[EVENEMENT NOEL] Redwane / Gaël (partie 1, groupe 2)

Groupe de participants : Redwane / Gaël

Ordre de postage :Redwane Emerauld/Gaël Legilith

Sujet discussion du rp de votre groupe : cliquez ici

Fonctionnement : Cet event va fonctionner en deux parties. La première (celle-ci), se déroule durant les festivités du monde sur lequel vous vous trouvez. Durant celle-ci, amusez vous autant que vous le voulez, trouvez les autres membres de votre groupe. Une fois que vous vous serez réuni, les choses sérieuses pourront commencer.

Pour la seconde partie, vous verrez bien ^^

Je signale que les admins pourrons poster à tous moments sous forme de MDJ pour vous réorienter, vous aider ou vous compliquer la vie ^^

Contexte : Equillios. La grande ville, en cette veille de Noël, organise une grande fête. Les rues sont décorées de centaines de lampion de couleurs joyeuses. Une fine neige tombe doucement sur la ville alors que les habitants sortent petit à petit de leur maison pour assister aux festivités qui dureront toute la nuit. S'alternerons tout au long de la soirée concert, spectacle sans oublier le grand repas tout autour de la grande flèche. Mais alors que tout le monde s'amuse en attendant le passage du vieil homme dans leur chaumière, une rumeur circule déjà à travers les ruelles au sujet d'un mystérieux fantôme...


Ce contexte n'est pas des plus developpé, vous êtes libres d'inventer d'autres petites choses tant que l'idée général n'est pas modifiée

C'est la fêteuuuuuuuuuuuuuuuuh, la fêt-euuuuuuuuuuh ! On danse on chante on boit, et surtout : On mange !! Rien que l'idée de pouvoir se taper le plus royal des banquets donnait déjà l'eau à la bouche de Red. Et puis, qu'est ce qu'elle pouvait bien faire en attendant ? La, elle faisait la queue pour gratter un lait de poule spécial du bar du coin, qui étais le plus demandé de la ville, elle mettrait aussi la main de gré ou de force sur des sucreries. L'homme qui étais devant elle avait déjà lâché son lot de pets, et ne s'arrêtait pas, ça en devenait presque écœurant, après ça, elle irait prendre un bon bain, enfin, on est a Equilios, qui dit fête dit saleté et mauvaises odeurs à profusion. Et puis, c'était quoi ce qu'elle voyait ? Une bagarre ? Mais oui, mais oui, c'était bien une bagarre ! Red n'était déjà plus la. Grattant quelques places, elle s'était mise à distribuer des pêches a l'homme qui avait passé son dernier quart d'heure à péter, l'avait foutu au sol, et manqué de peu de le castrer définitivement. Sa vengeance faite, la jeune femme esquiva quelques tabourets volants, renvoya à l'envoyeur une tasse, avant d'écrabouiller le pied d'un homme déjà plein avec la tête de son marteau. S'asseyant sur un tabouret encore intact au bar, elle se baissa subitement en attrapant le bord du bar pour esquiver le corps d'un jeune homme frêle, et demanda le spéciale lait de poule. On lui servi un énorme verre d'une trentaine de centimètres rempli de lait de poule, avec des glaçons, et une paille, en lui refermant le tout.

Toute contente, la guerrière fit demi-tour, son verre a la main, et ressorti de l'endroit lorsqu'une patrouille de gardes entra, la fête étais déjà finie ici, mais il suffisait d'aller près de la flèche pour que la fête continue. Mais qu'est ce qu'elle foutait encore la ? Mais bien sur que non, elle n'étais déjà plus la ! Red étais une quinzaine de mètres plus loin, en train de bien rechausser sa ballerine droite, d'épousseter sa jupe rouge, de réajuster son gilet rouge a bordure blanches, et repositionner son bonnet blanc a pompom sur ces oreilles. Se jetant au cœur de la fête, elle entretenu une passionnante conversation sur la meilleure façon de faire cuire les sangliers avec le cuisinier, avant de monter sur le toit illuminé d'une auberge, ou deux jeunes se câlinait de très près non loin. S'asseyant sur le bord, elle laissa ces jambes divaguer dans le vide, sirotant son lait de poule, pendant de longues minutes. la guerrière avait oublié un détail, son marteau étais dans cette auberge, et elle n'avait plus son poids pour la tirer en arrière, ce qui la fit rapidement basculer en avant.

- Chaud devaaaaaaant

Une chute d'une dizaine de mètres, qui se solda par un arrêt inopiné sur un jeune garçon, qu'elle avait déjà du croiser quelque part, et ferma les yeux, un peu sous le choc, dans une position très inconvenante, bien qu'elle n'en avait pas tellement conscience....

Le sol était recouvert d’un épais tapis blanc et cotonneux. Les pavés de la rue principale étaient entièrement dissimulés sous cinq bons centimètres de neige blanche et fraîche, qui tombait en rafales autour des lampadaires ornés de lampions colorés. Sur les façades des maisons et des antiques bâtisses à l’architecture démodée s’étalaient de longues guirlandes de loupiotes scintillantes, qui oscillaient sous la brise glacée qui charriait en son sein les milles flocons du ciel. Gaël cheminait à travers ce paysage de carte postale. Les bras tendus à l’horizontale au dessus de lui, il cherchait à recueillir dans ses mains un peu de ce sucre en poudre qui s’accrochait à ses cheveux clairs, sur sa frange longue et lourde qui lui masquait le regard, sur son lourd manteau de fourrure qu’il avait acheté en soldes quelques jours auparavant lors des premiers grands froids. La bouche grande ouverte comme un enfant, il regardait avec émerveillement les petites pastilles congelées qui se collaient à sa langue et fondaient délicieusement sur son palais, emplissant sa bouche et sa gorge d’eau de pluie, salie par la pollution des villes, mais douce et brûlante comme le vent glacé. Ses bottes, s’enfonçant dans la neige matelassée, crissaient au rythme du vague vagissement musical qu’il percevait depuis les sommets. Il était tout en haut de l’avenue, la grande artère qui coupait la ville en deux en deux quartiers non distincts qui mélangeaient les ecclésiastiques, les riches, les libraires, les Hommes de culture, et puis les moins riches, les moins imbus de savoirs et de sciences, les moins nobles. La ville, construite sur une colline, dévalait sur ses flancs l’immense boulevard illuminé qui débouchait, en contrebas, sur la grande place d’Harmonia au centre de laquelle trônait la grande flèche, la tour de la ville, où la fête battait son plein.

Gaël cessa un instant de marcher et contempla les étendues enneigées. Il entendait des rumeurs de cris, de rire, et de musique, qui remontaient comme un souffle d’air chaut et caressant le long de la route. Tout autour de lui, les passants convergeaient tous vers le même point, le cœur des festivités, l’âme de la cité. Il sortit de sa poche ses ciseaux en argent et se mit à jouer machinalement avec. Que voulait il faire ? Il n’était pas ici chez lui, il n’était qu’un étranger, peu habitué aux coutumes locales, et bien qu’il connaisse la tradition de Noël, il n’avait pas l’habitude de le fêter chez lui, et encore moins dans une ville qu’il ne connaissait pas. Néanmoins, l’appel des réjouissances était plus fort que ses réticences idiotes, aussi décida-t-il de suivre le gros de la foule et de s’engager dans la direction commune. Il neigeait de plus en plus fort. Il avait des flocons partout dans la bouche, dans les yeux, dans le cou, qui s’insinuaient jusqu’au creux de son échine. Luttant contre le vent, il se mit à courir, dévala la rue le plus vite qu’il le put, et pénétra avec soulagement sur la grand place. On avait tendu de grandes toiles entre les monuments pour protéger l’assemblée des frasques de la météo, et sur les tentures colorées s’étiolaient de grands motifs bigarrés et scintillants, rouges, verts, et blancs. Sur une grande estrade, au centre, un orchestre s’escrimait, suivi par les vivats de la foule excitée qui dansait au son des terrifiants trombones. Gaël rebroussa chemin, tout d’un coup mal à l’aise devant tant de monde, et décida de pénétrer dans le premier bar venu.

Une joyeuse animation régnait dans le lieu, où s’échangeaient les coups, les verres et les baisers chaleureux. Gaël se fraya un chemin à travers la masse attablée, saluant de ça et là les gens, un sourire un peu figé sur le visage. Il n’avait jamais particulièrement apprécié être en présence de trop de monde à la fois, surtout des personnes qu’il ne connaissait pas, et il lui semblait qu’à l’instant où il se retrouvait compressé entre tous les corps qui s’agitaient en cadence sur la piste de danse, le sang lui montait dangereusement à la tête. Il se dégagea comme il put et atterrit au comptoir, plus mort que vif, la tignasse en bataille et l’air hagard. Avisant la barmane qui nettoyait ses verres à l’aide d’un chiffon plutôt crasseux, il sortit de sa poche une bourse en tissu toute craquelée et versa quelques pièces dans sa main, qu’il lui tendit d’un air pressant :

« Un Whisky, s’il vous plaît. Avec de la grenadine si vous en avez. »

La gérante lui adressa un coup d’œil entendu, claqua des doigts et fit quelques signes au serveur, qui arriva une poignée de minutes plus tard avec un grand verre irisé qui brillait d’une belle couleur rosée. Gaël le remercia, le paya, puis se posa sur une chaise de bar et se mit à siroter son breuvage, tout en contemplant la foule qui rentrait et sortait avec vivacité de la salle, faisant battre régulièrement les grandes portes à battant du bar, si bien qu’un courant d’air constant circulait entre les tables, faisant frissonner les jeunes filles peu vêtues et crier les enfants les plus jeunes. La tempête s’était calmée. La neige qui tombait s’était fluidifiée, et les quelques flocons qui entraient fondaient instantanément sitôt passé le seuil de la porte. Visiblement, il s’agissait du bar le plus fréquenté de la ville. Les propriétaires avaient mis du cœur à décorer leur brasserie, s’accordant avec le thème de la ville. Gaël était perdu dans la contemplation des petites boules rouges accrochées autour des moulures du plafond, tressant comme une couronne de houx autour du comptoir, quand il fut tiré de sa rêverie par un coup qu’il se reçut en plein plexus. Les quelques agitateurs avaient décidé de lancer une bagarre à quelques mètres de lui, et dans la dégénérescence, une chaussure avait fini son vol plané sur le garçon. Celui-ci n’attendit pas d’avoir fini son verre pour décamper, horrifié à l’idée de se mêler à une jouxte quelconque qui pourrait l’amener au-delà de ses limites rationnelles. Il sortit sur la place, au milieu des confettis, des éclats de joie, et des mets qu’on faisait circuler sur de grands plateaux d’ivoire, autour des tables dressées pour le banquet. Longeant la queue pour se servir, il fit un détour par le côté de la grande flèche et arriva près d’une auberge toute illuminée. Au moment où il se préparait à y pénétrer, il entendit un cri, puis quelque chose tomba brusquement du ciel et échoua lamentablement dans la neige juste à côté de lui. L’épaisse couche molle et gloutonne avait amorti par bonheur la chute de ce qui s’avérait être une demoiselle grimée en mère noël – avec cinquante ans de moins et une jupe particulièrement courte, par ailleurs. Il se confondit en balbutiements et l’aida prestement à se relever :

« Excusez moi, j’aurais du, peut être… Enfin je ne savais pas que c’était une coutume, ici, de tomber du ciel… Je suis désolé, je ne suis pas d’ici… Vous faites du tapis volant peut être ? Vous êtes tombée de votre balai ? »

A mesure qu’il étalait son malaise à coup de phrases dénudées de sens, il entreprit d’essuyer la neige de son manteau et d’épousseter avec pudeur le costume de la jeune fille qui n’avait pas l’air le moindre du monde ennuyée par le fait de s’être écrasée comme une crêpe dix mètres en contrebas.

« Voilà » conclut-il avec un sourire gêné.

Il la planta là et partit dans la direction opposée, la tête rentrée dans les épaules pour se protéger du vent qui soufflait avec impétuosité dans ses cheveux blonds.

- Hey, minute-euh !!!

« Hééé ! »

Gaël se sentit brusquement happé en arrière et manqua de trébucher en basculant. Il sentit sur sa joue froide et ronde claquer un baiser sonore qui lui laissa comme un souvenir brûlant mais éphémère. Se remettant avec circonspection de cette marque d’amitié franchement affirmée à laquelle il ne s’attendait pour ainsi dire pas, il resta comme un hébété à regarder Redwane, qui avait calé solidement son avant bras entre ses mains pour l’empêcher de s’enfuir de nouveau. Elle paraissait pleine d’énergie et prête à tout dépenser ce soir et en un laps de temps le plus court possible. D’un grand mouvement de buste, elle l’envoya à moitié valdinguer dans les lampadaires, puis l’agrippa solidement avant de l’entraîner à sa suite. Il avait l’impression d’être face à une pile Duracel inépuisable. Elle valdinguait à travers la foule, semblant connaître les environs suffisamment bien pour le trimbaler de la sorte sans faire attention où ils mettaient les pieds. Peut être qu’elle était du coin. Elle le fit valser à plusieurs reprises dans les décorations mais ne lui laissait pas le temps de souffler ou de s’excuser, car elle n’avait pas l’air de s’en offusquer le moindre du monde. Lorsqu’elle s’arrêta enfin pour secouer sa perruque étincelante, ils étaient arrivés devant une grande auberge qui semblait être celle dans laquelle il s’était déjà rendu un quart d’heure auparavant. Gaë se rendit à peine compte du détour qu’ils avaient effectué, car la foule était devenue tellement dense qu’il était pratiquement impossible de retrouver son chemin à travers tout le tohu bahut. Red lui sourit avec affection.

- Bon, déjà, "La Chope en Folie" …

Il ne fallut que quelques secondes à Gaë pour perdre le fil de ses paroles, mais il continua d’afficher une expression stupide, abruti par le bruit, la fête, l’odeur de sueur et d’alcool qui se dégageaient de la masse humaine virevoltant au milieu de l’épais tapis de neige. Le ballet de couleurs et de sons lui faisait mal à la tête. Il voyait des formes éthérées et floues se dessiner devant le paysage, masquant les traits des habitants et des maisons comme l’aurait fait un masque de buée. Se frottant les yeux avec affliction pour ne pas perdre le sens des réalités, Gaë essayait maladroitement de ne pas perdre pied dans la réalité monstrueuse de cette orgie décadente. La jeune rouquine finit heureusement par s’apercevoir qu’il ne suivait pas du tout ce qu’elle disait et que son teint avait viré au verdâtre, car elle l’entraîna un peu à l’écart, juste derrière la grande place où trônait, inimitable, la grande flèche toute auréolée de lampions de papiers et de confettis dorées qui scintillaient.

- Dis, c'est quoi ton nom au juste ? Je te kidnappe alors que je sais même pas comment tu t'apelles, moi, c'est Redwane, Red si tu préfère.

C’est marrant, j’étais sûr de déjà le savoir. Il me semble fortuitement qu’on s’est déjà rencontrés quelque part, ou que du moins tu t’es déjà présentée à moi, pensa Gaël.

« Gaël, mais tu peux m’appeler comme tu veux. Je suis pas d’ici. Tu habites à Equilios ? »

Il se mit à triturer ses doigts nerveusement. Devait il lui dire qu’il était d’Umbra, reconsidèrerait elle son point de vue sur lui par la même occasion, chercherait elle à le détruire ? Il savait que les relations entre Lucina et Umbra n’étaient pas au beau fixe. Pour un peu qu’elle vienne de la contrée de sucre candy et qu’il lui apparaisse comme le grand méchant loup qu’elle se devait d’éliminer, la suite de l’histoire ne serait pas racontable, et il n’était même pas certain de vouloir la vivre. Se battre, il l’avait déjà fait plusieurs fois, et s’il pouvait s’en dispenser, c’était pas forcément plus mal. Il s’était pris des castagnes à n’en plus finir. Il y a quelques mois encore, il trônait encore au milieu de sa bande, presque invincible exhorteur de violence qu’il se plaisait à être. Mais son départ pour Harmonia avait changé pas mal de choses à sa mentalité. Il avait décidé d’adopter un parti diplomatique et d’éviter au maximum de chercher les ennuis, du moins dans la limite de l’acceptable. Aussi la charmante demoiselle avec laquelle il bavassait depuis quelques minutes ne lui apparaissait pas comme une ennemie potentielle, mais plutôt comme une alliée provisoire et non moins utile.

« J’ai pas trop l’habitude des rassemblements de foule comme celui-ci. Je suis plutôt du genre… ermite, tu vois ? Les gens, ça me fait un peu peur. Si on pouvait éviter de trop se mêler au fort de la fête je t’en serais d’autant plus reconnaissant. »

Il lui adressa en prime un sourire qui plissa ses fossettes gelées. Prenant conscience du fait qu’il avait froid, il remonta précautionneusement son écharpe sur sa bouche et aplatit sa frange sur son front pour protéger ses sourcils de la paralysie chronique. Ne restaient que ses yeux bleus fureteurs qui continuaient de détailler Redwane dans les moindres détails. Elle était vêtue très légèrement pour un soir de Noël et pourtant ne paraissait pas souffrir des basses températures plus que ça. Peut être était elle née dans une contrée où -25 est le lot commun de tous. Elle portait une petite jupe rouge qui dévoilait une grande partie de ses jambes, et ses petits pieds étaient à moitié enfouis dans la neige, à peine chaussés. Sur sa tête, un bonnet à pompon oscillait au gré du vent, rouge comme ses cheveux très longs et très épais, si grands qu’ils lui cachaient la moitié de la vigure. Elle n’avait pas l’air patibulaire. Du moins, Gaë l’espérait il.

Quel domage que ce sujet s'arrête alors qu'il avait si bien commencer...

Bref, voici vos exp:

Red--> 8 exp

Gaë --> 9 exp

Exp donnés