Harmonia
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 Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]

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Gabdul Balai’agile
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MessageSujet: Le chevalier et la succube /! [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyMar 29 Juin - 20:46

Avertissement lié au contenu :
- Certaines scènes et actions risquent de dépasser le seuil de la tolérance, ravissant les bouchers et amateurs de Gore. Que ceux qui n'aiment pas les tripes qui pendouilles à l'air et autres délicatesses dans le genre fassent preuve de prudence aux écrits en
rouge foncé.
- Certaines scènes et actions risquent de dépasser le seuil de l'obscène et faire passer les devant de la scène pour une scène de relation passionnel au delà du réel. Bien entendu, maquillage et grâce, délicatesse et raréfaction de ces dernières va de paire mais soyez avertis par les écrits en
violet.
- Certaines paroles ou gestes risquent de dépasser le seuil de la bienséance, ravissant les amateurs de nom d'oiseaux en tout genre je le sens. Les présents, dans la salle, sont prié de... il n'y a pas de couleur pour avertir les brèves interruptions dans le genre, désolé. Que ceux qui ne sont pas prêt a l'initiation des mots grandioses, mais loin d'être rose, passe l'arme à gauche dès maintenant.

Vous voilà dorénavant avertis et prêt a poser le premier dans Ma réalité, dans l'un de mes mondes et pas des moindres : Le premier que j'ai crée, celui qui m'a vu naître en temps qu'écrivain. C'est une nouvelle version mais l'idée est aussi vieille que ma passion pour l'écriture. Pour la première, et la dernière fois, je vous demande de faire preuve du plus grand respect pour les rares lecteurs qui la liront du début à la fin.
Bonne lecture, merci de votre soutient ainsi que de votre soutenue sollicitude envers ma noobittude.


--------------------------------------------------

remarques supplémentaires d'auteur :
Afin d'éviter les éventuels spoils, je conseils d'éviter de lire les commentaires si vous n'êtes pas arrivez au delà du chapitre indique entre parenthèse au début de chacun d'eux.

- (0) Les chapitres sont assez court, en effet. Mais je respecte le fait que c'était le cas lors de mes débuts. Je trouve que c'est pas plus mal qu'autre chose même si mon style a changé en cours de route et c'est à ce moment que tout le monde s'en fou, lol.
- (0) Pas de titre pour les chapitres, je sais. En temps normal, il y en a mais il y en a tellement que c'est pas toujours facile de trouver des Chouettes titres qui disent tout. Je penserais, peut etre, a en placer une fois le tout terminé.
- (2) Selon le chapitre, le point de vue narratif s'axe sur un autre personnage. Les impairs reviennent a notre Chevalier et les pairs s'en vont voyager au dessus des épaules de la succube. Je trouve que ça donne un coté bascule et équilibre de balance. Ca permet de briser le fait qu'il n'y aie qu'un héros ou que le partage semblerait trop inéquitable ou chaotique. C'est peut être basique, pas original mais j'aime bien comme ça l'est.
- (12) Ce n'est qu'après le chapitre 10 qu'on peut enfin mettre un nom sur les personnages. Et oui, Gabnon Terestion est né longtemps avant Harmonia. Ce fut le premier "Nom potable" que j'ai inventé pour un humain mais celui de la démone n'a pas cessé de changer malgré qu'il sera présenté, dans sa version finale, juste après. C'est fait exprès ce "retard" pour donner un nom, a cause de la situation. Dans leur tête, ils sont pas forcément amis ni ennemis, donner son nom est un symbole assez fort. C'est comme ouvrir une porte à quelqu'un et j'ai voulu, justement, éviter de réduire cette "distance" à néant, un peu trop vite, alors que leur relation n'a pas assez murie.
- (13) Au fut et à mesure qu'on avance à ce stade de l'histoire, on met en place le chaos et l'ordre. D'un coté un gris chevalier qui a un passé, bien que mystérieux, un objectif, une direction à suivre et des idées ainsi que des sentiments bien en place. De l'autre coté une démone qui est perdue, à la fois dans ses sentiments et dans ses objectifs. C'est comme si le chaos et l'ordre forme un couple et c'est le cas, chacun des protagoniste en sont l'incarnation et j'aime encore assez bien l'idée. Le stéréotype du "démon chaos" et du "chevalier ordre" est d'un banal mais la façon dont il est mit en place donne toute la trame et la passion dans le texte.

La plupart des corrections de logique on été faites contrairement à celle de français. Désolé si ça ne sonne pas aussi bien que cela le devrait mais puissiez vous trouvez plaisir à lire (ou relire, pour les maso !) cette histoire. Merci pour votre passage !


Dernière édition par Gabdul Balai’agile le Sam 31 Juil - 14:56, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyDim 4 Juil - 19:30

Chapitre 1

Le paysage est aussi grisâtre que sa carapace de métal. Elle est aussi froide que les bourrasques faisant frisonner sa peau, protégée par de multiples plaques de métal, emboitées les unes dans les autres pour donner une apparence si inhumaine et inébranlable, telle la falaise sur laquelle il se tient en dévisageant l'horizon. Le soleil faibli tendit que le ciel s'assombrit et laisse venir des nuages gris aussi gros que les soucis de ce chevalier errant et solitaire, se tenant face à une magnifique scène qui ne laisse place qu'à la mélancolie et l'admiration alcoolique de toutes ces formes.
Ses solerets sont profondément plongés sur le sol ferme, les brins d'herbes qui se plissent sous les caresses de l'air, les grandes bouffées qu'il n'a de cesse d'inspirer et machinalement expirer, alors qu'il est là, à tant bien espérer se voir dessiner une forme un peu plus chaleureuse dans ce morne décor alliant le splendide au gris. Reprenant une énième bouffée, comme il le fait depuis plus de 2 heures dans cette position cabrée au regard cadré sur la voie lactée, il se met à s'agenouiller pour passer sa main, couverte d'un gantelet de fer, sur les caillasses avant de les ramasser et se relever.

Ces dernières lui rappel le terrain sur lequel se trouvait sa maison mais cela fait bien longtemps qu'il n'en a plus. Alors qu'il laisse échapper ces dernières sur le sol, rebondissant sur le bout de ses grèves d'acier argenté grisonné tout en créant un bruit de métal qui se met a résonné, il lève un peu plus la tête vers la voute céleste et espère, encore et toujours, pouvoir tout oublier. Devenir cette enveloppe vide qui se bat pour autrui sans jamais frémir, flétrir ou gémir. Et c'est ainsi qu'à travers la force de cet environnement, absent de tout commandement et libre de tout mouvement, il se laisse comme soulever puis déposséder de toutes ces passions qui auraient pu le guider là où il ne le devrait pas.
Finalement, il se décontracte, abaisse les bras et se cabre avant que son regard ne revienne a hauteur de la ligne équatorial et dévisage la paume de sa main droite.

Comme si un texte est écrit dessus, prêt a le réciter, le lisant attentivement et mémorisant chaque mot alors qu'il les récite muettement. C'est alors qu'il finit par resserrer le poing en collant son front sur ce dernier et brusquement se retourner. Abandonnant cette dramatique vue, cette scène qui peut vous mettre hors d'haleine. Oubliant ces gestuels grotesques et non pas perverses, ces mimiques d'imbécile et ce monde de rêverie qui ne mène a rien. Sa route est très longue... ses obstacles, nombreux... ses rencontres, rigoureuses... ses combats, impétieux... mais en fin de compte, seule la destination compte. Seul le gain en cours de route, allégeant le fardeau, importe réellement mais quel est-il ? Pour un chevalier errant, on parle d'un écuyer généralement, pour ce chevalier errant, on parlera de malicieux hasard du destin...


A l'Est, fort proche de la falaise aux merveilles, se trouve un marais réputé pour abrité nombre d'atrocité. Ces atrocités, on les a nommé : démons. Qu'ils soient grands ou petits, solitaires ou en clans, ils ne faut pas les sous estimer car on ne sait jamais ce qu'ils vont vous réservez. Pourtant, en dépit de sa faune locale, ou habitant pour les plus civilisés, c'est un bourbier comme tout les autres. Pas de nuage toxique, de vapeur carnivore ou que sait on encore mais, en sont sein, règne bien d'affreuses scènes ou les arbres engloutis sont les témoins muets de tant d'atrocité.
Mais c'est bravement, sans peur, sans aucun haut les coeurs, que notre brave chevalier errant se dirige afin d'enfin arriver à la lisière du marécage avant de faire une halte et scruter les horizons. Son aventure, ou mésaventure selon les points de vue, commence dors et déjà, ici et maintenant.
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyDim 4 Juil - 20:41

Chapitre 2

Le marais des plaintes, nid à démon comme il en existe tant d'autre de par delà les 4 vents. Peu de voyageur ose le traverser, encore moins ose y habiter même si besoin trépasse raison. C'est le genre d'endroit où l'on croise des diablotins, des rats diaboliques, des démons inférieurs ou bien l'un ou l'autre fière représentant des races démoniaques supérieures mais il en existe tellement, pas besoin d'entrer dans les détails. Les bouseux, occupant des marais, vivent généralement reclus dans une cabane et "paisiblement" avec la faune locale malgré l'un ou l'autre désaccord jovial.
Cependant, il existe, situation l'exige, que des accidents arrive comme la tuerie d'une famille par l'un ou l'autre agent cornu et malveillant de niveau fort acceptable, légèrement au dessus du commun des mortels en terme de puissance et de pouvoir surnaturels. Rien qui ne puisse être terrassé par une famille de paysans apeuré et affamé.

Mais au fin fond de cet immense cercueil putride, réside un joyau aussi rougeoyant qu'une braise, aussi noir que l'obsidienne et brillant d'un éclat aussi malsain que le malin. C'est une démone, une succube pour être plus précis. Ici, dans la hiérarchie des enfers, les succubes sont considérées comme des démones de niveau plus que respectable et pouvant faire face a un chasseur de sorcière sans grande difficulté mais sans réelle chance de gagner. Démon femelle fort bien distinguée et convoitée des mâles, elles sont les couveuses infernales qui enfantent ces ténébreuses âmes qui déferlent telles innombrables vagues de lames, crocs et griffes.
Elle est assise, paisiblement, sur un rocher au milieu des bourbiers alors qu'elle balance le pied et se met a fredonner un sombre air qui vient hanter le gaz du marais avec de noirs notes de musique. Cette dernière eu la chance d'attirer à elle un petit diablotin qui s'approche sournoisement et silencieusement d'elle pour admirer les formes de l'enchanteresse.

A peine plus haut que le genou d'un homme, ses longs doigts, de main et de pieds, ne sont pas sans évoquer l'absurdité. Ses grands yeux, des oreilles ridiculement longues et pointues, ne vont pas sans rappeler que l'on peut avoir l'air ahuri sans pour autant être dégourdi. Bien arqué, totalement dénudé, la discrétion n'est pas forcément l'une de ses spécialités surtout quand on se met a couiner toutes les 10 secondes avant qu'elle ne se retourne et dévisage l'invité.
Bien qu'effrayé et intimidé, il reste immobile en croyant que l'acuité visuelle d'une succube se base sur les mouvements. Ouvrant doucement la bouche, laissant échapper les notes de sa sinistre mélodie, elle l'invite a la rejoindre d'un savant geste de main et s'exécute aussitôt compris la tournure de la situation : pactise.

Se plaçant juste devant elle, sans avoir l'arrogance de la toucher, il se contente de pleinement la déshabiller du regard malgré la quasi absence de vêtement. Ses cheveux sont aussi noir que le voile de la nuit, ondule sous les zéphyrs avec une étonnante harmonie. Ses ongles pointues, miroitent le peu de lumière qui leur parviennent telle la surface d'un lac. Sa bouche est pulpeuse et sensuelle, invitant quiconque la caresse à déguster un savoureux baisé endiablé. Sa peau paraît à la fois faite de pierre mais également douce et soyeuse au touché, telle une pierre de soie couverte de cicatrice se déguisant en tatouage tribalistique. Sa poitrine, à la fois généreuse et ferme, ne demande qu'a être agrippée et tripotée. Ses yeux sont telles des braises, luisant d'une lueur rouge surnaturelle dans lequel on aperçoit les flammes de l'enfer. Une paire de corne grise majestueuse, pointant le ciel tout en se bombant vers l'avant. Ses vêtements, réduit à un slip, un collier de cuir et reliés par 4 liasses de cuir, qui s'en vont saucissonné l'ensemble de son corps, bras, jambes et torse, de la manière la plus provocante et alléchante qui soit, a de quoi mettre en avant le reste de ses atouts. Que ce soit ses hanches de diablesse, ces fesses bien ferme, ce torse et ces musclé comme il faut sans déformé la beauté de la chose, rien ne semble avoir été laissé au hasard.
Elle est une succube parmi les succubes, une impériale dans tout ce foutoir, une incarnation de la passion. Soudain, elle cesse de fredonner alors que son admirateur est entièrement médusé et elle se met a déployer le dernier de ses attraits démoniaques. Une paire d'ailes, aussi grande qu'elle et son bon mètre 90, lui faisant avoisiner son poids non pas à 57 mais à 73 kilos, elle n'en demeure que plus royale alors qu'elle peut les refermer et créer un paisible sanctuaire de calme avant la tempête qui se déchaine au fond de son être. Le bout de ces dernières, ornées d'une ossature aussi noir que sa chevelure, viennent ajoutée une touche encore plus lugubre a cette sculpture de luxe.

Approchant sa main du cou du petit être, comme pour lui adresser une tendresse, un geste vif et sec s'ensuit pour lui trancher l'artère et manque de lui couper la tête alors qu'il agonise et l'arrose de son essence vitale, s'étouffant dans son propre sang et le vomissant sans pour autant arriver à vomir une seule injure pour maudire le ciel qu'il soit tombé sur elle. Alors qu'il s'apprête a tomber en arrière, elle le rattrape et le presse contre lui alors que la vie le quitte et penche la tête non loin de la sienne avant d'entre ouvrir ses lèvres alors qu'elle se lèche les babines et finit par dévorer la frêle âme de ce pauvre diable qui a vécu les derniers instant de son insignifiante existence.
Voilà la vie dans ces marais. Le démon est un démon pour le démon, c'est con mais c'est bon et bon à savoir. Chez eux, c'est la loi du plus fort qui survivra. Seul celui qui vaincra, règnera et dans ce marais, c'est elle et elle seule qui se le permet mais manipuler et éviscérer les diablotins n'as jamais été fort divertissant même si elle n'a jamais trouvé cela lassant. Elle aimerait tellement qu'un nouveau divertissement, plus entraînant, prenne les devants alors qu'elle tourne la tête en direction du chemin qui coupe le marécage.
Espérant, sans doute, qu'une âme solitaire vienne s'aventurer ici pour pouvoir la tourmenter. Tandis qu'elle dévisage l'horizon avec un visage blasé, elle n'arrive à ne rien envisager et ce n'est pas pour la dépayser. Le nombre de fois qu'elle a fait ceci est incalculable et le résultat fut toujours identique depuis qu'elle demeure ici alors qu'elle soupire.

- Vraiment... d'un ennui mortel...

Fit-elle alors qu'elle tourne a nouveau la tête et semble apercevoir une ombre au loin, grandissant très lentement mais surement. Un étranger, voyageur solitaire, semble s'approcher et à oser franchir la frontière invisible de son territoire alors qu'elle sent son coeur palpiter d'excitation. Enfin une pauvre âme égarée est venue se perdre et bientôt jouer dans ses filets.


Dernière édition par Gabdul Balai’agile le Mar 6 Juil - 13:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyLun 5 Juil - 14:16

Chapitre 3

La marche est, probablement, ce qu'un chevalier errant fait le plus au monde. Apprenant a voyager léger, barda peu encombrant exigé, ils mangent d'énormes distances et parcours le monde le plus clair de leur temps à la recherche de haut fait à accomplir au nom de la justice. Répandre le bien, partout où nous guident nos pas, telle est le credo de ces guerriers soulevant de lourd fardeau sur leurs larges épaules.
Le voilà au beau milieu d'un territoire puant et putressant, ses pieds foulant un chemin noueux et vaseux, alors que son regard se perd dans ce lugubre décor. Une végétation parfois abondante, parfois absente, une odeur à la fois rance et peu accueillante, un ciel couvert alors que l'air prend une teinte verte. On est belle et bien dans un atypique marais dans lequel aucun noble n'ose en faire ses propres terres. Le coût pour rendre ces marais soutenable et habitable sont exorbitant. Que ce soit pour meubler la terre, construire des habitations, fertiliser les sols, chasser les bêtes et les brigands ou encore même les diables, c'est un lourd travail et c'est pourquoi les plus pauvres humains viennent ici pour bâtir leurs vies en vain.
Le cout du terrain se résume a zéro pièce de cuivre par mois, vu que ces terres sont "libres" et absente de toute autorité noble mais également de garde et c'est ce qui rend les lieux fort dangereux. C'est en se remémorant tout ça que le chevalier continue son avancée sur la route qui n'a de cesse de se dessiner avant d'arriver à une bifurcation qui ne plonge dans une méditation.

Si il se trompe, il s'enfoncera encore plus dans le fétide ou bien alors il quittera ces lieux pour rejoindre une ville voisine a la colline dont-il revient. C'est en scrutant la finalité de chaque choix, décor se profilant à l'horizon malgré le manque de vision due au brouillard épais des marais, qu'il décide de prendre à droite et continue sa marche. Une petite sacoche cerclant son torse, une armure complète ayant une teinte aussi grise que les nuages de pluie, un casque avec une fine visière ne laissant entrevoir que quelques mèches aussi brunie que l'écorce d'un chêne, des yeux telles émeraudes lançant des regards plus perçant et impressionnants que n'importe quel chevalier servant, voilà l'apparence de ce voyageur faisant facilement un bon mètre 85 de haut dans son ensemble d'armure lui profilant 5 haut centimètre d'allonge. Pour finir, une belle lame d'argent, dépassant aisément la moitié de sa taille, possède un coté tranchant et un somptueux manche avec une garde unique et protubérante. Ni trop grossière, ni trop lourde, ni trop fine, elle a juste ce qu'il faut pour être maniée si bien a une qu'a deux mains.
Son itinéraire continue inlassablement à travers ces tournants, ces dédales et ces accompagnements de faune locale avec ses insectes et leurs multiples champ nuptial alors que la nuit s'abat doucement sur lui et sur eux. La fatigue le gagne mais il a l'habitude, on ne peut en dire autant du ciel qui s'assombrit tandis qu'un cri interpèle notre ami qui se précipite vers l'origine.

Coupant à travers marre et tas de limons, il fini par arriver au beau milieu d'un petit sentier voisin au sien et aperçoit une jeune femme affalée au sol. Vêtue d'habits de laine fort humble et délavé, une chevelure blonde avec multiples crasse et du gras, un visage balafré par les larmes, notre aventurier est face a une bouseuse, habitante du marais. Dans un triste état, sans prendre garde, le jeune homme se précipite à son chevet.

- Ma demoiselle ! Que se passe t-il ?!
Plein d'entrain et d'énergie, il s'est presque jeté sur elle en s'abaissant à son niveau pour lui tendre une main amicale, bien que froide et couverte de métal, et l'aide à se relever tandis que les signes de peur semble s'envoler. Soulagé, il esquisse un petit sourire même si inquiétude est de mise et enquête sur la situation qui se présente à lui. Il attend une réponse alors qu'elle semble se remettre de ses émotions tout en séchant ses larmes avec le bout des manches de sa chemise.
- Papa... Maman... Il... Il les a emmenés ! Pitié messire ! Il faut les sauver ! Même si... je n'ai pas grand chose à vous proposez en échange...

Faisant une grise mine, toute triste, il pose sa main sur l'épaule droite de cette dernière et plonge son regard dans le sien, jouant de toute l'intensité de ce dernier avant de lui lâcher et la lâcher.
- Montre moi où ils sont.
Un ton plein d'assurance pour rassurée une fille en manque d'assurance, ses yeux on communiqué, marié au timbre de sa voix, toute la sympathie et tout le courage dont-il peut faire preuve pour faire face a cette nouvelle difficulté, bien qu'inconscient du danger. Ouvrant la marche, il suit la jeune femme qui le guide au beau milieu de milliers de bourbiers pour finalement arriver devant une cavité ou du moins l'entrée d'une cave naturellement formée.
Elle pointe, timidement et tremblotante, l'abîme inquiétant qui se dresse devant eux alors que d'évidente trace laisse supposer l'antre d'un démon. Il lui dédie un ultime regard alors que son expression semble être un "désolé" mais de quoi serait-elle désolée ? Il s'avance bravement, sans la moindre hésitation dans ce royaume d'ombre alors qu'il sort lentement sa lame pendant que l'humaine s'écarte petit à petit, voulant presque laisser échapper un cri.

Ici, il n'y à que des ombres, la puanteur de la mort et le sombre grognement d'une créature tellement inhumaine qu'elle effraye le commun des mortels. A travers le havre du silence, 2 singuliers coups de lame et une estocade allèrent résonner avant de sombrer dans l'oubli. Le temps d'allez au fond de la grotte, l'affrontement a subitement su se faire déchirer et déjà désigner un vainqueur. Lentement, de sourd et lourd bruit de pas se dirige vers la sortie de la tanière alors que la fermière des marais tremble de tout son être pour finalement laisser se dessiner un petit sourire à la vue du gagnant.
Ses sabots de fer, ces cornes aux mains et tout ce sang atteste bien que c'est un chevalier victorieux d'un démon qui est sorti de ce tertre tandis qu'il jette le trophée au pied de fille, jeune d'une vingtaine d'année.

- Tes parents sont vengés, le démon bicornu n'est plus. Je suis désolé de ne pouvoir faire plus...
La vengeance est un début mais souvent le mauvais. Cependant, à travers cet acte froid, se cache une recherche de justice. Devant payer pour son crime, impossible de se repentir, seul la mort pouvait l'empêcher de nuire et c'est ainsi qu'il le fit sans l'ombre d'un remord. On répand le bien et la lumière, de ses propres mains, comme on le peut, jamais comme on le veut.
Cependant, avoir des regrets pour décimer des créatures sanglantes, animées que par la malice, est un vice en soit. Aucun chevalier ne doit s'y prêter même si ils doivent toujours juger autrui pour qui ils sont et non pas ce qu'ils sont. C'est ce qu'il a fait, ici même, alors qu'il range sa lame et se dirige vers le sentier mais un obstacle lui barre la route.


- Vous avez permis à mes parents de reposer en paix, laissez moi vous récompensez.
- Pas la peine, je ne cherche nulle profit en agissant de la sorte.
- S'il vous plait !
- Hum... bon et bien propose toujours.
Dit-il a contrecoeur alors qu'elle enlève lentement ses vêtements et l'arrête tout de suite, lui saisissant les mains et manquant de la soulever au dessus du sol alors qu'il tourne frénétiquement la tête dans le sens opposé.
- Mais qu'est ce que tu fais !?
- Je... je vous offre tout ce que j'ai : mon corps.
- Je refuse ! Tu devrais avoir plus de respect pour ton corps, celui que tes parents t-on légué ! Il faut t'accrocher à la vie et continuer ta route pour la survie. Alors vois mon intervention comme un cadeau dans cette guise et part vite d'ici !
Vocifère t-il pendant qu'il la lâche et passe son chemin, se barrant comme un lâche, puceau qu'il est et gêné qu'il a été. La bouseuse est tombée à la renverse, par la brusquerie et la surprise tandis que le tueur de démon arrive finalement a rejoindre le bon chemin afin de semer la jeune femme alors qu'il regarde à gauche et à droite pour finalement reprendre sa route en poussant un soupir et courir pour éviter une éventuelle poursuite mais également bénéficier d'un voyage plus facile et rapide. Il espère juste qu'elle se débrouillera à partir de là et qu'elle n'a pas fait une mauvaise rencontre. C'est vrai qu'elle a perdu ses proches, laissée à elle même mais ce n'est pas une raison d'allez à l'extrême. C'est ainsi que, perdu dans ses pensées, le chevalier gris se défile et quitte le marécage pour regagner des régions un peu plus boisée.
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyLun 5 Juil - 18:08

Chapitre 4

Témoin d'une scène fort intéressante avec une personne qui l'est tout autant, la démone a vu son plan se dérouler à merveille sauf à quelques détails près.
- Pourquoi !? Aaaaah ! Cet imbécile d'humain ! Incapable de saisir sa chance lorsqu'elle se présente, à nue, devant lui.
Soupirant, exaspérée au point de devenir navrante, la succube à vue la limite de ses charmes alors qu'elle n'a su faire succomber ce chevalier devant ses noirs dessins. Se faire passer pour une pauvre bouseuse, ayant tristement perdu sa famille et demandant justice, fut un rôle qu'elle a jouée à merveille mais l'autre acteur eu un rôle moins drôle mais surtout hors de tout contrôle.
Elle se demande, tandis qu'elle est assise a même le sol dans une position fort indécente, pourquoi ce chevalier n'a pas réagit comme l'aurait fait tout humain normal, régit par ses désirs et son animalerie. Elle peut bien le suivre mais cela implique de quitter sa paisible vie, trop paisible à son gout.

Finalement, bien que perdue dans ses pensées, elle se lève et décide de se laver de tout ceci pour reprendre en main sa vie, après cette rencontre de fortune. Il fallait juste une embarcation solitaire pour crée des vagues sur son océan, perturbé cette tranquillité, et la faire voguer à son tour.
Elle décide de prendre son envol, tout en traçant la route qu'empruntait le ladies man, afin de le recroiser bien que la chance se doit de déployer ses ailes et pose une plume afin que leurs destinées puisse à nouveau se rencontrer pour la malice et pour le pire. L'obscurité se fait de plus en plus pesante, forçant les marchands à fermer leurs établissements et les marcheurs à établir un éventuel campement. Elle a la grâce d'une hirondelle dans son envol, battant puissamment et peu de fois de l'aile en décrivant une trajectoire parfaite. Le vent caressant férocement sa peau, la dernière bande de lumière témoignant d'un soleil cédant au règne conquérant de la lune, le paysage défilant à vitesse folle partout où ses yeux se défilent, sont tant de sentiments qui s'en vont la rafraichir et la rajeunir malgré qu'elle ne puisse vieillir.
Mais alors qu'elle se perd dans son ballet aérien, son esprit se perd dans son ballet spirituel. La succube repense encore à son aventure, n'ayant malheureusement pas tourné en mésaventure, avec cet carcasse de métal ayant fait preuve de retenue, de courage et de vertu. Elle est loin d'être une pompée gonflable, juste belle et sans cervelle, dévorant avec passion les réflexions que l'on peut se faire, les plans que l'on met à terre et les problèmes que l'on résous par la force des suppositions.

Son plan devait faire succomber, aux plaisirs de la chair, n'importe quel homme sain d'esprit. Le fait d'être tombé sur quelqu'un de différent, qui ne réagit pas comme calculé ou souhaité, s'en va l'enragé mais également la faire bavé car la surprise et l'inconnu l'on toujours fascinée. Le fait qu'il est imprévisible est loin d'être risible alors qu'elle s'en va avoir un malin plaisir à torturer cette pauvre âme qu'elle vient juste de repérer alors qu'elle atterrit plusieurs dizaines de mètres plus loin, sous le couvert des arbres alors qu'ils sont à présent dans un décor forestier.
Bien boisé, un sentier de terre s'en va couper et serpenter à travers la végétation sans pour autant déranger le gibier qui peuple les environs. Tout dans la douceur, elle se dissimule parfaitement dans cette sombre scène tandis que ses yeux ne peinent point à tout dissimuler ce qui se cache dans les ténèbres. Elle observe le guerrier, identique à celui qu'elle a rencontré alors qu'un déguisement s'en allait l'enchanté, marchand d'un pas assuré alors que la nuit est magistralement tombée. La démone est étonnée qu'il ne s'est pas arrêté pour monter un campement mais il serait bientôt forcé, son rythme de marche est plus lent qu'a son départ précipité et la fatigue a sans doute du monté.

Laissant échapper un petit rire narquois, elle se laisse tomber dos à un arbre alors que sa peau se mue et prend une apparence plus délicate, plus claire et douce. Ses cornes disparaissent lentement, ses ailes s'évaporent, ses yeux s'éteignent et finalement git par terre sous l'apparence d'une frêle humaine. Une brune cette fois, mine d'être fille de ville tout en ayant l'air affaiblie et mal au point. En effet, la démoniaque qu'elle est peut modifier son apparence en celle de n'importe quel humanoïde avoisinant sa taille, à quelques détails près. Se déguiser en humaine est donc plus qu'à sa portée mais elle ne peut créer des vêtements, l'épisode du marais du possible car elle possédait une cache avec des vêtements qu'elle a pillée dans une habitation abandonnée des marais.
C'est donc une pauvre damoiselle, entièrement nue, qui se trouve a moitié sur la route et mal au point. De son coté, la succube espère une réaction moins décente que l'autre fois pour une descente digne des plus grands. Fermant les yeux, simulant à la perfection une frêle âme dans le besoin, les bruits des solerets de fer, foulant lourdement le sol de leur coque métallique, s'approche de la petite qui frémit déjà d'envie et trépigne d'impatience tout en tachant de demeurer inerte tel un cadavre.

Sa présence est presque perceptible, son regard est pesant et dévore son corps presque mort alors qu'il s'abaisse, créant une multitude de cliquetis nés de ses mailles et côtes de plaque se caressant les unes les autres dans une cacophonie fort harmonique. Ses froides mains se pose au niveau du cou et juste en dessous du fessier de cette dernière. Le métal sur la peau, elle ne s'empêche de légèrement frisonner malgré le brasier qui dévore son corps, les passions qui se déchaine telle une mer en colère et les braises qui crépitent au fond de ses veines. C'est comme si la glace et la flamme tentent d'entrer en contact, s'embrasser et se pénètre l'une l'autre en créant le plus grand chaos qui soit mais c'est loin d'être le cas sur cette scène.
Il soulève à présent le corps de la jeune femme et marche, la tenant comme le ferait un prince avec sa princesse en direction pour la chambre nuptiale sans oublier la clé pour la ceinture de chasteté sauf que, pour le chevalier, il l'aurait paumé, le ferait avec une inconnue et n'a aucun talent de serrurier ou même de crocheteur. La démone se dit que ce n'est rien, qu'il veut juste le faire dans un endroit plus tranquille et il s'éloigne du chemin mais s'écarte t-il aussi du droit chemin ?

Après quelques minutes de marche, il dépose délicatement son dus au sol, la couchant contre un arbre avant de lentement se pencher vers elle et caresser la joue de cette dernière. Ses yeux mange chaque partie de son corps nus alors qu'il soupir et se relève en sortant quelque chose de son sac et couvre cette dernière avec une couverture, celle qu'il revêt lors des froides nuits. Une fois fait, il s'asseoit non loin d'elle sans savoir ce qu'elle attend de lui. Ne sachant pas trop dans quelle position elle se trouve, la cornue déguisée attend un premier mouvement de ce dernier durant plus de 20 minutes sans que rien ne se passe, pas le moindre incident. Déjà qu'elle fut excitée au point de pouvoir exploser, la voilà réduit à s'incarner dans une aussi calme figure. C'est bien plus qu'une fournaise qui est en elle, un tourment passionnel et presque intemporel qui fait d'elle l'avatar même de l'envie, sujet à plus d'envie qu'elle ne peut en contenir.
Elle ouvre délicatement les yeux, feintant l'humaine sortant de sa torpeur alors qu'elle regarde ses alentours et voit non pas un violeur mais son bienfaiteur qui est adossé contre un être de marbre, assoupi mais visiblement sur ses gardes. La succube en attendait tant venant de lui, plein d'entrain et de vigueur mais rien à la hauteur.

Délicatement, elle se lève et tâche de ne pas craquer. Sous son apparence douce et docile, se cache une bête assoiffée qui ne veut que l'embrasser et l'agresser, le violer et l'éviscérer mais se ravise alors qu'il revient a lui et lève la tête vers elle.

- Oh ! Réveillez ? Désolé, je ne suis pas prêtre, je n'ai pu vous fournir les premiers soins.
Dans sa voix, on entend des remords. Pas ceux qu'elle se soit éveillée sans qu'il n'aie pu abuser mais le fait de n'avoir pu mieux la traiter car ne possède pas les connaissances, savoirs et outils appropriés. Ca a eu le don de jeter encore un peu plus d'huile bénite sur son feu infernale alors qu'elle répond d'une voix plus qu'aguichante.
- Ce n'est rien, je-
Et s'effondre au sol, affalée dans les bras du sauveur qui a daigné la protéger durant son repos. Bien que paniqué, il tente de réfléchir alors qu'il retire son gant de métal et pose sa main sur le front de cette dernière : brulant comme l'enfer. C'est ainsi qu'il finit par la reprendre dans ses bras, a moitié couverte par la cape de tissu qu'il lui a dédié, et s'en va chercher de quoi la refroidir alors qu'elle s'évanouit.


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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyLun 5 Juil - 19:12

Chapitre 5

Il a finalement quitté une région a problème pour tomber sur une cousine de ces derniers et devoir s'occuper d'une pauvre âme échouée sur la route telle la beloutre châtié par les feuillages. Il la transporté hors du sentier afin d'éviter les éventuels troupes de bandits de grand chemin et s'est posé dans une petite clairière, cerclée par la région densément boisée qui ne laisse que difficilement traverser la moindre rafale de vent ou de flèche. Néanmoins, les soucis sont venus de paire, elle semble avoir une fièvre et la rafraichir semble la seul option disponible et dans un tel endroit, il n'y a pas 6 solutions : la rivière.
Se guidant à l'aide du bruit de l'eau et non pas des hiboux, le chevalier transporte la malade, tant bien que mal, vers la destination qui lui en fera le moins. Après quelques grandes foulées, essoufflement et 2 injures bien placées, il arrive à proximité d'un petit cours d'eau et n'hésite pas à sauter pied joint dedans alors qu'il laisse flotter cette dernière.

La calant à l'aide d'un bras, passant en dessous de ses bras, il jette la couverture sur la rive la plus proche avant de verser un peu d'eau sur le visage de cette dernière avec la main qui est libre. A cette heure ci l'eau est fort froide, surtout à cette saison, au point de faire trembloter notre gentleman qui se fait mille et un soucis pour une parfaite inconnue. Elle semble avoir un peu reprit des couleurs alors que sa température diminue au fur et à mesure au point de la faire revenir parmi les conscients.
Bien qu'il ne l'a pas montré, son soldat, sous la ceinture, est au garde a vous depuis un long moment. Chaste et pure qu'il est, une simple femme mise à nue le fait bander au point de se damner mais a apprit à résister et dominer de telles envies qui peuvent le faire passer pour un vulgaire animal. Enfin, soupir de soulagement, elle ouvre doucement les yeux pour les plonger dans les siens. Il se dit qu'elle est fort charmante, se demande comment elle a fini dans un tel état et prépare déjà la séance d'interrogatoire alors que la gazelle se tient sur ses propres jambes et éviter d'être emportée par le courant.

- Quel soulagement. votre température semble être revenue a la normal.
- Si seulement tu savais...
- Pardon ?
- Oh rien ! Merci de- mais vous tremblez mon brave !
- Ce, ce n'est rien. Ca ira !
- Allons, venez vous réchauffez a mes cotés. Je suis assez chaude pour deux.

C'est la seconde fois que ça se produit en même pas 3 heures, à croire que la lumière punit ses pulsions sexuelles. Suite à pareil dire, il rougit autant qu'une pivoine, encore une fois, et se bat contre flot et marrés pour s'amarrer au rivage alors que la jeune fille n'a de cesse de se marrer. Fort surpris, il se retourne vers elle et rigole à sa plaisanterie sans arriver à cacher ce gêne.
Ils finissent par tout deux sortir alors que la couverture de tissu lui sert de serviette mais que le guerrier demeure trempé comme une vieille chaussette et arrive quand même a prendre une posture fière avant de se poser contre un arbre et respirer lentement l'air frais. En temps normal, son armure va fort bien rouillé mais les plaques de métal ont été frottées, a rouge, avec des cornes de béliaux. Cela permet de crée des cristaux qui rendent toute armure ou arme inoxydable. C'est une propriété de diable, comme le dit les forgerons, mais la rouille ne viendra jamais à bout d'une telle alliance, qu'importe le temps qu'elle y investi.
L'humain à cessé de faire attention a la donzelle en détresse, se disant que pour arriver à sortir pareille plaisanterie, elle est bien en vie et en bonne forme pour s'en sortir mais quelques questions le turlipine. Donc, même dérisé d'elle, il s'interroge et porte un certaine intérêt envers elle et ça se sent. Un combat absurde qui se déchaine alors qu'il gigote et n'arrive pas à s'installer quand quelque chose vint l'arrêtez.

Ecarquillant les yeux, c'est une jeune femme fautive qui se trouve devant lui. Elle a posée ses mains sur les genoux, position en tailleur, du chevalier tout en penchant le reste de son corps vers lui, le lui offrant sur un plateau d'argent aux reflets identiques à sa coquille grise. Sa poitrine nue et tombante, son regard séduisant et sa bouche mise au loin sur les devant, si proche de sa visière, n'ont pu que raviver les flammes de l'envie en lui et soulever un colosse depuis peu longtemps endormi.
Il est clair qu'elle veut quelque chose et il est certain qu'il va répondre de ces choses. Il lève ses mains et s'apprête à les placer sur les épaules de son adversaire pour l'empêcher une avancée mais elle fut plus vive et se saisi des poignets de sa proie tout en bondissant sur lui, plaçant ses jambes de par et d'autre du torse du saint homme.

- Qu'est ce que tu fais !?
- Ce que j'aurais du faire la première fois...
Il tente de se défaire de la grippe de la fille mais sa force paraît surhumaine et ne fait que se débattre en vain alors qu'il croise le fer avec elle. La lueur verte de ses yeux est si expressive et pensive à la fois mais les siens, s'animant d'une flamme invisible, tourne d'un marron vers un rouge sang des plus impressionnant. Il ne fallut que 10 petites secondes pour qu'il tombe presque dans une sorte de léthargie et finit bouche bée à observer la pauvre damoiselle se transformer en sombre hirondelle déployant de somptueuse ailes.
- Tu...
- N'es pas humaine...
Dit-elle, dans un élan de bonté, pour terminer la phrase de sa victime alors que ses canines pointues laisser entrevoir une lueur dans cette sombre nuit où les étoiles n'éclairent que timidement la scène qui s'est transformé d'un innocent paradis à un coupable enfer.


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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyLun 5 Juil - 23:23

Chapitre 6

Depuis le début, elle l'a mené en bateau. Haussant volontairement sa température corporelle au dessus de la moyenne humaine, voulant à nouveau le pousser a la faute mais une nouvelle fois, a défaut, il lui montra une qualité. La succube en avait plus qu'assez de n'arrivez que sur pareille débouchée et met les bouchées doubles en l'assaillant directement. A califourchon sur lui, l'immobilisant avec une redoutable efficacité, elle est en position fort provocante mais également dans celle où elle peut exiger ce qui lui passe par la tête. Cependant, sur le fait de vouloir prendre les rennes de la situation, elle se voit encore plus excitée, voyant une myriade de poussée d'adrénaline qui commence a lui monter à la tête alors qu'elle se trouve hors d'haleine, proche de l'extase alors que rien de concret ne s'est encore fait.
Elle fait allez sa tête en toute direction de façon lente et sensuelle, laissant échapper des gémissements alors que le chevalier demeure muet presque assommé par la stupeur et l'apparition d'une démone bien que son instinct lui demande de saisir sa lame mais n'est pas libre de tout mouvement et n'arrive pas à se dégager.

- Cela ne sert a rien de résister, tu es a moi !
- Cause toujours !

Sans le moindre avertissement, elle écrase sa tête contre la sienne pour finir sa course dans l'arbre qui sert de siège et sonne le brave humain en position de faiblesse. Mais pourquoi cette succube s'emporte autant ? Parce que c'est une situation unique. Jamais, auparavant, un mortel n'a daigné lui opposer résistance. Ni de force, ni de sa prestance, ni de ses charmes, ni de ses tours pendables, un humain ou une humaine n'a osé présenter autant de ferveur pour innocemment contrecarrer ses plans. Ajouter à cela le fait qu'elle fut absente de toute compagnie décente, la joie de pouvoir enfin jouer sérieusement n'a fait qu'aggraver son "état" au point de devenir une bête assoiffée voulant s'abreuver de toutes les penderies disponibles.
Sa transformation est complète et trône telle une reine sur cette chaise de chair, d'os et de métal alors que cette dernière revient peu à peu a elle en se crispant à la vue de son adversaire qui semble s'être calmée. Elle approche son visage du siens, ouvre doucement la bouche et lui vole rien du tout, son casque est bien vissé sur sa tête et empêche tout contact. Sans réfléchir, elle libère sa main droite pour y toucher mais le guerrier en profite pour lui foutre une volée qu'elle a pas volé avant de se relever et s'écarter.

La démoniaque laisse échapper un grognement alors qu'elle se tourne vers un humain qui oppose de plus en plus de résistance de la façon la plus farouche et la moins louche qu'il soit. Dégainant son épée, il la dresse face à celle qui se dresse de ses 2 somptueux mètres, presque 3 si elle déploie ses ailes, et sonne un cor muet pour une charge sauvage. Il empoigne fermement sa lame et tente d'estoquer sa cible qui esquive sans aucun soucis sur sa droite et se projette en tachant de disséquer sa proie à coup de griffes. Bien qu'elles ne furent que de 15 bons centimètres, elles demeurent plus aiguisées que des dagues d'excellente qualité et vinrent méchamment entailler les plaques de métal qui couvre le bras gauche de l'humain. S'ensuit d'une riposte avec un coup ajusté au niveau de la tête et manque de peu de trancher cette dernière mais les réflexes de l'animal des ténèbres sont fort impressionnant.
Chacun de son coté, essoufflé pour des raisons diverses qui leurs sont propre, elle esquisse un sourire et prend son élan pour bondir sur ce dernier qui su reculer au bon moment, d'un pas vif, pour lancer une contre attaque éclair soldée par un coup d'épée dessinant une parfaite ligne d'horizon. Néanmoins, bien que le timing soit bon, l'avancée de sa lame d'acier fut habilement arrêté par la paire de griffe gauche de sa cible. Elle enchérit par un coup de la patte droite en direction du torse, une estocade, qui finit par ne couper que du vent vu le bond salutaire que fit le soldat de lumière.
Presque un genou a terre, il soulève sa lame a la transversale pour maintenant un seuil de menace et empêcher une exploitation de ses failles tandis qu'elle sourit de plus belle devant le spectacle. Elle a toujours une posture assurée et conquérante, dominante et oppressante, tout comme l'est son état d'esprit. Cet affrontement, bien qu'inespéré et désespéré, n'a de cesse de l'amuser et semble vouloir prendre la parole. Pas d'inquiétude a avoir, elle a toute l'attention de son duelliste, cela ne fait aucun doute.


- J'attendais mieux que cela de ta part, surtout après ton combat dans la cave des marais mais je m'amuse beaucoup, alors que dirais tu d'en rester là et se récompenser mutuellement ?
Mais aucune réponse de sa part, toujours en position de combat. Il doit se méfier vu qu'on leur a apprit à ne pas écouter la mélodie d'un diable, a ne pas goutter leur élixir et ne jamais toucher leur cuir. Il semble déterminé a allez jusqu'au bout mais cela ne semble pas déranger la succube qui ne pense juste qu'à le battre. Une fois fait, elle s'imagine déjà lui couper les bras avant d'abuser de son corps a moitié mort. Ses cris, ses angoisses, ses douleurs, ne feront qu'assouvir son désir malsain de catin alors qu'elle lève les mains et s'apprête de le mettre a "mort".
Elle se met a courir a pleine vitesse vers lui, de quoi dévorer un 100 mètres en moins de 8 secondes, avant de tenter de le lacérer comme elle le put malgré son épaisse carapace de métal. La charge fut fort véloce et finirent telle deux molosses se disputant un quartier de viande, s'entre déchirant et se déchiquetant plus l'un l'autre plutôt que la pièce de steak. L'échange ne dura que quelques secondes avant que les 2 partis s'écarte l'un de l'autre. L'état du chevalier est déplorable, couvert d'entaille et de coupures multiples qui déversent un larmoyant fluide de vie. Elle, de son coté, à esquivé chaque coup d'épée avec une fiévreuse souplesse.

- Tu vas amèrement regretter de ne pas avoir abandonné ton corps entre mes griffes !
- Pas si sure...

Dit-il alors que sa lame est plantée dans le sol, tel un pilier afin de s'appuyer et supporter ses blessures. De l'autre main, tremblotante, il pointe en direction du ventre de la cornue qui n'ose regarder mais passe lentement sa main sur ce dernier avant de la soulever a hauteur de ses yeux et se mettre, a son tour, à faire les même geste que ceux de l'humain, ne distinguant pas les formes tellement elles bougent mais voit le rouge de la plaie qui balafre son intestin.
Sans même s'en rendre compte, elle fut mortellement blessée sur le bas du torse lors de l'attaque cerbère avant qu'elle ne s'écroule lentement en arrière et ne tombe dans la rivière, emportée par le courant en laissant une trainée sanglante sur le sillage de sa dérive, tant bien corporelle que spirituelle.
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyMar 6 Juil - 14:30

Chapitre 7

L'aube apparaît, salutaire, à l'horizon. Les premiers horions de lumière transpercent le ciel alors que le soleil se lève, réclamant le champ des coqs des fermes bordant le petit village à quelques kilomètres de sa position. Il est paisiblement endormi ou presque, les grabuges et affrontement de la nuit l'on éprouvé et dérouté mais à su trouver les bras de Morphée.
Le chevalier se prend la tête entre les mains avant de frénétiquement la frotter pour se réveiller et termine par se lever et ramasse son barda pour le voyage. Grâce a la chance, il a su retrouver l'endroit où il a laissé quelques unes de ses affaires ainsi que sa frusque : son gant. D'ailleurs il regarde à nouveau la main qui fut mise a nue pour toucher le front de l'humaine qui se trouvait être qu'une illusion masquant une démone fort dangereuse.
Il est déçu, de n'avoir pu exceller dans ce combat. Les aguichantes formes, les regards provocateurs et gestes séducteurs de la succube n'ont eu de cesse de le faire sombrer dans la pire bassesse de ses pensées au point de l'empêcher de se concentrer et proprement l'affronter. Mais il chasse les vautours qui plane au dessus de son âme et respire un bon coup, s'étire et rejoins au plus vite le sentier éclairé afin de continuer sa route vers la ville de Povos.

Ce n'est qu'en très peu de temps qu'il retrouve le Nord, marche quelques minutes avant d'arriver à un pont désert qui enjambe la rivière, la même dans laquelle pourrit le corps d'une démone qui se croyait fort maligne mais il a eu raison d'elle et se satisfait de cette maigre victoire alors qu'il traverse l'édifice de pierre. Il est grossier mais solide, semble inutile mais est loin de l'être vu que sans lui, nulle caravane ne passerait par ici. D'ailleurs, en parlant de la brebis, un petit convois semble être passé il y a peu vu les traces sur le chemin de terre qui longe le coté de la rivière et contourne une autre portion de forêt.
L'aventurier décide de suivre les traces, convaincu de pouvoir rejoindre le village dans le voisinage de sa destination et parcours quelques kilomètres avant que la route pivote de 90° vers la gauche et fait face a une montée. Il continue et se trouve maintenant dos à la rivière, laissant de coté le passé pour se retrouver maintenant en directe confrontation avec une triste situation.

Une route qui vous fait prendre de l'altitude, les bordures bien boisées, une chariote dans la montée et poussée par 2 paysans avec un village dans le plan du fond, sont les éléments de ce nouvel environnement qui manque de renouveau par rapport aux préliminaires. Au fur et à mesure qu'il s'aventure, bâtiment a roue juste sur le coté, il peut pleinement observer les détails de la scène. Un vieux boeuf tire avec peine la charrette alors que 2 paysans la pousse tant bien que mal tandis qu'une femme guide cette dernière pour mener le convois sur la bonne voie. Sans réfléchir, sans hésiter, il se place sur le coté gauche de cette dernière et pousse de toutes ses forces pour les aider. Muet devant un tel geste, seul un sourire se dessine sur leurs visage en guise de merci, scellé dans le mutisme.
Mais ceci n'est pas raison, ou du moins raisonnable, car ses entailles d'hier soir sont encore fraîche. Le guerrier maîtrise quelques rudiments en sort de soin mais rien de divin, juste de quoi fermer superficiellement des plaies modérées mais infligées sans modération. Il endure la douleur, cours le risque de finir en pleure alors qu'elles se réouvrent et pousse pour les aider dans cet épreuve fort matinale mais il doit en donner deux fois plus puisque les 2 bougres se laissent allez vu que quelqu'un de "fort et brave" est venu mettre la main à la roue.

D'un point de vue extérieur, c'est une scène touchante et inspirante, rien de bien méchant mais personne n'est là, leur trajectoire est déserte alors quelle mène à un conglomérat d'habitation et de petit établissement. Soudain, des bruits de pas se font entendre de par derrière mais la position du jeune homme ne permet de tourner la tête et continue a pousser alors qu'une voix se fit entendre.

- Pousse toi.
Un tour a bâbord, aucun tord, un tour a tribord, c'est quelque chose de fort. L'un des deux hurluberlus a quitté sa position pour laisser place a une étrangère, au son de sa voix, vilement familière. Elle est aussi grande qu'un homme, même plus, et n'est vêtue que d'une couverture de tissu qui semble avoir été coupée et fort habilement travailler pour la transformer en manteau a capuche. C'est une femme nue qui se trouve là dessous mais pas n'importe laquelle tandis qu'elle tourne la tête vers le chevalier pour laisser apparaître une paire de rubis lumineux en guise d'yeux alors que le reste du corps est d'apparence humaine.
Il manqua de peu de lâcher tout, dégainer son épée et attaquer mais il est dans une position de faiblesse en ce moment et décide de rester calme et prendre la situation du bon coté. Le bon point est que la force de la femme est certaine et que le poids sur ses épaules s'est allégé fortement, manquant de peu d'arracher un sourire de soulagement mais l'heure n'est pas à ce genre de boniment pendant qu'il serre les dents.

- J'aurais cru qu'un homme, portant une telle armure, aurait plus de force dans les bras et n'aurait pas déjà un point de coté. A moins que ce soit autre chose ?
- Non, vous avez raison. Je suis déjà fort exténué mais je vais endurer ! Merci de votre sollicitude.

Elle joue, encore. Elle sait fort bien que si il craque et décide de l'attaquer, elle lâchera prise tout comme lui et verront la chariote dévaler toute la pente pour finir dans la rivière. De plus, il sent qu'obtenir de l'aide de ces paysans sera fort peu utile vu le niveau de l'ennemi mais il l'a pourtant blessé et laissé pour morte. Il tourne encore la tête vers elle et fait de même, souriante avant de pousser le convois d'une main pour dévoiler son ventre qui est exempt de plaie. C'est comme si elle a fait de même que lui mais avec bien plus d'efficacité. Mais aucune trace de jalousie, plus de méfiance qu'autre chose de la part de l'homme à l'égard de la femme qui continue le travail. Ils sont bientôt aux 3/4 de leur avancée mais l'ambiance est devenu fort tendue.
- Pourquoi ?
Il peine à ravaler sa salive alors qu'il se demande sur quoi porte ce "pourquoi" qui le laisse sans voix et presque pantois. Il peut viser tellement de chose, de questionnement, qu'il n'ose s'aventurer et donner une explication falsifiée à une démone aussi bouillante que le chaudron de grand mère.
- Pourquoi aides tu ces misérables dans une telle tâche alors que tu es, de toute évidence, pas en état ? Les aider alors qu'ils vont juste se reposer sur leurs lauriers en se disant qu'un simple "merci" va suffire à te nourrir ?
- Hhhh... Parce que je le dois, c'est tout.
- Tu le dois !? Tu es maso ou quoi ? Alors pourquoi me résister aussi farouchement mise à part pour m'énerver ?
- T'énerver n'est ni mon but premier, ni même dernier. Je veux juste répandre le bien et aspirer au repos.
- Au repos !? Tu te tue littéralement pour les autres ! Tu aides d'ingrats étrangers sans même en profiter !

Le ton est très vite monté, comme le thon cornu de la rivière qui remonte les petits cascades avant de mourir en paix, au point d'éclater et de paraître pour une dispute. Le marcheur n'a pas peur de l'aigreur et la rancoeur d'une démone, si redoutable qu'elle soit. Il dit ce qu'il a sur le coeur, la conscience et qui résonne dans son âme sans faille en montrant une grande foi en ce qu'il croit.
Le vacarme grappille les décibels, ce qui entraîne que les étrangers se sont écartés et abandonnés leurs postes respectifs tandis que la mégère tient les rennes ferme mais s'est transformée en pierre, allégoriquement parlant. De son coté, le chevalier tente de modérer la hauteur de sa voix mais plus pour longtemps alors que la démoniaque, déguisée en humaine fort délabrée, semble entièrement emportée dans ses brulantes remarques pour lui faire la morale.

- Ca m'énerve de voir des gens comme toi ! Tellement faux, voulant tellement faire croire que vous avez un bon fond ! Des qualités par delà vos défauts et des vertus !
- Oui et alors !? T'a un problème avec ça !? J'suis un salaud qui veut faire croire qu'il est gentil même si j'suis pas prêt a courir le moindre risque pour sauver une vie ! Et si tu peux pas blairer ma face, dégage et bon débarras !
Ils font la paire mais elle se met a grogner et laisser exploser son vase qui la rendait un minimum supportable et acceptable. Devant une telle phrase, tel coup d'épée final, elle cesse de pousser la charrette et laisse tout seul le chevalier qui est immobilisé tandis que le vieux boeuf beugle face à la difficulté.
- Alors voyons ça de suite, couard.
Alors qu'elle s'écarte de quelques pas, le pas hésitant de l'homme en armure pour agir et la chasser, sa main se lève et pointe en direction de la bête avant de tourner la tête et de libérer, en un instant, un projectile de flamme qui vint violemment frapper la nuque de la bête et la mettre à terre.

Sans force supplémentaire, le cadavre de l'animal faisant office d'enclume pour ralentir la descente, c'est toute la chariote et son poids, son convois et le reste, qui se trouve sur les épaules d'un fort brave guerrier qui tente de lui éviter une descente. De leur coté, aucun des 2 autres hommes n'ose bouger, tétanisé devant la scène et la puissance de la vulgaire femme. De l'autre coté, les blessures s'ouvrent peu à peu et celle qui dirigeait la convois s'est tout simplement évanoui avant de tomber au milieu des marchandises qu'ils transportaient. Si il cède et qu'elle dévale la pente, leurs biens finiront dans la rivière et une vie, voir 2, s'éteindront.

- Alors, ça te plait ? Oh tu peux rester dans cette position jusqu'à ce que tes plaies t'achèvent ou bien juste laisser allez le tout. Surtout qu'avec ce vulgaire tas de viande à l'avant, le dévalement de la pente sera fera plus doucement et te laissera le temps de t'écarter sans te faire écraser.
Il n'a pas la force et l'envie de répondre à sa raillerie et pousse de toute ses forces mais le poids et l'inclinaison jouent contre le lui et lui fait perdre du terrain. Ses solerets de fer, bien que planté dans le sol de façon mineur, ne font que patiner légèrement pour leurs faire creuser des tranchées. A travers le silence de cette forêt endormie, l'éventuel champ d'oiseau solitaire qui perturbe l'air assoupi, le bruit de patin et de bois grinçant retentissent pour témoigner de la vie de cette horrible acte qui se joue. La succube se délecte du spectacle et attend avec impatience qu'il se jette a ses pieds pour sauver sa pathétique vie au prix d'une autre mais plus le temps passe, plus ils dévalent la pente, plus il fait preuve de détermination.
- C'est bon, tu peux arrêtez et l'abandonnez, elle ne peut être sauvée. Hey ! Tu m'entend ou bien t'as d'la merde dans les oreilles !? Répond !
- Je... ne cèderais pas !
Grâce a un regain de force, il a réussi a stopper le mouvement des roues alors qu'il hurle de douleur, ses plaies laissant échapper quelques filets de sangs qui égouttent la terre battue du chemin, chemin qui aboutit dans le lit d'une rivière dans moins de 20 mètres mais sans arranger l'état de la pente.

Mais le convois reprend à nouveau sa déchéance vers le styx derrière lui et le chevalier faibli, ses forces l'abandonne et tombe littéralement contre l'arrière de la charrette qu'il n'a plus la force d'arrêter ou d'au moins ralentir. C'est ainsi que la cornue pousse un soupir, marche en direction de l'homme a moitié évanoui et donne un violent coup de talent dans la roue arrière droite de la chariote avant d'en faire de même pour celle à gauche et ainsi la stopper avec une étonnante facilité, rapidité et efficacité. Elle s'est montré très astucieuse et fort malicieuse sur ce coup alors qu'elle l'attrape par le cou et le soulève.

- Pourquoi ?
- Parce... qu'il le faut...
Il a fait appel à ses dernières force pour lui répondre avant de sombrer dans le royaume des songes, n'ayant que pour dernière sensation la chaleureuse et ravageuse étreinte d'une démone qui semble s'être quelque peu calmée mais l'évanouissement de ce dernier ne peut lui permettre d'en attester et de continuer à l'observer.
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyMar 6 Juil - 16:26

Chapitre 8

Tenant fermement sa proie par le cou, soulevant ce dernier au dessus du sol alors que son âme s'envol, elle ramène son visage juste devant lui en espérant pouvoir découvrir le visage de ce dernier avant d'esquisser un regard un tantinet dérangé par les fins ruisseaux de sangs qui s'échappent des failles de plaque de métal du chevalier. Sans le ménager, elle le flanque au sol avant de s'agenouiller non loin de lui et pose ses griffes sur l'armure, couverte de multiples entaille de son oeuvre, pour se mettre à réciter de lépreuses paroles qui se propagent et contamine l'air ambiant d'une présence malfaisante. Soudain, une faible lumière enveloppe ses mains avant de se propager à même l'enveloppe corporelle du mortel tandis que ses plaies se referment en ne laissant que de vulgaires cicatrices.
Elle soupire, l'attrape comme un sac de patate pour le faire surmonter son épaule gauche et gravit la pente pour se diriger vers le petit village qui avoisine Povos. Elle repense a la scène dont-elle fut plus témoin qu'acteur, ainsi qu'à tout ce qui a pu se dire en laissant échapper un petit rire mais absent de sourire. Diabolique, elle n'y croit pas elle même de se tenir face à un chevalier, un vrai, un ancien comme on n'en fait plus depuis la nuit des temps.

La succube se perd sans pour autant se perdre sur ce chemin en ligne droite alors que les 2 paysans, propriétaires de la caravane, perdent leur regard sur les bords du chemin en espérant qu'elle les oublie et c'est ce qu'elle fit, trop perdue dans les méandres de son esprit. Elle songe et rumine tout ce que le brave homme a débiter. Il a reconnu les accusations qu'elle lui a porté, étant un couard qui ne se soucie que de son image et de sa propre vie, voulant se faire passer pour gentil alors qu'il nourrit tant de vice mais dans le fond il est humain. Pour elle, les humains et les démons se ressemblent, partageant les même défauts, les même pêchés et prêchant pour se faire crécher et éviter de crever. La différence est que l'un tente de le cacher et se faire pardonner, l'autre ne peut qu'endurer et se faire détester mais cette haine entre ces 2 grandes races est réciproque. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, se dit-elle, sauf quand elle voit un mortel de la trempe de ce généreux guerrier.
Que doit-elle penser ? L'admirer ou bien le détester ? Que doit-elle faire ? L'imiter ou bien le détester ? Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle est fort intriguée par cet hors du commun et veut voir jusqu'où va sa lanterne, jusqu'à quel point éclaire t-elle et surtout pour qui brille t-elle. C'est pourquoi elle ne l'a pas laissé pour mort et a fait tourner une sympathique scène en un drame de la pire bassesse. Néanmoins, elle s'interroge encore à son sujet. Elle est démone, incarnation du mal, aussi malicieuse qu'un homme, aussi sournoise qu'une femme, aussi bestiale qu'un animal et le tout orné d'une arrogance et d'un gout du malsain caressant un niveau divin.

En temps normal, elle l'aurait tué pour avoir haussé le ton, lui avoir résister, l'avoir blessée et blessée dans son amour propre mais c'est, peut-être, justement parce que ce fut la première fois qu'une telle personne fit cela qu'elle ne l'acheva pas et le préserva. Sa curiosité est piquée d'un certain coté, intriguée de l'autre, amusée d'un dernier et veut continuer à ses cotés sans trop savoir quoi espérer.
Finalement, elle atteint le village et tout les regards se tournent vers elle. Une femme aussi peu vêtue avec un corps de 100 kilos sur l'épaule, transporté avec grande facilité, à le don d'éveiller et d'intriguer. Ses yeux dévisagent chaque personne, tant de mortels qui pourraient faire de sordide jouet avant qu'elle ne s'en délecte et les jette, mais elle continue son chemin pour finalement déambuler dans l'unique taverne de ce patelin d'une centaine d'âme.
Sans faire attention aux bruits de fond, remarques et sifflements, la démoniaque se dirige gracieusement vers le fond de l'établissement avant de lourdement poser son "bagage" contre le siège du mur du fond et s'asseoit a ses cotés avant d'être chaleureusement et envieusement accueillie par le patron.

- Mademoiselle ?
- Oui, ce serais pour une flûte de nectar bélien et quelque chose de très fort, parfum d'enfer, pour réveiller un ami assommé par un voyage trop long et fatiguant. Merci.

Et se précipite au comptoir alors qu'elle retire sa capuche et laisse entrevoir un semblant de décolleté fort attirant pendant qu'elle lance de séduisant regard à ceux qui osent faire vaquer leur vue avant d'imaginer des entrevues avec une si belle créature. Même sous cette apparence navrante, son charme est toujours aussi destructeur alors que l'envie et la jalousie des spectateurs se fait ressentir. La chaleur des lieux a monté d'un cran alors que des passants, témoins de l'arrivée de la jeune femme, s'invite dedans et choisisse les tables les plus proche du lieu de prestation sans avoir l'intention de s'asseoir au même chevet que celle qui les envoûte car redoute la carcasse de métal qui vaque à ses cotés.
Il ne s'est pas encore remit du choc à son grand regret et espère qu'ils serviront de quoi le sortir de ce triste état mais également étancher sa soif avec une liqueur qu'elle n'a plus goutée depuis des années. Il fallut quelques au tavernier pour finalement arriver avec les 2 boissons. Elle prit d'abord la sienne et la finit cul sec, comme un homme, dur et fort, sans grimacer ou broncher avant de se pencher vers le chevalier en se saisissant du breuvage adressé a ce dernier avant de le lui passer sous le nez malgré son casque vissé sur sa tête.
Les fortes odeurs vinrent lui piquer le nez telle frelons avant de descendre dans ses bronches pour les chatouiller et finir par les dévorer et le forcer à se réveiller. Ce fut une sensation forte et fort désagréable pour quelqu'un qui n'aime pas les alcools et lance de frénétique et énergétique regarde en tout sens pour finalement se poser dans celui de sa bienfaitrice. Un mot lui vint à l'esprit, plus en signe de vie qu'en guise de moquerie.

- Pourquoi ?
- Parce que je le devais.

Dit-elle avec un large sourire, voyant les rôles s'inverser de la façon la plus plaisante possible sans pour autant s'imaginer le guerrier entrain de pousser un rire diabolique et répandre le mal comme elle le fait si bien. De son coté, il tâche de réaliser ce qui a pu lui arriver et le fait de réaliser qu'il a été sauvé par elle semble le forcer a prendre ses distances alors qu'il saute d'un siège.
- C'est pour me torturer, c'est ca ?
- Tu as tout compris.
Fit-elle alors qu'elle saute d'un siège vers lui et répètent l'opération encore une fois pour finir acculé dans le coin de la taverne avec une bien téméraire demoiselle. Elle prend un malin plaisir à jouer cette scène et tâche d'envisager comment va réagir le jeune homme qui fait naître tant de sensation nouvelles bien que simplement fort ancienne. Il reprend son souffle, se calme et regarde l'ensemble de la salle qui est comme les admirateurs sous une tente de cirque, eux deux dans le rôle des acteurs. C'est une expression, bien que dissimulée derrière une visière de fer, fort surprise qui se dessine et se tourne vers la sauvage civilisée.
- Oh, eux ? De simples admirateurs. Il ne faut pas t'inquiéter mon amour, tout ce passera rien qu'entre nous.
Dit-elle d'un ton langoureux en voulant se coucher sur lui mais se relève d'un bond en termine par le pointer du doigt et semble prêt a faire faire exploser la vérité a son sujet. Avec autant d'homme valide, ce ne serait que routine pour se farcir une coquine démone. La peur prit soudain la succube mais il est déjà trop tard, il ouvre la bouche et hurle.
- Cette femme ! Ce n'est pas ma femme !
S'exclame t-il avant de sortir, raccompagné par toutes les attentions de la salle jusqu'à la porte pour finalement revenir a la source originelle qui reste sur le cul face à une telle chute. Il aurait pu s'en débarrasser, malgré qu'il aie une dette envers elle sans pour autant en avoir, et la paye quand même malgré le fait qu'elle soit une démone.

Cependant, elle se ressaisi et sorti a travers un bain de foule, presque arrêtée par un tavernier qui veut se faire payer en nature, et finit au dehors en le cherchant du regard mais c'est le néant. Il n'y a que quelques voyageurs, marchand et rare habitants qui décrivent d'hasardeuse trajectoire mais finit par se dégager un éclat grisâtre à travers tout ce brouillard tandis que le ciel s'éclaire de plus belle. Les quelques 10 hommes qui ne font que baver devant elle, sortent a leur tour de la taverne comme pour chasser le gibier sans oublier le patron qui cours après elle alors qu'elle fait de même en direction du chevalier. Une fois à sa hauteur, elle s'agrippe a son bras en développant la plus grande des surprises chez lui et s'écrie.

- Au secours ! Ils veulent abuser de mon corps !
Se sentant forcé de jouer à son jeu, l'homme en armure daigne a peine tourner la tête en direction de la petite foule et semble avoir un regard fort mauvais à leur égard et les force à se raviser. Les hommes ayant son rang sont à la fois crains, admiré et respecté. Ceux qui veulent, de bien ou de mal, causer un tord devront se montrer fort pour faire face à de telles personnes qui maîtrise si bien le langage que la lame. Enfin libre, sauf avec ce qui s'accroche à son bras, il pousse la tête de cette dernière pour l'écarter avant de se mettre a parler.
- Merci pour ce que tu as fais.
- Ce que j'ai fais ? Ne déconne pas, c'est ma faute si cette charrette s'est retrouvée dans cet état et toi de même, je n'ai fais que limiter les dommages
- Je sais mais... merci quand même.
Prononce t-il en laissant se dessiner un sourire. C'est vrai qu'il avait une dette envers elle sans vraiment en avoir vu qu'elle a elle même crée un problème pour le résoudre et éviter d'en découdre, créant ainsi sa propre chance et malchance sur une seule et même occasion. Hors, le chevalier a surtout retenu le bon coté de son intervention.

- Pourquoi ne vois tu que le positif et non pas le négatif ?
- Parce qu'il vaut mieux être plus optimiste que pessimiste dans la vie. Bien que tu es ce que tu es, beaucoup de tes semblables m'auraient laissé crever sur place et s'en délecter. Donc c'est un peu un remerciement pour le fait que tu es différente des autres, unique même.
Elle fut choquée d'entendre pareil discours sortir de la bouche d'un chevalier alors qu'ils sont dédiés à terrasser le mal sous toutes ses formes. Il n'a même pas envisagé le fait qu'elle est maligne et lui a sauvé la vie car trouve encore quelque chose a exploiter chez lui. Cette naïveté peut être fort chère payée et il est étonnant de le voir encore en vie malgré ce défaut majeur qui est bien le premier après sa bonté. Il doit être jeune, fort contraire à elle même qui a vécu plusieurs siècles sur le même air tandis qu'elle regarde en l'air et accompagne la marche reprise du guerrier humain. Ils ont déjà traversé une bonne moitié du village mais il semble s'arrêter devant un établissement qui semble être un magasin et se retourne vers elle et lui fait signe de l'accompagner. Elle s'exécute sans que rien ne la percute, sans ergoter sur le fait que c'est une invitation et non pas un ordre, et lui ouvre la porte pour qu'elle s'engouffre la première avant d'être dévisagée par 2 hommes portant des accoutrement de plaque, épées à la main et regard d'acier prêt à croiser le fer.
Depuis le début c'était de vain mensonges, une belle comptine pour la bercer dans un doux rêve et la tuer pour sur dans ce endroit isoler afin de ne pas impliquer d'innocent villageois ni même les faire paniquer. La rage monte en elle alors que son regard, furieux, se tourne vers son guide qui n'a toujours pas montré signe d'attention à son égard. Quelque chose va exploser et c'est bien plus que de simple casque vide !
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyMer 7 Juil - 14:08

Chapitre 9

Le chevalier semble devenir nerveux comparé à la tout a l'heure alors qu'il fait un pas en avant tandis que les 2 autres guerriers en armure repose les lames sur le comptoir et se dirige lentement vers les nouveaux arrivants.
- Tiens tiens mais qu'avons nous là ? Un chevalier et sa prostitué ?
- Oh non, je ne pense pas, regard bien qui c'est.
- Mais bien sure ! C'est Monsieur j'ai fais 7 voeux pour faire ma catin ! Je savais qu'un jour tu en romprais un !
- Ahah ! Pitoyable ! Laissez le s'amuser avec son jouet et l'habiller comme une poupée !
Firent sans même leur laisser l'occasion de répondre alors qu'ils les bousculent pour sortir du commerce et reprendre leur route. De son coté, la cible des railleries ne montre aucun signe de frustration ou d'énervement. Elle, elle demeure frustrée car s'est trompée au sujet d'une possible trahison qui n'avait pas sa raison et énervée qu'il n'a rien répliqué.
- Pourquoi tu ne leur a rien répliquer comme tu sais si bien le faire ?
- Seule la vérité blesse. Les conflits, avec la caste adverse, doivent être éviter à tout prix.
- Comment ça caste adverse ?

Mais il ne semble pas vouloir rentrer dans le détail alors qu'il fait un signe de refus de l'index tout en se dirigeant vers le comptoir pour s'adresser au marchand, laissant seule la demoiselle fort peu vêtue. Il pose une bourse de pièce d'argent et demande de quoi vêtir la dame qui se trouve derrière lui. Inhabituellement grande, avoir de tel vêtement n'est pas monnaie courante mais circule entre ses rayons en compagnie de cette dernière pour voir ce qui lui irait. Elle lance un furtif regard a celui qui s'occupe de l'addition, empli de soupçons, et se laisse prendre au jeu alors qu'il s'accoude au comptoir et la regarde.
Il repense à l'incident avec les 2 malandrins dans leurs coquilles de métal et soupir. Il est vrai qu'il est connu à cause des 7 voeux qu'il a fait. Un chevalier, afin de démontrer sa dévotion et fortifier sa résolution, fait un ou plusieurs voeux, promesses qu'il se doit de respecter jusqu'à la fin de sa vie. Sa détermination lui en a fait faire 7 sans la moindre hésitation et les a tous respecter jusqu'à présent et n'espère ne jamais avoir à en rompre le moindre.
Elle semble avoir trouver quelque chose à son goût et se dévêtit en publique, montrant ses formes et qu'elle est tout sauf pudique, afin d'enfiler un charmant ensemble de tissus pourpre, accompagné de quelques pièces de cuir noirci. Manche courte, petite jupe, paire de bottine et le tout serré pour tout dévoiler, dévoile l'apparence d'une jeune et séduisante humaine qui laisse pourtant voler un voile de mystère sur elle et son charme surnaturel.

Le propriétaire des lieux retourne derrière son comptoir et réclame son due alors qu'il compte les pièces et les donne aimablement avant de partir en bonne, tout dépend des points de vues, compagnie.

- Alors, on se résigne à se faire suivre ?
- Par pure sacrifice, a bon entendement.
- Quoi !?
- Je pense juste que si ce n'est pas moi, ce sera un autre qui devra te supporter ! Alors autant que tu soit habillée et sortable et éviter de plus effrayer les passants.
- Tu vas amèrement regretter ce que tu as osez dire !
Dit-elle, sur le ton de la plaisanterie aussi, alors qu'elle s'agrippe à son dos et cogne sur le sommet du casque du brave homme qui marche paisiblement au milieu de la rue, esquivé par les villageois, alors qu'il rit de bon coeur pour finalement quitter les lieux en direction de Povos. La route reprend dans des bois mais des patrouilles circulent parfois, elle est plus large et plus fréquentée que la précédente mais à peine s'aventurent-ils sur ce nouveau sentier, ils sont arrêtez.

Deux sombres silhouettes se dressent devant eux pour leur barrer la route, le vent se lève alors que les feuilles bruissèlent et le soleil se lève de plus belle, annonçant son zénith dans les 2 prochaines heures. Ce sont les 2 même personne, face aux 2 même personnages principaux, qui se tiennent et barre leur trajectoire pour la ville.

- Alors, on s'amuse ? Vous permettez qu'on se joigne à vous ?
- ...
- Et bien quoi ? Vous n'avez toujours pas de langue ? Et moi qui croyais que vous auriez l'intelligence d'en acheter une paire au commerçant, décevant.
- Ce n'est pas ça, c'est juste que cela ne sert a rien de parler a des babouins qui ne comprendraient pas ce qu'on peut leur dire.
- Hey ! Toi !
- Qu'est c'que t'a dis fille de catin ?
- C'est exactement ce que j'ai dis, fils de putain.
- J'vais m'la faire dans tout les sens du terme !
S'écrie t-il sans retenue alors qu'il dégaine sa lame et cours vers le jeune couple, d'apparence, et les prend au dépourvu face a tant de férocité. Il déploie toute sa force dans un coup balayé et manque d'entailler les 2 d'un coup mais il n'eut qu'une touche. La projetant en arrière alors qu'elle se tenait juste à ses cotés sans pour autant daigner le toucher, le chevalier a écarte la démone masquée pour encaisser le coup pour deux au niveau du bras gauche. De suite après la blessure, il fait un large pas en avant et délivre en puissant coup de poing droit dans l'estomac de l'assaillant qui manque de s'écrouler au sol de par le soulèvement et se recule en tachant de réitérer la même action.
Le valeureux humaine s'abaisse, dégaine sa propre lame et frappe de bas en haut, a la transversale, en dessous de l'aisselle de son adversaire qui tombe a terre. S'étant servi du plat de sa lame, aucune fin tragique n'est a déploré pour le duelliste qui se retrouve désarmé et recule pour se faire aider par son allié.

La succube fait de même et se retrouve aux cotés du chevalier mais tâche de l'écarter sans même se donner la peine de la regarder.

- Reste en dehors de ça, tu n'as pas à t'en mêler.
- Si je t'ai sauvé la vie, c'est pour que j'en profite et non pas que tu la mise !
- Et a qui la faute si il nous a foncé dessus !?
Et lui cloue le bec de façon fort sec alors qu'il ne faut pas une seconde dans le plus tard pour que l'autre connard charge en levant son épée avant de délivrer un violent coup vertical qu'il para en plaçant la sienne à l'horizontal et la soutenant des deux mains grâce au plat du métal. Mais le courageux guerrier, dans ce duel a 2 contre 1, est loin de se douter qu'il doit faire face a un autre assaut d'un tout autre type malgré le coup qu'il a assené.
- Et bien c'est moi qui aie commencé ça alors c'est mon problème ! Pas le tient !
- C'est pas l'moment !
- Tu pense que je ne suis pas de taille ? Ne me sous estime pas !
Et avant même qu'il tente de repousser la prise de son ennemi et répliquer quelque chose à la furie, il se fait violemment projeter en même temps que celui en face de lui et se relève péniblement, trouvant son armure plus lourde que jamais à cause de l'épuisement avant d'être témoin d'une scène fort déplaisante. Une paire d'ailes, de somptueuse corne, un regard de braise, c'est une démone tout feu tout flamme à laquelle il doit faire face. Enfin, en temps normal ce serait comme ça mais doit-il l'attaquer ? Qui a t-elle dans le collimateur ? Notre vertueux damoiseau n'en sait trop rien mais se met en position de garde alors que les 2 perturbateurs font de même et se laissent baigner dans la lave de l'action et se contenter de terrasser le mal sous toutes ses formes. Tel est le devoir de tout chevalier normalement constitué.
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyJeu 8 Juil - 13:02

Chapitre 10

Toujours aussi feu et flamme, elle arbore sa plus sombre apparence mais sous une clarté bien éclairé qui permet au chevalier de correctement détaillé ce qui peut être observer mais se contente de la dévisager sans même sourciller ou reculer. Elle s'approche, impériale, avec une démarche royale pour venir coller son visage contre son casque et plonger ses braises dans ses émeraudes.
- Tu me crois incapable ?
- Je te crois surtout capable du pire.
- Et qu'est ce que tu fais si je franchi une de tes limites ?
- J'hésiterais pas à t'ôter la vie malgré ce que tu as fais.
- Mais tu me concède au test, c'est ça ?
La lame posée contre son torse, manquant de couper sa nouvelle tunique, son air de défi franchi déjà les limites alors que l'intensité de leurs regards dépassent un seuil critique avant qu'il ne ferme les yeux et se ravise. Après tout, elle n'est pas entièrement coupable et est libre d'agir à sa guise tant que le guerrier juge que ce n'est que justice. Il rengaine son épée, tente d'aiguiser un sourire et s'écarte de quelques pas alors qu'une expression de satisfaction extrême se dessine sur celle de la diablesse.

De leur coté, les 2 malandrins en carcasse aussi claire que l'adamantin, font tourner leurs lames et foncent en même temps sur la succube qui se retourne et lance une paire de boule de feu sur eux. Totalement pris par surprise, ils reçoivent chacun leur projectile avant de se faire assaillir par une furie qui les désarme avec une étonnante efficacité avant de les faire tomber à terre et les menacer avec leurs propres lames.
Ils ont trop peu d'expérience face à des démons contrairement à notre héros et se sont fait mater avec une déconcertante efficacité. Laissant échapper un rire, elle jette les lames au loin tandis qu'ils fuirent en direction de la ville sans oublier d'avoir souiller leurs armures et leur honneur. la démone retourne aux cotés de son chevalier tout en se métamorphosant comme auparavant tout en déclinant d'un air faussement émouvant.

- Navrant.
- *soupir* et bien en attendant, tâche de garder ta langue dans ta poche.
- Je peux également la garder dans ta bouche ?
- Va mourir dans un feu !
Dit-il sur un ton fort plaisant alors qu'elle se tortille de plaisir de le faire rougir ainsi sans même avoir recours à la magie pour le faire bouillir. Leur route, enfin dégagée, leur permet enfin de continuer jusqu'à ce qu'ils arrivent a leur destination ou plutôt sa destination.

En effet, tout le long du trajet, grimpant à son bras, la démoniaque passe en vrac tout le vacarme qui lui a fait connaître la plus grande joie depuis sa rencontre avec cet homme de loi. Il l'intrigue et se demande jusqu'où il va la mener alors que la conversation l'amène à un peu plus de clarté.

- Dis moi, pourquoi moi ?
- Et bien... parce que tu es grand, beau, intelligent, musclé mais pas trop, brutal mais pas trop, gentil, atten-
- Hey ! Je t'ai pas demandé de citer les qualités que je n'ai et n'aurais jamais mais la raison pour laquelle tu me suis !
Il est vrai qu'elle se fou de sa gueule, encore une fois, pour que ça gueule et qu'ils rient un bon coup comme ne devrait jamais le faire un humain et une non humaine mais n'en a plus l'augure. La question la un peu pris au dépourvue et pose un moment de silence durant un court instant en lui faisant comprendre qu'elle tâche de mettre de l'ordre pour donner une raison forte.
- Vois tu, j'ai pour habitude de toujours dire que les humains et les démons se ressemblent.
Dit comme ça, de cette façon, sur ce ton, peut faire sortir n'importe qui de ses gonds, que ce soit un saint ou un diable. Mais le chevalier s'abstient et l'écoute avant d'autant plus d'attention. Ce qui ne va pas sans le fait qu'elle l'a noté et apprécie le geste pour ensuite poursuivre l'idée.
- Les deux sont sujets à des vices, des défauts et nourrissent une part de mal à peu de chose près égale.
- C'est un peu extrême comme relation tout de même, non ?
- Tu trouves ? Lorsque j'ai saboté la charrette, les paysans n'ont pas oser venir m'affronter, afin de t'aider, par lacheté. Lorsque les deux chevaliers t'ont injustement provoquer pour ensuite avoir recourir à la violence, ce n'était que par jalousie pour ce que tu as. Les humains ont leur part de mauvais, je te le dis.

Cela laissa planer un lourd silence tandis que l'humain tâche de réfléchir, marchand en voguant dans le ciel ainsi que dans sa tête, avant que les attaques de la sournoise femme reprennent de plus belle.
- Les démons, dans cette histoire, sont pareils avec leurs défauts et leurs pêchés mais ils sont fondamentalement différent des humains malgré leurs ressemblances. Ce qui distingue les deux sont l'apparence mais également la relation qu'ils nourrissent vis à vis du vice.
- Leur relation vis à vis du vice ?
- Oui, les humains tentent de cacher tout ce qui est noir dans leurs âmes alors que les démons, eux, s'en vantent et l'exhibe au reste du monde. C'est la grande différence entre eux et moi... jusqu'à ce que je te rencontre. Pourquoi n'y a t-il aucune ombre qui plane dans ton coeur ? Pourquoi est tu exempt de défaut ?
- Tu te trompes !... Je... je ne suis pas exempt de défauts... J'ai aussi commis de lourde fautes... Après tout, je suis juste un humain qui tâche de cacher ses ténèbres au plus profond de son être.

Et réinstalle à nouveau le mutisme grandit qui ne laisse place qu'a une pieuse marche dans les bois alors que les remparts de la ville sont en vue. La démone repense a ce qu'il a dit mais de façon plus calme et reprend.
- Même ça, ça m'irrite... le fait de reconnaître que tu as des défauts... si seulement tu étais comme les autres.
- Alors je ne serais pas ici à discuter avec toi.
- Ah... mais on aurait pu se ressembler malgré les 2 différences fondamentales entre humains et démons et être proche, plus intime. Tu es certain de ne pas vouloir prendre quelques défauts sur la route avant de faire une galipette dans l'herbe ?
- Mais c'est que tu es sentimentale ! Ma parole ! Je devrais en écrire un livre !
- Oh ça suffit ! Arrête de dire des âneries !
- Toi d'abord ! Et puis je vois ça d'ici : Ca s'appellerait : La démone au coeur d'artichaut. Ca sonne faux mais c'est pas grave, on fera tout de même un tabac !
S'exclame t-il en sortant un parchemin avec une plume et tente d'écrire quelque chose alors que la succube se jette sur lui pour tâcher de lui subtiliser les outils compromettant son avenir de démone alors que les pouffements s'échange. Au début, elle pensait que c'était juste un mortel comme les autres, qu'elle le tuerait vite pour punir son arrogance mais c'est la première fois qu'elle semble connaître ce sentiment que l'on nomme Joie.

Alors, même pour ces courts instants, elle veut demeurer à ses cotés malgré sa nature car la nature du brave chevalier ne juge pas les autres sur ce qu'ils sont mais sur qui ils sont. Bien que cornue, il lui donne sa chance, parle et échange rire mais également sourire sans le moindre soucis. Et puis, finalement, le jeu se termine devant les portes de la ville : Povos.
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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyLun 19 Juil - 20:59

Chapitre 11

Une ville humaine comme il y en a tellement dans le royaume serein des humains. Un rempart de pierre encercle toute la ville alors que de titanesque porte s'ouvrent aux voyageurs, pèlerins, marchands et gardes en tout genre sans oublier les invités de marque. Les démons ne sont pas admis car sont tous vu comme une menace et c'est bien souvent le cas. Les deux races restent farouches l'une envers l'autre bien que la relation que nourrit notre chevalier, avec cette succube, est plus rose que noire.
Des maisons de pierre, des commerces, une place du marché, quelques fontaines et statues mais également des baraquements, une église et un château sont les décors qui donne la richesse à cette ville. Les rues sont bien agencées et relativement propre malgré certaines allées fort délabrés où s'empile détritus. Les commerces et auberges sont remplies autant de services et d'objet que de client. la sécurité et la joie sont présente dans chaque recoin et il fait bon vivre tandis que les taxes n'écrase pas les sujets qui s'abritent derrière ces murs dont la hauteur frise les 4 mètres.
C'est tout ce qu'il y a de plus classique mais c'est ce qui marche le mieux. On peut même assister aux pièces de théâtres joués dans la cour du château mais également assisté à quelques compétitions en tout genre qui s'organisent par ci et par là dans les quartiers fort animés et enthousiasmés.

Collée au bras du chevalier, la démone observe chaque détail qui l'entoure alors que le couple s'aventure au milieu d'une avenue assez encombrée et fort visitée. Il semble qu'une sorte de festivité s'en va animer la place du marché et le brave homme se sent attiré par cet endroit. C'est notamment due au fait qu'il se fait tirer, par la main, par la cornue qui veut allez voir ce qui se passe mais il fait un geste vif et la met face à lui.

- Ecoute je vais-
- T'embrasser langoureusement maintenant.
- ... je vais surtout te laisser ici. J'ai des affaires à régler.
- Pitié père ! Je te promet d'être sage mais ne m'abandonne pas dans cette ville !
Et elle termine par attirer l'attention des passants tout autour d'eux, pouvant faire mourir de gêne le guerrier de grise lumière si il n'était pas prit, lui aussi, dans le jeu humoristique lancée par cette sirène des enfers.
- Ma fille, tu dois grandir ! Je dois allez discuter de choses avec des personnes dans un certain endroit.
- Mais... mais j'ai peur sans toi !
- Tu n'as qu'a allez voir le spectacle, à la place, à la place.
- Tu promet de venir me chercher ?
- Promis.
Lui fit-il en essuyant les fausses larmes de cette dernière qui change soudainement d'humeur avant de fondre dans la foule en direction de grandes agitations et acclamations tandis que le jeune homme se dirige vers la plus imposante structure des environs : la place forte.

Il serpente dans les nombreuses allées, en ne faisant qu'un allez sans le retour, et fini par gravir une pente de dalle et de gigantesque marches pour finir dans la cour du château de Povos et se présenter aux gardes.

- Je suis l'Ancient Knight : Loïric Greyblast. Je viens voir le dirigeant de la ville.
- Ah ! Seigneur Terestion, nous vous attendions. Veuillez vous donner la peine de me suivre.
- Merci.
Et se retrouve, l'instant d'après, dans une somptueuse salle avec un trône mais plus classe et classique que ça, on meurt et surtout d'ennui on va me dire. Assit, se trouve une imposante posture avec des habits de fort belle facture tout comme sa barbe, digne des nains même si ils n'arpentent pas ce monde sauf les humains de petite taille que l'on désignera, amicalement, avec l'appellation en question.
Cette personne, qui inspecte d'un oeil fort expert notre jeune ami, se trouve être le dirigeant de la ville, un homme de confiance qui fut choisi par le roi, comme d'autres, pour siéger sur l'une des nombreuses villes qui clairsèment ses parcelles de terre.


- Loïric ! Mon ami ! J'attendais ta venue avec impatience depuis le message que tu m'as fais parvenir.
- Désolé, j'étais pressé et n'aie pu que furtivement demander à un garde de te faire savoir que je passerais lors de mon retour vers le centre des terres.
Malgré leur différence de statuts, ils se tutoient comme le font deux vieux amis de longue date mais c'est assez loin d'être le cas. Par le passé, le chevalier lui a rendu un fier service face a une grande difficulté et refusa d'être récompensé sauf de l'amitié de ce dernier. La nature de Loïric fait qu'il brise assez facilement les distances qui le sépare des autres rangs, que ce soit un noble dirigeant ou un simple paysan. Il a toujours sut se montrer amical envers les personnes de coeur ayant cette grandeur mais non pas celle d'un titre, celle de l'esprit.
- Oui, oui, j'étais fort inquiet mais rien de grave il me semble. Comment te portes tu ?
- Pas trop mal on vas dire... Alors, des nouvelles ?
- Toujours pas... Ni de messagers, ni d'éclaireur, la région de Regsas semble coupée du reste du monde.
- Alors les rumeurs sont vraies. La région est frappée d'un mal inconnu. Je crois que je vais allez faire un tour par là bas et enquêter.
- Ce serait fort charitable de mener investigation et découvrir ce qui s'y passe.
- Ce n'est que mon devoir en temps qu'Ancient Knight, je partirais ce soir même pour mener à bien cette nouvelle quête.
- Allons, nous organisons une fête ce soir. Joint toi à nous ! Tu seras mon invité d'honneur.
- Je... mon lourd passé ainsi que mes voeux ne me permettent pas de participer à de telle mondanité. Surtout qu'il y a peut être des gens qui souffrent et risquent leurs vie à l'heure où l'on ferait cette fête. Ma conscience exige d'agir au plus vite et partir.
- Oh... je vois... dommage. Porte toi bien et sert toi dans mes réserves pour refaire le plein de ton inventaire, tu en auras sans doute besoin.
- Je m'en passerais également.
- Toujours le même ! Au point de refuser la plus infime miette de pain. Je me demande si je vais pouvoir m'acquitter de ma dette envers toi.
- En parlant de ça, j'ai bien quelque chose à te demander. Alors voilà, vois tu, j'ai-
Enfin retrouvé entre bon amis, il lui fait part de sa quête pour ensuite planifier de renouveler son barda et partir à l'aventure. Pendant ce temps, de son coté, la succube a eu sa propre rencontre mais d'infortune pour la démoniaque qu'elle est.


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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyMar 20 Juil - 0:23

Chapitre 12

Délaissée, abandonné et esseulée, la succube ne s'en va pas pleurer dans un mausolée mais plutôt exploré la place du marché afin d'enquêter sur ce qui est en train de s'y passer. Des acrobates, des bouffons et des gai lurons qui ne lancent aucun jurons. Il semble d'une troupe de cirque se trouve dans la crique commerciale de cette ville pleine de vie et s'en va réjouir tant bien les artistes que ceux qui assistent à leur fort impressionnante prestation. Alliant subtilement la magie et la magie, le tour de passe passe et le tour de baguette, on y trouve de tout. Que ce soit des cracheurs de glace, des jongleurs de hache à 2 mains ou encore "la chose", on peut se divertir des heures durant avec les pitreries qui s'organisent et réjouissent grand et petit sauf peut être une personne : Vyldasha.

La démone trouve ça bruyant et n'arrive pas à déceler le bon coté de la chose. Toute cette agitation, ces visages, ces personnes, leurs rires qui sonnent creux, l'oubli de leurs soucis, lui rend la vie plus aigrie et se rend compte que sans son guide, elle a juste envie de vomir et partir. Cherchant du regard un coin tranquille, il finit par se poser sur une étroite et sombre ruelle qui en fera un parfait repaire pour en faire un paisible sanctuaire. La démone esquive les passants qui vont en tout sens, se faufile et arrive finalement là où elle voulait avant de s'enfoncer dans les ombres qui gouvernent les lieux.
Quelques caisses de bois, des fils auxquels pendent quantité de linge, 2 bâtiments fort proche et un magnifique ciel bleu sont les seuls choses visible sans pour autant oublier l'extrait de foule qui se joue sur l'écran d'arrière fond dont la succube ne veut point faire face. Mais alors qu'elle se trouve dans ce couloir blafard, elle entend deux voix qui sortent de se brouhaha et de devant soit.

Elle s'aventure, à pas de loup, pour découvrir qui en est l'origine alors que familiarité semble entrer dans la discorde et voit 2 hommes aux tréfonds de cette sombre allée. Ce sont 2 chevaliers à l'armure fort reconnaissable, a la posture similaire et au timbre de voix distinguable. Ses anciens agresseurs, ayant eu une leçon mémorable de sa part, semble comploter dans leur coin et l'heureux hasard ainsi que l'infortune, frappant a leurs portes respectives, semble être de mise dans la partie. Vyldasha tend une oreille attentive alors qu'elle s'accroupit, dans les ténèbres, derrière une des caisses qui encombre les lieux.

- Mais t'es certain de ton coup ? C'est notre réputation qui va en prendre un coup !
- On s'est fait avoir par cette démone mais hors de question qu'ils s'en sortent ! Il l'a défendue alors qu'elle nous provoquait !
- Il ne savait peut être pas que c'en était une en venant.
- Et ? Il n'est pas venu nous aider une fois qu'on fut défait !
- Il n'avait pas envie de connaître la même défaite que nous alors.
- Et renoncer à son devoir de chevalier qui consiste à chasser le mal sous toutes ses formes ?
- Hum... j'avoue que... donc on dit tout à son ordre.
- Oui, ils vont enquêter et va tout avouer vu qu'il ne peut mentir. Ensuite, il sera pendu et bon débarras !
- Ouais ! Il va regretter de s'être joué de nous, lui et cette chienne des enfers !

L'enthousiasme du plus haineux des deux à gagné son compagnon alors que leur triste plan de vengeance, ou justice selon les préjudices subit, semble avoir été mis sur les rails pour attenter à la vie de Loïric. Les idées se bousculent soudain dans la tête de la cornue et ne sait quoi faire tandis que le temps lui est compter pour agir ou ne rien faire.
Si elle les tue, la vie de son preux chevalier sera sauvé, encore une fois, et avoir tout le loisir de s'amuser avec lui, encore et encore jusqu'à ce que mort s'ensuit. Sinon, elle peut les laisser filer et voir comment réagira le brave. Osera t-il enfin se salir, se ternir et ainsi mentir pour sauver sa vie ? Elle ne pense pas, il jette volontier sa vie pour sauver celle d'un autre, valeureux ou pas, alors il osera également sauver son honneur et demeurer fidèle à ses croyances sans pour autant être croyant.

- Pourquoi a t-il fallu qu'il soit si compliqué et différent des autres ?...
Fit-elle comme réflexion avant de se relever et se projeter sur les deux hommes qui, malheureux qu'ils sont, n'étaient pas sur leurs gardes. En un éclair, elle a pu en égorger un des deux avant de projeter l'autre contre le mur et se précipiter sur lui en menaçant de le décapiter.

Pleurant toutes les larmes de son corps, complètement cloué au mur alors que les dangereuses griffes caresses sensuellement et mortellement sa gorge, l'homme l'implore pour l'épargner.

- Pitié, pitié, je-
- Chut. Chut... Ce n'est qu'un juste retour des choses pour avoir comploter pour compromettre la sombre entrave de mon amusement. Si d'autant de malice nous n'aviez fait part, faisant concurrence à mon égard, je me serais montrer pleine de grâce. Disons juste que vous avez eu une malchance incroyable.
Lui siffle t-elle alors qu'elle le plante sur le mur à l'aide seule de sa main gauche, également posée sur sa bouche pour faire cesser ses couinement porcins. L'ongle de l'index droit, aussi tranchant qu'une lame, vint tendrement tranché la gorge de la victime qui ne put que lentement s'éteindre alors que son sang tâche son propre torse, poursuit le long de sa jambe gauche et termine sa course par une lente chute sur le bout de ses pieds pour former une petite mare sanglante.
Elle prend un malin plaisir à arrêter la course de l'entaille en milieu de chemin pour prolonger les peines de cette pauvre âme qui se fait lentement siphonner. Au plus elle s'extirpe du corps du mortel, au plus elle s'approche de la bouche de la mortelle succube qui finit par l'aspirer d'une traite en laissant lourdement tomber le corps inerte du plus arrogant des deux chevaliers. Elle fini par se lécher les babines en se disant que cela faisant fort longtemps qu'elle n'a plus goutter une âme humaine et s'en repait avant de quitter les lieux et ne pas risquer de se faire démasquer dans un endroit non souhaité.


De nouveau dans les rues bondées, le temps semble n'avoir fait qu'une brève interruption et s'assoit juste devant la ruelle qui fut la témoin muette d'une si atroce scène où deux âmes humaines ne trouveront jamais le repos éternel tant qu'un souffle de vie habitera Vyldasha.
Elle observe à nouveau les alentours et trouve toujours le gout aussi désagréable et si peu acceptable de son égard. La cornue finie par soupirer avant de se recroqueviller sur elle même jusqu'à ce qu'une âme charitable vient à sa rencontre.

- Ma pauvre fille, voulez vous une pièce d'argent ?
Toutes les expressions véhiculées dans cette phrase, l'exagération dans le propos et la façon dont fut jouée chaque syllabe, dans la prose alors que l'acteur prend une pose qui nous fait poser des questions, ne se réfèrent qu'à un seul personnage : notre brave chevalier.
- Tu en as mis du temps ! J'espère que ça en valait la peine !
- Ohhh oui ! Plus que tu ne le crois... plus que tu ne le crois... Et sinon, tu as fais quoi ?
- Rien, j'ai rencontré deux vieilles connaissances et on a brièvement discuter. Et toi ?
- Rien, j'ai rencontré une vieille connaissance et on a longuement discuter. Et vous ?
- Rien, j'ai rencontré aucune vieille connaissance et j'ai pas pu discuter.
- Mais t'es qui toi ?
- Moi ? Un clochard m'dame ! Vous auriez pas une petite pièce ?

Sorti de nulle part, un sympathique personnage se présente comme étant un vieillard manquant cruellement de fond pour remplir le fond de sa gamelle et quémande une aide financière aussi humble que lui. Elle se tourne à peine vers Loïric que ce dernier lui tend déjà deux pièces d'argent, de quoi s'acheter 2 pains ou encore 6 pommes. Sans montrer la moindre hésitation, son regard empli de confiance et un sourire qui se dessine et surtout se devine sous ce froid casque, ne peut que démontrer la générosité de ce dernier. Mais alors que l'inconnu va récupérer son due, la démoniaque se saisi de la main du grisâtre guerrier et l'empêche de donner le contenu enfermé dans sa paume.
- Ca suffit, j'en ai assez de toi et tes qualités.
- Mais ce n'est trois fois rien, crois moi. Il faut aider ceux dans le besoin.
- Je suis aussi dans le besoin.
- A d'autre !
Lance t-il, sans lancer les pièces a la gueule du clodo, et délivre ce qu'il veut au pauvre bougre qui lui lance mille et un merci au visage, visage devenu aussi lumineux que le soleil dominant le ciel, et s'en va dans la précipitation en sautillant gaiement.
- Si il est pauvre, il l'a peut être mérité. Comment peut tu donner sans attendre à recevoir et surtout avec un parfait inconnu ?
- Et bien... on appel ça la générosité en temps normal. Je nomme ça ma folie... Et je sais pas ce qu'il a pu faire dans le passé mais je suis toujours prêt a pardonner et à donner une seconde chance à qui tend la main.
- Une seconde chance... Tu crois vraiment que les gens peuvent changer ?
- Oui. A condition d'en avoir la volonté sans se retourner sur son passé...

Ces mots resteront, à jamais, gravé dans la mémoire de Vyldasha. Néanmoins, la voix se tut soudain, le timbre s'assombrit tout comme le ciel qui se couvre petit à petit, l'ambiance festive et de joie semble avoir quitter l'endroit. Quelque chose, au plus profond du chevalier, semble avoir été remuer comme un couteau dans une plaie, et ça se sent malheureusement alors que la fête se termine et la pluie s'invite. Regrettant très légèrement où ce qu'elle put dire les a mener, elle s'en va ramener le bras du chevalier à ses cotés avant de le regarder comme pour exiger de se remettre en route. Mais pour allez où ? Autant elle se perd dans sa tête, ses idées, sans passé et sans quête, autant il...


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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyMer 21 Juil - 17:26

Chapitre 13

Autant il sait qui il est, ce qu'il doit faire sans la moindre hésitation et à même une quête à accomplir ainsi qu'un rêve même si ils baignent dans le mystère. C'est comme si l'un est l'avatar de l'ordre et l'autre l'avatar du chaos, le gouvernant de la raison contre la gouvernante des passions, le représentant de la direction et la représentante de l'égarement. Le chevalier le sens chez elle alors qu'il marche et veut l'aider, rendre son futur plus radieux. Tant bien pour elle que pour son entourage en faisant de cette succube une personne de bien.
Finalement, leurs pas les mènent dans une multitude de magasin où de banal achats se livrent entre Loïric et les responsables de chaque établissement. Allant de la couverture délabrée au quartier de viande séchée sans oublier un couteau rouillé ou encore la corde découpée, tout est dans un état qui frise le risible afin de partir à l'aventure du mauvais pied. Il ne faut pas oublier, même si je ne vous l'ai pas encore dis, que le chevalier, ici présent, n'a pas une fortune, si sur lui, ni ailleurs, et ne peut se permettre d'extravagant achat.

- Dis moi, pourquoi es tu si pauvre ? Je croyais que les chevaliers étaient fait de gloire et d'or.
- Ahah, pas tous, pas tous. Je ne suis pas très matérialiste, donc courir après l'argent : Très peu pour moi.
- Pourtant tu m'as acheté d'assez beau vêtement, pourquoi faire pareille dépense à mon égard ? Tu t'es finalement épris de moi !?
- Hey ! Pas de faux espoirs avec moi, ca va ? J'ai juste fais ça pour que tu sois descente.
- Ou bien alors tu fais passer, encore une fois, les autres avant toi et te permet de belle dépense pour eux et pas pour toi.
- Oh ! Et maintenant madame me crois plein de qualité et exempt de défaut !?
- Oui et alors !? Ca te pose un problème, minou ?
- Un peu ma nièce !

Encore une fois, leur discussion s'est passé dans le calme et l'accord le plus parfait qu'il soit... Mais tout de même dans la bonne humeur malgré leurs natures respectives. C'est dans ces rares moments qu'ils sourient et rient bien que ce ne soit dans leurs habitudes communes avant de finir par retourner une énième fois dans la rue alors que le barda du chevalier, sac qu'il porte avec bandoulière au travers du torse, est bien rempli, leurs dires s'animent encore une fois de par l'initiative de Vyldasha.
- Dis moi, tu compte déjà repartir en voyage ?
- Oui, toujours. Alors que l'on marche et discute paisiblement, nous amusant à outrance, des gens souffrent quelque part, ailleurs, et clament l'aide d'un sauveur.
- N'aie pas trop haute estime de toi.
- Je n'estime rien. Je constate juste et ne prétend pas pour autant être celui dont-ils ont besoin mais je veux aider et faire ce que je peux au moins.
Elle soupire à nouveau, sans doute pour le fait que la distance entre elle et lui grandit. La cornue dit les démons et les humains similaire de par le fait qu'ils ont des défauts mais si l'un en a et l'autre pas, ce n'est pas sans arranger les choses. Pour aggraver son cas, elle ne sait même pas comment réagir et se sentir envers lui. L'humain sent qu'elle est frustrée mais ne saurait l'expliqué jusqu'au moment où elle fini par explosé.
- J'en ai assez !

S'écrie t-elle en bondissant en arrière, dévisageant le brave homme qui se tient devant elle avec un air perplexe. Il attend de voir ce qu'elle va dire au lieu de trop hâtivement sauter à de farfelue conclusion.
- Je ne sais plus où j'en suis... J'ai passée tellement d'année, seule, dans ce marais pourri que je ne sais plus qui je suis ou du moi qui je dois être ! Dois-je te tuer ? Te séduire ? Te nuire ? Te détruire ? T'épargner ? Te suivre ? T'abandonner ? Qu'est ce que je dois faire !!?
Tonitrue la diablesse alors qu'elle finit genoux à terre, prêt a verser des larmes de rage compte tenu de sa situation. Calmement et lentement, Greyblast pose son sac à terre et va vers la déboussolée et s'agenouille à ses cotés pour relever la tête de cette tête pour l'obliger à le dévisager et contempler le plus profond éclat de ses yeux telles éclats d'émeraudes.
- Tu n'as qu'à faire comme moi.
- Comme... toi ?
- Oui, écoute ce que te dis ton coeur et suis le.
- Comme si j'avais un coeur.
- Tu as dis que les humains et les démons ont 2 différences : l'apparence et la relation d'amour qu'ils entretiennent avec leurs défauts. Tu n'as pas mentionné le fait que l'un à un coeur et l'autre pas.
- Tu... tu as raison mais-
- Mais ce qui change est de quoi tu veux le remplir : de joie ou de souffrance ? La vie vaut la peine d'être vécue que si elle n'est vécue pleinement. Alors ne te tracasse pas, suis tes sentiments jusqu'au bout et tu mourra sans regret pour être restée fidèle à ce que te dicte ton âme.

C'est des leçons de vie, d'un mode de vie parmi d'autres, qui sont vraies et fortes. Elles peuvent lui apporter ce qu'elle s'en va rechercher : la simplicité de pouvoir continuer à vivre sa vie sans éprouver de remord. Certes, il y a la conception de bien et de mal, de discorde et d'ordre, de générosité et d'égocentrisme mais après tout, il n'est question que d'être en paix avec soi même.
Ayant fini de lui susurrer ses mots d'encouragement malgré leurs différence en évoquant une ressemblance oubliée, il se relève et lui tend la main qu'elle accepte pour enfin se redresser. La cornue a un léger sourire, fort sincère et délicat, dessiné sur ses lèvres et semble reprendre des couleurs avant de laisser échapper un inaudible merci. Le généreux guerrier espère que ces, et ses, mots lui permettrons de lui léguer une lumière qui puisse la guider dans toutes ces ténèbres. Ils se remettent en route et terminent leur course non loin de la place forte alors que la nuit se pointe tandis qu'il pointe l'entrée du fort.

- Il y a une soirée mondaine organisée par un ami et il souhaite qu'on y participe. Tu n'as qu'à dire que tu es la protégée de Loïric Greyblast.
- Loïric Greyblast ?
- Oui, voilà.
- Donc je me présente aux gardes et leur dit ça mais pourquoi ? Je croyais qu'on y allait ensemble.
- J'ai une dernière affaire à régler.
- Alors je t'accompagne et-
- Non ! C'est aussi personnel ça, je dois y allez seul.
- Encore des cachoteries ? Assez !... Mais ça ne sert à rien de discuter alors. On se revoit à la soirée !
Mais ne répondit rien à cela alors qu'elle accours vers l'entrée avant de discuter avec les gardes. Il se retourne et s'en va disparaître dans les sombres ruelles avec un air solennelle qu'arbore si bien les mortels. Il semble désolé et soulagé alors qu'il se met à prier la lumière pour qu'elle s'y plaise jusqu'au moment où il arrive devant le portail de ville conduisant vers l'Ouest.


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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyMer 21 Juil - 22:25

Chapitre 14

Des personnes fort bien habillées, un buffet fort bien présenté et empilé, des gardes fort bien présentés qui garde l'assemblée, une ambiance fort bien animée où les rires mesquins et les conversations cultivées sont échangées, une soirée noble fort bien classée dans le registre classique.
C'est lors de ce genre de réunion que les chefs de guildes marchandes viennent discuter affaire avec les nobles qui possèdent des terres, que les nobles tâchent de gagner les bonnes grâces des plus haut seigneurs et que les haut seigneurs s'amuse avec le dirigeant de la ville qui va lui même s'occuper de chacun de ses invités qui comptent de jeune damoiselles cherchant à épouser un riche gendre ou encore un preux chevalier de passage ou de garde en cet endroit du globe.
Alors que les mots traversent la salle de bout en bout et cercles de discussion se referment pour crée des groupes bien distinguées, un garde accompagne une fort charmante damoiselle dans une tenue plus humble que le reste des présents dans la salle. Tout les regards se tournent vers elle et le silence s'installe peu à peu. C'est comme si l'intruse capte toute l'attention, pacifique pour les garçons, hostile pour les filles.

Les deux arrivants se dirigent, sans attendre, dans la plus grande des précipitations et absente discrétion, vers l'organisateur qui n'est t'autre que l'ami de notre chevalier. Une fois devant ce dernier, qui l'inspecte de la tête au pied avec un regard fort plaisant mais dérangeant, il lui fait ses salutations et les lui rend. Elle s'est présentée comme étant la protégée de Loïric Greyblast et en a déduit que, pour pouvoir entrer sous la garde de ce dernier, ce doit être la personne en face d'elle qui se nomme ainsi.

- Enchantée de vous rencontrer monsieur Greyblast.
- Qui ça ? Moi ? Ahahah ! Ma pauvre enfant, Loïric Greyblast est mon ami.
- Comment ? Vous voulez dire que c'est sir chevalier qui se nomme ainsi ?
- Bien entendu ! Ne me dites pas qu'il ne vous a jamais dévoilé son nom ?
- Et bien... non mais moi non plus dans le fond.
- Etrange ! Enfin, après tout, donner son nom a quelqu'un est le meilleur moyen de briser la première barrière et se rapprocher de l'autre plus facilement. Si il ne l'a pas fait de façon spontanée, alors il devait avoir ses raisons.
Elle demeure songeuse suite à cette révélation. Il voulait garder une certaine distance avec elle ? Les relations humains et démons ne doivent pas allez trop loin à son humble avis et c'est tout à son honneur. Il faut aussi dire qu'elle ne s'est pas présentée. Elle le fait, par reflex, a la suite de l'autre pour suivre le mouvement et ne prend que rarement l'initiative de le faire elle même. Surtout qu'à la base, il ne devait être qu'un jouet éphémère mais il est devenu un peu plus que ça avec le temps.

- Bien, mais comment vous nommez vous ?
- Vyldasha, pardonnez mon impolitesse.
- Pas de problème. Gab m'a beaucoup parlé de vous !
- Vr-Vraiment ?
Une sueur froide coule le long de son cou. Il y a plein de soldat entrainés dans la salle et la personne en face d'elle semble savoir se défendre. A t-il enfin décidé de lui tendre un piège pour s'en débarrasser ? Elle n'est pas si loin de la vérité...
- Oui, comme quoi vous étiez une fille qui se sentait un peu seule et qui désire s'amuser autant qu'elle le peut. Cela a d'ailleurs fait le fruit d'une requête.
- Une requête ?
- Oui. Voyez vous, c'est un très bon ami a moi car la ville s'est fait attaquée, il y a de cela quelques années, par un horde de démon. Sans son aide pour organiser les défenses fragmentées et clairsemées dans toute la ville, on aurait jamais su triompher. Si Povos est encore aujourd'hui, c'est grâce a lui.
- Mais... il aurait pu être récompensé, non ? Il est tellement pauvre.
- Je sais... je lui ai proposé un poste moins risqué et mieux payé, de l'or, un titre de noble même mais il a refusé la moindre récompense... Alors je lui ai fais la promesse, sur notre amitié nouvellement fondée, de lui rembourser la dette de Povos d'une façon ou d'une autre. Finalement, il s'est décidé et il fallait s'y attendre...
- Il est trop généreux, c'est ça ?
- Exactement. Vous avez une belle acuité d'esprit. Il a fait bénéficier de cette récompense a quelqu'un d'autre et ce quelqu'un d'autre est vous. Il veut que je vous fasse entrer dans la noblesse et vous offre des terres. C'est assez difficile de se lancer mais il croit en vos capacités et avec un peu de tactique, vous y arriverez.
- Donc vous me faite noble et je vais vivre ici comme tel, c'est bien ça ?
- Tout a fait.

Elle n'en revenait pas. Ce chevalier à fait passer sa chance de recevoir une fort belle récompense à quelqu'un d'autre et il a fallut que ce soit à une démone. Peut-être que c'est pour s'acquitter du fait qu'elle lui a sauvé la vie même si elle a tenté de le tuer et d'abuser de lui par deux fois. Peut-être est-il tout simplement trop bon et pure pour céder à la moindre forme de gratitude, sert des desseins plus lumineux, au point de se contenter du bonheur des autres. La cornue veut se sentir heureuse d'avoir une si belle couverture, dans le monde des mortels, pour pouvoir jouer à des jeux macabres ou simplement faire une pièce de théâtre et devenir une humaine à temps complet. C'est une situation plus qu'idéale mais elle repense à tout ce qu'il lui a dit et à un doute.
- Dite moi, quand est ce que Loïric nous rejoins ?
- Nous rejoindre ? Mais il n'a envoyé que vous, il partait ce soir pour Regsas.
- Il m'a menti !
- Mentir ? Impossible, il n'a jamais et ne mentira jamais.
C'est vrai qu'en y réfléchissant à deux fois, il n'a jamais clairement menti et à laisser sous entendre de muette réponse alors qu'il jouait sur la signification propre de chaque mot et tourner le tout en sa faveur. Chaque dialogue lui revint en tête et n'a jamais clairement dit qu'il l'a rejoindrait à la soirée ou quoi que ce soit d'autre. C'est à ce moment que la démoniaque se sentie trahie.

Le sentiment qu'un être "proche" vous fasse croire tel et tel chose, sans le dire, cachant une part de vérité pour lui même, et ensuite vous abandonnez à une vie meilleur pour allez continuer sa route sur de dangereux sentier. Une si belle et pauvre trahison que beaucoup accepteraient par pure profit. La démone, de par sa nature, accepterait en temps normal mais ce dernier est devenu tout sauf normal.

- On peut changer si on fait preuve de volonté sans se retourner sur son passé...
- Pardon ?
- Je dois suivre ce que me dicte mon coeur pour pouvoir mourir sans regrets...
- Parlez plus fort, je n'entend rien.
- Comment ose tu t'enfuir ! Tu crois pouvoir m'échapper ainsi ?! Je ne l'accepte pas !!
Vocifère t-elle alors qu'elle cours en direction de la fenêtre a l'autre bout de la salle tout en déchirant sa tunique. Non loin de l'encadrement, elle bondit tel un félin avant de déployer une sombre paire d'aile tout en rugissant au loin alors que les invités restent perplexe et le dirigeant de la ville, en compagnie de deux garde, pendouille sur cette magnifique vue.
- C'était pas... une démone, chef ?
- Est ce que c'était une tentative d'assassinat a votre égard !?
- Soyez pas cons ! De Greyblast ? Jamais, sans lui cette ville serait une ruine ! Non... je pense qu'il a trouvé une bonne amie... elle va juste le rejoindre... L'incident est clos. Vous avez tous vu ?! Il y a une énorme chauve souris dans le ciel !
Et le silence se transforme en amusement et tous ne repensent pas au grotesque du drame qui s'est joué. Si vite joué, si vite oublié et c'est pour le mieux alors que la suceuse de sang géante à pris la direction de l'Ouest.


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MessageSujet: Re: Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15]   Le chevalier et la succube /!\ [Fini, 15/15] EmptyJeu 29 Juil - 14:13

Chapitre 15

Le vent se lève alors que le soleil s'est couché depuis belle lurette. Pas la moindre alouette, nulle lueur présente pouvant rivaliser avec celle d'une allumette. Il fait froid, le silence se fait absent et pourtant ce n'est pas le cas des âmes qui vivent. Une ombre solitaire, gravissant ce chemin de terre, fait face à cette sordide atmosphère de ténèbres et est loin de tomber en miette, lui et son moral de fer sans pour autant faire le fier.
Alors que son corps, prisonnier du temps, ne pouvant vivre que dans l'instant présent, marche en ce moment, son esprit est bien loin, dans le passé proche, repensant à celle qui lui fut si proche malgré son approche et ses reproches. Le chevalier se revoit encore discuter avec son ami pour s'occuper de son "amie" et lui offrir une vie plus confortable et acceptable même si, connaissant son identité, cela parait inacceptable.

Néanmoins, au fond de lui, il sent qu'il lui est redevable et pouvoir lui offrir la chance qu'elle n'a jamais eue pour devenir quelqu'un de meilleur malgré son sang noir. Le teinté de bleu et limer ses cornes, voilà la solution de pure bonté qu'a pu entrapercevoir le brave mortel qui a, dors et déjà, repris sa route en direction d'une nouvelle quête.
En effet, tenu d'information du chef de la ville, la région à l'Ouest, Regsas, semble être coupée du reste du monde. De sombres forces courent la région et ne demande qu'a être délivrée selon les oreilles du preux guerrier. Sans se ménager, ni même se soucier de se reposer, Greyblast fit route vers l'endroit où l'attend l'inconnu, inconnu qui lui tiendrait fort belle lutte selon lui sans pour autant s'attendre à entendre le son des luths. La renommée, au point de se faire conter de ses hauts faits d'armes par les ménestrels, ne l'a jamais intéressé. Loïric ne cours pas après la gloire mais ne veut pas non plus se faire courser par cette dernière.

Mais alors qu'il ne fait pas attention à ses arrières, tête en l'air, un battement d'aile fort puissant le sort doucement de sa rêverie avant de tomber terre à terre avec une situation fort déplaisante, face contre terre. Quelque chose de gros, taille approximée à celle d'un humain adulte, l'a chargée dans le dos et l'a fait chuter au sol au point de magistralement se gameler. C'est avec peine qu'il s'en va se relever avant de dévisager le coupable qui réclame surtout un "la" vu le sexe de cette dernière.
C'était elle, ailes déployées, avec ce regard de braise mais il ne savait deviner de quoi il était empli. Etait ce de la colère ? De la déception ? Des regrets ? De la malice ? ou bien simplement de l'avarice ? Il n'en savait rien et bien pire que cela, afin d'espérer un radieux lendemain, il est au dépourvu et ne sait même pas comment réagir.

Son plan était de la délaissée, sans trop la frustrée et la blessée, afin d'allègrement continuer sa route. Cependant, elle se tient devant lui et non pas au milieu de luxueux invités de marque de la cour de Povos. La cornue a, sans l'ombre d'un doute, anéantie la chance qui lui fut confiés et à même réussi à retrouver son bienfaiteur. A présent bien droit, sur ses gardes, prêt à sortir sa lame, il fait face à Vyldasha et demande pourquoi.

- Pourquoi ?
- Je devrais plutôt te retourner la question.
- Pourquoi ? Pourquoi je ne suis pas venu à la fête ? Je n'ai jamais dis que je viendrais. C'est toi qui a supposé, encore et toujours.
- Bien et au sujet de cette histoire de titre de nobliotte ?
- Je me suis dis que tu n'avais pas si mauvais fond. Alors j'ai fais en sorte de te donner une seconde chance. Une pour te rattraper, bâtir une vie un peu plus consistante et atteindre ce qu'on appel le bonheur.
Elle demeura silencieuse, ce qui frustra d'autant plus le chevalier, autant qu'elle le fut, qui se maudissait de ne pouvoir lire dans les pensées. On peut, tout de même, sentir qu'elle contient le flot de ses émotions et est telle une bombe prête à explosée a la moindre secousse. Après tout, c'est une démone et faut-il encore ajouter à cela le fait qu'elle est hors du commun des siens.

Après tout ce qu'elle put dire, faire et penser, elle est l'avatar même de l'instabilité mais si elle a retenu ce qu'il lui a enseigné, alors le seul maître de son bord est son coeur lui même. C'est à ce moment, légèrement soulagé d'un peu saisir ce qui la guide, que le guerrier prie pour que cette organe, qui permet d'aimer, ne soit pas teinté d'obscurité.

- Je pourrais dire "tu penses que j'ai besoin de ton aide pour me satisfaire ?" ou bien "tu es mon jouet, je n'en ai pas fini avec toi" mais... mais je n'arrive qu'a ressentir une douleur dans ma poitrine comme si j'ai été trahie, abandonnée...
- Enfin... tu es juste déroutée, les évènements te dépasse. Tu devrais retourner a cette fête et tâcher de trouver ta place dans-
- Ma place !? Elle se trouve à tes cotés ! Que ce soit en bien ou en mal, je sais qu'elle se trouve là ! N'ose plus jamais te déroger de moi !
Choquée par sa réponse, il ne sut quoi en redire et se tut. Néanmoins, bien que c'était a contrecoeur qu'il se devait de lui faire une petite place dans son coeur, cela lui fit plaisir d'entendre ces mots. Que quelqu'un juge qu'il est mieux à ses cotés plutôt qu'ailleurs, est comme une lueur dans un royaume en pleure.

C'est à ce moment que le chevalier repense aux moments intenses qu'ils ont passés, brièvement, ensemble. Les rires, les larmes, les blessures et les disputes. Il soupire avant de complètement baisser sa garde avant de relever la tête vers elle.

- Bon et bien je crois que je n'ai pas le choix.
S'échangeant un franc sourire, l'un à l'autre, partageant une entente secrète et un soulagement mutuel que rien n'a déraillé plus qu'il ne devrait, ils reprirent route sous un ciel nocturne en direction de leur prochaine quête. Que ce soit le mortel ou bien l'inhumaine, toute deux espèrent que leur relation continuera d'être aussi bienfaisante qu'elle le fut avant en oubliant les passibles crises et tour de folie emplies de vice.


"Fin"
-----------------

Bien entendu qu'il y a une suite mais j'hésite encore à en faire la rédaction. Il y a déjà plus de 80 chapitres mais j'ai réussi a faire un sorte qu'a 15, on puisse se détacher du tout sans trop brusquer les choses malgré qu'il reste beaucoup à dire, vivre, expliquer et exposer sans oublier que le tout doit évoluer.
Je verrais pour continuer a écrire... peut être qu'un mot d'encouragement des lecteurs pourrait... non ? Tant pis ! xD
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