Un volatile pour le prince [Terminé]

La première phrase que Vasco prononça une fois la prote menant à Lucina traversé fut:

" Quel paysage magnifique... Un véritable rêve ! "

En effet, le jeune prince venait d'atterrir en plein de milieu de la fabuleuse plaine verdoyante. En face de lui s'étendait à perte de vue un magnifique champs de fleurs sauvages en fleurs. Il resta plusieurs minutes immobiles, n'osant pas bouger de peur que la vision d'un tel paysage disparaisse. Mais il dû se faire à l'idée qu'il était bel et bien réel car il fit quelques timides pas vers un sentier qu'il distinguait non loin de lui.

Une fois sur le petit chemin de terre, le jeune homme tira de sous ses vêtements un morceau de tissu sur lequel était indiqué un chemin, celui de la ferme des passionnés. Il avait entendu dire, alors qu'il sillonnait les rues d'Equillios de long en large depuis de nombreux jours, qu'il existait un établissement sur Lucina qui distribuait, sous certaines conditions, des animaux en tout genre. Justement, après la faim, le pire fléau de Vasco était l'ennui, mais avec un compagnion à ces côtés, il ni aurait plus de problème.

D'ailleurs, il savait déjà exactement ce qu'il voulait puisque la personne qui lui avait donné l'info sur la ferme lui avait également fournis une liste assez détaillé des créatures possibles à acquérir. Son choix c'était arrêté sur un petit hibou violet capable de parler.

Il se mit en route gaiment et au bout de quelques heures, il arriva à destination. La bâtisse était d'une taille remarquable. Il montât les quelques arches menant à l'entrée et poussa la lourde porte. A l'intérieur, il faisait plutôt sombre, on entendait quelques bruits tel que de lointains crie d'animaux.

Timidement, Vasco s'approcha du comptoir et c'est alors qu'une voie le fit sursauter.

« Crr ! Un client ! Crr ! »

Brusquement, le prince se retourna vers l'origine du bruit qui n'était autre qu'un perroquet prisonnier d'une cage. Il s'approcha prudemment de l'animal et le regarda quelques instants avant de revenir près du comptoir, attendant l'arrivée du vendeur...

Vasco venait tout juste d'arrivait dans la boutique. C'était une pièce relativement grande. Assez sombre, le sol était composé de petites dalles en terres cuite parsemés par endroit de quelques brindilles. Les murs étaient en pierre, ce qui conférait une impression de puissance dans la vieille bâtisse, nul doute qu'elle ne tomberait pas en ruine de si tôt. Plusieurs étagères couvraient ses murs sur lesquelles on pouvait trouver de la nourriture ou de petits animaux tel que des rougeurs ou des oiseaux. Vasco inspecta rapidement les différentes espèces volantes, mais ne vit pas celle qu'il désirait.

* Ils doivent être dans un endroit plus calme... *

C'est alors que le vendeur arriva d'un couloir fermer par un rideau. La première chose que le prince vit chez lui fut sa taille, il dépassait bien Vasco de dix bons centimètres. Une fois arrivait dans la pièce, il lança d'une voie accueillante qui lui était sûrement familière.

- Bienvenue à la Ferme des Passionnés, cher client. J'espère que je pourrai satisfaire votre attente en matière de créature.

C'est à cet instant que Vasco remarqua autre chose qui lui avait échappé. Le vendeur se déplacer à l'aide d'une canne et un bandeau rouge lui couvrait les yeux. Cela ne pouvait signifier qu'une chose, il était aveugle. Vasco aurait aimé répondre au vendeur, mais la révélation lui causa un petit choc, ainsi l'étrange vendeur eu le temps de s'occuper de son perroquet avant que la parole ne reviennent à Vasco.

" Euh je... je me nomme Vasco Honem. Je viens D'Umbra et je me sens un peu seul ces derniers temps... J'ai entendu parler d'une créature, son nom m'échappe, comment s'appelle-t-elle déjà... Tant pis, je vais vous faire une description... C'est un hibou d'une vingtaine de centimètre de haut au plumage violet. Il parait qu'ils sont doués de parole. Je me demandais, s'il me serais possible d'en acquérir un ? "

Derrière son dos, Vasco froissa lentement le morceau de papier sur lequelle était désiné l'apparence de la créature, ne voulant faire offense au vendeur en lui tendant le croquis qu'il ne pouvait pas voir.

Spoiler:

L'animalier semblait plutôt aimable. Lorsque le prince lui eu fait sa demande de créature, l'étrange vendeur réfléchie quelques instants.

- J'en ai un, ne bougez pas.

Sur ces mots, il s'éloigna vers une porte qu'il ouvrit. Des cries parvinrent aux oreilles du jeune homme avant que l'animalier ne referme la porte. En attendant qu'il revienne, Vasco se rapprocha d'une des cages contenant de petits oiseaux. Chaque oiseau avait une couleurs différentes, mais tous restaient dans la gamme des bleus. De plus, chacun était pourvue non pas d'une paire d'aile, mais de deux qui battaient à une vitesse folle. Le retour de l'animalier stoppa le jeune homme dans sa contemplation.

Le vendeur était accompagné d'un hibou violet qu'il posa sur le comptoir. L'oiseau ne perdit pas de temps et se mit à parler. C'était un vrai moulin à parole. Il enchaînait les phrases à une vitesse folle. Tout d'abord, il critiqua les manières de l'animalier, Vasco appris même que ce dernier venait d'Umbra. Ensuite, ce fut l'apparence de Vasco qui fut mise à rude épreuve.

Son apparence, il ne l'avait pas choisi, la marque sur son front était de naissance, chaque Valoro en portait une différente, quant à ses habits, ils étaient résistants et confortable, il ne voyait pas pourquoi il aurait à les changer, surtout d'après les conseils d'un hibou. Finalement, le moulin à parole ferma enfin son bec après que l'animalier est poussé une petite gueulante. Puis, l'aveugle, très gêné d'un tel comportement, se tourna vers Vasco.

- Je suis désolé, il est un peu rustre, mais il fait tout de même un bon compagnon, il a un grand esprit critique et surtout une langue bien pendue. Si vous n'en voulez pas, je comprendrai, je vous montrerai où en trouver, car je n'ai que celui-là en stock.

Un petit sourire naissa sur le visage du jeune prince.

" Ne vous en faites pas, cet oiseau me plait bien. A Umbra, j'avais un statut... particulier, et personne n'aurait osé me parler sur ce ton. Aujourd'hui, j'ai plus ou moins perdu ce statut, donc autant que j'apprenne avec cet oiseau mes quatre vérités. Je suis sûr que nous allons bien nous entendre, il apprendra à m'apprécier... Euh.. j'y pense, je n'ai pas de quoi payer... mais si vous avez besoin de quelque chose, je suis à votre service... "

Le jeune prince n'avait pas beaucoup l'habitude de se retrouver sans argent, gêné, il fit un petit sourire à l'animalier dans l'espoir que ce dernier accepte son offre...

Vasco avait de la chance, le hyperous nommé Syrn était un vrai moulin à parole, avec lui, aucune chance qu'il ne s'ennuit. Néanmoins, le hibou, même si ce dernier semblait grandement apprécier le jeune homme, n'était pas encore vraiment à Vasco qui lui restait encore une petite tâche à accomplir pour l'animalier. Il lui fallait nourrir les pensionnaire de la ferme. L'animalier avait ouvert un local contenant les divers aliment qu'il lui fallait distribuer. Vasco trouva une petite liste des différents animaux, aux nombres d'une dizaine, écrite d'une encre bleue sombre. Bientôt, le gérant attrapa un sac qu'il jeta sur ses épaules et parti de son côté nourrir ce qui semblais être des herbivore.

* J'espère que les animaux ne sont pas trop dangereux, je n'ai pas envie de perdre des doigts...*

Le hibou, qui était jusque là sur une épaule du prince s'envola jusqu'à une étagère de la petite pièce.

" Syrn... C'est un jolie nom... Je m'appelle Vasco, Vasco Honem. Tu as l'air heureux de quitter cet endroit... Tu ne te plais pas ici ? "

- Tu sais, je fais genre, mais je l'aime bien, cet Alexender Jackhammer. Ça va t'être difficile de l'égaler. Le pauvre naïf, il fait confiance un peu trop facilement aux gens car pour lui, c'est comme ses créatures chéries, elles ne trahissent pas. Il te fait confiance, ne le fait pas tourner en bourrique. Si tu veux, je vais t'aider pour la distribution.

" Oui... je pense que je ne vos pas grand chose comparer à cet homme... surtout que je vais t'emmener dans des contré plutôt dangereuses... Ne t'en fait pas, je ne le trahirai pas. Je sais ce que l'on ressent lorsque l'on est victime de tromperie... "

Ses mots, le prince n'auraient jamais dû les prononcer, aussitôt, les images lui revinrent en mémoire., les cris de sa mère, son père qui tombait, traitreusement poignarder par ses gardes. Sa petite soeur qui hurlait, il était arrivé trop tard, il n'avait eu d'autre choix que de fuir, d'abandonner son peuple.

Vasco était dans ses pensées, ses yeux n'étaient plus là, et Sryn sembla comprendre que quelque chose de grave avait entacher le passé de son futur maître. Ne voulant pas le laisser dans cet état, il tenta de relancer la conversation

- Alors c'est là qu'il planque toute la bouffe ? Impressionnant. Dis, tu me files du rab' ?

La voix du hibou sorti le prince de sa rêverie macabre. Ce dernier jeta un rapide coup d'oeil aux différents sacs qui se trouvait devant lui.

""Hum... désoler, je ne vois pas de souris ! "

- Très drôle. Bon, on va rester planter là longtemps ?

" Tu as raison... Je crois que je vais commercer par ceux là... "

Du doigt, il indiqua un nom sur la liste: Leozard.

" Tu commences fort dis donc ! Prépare toi tout suite, ses gros lézards chlingues à mort, c'est insupportable. "

Le prince haussa les épaules, il avait promis à L'animalerie de faire ce qu'il voulait de lui. Après avoir jeté un coup d'oeil à la liste, Vasco pris un cageot contenant des morceaux de carcasses qui semblaient plutôt saines, cela ne devait pas faire longtemps qu'elles avaient été découpés. Sryn s'envola alors en direction de la porte, arrivais dans la boutique, il emprunta une autre porte qui conduisait à une sorte de zoo miniature. De chaque côté de l'aller en brique rouge se trouvait divers enclos dans lesquelles plusieurs espèces animal le dévisageait, de toute évidence, il n'avait pas l'habitude de voir quelqu'un d'autre les nourrir.

Le prince su qu'il s'approchait de "gros lézards" avant d'en voir l'enclos, Syrn avait en effet bien choisi ses mots, l'odeur qui flottait dans l'air était un mélange de pourriture et d'eau croupis. Quelques mètres plus loin, le jeune homme pu voir les créatures. Au nombre de 4, elles étaient longues de plusieurs mètre, couvertes d'écailles vertes émeraude, deux d'entre elle portait des plumes sur le crane.

" Ne juge pas Alex, il n'y est pour rien, ces bestiole pu encore plus à l'état naturel, il n'a toujours pas réussi à stopper les effluves de ces bestioles à grandes dents "

Attrapant d'une main ce qui semblais être un morceau de patte et le balança de l'autre côté de la clôture. Aussitôt, les quatre Léozards se jetèrent avidement sur la nourriture. Rapidement, Vasco lança plusieurs autres morceaux avant que les lézards ne se battent.

Ensuite, ce fut au tour de magniques oiseaux de plusieurs mètre de haut qui se nourrissant de simple graines, mais aussi grosse que des noix de coco. Sans oublié des sortes de petits félins rapide comme l'éclaire qui venait chercher leur petit insecte séché dans les mains du prince. Ou bien les dragon miniature se nourrissant exclusivement de petites feuilles.

Evidement, à chaque nouvelle créature, Vasco avait droit à un commentaire de la part de Sryn tel que pauv' piaf emplumé ou mini-crotte en passant par face de banane, bref, un vrai festival.

Finalement, au bout d'une heure, Vasco et Syrn c'étaient occupés, chacun de façons différentes, des différents pensionnaires de l'animalerie. Ils retournèrent donc dans la boutique, entendant le retour d'Alexender et son verdict final.

Au final, Vasco avait plutôt bien réussi son travail, malgré quelques erreurs par ci par là.

- Bon, et bien malgré quelques petites erreurs de dosages, vous avez très bien fait le travail, surtout pour quelqu'un qui ne s'y connait pas en animaux. Et bien voilà, je vous confie Sryn à vos bons soins, je pense que vous avez déjà pu faire connaissance pendant une heure et j'espère que vous vous entendrez bien.

" Oh vous savez, j'ai eu un bon guide, sans Syrn cela aurait été une vrai catastrophe, et puis je commence déjà à m'habituer à son petit caractère ! "

S'en suivi un petit dialogue antre l'oiseau et l'animalier qui de toute évidence appréciait la compagnie de Syrn, même si parfois son tons pouvait laisser penser le contraire. Pour finir, il s'adressa au prince.

- Et bien, monsieur Honem, vous pouvez partir. Je vous remercie de bien avoir voulu me rendre ce grand service et n'hésitez pas à me donner des nouvelles de Sryn, c'est qu'on s'y attache facilement.

" Ne vous inquiétez pas, si je passe près de la ferme, je ne manquerais pas de vous passer une petite visite, je vous le promets."

Puis le vendeur donna une cacahouète à Phylistin avant de repartir. Vasco resta dans la boutique quelques minutes. Lors ce qu'il était enfant, son père lui disait de ne promette d'irréalisable, pourtant, c'est ce qu'il venait sans doute de faire.

" Sryn... c'est l'heure, allons-y... "

Le hibou lança un coup d'oeil au perroquet avant de venir se poser sur une épaule de Vasco, de toute évidence, l'animalerie manquerait aussi au hibou qui ne parlait plus. Lentement, le jeune homme se dirigea vers la sortie, prêt à affronter son destin...