Harmonia
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 Massacre au castel (snif c est fini)

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MessageSujet: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyVen 16 Juil - 16:03

. Introduction :


Le castel Fortetête, situé à l'entrée de la passe des 3 nains, au pied des Montagnes de glace, dressait son imposante structure depuis plusieurs siècles, défiant tout à la fois les tempêtes de glace fréquentes dans la région, et les fous qui auraient osé tenter une attaque frontale. Les lourdes murailles de pierre coiffées d'une éternelle couche de givre étaient glissantes au pied, et les soldats de garde maudissaient souvent leur sort en soufflant dans leurs mains rougies par le froid.

Cependant, l'endroit n'avait pas fait l'objet d'une seule attaque depuis plusieurs décades. Les Fortetête, qui dirigeaient le château depuis plusieurs générations, avaient fait de la place forte un endroit attractif pour le voyageur en route pour les monts de glace. Les larges cours intérieures accueillaient, été comme hiver, vendeurs de légumes et de bétail, tisseurs et cordonniers. L'endroit comprenait 2 ou 3 auberges de bonne réputation dont les chambres communes affichaient souvent complet.

En bref, le château des fortetête était une véritable petite ville, fourmillant d'activité. Il n'était pas rare de croiser quelques gamins jouant à se faire peur sur les chemins de garde, se penchant au-dessus du vide, retenus par l'un de leurs camarades, avec cette inconscience propre à la jeunesse...

Hormis le donjon principal, réservé à la seigneurie, et les bâtiments destinés aux écuries et aux valets, il était facile -et intéressant, de faire le tour des lieux et de découvrir ici ou là une ancienne baliste à l'abandon, ou bien de vieilles inscriptions gravées dans la pierre. Le chateau avait été bati au cours de l'époque des grandes guerres, bien longtemps avant -certains affirmant qu'il avait au moins 1000 ans.

Depuis quelques jours toutefois, certains visiteurs arrivant au chateau n'étaient pas des amoureux de vieilles pierres. La plupart portaient au côté des armes usagées maintes fois retrempées, leurs cicatrices et la dureté caractéristiques de leurs traits les désignant clairement comme mercenaires.

Cette présence armée extraordinaire au sein du chateau, dont la garde ne tolèrait habituellement pas le port ostensible des armes, était due à un parchemin, largement diffusé durant les semaines précédentes dans nombre de villages et d'auberges, signé de la main du maître des lieux, Anton Fortetête :



"Le seigneur Anton fortetête, résidant en son chateau familial, au lieu dit "la passe des 3 nains", au pied des montagnes gelées, recherche une troupe d'hommes et de femmes habiles et motivés pour une mission de quelques jours, bien rétribuée.

Les volontaires devront disposer de leur propre matériel et prévoir des vêtements chauds. Une couverture ainsi que le gîte et le couvert leur seront gracieusement offerts au château.
La mission proprement dite consistera en l'acheminement et la protection d'une cargaison importante. La destination de la caravane ainsi que la nature des marchandises ne seront révélés qu'à la veille du départ, afin d'éviter toute fourberie ou guet-apens.

Les hommes et femmes interessés par cette offre devront se rendre par leur propres moyens au Castel Fortetête avant la première lune d'été.

Honneur et tradition.
"

Depuis cette annonce, les mercenaires se bousculaient aux portes du castel. Il était bien connu que le seigneur Fortetête était riche. Cependant, entre les rixes occasionnelles, les beuveries, et les parties de cartes qui tournaient mal, nombre d'entre eux étaient jetés dans les geôles ou simplement mis à la porte du château. La garde se révélait très efficace et expérimentée, au point que beaucoup se posaient la question suivante : Pourquoi Anton Fortetête avait-il besoin d'embaucher des mercenaires ?

Les rumeurs allaient bon train. Certains parlaient d'un convoi d'or, d'autres évoquaient une expédition vers ces contrées étranges qui avaient déclaré la guerre à Harmonia, d'autres encore prétendaient qu'Anton cherchait un bon parti pour sa fille Lea, qui depuis des années rejetait soupirant sur soupirant. La beauté légendaire de la jeune femme faisait débat, car nul ne l'avait vue en personne.

La plupart des mercenaires avaient finalement été hébergés dans une écurie chauffée, là ou ils seraient moins susceptibles de causer des dégâts. Chaque soir, on entendait leurs chansons paillardes et leurs éclats de rire jusqu'aux plus hautes fenêtres des tours. Des paillasses abîmées et des cruchons vides jonchaient le sol -quelque colporteur de vin avait vendu tout son stock quelques jours plus tôt. Le seigneur fortetête avait tenu sa parole, et offert le gîte, le couvert et une couverture à chaque mercenaire.

Le chef de la Garde, un grand gaillard nommé Pietro, se chargeait de recenser les nouveaux arrivants, assisté d'un intendant malingre qui tendait une couverture frappée d'une tête de renard aux nouvelles recrues, avant de leur indiquer le numéro de leur paillasse. Comme certains ne savaient pas lire, et que tous voulaient une place proche de l'unique âtre de l'écurie, tout n'allait pas sans mal...




OOC : C'est au beau milieu de cette joyeuse pagaille que vous arrivez. Pour l'instant je me contente de faire le maître du jeu, mon personnage apparaîtra plus tard Wink






Dernière édition par Misato Hakage le Mer 21 Juil - 19:33, édité 3 fois
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Sannen Raon
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyVen 16 Juil - 20:19

Sannen s'était permis de se reposer un jour ou deux dans une taverne située dans le castel Fortetête, grand château aux hauteurs de murailles vertigineuses, au pied des montagnes de glace. Il avait visité les trois mondes dans tous leurs recoins et pourtant il souhaitait découvrir encore du paysage, encore de l'aventure !

La nuit commençait à tomber et un groupe de mercenaires était en train de faire la fête au bar. Depuis quelques jours, des guerriers arrivaient par flot dans l'auberge, y mangeaient et y dormaient. De plus, ils n'arrêtaient pas de se disputer pour tel ou tel chambre. L'ange déchu, dans l'impossibilité de s'endormir à cause du raffut descendit à l'étage d'en dessous. Un mercenaire saoul lui proposa de venir s'asseoir à sa table mais Sannen refusa plusieurs fois de suite a sa demande répétée jusqu'à ce que le guerrier ne lui propose de payer sa part. Il changea donc d'avis et s'installa sur le banc.

Les autres hommes étaient bien plus trapus que lui et il ne sentait vraiment pas à l'aise en se disant qu'il aurait dû prendre une table à lui seul. Après quelques bières, Sannen arrêta la chorale de la troupe qu'il identifia comme étant "au clair de la lune".


*A moins que ce ne soit "bergère, rentre vite tes moutons"... Enfin, bref...*

-Quelqu'un peut me dire ce qui se passe pour qu'une armée entière vienne se loger ici ?


La troupe se trouvant à sa table le dévisagea, en colère que le jeune homme qui ne soit même pas des leurs ait interrompu leur chant. Sannen se sentait encore moins à l'aise maintenant qu'il avait été repéré à la table.

-M'enfin ? Tu ne sais pas que le seigneur des lieux à dit qu'une forte récompense serait offerte à ceux qui protégeraient une livraison spéciale ? Bin maintenant tu sais, alors ferme-la avant que je t'etripe !


L'homme en face de lui avait parlé tellement vite et d'une façon bien particulière appartenant à un homme qui avait abusé du whisky qu'il avait failli lui demander de répéter, mais y avait renoncé en entendant sa dernière phrase. Il avait passé quelques minutes à décrypter les paroles qu'il avait entendues et s'était enfin rendu compte que cela pourrait avoir un rapport avec l'affiche qui se trouvait à tous les coins de rue mais aux quelles l'ange déchu n'avait pas pris le temps de s'occuper. Il arracha une annonce se trouvant sur un pilier derrière lui et la lu.

*"Le seigneur Anton fortetête, résidant en son chateau familial, au lieu dit "la passe des 3 nains", au pied des montagnes gelées, recherche une troupe d'hommes et de femmes habiles et motivés pour une mission de quelques jours, bien rétribuée.

Les volontaires devront disposer de leur propre matériel et prévoir des vêtements chauds. Une couverture ainsi que le gîte et le couvert leur seront gracieusement offerts au château.

La mission proprement dite consistera en l'acheminement et la protection d'une cargaison importante. La destination de la caravane ainsi que la nature des marchandises ne seront révélés qu'à la veille du départ, afin d'éviter toute fourberie ou guet-apens.

Les hommes et femmes interessés par cette offre devront se rendre par leur propres moyens au Castel Fortetête avant la première lune d'été.

Honneur et tradition."*


*Interessant...*

Il vit que de nombreux guerriers s'adressaient à un autre mercenaire qui avait l'air d'être leurs chef et qui leurs distribuaient leurs chambres. Cela sembla bien idiot à Sannen qui savait que les mercenaires ne connaissaient pas les chiffres.

*C'était donc pour ça qu'ils se disputaient pour des chambres !*

Etant intéressé par la requette du seigneur, il partit chercher un de ses gros manteaux dans sa chambre et retourna s'adresser au chef qui se présenta comme étant Pietro, le chef de la garde. Il lui donna un numéro de chambre qui se révélait être justement la sienne et expliqua ce qui se passerait le lendemain matin.

Sannen passa une bonne nuit sans rêves, pour reprendre des forces.


-Tout le monde debout ! Il est déjà 5 heures !

Sannen ne se rappela pas s'être réveillé aussi tôt une seule fois dans sa vie.
*Crétin !*

A peine s'était-il levé que le chef l'attendait devant sa porte pour l'engueuler et le trainer de force dans une charrette en bois dur et inconfortable en dehors de la taverne sans lui laisser le temps de manger. Le trajet fût long ennuyant, inconfortable et il y avait tellement de blanc autour de Sannen qu'il en avait mal aux yeux... De quoi penser que ce seigneur n'était pas si riche que ça...

Un groupe de militaires puissants attendait la troupe, une grosse charette recouverte d'un grand drap rouge dessus.


*Très pratique pour ne pas se faire repérer...*
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptySam 17 Juil - 10:07

Tout comme Sannen, de nombreux mercenaires se demandaient pourquoi on les avait tiré du lit aussi tôt. Beaucoup aussi n'étaient pas remis de leur gueule de bois de la veille, et maugréaient dans leur barbe. Le froid mordant et le ciel d'un magnifique bleu azur étaient certes revigorants, mais la blancheur et la monotonie du décor blessaient les yeux, et fatiguaient l'âme.

On les avait amenés à l'extérieur du château, près d'une forêt qui survivaient tant bien que mal dans ces terres hostiles. Les arbres habillés de givre blanc ressemblaient plus à des statues qu'à des végétaux. Les souffles des hommes et des femmes étaient la seule animation dans ce décor figé par un froid éternel.

Une fois les mercenaires alignés en un semblant de rang, Pietro s'avança et annonça d'une voix forte :

"Mercenaires ! Il est temps de dérouiller vos muscles et de vous échauffer avant la difficile mission qui vous attend. J'ai donc décidé d'animer votre journée en vous envoyant récolter du bois mort pour les âtres du château. Il est temps que vous vous rendiez utile ! Je ne tolère plus de vous voir vous pochetronner et vivre aux crochets de mon seigneur à longueur de journée ! Cette corvée n'est pas dispensable, et votre participation y est obligatoire. Ceux d'entre vous qui souhaiteraient tourner les talons le peuvent encore..."

L'expression de surprise qui s'était peinte sur bien des visages fit place à l'incrédulité, puis au mépris.

"Et de quel droit ton seigneur nous ferait-il trimer comme de vulgaires serfs, quand il ne nous a pas encore payés ? " demanda un guerrier borgne aux cheveux rasés. "Qu'il vienne me demander lui-même de faire ses corvées, s'il a autre chose dans le pantalon qu'une paire de marrons glacés !"

Quelques rires ponctuèrent cette boutade. Cependant, Pietro, lui, ne semblait pas prendre la chose avec humour.

"Il ne s'agit pas d'une décision de mon seigneur, mais d'une initiative de mon fait. Je suis simplement las de vous voir vous enivrer et vous engraisser aux dépends d'honnêtes citoyens. Je vous demande de vous rendre utile à la communauté. De gré ou de force. Mon seigneur est trop bon avec de vulgaires gibiers de potence comme vous. Sa générosité n'a pas lieu d'être ! "

Le hommes de Pietro s'étaient déployés de façon subtile, bien formés et bien entraînés qu'ils étaient. Si les mercenaires avaient un léger avantage numérique, les soldats paraissaient remarquablement disciplinés. Si un conflit éclatait ici, cela tournerait vite au bain de sang...

Le guerrier borgne cracha dans la neige avant de répondre.

" Tu ne me fais pas peur, grande gueule. Si tu veux me faire trimer comme un esclave, il y aura du sang dans la neige avant longtemps... Et, foi de Gideus, ce ne sera pas le mien ! "

Le guerrier se saisit d'une longue épée qu'il tenait dans son dos. En un éclair, Pietro dégaina sa propre lame, frappée du seau des fortetête. Les deux hommes se défiaient du regard, cinq mètres à peine les séparant.

Les mercenaires, surpris par la rapidité avec laquelle les choses s'étaient envenimées réagissaient de diverses manières. Certains hésitaient, d'autres portaient déjà la main à leurs armes, prêts à faire couler le sang si l'un des leurs était blessé ou tué.

En face, les soldats avaient tous porté la main à la garde de leur épée, prêts à réagir à l'ordre de leur supérieur direct.

Tous avaient oublié le froid. L'adrénaline et l'imminence du conflit leur tenaient désormais chaud.

Cependant, Pietro ne donnait aucun ordre d'attaque à ses hommes, et Gideus, fermement campé sur ses deux pieds, sa longue épée tenue à deux mains ne tremblant pas d'un millimètre, ne faisait pas mine d'attaquer.

La situation était tendue, mais pas encore perdue... Ce genre de tensions entre des soldats professionnels et de rudes guerriers dont l'argent était la seule motivation était largement prévisible.

Quelque âme avisée pouvait peut-être encore ramener la paix entre les deux parties.


Dernière édition par Misato Hakage le Dim 18 Juil - 21:21, édité 1 fois
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Fléau Kousen
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptySam 17 Juil - 12:33

Fléau marchait tranquillement dans les rues de Tenemas quand il vit une affiche, parlant d'une quête d'une grande importance ordonné par un seigneur richissime du nom de Fortetête, ce nom raisonna dans la tête de Fléau, il le connaissait de légendes. Oui cette famille était réputé, et si ils avaient besoin de mercenaires, alors Fléau serait des leurs. Sans doute le sang coulerait à flots, et l'aventure ne serait pas sans tourments.

Le démon rentra donc chez lui prendre quelque affaires, de quoi se nourrir pour le voyage vers les montagnes glacées, et quelque équipements utiles dans le froid ainsi que sa faux, qu'il ne quittait jamais. Une fois ses bagages fait, il quitta sa maison, prenant soin de donner des indications à son cher Corbeau Ténébris, qui serait aussi du voyage. Il devait être sage, obéissant et Fléau connaissait son tempérament agressif en présence de tueurs, il devait faire bonne impression...


*Aventure et argent ! Rien de mieux pour se remettre dans l'action des jours obscurs.*

La route fut longue, mais d'un pas rapide, il put atteindre le castel en quelque jours, face à lui, une battisse magnifique se dressait, très bien protégé. Les murailles montraient la vieillesse du lieu, et ce n'était pas un petit château de prince arrogant, mais bien un lieu pleins d'histoires dirigé par un grand homme à l'évidence. Fléau s'en doutait, il y aurait du monde, les mercenaires d'emplois aiment ce genre de proposition où il y a possibilité de graisser son porte-monnaie. Il y avait encore du temps avant le départ annoncé, alors ils profitaient de l'hospitalité en buvant et faisant la fête, de vrais mercenaires...

Mais Fléau n'avait pas le temps pour ces enfantillages, il se présenta là où beaucoup faisait la queue, l'attente ne fut pas longue, l'homme à la tête de cette mission était efficace, ordonné et autoritaire, toutes les qualités nécessaires pour s'occuper d'un groupuscule d'hommes aussi dangereux. Face à lui, il se présenta :


-Bonjour, mon nom est Kousen, et on me surnomme Fléau, je suis un démon comme les autres, et je souhaite intégrer vos rangs. J'ai bien sur tous les équipements nécessaire. Je suis aussi accompagné de Ténébris, mon fidèle compagnon que je ne quitte jamais.

Fléau sentit comme un froid, peut être avait il été trop poli, mais ça ne dura pas, le dirigeant se présenta sous le nom de Pietro et lui donna une chambre pour la nuit, la numéro 7.
Le bruit que faisait tous ces hommes était insupportable, Fléau n'avait pas un brin d'envie de se joindre à eux pour festoyer en l'honneur de cette quête, il se rendit directement dans sa chambre et y installa ses affaires. C'était bien trop grand pour lui, il n'avait besoin que d'un sol et quatre murs, mais il devait faire avec, il s'installa sur le lit et commença à aiguiser sa faux tout en veillant sur Ténébris.
Les cris et les voix nasillardes des mercenaires bourrés sonnaient dans la tête de Fléau comme des cloches, c'était infernal mais il devait rester calme, heureusement, la nuit lui porta conseil, non qu'il s'endormit mais ce sont les autres qui le firent, le calme résonna comme une douce mélodie aux oreilles du Démon et il veilla toute la nuit, trop troublé par cette fameuse expédition.

Très tôt le matin, le soleil à peine levé, Pietro cria à travers les couloirs de l'auberge, réveillant ainsi tous le monde, mais Fléau était déjà au pied de guerre, il sortit le premier et le suivit jusqu'à cette forêt où tout était mort, un lieu si calme et si serein, pas un chant d'oiseau, pas une brise de vent n'osant s'aventurer. Seul les grognements de ces gueux se plaignant de ce réveil aux aurores.


*Ne sont ils jamais contents ...*

Rapidement, une fois tous réunis, le chef s'expliqua et il nous fit par de la situation actuelle, nous devions seulement, pour ne pas être inactif et montrer notre docilité couper du bois pour monsieur Fortetête et sa cours. C'était simple et serait rapide si personne ne faisait de caprice. Mais c'était une utopie, les querelles commencèrent. Au points de faire naitre un affrontement, ce Gideus qui n'avait surement pas arrêté de boire, la gueule de bois se rebellait. La tension commençait à s'installer entre soldats et mercenaire, au milieu Fléau était désespéré et s'écria haut et fort d'une voix roque :

-Ne soyez pas stupides ! Un affrontement maintenant créerait des tensions, c'est pas ce qu'on veut ! On veut la fortune et l'aventure, alors gardons nos forces pour cette quête et montrons leurs qu'on est des vrais hommes, On va pas se laisser abattre par
quelque arbres !


Le démon se doutait que c'était inutile, mais il espérait ainsi calmer les âmes déchainés, et ainsi refaire naitre le calme et la paix en ces lieux.
En tout cas, il s'assit et attendit un quelconque changement.
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Arcania D.Cysique
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptySam 17 Juil - 13:39

Les mains dans les poches, armes à la ceinture, Arcania marchait au beau milieu d'une route perdue en plein milieu du monde d'Harmonia. Il avançait un peu à l'aveuglette cherchant toujours un peu plus d'action, de nouveaux défis ahurissants à relever pour son plus grand bonheur. Malheureusement, ces derniers jours furent fades en possibilités. Rien ne s'était présenté à Arcania, pas même un simple petit galopin ou un sale rator enragé et affamé. Le jeune épéiste qui aimait sentir l'adrénaline monter dans tout son corps, n'avait pas eut l'occasion de sentir cette dernière monter ne serait-ce que quelque minutes. Les seules choses qu'il avait réussit à sentir monter, c'était le froid de certaines nuit à dormir contre un arbre au beau milieu des hautes herbes. Il regardait dans le vide, sans chercher quelque chose de très précis, laissant ses pieds le conduire la où irait cette longue route qui semblait être sans fin. Le ciel au loin rejoignait les montagnes de glaces à l'horizon, tandis que derrière lui, s'étendaient de longues étendues assez longues à traverser. C'était de ces routes longues et sinueuses d'où venait le jeune Harmonien depuis ces derniers jours. Il posa le pied gauche en avant, et sentit quelque chose faire du bruit sous ce dernier. Arcania croyait avoir marché sur un satané crottin de cheval d'un chevalier incapable de tenir sa bête. Le jeune homme regarda vers le sol et vit qu'en réalité, il avait marché sur un simple parchemin où était écrit nombre et nombre de choses.

Hm ...

Entre les gribouillis de gamins qui s'étaient amusés à tester leur art de l'écriture sur ce vulgaire morceau de parchemin et les vrais écrits qu'il devait lire pour trouver la signification, c'était difficile de faire la différence et de bien percevoir ce que disait la morceau de papier pour trouver des informations pour peut être trouver un peu d'action. Il observait peu à peu les lettres et les mots lisibles derrières les traces de crayons et d'encre des sales gamins qui avaient osés foutre en l'air cette lettre peut être extrêmement intéressante. Il n'arrivait à rien comprendre sur cette satané feuille et décida de continuer d'avancer vers l'horizon, en quelque sorte, il se dirigeait vers les montagnes de glaces. Traversant une fois une sorte de petit ruisseau où il put se rafraîchir et pêcher un ou deux petits poissons pour se nourrir dans la journée. Il passa aussi par un ou deux petits villages de fermiers où Arcania profita du passage pour choper un ou deux pains pour accompagner son petits repas digne d'un piscivore. Le second village, quand à lui, fut cependant bien plus intéressant, tandis que le jeune humain entrait lentement dans la seule route qui traversait le village, il aperçu une sorte de tableau d'affichage où se trouvait nombre et nombre de choses. D'un coté, on trouvait "Vente de patates retardée" ou encore "J'ai perdu mon chat, aidez moi s'il vous plais", et encore bien d'autres requêtes dépourvus d'intérêt. Le poing serré, Arcania chiffonna le parchemin et le jeta sur le sol. Un jeune enfant le ramassa à ses pieds et l'ouvrit en tirant sur la ceinture d'un Arcania assez contrarié.

Hé hé monsieur, vous voulez allez à ForteTête ?

Arcania tourna la tête vers le bambin totalement interrogé, il se demandait ce qu'il se passait, lui qui n'avait pas réussit à décrypter un seul truc sur le parchemin totalement souillé par la boue et par les graffitis des gosses, c'était un de ces sales gosses qui parvint à dire au jeune homme d'Harmonia ce qui se trouvait inscrit sur le bout de papier. Après deux heures d'attente à laisser le gamin déchiffrer les écrits du parchemin, Arcania obtint enfin la totalité du contenu de la lettre. En remerciement, il offrit au garçon qui semblait dépourvu de quelconque richesse la nourriture qu'il lui restait, en somme, un poisson et deux ou trois pains accompagné de quelques morceaux d'une nourriture faites maison par l'humain, nourriture d'ailleurs pas appétissante du tout mais très énergisante.

Partant en direction de ce fameux château fortetête, ou plutôt castel fortetête d'après le gamin, enfin peut importait, ce n'était pas son nom le plus important, mais sa position. Il se trouvait proche des Montagnes de Glaces, la où allait de toute façon se diriger le jeune homme. Il avait emporté ses armes ainsi que quelques provisions autres que de la nourriture pour survivre. Il devait arriver assez rapidement à ce fameux castel, si non la mission commencerait surement sans lui. Ce ne serait pas cool pour lui qui marchait depuis autant de temps.

Après deux jours de marche supplémentaires, il arriva enfin devant l'imposante construction, Arcania n'était pas impressionné plus que ça, pour lui c'était quelque chose de dirons nous normal. Avec un nom pareil, se trouver devant une vulgaire cabane, ce serait une vraie honte et une atteinte à l'honneur des mercenaires qui se seraient déplacés. Il posa le pied juste à l'entré, où une sorte d'énergumène du nom de Pietro l'accueillit. Arcania lui tendit simplement le parchemin gribouillé et entra sans ni décliner son identité ou quoi que ce soit d'autre. Il ne prit pas non plus la peine de récupérer le nom de sa chambre, il dormirait sur le toit d'une écurie choisie au hasard, il avait l'habitude de roupiller à la bonne étoile de toute manière. Il monta donc rapidement sur ce toit qu'il avait choisit, et sans prendre la peine de faire quoi que ce soit de plus, il ferma les yeux et resta allongé la jusqu'au petit matin. Toute la nuit, les individus qui étaient aussi présents en tant que mercenaires se prenaient à des jeux stupides, tels que celui qui chantera la chanson paillarde la plus hard, ou encore celui qui boirait le plus de bière sans vomir. Arcania n'y prit point pars et dormit tranquillement sans être dérangés par ces derniers.

Au petit matin, il fut réveiller par les cris du machin gênant du nom de Pietro, plus le nom d'un alcoolique que d'un chef d'hommes. Appuyant sur ses mains, il se releva et partit se poster sur le toit d'une charette hors du chateau. Il avait une vue imprenable sur l'endroit d'où Pietro faisait son beau et grand discours. En vérité, Arcania trouvait cela plus chiant et barbant qu'autre chose, mais il se tut et écouta attentivement avant qu'un mercenaire complètement bourré de la veille ne prenne la parole en hurlant comme s'il se faisait violer par un gros vilain roi démon. Arcania s'accroupit et observa l'avancée des choses. Le conflit semblait inévitable, lorsqu'une sorte de démon se mit à prendre la parole comme le héros de la situation ... Ou pas ... Ses paroles n'avaient pas vraiment stoppé les soucis entre les gardes et les mercenaires. Le jeune Harmonien ricana depuis sa place en retrait. Lui aussi prit la parole en criant un peu plus fort.

Vous avez raison, entre tuez vous, moins nous serons, plus la récompense sera grande. Allez y, mourrez pour faire ma richesse bande d'ivrogne incapable. Vous êtes tellement faible que tenir une hache pour abattre deux arbres est trop difficile pour vous. Si c'est le cas, retournez chez vos mères et demandez leur du lait maternel, peut être que cela vous rendra plus fort. Lorsque ce sera fait vous reviendrez. Sur ce ...

Il sauta et atterrit devant Pietro, sortant son épée en tournant dos au capitaine des hommes de la garde.

Mais si vous attaquez, je serais contre vous, j'ai hâte de voir à quel point des gens trop faibles pour couper du bois pourraient bien me faire.

Dit il avec un air très sadique et un regard noir agressif et meurtrier.


Dernière édition par Arcania D.Cysique le Sam 17 Juil - 18:49, édité 1 fois
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Sannen Raon
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptySam 17 Juil - 18:43

HRP : Arcania tu dis être sur le toit de l'auberge lorsque tu assistes à la dispute alors qu'on a marqué qu'on a déjà fait un bout de trajet avant que cet évènement ne se produises.

Un des mercenaires se présenta comme étant Gideus et se rebella contre Pietro, refusant de couper du bois vu que ce n'était pas leurs mission. Un des hommes, ou plutôt un démon, prit la parole, surement pour convaincre les troupes de se calmer, mais un humain l'interrompit et parla en même temps que l'homme masqué, rendant leurs dialogues incompréhensible. L'humain se leva ensuite pour menacer Gideus et se mettre du côté des guerriers.

-...Mais si vous attaquez, je serais contre vous, j'ai hâte de voir à quel point des gens trop faibles pour couper du bois pourraient bien me faire.

-Qu'il en soit ainsi !

Le combat inévitable ne tarda pas à éclater. Pietro et ses militaires n'avaient aucun mal à esquiver les coups et en très peu de temps quatre mercenaires étaient à terre, égorgés ou éventrés, alors que seulement deux militaires étaient blessés. Sannen était resté à l'écart du combat, ne sachant de quel côté se mettre. Il avait tourné la tête vers la fortêt vu qu'il n'avait aucun intérêt propre à savoir qui serait écrasé par les autres. Ce combat commença à être intéressant lorsque Gideus attrapa Pitro, la lame au cou du chef de ses ennemis. Il prévint ensuite les troupes adverses qu'au moindre mouvement, leurs chef serait égorgé.

-Tu as moins fière allure, maintenant que ta veste a été souillée par la terre ! Ne t'inquiètes pas, cette couche de terre disparaitra vite sous les flaques de ton...

L'ange déchu avait remarqué une agitation dans le petit bosquet à la droite du chemin enneigé. En se concentrant un-peu plus dessus, il comprit immédiatement ce que c'était et interrompit Gideus avant qu'il n'achève son adversaire.

-Justement, ils n'attendent que ça ! Moins nous serons et mieux ce sera pour eux. Vous avez vraiment l'intention de vous entre-tuer alors qu'un minimum d'entraide sera nécessaire ?

Les deux troupes se regardèrent, perplexes et Gideus patienta un petit moment pour voir ce qui allait se produire mais garda sa lame sur le cou de Pietro. Après une trentaine de secondes d'attente, le chef des mercenaires parla :

-Foutaises ! Je m'occuperai de toi après, ennemi du...

Sa tête se détacha de son corps et s'envola dans le ravin à leurs gauche. Ne comprenant pas ce qui venait de se produire, tout le monde regarda autour d'eux pour voir un galopin qui se trouvait dos au ravin. Il poussa un hurlement vers la forêt et une trentaine de galopins en sortirent.

Sannen compta le nombre de personnes qui se trouvaient avec lui juste avant que les monstres n'attaquent.


*13 guerriers, 6 militaires et 4... euh... Autres, moi y compris. Ça devrait être réalisable... Encore faudrai-t-il que les deux troupes ne s'allient... C'est pasgagné...*

Les quatre premiers galopins qui attaquèrent furent tranchés en deux mais très vite, ils prirent le dessus sur les militaires qui supplièrent les mercenaires de leurs venir en aide et avaient en réponse que des insultes.

Pendant ce temps, Sannen avait à lui tout seul réussi à tuer qu'un seul ennemi qu'il avait embroché sur sa lance. Il sauva une autre personne qui avait failli se faire décapiter par derrière en lançant sa lance qui transperça la tête du monstre en question. Il se retrouva alors désarmé et les galopins le remarquèrent et eurent vite fait de l'entourer. Il espérait alors que la personne qu'il venait de sauver lui viendrait en aide...
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyDim 18 Juil - 0:59

Le sang teintait la neige d'écarlate. Les membres volaient, les agonisants hurlaient, les épées et les flèches sifflaient.

Ce qui n'était au départ qu'une légère altercation avait dégénéré en un bain de sang. Les soldats de Pietro se faisaient allègrement massacrer, même si leur chef donnait là une formidable preuve de ses compétences martiales, tranchant et sabrant avec vivacité. Sannen lui-même se retrouvait acculé et forcé de défendre une position bien peu enviable. L'issue de la bataille paraissait desepérée.

Un géant blond armé d'une large hache faucha l'air devant lui à grands coups rageurs, tentant de franchir les rangs des galopins avant de s'écrouler, emportant une dizaine d'ennemis dans son ultime baroud d'honneur.


"Bordel de Dieu !" gronda l'un des mercenaires survivants, en écrasant la poitrine d'un galopin d'un coup de masse, une pluie de sang humectant sa barbe et voilant son regard. "Mais combien sont-ils ? On n'en voit pas la fin ! "

La seconde suivante, une épée courte lui déchira les entrailles et il s'effondra dans un râle. De fait, les galopins étaient plus nombreux de minute en minute. Les bois devaient en être infestés. Une telle population de vermine en cet endroit, si proche du Castel, était absolument anormale, surtout de jour. Une femme vêtue de cuir et maniant un arc court avec célérité et dextérité s'écria
:

"Je n'ai plus de flèches ! On y arrivera jamais ! Ils sont trop nombreux ! Il faut fuaaaaAAAARRRGG !"

Elle disparut sous la masse des assaillants qui s'acharnèrent sur elle à coups de pique, de lame et de dents.

Les galopins formaient à présent 2 cercles, l'un autour des survivants, l'autre autour de Sannen, qui résistait toujours semblait-il. Des soldats du castel, seul Pietro était encore en état de se battre, et il ne s'en privait guère, accumulant un nombre incroyable de victimes, fauchant les rangs ennemis avec la régularité d'un métronome. Il ne restait du groupe initial qu'une dizaine de mercenaires, les meilleurs ou les plus chanceux, qui luttaient pied à pied malgré l'imminence de la défaite.


"On va crever... On va tous crever ! " glapit l'un des survivants, tout en parant un coup de taille destiné à lui fendre le crâne, et en ripostant de l'estoc, transperçant la garde et le coeur de son assaillant. "Mais toi d'abord, bouffe-gadoue ! "

Les galopins prenaient leur temps, à présent surs de leur victoire. Ils ne se souciaient guère du nombre des leurs tombés au combat, et si leurs vociférations guerrières restaient incompréhensibles, leur objectif au moins était clair : massacrer les mercenaires et le capitaine de la garde jusqu'au dernier. Une telle rage était peu commune chez ces créatures, d'ordinaire bien moins virulentes, et bien moins promptes à affronter un adversaire sur son propre terrain.

Ce fut à ce moment qu'un cor retentit dans le lointain. Personne n'y prêta attention la première fois, les uns trop occupés à défendre leur vie, les autres glapissant et provoquant l'adversaire. Lorsque le cor retentit de nouveau, il était bien plus proche. Cette fois-ci, plusieurs galopins tournèrent la tête, et la flamme insensée de l'espoir fut ranimée dans le coeur des défenseurs.


" Des renforts ! Battez-vous ! Battez vous, mercenaires ! Ne flanchez pas ! " cria quelqu'un.
" Force en mon bras, Victoire en mon coeur ! Harmoniaaaaa ! " rugit Pietro en décapitant net l'un de ses adversaires.

Soudain, les galopins semblèrent comprendre que la situation risquait de se retourner sous peu, et ils se jetèrent avec encore plus d'énergie sur le petit groupe qui leur tenait ainsi tête.

Tuer ou mourir, tuer pour survivre. Voilà ce à quoi en était réduite la poignée de mercenaires à présent. Les quelques minutes nécessaires à l'arrivée des renforts allaient être forts longues et décisives...


Dernière édition par Misato Hakage le Dim 18 Juil - 11:28, édité 1 fois
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Fléau Kousen
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyDim 18 Juil - 8:58

Oui, malgré les dires de Fléau, tout avait tourné au drame, la troupe de barbare assoiffé de sang passa rapidement à l'action, créant une pagaille dans les rangs des deux camps. Le démon ne voulait pas prendre part à l'affrontement, Ténébris était dans les airs à scruter les environs. Soudain une hache vint se planter à côté de la tête de Fléau. Au bout des doigts et une touffe de cheveux.

-Vous êtes complétement malade !
S'écria Fléau louchant sur l'arme de guerre.

Aucune réponse ne vint à ses oreilles, trop occupés à s'entre tuer. Ce n'était pas la solution, et une voix que Fléau connaissait, mais n'aimait pas se fit entendre, celle de Sannen, qui comme lui avant essayait de résonner les mercenaires, mais en vain, ils étaient trop fous et fiers pour arrêter le combat maintenant.
Une mauvaise nouvelle vint à Fléau, un groupe de galopins approchait, Ténébris avait aperçu de la fumé dut à leurs pas rapides, Fléau devait alerter les deux troupes, mais ils étaient bien trop occupés. Alors il se contenta de courir vers le palais.

Sur le champ de bataille, têtes et bras volaient dans tous les sens, tous étaient en péril et si ce n'était pas assez une lutte acharnée, s'ajoutait maintenant des ennemis très nombreux, et très dangereux en ce jour nouveau. Pour les moins chanceux, la vie ne dura que quelque minutes, pour d'autres ce n'était plus qu'une question de survie, et d'attente, patienter pour laisser venir la mort.

Fléau lui était déjà loin, aux portes du château principal, il ne frappa même pas à la porte pour qu'on l'ouvre, il la défonça littéralement malgré l'épaisseur du bois. En sueur et essoufflé de sa course, il demanda à voir le mettre des lieux en urgence, un grave danger planait sur ces terres. Bien pire qu'un groupe de mercenaire déchainé ou la furie des soldats.
On l'y conduit sans rapidement, et une fois dans la salle où il discutait avec ce qui paraissait des hommes de marques, Fléau fut d'abord impressionné par l'élégance et la grâce de l'homme, il ne faisait pas dans la dentelle, puis il reprit ses esprits et lui énonça la voix faible et trouble :


-Près de la forêt ... Là où ce matin nous devions couper du bois sous l'ordre de Monsieur Pietro, un incident s'est produit, une rébellion qui a tourné au massacre, mais si ce n'était pas suffisant, une flopée de Galopins s'est immiscées dans la querelle créant le trouble et la discorde. Ils sont fort nombreux et enragés, je doute que les mercenaires et les soldats tiennent longtemps nous devons leur venir en aide au plus vite !


Sur ces quelque paroles, sans même demander d'explications ou de détails en plus, il ordonna aux gardes de prévenir leurs confrères et de lever une armée pour combattre la vermine sur le champ. C'est ainsi que une poignée de minutes plus tard, les renforts arrivèrent pour prêter main forte aux quelque combattants restant.

Un des hommes d'ailleurs semblait en difficulté, Fléau reconnut les ailes de Sannen, il devait garder leur querelle précédente au trou et l'aider, il s'empoigna de sa faux et se jeta dans le conflit, broyant sans remords des têtes, des ventres jusqu'à l'atteindre et se mettre dos à lui pour alléger son fardeau.


-Ne t'en fait pas mercenaire, je suis là à présent, nous allons résister pour Harmonia !

C'est sur ces quelque paroles que Fléau et son compagnon Ténébris percèrent les lignes de Galopins non sans difficultés et sans blessures, le combat était à présent à leur avantage, et ils ne devaient pas flancher.
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Arcania D.Cysique
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyDim 18 Juil - 10:54

Le sourire aux lèvres, Arcania s'élança vers le groupe de mercenaires rebelles qu'il venait de réussir à mettre à cran. Suivit par Pietro et le reste des gardes, une magnifique bataille entre eux et les hommes qu'ils avaient engagés se mit à commencer, les coups s'échangeaient de tout les cotés, certains tombèrent, d'autres pas. Les blessés n'avaient pas leur place au beau milieu de ce fabuleux massacre digne d'un film de guerre Hollywoodien. Un sabre dans chacune de ses deux mains, il contrait facilement chacune des attaques que les mercenaires lui assenaient, la facilité en était presque déconcertante, ce n'était pas même pas digne de l'entrainement d'un vulgaire fermier voulant devenir milice pour la protection de son village. La plupart des mercenaires étaient bien en dessous, dans sa tête, Arcania se souvenait encore avoir affronté des fermiers qui se battaient mieux avec une fourche que ces amateurs de mercenaires avec une épée, ou certains avec un hache de vrai barbare. Le jeune Harmonien ne tuait pas ses adversaires, le plaisir serait bien moindre en les tuant. En leur laissant la vie au prix d'une atroce souffrance pour guérir leur blessures, ils en voudraient au jeune épéiste et chercheraient à se venger de lui pour son plus grand bonheur. Il se faisait de la sorte de nouveaux rivaux pour s'apporter de l'action un peu plus souvent.

Au centre de l'action désormais, Arcania se retrouvait face à l'un des alcooliques de la veille, ce dernier maniait une étrange hache qui à elle seule devait peser plus que l'Harmonien au complet. Remettant la lame qu'il avait dans la main gauche dans son fourreau, il faisait face à cet immense barbare avec une seule arme en main, la puissance de ses coups serait multipliée s'il frappait à deux mains, et face à ce genre de mastodonte, le jeune homme en aurait bien besoin de cette force. Autour des deux combattants se trouvait le reste du champ de bataille, tout le monde se frappait les uns sur les autres, sans prêter attention à si leur cible était ou non celle qui précédait. Etrangement, personne ne rompit le tête à tête entre l'épéiste et le mercenaire à la hache, comme s'ils respectaient tous l'intimité de ce combat désiré. L'homme à la hache fit tourner son arme de destruction au dessus de sa tête, une tentative d'intimidation se lisait sur lui. L'humain qu'était Arcania ne se laissait pas avoir par ce genre de stupidité comme l'intimidation ou encore par les provocations, en outre, il était expert dans ce domaine. Riant au nez de son opposant, il leva la main gauche vers lui, avant que son majeur ne se dresse au centre de son poing. Face à ce manque de respect total, l'homme à la hache s'élançant à toute vitesse vers l'Harmonien, ce dernier répondit en fonçant droit sur lui. Mercenaire d'un jour contre mercenaire de toujours, pour la plupart des gens, la réponse était simple à voir, l'homme à la hache l'emporterait facilement.

Arcania, retiens ce prénom et n'oublie pas mon visage, celui qui te mettra à terre.

Lui glissa Arcania à l'oreille alors qu'il était monté sur son dos en passant sous son bras armé. Sans outre forme de politesse, Arcania enfonça la lame de son sabre dans le dos du géant à la hache. Cette même lame pénétra profondément dans la chaire du monstre humain, lui volant un cri de douleur effrayant. S'expulsant en poussant de ses pieds sur le dos surdéveloppé et musclé du mercenaire, Arcania atterrit au centre de trois autres mercenaires, qui reculèrent effrayés par le dernier spectacle effroyable que venait de leur offrir l'homme sadique descendant d'une famille bourgeoise d'Equilios. Arcania souffla vers le haut, faisant voltiger quelque peu ses cheveux qui lui cachaient les yeux durant cette bataille. Les vêtements recouverts de sang, Arcania ricana de manière assez ténébreuse, du moins assez pour faire reculer encore plus les mercenaires qui l'entouraient. Alors que le jeune homme se préparait à ôter leur dernier souffle aux trois énergumènes qui l'entourait, une chose bien plus mauvaise se produisit. Avant qu'ils n'aient le temps de le remarquer, tout le groupe fut entourer par des dizaines et des dizaines de galopins.

Le démon qui était la plus tôt, avait disparu, peut être s'était il enfuit, peut être était il partit chercher des renforts, la réponse n'était pas encore certaine, mais Arcania espérait bien qu'il ne se soit pas enfuit, ce ne serait pas digne d'un mercenaire digne de ce nom. Arcania quand à lui n'était pas réellement un mercenaire, mais il ne fuirait pas, sa fierté en prendrait un trop gros coup. Il fixait les affreuses bêtes qui entouraient tout le groupe de survivants. Certains étaient encore debout grâce à la chance de ne pas avoir à affronter un adversaire difficile, d'autres étaient toujours debout grâce à leur force sur un champ de bataille. Le jeune homme sortit de nouveau sa seconde lame, la tenant fermement dans le creux de sa main gauche. De petites gouttes de sueur, coulaient le long de ses joues, pour s'écraser violemment sur le sol ensanglanté par le massacre qui venait d'avoir lieu entre mercenaires et gardes. Les anciens ennemis allaient devoir maintenant se trouver un terrain d'entente pour tenir face aux monstres qui se mettaient à les prendre par leur supériorité numérique.

L'un des monstres s'élança ver Pietro qui n'eut guère le temps de réagir de quelconque manière, ce chef de garde, aurait du finir mort sur le sol dans la seconde, mais le jeune Arcania venait de transpercer de son sabre le galopin qui se trouvait un peu trop nerveux et sauvant par la même occasion la piètre vie du garde au nom d'alcoolique du dimanche. Le nombre de monstres était bien trop important pour que les soldats et mercenaires restant, même alliés ensemble, ne puissent tenir le coup bien longtemps. Au loin, retentit soudain un cor, signal que les renforts arrivaient, Arcania y prêta attention quelques secondes avant de rejeter son regard ampli de haine sur ses adversaires. Le jeune épéiste se contentait de garder sa position, de la tenir afin de repousser efficacement les monstres qui tentaient toujours un par un de briser sa défense. tour à tour, blessés ils reculaient derrière la ligne que formait les monstres, et retentaient une percée sur le jeune Harmonien.

Le cor retentit une seconde fois, les renforts étaient bien plus près, la victoire allait peut être être au bout des quelques minutes qu'il restait à tenir. Les renforts au bout de quelques minutes de survie interminables étaient la, chargeant dans le tas des galopins à toute vitesse. Arcania suivit le mouvement et fonça à son tour dans le groupe de galopins, pour tenter d'en tuer le plus possible au plus vite. Plus vite cette bataille serait terminée, et plus vite les mercenaires seraient tranquille, et c'était ça que voulait Arcania, une total tranquillité.





{HRP: Désolé pour la fin, je savais pas trop comment finir alors voilà ^^'.}
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Sannen Raon
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyDim 18 Juil - 20:21

Sanne n'avait, au début, pas remarqué le cor qui retentit au loin avant de se faire encercler. Le cor retentit une deuxième fois un-peu plus fort et les galopins qui l'encerclaient furent distrait quelques secondes, ce qui laissa le temps à L'ange déchu de prier quelques secondes de plus. Il se serait volontiers envolé, mais les ennemis étaient trop près de lui pour qu'il ait la place de déployer les ailes. Les galopins revinrent vite à leur distraction et un d'entre eux s'élança, lame levée vers le jeune homme qui ferma les yeux en attendant le moment. Il patienta un moment et rouvrit les yeux. Il se trouvait toujours au même endroit, au même moment mais de nombreuses autres personnes en armures étaient présents. Un homme s'appuya contre son dos qu'il reconu comme étant Fléau. Il l'avait donc sauvé en découpant avec sa faux les galopins malgré ce qui s'était produit dans les jardins enchantés avec la pomme.

*Des pommes... Miam *

-Ne t'en fais pas mercenaire, je suis là à présent, nous allons résister pour Harmonia !

Sannen ramassa sa lance qui était enfoncée dans la tête d'un galopin mort.

-Merci, l'ami. Tous ensemble guerriers pour détruire l'ennemi ! À l'attaaaaaque !

Sannen s'éloigna de Fléau et fit tournoyer sa lance autour de son corps, tranchant tous les ennemis qui se mettaient en travers de son chemin.

-Réflexe !

Le galopin eut à peine le temps de tourner la tête que celle-ci se décrocha de son corps. Il enchaîna ainsi les morts des créatures qui retournèrent aux abîmes. Une cinquantaine de galopins avaient été abattus et le dernier fût tué par Pietro.

Les charognards s'attaquaient déjà au festin qui leurs avait été offert sans se préoccuper des hommes encore vivants qui étaient présents.

Sannen se concentra ensuite sur la cargaison avec intérêt et se demandait ce qui se trouvait dedans et qui pouvait autant intéresser les monstres. Il se demandait aussi pourquoi Pietro avait ordonné de couper du bois aux mercenaires...

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Ersylum Nerhambra
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyLun 19 Juil - 16:56

Au milieu des corps ensanglantés, en morceaux pour certains, Ersylum se tenait debout devant le monticule de chair. Des armes, des fragments d'armures et des membres coupés reposaient dans la neige impure, souillée par le sang déversé dans cet affrontement barbare. Ce mercenaire occasionnel qui rejoignit le carnage, après que l'homme à la faux revint au castel chercher de l'aide, observait les morts en ricanant. Ses jubilations morbides suscitaient la curiosité des autres survivants. Cet homme qui se tenait au milieu du bain de sang, la tête baissée et dont les épaules montaient au rythme de son rire grave et joyeux n'inspirait rien de bon aux autres mercenaires.

Cette halte au castel était vraiment une bonne idée.. Je suis tellement content d'avoir pu participer à cette furie... En m'immisçant dans la lutte, en brisant toutes ces mâchoires et en ouvrant tous ces ventres je marquais mon passage dans ces montagnes du sceau sanglant de la mort. Mon existence aurai un sens tant que ces gens ont besoin de moi pour protéger leur cargaison. Cette lutte bien jouissive m'aura quand même mit à bout de souffle, je n'aime pas participer à ces grandes batailles, différencier ennemis d'alliés demande un minimum de concentration et il faut surveiller ses arrières en permanence. De plus, si tout le monde meurt, comment saura-t-on que j'étais là et que j'ai participé efficacement à cette boucherie ? Ici la reconnaissance des autres mercenaires à qui j'ai prêté main forte me faisait me sentir à ma place. Les remerciements m'allaient droit au cœur, il est vrai que sans renfort cette petite troupe était foutue.

Je me suis approché du chariot en reprenant mon souffle, semant du sang derrière moi en regardant mes gantelets écarlates qui goutaient. Un des mercenaires me dévisageait pendant que je fouillais la cargaison, je saisis une bouteille d'alcool que je versais sur une plaie au bras afin de me désinfecter. Ses yeux bleus m'observaient avec curiosité et méfiance. Je reposa la flasque sans me soucier de lui, ce guerrier me saisit l'épaule d'un coup en me voyant prendre une cognée dans le chariot.

- Qu'est-ce que tu compte faire avec cette hache ?

- Couper du bois.


- Pardon ?

- Regarde autour de toi, nous sommes tous fatigués et certains sont blessés. Sans faire de feu nous ne tiendront pas dans ces montagnes glaciales, assurer des réserves de bois sera prioritaire si tu ne tiens pas à geler sur place. De plus, je pense que prendre la route maintenant ne sera pas envisageable au vu de l'état de l'effectif. Qu'est-ce que tu en dis, toi ? Terminais-je en m'adressant à l'Harmonienne en retrait qui m'observait elle aussi.


Dernière édition par Ersylum Nerhambra le Sam 24 Juil - 20:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyLun 19 Juil - 19:57

Il faudrait quelques heures aux survivants de ce massacre pour comprendre ce qui s'était passé. La personne a qui Fléau avait parlé n'était autre que le fils d'Anton Fortetête, Julius. Celui-ci avait été fort prompt à réagir, l'alerte avait été aussitôt donnée.

Une cinquantaine de soldats, 20 arbalétriers et 10 chevaliers s'étaient mis en marche en suivant la route que leur indiquait Fléau, et s'étaient abattus en une tornade dévastatrice sur l'ennemi.

Grâce à l'action décisive de Fléau, quelques mercenaires avaient survécu à la confrontation avec cette horde de galopins.

Les cadavres gisaient un peu partout sur la route et sur les bas-côtés. Nombre d'entre eux étaient des galopins. Hélas, le castel et la caste des mercenaires payaient cher cette victoire. Sitôt son épée rengainée, Pietro donna quelques ordres aux soldats tout juste arrivés en renfort adin qu'ils récupèrent leurs frères d'armes tombés à la bataille. En bon capitaine, Pietro ne laisserait aucun des siens à la merci des charognards.

"Je ne comprends toujours pas ce que ces galopins faisaient ici...
" s'étonna un mercenaire en s'affalant contre un arbre. "Ils ne s'aventurent pas aussi près des villes, et jamais en aussi grand nombre...

-Il faut croire qu'ils ne suivent aucune règle... ou qu'ils ont de bonnes raisons de se trouver ici. "
répondit un autre survivant avant de descendre cul-sec le fond d'une fiole contenant un liquide ambré. "C'est vraiment passé très près. Sans ce type là-bas, qui est parti chercher des renforts, on était tous morts...

-Y a pas que lui... Les autres se sont bien battus aussi. Et ce capitaine de la garde, c'était pas qu'une grande gueule finalement. Il sait se battre. "


Un trosième larron cracha par terre avec mépris.

"Ouais... n'empêche que sans lui, on n'aurait pas eu à se battre ici... C'était son idée de couper du bois non ?

-Pas faux... Mais regarde comment il s'occupe des blessés et des morts, y compris des nôtres. C'est pas un aristo qui nous traite de haut. Il s'est battu à nos côtés, il honore nos vaincus, et ça pour moi... ça surpasse le reste.

-Mouais... on verra. Il te reste de cette gnôle en fiole, ou bien tu comptes te saouler en solitaire ? "



Pietro, inconscient de ces compliments plutôt flatteurs à son égard -sans compter les rumeurs qui se répandaient déjà attestant qu'à lui seul , il avait occis une vingtaine d'adversaires- finit par remarquer la personne qu'il recherchait. Avançant ouvertement vers Arcania, il lui tendit la main, et s'exprima en ces mots :

"Je te dois les jours qui me restent, mon jeune ami, et ma femme louera ton nom dans ses prières, sois-en assuré. Cette dette que j'ai contractée aujourd'hui, je compte bien la repayer avant longtemps. Mon nom complet est Pietro Di Islamba Valaya. Beaucoup me donnent du capitaine ou bien du monsieur, quand à toi tu peux m'appeler par mon prénom. Et il te faudra me donner le tien, par souci protocolaire."


Le spectacle offert sur ce champ de bataille dévasté était bien étrange en vérité. Le massacre du castel semblait avoir brisé les barrières sociales existant entre les membres du chateau et les mercenaires, bourrus et peu sociaux par nature. Gardes et malandrins buvaient à la même bouteille, pour lutter contre le froid et peut-être pour célébrer cette victoire au goût amer.

Bon nombre de militaires pressaient Fleau et Sannen de questions, intrigués par leur apparence et impressionnés par leur prouesses martiales.

La jeune femme à qui Ersylum s'adressa le dévisagea gravement. Elle était blonde et faisait partie du groupe d'arbalétriers arrivé en renfort. Pour finir, elle s'avança, lui ôta la hache des mains, et répondit :

"J'en dis que des guerriers de votre bravoure et de votre compétence ne devraient pas s'abaisser à couper du bois tels des serfs, et que ce soir, aucun de vous ne dormira dans une écurie. Vous avez tenu cette position à un contre 6, pour le moins, et vous avez survécu ! Les héros tels que vous ne se contentent pas de couper du bois, ils se contentent de survivre à tout et d'impressionner les dames telles que moi. A propos... Je m'appele Alvina. "


Sur ce, elle prétexta une tâche importante, les joues cramoisies, et s'éloigna très vite de ce jeune homme bien trop attirant à ses yeux, tout dégoulinant du sang de ses ennemis, et pourtant si prompt à s'inquiéter du sort de ses compagnons d'armes.


Une heure plus tard, les corps des soldats et des mercenaires tombés au combat avaient été ramassés et disposés dans des chariots. Les hommes se mirent en marche vers le chateau. Il n'était pas encore midi. Les mercenaires marchaient au milieu des troupes du chateau, qui reconnaissaient dorénavant leur valeur.

Le commandant de ces troupes approcha son cheval de Pietro.

"Tout cela est très gênant, Pietro.
-Quoi donc, mon commandant ?
-D'après Fléau, les mercenaires auraient refusé d'obéir à l'un de vos ordres directs, et auraient engagé le combat avec vos troupes avant l'arrivée des galopins. Cela est passible de la pendaison. Est-ce là la vérité ?"


Sans une seule hésitation, Pietro répondit :

"Fleau a sans doute rêvé tout cela, mon commandant, ou bien il était sous le choc. Je puis vous assurer que le seul ennemi ici, c'était les galopins."

Le commandant dévisagea son subordonné.

"Pourriez vous me le jurer sur votre honneur ?"

Pietro hésita cette fois-ci, puis répondit, suffisament fort pour être clairement entendu par beaucoup de témoins :

"Si ces hommes sont passibles d'une quelconque peine, alors je plaide quand à moi coupable d'avoir tué tous ces hommes que nous avons couché dans nos charettes et sur nos chevaux. Venir ici était mon idée. Et s'il doit y avoir un responsable dans cette tuerie, ce sera moi. Voulez-vous toujours me faire jurer sur mon honneur, mon commandant ? Dans ce cas, j'exige d'avoir ma corde au gibet, aux côtés de ces hommes que l'on accuse injustement ! "

Sous son heaume, le commandant eut un mince sourire. Il se voyait mal, par son témoignage, décider la pendaison de quelques héros ayant survécu à un tel assaut.

"Ce ne sera pas nécessaire, Pietro. Les galopins vous ont attaqués pendant que vous coupiez du bois, vous et les mercenaires. Ce sera la version officielle en ce qui me concerne."


Le chemin se poursuivit sans incident notable. Les hommes, exténués, parvinrent au chateau en début d'après midi.

Ils furent accueillis en héros lorsque le commandant annonça la victoire remportée sur les galopins. Seules quelques veuves et orphelins ne participèrent pas aux festivités qui s'ensuivirent.

Les soldats s'attablèrent à de grandes tables dressées dans la cour même, autour de feux gigantesques. Les mercenaires furent célébrés en héros, eux qui le matin même étaient mal vus. Les meilleurs tonneaux d'alcool furent mis en perce.

Au coeur de ces festivités, les cantinières du chateau, de jeunes femmes choisies pour leur jeunesse et leur habileté à circuler avec des plateaux chargés de victuailles entre les tables, distribuaient nourriture et boisson aux survivants de cette grande bataille.

L'une d'elle avait les cheveux sombres et le regard noir. Elle se déplaçait avec grâce d'une table à l'autre, prévenante et souriante.

Nul n'aurait pu se douter que cette jeune femme affable était un assassin confirmé.

Et nul au chateau ne connaissait son statut, ni sa mission...





Ainsi se termine "Massacre au castel". Il reste de nombreuses questions en suspens :

-Que faisaient les galopins si près du castel et en si grand nombre ?

-Que fait Misato dans ce chateau, mis à part servir des gateaux et des verres de vin ?

-Alvina craquera-t-elle sur Ersylum (ou l'inverse ? )?

-Pietro est-il aussi héroïque qu'il en a l'air ?

-Que devront convoyer nos héros ?

-Comment fait Arcania pour avoir l'air si classe ?

- Fleau et Sannen recevront-ils la légion d'honneur ?


Ces questions trouveront peut -être leur réponse dans "assassin au clair de lune", la suite du "massacre au castel".

Merci de votre participation, vous pouvez poster une pette conclusion pour votre personnage si vous le souhaitez, avant que je n'appelle un modo pour noter notre performance.

A bientôt !




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Fléau Kousen
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyMar 20 Juil - 8:16

Une fois l'affrontement terminé, un nouveau paysage se déssina devant les yeux ébahis de Fléau. Ce n'était plus un bois où arbres et petits bois s'étendaient à perte de vue, mais un champ de désolation, les corps gisaient par centaine, que ce soit des galopins ou des mercenaires, et même plusieurs chevaliers, tout n'était plus que chère et os. Le sang coulaient à flots et accrochait sous les bottes des survivants.
Les survivants, des gens honorables, qui malgré l'adversité avait su garder sang-froid et volonté. Deux qualités qui s'étaient révélés bonne conseillère, puisqu'ils étaient encore sur pieds.
Sannen était un peu dans les vapes, Fléau aussi d'ailleurs après avoir décimé tant de Galopins par la seule force de sa faux et l'aide de Ténébris. Il s'approcha de lui amicalement et mit une main sur son épaule comme le font des amis. Même si ce sentiment était abstrait aux yeux de Fléau.


-Et bien, tu t'es battu royalement aujourd'hui, mettons nos petits différents de côté, et soyons bons amis à partir d'aujourd'hui.

Il alla s'installer en solitaire sur une roche, dominant les lieux pour voir travailler ceux qui sous l'ordre de ce capitaine dont la réputation n'avait que l'égal de sa bravoure. Il avait su remonter le moral des troupes et combattre la vermine.
Sur les charrues, jonchés des piles de cadavres impressionnantes, Fléau, pas habitué à ce genre de conflits en avait le cœur retourné, il s'arrêta de penser et fit le vide quelque secondes.

Mais rapidement sorti de son silence, une bande de milicien avec le sourire se présentèrent pour lui faire des éloges.
Mais Fléau n'avait fait que son devoir auprès de ses confrères, alerter les supérieurs, combattre aux cotés des siens, ça n'avait rien de prestigieux, et tout le mérite revenait à son cher Ténébris qu'il caressa avec douceur.


"Euh ... Bonjour, votre apparence cache une grande gentillesse, mais qu'êtes vous donc?"
Lui demanda timidement un petit soldat frêle et tremblotant.

-Je suis comme vous, un homme qui eut une vie normal, mais tout a une fin, et mes fautes m'ont valus ce corps démoniaque, je ne puis vous dire ce que je suis.

D'autres gens vinrent à lui, et firent de même pour Sannen, l'ange déchu, qui avait déjà plus une apparence humaine.
Alors Fléau retira son masque, le jour était sombre, il avait les idées troubles, il dévoila un visage distant, les yeux vides et la peau pale, c'était un visage des jours mélancoliques.
Mais un des hommes, le caractère mauvais fit une remarque désobligeante qui atteignit directement le cœur mort de Fléau.


"Hey le monstre ! Tu veux bien faire la pose pour mon fils ?"

Il resta blême, entre colère et tristesse, ainsi les gens le voyaient comme une bête de foire, un monstre ... Se levant sans rien dire, il s'enfuit à grandes enjambés comme à son habitude vers un lieu où personne ne le dérangerait, il s'arrêta à l'étable et versa une larme, comme un enfant que l'on venait de chahuter, puis il se résigna à vivre ainsi le restant de sa vie, toujours en quête de réponses.
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Arcania D.Cysique
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyMar 20 Juil - 11:07

La situation était catastrophique sans pour autant dire qu'elle était cauchemardesque. Les renforts entraient dans un mur de galopins. Des hommes mourraient comme de vulgaires insectes dans cette charge pour tenter de rompre le rassemblement des ennemis des soldats et mercenaires. Une bataille éprouvante se passait à l'instant. Des survivants éreintés par les deux batailles qui venaient de se dérouler. La première entre les soldats de la garde et les mercenaires, ensuite les survivants de la première batailles déjà bien plus qu'éprouvante contre les galopins qui avaient profité de leur effet de surprise et de la faiblesse des hommes toujours debout. Désormais, cette troisième bataille serait la décisive. Les renforts et la poignée de survivants contre le plus gros des galopins qui avaient réussit sans trop de peine à survivre contre tout les hommes qui stupidement s'étaient entre tués.

Ce dernier affrontement dura quelque temps, mais après une petite vingtaine de meurtres, Arcania s'arrêta pour voir autour de lui, un champ de bataille devenu bien plus calme qu'il ne l'avait jamais été. Une neige blanche immaculée, s'était transformée en un épais manteau rouge, recouvrant le sol de sa laideur. Le sang de nombreuses personnes se trouvaient dispersé su le sol, se mélangeant à celui de son ennemi, ou encore à celui de son ami. Arcania se trouvait au centre, au beau milieu d'une énorme flaque. Posté sur le corps mou et sans vie de l'une de ses victimes animale. Les corps, les membres arrachés trainaient sur la neige, donnant un spectacle à faire vomir n'importe quelle personne un tant soit peu humaine.

Les blessés se faisaient aidé à se relever, ils étaient soignés par des guérisseurs venus exprès pour se charger d'eux. L'Harmonien, observait chacun continuer à travailler, alors que lui, restait tel un homme sans âme et sans sentiments, à sourire sadiquement au milieu de tout ces cadavres. Des bruits de pas s'enfonçant dans la neige ensanglantée, se dirigèrent vers lui, avant qu'une voie qui lui semblait un peu familière depuis le matin même se mit à lui titiller les tympans. Avec les sons qui arrivèrent, une main se tendit à lui, sans doute pour l'inviter à la prendre et à la serrer au creux de la sienne.

"Je te dois les jours qui me restent, mon jeune ami, et ma femme louera ton nom dans ses prières, sois-en assuré. Cette dette que j'ai contractée aujourd'hui, je compte bien la repayer avant longtemps. Mon nom complet est Pietro Di Islamba Valaya. Beaucoup me donnent du capitaine ou bien du monsieur, quand à toi tu peux m'appeler par mon prénom. Et il te faudra me donner le tien, par souci protocolaire."

Arcania leva la main et serra celle que lui tendait Pietro, dernier survivant de la garde du castel fortetête, du moins de ceux qui avaient accompagnés les mercenaires dans cette difficile bataille. Un léger sourire, cette fois nouveau, plutôt chaleureux se dessina sur le visage du jeune épéiste. Malgré son coté assez dérangé et plutôt malveillant, il lui arrivait encore d'avoir d'étranges réactions qui le poussaient à sauver les gens qu'il était encore capable d'aider. Une dette, Arcania n'avait pas besoin qu'on lui sauve la vie, il préfèrerait mourir au combat comme tout vaillant et véritable guerrier cherche à perdre la vie. Un champ de bataille comme lieu de dernier souffle, c'était surement ce à quoi Arcania rêvait pour perdre ce que les Dieu lui avaient offert de plus précieux. D'un ton, plutôt amical, Arcania répondit à l'homme quelque peu responsable de ce carnage.

Ce ne fut qu'un simple réflexe d'épéiste que j'ai eu. Néanmoins, je suis heureux d'avoir pu sauver la vie d'un noble combattant. Que ta femme prie pour toi et le reste de votre famille plutôt que pour moi, Je me nomme Arcania. Pour ce qui est du nom de ma famille, finis vivant notre prochaine mission, et je te le donnerais.

Arcania lâcha la main de son interlocuteur et tourna vers ce qui était avant derrière lui. Il avança vers les charrettes qui allaient retourner au castel pour festoyer au nom de cette magnifique et grande victoire. Arcania profiterait de ce bon moment pour manger et boire, il y a bien longtemps qu'il n'avait plus prit de cuite pour quelque chose qui en vaille réellement la peine ... Passant la porte d'entrée immense de la forteresse, ils étaient tous accueillit en héros par les hommes et femmes restés en sécurité derrière leur grandes et épaisses murailles. Seuls les familles des soldats tombés sur le champ de bataille ne prirent pas part à la grande fête organisée en l'honneur de leur triomphale victoire. Arcania pensait que les familles des disparus devraient être fier de celui qu'ils eurent perdues, après tout, ils étaient morts en héros façon de parler.

Arcania s'assit à table aux cotés de Pietro pour festoyer leur victoire. Au bout de quelques petites heures, Arcania était complètement jeté, et tombait sous l'effet de l'alcool. Le sommeil l'envahit et il s'écroula sur Pietro en ronflant comme un loir.



End for me.
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Ersylum Nerhambra
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyMar 20 Juil - 21:59

La lune n’allait pas tarder à luire, elle brillera de son pur éclat quand les nuages se décideront à dégager le ciel. Ersylum revenait sur ses traces avec les survivants, devancé par le capitaine de la garde et d’autres guerriers. L’harmonien aux gantelets métalliques avait le pas endormi, trainant ses bottes en cuir dans la poussière, perdu dans ses réflexions.

Pourquoi ces gens m’appellent-ils "héros", moi qui ne suis qu’un assassin sans mérite ? Tous ces soldats qui se battent pour protéger quelque chose, se fixant un but et des principes… Ces soldats qui tombent au champ de bataille, mourants en servant leurs causes, heureux de succomber dans l’honneur... Eux sont des héros. Soyons honnête, si les embusqués m’avaient offert de l’or pour que je me joigne à eux avant que j’atteigne le castel, j’aurai certainement pu me trouver dans le camp adverse sans le moindre remord. C’est intéressant cette idée de but, de dévotion de sois. Se sent-on exister quand on a quelque chose à défendre ? La loyauté de ces soldats envers leur seigneur et cette détermination qui irai jusqu’à succomber dans une bataille pour le sort d’un autre que sois… Si c’est si simple d’exister, pourquoi certaines personnes se comportent-elles si égoïstement et vivent dans le mal et la haine ?

Tout ça me dépasse pour l’instant, il m’en faudra plus pour comprendre. La notion d’existence changerait-elle selon le caractère des gens ? A moins que…

- Vous n’êtes qu’un malade !

Un des chevaliers rejoint Ersylum et le congratula d’une façon bien singulière.

- Pas de flatteries mon brave, j’ai horreur de ça, répondit-il sans regarder l’homme en armure qui le talonnait.

- Je vous ai vu tout à l’heure, sillonnant le champ de bataille en sautant sur autant d’ennemis que vous le pouviez. Vous n’êtes pas un homme courageux, c’est la démence et le gout du sang qui guide votre bras. J’ai connu un homme de votre espèce, sa flamberge qui flamboyait du sang qui la tintait, son armure, de la tête au pied, complètement immaculée du fluide vital de ses ennemis… De ses ennemis ? Non, d’hommes. Il aimait tuer, il ne vivait que dans ce but. Il avait l’air d’un héraut courageux, il était beau, il aurai pu faire de grandes choses. Ce n’était qu’en apparence, si j’avais pu me rendre compte tout de suite que ce noble guerrier n’était qu’un fou furieux n’aspirant qu’à rougir sa lame.. Peut-être que certains de mes amis seraient encore de ce monde.

- Et ? Fit-il en se retournant sans éprouver le monde intérêt pour le récit, ce qui exaspéra le guerrier. Un rictus se forma dans la barbe de ce dernier qui reprit son discours de plus belle.

- Je sais qui vous êtes, votre sourire dément, la lueur dans vos yeux, et vous voir arracher des tripes en hurlant de joie ! Je ne ferai pas la même erreur deux fois ! On ne peut faire confiance à un homme comme vous… Vous êtes le mal !


Ersylum éclata de rire, un rire sincère et amusé. Complètement hilare, il dévisagea le barbu une dernière fois d’un grand sourire. Un sourire qui n’exprimait ni joie ni haine, un sourire.. Vide…


- Vos suppositions sont partiellement vraies, mais… que comptez vous faire ? M’embrocher sur le champ tel un malandrin ? Vous seriez pendu dans l’heure, et croyez-moi, je ne dormirai que d’un seul œil cette nuit. Votre impulsivité vous a empêché de prendre en compte certaines choses et de réfléchir posément. Vous auriez pu m’épier dans l’ombre et m’ôter la vie au meilleur moment. Je n’aimerai pas être à votre place, vous n’avez aucun chef d’accusation contre moi et vous venez de monter un "malade" contre vous. J’ai hâte de voir comment vous comptez faire évoluer cette situation à présent.

En finissant sa phrase il s’en retourna, laissant le chevalier aussi énervé qu’il le fût en arrivant. Leur discussion n’avait pas attiré les curieux et ils reprirent leur marche comme-ci de rien était, néanmoins pris tous les deux d’un certain stress. Ersylum resta en retrait à son arrivée au Castel, le triomphe lui faisait grand plaisir mais il fut prit d’une timidité qui le laissa un peu perplexe. On le convia lui et ses compagnons à festoyer, il ne put s’empêcher de remarquer Darius Lantenoire le fusiller du regard durant le banquet à l’honneur des mercenaires. Ersylum apprit le nom de ce soldat barbu en écoutant un garde l’interpeller, c’est peu mais ce sera le minimum pour surveiller cet homme de loin.

Décidant de ne plus y penser, il acheva son repas en observant les étoiles à travers une fenêtre, songeant à l’éprouvant périple qu’il devrait bientôt commencer. Sa blessure lui faisait encore mal, voyant ses camarades tomber de sommeil, il se décida à partir dormir. Le repos s’avérait nécessaire et son intuition lui disait que les ennuis n’étais pas finis avec cette mystérieuse cargaison.


Dernière édition par Ersylum Nerhambra le Sam 24 Juil - 20:49, édité 2 fois
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Sannen Raon
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptyMer 21 Juil - 8:00

Sannen s'assit quelques minutes afin de se reposer. Il se trouvait bizarre au milieu de cadavres, presque en train de dormir. Il n'avait aucun regret pour les gens tombés à terre mais seulement du respect pour ceux qui étaient restés debout. En-faite, cela l'amusait presque. Tuer était son quotidien, son habitude, aussi sombre que cela ne puisses paraitre.

-Hey le monstre ! Tu veux bien faire la pose pour mon fils ?

Sannen se retourna en pensant que c'était à lui que l'un des guerriers s'adressait, prêt à en renvoyer un autre sous terre avec ses amis, mais lorsqu'il vit Fléau sans son masque, il sut que c'était de lui qu'on se moquait.

*Alors il ressemble à ça, sous ce masque...*

Fléau s'enfuit dans les bois, vexé de ce commentaire désagréable et une force s'empara de Sannen, un sentiment qu'il n'avait jamais resenti étant-donné qu'il avait toujours vu le mal et la haine partout : la gratitude.

Il se leva et s'approcha du guerrier qui rigolait toujours, le retourna et lui envoya un poing dans le nez ce qui le fit tomber au sol. Celui-ci se releva et essaya de donner un coup de massue dans les côtes gauches de Sannen mais l'ange déchu fit un pas sur la droite et esquiva ainsi la frappe du guerrier, le déstabilisant. Il n'eut qu'à le pousser avec son majeur pour le faire tomber une deuxième fois. Les rires de moqueries de ses amis se portèrent sur l'homme tombé au sol, humilié, mais Sannen n'en avait pas fini. Il se pencha sur le mercenaire en lui montrant un sourire composé de dents pointues pour l'effrayer et lui dit :


-Ton fils aimerait-il revoir son père, un jour ? Je te conseille de te la fermer...

Sannen se releva en prenant appui sur sa lance qu'il planta dans la jambe droite du guerrier, lui arrachant un cri de douleur qui se mêla au bruit de la brisure de son tibia. La foule qui l'entourait ne rigolait plus du tout, mais craignaient trop Sannen pour l'attaquer. Il poussa un grondement, faisant reculer les mercenaires qui l'entouraient.

-Hahaha ! Bande de chochottes ! Il était donc vrai que vous n'étiez que capables de couper du bois... Et encore, gare aux ampoules dans les mains !

Le jeune homme s'éloigna de la troupe en rigolant, ravi d'avoir humilié tout un groupe de guerriers. Il savait cependant que s'ils l'avaient attaqués, il aurait eu l'air moins malin, écrasé parmi les galopins.

La petite armée se mit en route vers le château et Sannen espérait que Fléau viendrait les rejoindre pour que l'ange déchu lui paye un coup et le remercie encore une fois de l'avoir sauvé. Le retour fût plus long que l'allé et l'être ailé se demandait à quoi ce voyage leurs aura bien servi à pars tuer des galopins.

Une fois arrivé au château, ils furent reçus comme des héros lorsque Pietro annonça que qu'une cinquantaine de galopins avaient été massacrés. On les installa autour de grandes tables dans la cour du château, devant de grands feux de bois. Sannen parlait à ses voisins du combat, mais en regardant à la table d'en face il remarqua une jeune femme aux cheveux noir circuler entre les tables et servir les hommes et femmes qui l'appelaient.


*Elle a l'air bizarre... Enfin, bon ! Je ne vais pas faire mon difficile...*
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Lily Pendragon

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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) EmptySam 24 Juil - 17:20

Misato => 6xp

Fléau => 4xp

Arca => 5xp

Sannen => 4xp

Ersylum => 3xp


Bonne suite ^^


EDIT By Admin: xps donnés
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MessageSujet: Re: Massacre au castel (snif c est fini)   Massacre au castel (snif c est fini) Empty

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