[Quête] A l'aide d'un marchand de sable [Terminé]

Comme un vagabond, Hinnéas voguait de territoire en territoire, à la recherche d'une voie, d'un but à atteindre, il ne savait pas grand chose de ce paquet de carte qui lui pourrissait la vie. Depuis qu'il l'avait eut, il avait ce trou de mémoire assez conséquent, son visage avait été taché de sang, il y avait cette rencontre un peu fortuite avec cet homme vampirique, mais une chose est sure, il voulais quitter Umbra pour découvrir un nouveau lieu, un nouveau monde,C'est ainsi qu'il prit la direction de Désert sombre afin de pouvoir rejoindre les falaises aux noyés, et atteindre son point de rendez-vous avec Mc Goy, un étrange personnage. Sur la charrette qui roulait sur la dune commercial, Hinnéas observait le paysage chaotique, les dunes infinis, les petits ou grands scorpions, dont leurs petits yeux dépassaient du sable. Parfois, le cartomancien avait l'impression d'apercevoir au loin, un oasis, mais la chaleur était accablante et il s'en démarquait seulement une vulgaire illusion. Poussant un profond soupir, il se mit à discuter avec le vieillard qui le guidait à travers les dunes sinueuses.

«Vous faites souvent la route à travers le désert ? »

L'homme, une pipe à la bouche, recrachant la fumée, répondit :

«Oui, souvent mais malheureusement, plutôt en ce moment, le village vers lequel je fais mes provisions est entouré par un étrange phénomène »

« Lequel ? Un blocus fait par la milice Tenamienne ? »

« Non, c'est quelque chose qui dépasse l'entendement, jamais je n'avais vu une telle chose »

« Pouvais-vous m'expliquez s'il vous plait ? »

« Nous allons bientôt l'atteindre, regardez par vous même »

C'est alors que le vent augmenta, les sables commençaient à se lever. Le vieillard donna à Hinnéas une espèce de turban protecteur, ils descendirent la dernière dune, avant d'affronter cet élément incontestable de la nature. Une tempête de sable, une énorme se présentait devant eux, comme un mur infranchissable pour interdire toute invasion ennemis, C'était quelque chose d'incontestable et le blond le savait très bien, Le vieillard rajouta alors,

« voilà, une tempête de sable empêche l'entrée, si jamais cela perdure, je pourrais dire adieu à mon commerce, et le pire est à venir, les monstres s'enfuissent de part et d'autre, comme vous avez pus remarquer, les scorpions se morfondent dans les dunes, préférant se protéger, et Tenamas à envoyer d'innombrables sorciers, sorcières, mages en tout genre et aucun d'entre eux n'avaient réussis à empêcher cet élément perturbateur »

Il se racla la gorge avant de reprendre, fouettant en même temps les chameaux porteurs :

« Le pire, ce sont les rumeurs qui courent, les magiciens auraient croisés un monstre à la puissance effroyable, il contrôlerais le sable et ce serait lui qui serait à l'origine de ce phénomène, seul chose qui je suis certain, c'est que mon marché va mourir à cause de tout cela »

« ...»

Tout cela faisait réfléchir le jeune Hinnéas, et d'un sourire crispé, il ne pus répondre à vieil homme. Ils passèrent alors près de la tornade, le vent soulevait les sables et les projetaient contre la charrue, avec force. Tirant les cartes, comme un moyen de réfléchir à une solution, il tomba sur la suivante :

Spoiler:

Changement de comportement : Le mat-fou

Hum, où suis-je ? Le Désert sombre ? Pas mal comme lieu, oh une belle tornade, impressionnant, ah oui ! Je m'en souviens, cette charrue, ce vieillard qui semble demander de l'aide, il faut que je le fasse. Et puis, ça ne m'a pas l'air si grave, on en voit souvent des comme ça, certes elle est un peu plus grosse mais tant pis. Je m'adressais alors au vieux :

« Je vais vous aidez, continuez votre chemin, et lorsque vous reviendrez cette tornade ne sera plus, parole d'un mat-fou »

L'homme ne me comprenais pas mais pur ma part, je sautais en dehors de la charriote, et ainsi commençait ma petite promenade. Mon turban volait dans tout les sens mais néanmoins j'arrivais à marcher, je m'approchais de la tornade, tranquillement mais surement, et j'allais tenter de passer cette muraille quant au même moment, un tremblement de terre surgissait de nulle part. C'est alors qu'un monstre énorme sortis du sol, affolé, apeuré, elle semblait s'enfuir de quelque chose, ses tentacules bougeaient dans tout les sens, je croyais avoir affaire à une larve géante mais peu à peu, il disparaissait dans l'horizon lointain :

Quel bestiole, dis donc, heureusement qu'elle ne m'a pas fait de mal !

Ma main touchait alors le mur de sable, et je sentis une énorme secousse ma parcourant, je me sentis alors paralysé par une force incroyable. Il m'était maintenant sur, je ne pouvais y entrer par un moyen quelconque, Je me mis alors à faire le tour du phénomène et c'est ainsi que je tombais sur une troupe de bestioles, hum...des Saleskos je crois bien. Elles creusaient une sorte de galerie en dessous du mur de sable, et de leurs piaillements sauvages, je ne pouvais rien comprendre, Je les fixaient comme ça pendant un long moment, le soleil brillait toujours, la chaleur était accablante mais elles faisaient un véritable travail d'orfèvre. Une fois fini, elle disparaissaient de l'autre coté, et déjà la galerie commençait à s'effondrer alors je me grouillais d'y entrer. L'entrée était maintenant bloquer, pour en ressortir, il me fallait maintenant résoudre le problème du marchand. Les mains dans les poches, le turban enlevé, je remarquais alors qu'il n'y avait plus aucun vent, comme un cyclone et lorsque nous sommes dans son œil, il n'y avait aucun vent. L'intérieur n'était pas changeant, et le village semblait être un peu plus loin et c'est là que je devais me rendre, il ne faisait aucun doute,n'empêche, en ayant fait le tour de la tornade, je n'aurais jamais crus qu'elle était aussi conséquente, m'en fin, ce n'était pas le plus important.

Marchant d'un pas tranquille, je regardais les alentours, et je voyais des sortes de monuments ensablées, jadis étant sans doute une source d'eau potable, mais là, c'était carrément asséché. Comment faisaient-ils pour survivre ? D'ailleurs, je ne remarquais encore aucun mouvement, aucune activité, pas un bruit. En regardant par terre, dans le sable, je remarquais les petites pattes des bestioles que je suivais silencieusement. Ainsi, j'arrivais au milieu du village-dit, une espèce de pancarte, à moitié détruite, annonçait « Sablion » alors je pouvais en déduire que le village s'appelait ainsi mais toujours aucune vies. Les maisons, en toit bizarroïde, et à l'architecture étrange semblaient vide, et à chacune de mes visites, toujours le même résultat, personne. Je me sentais véritablement seul, mais d'un seul coup, un couinement retentis, et là, me retournant d'un seul coup, je vis un Salesko devant moi. Tout mimi, m'avançais vers lui, il semblait ne pas vouloir me faire du mal, et isolé des autres, apparemment, il semblait vouloir me faire comprendre quelque chose. Ma main s'approchait tout doucement de lui, et je parvint à le caresser tranquillement sans qu'il ne m'attaque :

« Brave bête, que fait-tu tout seul, tu n'a pas réussis à suivre les autres ? »

La bête semblait acquiescer quant à mes paroles, mais d'un seul coup, elle se retourna lorsqu'un un hurlement retentis. Cet hurlement était glauque, effrayant, il faisait peur, et le petit Salesko tremblait de tout son long.

« Il y a quelque chose qui vous fait peur ? A toi et tes amis ? Qu'est-ce que ça peut bien être ?
Et les habitants ? Où sont-il ? »

Je n'avais même pas le temps de voir la réaction du petit Salesko, qu'un horrible monstre arriva, un être fait de pierre, une sorte de golem effrayant. Le petite bestiole s'écarta pour aller se mettre à l'abri, et, pour ma part, je le voyais arrivé lentement, oui, lentement...

Le golem émettait un grossier grognement, comme s'il sentais la présence de quelqu'un mais qu'il ne pouvait voir. Ses deux yeux semblaient renfoncé dans son corps abrupte de rocher diverses, ses bras semblaient anormalement formées, pour marcher il devait basculer un à un ses bras vers l'avant pour pouvoir avancer. Je ne savais pas trop comment réagir, le golem avança vers moi, mais ne m'identifia pas, en fait il se contentait d'humecter l'air. Assez bloquer, je regardais la petite bestiole pour savoir ce que je devais faire mais rien n'y faisait, le petit Salesko s'était mis à l'écart et ne voulais en aucun cas apporter de l'aide. Alors j'effectuais un mouvement assez bizarroïde pour passer le monstre de pierre et continuer vers la place du village où commençait à s'élever une musique. La bête, muni d'un gourdin, tapa plusieurs fois dans les airs, et jamais il me toucha, tant mieux. Sifflotant un petit air tout tranquille, je l'esquivais à plusieurs reprises, heureusement qu'il semblait aveugle, je fis signe au Salesko de me suivre, afin qu'il me guide. C'est alors qu'il vint à mes cotés en poussant de petit cris d'hystérie, nous nous dirigions alors vers le milieu du village. Se dressait devant nous une impressionnante créature, de longues écailles ornaient sa peau, des cornes, une peau écarlate digne des enfers. Le monstre se dressait devant moi et le petit Salesko, pointant ses bras vers le haut, vers le ciel, il semblait être dans une transe. Alors, lentement, je m'avançais vers lui, mais d'un seul coup, d'une rapidité jamais vu, il m'encercla avec son atout reptile. Sa queue se contractait sur mon corps, et le monstre me fixa d'un air véloce.

"Que fait-tu ici ? Que me veut-tu ? Pourquoi ne devrais-je pas te manger ?"

Déjà il parlait de me manger, quelle bête sanguinaire, alors, tranquillement, je lui répondit avec insouciance :

"Je viens pour aider un marchand et trouver une solution à ce problème, cette tornade est un véritable cataclysme et les habitants, où sont-ils passés ?"

"Tu ne les voit pas ? Il sont tous autour de toi, il me vénère, n'entend-tu pas cette mélodie assez flagrante ? Ils m'adulent, je suis leurs dieu !"

C'est alors qu'il pointa un tas de sable du doigt, un vent soufflant, je voyais les visages pétrifiés, les corps figés sur place. La bête les avaient enfermés dans la pierre pour l'éternité, et cette mélodie que nous entendions n'était autre que leurs plaintes désespéré. Toujours emprisonné de son étreinte, je ne pouvais rien faire, et rien dire, la bête rajouta alors,

"Veut-tu les rejoindres ? Regarde moi bien dans les yeux !"

Tout de suite, j'évitais son regard, pour le fixer vers le petit Salesko, et d'une voix à peu étouffé, je lui demandais de m'aider. Oui, son aide était précieuse, après tout, j'en avais vu une dizaine rentré, où étaient-ils passés ?

"Aide-moi, appelle les autres, et combattons le ensemble !"

C'est alors qu'il émit un sifflement à peine audible et qu'il s'avança vers moi. Le serpent humanoide l'ayant vu, fondit sur lui, me relachant au même moment. La bestiole, terriblement agile, esquivat sans torp de difficulté la bête , et pour ma part je fonçais vers lui pour tenter de l'arrêter. Le prenant par le cou, je fus bousculé dans tout les sens, j'entendais ses hurlements, mais je ne lachais pas prise pour autant. N'ayant pas d'arme, je ne pouvais m'en débarrasser sans une aide exterieur. Dun' seul coup, surgissant du sol, la petite troupe de Salesko vint nous rejoindre moi et leur compagnon, et jamais je n'avais vu une telle fraternité, une telle organisation entre eux. Un sourire au visage, je me disais n'avoir jamais rien vu d'aussi beau chez les monstres, et d'un renouvellement d'énergie, je serrai encore plus le demon. C'est alors que les petites bestioles sautèrent en masse sur le Naga, et lui mordèrent la peau. Seul, un Salesko ne peut faire de mal, mais en troupe de dizaine, les dégats sont importants, et le Naga était occupé de toute part, y compris avec moi qui lui serrait le cou. Mes forces commencèrent à faiblir, à force de mouvement mais le serpent diminuait dans ses mouvements égalements, la peau rouge laissait des marques ensanglantées qui venait taché le sable aux alentours. Je lachais alors et me receptionnait sur le sable, chacune des bêtes m'avaient suivis dans mon mouvement, et nous regardions alors le Naga périre sous nos yeux. Ses dernières paroles résonnèrent dans ma tête,

"Vous ne savez pas ce que vous avez fait, mes semblables viendront un jour se venger, et croyez moi, vous en subirez les conséquences !!!"

Ainsi, il récitait ses dernières paroles, ou plutôt menace, mais néanmoins son sortilège sur les villageois s'interrompa, et chacun reprenait peu à peu leurs formes humaines. Fier de ce nous venions d'effectuer, je regardais les Salesko, qui me fixait de leurs petits yeux et souriait, c'est alors que l'un des villageois vint me voir, il sembalit être le chef.

"Merci de votre aide, je ne sais pas comment vous remercier !"

"Désolé mais ce n'est pas moi qu'il faut remercier mais les Saleskos, ce sont eux qui m'ont aidé à abbatre cette satané bestiole, moi, qui n'avait aucune arme, je ne pouvait le vaincre mais eux, leurs unions, leurs puissances, ont vaincus, alors ce sont eux que l'on doit remercier"

L'homme alla voir alors le petit Salesko, celui qui avait émis l'appel au courage, et le remercia. La petite bestiole sembalit alors contente, mais elle savait pertinnement qu'il devait retourner où ils habitèrent. Ce n'est q'un long moment après que j'ai su qu'il habitait juste en dessous du village, et que c'était pour cette raison qu'ils avaient pénétrés la tornade. En parlant de tornade, celle-ci avait mis longtemps à cesser, peut-être une demi-heure, une heure ? En tout cas, il faisait bon de savoir que le village n'était plus sous cette entrave naturelle, et les ressources telles que la nourriture, les vêtements, et toutes les babioles, le commerce en générale soit de nouveau accessible. Ainsi je retrouvais mon marchand et ses chameaux, tout souriant, je lui fis remarquer,

"Voyez, maintenant, je vous ai enlever une épine du pied, à présent puis-je vous demander un service ?"

Le vieil homme tirant sur sa pipe acquiescat,

"Pourriez-vous m'emmenez aux falaises aux noyées ? C'est que j'ai un rendez-vous là-haut avec quelqu'un, n'est-ce pas trop embêtant ?"

"Ma foi, aucun soucis, j'ai quelques affaires à régler là-haut, donc je peux t'y emmener sans soucis"

Je montais alors dans sa carriole, comme au départ, et nous prenions ainsi la direction des falaises, où Mc Goy devait m'attendre...

Hrp> Fin de cette histooire, la suite dans le deuxième chapitre