'elle avait fait son apparition...cependant ces gars la étaient ici et communiquaient...Et puis ils avaient l'air beaucoup moins glauque que cette gamine qu'il avait vu..Que s'était-il passé déjà ? Il avait oublié, il n'arrivait plus à se rappeler de ce qui s'était passé avec elle...Se souvenir qu'il ne se souvenait plus...
Pensant comme un taré dans ces deux secondes qui lui parurent deux heures, Stayn tira encore et encore jusqu'à ce qu'enfin il sente que la prise était moins dure à tirer..mais il ne regarda pas pour autant ce qui avait pu l'aider à attraper le vieillard, son regard noisette était bien trop enfoncé dans celui de ce vieillard ne cherchant qu'à le sortir de là...Comportement égoiste car il voulait un compagnon de plus pour se sentir encore moins seul...
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Jeu 12 Aoû - 9:47
Choqué. Voilà l’état dans lequel se trouvait Halldor. La tête appuyé contre le mur frais derrière lui, il laissait son cœur battre et se calmer. Puis il baissa lentement son regard vers le personnage dans les escaliers. Ils faisaient à peu prés la même taille tout les deux. Sauf que par rapport à Halldor, Stayn était un bel homme. Son visage lisse, un corps plus athlétique que Halldor. Son apparence donnait une certaine confiance à Halldor. Au moins il n’était plus seul dans cette endroit macabre, mais en plus ce type avait l’air fort. Le jeune souffla et s’accroupit. Un silence relatif s’était installé dans les lieux. Relatif car… Des bruits, des claquements, des chuchotements habités les lieux. Tout ça donnait une impression d’être observé, guetté à chaque instants. Halldor n’avait pas lâché le pommeau de son épée. Puis il entendit des bruits de pas dans l’escalier, des bruits rapides et saccadés. Le jeune aventurier se leva et se prépara à dégainer, surtout que ce qu’il vit ne le rassura en rien. Un être spéciale s’avança vers eux. Des yeux de couleurs différentes, un bras noir. En fait, on aurait dit un démon. Halldor ne savait pas vraiment quoi faire. L’attaquer, ou se faire attaquer. Mais cette être humanoïde pris la parole et leur demanda si c’était eux qui avaient criés. En fait, peut-être que lui aussi c’était perdu. Mais, peut-être n’était-il qu’une illusion. Halldor fut coupé dans ses pensées quand un deuxième être tout aussi spécial que le premier apparu prés de Shiro. Cette fois, il ne pouvait pas deviner quelle être bizarre se cachait sous cette capuche profonde, mais la présence dégoûtante qu’il dégageait inspirait un malaise à Halldor. Cette homme collait parfaitement au paysage de l’asile.
" - Je suis Stayn Karhien, Général de Brigade d'harmonia. "
Y manquait plus que ça. Un militario! Halldor n’aimait pas les bonhommes de l’armée. Mais c’était quand même rassurant de savoir qu’il n’était pas le seul Harmonien ici. Halldor lança un regard à l’assemblée et se présenta à son tour. Sa voix avait repris son ton normal, calme et basse. Mais dans ce lieux élever la voix ne servait à rien, au contraire, ont avait peur d’élever la voix, de peur d’attirer les choses qui vivent ici.
« Moi c’est Halldor, mon nom vous servira à rien, mon statut social non plus. »
Puis le silence laissa place au fracas d’une porte. Celle-ci non loin, sortie de ses gonds et se fracassa au sol. Un vieillard se faisait attiré dans le couloir sombre. Il demandait à l’aide. Le bon petit militaire, dans un sursaut de gentillesse bien pensante s’était jeté au secours du pauvre homme. Mais qui était ce type? Le connaissait-il seulement? Était-il sur de sa réalité? Peut-être n’était ce qu’une vision maudite de cette bâtisse maudite. Mais il tirait, inlassablement sur le corps du vieillard. La pitié commençait à monter chez Halldor. Voir ce pauvre et gentil militaire tirer inlassablement contre une force invisible. Malgré tout, c’était un compagnon. Halldor attrapa le vieillard et le tira de toute ses forces. Quand son regard se perdit dans le couloir sombre, il voyait des mains noir agrippait Mana. C’était une vision d’horreur. Puis enfin, l’effort fut concluant. On aurait dit que Mana était enfin libéré. Halldor tomba en arrière aux pied de Yuurei.
[HRP: Désolé, petit post mais pas d'inspi]
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Jeu 12 Aoû - 19:12
- Puisque vous avez eu l'amabilité de vous présenter, vous pourrez m'appeler Shiro. Haha !
Allez, et c'est fait. Il avait fini par pousser un bref rire, ce genre de rire qui lui était familier.
L'homme aux cheveux bruns, au physique apparemment entraîné, s'appelait Stayn Karhien et était Général de Brigade d'Harmonia. Ouahou ! Ce statut aurait pu laisser filer un sifflement admiratif de la part de l'Umbrien. Si jeune et déjà Général ? En apparence, il avait l'air d'un bonhomme qui avait entamé l'âge adulte depuis seulement quelques années. Quoi qu'il en soit, il avait répondu à la question de Shiro, lui disant que personne ici n'avait crié. Etrange, étrange... Son ouïe elfique ne l'avait pourtant pas trompé. Bref, un quatrième homme les rejoignit. Lorsqu'il se retourna pour le voir, Shiro le reconnut comme étant ce mystérieux archer en cagoule qui avait lui aussi combattu le Tenolak qui avait attaqué la cité de Tenamas.
- Wow ! wow ! wow ! Ne nous fais pas peur comme ça toi !...
Shiro parut comme apeuré mais son expression se transforma soudainement en un rictus amusé. Bien que ce personnage masqué n'était pas quelqu'un de vraiment très.. approchable, Shiro aimait bien jouer avec le feu. Il détailla ce nouveau venu avec attention tandis que Stayn s'approchait de celui-ci, apparemment prêt à l'accueillir parmi eux. En fait, on aurait presque pu croire que l'homme au visage caché faisait partie du décor tant il restait silencieux et de marbre. Cependant, il semblait comme... poursuivi par quelque chose, ou du moins il y a quelques instants. Il était difficile de savoir à quoi il pensait !
Le jeune homme aux cheveux noirs (dans l'obscurité, sinon il était roux foncé) s'appelait Halldor, il s'était présenté tout comme Shiro. En effet, le dmei-elfe ne l'avait jamais vu, n'avait jamais entendu parler de lui, ni du général : ils étaient donc de parfaits inconnus et n'avaient aucun lien qui les rapprochait.
Soudain, un cri d'effroi se fit entendre, provenant du hall, suivi d'un fracas assourdissant, comme si on avait défoncé une porte. Aussitôt, Stayn prit les devants, sautant carrément les dernières marches et fonçant vers l'origine du bruit. Non ! Pas si vite ! Etait-ce un piège ? Shiro ne pouvait pas être sûr de cette hypothèse : de toute manière il fallait agir ! D'un signe de tête qui n'attendait pas particulièrement une réponse positive, il fit signe aux deux autres qui n'avaient pas bougé de suivre le mouvement.
Dans le hall, le Général de Brigade était aux prises avec une force mystérieuse. Il tirait une petite silhouette grise qui semblait aspirée dans le trou qu'avait formé la porte défoncée. Halldor s'était précipité pour prêter main forte à Stayn tandis que Shiro se maintenant derrière et tentait de voir ce qu'il y avait dans la pièce d'où venait de sortir le vieil homme. C'était le néant absolu. D'un geste rapide il dégaina son sabre bleu et tira de la pointe de l'arme une boule d'ombre. La sphère passa entre Halldor et Stayn et on put entendre des bruits d'éclat de verre et de bois qui se brisait, détruit par l'énergie obscure. Enfin, peut-être était-ce grâce à l'attaque de Shiro, ou peut-être pas, mais les deux Harmoniens purent tirer le Lucinien hors de l'emprise mystique. Bizarre... Shiro n'avait justement rien touché. Qu'est-ce qui leur était donc tombé dessus ? Le vieil homme s'était relevé et Shiro le reconnut comme étant le vieux mage qu'il avait rencontré à Tenamas, tout comme l'archer cagoulé. Que faisaient-ils tous ici ? Pour un asile oublié, il y en avait du monde réel !.. Si toutefois tout ceci était réel ?
Tandis qu'ils regardaient tous le vieillard, quelque chose grogna derrière Shiro. Peut-être Yuurei l'avait-il repéré ? Le mi-démon mi-fée se tourna alors pour voir ce qui avait produit ce grognement et aperçut un gnoll dans les ténèbres.
Boum ! Un bon coup de massue vint percuter le flanc de l'Umbrien et l'envoya valser sur le côté à trois mètres. C'était par chance qu'il avait vu le gnoll qui brandissait sa gigantesque arme en bois, pourvue de pointes en fer et qu'il avait donc pu parer l'attaque avec son sabre en le tenant de façon adéquate. Cependant, il avait bien volé à ras du sol et il avait heurté un vieux meuble poussiéreux qui décorait le hall, lui faisant tourner sur lui-même et perdre son équilibre. Il avait mal à l'omoplate et eut de la peine à se relever.
*Et merde... Pas assez vite...*
Le gnoll, contrairement à ses congénères, était seul et mesurait un bon mètre quatre-vingt. Il était beaucoup plus trapu et plus costaud qu'un simple humain mais son corps était lacéré de partout. D'anciennes cicatrice parcouraient son museau et ses bras. Son sang coulait de plaies plus récentes, très récentes et il avait l'air en piteux état : son armure de cuir avait été à moitié arrachée et son pelage était sale, agressé par un autre prédateur beaucoup plus dangereux. De même, son regard était étrange, présentant une sorte de démence. Il avait l'air possédé ou complètement cinglé. Tout ce qu'on pouvait deviner, c'était qu'il avait passé plusieurs jours ici, dans cet asile.
La bête grognait faiblement mais on pouvait aisément s'apercevoir qu'il n'avait en rien perdu de sa fierté et de sa hargne. Son esprit guerrier semblait complètement éveillé, comme s'il venait tout juste de sortir d'une terrible bataille qui avait fait un carnage.
Certain d'avoir éliminé l'Umbrien, le Gnoll se tourna vers les autres. Il tenait d'une poigne ferme sa massue.
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Jeu 12 Aoû - 21:00
Yuurei s'approchât du petit groupe, silencieusement mais pas discrètement, il voulait qu'ils voient sa présence. Ce petit groupe était composé d'un jeune homme se présentant comme étant Stayn Karhien. Il prétendait être un Général de Brigade d'harmonia... Cet enfant serais un général. Les enfants de cet age crient souvent, quand ils jouent, quand ils se blessent, quand ils meurent. En d'autre circonstance, Yuurei aurait été curieux de voir comment celui-ci crie... En d'autre circonstances, pas celles-ci. Yuurei était préoccupé par l'idée de sortir d'ici avant toute chose. Peu être ses autres circonstances viendront plus tard, pour le moment il ne le sais pas...
Le deuxième semblait plus modeste, plus réservé, mais tout aussi jeune. Son nom est Halldor et il ne semble pas vouloir jouer lui non plus... dommage. Le troisième, qui les avait rejoint quelques secondes avant que Yuurei ne se mette a marcher vers eux, était quelqu'un qu'il avait déjà vus. Il s'était déjà présentés sous le nom de Shiro. Cette... créature, ni elfe, ni homme, ni démon, avait déjà jouer à ces cotés, contre un Tenolak à Tenamas. L'envie de jouer avec cette créature sautillante, maniant les épées avec dextérité et semblant être rompu à l'art du combat, au gout de la mort, devenait de plus en plus fort, plus fort même que la peur de cet endroit. Yuurei était curieux de voir lequel des deux survivrait à son petit jeu.
A son arrivé la créature le toisa, comme apeuré et lui lançât : - Wow ! wow ! wow ! Ne nous fais pas peur comme ça toi !...
Le regard de peur s'effaçat en cet instant, remplacé par un rictus de joie, un sourire, sourire que Yuurei partageais avec lui sous les regards de son masque. Les raisons de ce sourire furent differents. Il venait de le conforté dans son envie de jouer, oubliant le lieu ou ils se trouvaient.
Un brusque retour a la réalité vint lui rappeler ou il se trouvait. Au dessus de Shiro, dans le mur d'en face et suffisamment haut pour que Yuurei dut lever la tête, venaient de s'allumer deux yeux rouges, semblable à ceux qu'il avait vus tout à l'heure, ces yeux rouges étaient perché au dessus d'un rictus sadique, un rictus de démon doté d'une myriade de dents pointues et c'est presque inconsciemment qu'il pris son arc en main. Peu être hallucinait-il, peu être est-ce qu'une créature gigantesque se cachait dans le mur. Quoiqu'il en soit, un cri se fit entendre non loin, une voix familière, une voix qu'il avait déjà entendu lui fit tourné la tête en direction du cri. Lorsqu'il regardât de nouveau le mur, les yeux avaient disparut et le jeune trio s'élançait vers le cri.
Yuurei leur emboita le pas et reconnu l'auteur du hurlement, Mana, ce mage qui était lui aussi présent contre le Tenolak a Tenamas. Il était décidément très représentatif des mages, toujours en train de crier, pour un sort, pour une attaque, car il était au sol... Yuurei regardait avec amusement les deux enfant tirer le vieillard vers eux quand il vit se qu'il cru être une ombre tenir le vieil homme dans l'obscurité. Il pris une flèche pour lui tirer dessus mais Shiro fut plus rapide que lui, tirant une boule arcanique de la pointe de son épée... Yuurei économisera donc cette flèche. Shiro avait tirer nettement trop bas pour atteindre l'ombre en question mais étrangement, c'est suite a cette attaque que le vieil homme fut tiré de cette salle par les deux enfants dont un, Halldor, tomba aux pied du Rôdeur.
Allongé de toute sa masse juste devant Yuurei, celui-ci détourna les yeux vers Halldor et lui tendit le bras droit. Yuurei le "ramassa", d'une manière ni amicale ni agressive, juste très peu sociale. Avec son bras ne tenant pas l'arc, il saisit l'enfant par le col, juste derrière la nuque, et le soulevât au dessus du sol avant de le reposé debout, sur ses deux pieds. Yuurei avait pris soin de "poser" Halldor à sa droite, hors de son champs de tir et c'est toujours sans un mot qu'il repris une flèche pour viser vers la pièce sombre, ne tournant même pas la tête vers l'enfant.
Le peu de temps que Yuurei avait détourné les yeux des trois autres personnes, une quatrième était venue faire connaissance avec eux, avec shiro en particulier. Un Gnoll, ces créatures mi-chien mi-nains, venait de donner un solide coup de massue a shiro, l'envoyant dans un meuble poussiéreux avant de heurter le sol. Le Gnoll était grand, presque de la même taille que lui, et en piteux état, saignant et sans protection, son armure était en lambeaux. Cela dit, sûr d'avoir anéantit la créature n'appartenant à aucunes espèces, le Gnoll semblait encore vouloir en découdre et se tournât vers le rôdeur et Halldor... Il semblait vouloir jouer lui aussi, délicieuse intention qu'avait cet animal. la réaction ne se fit pas attendre et c'est en plein torse que le rôdeur tira sa flèche sur le Gnoll. Il reculât, touché en pleine poitrine, blessé une fois de plus, mais pas encore mort. Un jouet résistant, c'est intéressant et le rôdeur avait envie de s'amuser. Le Gnoll grognât une nouvelle fois mais en direction de Yuurei, sa massue bien en main, il avançât vers lui en poussant un profond un hurlement.
Dans le même temps, lorsque le Rôdeur vit que le Gnoll reçut la flèche en plein torse mais n'en était pas mort, il lâchât son arc et dégaina ses deux dagues longues. Deux trancheuses de chairs, ses deux amies de toujours et avançât vers le Gnoll, faisant racler la pointe de ses lames sur le murs et ricanant, un rire de dément prêt à commettre un meurtre. En même temps que le Gnoll hurla en courant vers Yuurei, celui-ci fit de même, si bien que personne ne put dire avec précision qui de lui ou du Gnoll avait pousser un hurlement de bêtes.
Yuurei voulais tuer cet être, mais il ne savait pas encore comment. Une de ses amies lui trancherait sans doute le poignet tenant la massue, lui permettant d'esquiver l'arme de bois, la seconde se planterais dans son œil peu être... peu être le gauche, ou le droit plutôt? Il ne savait pas. La gueule de la bestiole pouvais être un bon plan aussi, lui traversant la gorge par le fond... Ou lui planter en dessous de la mâchoire du bas? lui fermant la gueule de force et faisant remonter la lame jusqu'au cerveaux de la bête? Milles possibilités, milles morts s'offraient a lui et il ne savait pas encore laquelle il avait choisit pour cette bestiole tandis qu'il fonçait sur le Gnoll en hurlant.
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Ven 13 Aoû - 15:36
C’était donc sa folie qui le tirait chaque seconde un peu plus vers les ténèbres, le tavernier l’avait dit, les seuls qui étaient sortis vivants de cet endroit s’étaient affrontés eux-mêmes, ils avaient tous fais face à leurs folies, car nous le sommes tous au fond de nous, dans chaque être vivant réside une certaine folie et apparemment, cet endroit possédait le mystérieux pouvoir de les réveiller et dans certains cas de les rendre plus fortes, voir même de supprimer la conscience. Mais ce n’était pas tout, l’asile était hanté et les créatures qui l’habitaient étaient certainement liées à son pouvoir, elles s’en nourrissaient certainement, du moins c’est ce qu’avait deviné le vieux mage. Heureusement pour lui, le Lucinien n’était pas seul, d’autres personnes étaient là et elles eurent le réflexe de l’aider, luttant contre des forces qu’ils ne voyaient pas ou des ombres qu’ils pensaient apercevoir, Mana lui, les voyait, les mains blanches couvertes de sang qui le tirait, ils luttaient pour pas que le vieillard se fasse emporter dans l’ombre … Une sphère des ténèbres volant au dessus de la tête du mage et sifflant dans l’air vint se fracasser contre quelques objets de la salle des archives d’après ce qu’il entendit, la personne qui avait tiré ce projectile n’était autre que Shiro, un homme que Mana avait déjà rencontré pendant qu'il était dans un état un peu déganté, ce qui pouvait lui donner quelques fausses idées sur le vieil homme. Après quelques secondes de lutte, le vieux mage fut enfin libéré de l’emprise des mains, pour lui blanches et rouges, pour les autres invisibles, apparemment l’union des hommes lui avait résisté. Mana prit quelques secondes pour reprendre son souffle, les mains étaient froides, comme celles d’un fantôme, il avait beau avoir rencontré beaucoup d’épreuves durant sa longue vie, on ne se faisait jamais à la poigne des morts, lorsqu’elles l’avaient touchés, son sang fut comme figé. Le mage se releva et épousseta sa toge avant d’observer ceux qui l’avaient sauvés, tous des hommes, ils semblaient encore jeunes, surtout les deux qui l’avaient empêchés de sombrer dans les ténèbres, les deux autres il les connaissait d'un combat de Tenamas, ils étaient tout deux aussi étrange l’un que l’autre et bons guerriers apparemment.
« Merci de m’avoir sauvé, je suis Mana Ormace. » Déclara-t-il d’une voie solennelle. « Mais je pense que certains d’entre vous me connaissent déjà. » Rajouta-t-il en observant Shiro se faire expulser par une énorme massue.
Sans perdre une seconde le vieil homme se mit en garde, un Gnoll, assez grand et bien armé, venait d’attaquer le groupe, ce qui était relativement stupide vu qu’ils étaient nombreux et bien armés, mais la créature ne semblait pas normale, elle était comme enragée, prise de folie, de la bave s’écoulait de sa bouche, les iris de ses yeux rouges étaient dilatés, il avait du passé plusieurs heures voir plusieurs jours dans cet enfer, à présent la folie s’était emparée de son esprit. Yuurei décocha une flèche qui se figea dans la poitrine de la bête, mais ne l’arrêta pas, le rodeur avait dégainé ses lames et s’approchait du monstre. Mana n’était pas resté statique, il avait déjà progressé en direction du Gnoll, son bâton dans la main droite, il profita que le flèche faisait encore souffrir la créature pour le frapper à la jambe gauche d’un grand coup de bâton, le faisant perdre l’équilibre, mais pas encore s’écrouler, le vieillard de lui laissa pas une chance, il frappa encore une fois dans le dos, de toutes ses forces. Le monstre tomba sur le ventre, brisant la flèche qui s’était figée dans sa poitrine, s’il n’avait pas été blessé, Mana n’aurait jamais pu faire tomber la bête aussi facilement, mais il n’était pas armé pour l’achever, il lui fallait une arme bien aiguisée pour passer à travers l’épais cuir du monstre …
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Ven 13 Aoû - 20:33
Stayn tira encore et encore le vieux jusqu'à ce qu'enfin il le tire en arrière de toute ses forces faisant un peu glisser le mage sur le sol sale et poussiéreux en damier. Tout en vérifiant qu'il n'était pas blessé il se releva et l'aida à se relever, cependant il n'eut pas le temps de dire ouf qu'un gnoll hargneux s'était déjà épris d'eux. Shiro et l'homme au masque étaient déjà sur le coup, plus il observait cette étrange chose plus il le désignait comme un démon, se demandant s'il était malfaisant ou non...Quoiqu'il en soit en ce moment même ils étaient là à se battre pour survivre et que tous aillent bien, le général allait rentrer dans la mêlée lorsqu'il sentit sifflement s'approcher de son oreille, par réflexe il fit une roulade en avant. Carrée et professionnelle comme on lui avait appris à faire, sa roulade finis il était déjà dans l'angle pour voir le Gnoll et la seconde créature qui avait tenté à sa vie. A gauche le mage venait de mettre au sol le gnoll, à sa droite l'espèce de créature lentement s'approchait de lui.
Ce qui se dressait devant lui était une chose plutôt étrange, un bipède avec uen grande tête de lézard. Sa gueule remplie de crocs et sa langue de serpent sifflait et dansait sous le regard sombre du général; la queue de la créature était assez grande et il imaginait déjà la créature s'en servir pour assommer ses adversaires. Cependant Stayn était curieux, curieux de savoir ce qui avait sifflé à ses oreilles, il jeta donc un coup d'oeil un peu plus loin et vit une hache plantée dans la paroi qui était dans son dos quelque minutes plutôt. Pour peu qu'il fut distrait à ce moment la, c'est à la pelle qu'on aurait dû le ramasser car la créature ne plaisantais pas, le trous dans le mur était assez effrayant à voir. Les pattes de la choses étaient décorées de magnifique griffe de six/sept centimètres ne demandant qu'à pourfendre un ou deux morceaux de chair fraîche. L'harmonien ne fit pas apparaître ses lames, il se demanda même pourquoi il jugeait bon de ne pas les sortir de suite...Peut-être qu'il avait peur que cela ne prenne trop de temps ? Bien que l'opération n'était pas longue, il mettrait quand même moins de temps à l'attaquer à l'arcane...Sa décision était prise...
Le bras droit de Stayn se retrouva entouré de nombreuses flammes bleues, et dès qu'il se sentit à portée il fonçât en plein milieu aussi vite qu'il pu, sa feinte résidait dans le fait qu'il n'y en ait pas...Attaquer directement, d'un coup pour une première attaque avait été souvent, selon lui lors de ses combats, été plus intelligents et plus surprenant..En général les guerriers font des chichis de feinte dès le début pour asséner le premier coup, Stayn n'était pas de ceux là, si bien qu'il se retrouvât à une dizaine de centimètre de la chose, juste en dessous de sa mâchoire. les flammes qui étaient tout autour de son bras allèrent se concentrer dans son poing et nettement il frappa la gueule du monstre. Blessé ? Surement pas... Cependant l'animal recula de quelque pas et se mit à regarder un peu autour de de lui cherchant quelque chose. Il n'eut pas le temps de réfléchir à ce que la créature cherchait que déjà l'espèce de lézard avait donné un coup de queue à Halldor, manoeuvre qu'il avait effectué en se retournant? Irrémédiablement projeté contre le mur, le lézard se jeta alors sur Halldor prêt à le découper au moindre faux pas.
Le lézard avait été bien trop rapide pour Stayn, il s'était retourné juste après le coup de poing en frappant avec sa queue le rouquin, quand à lui il avait reculé de quelque pas pour éviter que la même chose ne lui arrive...A présent c'était en tête à tête qu'Halldor se retrouvait en compagnie de ce lézard contre le mur.
HRP: Voila Halldor, j'ai fais ce que tu m'as demandé, si ça ne convient pas fais le moi savoir. ^^
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Sam 14 Aoû - 14:36
Tout c’était déroulé très vite, et Halldor n’avait pas eu le temps de tout comprendre. Une créature avait fait entrée en scène. Un gnoll, terrible créature humanoïde était apparu au centre de leurs espace réduit. L’homme encapuchonné avait réagis très vite, tandis que Shiro avait réalisé un magnifique baptême de l’air. Le vieux mage s’y était mis lui aussi, mais Halldor pris de court avait juste put poser sa main sur le fourreau de son épée. Mais une autre créature avait eu le temps d’apparaître. Alors le que notre jeune roux se trouvait non loin de Stayn, il reçut un coup violent et inattendu sur tout le flanc droit de son corps. Il se fit dégager sur le côté et tomba au sol sur le dos. Il était complètement sonné, la tête lui tournait et le paysage devenait trouble. Il avait l’impression de s’être pris une claque par son père, sauf que cette claque avait pris tout son corps. Au niveau de l’épaule il saignait légèrement. Halldor était cloué au sol, comme pétrifié. Par quoi? Par l’attaque? Non… La peur… Oui, très certainement. Le jeune homme s’était souvent entraîné au maniement de l’épée avec son père, mais jamais il n’avait vécu un combat réelle et violent contre une bête. Tentant de reprendre ses esprit il releva la tête et essaya d’apercevoir ce qui l’avait attaqué. Tandis que le combat contre le gnoll faisait rage, une espèce de lézard gigantesque se précipitait sur Halldor. Que faire? Le jeune homme réfléchissait à toute vitesse, comme si toutes ses notions de combat s’étaient envolés. Il eu le réflexe d’utiliser son pouvoir. A toute vitesse il mis de son sang sur ses deux mains. Le liquide arcanique qui coulait dans ses veines se propagea sur ses mains, créant ainsi des gants d’émeraudes très résistants. Il tenta de se relever, mais les griffes du lézard sur pattes, vinrent sur son pauvre corps. Halldor leva ses deux mains, et les gants furent bien utiles. Le choc le projeta en arrière, manquant de lui faire perdre l’équilibre, mais il n’avait aucun dégâts physique. Encore sonné par le coup de queue il dégaina lentement sa lame et se redressa.
*Qu’est-ce que j’ai… j… j’ai du mal à bouger, à combattre. Si cette chose me touche… Je suis MORT!!!!*
La peur peut avoir plusieurs effets. Elle peut paralyser l’homme quand il ne la comprend pas. C’est un sentiment trouble que toutes personnes pensent connaître. Mais quand ont connaît vraiment la peur, on ne reste plus immobile. L’homme fuis quand il comprend la peur. Halldor venait de comprendre sa peur, et quand il vit la bête s’acharner sur lui, il fit quelques pas sur le côté pour l’esquiver. La puissance du coup laissa échapper un souffle d’air aux odeurs de mort. Ce coup ne fit qu’accentuer la peur d’Halldor qui reculait. A chaque coups il esquivait, ou tentait. Oui, la bête attaquait à coups de griffes et de queues. Les attaques étaient alternés ou en même temps, et c’était très compliqué de prévoir. Alors Halldor se servait autant de ses mains en émeraudes que de son épée pour parer. La bête soudain lui fonça dessus, tête en avant. Halldor se précipita sur le côté, le lézard put ainsi s’écraser magnifiquement contre le mur. Un autre escalier, qui montait plus haut dans les étages, faisait face à Halldor. Il se précipita vers l’étage. Le lézard se jeta à sa poursuite. Le jeune homme, arrivait au bout des marches, se trouvait dans un long couloir ornait de toutes pars de portes. Alors que Halldor se précipitait dans le couloir, il jeta une coup d’œil aux portes. C’était des portes capitonnés, des cellules. Sans réfléchir il se précipita vers une porte, dans son changement de direction il entendit la queue du lézard sifflait à son oreille. Les portes ne s’ouvraient que de l’extérieur, pour ne pas s’enfermer il se jeta dans la pièce et agrippa le capitonnage usé. Il l’agrippa de toutes ses forces et claqua la porte. Il n’y avait qu’un judas, dans lequel Halldor ne pouvait pas voir, étant seulement fait pour que les gardiens puissent voir les malades. Le lézard envoyé tout son corps contre la porte pour tenter de la défoncer, mais c’était impossible. L’épaisseur était énorme, et le métal inconnu aux yeux d’Halldor. Puis cette bête ne devait pas être des plus intelligentes. Elle ne pensait pas à tirer la porte. Halldor était dos à la pièce, à tenir le capitonnage, mais quelques chose attira son attention. Il entendait un râle rauque derrière lui. Comme le sifflement de la faux qui taille le blé, mais en plus long. Il se tourna alors, et il fut horrifié par ce qu’il vit. Une créature informe se tenait au sol. Comme un énorme tas noir aux contours diffus. On pouvait croire y voir une tête habité de deux minuscules fentes blanches. Le reste n’était rien qu’un liquide noir et épais. Mais la chose respirait et avançait lentement vers Halldor. Pris entre deux feux, d’un côté la bête qui tapait inlassablement contre la porte, de l’autre une créature difforme qui avançait lentement. Puis cette… chose, lâcha un fil noir et fin qui manqua de peu Halldor. Le fil se planta dans la porte, à l’impact, un crépitement se fit entendre. Le capitonnage ainsi que la porte elle-même était rongé par le fil noir qui s’étalait sur la porte. Puis ce fut un nouveau fil que tira la bête, par contre celui-ci fit mal! Il glissa sur la joue d’Halldor et se planta dans la porte.
« AAAAAAAH!! Non!! NON!!! »
Le sang avait giclé de la joue d’Halldor. Maintenant il glissait lentement. La blessure était peu profonde, mais longue, et elle brûlait. Quelle était cette chose? Elle avançait lentement, au rythme des coups portés par le lézard sur la porte. Il ne savait pas quoi faire. Affronter la mort sous n’importe quelles formes n’était pas intéressant. La chose difforme était à ses pieds maintenant. Halldor poussa un nouveau crie d’horreur et il agit. Alors que le lézard se préparait à charger une nouvelle fois, le jeune homme ouvrit la porte avec un coup de pied. Le lézard fonçait maintenant, trop tard pour s’arrêter. Halldor s’était placé sur le côté gauche, la lame tendu. Il sentit la peau solide du lézard râper contre la pointe de sa lame. Une giclée de sang noir aspergea le visage du roux. Sans réfléchir il se précipita dehors, et ferma la porte avec le loquet. Les deux bêtes prisent aux piège l’une avec l’autre. Halldor fit quelques pas en arrière, et quand il rentra en contact avec le mur il se laissa glisser au sol avec un soupir de soulagement. Il toucha sa joue pour tâter sa blessure mais surprise. Elle avait disparu, plus de blessure. Il ne sentit que les gouttes du sang noir de la bête humanoïde. Halldor se releva et avança prudemment vers la porte, il colla alors son œil au judas.
« Non… non… non… NON NON NON!!!! C’est pas possible! Je l’ai vu! »
Il se passa les deux mains dans les cheveux, en signe d’exaspération. Dans la cellule il n’y avait que le lézard qui tenait son flanc gauche imbibé de sang. Mais aucune créature rampante, liquide et difforme. Rien de tout cela. Cette endroit était maudit! Il rendait fou! Le lézard leva les yeux vers le judas, il ne pouvait pas voir Halldor, mais certainement le sentir. Il poussa un feulement aigu et rageur. Le jeune homme s’écarta de la porte et sans comprendre traîna les pieds vers l’escalier. Puis il se mit à courir, descendre les escaliers en trombe sans penser à rien qu’à fuir de cette endroit! Mais arrivé sur le palier, où se battaient (où s’étaient battus) ses compagnons d’infortunes il repris ses esprits. Son visage maculé du sang noir du lézard, il ne glissa que quelques mots.
« Il faut partir d’ici, vite. »
Les yeux écarquillés et le regard apeuré d’Halldor ne pouvait que mettre mal à l’aise, si seulement il s’était trouvé avec des personnes normales.
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Dim 15 Aoû - 18:58
- Tu as cru m'avoir hein ?! Ah oui ?
Shiro s'était relevé avec hâte, se massant doucement l'épaule avec sa main avant de sortir un de ses sabres. Il regarda brièvement la scène : une flèche dans le cuir du gnoll, un vieux armé d'un bâton qui l'avait déséquilibré et un rôdeur qui fonçait sur la créature pour lui faire je-ne-sais-quoi. De toute évidence, le gnoll n'était pas à prendre à la légère : non seulement il était vraiment imposant (un géant pour ses congénères) mais sa démence le rendait encore plus dangereux et plus résistant à la douleur. A l'idée de découper ce chien en mille morceaux, Shiro en était ravi. Par contre, pour en faire un hot-dog, ce n'était pas du gâteau.
L'hybride courut dans la direction opposée, s'éloignant de la mêlée avant de sauter sur un meuble placé dans le coin du hall, de rebondir dessus et de prendre un appui sur le mur. Il poussa alors sur ses pieds pour s'éjecter en hauteur, faillit se cogner le crâne avec le plafond, et déploya furtivement ses ailes pour donner une impulsion. Ses ailes disparurent après leur utilisation alors que son corps fondait tel un rapace sur le monstre fou. Apparemment, il était déjà aux prises avec Mana et Yuurei. Brandissant son arme, l'Umbrien était sur le point de trancher la tête du gnoll alors qu'il était dans son angle mort. Quel dommage, le gnoll évita la lame du sabre d'un poil, surprenant le mi-démon mi-fée. Ce dernier n'en resta pas là et laissa son élan intensifier son coup de genou qui vint se loger dans la mâchoire du canidé. Le vol plané prit fin, interrompu par la collision.
Shiro retomba par terre et observa le Gnoll s'énerver encore plus. Le monstre à poils rugit de colère et fit des mouvements circulaires avec son massue, fracassant n'importe quoi qui se trouvait à sa portée sans ralentir la cadence. De la bave coulait de sa gueule et ses yeux avaient été rougis par la folie et/ou par l'influence de ce lieu maléfique. Shiro comprenait par là que s'ils continuaient de traîner dans les parages, ils allaient sans doute finir comme ce gnoll... Enfin, quoique, peut-être pas, pour son cas, on pouvait dire qu'il était déjà assez fou.
Alors qu'il reculait encore et encore pour éviter de se prendre un bon coup dans la figure, le demi-elfe vit une autre silhouette, plus imposante que le gnoll. La silhouette avait une allure reptilienne qui lui fit penser vaguement à Syd. De toute évidence, il n'y avait que le mage et le chasseur qui s'occupaient du chien enragé. Le Général était peut-être resté en arrière, avec l'obscurité on ne pouvait guère prendre son temps pour observer les lieux tout en gardant à l'oeil un gnoll furieux. Cependant, il ne sut pas si le rouquin était toujours là. D'un instant à l'autre, la seconde créature qui les avait attaqués avait disparu et Shiro ne savait pas qui elle avait poursuivi entre le soldat ou le bonhomme aux cheveux roux foncé.
La massue frôla son nez et se fracassa contre le meuble auquel il s'était cogné précédemment. Shiro en eut assez de ce gnoll et il jeta son sabre directement sur le gnoll. La pointe de la lame se planta dans le pectoral du monstre, qui fut presque ralenti. L'hybride s'obligea alors à tirer une nouvelle sphère chaotique dans la poitrine du gnoll pour l'arrêter dans sa furie.
De toute manière, il n'était pas mort sur le coup. Shiro vit ensuite la bête tomber. Quelqu'un l'avait tuée. Il se rapprocha du corps de la bête et retira son sabre du corps de la victime. Son sang immaculait déjà le tapis du hall.
Au même moment, Halldor apparut en trombe, le visage trempé d'encre. Il était tendu et annonça immédiatement qu'ils devaient partir.
- Un seau d'encre t'es tombé dessus mon petit ? Haha !..
Sans plus de cérémonie, l'Umbrien se dirigea vers la sortie d'un geste simple. Il n'avait cependant pas aperçu que les autres ne l'avaient pas suivi. Sa main se posa sur la poignée de la porte et l'abaissa. La porte refusait de s'ouvrir.
- Quoi ?! On est coincés ?!
Shiro se retourna vers les autres et se rapprocha d'eux à nouveau.
Il rangea son sabre dans son fourreau.
HRP : Post moyen, je ne pouvais pas deviner ce que Yuurei allait faire au gnoll à part lui foncer dessus.
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Dim 15 Aoû - 21:16
Yuurei fonçait toujours vers le Gnoll quand il vit le vieux mage agir contre la bestiole enragée. Le vieil homme avait réussit à projeter la bestiole au sol d'un beau duo de coup de bâton. l'un dans la jambe de la bête, l'autre dans le dos, sa flèche encore plantée dans son torse, se brisa sous l'impact. La pointe s'enfonçât un peu plus profondément dans le corps de la bestiole... Quel dommage, une si belle amie viens de mourir, mais pour la bonne cause. Elle faisait encore plus souffrir la bestiole comme ceci. De la souffrance, quelle délice, il ne faudra pas tuer cette créature trop vite pour pouvoir en profiter.
Yuurei se surpris à ralentir la cadence, avançant plus lentement vers le Gnoll pour lui laisser le temps de .... se relever. Il ne voulait pas seulement le tuer, il voulait aussi le faire hurler de douleur, un si beau jouet, il se devait d'en profiter. Cependant la créature, celle dont Yuurei ne put dire de quelle espèce il provenait, n'en entendait pas ainsi. Il combattit comme a son habitude, comme avec le tenolak, sautillant et s'agitant comme un enfant surexcité. Il put voir ce qui devait sans doute s'apparenter a un coup d'épée dans la tête de la cible, mais le Gnoll se retournât et esquivât sans même le vouloir. L'enfant sautillant avait de la ressource et Yuurei put assister a un violent coup de genoux à la place de ce qui aurait put être une délicieuse décapitation.
la créature nommée shiro tomba au sol, puis le Gnoll grogna, la mâchoire en sang et allant vers sa direction, fouettant l'air avec son arme en bois. Le Gnoll.... il semblait être enragé après la créature uniquement, ce qui énerva Yuurei qui lui fonçât dessus par derrière, se courbant pour ne par recevoir un coup de gourdin par mégarde. Lâchant sa dague longue pour attraper la gorge du Gnoll par l'arrière et, le tirant en arrière pour lui planter sa deuxième dague dans sa main droite en plein dans le dos de la bête. Yuurei l'avait enfoncée de toute ses forces, jusqu'à la garde. Les quarante centimètres d'aciers était dans le dos du Gnoll, partant de la troisième vertèbre en partant du bas et remontant dans le poumon droit, raclant la cage thoracique de l'intérieur au passage. Cet acte arrachât un hurlement à la bête. profond, rauque et puissant, ce cri montrait la douleur ressentit par le Gnoll tandis qu'il se vidait de son sang par l'arrière. Un Cri dont Yuurei se délectât.
Un second impact survint, mais il ne provenait pas de Yuurei mais de la créature au sol. Il venait de lancer son sabre dans le corps de la bête, étrangement encore vivante. Un Gnoll solide, quel jouet d'exception. La bestiole avançait toujours vers l'hybride, trainant yuurei avec elle. Une sphere d'arcane vint le heurter une nouvelle fois mais le Gnoll voulait toujours avancer... Yuurei forçat sur son poignet dans un roulement rauque mitigé entre le cri et le rire de plaisir, pour faire tourner sa propre lame dans le corps de la bete avant de lentement la retiré dans un coulis de sang sortant de la plaie agrandie de la bête désormais morte...
Le Gnoll avait donc finalement fini par mourir, c'était cependant un jouet d'une grande qualité. Il était allongé sur le sol, dans une véritable marre de sang, son propre sang... Yuurei récupéra ses armes pendant que celui nommé Shiro reprenait la sienne dans le cadavre au sol. Puis Yuurei s'approchât du cadavre du Gnoll et le mis sur le dos. Prenant une de ses dagues longues solidement en main, il s'acharnât sur le cou du cadavre de la bête jusqu'à le... décapiter. Une fois ceci fait, il essuyât sa lame sur le corps du Gnoll et pris sa massue. Lui broyant les droits avec le pied pour lui faire lâcher prise. Une fois la massue de bois dans sa main, il pris la tête du Gnoll et la traina avec lui, laissant une longue trainée de sang sur son passage. Il la posa sur un meuble bas qui était posé contre un mur et se mis en face de la tête, la massue solidement ancrée dans sa main droite.
Yuurei regardait dans les yeux vides du Gnoll comme s'il était encore vivant et lui carressait le sommet du crane de la main gauche pendant un instant. Soudainement il parlât au gnoll, une simple phrase, comme-ci la tête décapité de l'être en face de lui pouvait lui répondre, le regardant toujours droit dans ses yeux privés de vie. Ses paroles furent très simples, mais peu logique :
" Lorsque tu rencontreras le maître de ces lieux, celui qui a organiser toute celle folie. Tu lui délivreras ce message de ma part..."
Sans autres explications ni autres mots, Yuurei usa de toutes ses forces et donnât un grand coup de massue sur le crane de la bestiole qui éclata a moitié dans un fracassement bruyant d'os et de bois qui se brisent. La massue ne lui était plus d'aucunes utilités et il l'abandonna au sol sans aucunes autres forme de procès. Yuurei regardait autour de lui. Shiro regardait en rangeant son épée, Stayn semblait plus qu'interloqué, non pas par l'attitude de Yuurei mais par celle d'halldor. L'enfant venait de débouler les escalier situés un peu plus loin, avec ce qui s'apparentait a de l'encre noir sur le visage. Criant et paniquant, disant qu'il fallait partir d'ici au plus vite. Yuurei observât la créature allez vers la porte et revenir. Visiblement Celle-ci était verrouillée. A l'annonce cette nouvelle, Yuurei sourit derrière son masque puis lançât à ses compagnons d'infortune, ceux qu'il ne devait pas tuer, enfin pas pour le moment. Prenant pour la deuxième fois seulement la parole depuis qu'ils étaient en ces lieux
"Il semblerait qu'on est coincé ici... ça tombe bien, j'ai encore quelqu'un à tuer en ces lieux. Je serais ravis de rencontrer le maitre des lieux."
Sans autres mots dire Yuurei se dirigeât vers l'escalier que Helldor avait dévaler avec panique. Quoiqu'il se trouve la haut, si ça lui avait fait peur c'est que c'est forcement intéressant, voir même peur être amusant... En montant les escaliers Yuurei vis de nouveaux les yeux rouges le regarder ainsi que le reste du visage. Celui de la créature aux doigts décharné qui l'avait libéré... Cet être plus proche du mort vivant que du fantôme, bien qu'il flottait haut au dessus du sol, le regardait, agitant ses doigts squelettiques en sa direction en chantonnant, toujours la même comptine d'une voie glacée...
"ainsi font, font, font..."
Yuurei répondit a l'esprit, répondant à la folie par la folie. Il passa son pouce sous sa gorge en regardant l'apparition droit dans les yeux. Il souriait allègrement sous son masque quand il fit ce geste, celui de faire glisser lentement son pouce le long de sa gorge d'une manière a rappeler un égorgement.... Il finit la comptine de l'esprit sur le même ton en faisant ce geste
" trois petits tours et puis s'en vont..."
L'esprit répondit par un rire dément pendant qu'il disparut, lentement mais surement à l'intérieur même du mur qui se trouvait derrière lui. L'absence de réaction de ses partenaires lui signifiaient une chose, ils n'avait ni vu ni entendu cette apparition. soit il était le seul à la voir, soit elle se passait dans sa tête. Ceci n'avait pas la moindre importance et Yuurei continua de monter les escaliers...
[HRP]shiro, il y avait 4 personnes qui devaient agir le temps que j'arrive sur le Gnoll, stayn, helldor, mana et toi. Vous pouviez faire tout ce que vous voulez car mon action n'était pas bloquante, y compris descendre le Gnoll si vous le souhaitiez bien sur.... Je ne vois pas ce que mon perso aurait fait de plus que stopper sa course dans ce cas. Donc que tu le devine ou pas, tu pouvait poster ce que tu voulais ( en plus clair : je ne suis pas une excuse si tu as une panne d'inspiration )[/HRP]
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mar 17 Aoû - 14:37
Le monstre était à terre mais encore en vie, l’attaque de Mana n’avait que le déstabiliser, après tout, il n’était pas encore assez puissant pour en venir à bout seul, mais ensembles, les aventuriers avaient réussis à le vaincre définitivement. Le Gnoll avait résisté longtemps, dans sa démence la douleur ne l’affectait plus, de nombreux coups lui avaient été infligés avant qu’il ne morde la poussière. Mais l’homme-chien n’avait pas été le seul problème, apparemment un Naga avait aussi fait son apparition juste après celle du Gnoll, le monstre et Stayn avaient échangés quelques coups, cependant le lézard humanoïde s’était tourné vers Halldor, eux aussi s’affrontèrent mais après quelques minutes ils avaient disparus, le mage n’avait pu les observer que quelques secondes de temps en temps car lui aussi était occupé avec une bête meurtrière. L’affrontement terminé, le vieillard prit un souffle de soulagement, Shiro et Yuurei étaient venus à bout de la créature presque à eux seuls, ce qui n’était pas rien, vu la puissance de la bête, elle n’était plus sensible à la douleur et sa force était devenue incontrôlable, Mana en était sûr, le monstre avait déjà cédé à la démence qui régnait en ces lieux. Ils risquaient tous de rentrer dans cet état, mais ils pouvaient aussi devenir ainsi craintifs que des souris ou alors ils pouvaient perde la mémoire, ce n’étaient que quelques possibilités parmi tant d’autres et le Lucinien ne voulait en tester aucune, c’est pour cela qu’il devait terminer ce qu’il avait à faire au plus vite.
« Vu sa taille, cela devait être un chef de meute, mieux vaut redoubler de prudence, ses subordonnés pourraient être dans le même état, mais en plus nombreux … » Déclara le vieux mage, en observant la carcasse.
Halldor ne tarda pas à revenir, le visage couvert d’un liquide sombre, son expression dévoilait qu’il venait de faire face à la peur de sa vie, pourtant, il ne semblait pas avoir eut une telle frayeur face au Naga, quelque chose d’autre c’était passé, cela sautait aux yeux. Shiro tenta de sortir en ouvrant la porte, malheureusement, elle resta close, bloquant la seule et unique possibilité de fuite, ils allaient devoir se faire un passage à travers les couloirs du bâtiment. Pendant ce temps, Yuurei avait entamé un étrange rituel qui lui semblait bien propre, il venait de décapiter le cadavre, s’amusant avec sa tête telle un enfant s’imaginant une histoire de psychopathe ... Bon ok c’est une histoire de psychopathe qui se déroulait sous les yeux du Lucinien.
« Mieux vaut trouver une sortie le plus vite possible, afin que vous puissiez vous échapper de cet enfer. » Affirma le vieillard.
Mana ne s’était pas inclus dans sa phrase, après tout, il avait quelque chose à trouver dans l’asile, mais la survie des autres passait avant sa mission, ils l’avaient sauvés, le mage leur était redevable. Mais les aventuriers ne pouvaient rester là, s’ils ne se déplaçaient pas assez rapidement ils risquaient d’attirer trop l’attention. Ce fut Yuurei qui ouvrit la marche, en direction des escaliers d’où était revenu Halldor, ce qui risquait de ne pas lui plaire vu la hâte qui l’habita durant sa fuite.
« D’après ce que j’ai entendu, les seuls qui sont sortis vivant d’ici s’étaient affrontés eux même, sous plusieurs formes, logique ou pas, monstrueuses ou non. Il va falloir se surpasser sinon, nous devrions peut-être comme notre précédent assaillant. » Dit-il en suivant le rodeur psychopathe.
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mer 18 Aoû - 12:33
Tout s'était passé si vite, il avait frappé ce lézard et il s'était retourné contre Halldor, puis il s'était enfuis avec ce Naga derrière lui. Pourtant il ne s'était pas senti coupable d'avoir laissé ce Naga en vie, il aurait pu le tuer pensa-t-il. Même surement il l'aurait tué sans trop de difficultés mais il n'avait pas eu l'envie de sortir ses sabres...Que se passait-il dans sa tête ? Comment se faisait-il que l'envie n'était pas présentes...On ne se bat pourtant pas par envie, mais étrangement ce lieu agissait sur lui, s'immisçant en lui dans chaque partie de son corps modulant ses envies, cet endroit réussirait-il à le manipuler au point qu'il se laisse totalement mourir dans ces lieux, totalement dépérir de faim, de soif ou peut-être le pousserait-il au suicide ? Tant de scénarios qui lui venaient en tête et qui lui occupaient l'esprit qu'il ne remarqua que à peine que le combat était terminé. Le gnoll avait été tué et "sacrifié " de manière peu enviable, Halldor était revenu blême comme pas deux. Taché d'un liquide noir qu'il n'aurait su nommé, cependant il était revenu vivant ce qui laissait entendre qu'il avait réussit à tuer le Naga. Après tout peut-être était-il fort ? Assez content de voir qu'ils ne déclaraient pour le moment aucune perte il se mit à plus observer tout les protagonistes dans la pièce.
Absolument tous sans exception savaient se battre, peut-être que certains savaient mieux sa battre que d'autres ou différemment. Cependant il fut soulagé de se dire qu'il n'aurait pas besoin de s'occuper de quelqu'un d'autre, l'idée de pouvoir se concentrer sur sa propre vie lui faisait du bien. Il n'aurait pas à se sentir coupable si jamais quelqu'un devait se battre et que lui n'aurait pas à devoir le protéger. Le combat terminé et tous les protagonistes présents il se mit à les observer un peu plus chacun. Il y avait ce démon, il avait des ailes mais apparemment trop stupide pour tenter de s'échapper en volant...Surement que passer par les morceaux du toit manquant ne marcherait pas, mais ne pas essayer était encore plus stupide que de rater son coup, son était Shiro. Après il regarda ce rouquin qui avait l'air plus jeune que lui, il avait dit se nommer Halldor. Bien qu'en allure moins expérimenté& que les autres il avait quand même réussi à se débarrasser du Naga. Le vieux sage, ne posant pas de nom sur son visage il le qualifia comme le vieux sage, apparemment cultivé il avait l'air plutôt calme et sa sagesse lui permettait apparemment de pouvoir gérer la situation. Ensuite il y avait ce psychopathe, masqué il ne pouvait voir son visage cependant Stayn avait plongé son regard sombre et froid dans le sien. L'Harmonien ne lui faisait en rien confiance, son air de psychopathe complètement atteint ne lui plaisait vraiment pas...Son petit rituel macabre après avoir tué le Gnoll n'avait pas aidé à sa remise en valeur. Encore et toujours en train de le regardé sombrement, il fut interompu par le vieux sage qui se mit à leur parler:
" - Vu sa taille, cela devait être un chef de meute, mieux vaut redoubler de prudence, ses subordonnés pourraient être dans le même état, mais en plus nombreux … "
Un raisonnement que Stayn désapprouvait totalement, en tant normal il aurait surement eu raison...Il aurait surement eu raison hors de ces quatre murs, cependant ils se trouvaient dans cette baraque de tarés et un raisonnement de ce type ne convenait pas à Stayn. Surement avait-il de l'expérience vu son apparence, mais cependant à moins d'avoir vécu dans ce genre de maison pendant toute sa vie Stayn ne pouvait pas écouté ce raisonnement...Après tout il n'avait rien vu qui soit cohérent pour le moment...Si bien qu'il prit la parole juste derrière lui:
" - Si j'étais vous je ne tirerais pas ce genre de conclusion si hâtives...Comment pouvez vous établir un raisonnement logique sur une chose qui fonctionne sans raison cohérente...Vos démons, je ne les ai pas vus...Avez vous déjà vu un Naga qui apparait comme ça et se bat aux côtés d'un Gnoll qui plus est ? Sauf votre respect, je pense qu'entre ces quatre mur ne nous ne devons pas nous fier à ce qui se passe en dehors de cette bâtisse...Donc je ne suis pas sur qu'on ai à faire avec une horde de Gnolls ou de Nagas... "
Evidemment il s'attendait à ce que ce vieux sage se mette à grincher, car après tout c'était quand même la spécialité des sages, gueuler après les jeunes qui émettent des opinions et se permettent de contredire les leurs...Cependant il n'attendit pas d'entendre râler le vieux sage qu'il se mit déjà en route derrière le rôdeur, il le qualifia de rôdeur car il se servait d'un arc et de dagues...Peut-être avait-il l'air d'être fou à lier mais il savait se battre...A vrai dire il avait l'air tellement cinglé que Stayn se demandait s'il ne faisait même pas part entière avec cette maison...Ou peut-être que sa folie était telle qu'on aurait pu croire qu'il faisiat partie intégrante du phénomène ci présent...Quoiqu'il en soit ils montèrent les marche vers le couloir où il avait vu cette petite fille...Oui! IL se rappelait de ce qui s'était passé dans ce couloir! Cependant ce qui venait de se passer dans le hall il ne s'en souvenait pas...Pour faire l'expérience il descendit les marches pour vérifier sa petite expérience, le Gnoll et le Naga lui revinrent en mémoire... Mais ce qui s'était passé en haut de ces escaliers plus tôt lui restait flou voir même totalement inconnus...IL remonta les marches et le phénomène se reproduisit si bien qu'il prit la parole:
" - Est-ce que vous avez des trous de mémoires ? par exemple quand vous quittez une pièce les souvenirs relatant de cette pièce disparaissent et quand vous vous en approchez ces souvenirs reviennent... ? "
Il se remit à suivre le rôdeur, mais cette fois il resta le dernier de la file pour les avoirs tous à l'oeil. peut-être que ses souvenirs vis à vis de ces gars là lui restaient en mémoire car ils étaient à côtés de lui...Enfin souvenir il ne se rappelait que de leur noms et des actions qu'ils avaient eues vis à vis de lui...Une fois en haut des escaliers il n'avait plus souvenir de ce qui s'était passé dans le hall, un phénomène qui l'effraya énormément mais il garda le silence. Effrayant car il ne savait plus ce que les uns s'était faits vis à vis des autres, il n'avaient que ses souvenirs primaires...Ce type masqué était un psychopathe qui faisait des rituels sur ses victimes, il le savait mais n'en avait pas le souvenir de l'avoir vu...La troupe continua son chemin dans le couloir où Stayn s'était aventuré seul précédemment, ils passèrent devant la fenêtre qui fut brisée de l'extérieur. Sauf que cette fois la fenêtre était en parfait état et qu'il n'y avait plus de sang sur la maquette d'un orange maussade.
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Mer 18 Aoû - 18:06
Ils avaient gagnés. Le gnoll était mort. Mais malgré l’avertissement d’Halldor, chacun continua sa vie comme si de rien n’était. Le vieux et Stayn entamèrent une espèce de dialogue de sourd, et Yuurei monta tranquillement les escaliers. Halldor l’observa, ce type était réellement atteint psychologiquement. Ou alors, sa folie résonnait elle dans ce lieux comme celle d’Halldor ou Shiro. En attendant il fit d’étranges signes avec ses mains, comme un couteau que l’on passe sous la gorge. Un signe de mort à un être invisible, invisible aux yeux des autres en tout cas, certainement. Halldor partit à sa suite. Il passèrent dans le couloir que le jeune homme avait emprunté il y a peu de temps. Il s’arrêta devant la cellule ou il avait enfermé son ennemi reptilien. Elle était la, apparemment morte. Mais, un battement de paupières et le visage de la créature avait changé. C’était le visage de sa mère qu’il voyait. Elle le regardait durement, un regard rare sur le visage de sa mère. Un regard plein de reproche. Halldor se plaqua les mains devant la bouche pour éviter de hurler. Personne ne l’avait vu. Il repris ses esprits et quitta le visage de sa mère pour se tourner vers ses comparses. Mais quelque chose avait changé chez eux. Ils dégageaient tous quelque chose, de sombre! Ce lieux était horrible, l’ambiance était terrifiante et maintenant la seul vie présente ici faisait peur à Halldor. Il ne voulait plus rester avec eux! Il les laissa tous passer et les suivit quelques instants. Puis il partit vers une autre direction qu’eux. Sans que personne ne puisse le voir ou le suivre. Puis Halldor courut, sans savoir pourquoi.
*Fuir, inlassablement! JE DOIS FUIR!!*
Il passa plusieurs portes, descendit des escaliers, en grimpa d’autres sans savoir ou il aller! Comme à son arrivé, il sentait quelque chose derrière lui, une présence le poursuivant! Il courait de plus en plus vite! Il était monté d’un étage par rapport à ses collègues. Il était dans un nouveau couloirs aux murs en pierres brut. Des papiers traînées à terre, ainsi que des chaises et des bureaux. Des livres, des tables. Il fonçait droit vers une chaise laissé à l’abandon au milieu du couloir. Il trébucha dessus violemment et s’étala de tout son long sur le sol. En tombant il se mordit la langue qui se mit à saigner. Il sentait le sang coulait dans sa bouche. Mais un rire tonitruant retentit sur sa droite. Il réagit au quart de tour et se releva en dégainant sa lame dont le feulement résonna dans le couloir sombre. Une lumière diffuse provenant de nulle part éclairé légèrement les lieux. Sur sa droite, calé entre deux portes était posé une cellule sortit d’ailleurs. Une grande cellule, spacieuse. Propre, net, contrastant totalement avec les alentours. Elle était vide, enfin, pas complètement. Un homme se tenait dans la cellule, propre. Il portait une longue chemise blanche très fine et certainement légère. Les manches cachaient complètement ses bras. Ses mains étaient enfoncés dans des poches profondes. Son pantalon ample en toile et de couleur belge parachevait la classe qui se dégageait de cet homme très beau. Ses cheveux mi-longs étaient plaqués en arrière, il portait une fine moustache noir, ses yeux sombres reflétait une certaine intelligence. Quelques rides de sourire encadrait ses lèvres, il arborait un large sourire aux dents blanches. Halldor était plaqué contre le mur derrière lui, l’épée en garde. Cette homme ressemblait à… son père, oui cette homme ressemblait à son père! Mais ce n’était pas lui…
« C’est ça gamin, je suis pas loin de ton père! » « Comment vous… » « Réfléchis au lieu de parler! »
Halldor se tut. Qui ressemblait à son père et lui ressemblait? Un nom lui venait en tête, mais c’était impossible. Il ne l’avait jamais vu. Cet homme était Typhos Arren, son oncle. Halldor eu un sourire, suivit d’un rire de malade. Un rire stressé, son oncle aussi se mit à rire, ils avaient le même. Puis le silence. Halldor redevint beaucoup plus sérieux, en reprenant la parole il criait.
« Vous n’êtes qu’une vision!! Je n’ai pas à vous parler! » « Heeey ouais! Une vision certes, mais qui te veux du bien. » « N’importe quoi! Je pensais que cette baraque avait une conscience propre, mais dire aux victimes que c’est bien une vision c’est une débilité! TU M’ENTEND SALE BARRAQUE!! UNE FOLIE!!! » « Tu parle à la maison maintenant? Mon pauvre gars, ta bien fait de venir ici, t’est bien fou! Ta le physique de ta mère, mais ta vraiment le caractère de cheval borné de ton père. » « Comment se fait-il que votre vision soit-ici hein?! Vous êtes mort! Vous n’aviez pas voulu aller à une guerre, une histoire entre votre village d’enfance, à mon père et vous. Une guerre contre un autre village. Le jour de la bataille vous avez fuit! Ils vous ont rattrapé et ont pensé que vous étiez fou! Alors ils vous ont envoyé dans…
Silence. Le regard d’Halldor s’était perdu dans ceux de Typhos qui souriait. Puis il disparut, pour apparaître à quelques centimètres d’Halldor. Puis il se mit à parler inlassablement, sans laisser le temps au jeune homme d’en placer une.
« Le pire c’est qu’à la guerre, tout le monde saute sur son canassons en imaginant la gloire, le courage, l’apogée! Mais ce n’est pas ça! La guerre est une folie, une débilité humaine! Et moi je le voyais, moi je le savais. La guerre n’a rien de grandiloquent, et de beau. La guerre est sale, c’est une boucherie! Moi je ne voulais pas mourir alors j’ai fuis, fuis comme un lâche! Fuis comme un réaliste. Alors le pire quand ont est fou, c’est qu’on pense qu’on ne l’ai pas. Je n’étais pas fou, ou alors je le pensais. Qu’est-ce que j’en sais? Mon peuple, mes amis, tous! Ils m’ont conduits à Umbra, car les Umbriens ont toujours aimés la folie, l’étudier, la tripoter. Ils sont fascinés par la folie! Mais ils ont vu que je n’étais pas fou, peut-être peureux? Alors ils mon envoyés ici. Un lieu abandonné depuis longtemps. Mais des expériences étaient encore effectués. Ils testé les effets du conditionnement psychologique, du mélange des arcanes avec la technologie, comment changer un homme! Ils ont essayés, ils mon trifouillé pour inhiber toute intelligence ou philosophie et crée ainsi le courage! Le courage, la grande force des idiots peut-être? Il n’y avait que ton père qui était venu me voir, qui savait pour moi, qui savait pour le courage! Ce lieu est maudit, ce qui s’est déroulé ici est horrible, mais… Des forces plus impressionnantes agissent ici, me voila! Pour toi! Pour t’aider!
Un silence pesant. Halldor ne savait pas quoi dire. Une telle vague d’informations. Que croire, que faire. La folie imprégnait cette endroit. Il ne savait plus quoi croire. Il se frotta le visage, la fatigue et la peur l’avait exténué. Il n’avait pas dormi depuis au moins 24heures. Il n’en pouvait plus, il voulait tout arrêter et sortir d’ici! Quand il ouvrit la bouche pour parler, elle était cassé, remplie de larmes et de fatigue.
« Je… Je veux partir je ne sais pas comment faire tout est si… flou! » « Réfléchis bien. Qu’est-ce qui te retiens ici. Quelle a été la première chose qui a annulé tes visions. Qui été la avant toi? « Stayn… »
La voix de son oncle était obsédante, et Halldor avait le pressentiment qu’ilo avait raison, totalement raison.
« Tout les autres ont des pathologies n‘est-ce pas? L‘un d‘eux est complètement fou, encapuchonné comme un moine et il tape dans des têtes après un rituel. Un autre ressemble à un petit mélange de toutes les races. Puis un vieux fada complètement paumé. Mais lui, il n‘agis pas. Lui, Stayn, il reste calme, il ne dit rien, presque impassible et joyeux. Général de brigade, à son âge? AH AH! Quelle histoire abracadabrantesque! C‘est lui qui cache les sorties, s‘est lui qui vous fait vous perdre! Il est un étage en dessous, à ta place j‘irais desuite.»
Halldor partit sans dire un mot. Son oncle Typhos le suivait, au même pas rapide que lui. Ils descendirent un étage et arrivèrent dans un couloir. Au bout, la silhouette de Stayn se découpait aux rayons de la lune qui filtraient par une fenêtre barricadé sur la droite. Stayn ne pouvait pas voir Typhos, pourtant la vision était à côté d’Halldor, comme une conscience, un ange ou un diable? Halldor se précipita sur Stayn, la pointe de son épée en avant pour l’embrocher dessus.
« SSSSSTTTTTTTTTTTAAAAAAAAYYYYYYYNNNNNN!!!!!!"
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Ven 20 Aoû - 15:18
Shiro enjamba le corps du Gnoll tandis que Yuurei s'amusait avec ce dernier. Mana avait annoncé qu'ils devaient sans doute faire attention : le Gnoll n'était peut-être pas seul et toute sa meute devait être dans le même état que lui. Une hypothèse qui est très vite contredite par Stayn qui commença à se lancer dans un discours sur les démons de chacun, l'incohérence de l'action, etc. Pour sa part, Shiro ne pensait pas qu'il y avait d'autres Gnolls présents. Il avait aussi aperçu l'espèce de reptile, qui était un Naga, apparaître tout à coup, tout comme le monstre mi-homme mi-chien. Il était assez déconcertant de constater que deux imposantes créatures, animés par une folie certaine, avaient pu s'approcher d'eux sans même être vus par les protagonistes de cette aventure. L'hybride esquissait un sourire tandis que Stayn et Mana partageaient leur opinion. Il n'était peut-être pas séduit par l'idée de rester plus longtemps dans un bâtiment tel que celui-ci, mais au fond, tant de mystères et tant de menaces parcouraient ces lieux. Quoi de plus pour vouloir s'amuser ? Oh, bien sûr, il aurait préféré dehors, dans la "réalité". Enfin bref, il avait tout bonnement l'impression qu'ils étaient tous les cinq perdus dans un monde extérieur à celui d'Harmonia, de Lucina et d'Umbra. Ce n'était bien sûr qu'une impression.
Stayn venait de monter dans les escaliers pour rejoindre Halldor mais lorsqu'il en redescendit aussitôt, il demanda à ses camarades d'infortune s'ils ne seraient pas sujets à des troubles de la mémoire. Tout en montant les marches, Shiro le regarda d'un air incrédule. En effet, l'Harmonien semblait avoir fait une petite expérience bien qu'on devait le prendre pour un "fou" à faire des allers-retours dans les escaliers.
- Je ne crois pas, non. Au fond, tu es peut-être chez toi, haha !
En continuant de monter, Shiro entendait la voix masquée de Yuurei qui entamait une sorte de comptine. Vu comment il chantonnait, il devait être très joyeux, suggérait avec amusement le mi-démon mi-fée. Peu importe ! Les deux Umbriens avaient donc pris les devants. Le jeune Mana, l'amnésique Stayn, le fier Halldor, se trouvaient donc à l'arrière de la file. C'est ainsi qu'ils arrivèrent dans le couloir où ils se trouvaient tous, hormis le mage, précédemment. L'allée était assez longue et plusieurs portes étaient là, cachant derrière elles une nouvelle salle, une nouvelle pièce, une nouvelle partie de l'asile oublié.
En arrivant en face de ce même couloir, Shiro avait ralenti son allure, laissant Yuurei devant. C'était involontaire bien sûr, car quelque chose venait de le troubler. Son regard fixait le fond, là-bas, droit devant, et exprimait une once de colère, les sourcils froncés, les yeux perçants. L'obscurité était totale, là-bas... Comment ? Oui. La nuit était tombée. Il semblait voir quelque chose dans les ténèbres, dans ce néant obscur. Il y avait une chose qui bougeait, une chose qui s'agitait en permanence, tout en douceur. Il aurait presque cru qu'il s'agissait d'un feu-follet si ce petit "truc" générait de la lumière, mais non. Qu'est-ce que c'était que ça ? Il ignorait si les autres pouvaient le voir. Après tout, Stayn était sans doute gagné par cette amnésie passagère, mais pas lui ! Le vieil homme était tiré par une force inconnue, sans doute avait-il "vu" au sens propre du terme ce qui l'avait attrapé. Ce qui était néanmoins sûr, c'était que le Gnoll et le Naga étaient matériellement vrais. Il n'avait pas vu à quoi ressemblait le monstre reptilien, mais le Gnoll, par contre...
Bref... La chose là-bas avait disparu tandis que Shiro était en proie à une brève réflexion. Combien de temps avait passé ? A peine trois secondes. Il jeta son regard à gauche et à droite, analysant chaque porte qui s'offrait à sa vue. Certaines semblaient intactes, neuves, d'autres étaient complètement ravagées. Shiro en trouva une, qui était complètement défoncée, si bien qu'on était capable de voir ce qu'elle cachait derrière elle. Elle se trouvait sur le mur de gauche. Shiro s'en approcha curieusement. Passant sa tête dans l'ouverture, il fut assez surpris de voir que cette porte démolie ne réservait qu'une pièce... vide... oui... elle était vide. Il n'y avait là qu'un sol blanc, un plafond blanc, des murs blancs, et une fenêtre dont les volets blancs étaient fermés. L'odeur de la salle était inidentifiable. Avec une grimace, l'Umbrien laissa tomber cette pièce dénuée d'intérêt et continua son chemin.
C'étiat peut-être lui qui n'était pas dans son état normal, mais il lui semblait que les autres paraissaient bien silencieux. En même temps, difficile de trouver un bon sujet de conversation, surtout quand on ne faisait que chercher une sortie disponible. Mana avait révélé que ceux qui avaient réussi à se sauver d'ici avaient aussi réussi à vaincre leur propre conscience, ou leur subconscient. Cela devait être divertissant de voir deux Shiro se bagarrer. Cependant, les rumeurs et les ragots étaient nombreux, beaucoup trop nombreux.
Soudain, les lieux changèrent de forme. Le couloir reprenait des couleurs, une belle décoration apparut au même moment. Halldor, Mana, Stayn et Yuurei avaient disparu. Là, il n'y avait que des hommes en blouse blanche qui circulaient, tenant pour la plupart un petit bloc-note dans leurs mains. Shiro était certain d'être tombé dans un passé lointain où cet asile était encore actif... mais était-ce vraiment le cas ? En explorant les lieux, il découvrit des patients de toute sorte, allant du plus dépressif au plus vil, allant du plus joyeux au plus calme. Certains portaient des masques, d'autres se cachaient le visage avec leurs mains. Il y avait ici autant de femmes que d'hommes, et apparemment, il n'y avait que des Humains.
*Pff, quel intérêt de me montrer ça ?*
Shiro se donna quelques coups de paume sur la tempe pour se réveiller, en vain. Le décor n'avait absolument pas changé. Ce fut après sa banale tentative que son corps fut bougé par une force inconnue et le fit voler jusqu'à une chambre. Sur le lit, il y avait une femme...
*Scarlett ?!*
Toute la scène se brisa en morceaux, comme un rideau de verre, tandis qu'un cri assourdissant se faisait entendre.
- STAAAAAAAAAAAAAAAAAAYYYYNNNNN !!!!
C'était bien la voix de Halldor. Que se passait-il ?
Invité Invité
Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Lun 23 Aoû - 20:45
Yuurei gravissait les escaliers, marche par marches, paisiblement, serein, presque heureux d'avoir menacer l'esprit qui essayait de torturer sa folie. Il souriait... oh oui intérieurement, sous son masque, il souriait au fur et à mesure que les marches furent gravies... Il entendait les bruit de pas derrière lui, visiblement tout le monde le suivait, tant mieux il est important de rester grouper dans ces moments critiques. Soudainement il entendit la voix de mana briser le silence. Ce vieil homme amical, décidément, aime bien parler et disait sur le ton du conseil :
"D’après ce que j’ai entendu, les seuls qui sont sortis vivant d’ici s’étaient affrontés eux même, sous plusieurs formes, logique ou pas, monstrueuses ou non. Il va falloir se surpasser sinon, nous devrions peut-être comme notre précédent assaillant. "
Yuurei riait, limite à gorge déployée et il se tourna vers le vieux mage, le regardant droit dans les yeux a travers son masque. Il lui lâchât une simple phrase, emplie en son sens de toute logique. Pour se faire il pris un ton caverneux, un ton qui fait peur aux enfants.
"En ce qui me concerne, vieil homme, c'est déjà fait... Depuis tant d'années."
Quelque chose venait perturber Yuurei, au fur et à mesure qu'il accédait en haut des escaliers, un mal de crane assourdissant lui envahissait l'esprit. Ce genre de mal de crane, au fond pas si douloureux, mais qui nous mettait dans un état de léthargie avancée. Ce genre de mal de crane qui nous empêche de raisonner, de réfléchir... Une voix jeune vint interrompre ce bourdonnement, ce bruit sourd de fond lui fendant le crane. Quelqu'un donnait un avis, une hypothèse plutôt. Yuurei venait d'entendre la voix de stayn prononcer ces mots et étrangement cette voix lui paru limpide,le bourdonnement c'était tut et il pouvait de nouveau réfléchir normalement.
"- Est-ce que vous avez des trous de mémoires ? par exemple quand vous quittez une pièce les souvenirs relatant de cette pièce disparaissent et quand vous vous en approchez ces souvenirs reviennent... ? "
Yuurei regardait Stayn étrangement puis redescendit quelques marches, un bourdonnement sourd lui frappa le crane, ainsi que l'envie de tuer au point qu'il portât inconsciemment sa main à son arme, et reculât... de quelques marches. Le bourdonnement s'en était allé, ainsi que l'envie de tuer et ses pensées redevinrent limpides... Yuurei regardât l'escalier avec effroi et redescendit une marche, une seule. Le bourdonnement le frappa de plein fouet, comme ci quelqu'un venais de lui fendre le crane et son envie de tuer croissait, tuer les êtres devant lui, les fous montant derrière lui dans l'escalier.
Le fait qu'il n'avait descendu qu'une seule marche, suffisait pour réveiller sa soif de sang mais était insuffisance pour qu'elle puisse vaincre sa raison et Yuurei remontât tout en haut des escaliers, pensif, faisant "non" de la tête en direction de Stayn pour toute réponse à sa question puis repris la route dans le couloir s'ouvrant en face d'eux. Non l'escalier ne lui occasionnait pas de trouble de mémoire mais provoquait des envie de folie meurtrière. Une véritable folie de psychopathe, du genre de celle qui le ferait tuer des gens sans raison, juste par sadisme. Il savait que s'il redescendait l'escalier, il sombrerais dans la folie au point de tuer ses quatre compagnons d'infortune... Et il ne leur souhaitais pas cela.
Une pensée logique ? Yuurei, venait d'avoir une pensée logique ? Pire encore, contrairement à ses pensées meurtrières habituelles et son sadisme extrêmement poussé, Yuurei venait d'avoir des pensées bienveillantes envers ces inconnus. Il le sentait, retrouvait peu a peu la raison... comme si ce lieu agissait sur son mental... Sa frénésie se dissipais, son envie de tuer s'atténuait, juste légèrement pour le moment. Il commençait à peine réfléchir de manière logique et pire encore...
Pour la première fois, il mettait un nom sur les visages de ceux qu'il voyais de moins en moins comme ses futures victimes. il se souvenait que le jeune "général", a supposé que ce soit vrai, ce prénommait "stayn" et l'autre jeune hommes "halldor". Le vieil homme s'appelait.... il ne s'en souvenait pas, il savait que son nom était cours et rapide, mais impossible de savoir lequel. Quand à l'humanoïde hybride, il se souvient de l'avoir vus combattre, une vrai sauterelle, mais pas de son nom... aucuns ne lui revenait en tête.
La calamités la plus frappante fut ses souvenirs. Avec la raison qui revenait peu à peu, Yuurei se rappelait pourquoi il avait sombrer dans la folie et commençait déjà à regretter celle-ci. Des flashback, des visions d'horreur de son passé, du sang, beaucoup de sang. Au sol, sur un couteau qu'il tenait dans la main. Provenant des nombreuses plaies d'un homme mort à ses pieds...
Ces visions lui donnèrent la nausée tandis qu'il avançait et fit une halte dans le couloir, en face d'une porte, pour récupérer. Ce masque de folie était étouffant et la capuche de cette veste bien trop lourde. Yuurei les retira, montrant à tous son vrai visage. Un visage bon d'un homme simple à la peau blanchâtre. Il ne respirait pas la méchanceté ni même le sadisme mais au contraire la bienveillance. Son visage avait deux yeux bleu et un regard amical et il avait de long cheveux, très long raide et roux, d'une couleur d'un soleil couchant.
Retirer le masque ne suffit pas et Yuurei pris appuis a deux mains sur le mur, appuyant sur le cadre de la porte en face de lui, pour faire une halte. en levant la tête il "le" vit à travers la visière de la porte. Un véritable démon, mi-homme mi-serpent était dans cette pièce. Un naja immobile avec au dessus de lui.... la créature aux yeux rouge, celle qui l'avait libéré, celle qu'il avait vus dans le couloir, celle qui chantait la comptine d'enfant que sa mère lui chantait étant petit. cet être décharné jouait les marionnettistes avec le naja et de long fils rouges, des fils de sang, le faisant bouger comme bon lui semblait en chantant encore une fois... encore et toujours la même chose. Puis il regardât Yuurei et lui sourit, un grand sourire décharné... Et disparut, sans comptine, sans mot dire.
Yuurei fut terrifier mais ne hurlât pas, il ne fallait pas propager sa peur aux autres. il avançât un peu plus rapidement dans le couloir... Sans même remarqué que l'hybride venait d'ouvrir plusieurs portes avant de disparaitre dans l'une d'elles. Un bruit, une espèce de gémissement léger se fit entendre, presque impalpable, comme une respiration paniquée arrivât derrière lui et instinctivement yuurei se retournât et vit Halldor, visiblement en état de choc, une main devant la bouche. Il se tenait droit devant la porte ou il était un peu plus tôt. Devant le Naja... Halldor se tenait silencieux, presque aussi horrifié que Yuurei l'était auparavant.
Stayn et le vieil homme étaient la mais quelqu'un manquais à l'appel. L'hybride avait disparut et avant même qu'il ne put réagir a se sujet Yuurei vit Halldor fuir. Il le coursât juste devant les escaliers mais rien n'y fit, l'enfant avait été plus vif que le colosse. Yuurei était planté devant les escalier montés plus tôt et devant un dilemme... s'il descend il continuera de courser Halldor mais plus pour les même raisons... Il redeviendrait fous, furieux, sanguinaire, frénétique... Il redeviendrais un monstre tueur pourchassant le jeune enfant pour le tuer, pour en faire sa proie... Il se vit le torturer, lui briser les os, le tuer, le faire souffrir pour le vider de son sang.
A cette pensée il reculât et fit demi-tour, se promettant de le retrouver par un autre moyen. En attendant Yuurei se dirigeât de nouveau vers le couloir ou se trouvaient les autres mais il s'y retrouvât... seul. Ses compagnons avaient tous disparus et il se retrouvait seul. Il les cherchait frénétiquement, ouvrant les portes les une après les autres, et tombât sur des pièces vide... Toutes vides mais une était particulière, en parfait état, brillante, propre et deseperement vide. Personne, mais pas un meuble non plus. Il se retournât dans le couloir et put constater un étrange phénomène... Une étrange illusion. Ce lieu, ce manoir était entièrement neuf, propre et vide.... deseperement vide de tout meubles, de toutes décoration et de toutes vies... Yuurei s'y retrouvait absolument seul et pourtant une curieuse musique envahissait le couloir, celle d'un enfant, chantant de sa voie douce et calme. Une comptine, LA comptine, encore et toujours, des marionnettes, de sa voix douce et guillerette. Il ne s'en lassait pas.
"ainsi font, font, font les petites marionnettes ainsi font, font, font trois petits tour et puis s'en vont"
Il courra à travers le manoir, à travers cette illusion. essayant d'échapper à cette chanson qui allait finir par le faire damner, par lui ôter définitivement cette raison qu'il venait à peine de retrouver. Il courra, déambulant à travers les portes, les escaliers, les couloirs... jusqu'à se rendre compte qu'il était toujours dans le même couloir, peu importe le chemin qu'il prenait. Pris de désespoir, Yuurei criât, il hurlait ses menaces à plein poumons. Ses deux dagues dans les mains, il était en train de craquer
"Enfoiré de marionnettiste !!! C'est donc ça que tu vas utiliser pour me rendre fou? la solitude ? La peur ? Tu compte vaincre solitaire qui est déjà fou a lier en l'isolant du reste du monde et en essayant de lui faire perdre la raison ? ça ne marchera jamais pauvre idiot, je suis déjà FOU Mwahahahaha ! déjà fou tu m'entend !!! MONTRE-TOI que je te tranche tes fils et que je t'étrangle avec !!! VIENS ICI !!!"
Une main, derrière-lui, elle se posa sur son épaule. Yuurei fit volte face s'attendant à voir son démon mais vis à la place... le tueur qu'il a égorgé à l'age de douze ans... Il se tenait devant lui, droit, calme et dénué d'intention de tuer. Il lui souriait... deux fois, une avec sa bouche, montrant ses plus belles dents... et une autre avec sa gorge, il était profondément égorgé et la plaie était visible, comme un second sourire. Il lui parla simplement, avec une voix rauque à cause de sa gorge tranchée. faisant attention à ce que sa tête ne bascule pas en arrière tellement son deuxième sourire était profond.
" Tu fais bien du raffut mon enfant... Qu'espère tu en criant ainsi? Entendre la voix de la raison ? Si tu crois que.."
Sa phrase s'était arrêtée net. Yuurei venait de planter sa lame dans le crane du tueur, passant la pointe à travers son palais. Il vit le tueur s'effondrer au sol, raide mort, du sang s'écoulait des plaies et inondait le sol. Il le regardait calmement, au sol et fini par lui lâcher un simple
" On se reverra en enfer, crevure... "
Des bruits de pas derrière lui, puis des applaudissements. Yuurei se retournât et vit... le tueur qu'il venait d'achever, instantanément il regardât le cadavre au sol... il était toujours la, inanimé, la dague plantée dans son palais.Yuurei regardât de nouveau l'être arrivant vers lui, c'était bien le tueur qu'il venait de tuer à l'instant qui le regardait et l'applaudissait.
"Bravo, yuurei, Bravo ! quelle sauvagerie, je ne m'attendais pas à moins venant de toi ! Un Boucher, un véritable tueur froid et efficace, tout comme je l'était avant toi..."
Yuurei détournât les yeux de cette aberration, il ne voulait pas lui parler. Fixant le cadavre au sol. Curieusement le tueur qui applaudissait s'était tut et immobilisé, le cadavre au sol lui bougeait et parlait, difficilement à cause de sa dague dans la bouche.
" Et comment compte tu sortir d'ici ? Tu ne sais pas ? Moi j'ai la solution mais en échange il faudra me rendre un service... Cela fait une éternité que je n'ai pas tuer... Tue pour moi, tue les tous, un par un, lentement, tue les pour mon propre plaisir."
Yuurei vit le cadavre disparaitre. et sentit quelqu'un l'approcher, le tueur venait de lui tendre sa dague, lui prenant la main pour l'obliger à fermer ses doigts sur la poignée de métal.
"Tue les tous... et tu sortira d'ici..."
Yuurei vit l'illusion disparaitre, doucement, petit à petit. Il se retrouvait dans le couloir, la même ou se trouvais l'escalier qui le rendrait fou s'il le descendait, derrière lui, le couloir, sombre et délabré comme le reste du bâtiment, l'illusion était finie et au loin, une silhouette, un mage encapuchonné... Mana !il venait de retrouver le nom du vieil homme et avançais vers lui pour lui parler, en criant son nom... Yuurei voulait lui faire part de ce qu'il venait de vivre
[HRP]Dsl pour le retard, semaine éprouvante. Je vous demanderais un service également, un simple retour, un avis sur ce post mais par mp ^^ [HRP]
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Sam 28 Aoû - 13:47
La situation ne s’améliorait pas, au contraire elle se détériorait. La mince illusion d’unité qui liait les membres du groupe les uns aux autres avait disparue, réduisant encore leurs chances de survie, la séparation, c’était un risque accru d’être attaqué, de perdre l’esprit, non seulement pour sois même, mais aussi pour ses compagnons. Halldor venait de s’enfuir, empruntant la direction opposée à celle du groupe, apparemment Stayn l’avait suivi, pour l’arrêter ou l’imiter ? Impossible de deviner, les deux jeunes hommes se trouvaient derrière le vieillard lorsqu’ils étaient partis. Shiro, quant à lui, continuait son exploration, il semblait se trouver dans un autre monde, en effet, il était captivé par ce qui se passait sous ses yeux, cependant le vieux mage lui, ne voyait absolument rien. Yuurei lui, venait de retirer son masque, son visage était étonnant, on pouvait s’attendre à une figure froide et hostile ou démente de la part du rodeur mais non, ses traits étaient normaux, pour ne pas dire rassurants. Mana se devait d’agir, rassembler tout le monde était une priorité, leur survie en dépendait, de plus, ils l’avaient sauvés ! Ils auraient pu le laisser mourir au lieu de s’encombrer d’un vieillard sénile qui ne leur servirait à rien, mais c’était bien plus qu’un devoir ou qu’une nécessité, il voulait les sauver tout simplement pour ne pas être seul, au milieu de ces ténèbres qui l’entouraient et lentement, se rapprochaient de lui, afin d’enfermer définitivement son esprit dans de sombres et froides geôles de folie … *Je dois les sortir d’ici … Mais si la contrepartie de leur survie était la perte de mes chances de trouver une solution à mon mal ? Que devrais-je faire ? Les sauver et me condamner ? Ou les abandonner ici ?* Une nouvelle question se posait dans la tête du vieil homme, se sauver lui-même ou ses compagnons ? Le Lucinien ne savait que répondre, il cherchait une solution à son problème depuis des millénaires, chaque jour son espoir s’amoindrissait, enfin il avait peut-être trouvé quelque-chose, l’espoir était revenu même s’il était mince. Il n’était plus question de solitude ou de survie, le vrai dilemme était, s’abandonner ou pas ? La réponse semblait évidente, Mana avait attendu bien trop longtemps ! Cette question n’avait pas lieu d’être … Soudain, alors que le vieux mage essayait de trier ses pensées, une grande tache noire se dessina sous ses pieds, elles allaient réapparaitre, le vieillard le sentait, il reconnaissait leur présence, les mains ensanglantées revenaient et cette fois, elles voulaient emporter leur victime au plus profond de sa folie. « Alors ? T’es tu décidé ? Tu sais très bien ce que je sous entendais, il y a quelques minutes … » Déclara une voie qui sembla résonner dans la tête du vieux mage. « Je sais très bien de quoi tu parle et ma réponse est toujours la même. » Rétorqua-t-il à voie basse. « Es-tu sûr ? Car moi je suis certain, qu’ensemble, nous pourrions faire de grandes choses … » « Tu n’es rien d’autre qu’un être infâme, un parasite se nourrissant de ce que j’ai vécu. » " Je ne me vois pas comme un parasite, je suis existant et nécessaire dans chaque être doté d’une conscience, quels qu’ils soient, je les soutiens, je les aide à vivre leur quotidien au jour le jour, parfois je les berce tel une mère avec son enfant … Sans moi, il n’y aurait pas de vie consciente ! » Alors que les deux voies se disputaient dans l’esprit du vieillard, les mains sortaient du sol, les ongles sales, recouverts de sang. Lentement elles montaient, saisissant les chevilles, ensuite les jambes du Lucinien, ainsi de suite remontant lentement vers son visage, afin de finalement s’emparer de son esprit. Mana restait de marbre, impassible, combattant autant qu’il le pouvait, cependant les ténèbres étaient puissantes, mais sa volonté l’était aussi, les mains restèrent bloquées au niveau des genoux, Mana n’était pas prêt de plier. « Cependant tu profite de la faiblesse des gens ! De leurs mauvais jours, t’immisçant au plus profond de leur être, afin d’en prendre possession. Cet endroit en est sûrement le résultat le plus spectaculaire ! » « Je vois que tu reste sur tes positions, tes idées philosophiques ne changeront pas … mais sache que je pourrais réveiller quelque chose en toi, qui a été endormis il y a dix mille ans … » « Tu pourrais me rendre mes pouvoirs ? Je ne te crois pas. » « L’autre jour, tu as bien vu qu’ils existaient bien, tu as même failli les utiliser en pleine vile … » « … » Mana ne trouva rien d’autre à ajouter, il ne pouvait qu’accepter ce fait, il ne pouvait pas le nier, à Tenamas, en présence de Yuurei et de Shiro, des signes de ses pouvoirs étaient apparus. « Bien, je te laisse réfléchir, mais ne perds pas trop de temps, car sinon je te forcerais à me donner une réponse. » Termina la voie, d’un ton légèrement désapprobateur. Les mains disparurent ainsi que la tache noire d’où elles étaient venues, cependant cette sensation de malaise restait là, planant dans l’air, le rendant lourd et difficile à respirer. Yuurei approchait du vieillard, il semblait avoir quelque chose à lui dire, mais il ne le laissant pas dire un mot : « Nous devons retrouver les autres au plus vite. Commençons par Shiro, il n’était pas bien loin. »
Stayn Karhien Harmonien
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Dim 29 Aoû - 9:41
Lentement Stayn suivait les autres, ses yeux sombres inspectaient chaque recoins qu'il voyait ayant peur d'oublier des détails important, plus il avançait dans le couloir plus les souvenirs de cette petite filles étaient clair et précis. La vitre brisée de l'extérieu, le sang au sol, ses vêtements complètements crades...Stayn transpirait et sa tête commençait à tourner, la chaleur venait d'augmenter d'une manière incroyable! Il aurait donné entre quarante et cinquante degré pour la température ambiante, l'air chaud s'immisçait dans ses poumons au point presque de l'asphyxier tellement l'air était irrespirable. Lentement il commençait à basculer, il vit à peine Halldor passer à côté de lui pour rejoindre le couloir et les autres s'éloignaient dans se couloir qui lui semblait de plus en plus long. Si long qu'il n'en voyait pas le bout; si long que l'idée de continuer devenait complètement stupide, une idée simple et clair lui vint en tête Halldor avait eu raison de revenir sur ses pas. Il l'avait vu lui que ce couloir était immensément long, il n'était pas fou et avait compris qu'il fallait se retourner et partir. Lentement le Général se retourna et prit la direction inverse, de côté la le couloir semblait moins long, il prit donc la route d'Halldor qui en fait aux yeux de Stayn n'était qu'un long couloir.
Il eut l'impression de marcher des heures sans personnes puis petit à petit il sentit que quelqu'un était présent il se retourna et se mit à chercher partout mais rien du tout. Uniquement cette moquette orangée complètement délavée, uniquement ce papier peint complètement pourri et rongé au niveau du sol. Sans parler des fuites d'eau au niveau du plafond qui on laissée de vieille trace de coulure de liquide. A première vu ce liquide avait l'air d'être de la rouille, mais pourquoi de la rouille ? De plus en plus la notion des distances commençaient à lui échapper si bien qu'il ne savait plus vraiment où se trouvaient les murs. Cependant au bout d'un certains temps il entendit une voix, une voix qui lui était famillière, de ses yeux il se mit donc en quête de celle qui parlait. Ses souvenirs plaçaient déjà un visage sur cette voix, une elfe brune au visage doux et de magnifique yeux. Ses cheveux long arrivaient jusqu'au milieu de son dos. Cette femme il la connaissait tout simplement car il se trouvait qu'elle était sa mère. Tout en souriant elle lui répétait la même chose:
" - Tout est de ta faute, tu veux réparer ton erreur ? je te parle juste de te la faire payer! "
Cette fois il la voyait, elle n'était pas humaine, mais elle lui manquait tellement que la forme de son visage actue lui convenait amplement. Son visage était dessiné en relief dans le vieux papier peint. Bien que ce quil voyait devant lui n'était qu'une vision d'horreur ilne pouvait s'empêcher de ressentir au plus profond de lui même cette sensation de chaleur qu'elle lui apportait autrefois. Plus il s'approchait plus la voix était forte et audible, cependant ce n'était pas parcequ'il était roche qu'il l'entendait mais juste parcequ'elle commençait à crier comme une histérique, pleurant et hurllant qu'elle n'aurait jamais voulu qu'il naisse. Que s'il voulait payer qu'il n'avait qu'a se donner la mort puis plus ces mots étaient criés fort plus ils s'immisçaient dansson esprit lui donnant envie de l'écouter et de faire ce qu'elle disait. Pourquoi avait-elle mentit tout ce temps en disant qu'il était son plus beau cadeau ? Pourquoi lui disait-elle qu'elle se fichait d'avoir perdu ses jambes pour le mettre au monde s'il en était rien? Doucement l'arcane dans son sang commençait à affluer de plus en plus, il allait faire ce qu'elle dit mais tout d'un coup une autre idée lui vînt à l'esprit: Ce n'était pas elle tout simplement parceque un visage dans un mur ne pouvait être sa mère:
" - Stayyyyyyyn! "
D'un coup tout ce qui semblait être chaleur disparut, ce mur où se trouvait sa mère se transforma en un autre mur avec une fenêtre barricadée par laquelle une douce lumière chaude s'émmanait. Rapidement il se retourna pour voir d'où venait ce son que ses oreilles entendaient. Ce son qui l'avait violemment ramené à la réalité, ce son qui il devaiot l'admettre maintenant qu'il avait toute sa tête était content d'entendre. Etrangement tout ce qui venait de se passer lui paressait loin et flou, toutes ces idées qui lui avaient parrues aussi claire que de l'eau de roche étaient à présent complètement stupide au point de se demander comment il aurait pu penser cela ? Comment aurait-il pu croire cette chose de ce mur ? Cependant tant de questions qui frappaient son esprit mais auxquelles il ne pouvait pas plus réfléchir car Halldor arrivait sur lui pointe de la lême en avant apparemment prêt à le découper. Le voyant arriver Stayn eu le réflèxe de frapper sa lame avec la paume de sa main droite pour la dévier sur la gauche. Pendant ce temps là son mecanisme de défense lui avai deja ordonné de se pousser à droite pour laisser passer Halldor sur sa gauche. Cependant le rouquin avait été trop rapide la lame fit quand même une coupure nette dans son avant bras qui se mit à saigner tandis que la paume de sa main droite glissait le long de l'epée saignant elle aussi jusqu'à enfin atteindre le manche puis les poignet du jeune homme. Avec force il contorsionna ses bras jusqu'à ce qu'il lâche son épée et qu'il tombe à genoux avec une clé de bras.
Le coeur du Général battait la chamade, que faisait-il ? Etait-ce une illusion? Il serait encore en train de délirer ?! Il sentait le sang de son avant bras gauche couler jusqu'à ses doigts avant de s'écraser en de petit bruit sur la moquette orangée. Sa paume de la main droite elle aussi saignait, cela ne ressemblait en rien à une illusion, la douleur le sang, la peur son coeur...Avec son pied il poussa plus loin son épée puis il retourna alors Halldor. Son regard sombre se posa sur lui, ravalant sa salive difficilement par la frayeur qu'il venait de se faire il se mit à parler lentement et froidement. Froidement car la colère et la peur l'avaient envahit et lentement pour être sur de ne pas se tromper dans ce qu'il dirait:
" - Qu'est-ce que tu fais ? Tu disjoncte ? Tu m'attaque en sachant que c'est moi ? L'envie me dit de te tuer pour être sur que tu ne te retrouve pas dans mon dos, mais j'ai envie de sortir et je suppose que toi aussi, alors le mieux serait d'avancer ensemble...Non ? "
Ses mains le serraient encore fortement et petit à petit l'adrénalire redescendait si bien qu'il finit lentement par le lâcher surveillant chacun de ses mouvements.
Serena Magami
Messages : 1113 Date d'inscription : 27/01/2010 Age : 30 Localisation : Ici, avec vous ;p
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Lun 20 Sep - 18:30
J'ai beaucoup aimé cette plongée dans la folie de chacun de vous, merci à tous pour ce voyage dans les ténèbres de l'Asile Oublié hélas inachevé.
Stayn Karhien : 10 xp Halldor Aren : 10 xp Shiro Kerrigan : 10 xp Yuurei Akuma : 10 xp Mana Ormace : 10 xp
Maître d'Harmonia
Messages : 450 Date d'inscription : 30/08/2010
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Sujet: Re: Sauvez nous [Terminé] Lun 20 Sep - 19:57