Harmonia
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] EmptyJeu 2 Sep - 8:06

« Voyager, c'est naître et mourir à chaque instant. » Victor Hugo, Les misérables.

Au commencement
Au commencement il y avait moi. Ma pensée vagabondant au rythme du violon et du piano qui résonnait dans la pièce. C’était une taverne miteuse, perdu au fin fond d’un bled miteux. Lui-même perdu dans un coin des trois mondes que j’ai oublié, mais qui était miteux. Le ciel gris et dégueulasse, craché sa rancœur en une pluie fine, comme un crachin, mais ce n’en étais pas un. L’endroit était tout en pierre. A certain endroit la moisissure bouffait un pan de mur entier. La cheminée, sale, grésillait sans cesse avec dans son creux une flamme mourante. Nous n’étions pas nombreux ici, sept à tout casser. Deux types dormaient, ivres morts sur une table. Deux autres jouaient aux cartes en chuchotant, les deux musiciens et moi. Je buvais tranquillement une choppe de bière bien remplie. Ah, j’allais oublier. Le tavernier, petit, gros. Sous tension à chaque instants. Son regard naviguait d’une table à une autre pour vori si personne ne préparait un mauvais coup dans sa chère taverne. De toute manière ont été même pas assez nombreux pour faire une bonne baston. En tout cas, la pluie battait contre les fenêtres, un silence pesant s’était installé. Je me préparais à demander une chambre, mais ce tendre silence fut interrompu par l’entrée fracassante d’un type trempé jusqu’aux os. Ce qui me frappa en premier chez ce mec, c’était son accoutrement. Torse nu, un simple pagne de feuille et un espèce de couvre chef bizarre en plume. Il portait des chaussures en peau de bête. Un simple poignard accroché à sa taille comme arme. Le peuple dans la taverne posait sur lui un regard appuyé. Enfin… Le peuple. Les deux types qui jouaient aux cartes les musiciens et un seul des mec endormis s’était réveillé. Puis moi. Le jeune homme trempé referma la porte derrière lui, et son regard s’arrêta sur ma carcasse et surtout sur mon énorme hallebarde posé au sol à côté de moi. Puis il détourna le regard et se dirigea vers le comptoir. La voix reconnaissable du tavernier s’éleva. Stridente, rapide, tremblotante dans chaque mots.

« Qu’est-ce que tu veux!? Qu’est-ce que tu fous là?! »

Le jeune homme reprenait son souffle. Je décidais d’observer la scène. Ce type, qu’est-ce qu’il foutait la à une heure aussi tardive et avec un accoutrement aussi puérile. Enfin, le nez dans ma choppe j’écoutais la courte discussion.

 « Désolé de vous déranger monsieur. Je… Je viens de la jungle des anciens et… »
 « Y a rien de bon qui sort de cette foutue jungle! Dégage! »
 « Non monsieur! S‘il vous plaît, je veux juste savoir quelle direction prendre pour arriver à Equillios. »
 « Pourquoi? Tu vas foutre quoi à la capital? Dégage! »
 « Monsieur! Je vous en prie. Nous avons des problèmes dans mon village, je veux juste savoir la direction. »
 « Quelle genre de problèmes!? Dégage! »

Je poussais un soupir d’exaspération. Dégage, ce type n’avait que ce mot la à la bouche. Même moi, l’orc, il ne m’avait pas traité comme ça. En fait, quand il avait vu mes pièces d’or, il m’avait aimé. Ce petit indigène avait juste à sortir deux trois pièces et alors, il serait roi! Le tavernier effectuait maintenant un geste de main pour indiquer au jeune de dégager. L’air contrit, déçu, celui-ci partit en traînant des pieds. Le bruit lugubre de la porte qui s’ouvre, laissa son empreinte dans l’air un moment. Je finissais ma choppe et me levait en direction du comptoir. A mon arrivé, le tavernier eu un sourire et pointait du doigt la porte.

 « Hey! Ta vu comme je l‘ais fait dégager le p‘tit indigène! »
 « Saalopaaard. »

J’avais dit ça en posant ce que je devais sur le comptoir. Le tavernier était bouche bée. Il s’était arrêté dans sa triste épreuve de l’essuyage de verre. Je retournais à ma table, récupérais ma hallebarde que je mettais dans mon dos. J’enfilais sur le haut du corps, un bout de tissu sombre qui s’agrandissait au niveau du crâne pour faire une capuche. Je partais ainsi, traînant mon énorme carcasse vers la porte. Le bruit de la pluie était presque assourdissant quand j’ouvrais la porte. Je jetais un regard vers l’immensité sombre devant moi. Le jeune indigène se trouvait sous le porche de la taverne. Il tremblait de tout son long, et son regard triste se perdait derrière le voile de la pluie. Je m’approchais de lui, à ma vu il eu l’air effrayé et reculait de quelques pas. Je m’arrêtais à quelques centimètres de lui.

 « Je teee dit la directiion si tu me dit quoi se passer dans villaaageuh! »

Ma façons de parler avait du le surprendre. Il me regardait d’un air à la fois curieux et effrayé. Il mit quelques secondes à comprend ma phrase et surtout voir que je voulais l’aider. Il eu un sourire et se mit à déverser un flot de paroles

 « Je vis dans un petit village au cœur de la jungle des anciens messire orc! Depuis quelques temps, notre seigneur dragon nous attaque. Immense, magnifique et à la fois terrible messire orc! Je veux me rendre à Equillios pour demander l‘aide au roi! Mais, ce méchant tavernier n‘a rien voulut savoir. »

Il reprenait son souffle. J’eus un petit rire, messire orc. Personne ne m’avait jamais appelé comme ça à vrai dire. Je reniflais et crachais sur ma droite. Je levais ma main et pointais du doigt l’Est.

 « Directiiiion, Est! »

Un sourire illumina le visage du garçon qui murmura un merci. Puis il partit en courant. Moi, je mettais ma capuche de toile. Un dragon hein? Intéressant. En fait, je n’avais rien à faire en ce moment. Mes pas m’avaient conduits jusqu’ici, ils pouvaient bien me conduire là-bas. Un sentiment étrange s’était emparé de moi. L’adrénaline de l’aventure bouillonnait prés de mon cœur. Voir un dragon, voyager. Oui, voyager, c’était un sentiment étrange et envahissant. Je sortais de dessous le porche et prenait une route de terre qui partait vers le nord-ouest. J’étais parti, impossible d’arrêter le voyage maintenant.


Dernière édition par Da'al Waanig le Mar 7 Sep - 18:14, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Re: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] EmptyJeu 2 Sep - 15:34

Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] 100902042258552533
"On a beau dire et prétendre, le monde nous quitte bien avant qu'on s'en aille pour de bon."Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit.

Sur la route...
Sur la route, rien ne ressemble à la vie habituel. Surtout ici. C’était une région aux air arides, alors que les averses arrêtaient et revenaient aussi rapidement qu’une femme en colère. Il n’y avait que des collines couvertes d’herbes et de tourbes à pertes de vu. Des murets en pierre délimité le chemin de terre que je suivais. Je ne savais pas pourquoi ils avaient été construits ni par qui. Mais ils délimitaient ma route. Comme pour m’aider à ne pas la quitter, à continuer le voyage et ne pas perdre mon chemin. Il faisait encore nuit et j’avais parcouru de nombreux kilomètres. Comme je le disais, la pluie allait et venait sans cesse. J’étais trempé et mon paysage vide ne m’offrait aucune distraction. J’avais eu le temps de l’étudier dans sa totalité. Il n’y avait aucune étoiles dans le ciel, cachés par les nuages noir de pluies. Un vent sec et venant de toute les direction soufflé sur la lande. Le vent était si fort dés fois, qu’allié à la pluie j’avais l’impression qu’elle venait du sol. Le chiendent craquait sous mes pas, et de temps en temps je m’enfonçais dans la tourbe fraîche et imbibé de pluie. Mais je continuais, inlassablement. Et depuis quelque kilomètres je n’arrivais à m’enlever de la tête cette impression d’être suivis, observé. J’accélérais le pas, mais… Cette sensation oppressante était toujours la. Durant une accalmie, je me retournais et je pouvais voir des petits yeux jaunes et perçants, déchirer le voile noir et complet de la lande. Alors, je quittais le chemin de terre, sautais par-dessus le muret et m’enfonçais dans l’herbe folle. Les pas derrière moi se faisait bien plus pressant et fort. Alors je courais, les choses couraient aussi. J’étudiais la situation, ils était nombreux, bien plus nombreux que moi. Mais combien était-ils exactement? Aucune idée. Devant moi, une vieille grange abandonné se dressait tristement au milieu de ce désert d’herbes. Je me dirigeais à toute vitesse dans la grange, claquait la porte derrière moi et montais quatre à quatre les marches branlantes. Une marche céda sous mon poids et je brisais le bois en retirant ma jambe. Je me plaçais derrière un meuble à moitié brisé et j’observais l’entrée. Le lieux était silencieux et froid. Faite entièrement en bois, une pellicule de poussière maintenant épaisse s’était déposé de toute part. On avait abandonné précipitamment ce lieux, pour quelle raison? Je n’en savais rien. Un nuage de pluie dégageait la lune, pleine et luminescente dans cette nuit noir. La lune éclaira l’entrée, la porte s’ouvrait doucement dans un grincement inquiétant. En file indienne, dix loups gris entraient à pas feutrés.

*Mince… Comment diable m’ont-ils suivis sous la pluie?!* 

Ils étaient dix, à renifler chaque recoins. Ils n’allaient pas tarder à le trouver. Ils étaient immenses, d’une certaine beauté qui camouflait un instrument de mort. Je devais agir. Il y avait une balustrade devant moi, je pouvais donc observer la scène. Mais j’avais une autre idée en tête. La balustrade avait l’air fragile, et deux loups s’approchaient de mon niveau, mais en bas. Deux autres loups montaient les marches. Les six derniers étaient éparpillés dans la maison. Sans attendre, je poussais le meuble vers la balustrade qui se brisa. Les loups en contrebas n’eurent pas le temps de réagir, ils se prirent de plein fouet le meuble et moururent certainement sur le coup. Les loups qui montaient les marches accélérèrent, mais l’un deux se, coinça la patte dans le trou que j’avais fait malencontreusement. Le deuxième loup me sautait dessus. Je dégainais ma hallebarde à toute vitesse et la mettait en travers de sa route. Sa mâchoire enroba la garde de mon arme. Je basculais sur le côté et tombais de l’étage par l’ouverture que j’avais fait sur la balustrade. Je rencontrais violement le sol, mais je poussais en même temps un crie rageur.

 « CREVE!!! »

J’avais pris à une main ma hallebarde et l’avait dirigé toute entière vers le sol. Le loup poussé par mon bras rencontra le sol encore plus fort que moi. J’entendis sa colonne vertébral craquait. Je le dégageais de mon arme alors que le loup de l’escalier s’était dégagé du trou. Il avait sauté de sa hauteur et me fonçait dessus. Il choppa mon épaule planta ses dents dedans et du déguster mon sang noir avec délectation. Mais d’un mouvement brusque je m’en dégageais. Alors qu’il se rattrapait au sol, la pointe en acier de mon arme se plantais déjà dans son corps. Il mourut lui aussi. Je partais en courant de cette endroit maudit. Vers le sud, une lumière floue se balançait, comme un signe de main brillant dans le noir. Je ne savais pas pourquoi, mais je me dirigeais en courant vers cette lumière. Derrière moi j’entendais les vitre se brisaient, les loups hurlaient à la vengeance.
J’arrivais sur la lumière, un homme tenait une lanterne à la main et il me faisait de grands signes. Quand il me vit complètement il cracha au sol et jura. La pluie se remit à tomber d’un seul coup.


 « Merde! Si j’avais su que j’allais tomber sur un orc! Aller, faut rentrer! » 

J’étais tellement occupé à courir que j’avais à peine remarquer sa petite maison qui se dressait derrière lui. Elle était basse, sans étage. Je me baissais pour passer la porte. Il la fermait derrière moi, et poussais alors un meuble devant la porte. Il barricadait la maison. Certaines fenêtres étaient couvertes de planches. Une portes arrière était barricadé par une table renversé. Deux fenêtres était encore ouvertes. Le paysan était un homme sec, grand. Le temps avait eu raison de son visage qui avait du être beau par le passé. Ses mains était pleines de cornes faites par le travail. Il prenait une arbalète posé sur la table et se cala à une des fenêtres en observant la lande. La pluie tombait en trombe. Les étoiles avaient à nouveau disparut et la lumière de cette baraque était faible, presque ténébreuse.

 « Merciii monsieur! Je… » 
 »Me remercie pas l’orc! Ces saloperies ont tués ma fille y a deux jours de ça! Tu me l’est a amené, maintenant je vais me venger! » 

J’avais ma hallebarde à la main. Et quelques secondes plus tard, le paysan tiré un carreau. Les loups étaient la. L’un deux passa en sautant par une fenêtre, et se dirigeait déjà vers le paysan. Je jetais ma hallebarde comme un javelot, et la pointe d’acier vint pénétrer dans l’arrière de la bête qui s’empala sur le mur. Mais, je poussais un petit crie. Mon bras droit était à moitié paralysé. La morsure de tout à l’heure m’élançait, ce loup m’avait bien blessé. Je récupérais mon arme de la main gauche, me battre avec se bras n’était pas ma spécialité. Il restait normalement cinq loups. Mais au rire du paysan, il venait certainement d’en tuer un. Quatre donc. La porte bloqué par la table explosa littéralement. Deux loups firent leur entrée. Le paysan se retournait et tiré un carreau qui fit mouche. Moi, le loup me sautait à la gorge encore une fois une mâchoire se plantait dans ma garde. Je tombais en arrière, et sa bave puante aspergeait mon visage. Le paysan tira un carreau dans le flanc de la bête qui ne lâchait pas. Un deuxième carreau eu raison de la bête qui dans un crie d’agonie tombait sur le côté. Le dernier loup apparut rapidement en sautant par la fenêtre à l’arrière du paysan. Je me relevais en vitesse et l’empalait par le dessous. Suite à ça, le son de la pluie envahissait les lieux. Je dégageais la bête de mon arme, et je posais une main sur mon épaule meurtrie. Le paysan ne me remercia même pas et partit s’asseoir sur une chaise. Il pris une pipe, l’alluma et en tira quelques bouffées. Il me regardait d’un œil critique. Moi, j’étais encore sous le choc, tout s’était passé si vite.

 « Où tu vas comme ça l’orc? » 
 « Dans la jungleuh des anciiiiens l’humain! » 

Il sortit de sa poche une petite boîte en bois et me la balança sans ménagement. Je la rattrapais et l’ouvrez. Une pommade verte se trouvait à l’intérieur.

 « C’est un cataplasme puissant, pose toi ça sur l’épaule toute les deux heures et ça ira mieux. Derrière la maison il y a un bosquet, prend le chemin qui s’y trouve, c’est un raccourci pour ta destination. Maintenant dégage de chez moi. » 

Ce type, isolé sur un bout de terre dégueulasse. Les cadavres de loups jonchaient la baraque brisé. Brisé comme ce type. Je le remerciais et m’exécutait. Je remettais ma capuche en toile et sortais sous la pluie en direction du bosquet. Les lumières de la maison se sont éteintes. Plus tard, j’ai appris que ce paysan a été retrouvé pendu, avec autour de lui, les carcasses purulentes des loups qu’il avait tué. Quand le jour se levais, j‘arrivais aux abords de la jungle des anciens. J‘avais bein appliqué le cataplasme sur ma blessure toute les heures. Et ça avait bien fait effet.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Re: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] EmptyVen 3 Sep - 17:27

Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] 10090207141052885
"C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir." Céline, Voyage au bout de la nuit


Autour du feu...
Autour du feu, les arbres et la terre de la jungle prennent une teinte noirâtre qui dés fois se mélange à l’orange. J’étais arrivé dans la jungle au petit matin, toute la journée j’avais tourné en rond, et au final était revenu au point de départ. Fatigué, mon épaule douloureuse, j’avais récupéré du bois sec et allumé un feu. Je m’étais appliqué le cataplasme de l’homme toutes les heures sur mon épaule, et il faisait bien effet. Le sang avait déjà coagulé et une petite cicatrice était déjà apparu. Je m’étais trouvé une buche pour me poser dessus, et demain je recommencerais l’exploration de cette satanée jungle. J’aurais du demander au gamin de m’accompagner. Ici, je n’avais aucun repère. Pas d’horizons, la moitié des étoiles étaient cachés par ces foutus feuillages. Je n’avais rien mangé et je devais me contenter de tripoter le feu avec un vieux bout de bois. Je ruminais mes pensées, mais… Un bruit suspect plus loin m’inquiétais. Je prenais ma hallebarde et gardez un œil vers la gauche. Quand je vis une main humaine apparaître je me levais et me mettais en garde. Deux hommes sortirent des feuillages. Habillés dans le même accoutrement que le jeune homme que j’avais vu à la taverne. Ils n’étaient pas armés, et avaient l’air aussi surpris que moi. Je m’asseyais et faisait résonner ma voix dans les ténèbres de la jungle.

 « Qui vooouus êteuh? »

Ils avaient l’air… Gênés. Ils se regardaient et parlaient entre eux dans un dialecte bizarre.

 « Si c‘est poouur parler dans mon dooos voouus dégagez! »
 « Eeuuh, nous sommes du village de Broas. »
 «Quoi!? Le villaaage du gamin!? » 
 « Vous avez vu Gon messire orc? »

Ils s’approchèrent de moi et me regardèrent avec leur grand yeux rond.
Messire orc, je poussais un ricanement, c’était la seconde fois que quelqu’un m’appelait comme ça, je m’y faisais pas. Je me levais, et cherchais un gros morceau de bois sec. Pendant ce temps ils me regardaient sans piper mot. Je trouvais ce que je cherchais. Je déchirais un bout de tissu de mon par-dessus et l’enroulais au bout du morceau de bois. Je l’allumais grâce à mon feu, et éteignais celui au sol. Il n’y avait que cette torche improvisé pour nous éclairer maintenant. Leur visages inquiets tremblotaient à la lueur des flammes.


 « Conduiiiisaient moi dans villageuh, moi, la pour dragon! »

Le sourire qui éclairait soudain leur visage, je crois que j’en est jamais vu des comme ça par la suite. En tout cas, ils prirent la tête et partirent à travers les arbres. Leur vus avait l’air bien plus développé que les miens dans la nuit. Ils avançaient rapidement, sans même s’écorcher sur les branches. Moi, j’étais moins discret. J’arrachais les branches, ont devait m’entendre à des kilomètres à la ronde. Tant pis, leur maudit village devait pas être loin. On s’enfonçait de plus en plus dans les ténèbres.
Nous marchions depuis bien deux heures quand ils réclamèrent une pause. On arrivait prés d’une minuscule rivière qui traversait la jungle. Moi je n’avais pas soif, je montais la garde avec mon flambeau de fortune. Mais, ce qui s’est passé par la suite, je ne l’avais pas prévu. Une masse noir rencontré de plein fouet l’un des deux indigène qui bascula bien des mètres plus loin. Un seconde créature atterrissait sur le dos du deuxième indigène. Deux autres apparurent en même temps de derrière les feuillages. Je savais que le cinquième arrivait derrière moi. Je me retournais avec le flambeau en l’air. Il était la, la gueule dégoulinante de bave, une hache de guerre à la main. Nous étions encerclés, pris dans un piège bien ficelé. Je ne voyais pas mes deux compères, mais je les entendais se débattre. Les trois gnolls aux mains libres s’approchaient lentement de moi. Je ne savais pas quoi faire. Mais, ces indigènes étaient plein de ressources. A ce que j’ai pus comprendre, l’un d’eux arriva à se dégager de l’étreinte d’une de ces vilaines bestiole. La créature poussa un crie de douleur. Deux gnolls qui s’approchaient de moi vinrent à son secours. Le dernier se précipita sur moi. J’évitais son coup de hache et chopais son crâne. Je passais le flambeau sur son visage. Il hurlait de douleur. Je décidais de faire appelle à ma magie, je n’aimais pas ça, mais situation d’urgence obligeant. Je tendais au dessus du sol. Et la levais. Au fur et à mesure un corps apparaissait. Un gobelin, presque nu, laid, puant et bête. A la vu du gnoll au visage brûlé, il devint fou et lui sauta au visage, lui bouffant littéralement la gueule. Je crachais par terre et ne jetais même pas un regard vers mes compagnons, je fuyais à travers la broussaille. J’ai courus de longues minutes avant de m’arrêter pour reprendre mon souffle dans une clairière. Mon flambeau éclairé très peu les lieux, mais j’étais à bous de souffle, l’arrêt était obligatoire. Mais, ces saloperies m’avaient suivis! Je les entendais s’approchaient.


 « ALLEZ!! VENEZ SALOOPEEERIES!!! »

Ils étaient deux, enragés. Sans hésiter je leur balançais le flambeau. Ils le dégagèrent rapidement, sauf qu’en tombant prés des arbres, le feu prit rapidement. Mais je m’en occupais pas. Je dégainais ma hallebarde et fonçait sur eux. Celui de gauche fonçait lui aussi, mais il n’avait pas une arme d’hast, et sa hache de guerre volait déjà dans le vide. Je lui donnais un violent coup de garde dans le ventre ce qui le fit se plier en deux. J’enchainais en lui plantant ma lame de mon arme dans le dos. Je le tuais sur le coup, mais… J’avais oublié mon autre ennemi. Il me donnait un coup de hache qui me rata de peu. Il me fit une vilaine entaille sur la joue. Je me dégageais du gnoll et reculais, mais il était rapide. Il m’asséna deux coups de poings qui me firent voler quelques dents. Un coup de genoux dans le ventre me fit cracher une belle gerbe de sang. Il allait me finir en plantant sa hache dans mon dos mais j’évitais en plongeant en avant. Je me relevais et me précipitais vers lui, pointe en avant. Je le manquais, mais j’effectuais de suite un demi tour vers la gauche. Je lui entaillais le flanc gauche. Il reculais pendant que je l’attaquais. Il paraît mes coups. La jungle prenait feu atour de nous, et il se dirigeait droit vers les flammes. Alors qu’il paraît un coup qui venait de la droite, je lui assenais un coup de pied dans le ventre. Il valdingua en arrière et tomba dans les flammes. Il essayait de s’en extirper mais je lui brisais une jambe avec ma garde. Il poussa un hurlement, mais ce qui me surpris le plus, c’est la plante qui soudain ouvrit une gueule énorme derrière lui. Une plante? Exact, une plante carnivore je crois. Elle croqua le crâne du gnoll d’un seul coup. Je reculais rapidement. Je n’en avais jamais vu, il y en avait facilement une dizaine dans ce coin la. Mais la chose qui me percuta dans le dos me fit lâcher ma hallebarde. Je repartit en avant et atterrit sur le cadavre du gnoll, juste devant la plante carnivore. Du sang coulait sur mon crâne. Un sang noir comme le mien, mais c’était un gnoll. Pour une raison inconnu il n’avait pas sa hache. Il me griffais le visage et tentait de m’étouffer. Je n’arrivais pas à m’en dégager, cette chose était plus petite que moi, mais sa force physique était impressionnante. Je tentais de récupérer ma hallebarde non loin. En plus du sang noir, je sentit une chose gluante me coulait dessus, je recevais toute les merde à vrai dire. Alors que j’avais la respiration de plus en plus courte je levais les yeux et voyais la plante carnivore dirigeait sa gueule vers moi dangereusement. J’attrapais mon arme et perforait la gueule de la plante, puis fit un mouvement arrière du bras et vint placer la garde de la hallebarde dans son bide. L’étreinte fut moins forte et je pus en profiter pour reprendre mon souffle et basculer en arrière. Mon poids l’écrasa littéralement et il me lâcha. Je me reculais. Le gnoll devant moi était celui que j’avais brûlé au visage. Il saignait au crâne et son bras gauche était comme noyé sous le sang. La rage animé son regard. La foret autour de nous, brûlait lentement.

 « Je vais te creeeever salopeeerieuh! »

Je fut coupé dans mon début d’élan. Un arbre avait balancé un gnoll mort entre nous. Puis un deuxième. Un arbre? Exact. Deux magnifique espèces d’arbres bizarre nous fonçaient dessus, sur moi et sur le gnoll. J’arrivais à esquiver le mien, lui aussi. Deux magnifiques Log-Burmper. Tout de suite, les attaques s’enchaînèrent. Je sautais en direction du gnoll et esquivait l’attaque incroyablement rapide du Log. Mais, le deuxième aussi arrivait. Mon réflexe me sauva la vie. Je choppais le gnoll qui fut surpris de ce geste et me baissais avec lui. Sauf que j’attrapais son bras blessé, il poussa un hurlement. Je le plaçais sur moi. Le Log, pris dans son élan, ne pouvait pas s’arrêter. Il trébucha sur nous. Mais le choc tua le gnoll et moi, ma jambe droite fut salement amoché. Je poussais un crie. Heureusement, le gnoll avait fait bouclier. Le Log tombait lamentablement dans les flammes. Sans pouvoir se relever il commençait à brûler. Je retirais le corps du gnoll et me traînait, ne pouvant me relever. Mais il restait un Log, qui m’observait, enfin c’Est-ce qu’il semblait. Ce qui ma sauvé? Mon gobelin. Mon invocation. Il était arrivé, en sang mais toujours aussi fou. Il dansait littéralement devant la bête qui l’observait intrigué. Des bras me sanglèrent et me traînèrent. Je regardais. Un grand groupe d’indigènes se tenaient à la lisière des bois en flammes. Je fut amené au milieu du groupe qui m’observait intrigué. Je vis mes deux compagnons d’infortunes qui m’aidèrent à relever. L‘un saignait au niveau du front, l‘autre avait l‘air en bon état.

 «Tu a énervé les Log-Burmper messire orc. En brûlant la foret ils se sont sentit menacés. Ton gobelin ta bien aidé, vite filons avant qu’il ne nous voit. » 

Je me laissais entraîné. Ma hallebarde pendant dans ma main. Je quittais le Log alors qu’il tuait mon pauvre gobelin. Ensuite il nous cherchait du regard mais… Derrière les flammes, il avait peur de passer. Ma dernière image? Le Log s’est penché sur son ami mort et je crois qu’il pleurait. Je crois.

 « Foutu jungle! »

Ce qui me chagrinais le plus c’était que les pauvres plantes carnivores cramaient lamentablement gigotant dans tout les sens pour essayer de s’extirper de la terre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Re: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] EmptyVen 3 Sep - 18:02

Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] 10090307430532379
C’est comme d’ouvrir une fenêtre dans une prison, trahir. Tout le monde en a envie, mais c’est rare qu’on puisse. Voyage au bout de la nuit, Céline.

Repos.
J’avais pris quatre jours de repos. Leurs village se trouvait au cœur de la jungle. C’était calme, reposant. Malheureusement, j’arrivais durant une période de trouble. Les toits étaient arrachés, beaucoup de villageois étaient morts. Mais ils m’ont hébergés, soignés. Ils avaient du respect pour moi, contrairement aux autres humains. Mon combat face aux gnolls et aux Log les avaient impressionnés. Je leur avais raconté ma rencontre face aux loups gris et ça aussi ça leur avait plut. Ma jambe avait été salement amoché. Mon visage aussi et tout mon corps en clair. J’ai eu droit à des massages, des pommades des infusions et pendant quatre jours j’étais au paradis. Au loin, une espèce de volcan s’élevait face à l’horizon. C’était le repère du dragon, leur protecteur. Pendant des années les villageois l’avait honoré d’offrandes et de prières. Depuis des semaines, ce dragon les attaquait violemment. On pénétré dans cette montagne creuse par une grotte, on disait que le dragon avait un protecteur, un serpent aussi grand que la montagne disait-on. Je n’y croyais pas un mot, c’était leur superstitions. En tout cas, la légende disait que la montagne avait été creusé par le dragon lui-même, incroyable.
Les quatre jours passés j’ai pris mon arme. Et j’ai décidais de partir. Le chef du village ma dit d’y aller avec ces deux meilleurs guerriers. Dronë. Un jeune homme grand et musclé qui maniait l’épée. Puis un autre, Vinaës, plus vieux, qui lui aussi manié l’épée. Vinaës ne parlait pas, il était mystérieux et je le trouvais même hostile à mon égard mais je m’en fichais.
Il fallait deux jours pour arriver dans la montagne creuse, et nous y arrivons aujourd’hui. Le jour se lève et je monte sur cette bute pour le voir. Le ciel pourpre. Je n’avais pas vu un tel horizon depuis longtemps. Vers l’Est, on pouvait voir la clairière brûlé, par ma faute. A l’Ouest, la montagne creuse. La fraîcheur du matin caressait mon visage, une brise légère l’accompagnait. Le chef du village ma demandé de tuer le dragon, tout simple. Mes deux compagnons m’attendaient, impatients. Moi je profitais de la fin de cette pause. Les combats allaient reprendre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Re: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] EmptySam 4 Sep - 17:40

Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] 100904060030555433
Tu finiras sûrement par le trouver le truc qui leur fait si peur, à eux tous, à tous ces salauds là, autant qu'ils sont et qui doit être au bout de la nuit, et c'est pour ça qu'ils n'y vont pas, au bout de la nuit. Voyage au bout de la nuit, Céline.


Dans les ténèbres…
Dans les ténèbres, vous ne savez jamais ce qui se passe. Ce qui arrive, ce qui peut arriver. Nous avions pénétrés dans la grotte de la montagne creuse. Mais, le plus jeune de mes compagnons, Dronë, tremblait de tout ses membres. Et son chef avait osé me dire que c’était un de ses meilleurs soldats. Il avait peur car il croyait à la légende de ce serpent géant. L’autre, le plus vieux, Vinaës ne parlait pas, comme d’habitude, et il avançait à pas léger et précis. Il faisait froid ici, la roche nue accentué l’impression de ténèbres environnants. Je ne croyais pas à un serpent géant, mais je voulais bien croire qu’il existait d’autres bestioles pas franchement sympathiques. Mais pourtant… Ont avançaient depuis maintenant un petit moment et rien n’avait croisé notre route. Les galeries s’enchainaient, et pourtant nous ne trouvions pas l’antre de ce fameux dragon. Je perdais patience, j’en avais marre des labyrinthes! Que se soit une jungle ou des grottes, c’était toujours la même chose. Je me tournais vers Dronë.

 « Bordeleuh. Vos offraaandeuh, vous les laisiiez où? » 
 « Eh bien… Nous faisions une grande cérémonie devant la grotte. Nous laissions ensuite la nourriture et le lendemain matin elle disparaissez. Le Puis le dragon venait nous voir et à chaque fois que les gnolls nous attaquaient il venait nous défendre! » 
 « Et… Cette légende du serpent elle vient d’où? 
 « Une fois, il y a bien des années. Une personne du village mal intentionné voulait allez voir le dragon pour lui demander une écaille. On dit qu’une écaille de dragon peut faire à elle seul le bouclier le plus résistant qu’il soit. En revenant de la grotte il était choqué et disait avoir réussi à fuir un serpent gigantesque! Le serpent l‘avait quand même éraflé. Les quelques gouttes de poisons qui l‘avait infecté le tuèrent en deux heures. »

Je m’arrêtais et m’adossais à la parois en ricanant. Des fables oui! Nous prenions une pause. Vinaës se mit à siffler un air que je ne connaissais pas.

 « Toi êtreuh bête?! Une grotteuh sombreuh! Peut-être des ennemiiiies! Tu diit pas un mot mais siffler!? » 
 « Vous êtes vraiment tous aussi bêtes ceux de ton espèce! Tu vois bien qu’il n’y a rien dans cette grotte, je peux siffler! » 

Et le voilà repartit. J’avais envie de lui briser le crâne pour ce qu’il avait dit mais je n’en fis rien. Je bus une gorgée d’eau dans la gourde de Dronë et nous étions prêt à repartir quand un mouvement derrière nous occupa toute notre attention. D’un même mouvement nos têtes convergèrent vers un point précis ou une masse sombre se distinguait légèrement dans les ténèbres. Ma hallebarde levait, j’attendais l’attaque, mais les secondes passés et rien n’arrivait. Nous baissions la garde quand l’attaque vint de derrière! Soudaine et horrible. Dronë fut complètement happé par une chose gigantesque! Il avait littéralement disparu. Le souffle du passage me propulsa contre la paroi de la grotte. Je ne voyais rien! Je crus distinguer Vinaës partir en courant dans une galerie. Mon aversion pour ce type en fut accrue. Et dire que je n’avais aucune torche! J’avais accepté leur tradition idiote qui disait que dans la grotte, aucune flamme n’était accepté. Je donnais un coup rageur contre la paroi avec ma hallebarde. L’énorme masse sombre avait disparu. Tout s’était enchaîné trop vite! Nous n’étions pas préparé à ça. Je commençais à croire à l’hypothèse du serpent géant. Je tâtais la paroi derrière moi et trouvais une galerie dans laquelle je m’engouffrais à l’aveuglette. Tout à l’heure je les suivais et ils avaient l’air d’avoir une vu très développé. Moi non. Je marchais dans l’angoisse. Dés fois je trébuchais sur une pierre plus grosse qu’une autre ou peut-être sur le cadavre de ce pauvre Dronë.
Mais je n’avais encore rien vu. Loin devant moi, j’apercevais une lueur dansante dans les ténèbres. Je m’approchais doucement, à pas réfléchis. Une chose tenait cette lueur. Vinaës m’apparaissait. Il chuchotait quelque chose d’indistinct. Ce salop avait amené une bout de bois à flamber au cas où. Perclus de rage, ma voix tremblait quand je hurlait son nom dans la grotte.


 «  VINAËS!!! »

Il se retournait, surpris! Il balançait son flambeau au sol et partait en courant. J’allais récupérer la flamme et le poursuivre quand le fracas assourdissant me transperça les oreilles. Le plafond s’écroulait littéralement derrière moi. Je me retournais à temps pour voir à la lueur de la faible lumière, une tête de serpent qui faisait carrément ma taille. La gueule grande ouverte il me fonçait dessus. Ma hallebarde en main, je me couchais instinctivement et la gardant fermement pointe en l’air. Le serpent l’esquiva de peu mais s’entailla méchamment le flanc en passant dessus. Il poussait un feulement de rage et s’échappait dans la galerie. Je reprenais mes esprits et récupérais la torche. Cette maudite bête avait provoqué un éboulement et je ne pouvais pas faire machine arrière. Je décidais d’avancer, si au moins je pouvais chopper ce Vinaës. Il avait un lien avec tout ça, je ne savais pas lequel mais j’allais le découvrir tôt ou tard! La galerie était énorme et longue. Elle grimpait légèrement, si bien que l’altitude prise me bouchait les oreilles, même dans les entrailles de la montagne. Enfin, au loin, au bout de longues minutes, j’apercevais un semblant de lumière. J’y arrivais et malgré que cette lumière soit très tamisé, j’en fus presque éblouis. Le temps que mes yeux s’y habituent, je m’appropriais les lieux tant bien que mal. Cette « salle », si je pouvais appeler ça comme ça, était gigantesque. Incroyablement haute je commençais à me demander si cette montagne était réellement creuse. Elle était percés de dizaines de galeries, même en hauteur. Comme un gruyère géant. Au fond de cette espace, se trouvait une alcôve avec une énorme entrée de galerie. Devant cette entrée, un œuf énorme et percés y trônait. Je m’approchais lentement, faisant attention à chaque sons. Arrivait devant l’œuf je me rendais compte de sa grandeur. Il faisait la moitié de ma taille. Dedans, la moitié d’une carcasse prenait la moitié de la place. Des pattes, une petite tête flétrie. De minuscules ailes rongés. Un petit dragon mort dormait pour l’éternité. Une bave étrange et visqueuse collait aux parois de l’œuf. Cette bave puait et avait l’air même un peu acide. Je fus interrompus dans ma contemplation par la voix de Vinaës.

 « Pauvre petit dragon… Dévoré par le méchant serpent! 

Je me retournais immédiatement. Hallebarde en garde je le fixais avec beaucoup de rancœur. Il était tranquille, un petit sourire aux lèvres. Dans ma tête, les idées se bousculaient. Le puzzle se mettait en place petit à petit. Les chuchotements, l’œuf et… J’avais compris.

 « Tu a compris n’est-ce pas? Tu n’est pas si bête pour un orc! » 
 « Tuuu a sifflé dans la grotteuh! Pour appeeeeler cetteuh monstruositéééé. Ton amiii est mort! » 
 « Je n’en est rien à foutre! Tout ce que je fais, c’est pour ça! Pour qu’ils meurent tous! » 

Je sentais des gravillons me tomber sur le crâne. Je levais les yeux. Une galerie était carrément creuse au dessus au plafond. Le serpent déboulait de celle-ci et venait tout gueule ouverte sur moi. J’avais peu de temps! Je me jetais sur le côté. Le choc fit trembler la terre. Mais le serpent s’était plus vite remis que moi et attaquait déjà! Il était vraiment énorme, plus de sept mètres facilement. Ses coups de gueules étaient effrayants. Chaque fois que ses mâchoires, pourvut de deux énorme paires de canines, se refermaient, je sentais comme un souffle me propulser en arrière. J’évitais ces mâchoires autant que possibles. Ses écailles étaient solides et la lame de ma hallebarde ne lui causait que de légères entailles au niveau des fentes qui lui servaient de nez. Je reculais inlassablement. Un de ces coups plus fort que les autres le fit partir trop loin. Je m’engouffrais dans une des nombreuses galeries et courait. J’en prenais d’autres pour à chaque fois atterrir dans la gigantesque pièce. J’entendais le serpent me suivre et la voix de Vinaës me parlait.

 « Dans ce village! Tous des idiots! Ils amassaient les récoltes et les foutaient devant cette stupide montagne! Enfant, avec ma petite sœur, nous avons voulut voir le dragon. Nous avons outre passé les règles et nous sommes restés cachés devant la grotte. Mais… La chose qui est venu manger les offrandes n’était pas un dragon, mais un gigantesque et vieux serpent! Nous sommes rentrés horrifiés mais nous n’avions rien dit! Chaque années, les récoltes prises pour les offrandes étaient de plus en plus importantes, nous crevions de faim mais nous étions obnubilés par le sois disant bonheur d’un dragon. Ma petite sœur est morte Da’al! Morte de faim car la nourriture venait à manquer pour les offrandes!! Et cette pauvre dragonne qui venait après chaque offrandes pour tenter de nous dire d’arrêter! Qu’elle nous protéger par envie et non par reconnaissance! Ils ne comprenaient rien, moi si! Alors je suis partis dans la grotte. Je voulais rencontrer ce serpent! Qu’il bouffe tout entier ce village d’imbéciles qui avait tué ma petite sœur! Tout ce que j’ai trouvé c’est son cadavre, accompagné d’un tout petit serpent. Son enfant. J’ai alors décidé de le dompter, de l’élever. Il s’est habitué à ma présence, il commençait à m’obéir. Mais, son appétit était plus grand que celui de sa mère. La dragonne à pondu deux œufs. Et ce cher serpent et allait lui prendre alors qu’elle était partie. Il les a mangés! Je l’ais sermonné! Mais derrière ça, une autre idée m’était venu à l’esprit. J’allais faire détruire ce village par leur propre protecteur! » 

Je fuyais inlassablement. J’étais arrivé à une certaine hauteur et le bout de ma galerie donnait sur la gigantesque salle, mais j’étais très haut! J’étais bloqué. Je réfléchissais à toute allure. J’allais encore devoir utiliser mon pouvoir arcanique même si je n’en étais pas fan! J’abaissais ma main et la relevais en faisant apparaître un gobelin, comme le précédent. Petit, moche, puant et débile. Il bougeait dans tout les sens. Je le choppais et le balançait sans ménagement du haut de ma galerie pour atterrir dans la salle. Il atterrit dans un bruit mat, je pense qu’il était mort sur le coup. La voix de Vinaës s’était tût, mais pour reprendre de plus belle quelques secondes plus tard.

 « Pendant la grand fête du village j‘ai répandu la carcasse d‘un petit dragonneau autour du village, ainsi que des petits bouts d‘œufs! Quand la dragonne revint dans son nid et constata la disparition de ses précieux œufs, elle partit en direction du village. Elle vit les carcasses, les morceaux d‘œufs. Elle pensait donc que pendant la fête le village s‘était reput de ses petits. Depuis elle attaque le village inlassablement, sans vraiment pouvoir le détruire car une affection l‘attache à ce village, mais la haine la ronge. Comment pourrait-elle pensait que c‘est son protecteur qui a mangé ses œufs?! Pauvre petite dragonne, moi je vais finir le boulot avec mon serpent, je vais tuer les habitants de village et rayer ce minuscule taudis de la carte d‘Harmonia! »

Le serpent avait mordu à l’hameçon. Il était venu prés du corps du gobelin et il s’en rassasiait maintenant. Je ne savais pas où était Vinaës, mais sans réfléchir j’ai sauté. De toute cette hauteur, la pointe de ma hallebarde vers la bête j’ai sauté. Ma hallebarde s’est planté profondément dans sa chair. Elle poussa un crie qui déchira les entrailles de la montagne. Je m’en écartais rapidement, mais elle ne s’avouait pas vaincu. Je l’avais transpercé en dessous du crâne. Comment faisait-elle pour vivre. Je reculais vers une galerie et elle se jeta sur moi. Je donnais un coup de hallebarde qu’elle évita, mais son crâne rentrait déjà en contact avec le plafond de la galerie dans laquelle nous avions pénétrés. L’éboulement qui s’ensuivit n’était nullement prévu. Je sautais en avant et j’évitais les roches. Le serpent avait une partie de son corps bloqué dans l’éboulement. Moi, je commençais à sentir des douleurs dans mes jambes et dans mes bras. Mon saut avait été terrible, la bave du serpent était acide, elle me brûlait la peau. Je passais outre la douleur et me dirigeait vers l’œuf. Je le pris tant bien que mal sous mon bras et me dirigeait vers la galerie derrière cette œuf. Elle grimpait, une pente rude. Mais le serpent pouvait à tout moment se dégager, je devais fuir et trouver cette dragonne!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Re: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] EmptyMar 7 Sep - 18:12

Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] 100907070701698580
Être seul c'est s'entraîner à la mort. Céline, Voyage au bout de la nuit.

J’entre, et je rencontre!
Mon entré dans l’antre de la dragonne ne fut pas suivit d’une rencontre, mais j’admirais le lieu. Une terrasse entouré d’un gouffre servait de perchoir au dragon. Un perchoir sur lequel je me trouvais. Le gouffre autour était gigantesque, impressionnant! Au dessus de moi, le ciel m’éclairait. Je ne l’avais pas vu depuis si longtemps que j’étais ébloui. Je comprenais enfin pourquoi c’était la montagne creuse. La dragonne n’était pas la. Avec son œuf brisé sous le bras j’avais mauvaise mine. J’étais couvert de poussière, perclus de douleurs et fatigué. Quelle aventure tout de même! J’avais traversé la moitié d’Harmonia et combattu des loups gris. Ensuite j’avais pénétré dans une foret remplie de Gnoll, de Log-Burmper et de plantes carnivores. J’avais rencontré un serpent géant accompagné de son maître fou de vengeance. A y réfléchir, son combat était relativement légitime. Rongé par la tristesse et l’envie de vengeance. Ce village avait provoqué la mort de sa sœur, c’était une colère normal. Mais cette pauvre dragonne qui n’avait rien demandé, ses enfants mort. C’était horrible. Mais, un battement d’aile puissant interrompit ma réflexion. L’ombre qui s’agitait au dessus de mon crâne me cachait la lumière du soleil. La dragonne était la! Gigantesque, magnifique. Elle se posa sur son perchoir de pierre, et je pus l’admirer d’autant plus. Elle était d’un noir immaculé et profond. Ses ailes incroyablement grandes et fines ne laissaient pas passer un brin de lumière. Ses yeux flamboyant étaient jaunes, félins. Elle m’observait, calmement, dodelinant de son immense crâne noir. Je lui faisait découvrir son œuf brisé. J’étais impressionné et gêné, mais… Mes bras s’avançaient seuls. Je posais l’œuf au sol et me reculais. La dragonne s’avança calmement et renifla l’œuf. Je baisais les yeux quand j’entendis son crie de tristesse qui résonna dans la montagne.

 « Le serpeeent dragonne. Accompagné de son… »

J’étais interrompu dans ma phrase. Du tunnel par lequel j’étais rentré, le serpent avait surgit et plongé sur la dragonne. Surprise elle n’avait rien put faire, ensembles ils tombaient dans le gouffre. Pour ma part, un corps avait atterrit sur moi, me faisant tomber au sol. Mon menton touchait le sol et je me cassais quelques dents. La chose commençait à préparer un mouvement et moi je me retournais, le déstabilisant. Je me relevais et me passait les doigts dans la bouche. Je saignais et beaucoup de mes dents bougeaient violemment dans ma pauvre bouche. C’était Vinaës, son épée dégainé, la haine dans le regard. Il me plongeait dessus et je l’esquivais en me baissant, il atterrissait derrière moi. Je me retournais et souriait à ce que je voyais. La dragonne battait des ailes en sortant lentement du gouffre. La gueule en arrière elle préparait quelque chose. Ce pauvre Vinaës se retournait trop tard. Je plongeais derrière un petit rocher. Le jet de flamme était impressionnant. Je sentais la roche chauffer contre mon dos. Quand j’en sortais, la moitié du rocher avait fondu. La dragonne était la, posé devant le corps carbonisé du combattant. Il bougeait faiblement. Je m’avançais vers la dragonne qui bizarrement tendit sa tête vers moi. J’avançais ma main la caressait entre les yeux. Elle me regardait avec tendresse. Elle se retourna et se baissa, me proposant de monter sur son dos. Je m’apprêtais à monter quand un mouvement retins mon attention. Vinaës s’était déplacé faiblement vers une masse sombre dégoulinante de sang. Il chuchotait quelque mots au serpent.

 « NOON!! »

Le serpent levait les yeux et se précipitais sur moi. Je l’évitais mais pas assez. L’un de ses crocs m’entailla méchamment le flanc gauche. Puis, rempant sur els parois, le serpent quittait à toute vitesse la montagne creuse. Moi, ma blessure me brûlait déjà. J’allais mourir d’empoisonnement! Mais je savais ou le serpent se dirigeait. Je montais difficilement sur la dragonne et de ses ailes elle se propulsa hors de la montagne en quelque secondes. La pression d’air était impressionnante, mais la force de liberté que procure le vol et inconcevable pour celui qui n’a pas essayé. Mais, déjà ma vue ce brouillait, mon corps faible se balançait dangereusement sur le dos de al dragonne. Au dessous de nous, le serpent zigzaguait à travers les arbres et se dirigeait vers le village. La dragonne descendait vers lui, à moi de faire le boulot, un coup suffirait certainement. Au loin, prés du village, les villageois sortaient curieux, regarder l’orc montant le dragon, et voir les arbres qui s’écartaient par magie en dessous de nous. La bête blessait avançait pour accomplir son dernier acte, le vœux de son maître, un vœux de vengeance.

 « Saleuh bêteuh! »

Je plaçais ma hallebarde au dessus de ma tête pour la lancer vers le serpent. Mais… mes forces me quittaient. Je ne pourrais pas l’envoyer bien fort. Il fallait faire un choix, un sacrifice, que j’ai fais bien vite. Je me laissais tomber de la dragonne qui, surprise, n’eu pas le temps de réagir. En peu de temps, ma hallebarde se plantait entre ses deux yeux sanguinolent. Je sentais ma hallebarde s’enfonçais complètement dans sa gueule, la traverser. Son corps propulsait se laissait trainer à travers les arbres, les brisant. Ce tas d’écailles inertes s’arrêta devant le village, inerte. Le serpent géant était mort, moi pratiquement. Des hommes du villages me tirèrent et me portèrent devant le chef, en face de la porte du village. La dragonne se posait à côté de nous, provoquant des cries d’effrois et d’étonnement parmi les villageois. Mais, le chef se pencha sur moi, et d’une voix faible il m’écoutait parler. Je lui disais tout, tout ce que je savais. Il acquiesçait de temps en temps. Puis il est partit et revenu avec une pommade et une fiole remplie d’un liquide jaunâtre. Je bus et m’endormis bien vite. Plus tard, je me réveillais, la dragonne à mes côtés, propulsant son souffle chaud sur mon corps meurtrie. Ma plaie était béante, le pot de pommade et la fiole à côté de moi. J’étais à l’entrée du village.
Chaque jour je buvais du liquide et m’appliquais la pommade. Chaque jour la dragonne me veillait. Un lien particulier s’était crée entre nous. Presque de l’amour. Le chef ma laissé en dehors du village tout ce temps, pour me punir de ne pas avoir tué le dragon… Je pense.
Revenir en haut Aller en bas
Maître d'Harmonia

Maître d'Harmonia


Messages : 450
Date d'inscription : 30/08/2010

Feuille de personnage
Niveau:
Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Boutga10900/900Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty_bar_bleue  (900/900)
Expérience:
Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Boutga1140/40Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty_bar_bleue  (40/40)

Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Re: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] EmptySam 16 Oct - 15:13

Da'al Waanig --> 30xp+ 5xp
(dommage que tu aies dépassé de trop loin la limite du nombre de lignes)

Les xps ont été attribués Wink
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty
MessageSujet: Re: Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]   Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Un orc s'en va en guerre! [Quête, Chasse Draconique][Terminé!]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Quête] Chasse Draconique [TERMINÉ]
» [Quête Solo] Chasse Draconique [Liam Norliar] [Terminé]
» [Quête Solo - Chasse Draconique] Les apparences sont parfois trompeuses... [Terminé]
» Burning In Hell [Quête Chasse Draconique]
» [Quette] Chasse draconique (achevée)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harmonia :: Archives :: Les archives des mondes-
Sauter vers: