[EVENEMENT NOEL] Shou / Valiane / Adam (partie 1, groupe 3) [Terminé]

Groupe de participants : Shou / Valiane / Adam

Ordre de postage : Shou Natash/ Valiane De Trehlnor / Adam Straub

[b]Sujet discussion du rp de votre groupe : cliquez ici

Fonctionnement : Cet event va fonctionner en deux parties. La première (celle-ci), se déroule durant les festivités du monde sur lequel vous vous trouvez. Durant celle-ci, amusez vous autant que vous le voulez, trouvez les autres membres de votre groupe. Une fois que vous vous serez tous réunion, les choses sérieuses pourront commencer.

Pour la seconde partie, vous verrez bien ^^

Je signale que les admins pourrons poster à tous moments sous forme de MDJ pour vous réorienter, vous aider ou vous compliquer la vie ^^

Contexte : Comme à leur habitude, les hauts quartiers, organise la veille de Noël un grand marché dans les rues de leur quartier. C'est l'occasion pour les commerçant de vendre à prix réduit de magnifiques objets pouvant faire office de cadeau. L'ambiance qui y règne est plutôt joyeuse, tout le monde ses paraît de ses plus beaux habits. Sur la grande place, quelques animations se préparent, comme la très attendue distribution de la liqueur de Fineras, un fruit merveilleux...

Ce contexte n'est pas des plus developpé, vous êtes libres d'inventer d'autres petites choses tant que l'idée général n'est pas modifiée

*Il est temps de rentrer, la fête de Noël à Soleriès est sur le point de commencer et je ne veux rater ça sous aucun prétexte*

Cela faisait deux jours que Shou malmenait ces mots dans sa tête. La fête de Noël de Soleriès était si magnifique! Et puis, depuis que ses parents étaient décédés, son cœur s'était mit en quête d'aider n'importe qui aurait besoin de son aide ce jour là pour passer de bons moments avec celui-ci. J'ai dis cela faisait des jours qu'il ruminait cela mais ai-je dit pourquoi? Non! Notre ange n'avait plus sa chance habituelle, comme si quelque chose avait changé en lui... Il faut dire, qu'apprendre qu'un "pseudo démon" se cache en vous n'est pas agréable et puis... Il lui semblait que depuis ce jour, tout avait changé: ses humeurs, son caractère, même sa condition physique en devenait plus grande. Bref, il était beaucoup plus facilement irritable et semblait beaucoup plus sombre qu'habituellement.

*Je n'aime pas ça du tout...*

Le lucinien se rendait bien compte et ce, bien malgré lui, que bientôt il devrait lutter pour sa vie et que son futur était incertain car si cet esprit c'était bien intégré en lui, il avait dû faire en sorte qu'un jour il puisse en sortir, lorsque le moment serait venu...

*Ne pense pas à ça! Tu vas aller faire la fête! Mais d'abord...*

Shou guetta les alentours tel un oiseau protégeant son nid et à la fois à la recherche d'une proie la plus proche et la plus facile. Il cherchait un portail tout en marchant dans le sable froid du désert... Oui, froid car la nuit était tombée depuis une heure et demi et déja la température avoisinait les zéros degré.

"Y en a marre! Je veux fêter Noël!"

L'ange venait d'hurler tellement fort et de si grande rage que des éclats d'une mixture verdâtre sortir de ses mains pour devenir ensuite solide.

*C'est quoi?*

L'être lumineux se pencha pour en ramasser un morceau et lorsqu'il le souleva pour le regarder à la lumière de la lune, un portail apparut devant ses yeux. Il se présentait pour une fois comme une grande porte en pierre sur laquelle était gravée des nuages. Autour des battants ouverts était accroché des guirlandes et une étoile s'illumina au dessus de la porte. Une lumière éblouissante s'échappait empêchant de voir ce qu'il se passait de l'autre côté!

"Géniale! Ne perdons pas une seconde!"

Le lucinien traversa le portail tout en songeant à son apparence présente. Il n'avait pas un habit festif, il portait ces vêtements depuis des jours et les lavaient à l'eau correctement tout les jours mais ils étaient usés et plus qu'usés!

*Je verrai bien quand j'y serai!*

On dirait que la chance du petit Natash était revenue car le portail l'emmena dans un dressing remplit de vêtements de tout les styles et de toutes les époques. Il y avait amplement le choix.

"Hmmm, j'ai envie de noir... Quoi?... J'ai envie de noir!"

Shou pensa qu'il divaguait mais lorsqu'il vit cet ensemble à prédominance de ton noir avec certains bords blancs, il en tomba amoureux. Il le prit presque machinalement et l'enfila.

*Bon reste les habits de fêtes...*

L'homme aux reflets divins attrapa une tunique pour homme de couleur bleu foncé comme le voulait la coutume de Soleriès et pour ainsi dire de tout Lucina. Ce n'était pas tout, il fallait maintenant sortir d'ici et la porte devait -être fermé. L'ange fit une moue de fatigue puis testa tout de même la poignée.

"BINGO!!!"

La porte s'ouvrit comme par magie sur un magasin décoré pour les fêtes: un sapin décoré de rouge et de blanc, des guirlandes partout, de la fausse neige sur la vitrine et tout les gens qui composaient la pièce étaient habillés comme lui. Il faut noter que lors de ces fêtes, on voyait directement les étrangers car ils ne connaissent pas la coutume des habits. Shou n'eut pas difficile d'en repérer un, là dehors, juste devant la vitrine qui était en train de courir dans la neige. Il fit semblant de rien et sortit de la boutique redécouvrant une nouvelle fois de sa vie la beauté de Noël à Soleriès!

"Waw!!!!"

Les yeux de Shou brillaient, remplis de rêves. Il neigeait et tout le décors de Noël était déposé si bien qu'on se serait cru dans la fabrique de jouet du père Noël: ça et là des casse-noisettes géants robotisés faisaient leur tournées pour montrer qu'une nouvelle heure commençait, un traineau avait été installé ici, des guirlandes là, un énorme sapin décoré de mille et une lumière était placé au centre de la place sur laquelle il se trouvait et des petites maisonnettes de bois avec des artisans en leur intérieur avait été installés également. Ils vendaient tous dans la bonne humeur des pommes d'amour, des noix de Mojiku chaudes,des boissons de toutes sortes, des écharpes, bonnets et toutes sortes de babioles en rapport avec Noël.
Après un instant de rêve intense, Shou retourna à son objectif: aborder l'"étranger" qui courait tout à l'heure dans la neige. L'ange regarda aux alentours, il n'était pas bien loin. Il se mit à courir tout en souriant et en levant la main vers la personne en question

"Hé! Toi! Là-bas! On peut parler! En ce jour, tu ne vas pas me refuser ça?!"

Invité

Valiane posa son regard sur son reflet dans la vitre, silencieuse. Une main gantée sortit de sa lourde cape sombre pour toucher cette image, comme si elle n’était qu’une illusion. Ses yeux étaient ailleurs, loin, très loin. Cela faisait des jours que la page était tourné et pourtant. Ses poings se serrèrent alors qu’elle se remémorait quelques souvenirs. Distraitement elle fit apparaître son autre main. Celle-ci n’était pas gantée mais tenait fermement une rose séché. À cause des picots qui parcouraient la tige, du sang se mit rapidement à gouter goutte à goutte sur la neige immaculée. Le regard vide elle desserra la main et commença à lécher le liquide rouge.

*Qui suis-je ? Depuis que je suis partie, depuis que j’ai décidé de changer de vie, un démon m’habite et me pourchasse.*
*Ne mélange pas tout.*
*Tien, tu es de retour. Tu as quand même faillit me tuer.*
*Je t’ai sauvé la vie.*
*Qu’importe. Vas-t-en, laisse-moi en paix.*
*En paix ? Un ange noir ne connaît pas ce mot.*
*Ne me juge pas !! Tu ne sais rien de moi.*
*Si, bien plus que toi.*
*Je n’ai que faire des tes demi réponses ! Fou le camp !*
*Non, je ne puis.*
*Tu es en train de me démolir, dégage.*
*Au contraire, je te forme à ton avenir. Un peu tôt peut-être, mais l’ouverture des mondes à brusqué les choses et…*
*Je ne veux plus de tes explications ! Fiche-moi la paix !*
* Tu le regretteras, on ne me rejette pas ainsi. Laisse-moi seulement te montrer mon visage.*

Valiane vit alors son reflet se modifier. La couleur de sa peau blanchit, ses cheveux se dénouèrent pour former une masse informe de mèches sortant d’un chapeau pointu. Son regard devint celui d’un fauve, sa bouche n’était plus qu’un trou recousu grossièrement. La jeune fille faillit hurler et lâcha sa rose de surprise. Cette vision était cauchemardesque. Des vêtements usés, tanné par le temps, encadrait un visage terrorisant. Elle se contint difficilement sur place, complètement paniqué.

*Je me nomme Adès, 3ème démon des enfers dans mes jours de gloire. Mais aujourd’hui si je suis ici c’est pour toi, petite. Je suis ton ange gardien. Nous nous reverrons. *

Valiane ne put se contenir. Un cri de terreur pure siffla entre ses lèvres, sec et apeuré. Il fut bref mais plusieurs passants se retournèrent. Elle leur fit fasse sans même savoir qu’elle avait reprit sa forme originel. Les yeux agrandis par la peur, elle resta là, immobile, ne sachant que faire. Finalement, dépassé par la situation et les regards nombreux qui la dévisageaient, elle ramassa sa rose puis se mit à courir, courir, courir…loin, oublier, partir. Elle n’aurait pas du venir à ce marché de Noël. Pendant longtemps la jeune fille avait erré, malheureuse. C’est ainsi qu’elle avait atterrit à Lucina, par hasard. Elle avait entendu cette histoire de marché de Noël et avait supposé que c’était un bon moyen pour voir du monde, de la foule et se changer les idées. La demoiselle avait changé de tenue, pris plus de couleur et volé pas mal de bijoux. Mais rien n’y fit, on n’oublie pas son passé et encore moins ses origines.

Courir, toujours plus loin. Rejoindre la forêt, le silence, la sécurité. Rejoindre le noir, l’obscurité, la nuit. Trop de bruit, trop de passants. Valiane n’était plus qu’un animal effrayé, paniqué. Il avait fallut d’une simple métamorphose. Elle devait être encore trop émotive. Mais elle apprendra. Elle comprendra. Avec le temps. Mais pour le moment elle file, file, file, toujours plus loin toujours plus vite.

"Hé! Toi! Là-bas! On peut parler! En ce jour, tu ne vas pas me refuser ça?!"

Valiane ne réagit pas, elle ne veut plus être là, elle n’est plus là. Mais brusquement une chose monstrueusement énorme apparut dans son champ de vision. Un énorme tas de pierre qui semblait bouger. Prise de surprise elle glissa, patina et perdit le contrôle de ses gestes sur la neige. Avec un juron à moitié étouffé, elle comprit rapidement qu’elle allait rapidement se retrouver les jambes en l’air.
Avec des reflexes et une vivacité que Valiane ne se connaissait pas elle matérialisa ses ailes noirs et put ainsi se stabiliser avec la catastrophe.

*Pour la discrétion on repassera. Déjà que je ne m’habille pas comme tout ces montons –je refuse d’en être un-, voilà maintenant que je hurle, que je glisse, que j’apparais sous ma véritable apparence. C’est quoi la suite du programme ? Je crois que le me suis assez fais remarqué comme ça, ça suffit.*

Son visage caché dans une grande écharpe blanche de laine, elle n’accorda toujours aucun regard à quiconque, ni même à l’étranger qui l’avait interpellé. Fuir, elle devait partir. Ses ailes disparurent aussi vite qu’elles étaient venues. Surtout, ne pas lever les yeux vers son public, elle en avait déjà assez fais. Avec décontraction elle se remit en marche mais constata avec désespoir qu’elle était clouée sur une grande plaque de givre. Beaucoup de solution s’offrir à elle ; s’envoler, disparaître, tout faire péter,…mais elle estima avoir déjà assez fais pour les dix ans à venir et dût se contenter d’avancer doucement, avec de petits mouvement, pour se rapprocher peu à peu du bord de la plaque.

*Je vais me casser la gu*****

Vide... La maison de mon Maître est vide... Enfin, je suis dedans, mais ça ne compte pas. Le petit hangar dans lequel je squatte depuis quelques jours maintenant manque de vie, et ce n'est pas moi, qui ne suis pas vivant à la base, qui vais changer cette ambiance. Assis jusqu'alors, je me redresse en faisant attention au lustre qui pend en plein milieu de la pièce. Je regarde la porte par laquelle mon Maître avait l'habitude d'entrer pour prendre de mes nouvelles. Bordel, pourquoi a-t-il fallu qu'on l'assassine ? Je me dirige vers la grand-porte du hangar et la soulève.

Là, une vague de joie d'autrui m'arrive droit sur la figure. Je ne comprends pas. Des éclats de rire, de l'amusement et de la bonne humeur. Pourquoi ? En observant les alentours, j'ai la réponse. De la neige, du rouge et du blanc, beaucoup d'autres couleurs, des sapins, des hommes grassouillets avec une barbe et des gens, beaucoup de gens, même dans cette ruelle d'habitude si peu fréquentée. L'horreur. J'ai le moral à zéro et toute cette joie me tape sur le système. Je laisse tomber la porte du hangar qui fait un bruit épouvantable, qui casserait les oreilles à n'importe qui. Cependant, personne ne remarque rien au premier abord, tellement il y a des bruits parasites d'enfants qui se courent après et de ce qui ressemblent à des marchants en tout genre qui hurlent leurs derniers produits phares ou ceux qui subissent des soldes de dernière minute.

C'est seulement à première vue, car deux, trois personnes arrêtent tout de même leurs activités pour regarder brièvement dans ma direction, comme si c'est normal que je claque cette porte en cette soirée de Noël. Frustré, je m'en vais. Enfin quelque chose d'assez satisfaisant en cette soirée très mal commencée comme toutes les autres depuis un moment, les gens s'écartent de mon passage. Que c'est vivifiant d'en imposer, de savoir qu'on existe en faisant bouger les gens qui ne se poussent d'ordinaire jamais pour laisser passer un des leurs. Peut-être parce que je suis imposant ? Ou tout simplement un monstre, comme il qualifient si bien ceux qui sont différents. Je ne vais pas faire un discours soporifique sur la différence, mais bon.

Arrivé dans une ruelle encore plus bondée, c'est moins facile d'avancer, car les gens n'ont même pas la place de dégager du milieu. J'arrive même à un endroit où ça ne bouge plus du tout. Bien sûr, ma taille me permet de voir où ça coince. Il y a une charrette qui barre le passage et qui semble en profiter pour vendre ses conneries à ceux qu'il bloque. Ni une, ni deux, je me fraye un passage dans la foule et j'arrive près de la charrette. Le vendeur était en train d'essayer de refiler une lampe sencé être magique alors que tout le monde voulait juste passer. Je m'approche de la charrette, me baisse et la soulève. Et là, c'est le drame, tout s'enchaine, tout s'accélère. La populace agissant comme des moutons dont on venait d'ouvrir l'enclos passent en dessous de la charrette, ne me laissant pas l'occasion de la pousser. Le marchand me vocifère :

- Hé mais merde, tu te crois où, sale monstre ? Et puis qu'est-ce que tu fous là, bordel ? Allez, file, tu me fais perdre mes clients ! Hé ! Mais qu'est-ce que tu fous, bon sang ?

Je suis en train de secouer la charrette pour le faire tomber. Comme il ne s'y attend pas, il tombe effectivement. Puis je place la charrette par terre après que la foule ne me gêne plus et je le frappe, en réduisant sa partie centrale un un tas de frouettes indescriptibles. Derrière moi, j'entends des applaudissements mêlés à des commentaires pas très gentils sur ce vendeur qui apparemment, ennuyait vraiment le monde depuis trois bonnes heures. Je suis donc transformé malgré moi en héros du coin. Loin de moi l'envie de passer ainsi, mais cela ne me déplait pas tant que ça.

Je continue donc mon bonhomme de chemin à travers les rues remplies de lents passants. Marchant alors sans but, je me surprends à regarder les produits vendus. Qui sait, peut-être n'est-il pas bon d'être ronchon en cette soirée qui n'a lieu qu'une fois l'an ? Allez, j'ai décidé de m'amuser un peu aussi. J'avance de manière un peu plus gaie, enfin... ça ne se voit qu'à ma démarche, parce que mon visage n'affiche rien. Pas de paupières à fermer, pas de commissures à tirer, pas de sourcils à relever, rien de tout ça.

C'est alors que des enfants, amusés par ma démarche sans doute étranges viennent me voir et demandent :

- Dites, Monsieur de Pierre, vous voulez jouer avec nous à la neige ?

Juste après cela, une demi-douzaine d'enfant me jetèrent des boules de neige sur mon torse, n'arrivant sans doute pas à viser plus haut. Il faut dire que rares sont les enfants de ce groupe à dépasser le mètre dix. Je prend un peu de neige sur le balcon d'une maison voisine et, sans tasser la neige ni lui faire prendre la forme d'une boule, je la lance dans le tas. Je n'ai pas fait prendre de forme à cette masse neigeuse car vu son poids, j'aurai tué un de ces gosses. Se prendre une boule de la moitié de son volume fait toujours très, très mal. L'un des gamins s'était pris 60% de la masse de poudreuse et était à moitié ensevelit dessous. Il eut du mal à s'en défaire, mais il y parvint tout de même. Il se mit à bouder en criant :

- C'est pas drôle de jouer avec vous paske vous avez de grosses mains !

Arg ! Même les enfants ne m'aiment pas. Je décide alors de faire tomber de la neige sur ma tête depuis le toit de la même maison. J'avais l'air de ne plus avoir de tête et je bougeais à l'aveuglette. L'une des filles du groupe se mit à rire de bon cœur, suivie d'autres petits humains. Ils me jettent tous une boule de neige et je fais semblant que cela me désarçonne. Je tombe dans un fracas pas possible et les enfants crient victoire. Ils se ruent sur moi et me grimpent dessus. Ah ! Les enfants sont magiques, ils arrivent à te faire oublier tes malheurs. Je fais tourner ma tête dans tous les sens pour les amuser puis me relève en faisant attention qu'ils se soient enlevés avant. Ils me grimpent dessus et s'installent sur ma nuque. Je me balade donc maintenant avec six enfant perchés tout en haut de mon corps.

Mais quelque chose vint perturber notre avancée, une drôle de femme. Elle ne semblait pas être du coin parce que ses habits tranchaient avec ceux des autres habitants. Elle s'est brusquement freinée lorsqu'elle m'aperçoit. Mais comme elle se trouvait sur une plaque de verglas, elle glissa pitoyablement sur ses fesses, faisant rire la progéniture humaine placé au sommet de mon être. Se relevant difficilement, elle marchait tout doucement pour sortir de la plaque de verglas. Poussé par ma gentillesse ce soir, je la soulève d'une main et la repose en dehors de toute plaque de verglas. Puis je gratte le sol pour virer cette plaque dangereuse que mes enfants pourraient glisser dessus. Je me porte tout de même aux nouvelles de cette femme très bizarre :

- ça va comme vous voulez ?

J'ai nettement un ton inquiet dans ma voix, et mes enfants qui commençaient à faire des jeux au-dessus de ma tête, l'ennuis les ayant peut-être frappés.

Dans cette atmosphère de fête, la jeune femme ,qui se trouvait non loin de Shou maintenant, semblait plus que perdue et lorsque l'ange voulut lui parler, elle s'enfuit en courant ignorant complètement le pauvre Shou qui avait retrouvé une bonne humeur qu'il perdait toujours autant depuis peu.

"Mais, mais... Attendez!"

L'ange n'eut pas le temps de réfléchir à ce qu'il devait ou voulait faire, quelque chose d'amusant se présentait à lui et il le prit comme un jeu. N'hésitant pas à sortir ses ailes en publique, le luminien prit son envol en quelques battements d'ailes.

"Hihihihi... Tu vas avoir du mal à me semer avec la foule qui te barre quelque peu le passage et pas à moi!"

Le brouhaha venant de la ville était énorme si bien que les paroles de l'ange aurait put rimer avec des pensées et personne n'en discerna les formes. Par contre, lorsque l'homme aux ailes scintillante qu'était Shou se mit à voler en plein milieu de la foule, beaucoup le fixèrent un moment, certains le montrant du doigt, d'autres que l'on pouvait deviner qu'ils laissaient échappés un "Wawww!" et des enfants qui hurlèrent de stupéfaction...

*Hahahaha! C'est ça la classe.*

A force de rêvasser, Shou ne se rendait pas compte qu'il perdait la jeune femme des yeux et lorsqu'il la retrouva, elle allait nettement moins vite... D'ailleurs, elle était complètement arrêtée. Elle faisait des gestes bizarres, ce qui fit se poiler l'ange un bon coups.

"Qu'est ce qu'il lui prend?"

La question qui venait d'être émise instinctivement eut une réponse quelques secondes plus tard...

"Elle est sur une plaque de verglas... Hihihi, c'est trop marrant, voyons comment elle va s'en sortir... Si ça tourne mal, je pourrai toujours allé l'aider..."

Pourtant, l'ange ne put réagir pour deux raisons... La première, c'est qu'il venait voir, en observant la scène, que des ailes noires sortirent de la cape de la jeune femme pour la stabiliser, ce qui interloqua fortement Shou qui se croyait le seul ange à des milliers, des milliards de kilomètres à la ronde. Ensuite arrive la seconde, bien avant que Shou ne se décide à redescendre pour aider la petite Valiane, une énorme masse qu'il n'eut pas difficile à reconnaître pointa le bout de son nez pour aider en un geste simple ce qui apparaissait clairement au luminien d'être un ange aux ailes noires...

"Adam est de sortie... Faisons semblant de rien et glissons nous dans la foule pour ensuite bousculer la jeune femme comme ci de rien n'était, mes paroles feront la suite..."

L'ange associa la parole au geste. L'air de rien, il redescendit plus loin au milieu de la foule et marcha calmement, les ailes repliées, jusqu'à apercevoir l'encapuchonne... Shou fit comme prévu, déviant sur sa gauche, il baissa la tête pour faire plus réel et bouscula la jeune femme qui se vautra malgré elle par terre devant le choc créé par Shou...

"Ohhhh!! Pardon... Je ne vous avais pas vu... J'étais plongé dans mes pensées..."

L'ange tendit la main à la jeune femme espérant qu'elle accepterait son aide pour se relever tout en lançant un clin d'oeil à Adam....

[HRP: Désolé pour le retard énorme, j'ai été très prit par des évènements qui ce sont succédés les uns après les autres et bon...]

Invité

Valiane se sentait dépassé, comme un surplus de sentiment et d’énergie qu’elle devait absolument libérer. Mais pas ici. Surtout pas ici. Alors elle tenta de garder du mieux qu’elle put le contrôle de son corps et continua d’avancer pas à pas. Une bande de singes hurlant se mit à la montrer du doigt, des gamins morts de rire. Mordant sur sa langue elle se promit de leur donner une fessée digne de son nom une fois sur la terre ferme. Elle dérapa encore une ou deux fois, dissimilant mal jurons et autres mots doux. Se fut finalement la montagne sur patte qui vain à son secours en la soulevant dans les aires. Les golems étaient-ils pourvut d’une réel intelligence ou bien celui-ci avait-il agit sur l’ordre des gosses ? Question à creuser. En attendant, voici la demoiselle sur la terre ferme, presque prête à embrasser le sol sous ses pieds. Elle jeta un bref coup d’œil aux alentours, inspectant les lieux. Certains passent s’amusaient toujours de la scène mais la plupart les ignoraient. Valiane soupira, rehaussa le col de sa cape et s’apprêta à repartir. Cette situation inattendue l’avait un peu calmé mais elle restait tendue et aspirait toujours à un besoin vital d’espace et de solitude.

- ça va comme vous voulez ?

Valiane se retourna vers son interlocuteur, le regard interloqué…ça parle ses choses-là ? Après-tout c’était peut-être pas si co*bête que ça un golem. Si du moins sut été un golem. Elle l’inspecta plus attentivement de bas en haut, elle sembla seulement à cet instant étonnée de le trouver en compagnie d’enfants. Valiane finit par comprendre : C’est Disneyland et je suis en face de la nouvelle attraction. D’une voix fluette et légère elle se décida à lui répondre.

« - Merci de votre aide, je vous souhaite de joyeuses fêtes. Sur ce vous m’excuserez… »

Elle s’empressa de remettre la rose séchée -qu’elle tenait toujours en main- dans ses cheveux sombre et de replacer son écharpe avant de s’écarter de son « sauveteur » et de s’apprêter à repartir. Mais voilà qu’un autre étranger la bouscula sans ménagement. Prise de court elle trébucha et se retrouva pour la énième fois face à face avec le sol. Silencieusement elle se redressa à moitié sur la neige immaculée.

"Ohhhh!! Pardon... Je ne vous avais pas vu... J'étais plongé dans mes pensées..."

Elle hésita une fraction de seconde entre lui sauta au coup et lui faire un croche pied. Mais alors que sa pensée chavirait sur la deuxième option un détail intriguant attira son attention derrière le nouveau venu. Des ailes, lui aussi possédait des ailes. Mais les siennes, contrairement à Valiane, brillaient et semblaient pures. Prise de court elle s’accorda un instant de réflexion et l’observa attentivement. Du visage de la demoiselle seuls ses yeux azurs étaient visibles, le reste étant caché par le col de sa cape, son écharpe blanche et sa longue chevelure noire. L’étranger paraissait joyeux, heureux d’être là. Il semblait vouloir prendre les choses à la légère, comme si sous le sacré nom de « Noël » tout devenait brusquement beau et joli. Qui était-il ? Était-il la preuve qu’il existe des anges blancs ? En tout cas cette brusque apparition la conforta dans son idée...Bienvenue à Disneyland, après le golem élu numéro un mondial des jouets pour enfants de moins de 6ans, voici l'ange gabriel réincarné.

*Les anges « blancs » comme tu dis son inutiles et faible. Il ne mérite pas ton attention. Continue ton idée première et vas-t-en.*
*Mais…*
*C’est un ordre.*

Perturbée elle fixa bêtement la main de l’ange sans parvenir à prendre de décision. Elle n’aurait pas du venir sur le monde de Lucina. Elle y était par hasard certes, mais elle aurait du chercher à rentrer sur harmonia et pas à flâner en ville. L’étranger était habillé comme la plupart des passants, signifiant clairement qu’ici l’étrangère c’était elle. Sa place n’était pas ici, elle n’avait ni le cœur à rire ni à sourire. Adès avait été brutal avec elle, la demoiselle savait que si elle ne faisait pas ce qu’il demandait il finirait par lui demander de tuer. Or aujourd’hui elle n’avait ni l’envie ni l’énergie de lui résister. C’est pourquoi elle s’arma de courage et s’apprêta à faire diversion. Ignorant la remarque de l’ange elle saisit la main qu’il lui tendait amicalement et se redressa rapidement. Mais au lieu de s’arrêter dans son mouvement elle continua dans sa lancée et se retrouva derrière l’ange. Avec un demi-sourire dissimulé derrière l’écharpe elle sortit alors sa seconde main gantée de sa cape et plaqua avec énergie une boule de neige énorme dans la nuque de l’ange. Elle n’eut cas fermer les yeux pour imaginer le frisson que produisait de la neige qui s’infiltrait peu à peu dans le haut du dos. L’ange noir se retourna ensuite vers le golem et sa marmaille.

« Qui est partant pour une bataille de neige ? Mes remerciements sincères à celui qui parviendra à ensevelir et à immobiliser cet individu qui bouscule les jeunes filles. »

Valiane lança un sourire radieux aux enfants, tentant de les encourager. Certains enfants commencèrent rapidement à s'armer de boules de neiges. Mes les pensées de la demoiselle étaient loin d’être aussi pures que le voulaient son visage et ses paroles. Diversion…

- Merci de votre aide, je vous souhaite de joyeuses fêtes. Sur ce vous m’excuserez…

Si j'eus pu sourire, je l'aurai fait. C'était toujours plaisant que quelqu'un vous gratifie d'un remerciement pour un service rendu. Mais alors que je continuais de regarder cette personne se retourner pour partir, quelqu'un la percuta et elle se retrouva nez-à-nez avec le sol encore une fois. Je regarde l'autre olibrius n'ayant pas trop de tact.

- Ohhhh!! Pardon... Je ne vous avais pas vu... J'étais plongé dans mes pensées...

Bien sûr, il n'y avait aucune sincérité dans les paroles de... Tiens donc ? Shou Natash ! Nouvelle rencontre entre nous deux et ce n'est peut-être pas un hasard, qui sait. Mais peut-être me fais-je des rêves colorés. De plus, il me lance un clin d'œil, preuve de la malice de cet espèce d'ange. Il y eut alors un long silence seulement brisé par mes enfants qui se chamaillaient un peu. Je leur donnai un peu de neige pour qu'ils se la lance dans la figure, en faisant attention de ne pas la tasser. Je donnais des tout petits coups de doigt dans les enfants pour les embêter un peu et ils me rendaient ça en me balançant de la neige sur la tête. L'une des fillettes sur mon corps eut la brillante idée de s'assoir sur ma tête et de sautiller dessus, histoire que je ne voie plus rien du tout. Elle riait aux éclats en disant :

- Y voit pus rin, y voit pu rin. C'est riglo !

Je la pris dans mes bras et la lança en l'air tout doucement pour ne pas qu'elle s'écorche sur ma peau de pierre en redescendant. De temps à autre, je regardais les deux personnes pour ne pas dire de les ignorer, même si elles ne m'intéressaient pas trop, autant cette fille bizarre que cet ange malicieux. Finalement, il y eut une action. La jeune fille empoigna la main de Shou et se redressa... Puis passa derrière l'ange pour lui coller une boule de neige de taille assez conséquente dans la nuque. Hou ! Qu'il a dû avoir froid, ce pauvre gars.

- Qui est partant pour une bataille de neige ? Mes remerciements sincères à celui qui parviendra à ensevelir et à immobiliser cet individu qui bouscule les jeunes filles.

Quelle brillante idée qui me brûlait les doigts. Mes enfants me demandèrent vivement s'ils pouvaient lui lancer de la « neize » alors je dus leur faire plaisir et leur fournir un gros stock de poudreuse. Le pilonnage allègre commençait alors. Six enfant qui lançaient certes des petites boules de neige mais assez rapidement ce qui donnait un flot quasiment ininterrompu de boules partout sur le corps de cet homme. Discrètement, alors que la jeune fille ne me regardais pas, je lui déversa au moins vingt litres de neige dessus à l'aide de mes deux mains, la faisant tomber sous le poids et la surprise. Je riais intérieurement et les enfants s'arrêtèrent un instant de tirer avec de bombarder les deux personnes de boules de neige. Je prenais des grosses masses de neige pour leur en balancer afin de les ensevelir touts les deux. Afin de les achever, je passai mon bras sur les toits des maisons pour les recouvrir avec toute la neige qui y était stockée, violemment.

Je crois que je me suis un peu emporté, parce qu'il étaient tous deux complètement recouverts de neige et on n'en voyait que des petits bouts. Mais ils bougeaient encore, c'était bon signe. Les enfant riaient beaucoup et se félicitaient de ce travail tout en me faisant des gros câlin de joie. Je les caressais un peu avant de les descendre de là, au cas où les deux autres auraient envie de se venger sur moi que ce soit à coup de neige ou de pouvoirs. Soudain, quelqu'un hurla au loin. Ce fut à peine audible mais tous les enfants furent ravis de l'entendre :

- Venez ici chers futurs clients ! La meilleure Liqueur de Fineras en vente maintenant dans tous nos étals ! Seulement sur la place publique ! Venez aussi profiter de nos réductions dus à une abondance du produit ! Offrez à vos proches cette liqueur, vous ne le regretterez pas !

Je vis alors les enfants se précipiter vers lesdits étals afin d'essayer d'avoir des échantillons gratuits de cette liqueur. À en juger par leur aspect malingre que je n'avais pas encore remarqué, ils devaient attendre cet évènement pour boire un peu. Il parait que la liqueur existe en version non alcoolisée exprès pour les enfants.

Quant à moi, je regardais les deux s'extirper de leur couverture froide et j'eus une idée. Je me dirigeai vers eux et les saisis comme des sacs de patate afin de les amener à côté des étalages de Liqueur Fineras.

- Allez-y, nous sommes là pour faire la fête et il n'y a pas de fête sans boisson, n'est-ce pas ?

Les posant par terre, j'attendais une quelconque réponse de leur part, sans m'attendre à une possible agression de leur part. Et bien oui, je les avais trainé de force ici, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'ils me remercient.

---MDJ---

Quelle belle journée pour fêter Noël ! Les flocons recommence même à tomber dans les rues de la principale ville de Lucina. Tous les passants s'amusent, se lancent des boules de neiges, rigolent entre amis. En plus, la distribution de la célèbre liqueur de Fineras venait à peine de commençais, cela promettait d'être l'une des fêtes de Noël la plus réussie que Lucina est organisée depuis un bon bout de temps.

Malheureusement, vous vous imaginez bien que tout cela ne restera pas aussi joyeux... Eh oui, chers amis ! Si seulement les autorités n'en avez pas voulu trop faire...

Mais laissez-moi m'expliquer...

Vous voyez la petite rue ici, avec l'énorme golem et les deux anges là (comment ça, je suis pas censé savoir que c'est des anges ? Nafoute !). Et bien voilà que dans la rue passe en file indienne trois gardes de la ville. Ces gardes sont suivies de prisonniers Gnol qui viennent tous juste d'être capturé dans les jardins. Ils se dirigent vers la prison. Le seul problème, c'est que l'un des abrutie de garde à mal fixer l'un des collier de métal qui enserre le cou d'une des créatures, et la voilà qui se libère et qui tue en deux trois mouvements les incompétents de garde. Il s'empresse alors de libérer ces compagnons, et les voilà qui s'élance à travers les ruelles.

Ayant un petit creux, ils repèrent bien vite les enfants qui sautillent autour du stand à Fineras...

(Il y a une trentaine de Gnoll)

Spoiler:

---MDJ---

Invité

Valiane voulu mordre le géant de pierre mais du se résoudre à lui lancer un regard assassin. Pour la diversion, c’était loupé. La question était maintenant savoir si ce géant était définitivement débile ou s’il l’avait fait exprès…Les deux billes jaune opaque qui lui servait d’yeux était aussi froid et inanimé que du métal, pas moyen de savoir ce qu’il pensait. La seule chose dont elle était certaine c’est que ça parlait. À part ça…

Ne voulant pas vexer leur hôte, elle s’empara d’un verre de liqueur sans pour autant lâcher le golem de son regard noir. Qu’il crève, autant de douceur et de gentillesse dans cette voix mielleuse avait quelque chose d’équerrant. Quant à la liqueur elle était sucrée, très sucré. Trop sucré. Mais à nouveau elle se tut, privant le géant de tout commentaire. À la première diversion possible elle s’enfuirait ventre à terre. En attendant Valiane prit son mal en patience et attendit. La marmaille lui tournaient autour, curieux et intrigué par cette étrangère. La demoiselle les ignora, peu d’humeur à jouer en cette soirée hivernale. Contrairement à son coté sombre, elle adorait les enfants et se sentait toujours prête à céder à tous leurs caprices. Mais ce soir Adès la hantait, elle avait la mine sombre l’âme salie. Elle aspirait tant à l’obscurité et à la solitude qu’elle oublia tout le reste. La rue, les gens, les enfants…Accoudée au bar elle laissa ses idées dériver au gré de son humeur. Le golem devait avoir fort à faire avec son troupeau, elle n’avait pas envie de s’en mêler.

C’est alors qu’ils arrivèrent. Des créatures bien étranges que Valiane n’avait jamais vues. Ils étaient enchainer comme des bêtes, des gardes les mener tant bien que mal vers une destination inconnue. La guerrière tournait le dos à la rue de sorte qu’elle ne vit pas leur entrée en scène. Alors que l’un d’entre eux se libérait et tuait les gardes la demoiselle contempla une toiture. Elle n’entendit même pas les bruits des chaînes qui tombent avec fracas, ni les premiers cris de frayeur. Ce n’est que quand la foule se mit à hurler tous en ensemble que Valiane se réveilla. Surprise elle se retourna vivement et ouvrit des yeux étonné devant le spectacle qui s’offrit à elle.

Des sortes de hyène sur de pattes, couverts d’armures légères et possédant chacune une arme des plus imposantes : ache à double tranchants, épée à deux mains, massue,…Son verre à moitié plein à la main, les coudes et le dos appuyé sur le bar derrière elle, la demoiselle observa la scène avec une certaine fascination. Ses yeux virevoltèrent de l’un à l’autre : un premier qui fracassait l’étalage d’un marchand, un deuxième qui tentait de s’emparer d’une femme, un autre qui volait des bizous avec l’aide de quelques confrères…D’autres encore cherchèrent d’adversaires dans la masse, hurlant pour défier les plus vaillants des hommes présents. Les combats commencèrent ici ou là, mais Valiane refusa d’agir elle aussi. Elle ne se sentait pas menacer et cette ville n’était pas la sienne. Qu’il se démerde. Et le golem ? Piqué par la curiosité elle le chercha du regard. Mais alors qu’elle le trouva, son instinct lui hurla dans les oreilles. Ou plutôt non, c’était l’instinct d’Adès qui venait de frapper son esprit. Ne cherchant pas à comprendre –elle avait déjà compris-, elle se redressa vivement et posa son verre dans les mêmes mouvements. Neuf, ils étaient neuf. Contre une bande de gamin. Des porcs. Contre elle. Des imbéciles.

Ses yeux s’obscurcirent, son âme se voila de noir. Elle était ange. Elle était ténèbres. Ils n’étaient plus qu’à moins deux mètres du premier enfant. Créatures infâmes. Indigne de vivre. Mourrez ! La haine l’envahit avant de se déverser tel une vague. Un cercle d’arcane mauve sombre, presque noir, se forma autour d’elle et des enfants. L’arcane s’étira vers le haut, imitant un barrage infranchissable entre les enfants et les créatures. Puis brusquement le barrage céda, un flot énorme d’arcane et de magie se déversa et se concentra sur les neufs bêtes. Se fut comme une explosion, quelque chose de puissant mais de concentré. Les créatures eurent à peine le temps de hurler que leur corps avait disparu dans les brumes d’arcane.

Valiane s’autorisa une inspiration. Elle était restée parfaitement immobile pendant toute l’attaque. Dans son entourage proche un silence s’installa, les passants hésitèrent encore entre le peu et le soulagement.

« Je sais, je suis un monstre. »

Ignorant les regards qu’on lui portait, elle fixa le sien, impénétrable, sur les autres hyènes à deux pattes encore debout.

« D’autres volontaire ? »

Le silence était absolu. Valiane attendit, elle n’était plus pressée. Presque à regret elle reprit son verre d’une main légère et le tendit à l’un des enfants.

[navré du retard, j'avais pas vu que c'était à moi de poster
><]

Malgré lui, Shou se retrouva à un bar à boire une liqueur mais il l'accepta de bon ton, il venait il y a peu de se faire bombarder de neige et la liqueur n'aurait d'autre effet que de le réchauffer. Un contentement énorme l'envahissait et il se dit qu'il fallait en profiter surtout qu'après tout il se rendait compte au fur et à mesure du temps qu'Adam était un super être. Il était vraiment sympathique. Et puis, la demoiselle était plus tôt mignonne et avait l'air de bonne compagnie même si une aura indéfinissable s'en échappait. Enfin, on était pas là pour se poser des question!

Shou dégustait cette liqueur sucré qu'il connaissait que trop bien. Elle le faisait penser à cette femme qu'il avait rencontré dans un bar et avec qui il avait passé la nuit... Mélusyne, l'esprit! Cette pensée lui fit élever la température intérieur et bientôt il n'eut plus froid. Quel doux souvenir! Il plngea son regard pendant un long moment dans son verre, ses pensées s'évadaient, il était très loin. Plus de sons ne l'atteignirent et il rêvassait,retraçant sa vie dans sa tête. Elle avait été si belle et bientôt ça ne serait plus comme tel. Une nostalgie plus qu'exceptionnelle l'envahit et il se sentit frémir.

Pour sortir de sa torpeur, l'ange planta son verre dans la table d'un geste brusque et un bruit de claquage résonna. Derrière eux, pendant ses pensées, une armée de sales gnolls avaient envahit la ville. Shou n'avait pas vraiment compris comment c'était arrivé mais Valiane et Adam étaient déjà au combat. D'ailleurs, Valiane semblait plutôt bestiale dans ce qu'elle faisait. A croire que quelque chose ne lui avait pas plu...

L'ange se leva et décida à son tour de rejoindre le combat sachant qu'il serait beaucoup plus sadique dans ce qu'il ferait dorénavant.

*Pourquoi venir gâcher ainsi Noël?*

Natash était en train de s'énerver intérieurement à la vue du carnage que faisaient ces gnolls. Il serra les dent et sortit son glaive de son fourreau pour le faire tourner comme à son habitude au dessus de sa tête à l'aide de la chaine qui y était accroché. Le mouvement assassin de la lame s'amplifiait et bientôt on ne distinguait plus celle-ci. Cela aurait pu faire penser à une tondeuse. L'ange s'avança vers un groupe de gnoll qui fit déchiqueter en quelques secondes.

"5 de moins..."

Ca lui avait presque parut trop facile et c'est pour cela que l'ange continua jusqu'à être arrêté par l'un deux qui eut la mauvaise idée de mettre son épée en travers. Le glaive de Shou lui échappa des mains et vint se planter au loin dans la neige.

"Sale bête!"

Le gnoll ne revenant pas de ce qu'il avait fait resta pétrifié quelques secondes, ce qui donna assez de temps à Shou pour lui asséner un coup de pied dans la mâchoire. Shou s'envola par la suite et attira l'attention du plus gros du groupe de gnolls.

"Hé!!! La demoiselle et toi, Adam! fermez les yeux une seconde! Les enfants, vous aussi!"

Shou s'assura qu'ils avaient tous les yeux fermés avant d'émettre une vague de lumière aveuglante qui donnerait un moment une cécité à tous les gnolls et qui aiderait Adam à en finir avec le reste.

"Voilà, Adam finit le reste!"

Au regard plus que noir que m'adressa la jeune femme, je ne prêtai pas plus d'attention qu'il n'en fallait... C'est à dire vraiment peu. Je l'avais juste remarqué, mais je n'en avais cure. Elle prit tout de même un peu de liqueur de Fineras sans me quitter de ses yeux assassins. « Mes » enfants avaient investi la place et goûtaient à la Liqueur avec délectation. Il régnait une ambiance étrange, mais pas trop désagréable, même Shou avait commencé à attaquer la liqueur. Moi, je ne pouvais pas goûter cette boisson, n'ayant tout simplement pas de bouche. Je ne faisais que regarder aux alentours en surveillant mes petits diables qui faisaient de gentilles farces aux gens.

C'est alors qu'un bruit de bête sauvage se fit entendre dans mon dos, des bruits de gens paniqués, dont des enfants. Ni une, ni deux, je fis volte-face, faisant trembler le sol, afin de voir ce qu'il se passait. Des Gnolls, environ une trentaine, avaient investi les rues de Soleriès et massacraient tout ceux qui se trouvaient à leur portée. C'est au moment où je vis une de ces horribles créatures éventrer un de mes petits copains. Je restais là à voir lentement s'écraser au sol le corps de la petite enfant au ralenti, comme si on voulait bien me faire voir qu'elle venait de mourir sous mes yeux. Non content d'avoir ouvert en profondeur le ventre d'une pauvre petite fille, le Gnoll l'acheva en lui plantant son arme dans le torse.

Lentement, j'avançais lentement vers ce Gnoll, aussi lentement qu'il repartait au pas de course ralenti vers une autre cible horrifiée. Le temps repris son cours normal et je percutai alors le Gnoll à forte vitesse, ce qui le fit rouler sur au moins vingt mètre, fauchant quatre autres bestioles au passage. Je poussai alors un énorme cri de peine qui résona dans toute la ville avant d'arracher une poutre à un bâtiment juste à côté de moi. Une phrase sorti avec ma voix du fond de mes entrailles de cette façon :

- Mode Protection activé, taux de perte... 12%. 100% de la force accordée, nombre de cible à abattre, trente et une. Cibles verrouillées, cibles en cours de désintégration.

Je pris alors fermement mon arme dans ma main et frappa très violemment le premier ennemi qui passait à ma portée de frappe, il fut littéralement pulvérisé et mon arme se déforma en cassant les dalles du sol. C'est alors que ces stupides animaux se jetèrent à dix sur moi pour tenter de me dépecer. Leur armes ne faisaient qu'à peine égratigner ma solide peau. Je lâchai mon arme pour saisir les immondes créatures à main nues afin de leur broyer le crâne avec mes puissantes mains.

C'est alors qu'un grand flash m'aveugla pendant assez longtemps pour que je m'encastre moi-même dans une maison, tandis que les Gnolls continuaient paisiblement leurs méfaits. Je saisis une lance par terre et la lança violemment sur un Gnoll qui se fit embrocher avant de se faire coller contre un mur. Il était encorte vivant et essayait de se dégager. Plus je me rapprochais et plus il gesticulait pour se barrer en vitesse. Mais il n'eut pas le temps de le faire, j'avais déjà mon énorme poing qui s'abattait son lui pour l'encastrer dans le sol, les os complètement broyés. Il restait donc une poignée de Gnolls, à en juger par les cadavres que je voyais près de mes compagnon de combat d'infortune. En comptant à la va-vite, il devait rester quatre maléfiques bestioles.

Je partis à la recherche des derniers Gnolls. J'en trouvais facilement deux sur les quatre, que je tuai sans sommation avec un télescopage de crâne entre eux. Les deux derniers faisaient face à un garde blond de la ville. Tandis que les deux bêtes n'arrivaient pas à blesser ce garde, ce dernier semblait danser en se battant, blessant les Gnolls à chaque coup portés. Au moment où je fis un pas pour l'aider, il décida finalement de porter un jet d'énergie à chaque créature afin de les achever. Puis, sans demander son reste, il fonça à vive allure dans la ruelle adjacente et disparut de mon champ de vision. Je retournai donc voir les enfants pour connaître leur état de santé.

- Cibles anéanties, fermeture du mode Protection effectuée, repassage en mode normal à 50% de la puissance maximale...

Arrivé à côté d'eux, ils me regardèrent horrifiés et reculèrent du milieu. Je regardais le corps inerte de la fillette qui m'avait caché les yeux avant cette absurde histoire de créatures infernales. Je tâtai le pouls de cette fille mais elle était morte. C'est alors que je criai :

- Pourquoi ? Pourquoi elle ? Qu'avait-elle fait pour mériter ça ?

Et je tentai une absurde idée de la soigner, pensant bêtement la ressusciter. C'est alors que mes yeux brûlèrent. Quelque chose avait bougé sur le corps de la fillette au même moment, j'étais entrain de guérir ses blessures ! Ni une ni deux, je continuai. Mes yeux brûlaient de plus en plus, mais je tenais bon. Peu à peu, je me sentais mal à l'aise au fur et à mesure que les plaies se refermaient. Une fois complètement refermée, je m'écroulais en arrière, complètement épuisé. C'est alors que, même la vue presque inexistante, je vis la bouille de très près de la fillette que je venais de ressusciter ! Et c'est sur cette dernière vision que je m'évanouis, très heureux d'avoir fait ce que j'avais fait.

[H.R.P : Désolé Fafaoo d'avoir tué tous les Gnolls contrairement à ce que tu m'avais demandé, mais il faut que le RP avance...]

Invité

À peine Valiane comprit-elle ce que l’ange allait faire qu’elle échafauda son plan. Il était plus que temps de partir. Elle avait honte d’elle-même et de ses origines, se sentait salie jusqu’au fond de son âme. Elle voulait fuir ce monde qui lui paressait si différent d’elle, si simple et joyeux à la fois. Elle ne faisait pas partie de cet univers, elle ne faisait plus partie de ce monde. Adès la hantait plus qu’il ne l’avait jamais fait, obscurcissant ses pensées et noyant son âme dans les limbes des ténèbres. La demoiselle se sentait seule, abandonnée, écartée de cette société qui lui parut brusquement si différente. Où était-ce elle qui avait simplement changé ? Qu’importe, elle ne voulait plus être là. Elle voulait partir, loin, loin, le plus loin possible. Retourner à l’ombre des arbres, se cacher sous leurs épais feuillages et retrouver la solitude à laquelle elle aspire tant.

C’est pourquoi dès l’instant où hou lança son attaque elle se prépara à entrer en action. Il allait falloir faire vite. Malgré ses paupières closes elle sentit nettement la vive lumières qui envahit les lieux puis décrut peu à peu. Les yeux toujours fermé Valiane se suspendit à la frêle toiture en tissus du stand et l’arracha d’un geste vif. Elle lança le tout sur la tête de l’ange après avoir les yeux puis se mit à courir aussi vite que possible. Au passage elle s’empara d’un des nappes que vendait le stand suivant et le jeta cette fois en plein sur Adam, espérant ainsi le distraire quelques précieuse seconde. Sans perdre son temps elle fila pour se fondre le plus rapidement possible dans la masse. Il était facile de la repérer avec sa cape noire qui se détachait bien des costumes plus extravagants les uns que les autres des passants. La jeune fille accéléra encore la cadence, filant aussi rapidement que possible vers l’entrée du village.

Une fois les portes franchies elle ne mit pas longtemps à rejoindre les bois alentours, atteignant ainsi le silence et le calme tant recherché. Marcher doucement sur le tapis que formaient les épines de sapins au sol, Valiane s’accorda de longue minutes pour reprendre son souffle, les oreilles aux aguets. Les minutes passèrent ainsi, voir les heures, longues et interminables. Peu à peu le rythme cardiaque de la demoiselle se calma, jusqu’à revenir à une cadence normal. La fatigue commença alors à la submerger, ce surplus d’inattendus et d’action l’avait achevé.

Avec un soupir elle s’effondra au pied d’un arbre, les paupières lourdes et déjà prêtes à tomber. Ses réserves d’énergie étaient à sec, son moral au plus bas et sa volonté inexistante. Elle avait envie de rester là, au milieu des bois, pour l’éternité et encore plus encore. Elle se trouvait si différente des autres, si inutile. La jeune fille se rappela quelques instants ses longues nuits d’hiver passés chez elles, en compagnies de quelques amis au coin du feu. Ils discutaient, jouaient, se chamaillaient et rigolaient jusque tard dans la nuit. Une bouffée de nostalgie l’envahit, l’étouffant et lui coupant le souffle. Elle crut un instant que les larmes allait suivre de peu mais rien ne vint. Inutile et sèche comme un vieux morceau de pain. La tristesse et la rancœur se mêla au reste, alimentant sa peine. Elle avait envie que quelqu’un soit là, n’importe qui, et la sert dans ses bras, juste pour lui dire qu’elle n’était pas seule, que quelqu’un était à ses cotés et pensait à elle. Des bras accueillants, chaleureux et agréable, une présence près d’elle, juste pour elle. Mais la demoiselle n’était qu’un monstre, indigne de tout geste amical. Ses mains tremblèrent légèrement.

Déprimée, la demoiselle s’enveloppa au mieux dans sa longue cape sombre et mit longtemps avant d’enfin trouver un sommeil agité. Ses sombres pensées la pourchassèrent jusqu’au plus profond de son sommeil, animant cauchemars et mauvais rêves.

Puis une touffe rousse fit son apparition entre des troncs. D’abord assez floue il devint vite évident qu’un renard approchait paisiblement de Valiane. Arrivé à se hauteur il se coucha à ses cotés, le menton sur ses cuisses. Les yeux fermé, la demoiselle fronça des sourcils et serra les poings, fuyant un cauchemar mystérieux. L’animal la fixa de ses grands yeux sombres, attendant patiemment que quelque chose se produise. Peu à peu elle se calma ; son visage se détendit et ses mains retombèrent définitivement au sol. Le renard lui lança un derniers regard puis, lui aussi, ferma la yeux.

[EVENEMENT NOEL] Shou / Valiane / Adam (partie 1, groupe 3) [Terminé] Notati10

Shou : 5 xp
Valiane : 6 xp
Adam : 5 xp
Faolin : -400 xp What a Face

Baston très courte chtit Adam en effet loll, dommage que l'event a stagné à ce point :/ j'espère que ça ira pour le prochain Wink

Les xps ont été attribués

» [EVENEMENT NOEL] Redwane / Gaël (partie 1, groupe 2)
» [EVENEMENT NOEL] Bianco / Kilix / Chocolat (partie 1, groupe 4)
» [ÉVÉNEMENT] Le livre de légende : IIe partie (Groupe 2) [Terminé]
» [ÉVÉNEMENT] Le livre de légende : IIe partie (Groupe 3)
» [ÉVÉNEMENT] Les Voleurs se dévoilent - Groupe 6 [Terminé]