Harmonia
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 [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]

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Ersylum Nerhambra
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Ersylum Nerhambra


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MessageSujet: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptySam 24 Juil - 11:41

Par une fin d’après-midi ordinaire dans la belle Harmonia, un quatuor d’hommes achevait une périlleuse escalade dans les montagnes de glaces. Le premier à finir son ascension, suivit de prêt par ses partenaires, se dressa en reprenant son souffle, soulagé que le parcours montagneux prenne fin.

- Haha… Enfin, nous y sommes, les Grotte aux Ossements, messieurs !

- WAAAAAaaah…

- Nerhambra ! Mais qu’est-ce que tu fous !?

- Ça m’attriste de vous l’annoncer mais pour vous le voyage s’achève ici, répondit le pugiliste en jetant un deuxième homme du haut de la montagne, puissiez-vous trouver le repos en enfer chers amis.

Le meneur de la bande ne tarda pas à rejoindre ses deux autres compagnons, Ersylum resta immobile quelques instants en riant de sa supercherie et de cette soudaine trahison. Il pénétra seul le repaire de la bande, pas un bruit, seule une lumière blafarde et les ombres que les torches sur les parois faisaient danser. Le pugiliste avait les bras qui tremblaient, seul dans cette grotte qui pouvait grouiller d’ennemis et dont les mûrs étaient peut-être truffés de pièges. Était-ce la peur qui le faisait trembler ? Non, c’était l’excitation. Cet homme probablement fou marchait d’un pas décidé en souriant, prit instinctivement d’une intuition morbide. Un seul homme ressortirai vivant d'ici, et s’il souriait, c’est parce qu’il savait que ce serai lui.

Revenons en arrière, quelques jours plus-tôt. A Equilios, Ersylum vagabondait dans les rues de la capitale Harmonienne en se remémorant son séjour à Umbra et en se demandant dans quelle direction il continuerait son aventure. Un individu attira son attention, un elfe gringalet qui clouait un parchemin sur la porte de la choppe en folie. "
Ça ne coute rien de jeter un œil" s’est-il dit en s’approchant de la taverne pour y lire le papier.

"Nobles citoyens d’Equilios,

Vous n’êtes pas sans savoir que Maria, seule héritière et fille de sa majesté le roi de Lucina fut enlevée dans le courant de la semaine passée. Sa majesté le roi de Lucina, sans nouvelles des ravisseurs, s’est décidée à offrir gloire et fortune à celui ou celle qui lui ramènerait sa fille en vie. La princesse serait, selon les rumeurs, retenue prisonnière dans les montagnes de glaces…
"

- Et blablabla et blablabla… C’est intéressant, "gloire et fortune" hein ? Voilà qui devrait faire mon aise, en ramenant cette enfant chez elle, j’existerai pour le peuple de Lucina. Voilà une tâche dont la récompense me convient tout à fait. Allez, je ne vais pas rester ici à écumer les tavernes plus longtemps, se dit Ersylum en arrachant le parchemin qu’il fourra dans la poche de son manteau, il n’avait pas besoin que d’autres se lancent à la recherche de la jeune fille.

Le guerrier psychotique s’acheta vivres et vêtements chauds avant de s’élancer dans ce périple. Dans les échoppes, les boutiques et les rues, la disparition de la Lucinienne était le sujet de conversation le plus répandu. Tout cela motivait Ersylum, les gens ne font qu’en parler et lui allait être celui qui allait la ramener. Une flasque de rhum fut le dernier de ses achats, le rude froid de la montagne terrassait bien plus d'hommes que ses gouffres, ses pentes et ses avalanches le faisaient, un peu de chaleur ne sera pas futile.

Il franchit les portes de la cité en souriant, qu’allait-il apprendre et vivre dans cette mission qu’il décida d’entreprendre ? Il se voyait déjà devant le roi de Lucina, lui remettant sa fille, dans l’enthousiasme il en oubliait même le vide qu’il avait au fond du ventre. Serait-ce comme ça que les gens vivent ? Les gens seraient donc tous vides et se combleraient de toutes les façons jusqu’à en oublier l’existence de cette douleur psychologique ? Peut-être bien, mais sur l’instant ce n’est pas à ça qu’Ersylum songeait, trop absorbé par son fantasme de gloire en devenant le héros de Lucina.

La lumière du crépuscule éclairait sa route, bien décidé à marcher aussi longtemps que ses jambes le pourraient, ça ne l’étonnerai pas que d’autres personnes se fixent le même objectif que lui. C’est ce lamentable orgueil humain qui faisait que cet acte héroïque devenait une compétition, les aventuriers partiraient-ils au secours d’une fille de roi si celui-ci ne leur offrait que sa gratitude éternelle ? Peut-être que quelques âmes dignes subsistent dans ce monde mais ce n’est probablement pas dans le corps des mercenaires qu’elles se sont ancrées.

Ersylum finit par tomber de fatigue après plusieurs heures de marche, il s’adossa contre un arbre en regardant sa boussole, elle pointait bien vers le nord et derrière lui il ne voyait plus Equilios. Une bonne partie du trajet avait été fait. La pensée qu’était Ersylum se réfugia dans un coin du cerveau troublé de Marenis, laissant le corps qu’ils occupaient tous les deux se reposer. Se baladant de neurones en neurones, il attendait que les signaux nerveux provenant des jambes baissent d’activité pour reprendre la route. Il voyait cogiter la partie du cerveau dans laquelle les fragments de la conscience de son frère avaient trouvés le repos.


- Tu es avec moi Marenis hein ! Hé hé, c’est pour ça que je me sens si heureux depuis que j’ai quitté Equilios, n’est-ce pas ?

- …

- Peut-être un jour retrouvera tu la parole quand j’aurai trouvé les réponses que je cherche pour toi, mon frère…



Dernière édition par Ersylum Nerhambra le Sam 31 Juil - 8:44, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyDim 25 Juil - 8:50

Je me suis réveillé avec de douloureuses courbatures, j’ai immédiatement repris la route après avoir avalé un peu de pain, deux pommes et plusieurs bonnes gorgées d’eau. Il est hors de question que je me fasse devancer, peut-être bien que je suis seul à prendre la route, je n’en sais rien. Dans le doute je dois me dépêcher.

Tant que sa boussole ne lui faisait pas faux bond, le mercenaire n’avait pas la moindre raison d’estimer ses chances de réussite à la baisse. Sa singulière condition cérébrale lui permettait d’ignorer ou de percevoir plus clairement les informations nerveuses au point de pouvoir renier la sensation de fatigue et de froid. Ce procédé reste dangereux du fait qu’Ersylum pourrait dépasser ses limites sans s’en rendre compte, toute fois il n’est pas stupide et a apprit à connaitre chaque recoin de sa tête. Un être aussi déterminé ne se laisserait pas mourir aussi bêtement.

La vallée des mégalithes… Cet endroit si mystérieux m’inspirait tant… Ces cercles étranges formés par ces rochers, les flots d’énergie arcanique qui s’écoulent sous le sol… J’ai fais une courte halte en arrivant sur les lieux, arrêtant ma randonnée pour caresser une de ces pierres mystiques. Sa lisseur et les secrets qu’il y avait au plus profond d’elle me laissaient rêveur… D’un gris clair, la roche était maculée d’une poussière argentée que le lever de soleil faisait luire. La mauvaise herbe s’était attaquée à la base de la pierre, en baissant les yeux je pu même remarquer des dégradations faites par l’usure du temps… Oui… Ces pierres étaient là depuis bien longtemps…

Je repris mon chemin avec un doux plaisir, exultant du paysage m’entourant. Quatre, non, cinq galopins auront bien tentés de troubler ma tranquillité, en prenant ma botte en pleine figure, ces nabots ont vite compris qu’ils ne s’en tireraient pas aussi facilement que contre un petit lapin. Je ne pris aucun plaisir à arracher leur carotide, bien trop absorbé par l’espace autour de moi qui semblait reposer mes yeux encore fatigués de ma nuit trop courte.

Il était tôt, trop tôt. Trop tôt pour un homme qui s’attaquait seul à de dangereux brigands et à la montagne la plus froide d’Harmonia. Mais pour cet homme, à la fois serein et fou, l’aventure périlleuse qu’il s’était attribué, dans le caprice de donner un sens à son existence pour un bref instant de sa vie, serait une partie de plaisir. Deux êtres de pierre le sortirent de sa concentration sur sa quête une nouvelle fois. Il resta trois bonnes minutes à observer les deux entités errer dans la vallée, leur corps démembré dont les bras, les jambes et le torse restaient liés par une manifestation arcanique bien particulière. Ersylum les suivit du regard d’un petit sourire, en observant les statues vivantes tourner en rond devant une vieille sépulture. Il reprit sa route avec un sentiment d’amertume, il aurait préféré trainer en chemin plus longuement mais il ne pouvait pas se l’accorder. Il continua droit vers le nord en espérant avoir la chance de revenir sur cette terre mystique un de ces jours.

J’étais presque sortit de la vallée, il me manquait plusieurs heures de marche. La nuit n’allait pas tarder à tomber. Le vent froid me faisait savoir que j’arrivais bientôt à destination. Alors que je m’apprêtais à aller dormir à la belle étoile, j’aperçu une lumière derrière l’étang où j’étais allé remplir ma gourde. Une petite ferme se trouvait là, qui pouvait bien vivre ici ? Intrigué, je fis le tour du point d’eau pour m’approcher. Un petit champ, une grange et une maisonnette en bois. Les lieux étaient en bon état et une lanterne était accrochée sur la porte de la petite maison, il ne faisait aucun doute que des gens vivent ici. Le paysan et sa femme qui occupaient l’endroit furent très accueillants. Le fermier moustachu m’invita à entrer à la seconde où il me vit depuis sa fenêtre. Ce chaleureux couple m’offrit gite et couvert, leur hospitalité était touchante.

- Vous comptiez vraiment dormir dehors avec tous les Tenolak qui se baladent ? Alors vous pour être courageux vous êtes courageux !
- Oh, fis-je en souriant, si je savais ce que c’était qu’un "Tenolak" peut-être que je m’y serai pris à deux fois avant de venir ici.
- Ces saloperies traquent les gens dans l’ombre, une fois qu’ils vous ont vus, couic ! Ils vous ont coupé en deux avant d’avoir eu le temps de comprendre ce qui arrive. Mais comment pouvez-vous vous aventurer dans cette vallée sans savoir ça ?
- Allez savoir, peut-être bien que je suis fou.
- Alors là je vous le fait pas dire, et où vous allez comme ça ?
- Il faut que j’atteigne les montagnes de glaces au plus vite, dis-je en finissant la tisane que la paysanne m’avait préparé.

Les deux fermiers m’interdirent de sortir dehors à cette heure-ci et insistèrent pour que je reste dormir chez eux, l’homme alla avec moi dans la grange et m’installa un monticule de paille au fond de l’édifice. L’odeur des quelques bestiaux failli m’incommoder mais d’une simple commande neuronale je fis disparaitre mon odorat. Cela peut sembler impossible, et pourtant c’est aussi simple que de bouger son petit doigt de pied.

Ersylum ferma les yeux et s’endormit sur l’instant, plongea dans une nuit calme, sans rêves, ses muscles fatigués se reposant après cette seconde journée de voyage.



Dernière édition par Ersylum Nerhambra le Sam 31 Juil - 8:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyLun 26 Juil - 17:38

A son réveil, Ersylum ouvrit lentement les yeux, cherchant à voir l’aurore traverser l’écart entre les planches de bois formant le toit de la grange. L’homme était plongé une obscurité totale, il n’avait que peu dormit et pouvait le sentir à ses courbatures. Qu’est-ce qui l’avait donc réveillé si tôt ? La réponse fut rapide à se révéler, des hurlements venaient de l’extérieur. Ce n’était pas les voix des hôtes du pugiliste, elles étaient graves, fortes et vulgaires. Le mercenaire se leva en sursaut et se dirigea à tâtons vers la porte.

Trois cavaliers venaient de faire une escale à la ferme, mettant la maison du couple de paysans à feu et à sang. Quand Ersylum réalisa la situation, les flammes finissaient de dévorer la maisonnette. Les responsables n’étaient pas partis, chargeant le peu de provisions qu’ils récupérèrent dans le pillage sur leurs montures. Deux types s’occupaient de ranger le butin tandis qu’un troisième, avec un air de chef, les regardait faire en les surplombant, monté sur son étalon. La race des chevaux n’était pas inconnue au guerrier psychotique. Peau noire, crinière rubis, l’air hargneux, ces bêtes venaient d’Umbra. Et "les bêtes", en l’occurrence, ne s’appliquait pas qu’aux chevaux.


De jeunes chiens fous, vivant de leurs méfaits, complètement exaltés. Se croyant au-dessus de tout parce qu’ils ont du sang sur la lame qu’ils brandissent en l’air d’une fierté malsaine. Oui… Je connais bien cet état d’esprit, je l’ai traversé si souvent, et le retraverserai certainement encore…

- Je peux vous aider ?
Ai-je dit très détendu en fixant la petite troupe, surprise de me voir.

- T’es qui toi ?

"L’annonciateur de la folie, brisant âmes et vies dans un flot de désespoir", voilà ce qu’Ersylum s’était préparé à répondre avant de se précipiter les poings serrés vers ses nouveaux jouets. La seconde phrase du jeune barbare l’arrêta net dans son désir de combat.

- Hey, tu ne chercherais pas la princesse Maria par hasard ?

Sur l’instant mon regard se pétrifia, comment cette raclure pouvait-elle être au courant de l’évènement, et d’où ces Umbriens iraient participer au sauvetage ? J’acquiesçai naïvement pour voir ce qu’on allait me répondre. Je m’étais trouvé naïf, ces imbéciles l’étaient bien plus. L’homme idiot qui semblait diriger les deux autres m’invita à les rejoindre. D’après leurs dires, le roi d’Umbra mit une prime sur la vie de la jeune Lucinienne en apprenant sa disparition, ces trois hommes semblaient bien motivés pour rapporter la tête de Maria au seigneur de Tenamas. Je souris à l’homme, pas parce que j’étais ravi de son offre mais parce qu’il était idiot. J’ai maladroitement prétendu m’être égaré dans ma recherche et que je m’étais caché dans la grange à l’insu des paysans pour passer la nuit en sécurité. Les présentations faites, le plus laid des trois hommes me fit monter derrière lui, dieu merci ce n’était pas celui qui sentait le plus mauvais.

Nous avons galopés ainsi pendant le reste de la nuit. Ces Umbriens étaient un cadeau tombé du ciel, ils m’offraient d’économiser du temps et de l’énergie. Les premières lueurs du soleil éclairaient le nuage de poussière dégagé par les canassons. Nous allions bientôt quitter la vallée, les silhouettes montagneuses et le froid se rapprochaient.

Cramponné à la tunique en cuir du cavalier, Ersylum passa le trajet à regarder les mégalithes qui ornaient le paysage. Les quatre hommes descendirent de leurs montures vers le milieu de l'après midi, les chevaux ne supportaient pas une température aussi basse. Ils les bridèrent à un arbre et continuèrent à pied. Ersylum eu une appréhension en plongeant ses yeux dans la vaste étendue neigeuse qui s’offrait à eux.

- Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, soupira-t-il.

- T’inquiète donc pas, on en aurait pour une éternité à fouiller cette montagne. Ca te dit quelque chose "les Grottes aux Ossements" ?


- Absolument pas.


- C’est un vieux repaire de bandits, j’y mettrai ma main à couper qu’ils sont planqués là-bas !

- Je te prends au mot
, pensais-je sur l’instant avant de reprendre, et à propos de la récompense, nous sommes d’accord pour un quart chacun ?

- L’or ne nous intéresse pas, ce qu’on veut c’est intégrer le corps de soldats d’élite de Tenamas. Tu prendras de l’or si ça te chante, nous ce qu’on veut, c’est le pouvoir !

Les trois Umbriens crièrent d’enthousiasme et je me mis à l’alpinisme avec eux. Je n'avais plus de doutes maintenant, s'ils se fichent de l'argent alors il n'y a rien d'anormal à ce qu'ils m'aient invité à les rejoindre, je n'avais rien à craindre de ces hommes, ce qui n'était tristement pas réciproque. Malgré le froid et mes dents qui claquaient je ne pouvais m’empêcher de sourire, pouvant pressentir l’odeur du sang.


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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyMar 27 Juil - 12:33

Le chemin vers la grotte n’était pas des plus aisés, entre le blizzard qui nous avait surpris peu après le début de notre ascension, les crevasses, les pentes glissantes et les galopins qui sautaient partout, nous n’étions pas au bout de nos peines.

Grilas, le plus insupportable des trois Tenamiens avait manqué de se tuer en tombant dans un trou, et ce à deux reprises. J’ai aidé ses acolytes à le faire remonter à contrecœur, mais ce n’était que partie remise. Rerio, le "chef", marchait en tête avec une carte qu’il était censé savoir lire. Il est vrai que ce n’est pas évident de trouver sa route dans un chemin montagneux modifié en permanence par les intempéries. Moi je marchais en queue de peloton en soufflant mon haleine sur mes mains pour les réchauffer. Je du me résoudre à retirer mes gantelets pour que ma peau ne s’accroche pas au métal, diminuant mon assurance face aux embuscades galopines, nous en avons tués une bonne quinzaine avant de trouver la grotte. Ainsi, nous avons erré dans le froid jusqu’à arriver à une paroi rocheuse, Rerio nous assura que c’était bien là qu’il fallait grimper.

La varappe commença, et pas sans difficultés. Autant le froid ne nous aidait pas mais par endroits la paroi râpait ou formait des bosses pointues. Heureusement nous étions attachés par une corde et nous accrochions des pointes en métal dans la pierre dans lesquelles passait notre corde dans le but de ne pas tomber en bas au cas où nous lâchions prise. Ce qui est arrivé plusieurs fois… L’escalade mit un bon quart d’heure jusqu’à ce que nous atteignions le bord. Nous nous sommes détachés et prîmes le temps de souffler un peu, nous étions à bout de forces.

- Haha… Enfin, nous y sommes, les Grotte aux Ossements, messieurs !

Le repaire de bandit était devant nous, il ne nous restait plus qu’à y entrer et trouver la princesse. C’est triste mais eux et moi ne partagions pas le même objectif, je devais me séparer d’eux.

Ersylum et Jernon, le troisième de la bande, se relevèrent. Le pugiliste attrapa le ceinturon de cet Umbrien qui se tenait devant lui et qui n’avait pas prévu que son nouvel acolyte le projette ainsi dans le vide. Grilas hurla et se jeta sur le traitre, sans ses gantelets ses coups étaient moins efficaces mais restaient puissants. La droite qu’Ersylum mit au deuxième homme le sonna et l'empêcha de réagir quand son adversaire le poussa d’un coup de pied, l'envoyant prendre le même chemin que Jernon.

- Qu’est-ce que ça veut dire ?!


- Je n’ai plus besoin de vous, alors vous allez mourir, répondit le mercenaire psychotique en souriant sadiquement.

- Tu vas crever
, grommela Rerio en sortant son épée.

Les deux hommes se jetèrent l’un sur l’autre. L’Harmonien était habitué à combattre des épéistes, son premier réflexe était d’attraper le pommeau de la lame de son adversaire pour l’empêcher de s’en servir et ensuite d’enfoncer l'autre poing dans son ventre. Le résultat restait le même que d’habitude, l’épée n’avait pas eu l’occasion de trancher l’air et son détendeur était plié en deux, le souffle coupé. Ersylum lui arracha l’épée, l’attrapa par les cheveux et l’obligea à courir vers le vide d’un mouvement de bras. Le chef des Umbriens hurla de sa voix caverneuse en voyant le sol se rapprocher de ses yeux à toute vitesse.

- Vous voilà vengés, paysans. Ces misérables ont péris lamentablement alors qu’ils se rapprochaient de leur rêve, pouvant presque l’effleurer du bout du doigt, votre honneur est lavé.

J’enveloppai mes mains de bandages avant d’enfiler mes gantelets pour les protéger du métal gelé. En m’enfonçant dans la grotte je pouvais entendre des bruits de pas, le boucan qu’avaient fais les Umbriens avait du attirer du monde. Une anfractuosité dans laquelle l’ombre baignait me permit de me cacher et d’être invisible pour les deux bandits qui courraient voir s’il y avait des gens dehors.

- Humpf, je ne sais pas ce que c’était, mais apparemment il n’y a personne, dit l’un des deux hommes en se retournant, voyant un individu drapé de noir qui avait les doigts enfoncés dans le cou de son camarade, salaud !

Ersylum jeta le bandit dont il venait de percer la gorge à terre et esquiva le coup de poignard que l’autre avait voulu lui donner. Le mercenaire venait d’attraper le poignet de son adversaire, il était foutu. En tordant son bras, il contraignit le bandit à se pencher et avant qu’il ne puisse hurler sa nuque était brisée. Ils n’avaient pas l’air si fort que ça, le pugiliste en viendrait vite à bout.

- Qu’est-ce qu’ils foutent Fredo et Vriké ?
- Z’ont dit qu’ils avaient entendu un cri et… Hey ! C’est qui celui-là !
- Aaaah ! Aidez m… Oh ! AAAAAH !
-Lâche-le, ordure !

Plus loin dans la grotte, se trouvait un petit bivouac. Des couvertures, des provisions et quelques armes sur le sol s'y trouvaient. Il y avait aussi du sang, une marre de sang dans laquelle trois bandits se vidaient. Un homme aux poings écarlates se tenait debout, il regardait le dernier bandit vivant patauger dans son sang n’arrivant pas à se relever à cause de sa jambe cassée. Il hurlait de douleur, ses flancs pissaient l’hémoglobine et son tibia brisé le faisait souffrir. Les deux autres avaient pour l’un, le torse ouvert en deux et le ventre arraché pour l’autre. Pourquoi cet homme au manteau noir jubilait-il devant cette boucherie ? Pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? C’était la question que le type à l’agonie lui posa. "Parce que je le peux", voilà ce qu’il lui répondit avant de repartir explorer la grotte, abandonnant l’homme impuissant qui mourrait progressivement.


- Tu ne t’en tireras pas comme ça
- Peut-être, dit le mercenaire en se retournant, mais je m’en tirerai.

Avant qu’il ne aller plus loin que d’autres bandits vinrent à sa rencontre. L’un d’eux était un géant aux cheveux longs. Un plus petit assez laid qui ressemblait à s’y méprendre à un rat était à moitié caché derrière le grand butor avec un dernier qui n’avait rien de particulier si ce n’était qu’une large cicatrice ornait son front. Le mastard courrait vers Ersylum sans que celui-ci n’ai eu le temps de trouver comment il viendrait à bout de son adversaire de deux mètres de haut.

- Ça risque de devenir compliqué…



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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyMer 28 Juil - 12:42

Plic, ploc, plic, ploc

Du haut des quelques stalactites qui plafonnaient la caverne, de l’eau glacée gouttait depuis les pointes. Les gouttelettes venaient chuter sur le visage du mercenaire qui avait du mal à se relever. Le coup de poing qu’il reçu de plein fouet dans l’épaule et qui l’expédia contre la paroi le secoua dix bonnes secondes. Il eu intérêt à vite revenir à lui, le bandit balafré venait lentement dans sa direction, se montrant réticent après avoir vu ce qui était arrivé à ses compagnons. Ersylum se remit sur ses pieds du plus vite qu’il pu et s’éloigna de ses ennemis à reculons. L’homme à la cicatrice n’avait pas l’air pressé de venir se battre, "L’homme-rat" restait en retrait et le géant, fort comme stupide, restait immobile. Ersylum l’avait frappé dans la poitrine de toutes ses forces, ne vacillant pas d’un pouce il administra de sévères représailles au pugiliste. Une montagne de muscles avec le cerveau d’un ouistiti, crétin mais stoïque. Il allait pourtant falloir en venir à bout. L’Harmonien tournait lentement autour de ses adversaires et se décida à foncer sur le balafré. Au dernier moment il bascula sur la droite et continua sa course vers le géant. Ersylum passa derrière lui facilement, le butor n’étant même pas certain d’avoir comprit la feinte de son adversaire.

Un coup du tranchant de la main dans l’omoplate, un autre dans le bas du dos, le poing fermé. Rien à faire, le mastodonte restait impassible. Ersylum se dégagea vers l’arrière après que son adversaire ait tenté de le frapper maladroitement. Une sensation désagréable s’empara de lui, d’inhabituels signaux nerveux lui traversaient le cerveau. Il pivota légèrement la tête, toujours prit dans son esquive. Il aperçu "l’homme rat" avec un sourire idiot qui enfonçait un poignard dans son épaule. Le regard que lui lança le pugiliste manqua de le faire défaillir. Il cru se voir bruler au fond des pupilles cramoisies qui tourbillonnaient dans les yeux haineux d’Ersylum. Il tomba à terre après avoir reçu un coup violent et hargneux qu’il n’avait pas vu arriver, complètement captivé par les yeux de son adversaire.

Ersylum retira le poignard qui avait été à moitié enfoncé dans son épaule et le regarda en soupirant "
Bon, je n’aime pas ça, mais une fois n’est pas coutume". Le bandit qui surprit le mercenaire par derrière ne se relèvera pas pour un bon moment, quand au balafré, il s’était décidé de passer à l’attaque. Son coup de sabre ne coupa que quelques cheveux à sa cible qui s’était baissée, l’élan qu’il prit dans sa frappe horizontale l’amena à pivoter. Son adversaire en profita et mit toute sa force dans son poing avant que celui-ci n’atteigne les côtes du bandit. "C’est ton tour !" hurla Ersylum en se ruant sur le géant, le poignard en main. Le gigantesque adversaire qui tentait de défier le mercenaire se ridiculisait plus qu’autre chose. Il possédait peut-être un corps résistant et musclé mais il ne savait pas s’en servir. Ses mouvements incohérents, lents et dénués de techniques faisaient bien rire le pugiliste. Ce dernier esquiva avec maestria un énième coup de poing et enfonça la lame de "l’homme rat" dans le ventre du butor. Ersylum fit taire son bruyant adversaire qui criait en se voyant perdre du sang en le frappant à la tête, il retira le poignard et le replanta un peu plus haut. Avant que son adversaire réagisse il plongea deux doigts dans la première blessure et déchira l’abdomen du géant. Celui-ci tomba à quatre pattes et mourut d’un brutal coup de pied dans le cou. Le mercenaire n'aimait peut être pas les lames, mais cette fois il du admettre leur efficacité.

- Où est la princesse ? Aboya Ersylum sur l’homme à la cicatrice, à terre et désarmé, maintenu au sol par une main de fer qui serrait son cou.
- Pourquoi est-ce que je répondrai, hein ? Tu me tueras de toute façon !
- C’est possible, mais je peux t’offrir de mourir vite. Je peux aussi bien briser tes bras et tes jambes, te lacérer le corps, puis te foutre dehors et te laisser crever de froid.
- … Au fond de la grotte, avec les autres…
- Combien sont-ils ?
- Deux. Et ils ne seront pas si faciles à battre, ils jetteront ta dépouille dans une crevasse après t’avoir tué.

Tenant sa parole, Ersylum tua l’homme en une seconde en brisant son cou, il fit de même pour "l’homme rat" qui ne s’était toujours pas remit du coup de poing et était resté à terre.

Plic, ploc, plic, ploc

La lame n’était pas allée profondément mais l’entaille avait une certaine profondeur, le guerrier psychotique semait progressivement son sang derrière lui à la manière du petit poucet. La plaie ne l’importait pas, consciemment il ne la prenait que pour une simple information, la douleur étant relativement faible il pouvait la renier avec aisance. Les bruits de ses pas raisonnaient dans la sinistre caverne, encore excité par son précédent combat et par ce que lui avait dit le balafré il attendait la prochaine confrontation avec impatience.

Plic, ploc, plic, ploc

Les larmes de la jeune fille ruisselaient sur son visage rougit par le froid avant de se perdre sur la surface rocheuse. Recroquevillée dans un coin, ses deux bras serrant ses jambes, elle pleurait le peu de larmes qui lui restaient. De temps à autre, elle levait la tête et dévisageait cette homme à la queue de cheval dorée qui ne lui accordait pas le moindre regard, trop occupé à affuter la lame de son épée ou à rester assis en dormant à moitié comme il le faisait en ce moment. Dans son sanglot elle se mit à couiner, ce qui avait don de rendre son ravisseur hors de lui.

- Ferme-là ou tu va y passer ! Rugissait-il en se levant d’un bond.

Elle plongea la tête dans ses genoux et ne fit plus un bruit, et pria pour son salut. "Oh… Mais… ", c’est la première fois que Maria pouvait l’entendre gémir de cette façon. Elle redressa la nuque avec hésitation et vit un trou dans la poitrine de l’homme blond. Un bras ensanglanté en sortait, l’empalé le regardait avec dépit, les yeux complètement exorbités et les lèvres qui échappaient le fluide vital du bandit. La fillette ne pouvait pas encore apercevoir la silhouette humaine qui se cachait derrière lui, seules les manches d’un manteau noir maculé de sang et une main tendue, métallique et pointue, étaient visibles. D’un mouvement de bras, Ersylum se dégagea du corps à moitié mort et l’envoya au sol sans même le regarder, le laissant agoniser sans lui accorder un minimum d’attention, il n’était qu’un faible obstacle sur le chemin du pugiliste et en sortit aussi facilement qu’un voyageur donne un petit coup de pied dans un caillou.

- Qui est cette personne ? Il a l’air fort… J’ai peur… Et pourquoi me regarde-t-il comme ça ? Pensa Maria en regardant le visage de cet individu qui la dévisageait, les yeux écarquillés et la bouche entre-ouverte.


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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyJeu 29 Juil - 8:42

- Avec celui-là ça fait neuf, si l’autre type ne m’a pas menti, ça ferai dix avec le dernier. Dix bandits hein ? Je n’aurai pas chômé…

J’ai brusquement viré l’homme empalé sur mon bras, découvrant la princesse Maria qui était juste devant-lui.

La lueur dans mes yeux s’obscurcit. Mon sourire s’effaça. Ma mâchoire crispée se détendit et tout le sadisme qu’on pouvait lire sur mon visage disparut. Devant moi, une petite fille dont l’âge ne devait pas dépasser les huit ans était assise. Je n’étais pas le héros tuant le méchant, juste un cinglé en tuant un autre. C’est pour ça qu’elle était si terrifiée. Sa figure juvénile tremblait, éclaboussée du sang de ma dernière victime, les dents serrées. Je n’ai pas su quoi faire. J’avais terrorisé cette jeune fille, déjà bouleversée par son enlèvement j’en rajoutais en assassinant un homme devant-elle de l’une des façons les plus cruelles qui soient. Depuis que j’avais quitté Equilios je ne songeais qu’à la gloire que j’aurai en rapportant Maria à Lucina, pas une seule fois je n’ai eu de pensées pour la situation présente et le mal être enduré par la jeune fille. Ça devait faire plusieurs jours déjà que ses crapules la détenaient, pouvant lui avoir fait subir toutes les ignominies possibles. Elle portait une robe solarienne, en haillons, dans laquelle elle devait mourir de froid. Je pu remarquer des engelures à diverses parties de son corps, ainsi que plusieurs blessures sans gravité.

Ses yeux apeurés s’écarquillèrent mais elle ne dit mots. Une présence se faufilait derrière moi. Mes pensées me taraudant, je n’avais pas senti arriver le dernier des bandits. L’estocade qu’il me donna dans le dos me ramena à la réalité. La longue entaille, qui allait de mon épaule jusqu'aux flancs me fit perdre pas mal de sang. J’ai vite réagit, malgré la douleur cette fois conséquente, je fis volte-face en reculant. L’ultime bandit contrastait avec le reste de la bande, il portait une armure propre de la tête aux pieds, ne laissant même pas voir son visage et sa belle épée n’avait rien à voir avec les lames rouillées dont se servaient ses complices.

Je n’ai pas bougé tout de suite, je ne savais pas comment m’y prendre. Passer outre sa cage de métal serai difficile à mains nues, alors j’ai ramassé l’épée du type blond que j’ai tué y a deux minutes. Bien que je ne sache pas m’en servir et que je ne supporte pas les lames je ne voyais pas d’autres moyens de m’en sortir.

Les deux épées s’entrechoquèrent brutalement, j’ai même failli en lâcher le pommeau et me laisser embrocher. Je ne tiendrai pas longtemps avec ma blessure dorsale, et plus j’attendrais plus je perdrai de sang. Ce combat doit vite se terminer. Il s’amusait à parer tous mes coups, me fatiguant pour rien. Quand c’était lui qui attaquait je n’étais pas foutu d’anticiper et de bloquer convenablement, alors je bondissais en arrière en rependant un peu plus de mon sang sur le sol.

- Tentons le tout pour le tout.


J’ai couru et frappé, tenant l’épée d’une seule main. Naturellement il para très facilement, mais ma deuxième main était complètement libre et elle décida de venir saisir le heaume de mon adversaire, de l’arracher d’un coup et de cogner la tête cachée dessous avec le casque.

C’était un elfe aux cheveux courts et azur. Blanc comme un linge avec un visage qui suscite des envies de gifles, comme tous les visages elfiques. Je lui ai ensuite donné un coup de pied, sans vraiment me rendre compte qu’avec sa cuirasse il ne sentirait pas grand-chose. J’ai de nouveau reculé en jetant le heaume derrière moi.

- Tu te défends bien, raclure d’elfe.

- Toi aussi, surprenant de la part d’un simple gueux.

Nous nous sommes relancés l’un contre l’autre, mais cette fois j’avais un endroit où frapper. Il essaya d’attaquer… Futile. Son épée resta dans ma main, serrée par mes doigts de fer contre ma paume métallique. L’elfe n’arrivait pas à dégager son arme et était tellement désemparé que j’ai failli en rire. Son visage prit une expression paniquée quand il vit mon autre main, tenant l’épée, arriver vers lui. Je m’étais montré assez maladroit. J’aurai bien voulu le décapiter d’un seul coup, avec classe, mais avec mon manque d’expérience je n’ai réussi qu’à lui faire une balafre au menton.

"Revenons aux méthodes classiques", dis-je en serrant avec toute ma poigne l’arme de mon adversaire jusqu’à ce qu’elle se brise. Abandonnant mon arme à mon tour nous en arrivions aux mains. Son expertise du pugilat était inférieure à celle que j’avais de l’épée. Son bras droit fut immobilisé par mes soins après un mauvais coup de poing. En le basculant en avant je fit tomber l’elfe au sol et l’y plaqua.

- Le combat est terminé, tous tes complices sont morts et la princesse est entre mes mains. Qu’est-ce que tu comptais faire d’elle ? Tu viens de Lucina, n’est-ce pas ?


Il m’insulta, et devint par la suite bien plus enclin à parler quand il reçu la gifle la plus forte de sa vie.

- Avec Maria j’aurai pu faire ce que je voulais du roi, ce vieux crétin est prêt à tout pour sa fille. J’aurai pu me servir d’elle pour aller jusqu’au trône.

- Pauvre fou, tu n’auras réussi qu’à aller honteusement dans l’au-delà.


Je suis allé voir comment se sentais la princesse. Ça faisait déjà un bon moment qu’elle vivait dans la peur et elle venait de voir mourir deux hommes sous ses yeux, l’un empalé, l’autre le crâne brisé éclaté contre la roche. Je m’accroupis près d’elle, enlevant mes gantelets, je pris ses petites mains d’enfant dans les miennes et attendis qu’elle redresse la tête.

- Vous allez me faire du mal ?

- Non, je suis venu te ramener chez toi. Allez lève-toi, c’est fini maintenant.
- Je veux pas, j’ai peur. Ils sont où mon papa et ma maman d’abord ? Pourquoi on m’a emmenée ici ? Dit-elle en reprenant ses sanglots.

Ersylum avait complètement ployé sous le joug de Marenis, la volonté soudaine du frère du pugiliste était tellement forte que ce dernier ne se rendait absolument pas compte de ce qui se passait dans sa tête. Qu’aurai fait le mercenaire psychotique sans l’influence de l’être qui vit dans le même cerveau que lui ? Aurait-il levé cette enfant de force, l’aurait-il frappée pour qu’elle se décide à le suivre ? Peut-être. A cet instant il voulait juste consoler cette gamine, guidé aveuglément par les ordres de son frère.


- Est-ce que tu sais lire ?

- O… Oui…
- Tiens, dit le mercenaire en lui montrant le papier qui trainait dans sa poche depuis son départ d’Equilios, regarde. C’est ton papa qui m’a donné ça. Il t’aime très fort et veut que tu rentre à la maison. Tous les méchants sont partis, tu n’as plus à pleurer, je te ramène chez toi.

Sur ces mots, Ersylum prit la petite fille dans ses bras et sortit de la grotte avec elle.

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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyVen 30 Juil - 12:55

Par quel miracle vais-je ramener cette enfant en vie à Solariès ? Elle grelottait contre moi, enveloppée dans l’une des couvertures qui trainaient dans la grotte. Si cette petite a réussi à survivre à l’aller, peut-être que sa santé supportera le retour. Nous n’avons pas d’autres moyens de toute façon, impossible de passer outre la descente de la montagne. Sortir de la caverne avait été le plus compliqué, heureusement que les cordes étaient toujours accrochées sur la paroi. Je me suis laissé glisser en serrant la princesse contre moi, apercevant au passage les corps de mes anciens compagnons de route. Deux d’entre eux s’étaient éclatés contre le sol, le troisième, Grilas, n’avait pas atteint la terre. Son échine était transpercée par un pic qui lui ressortait par la poitrine.

Les vents cinglants et gelés m’épuisaient, si par malheur je m’endormais j’étais mort. Mon cerveau peut ignorer le froid mais pas mon corps. C’est si stupide de mourir ainsi, tué par un mauvais climat. Seulement que faire ? Avec toute cette neige et ce vent on n’y voit rien, je ne peux même pas revenir en arrière, mes traces de pas étant déjà recouvertes par la poudreuse. Le visage de Maria était froid, l’air glacial lui irritait probablement les poumons. Elle tremblait contre moi, son corps tout entier devait être rougit par l’atmosphère.

Je nous ai cru perdus, errants dans la montagne sans savoir par où aller. Je n’avais plus de nourriture et j’ai donné le fond de ma flasque d’alcool à la princesse. La carte, c’était Rerio qui l’avait, de toute façon elle ne servait à rien. Ma boussole aurait pu nous sortir de ce pétrin, je l’ai découverte brisée. C’est certainement en combattant le bandit de grande taille qu’elle s’était cassée, éclatée contre le mur sur lequel j’ai été projeté.

Complètement désespéré, je continuais à marcher. J’aurai pu m’allonger sur la surface neigeuse et me laisser mourir mais mon honneur en serait davantage salit. Quitte à mourir aussi bêtement il me fallait faire de mon mieux. Ma vue commençait à se troubler, dans quelques minutes mes articulations seraient gelées. C’est à ce moment là que j’ai remarqué la singulière circulation du vent. Il ne soufflait pas normalement, il semblait attiré par quelque chose. Je m’en suis rendu compte en marchant tout droit, sentant que les bourrasques ne venaient pas du même côté. J’étais au milieu d’une manifestation météorologique qui faisait venir les rafales à elle, je n’avais jamais vu ça auparavant.

J’ai titubé, poussé par le mistral, vers ce qui semblait aspirer l’air. Je la vit graviter devant moi. Le sol se désagrégeait sous elle, aspiré petit à petit dans la brèche. Le vent se rejoignait à son milieu et y tourbillonnait en y pénétrant. Le tranchant et la température de l’air qui soufflait manquait de m’achever sur l’instant, j’étais trop soulagé pour me laisser mourir dans un instant pareil. Un portail dimensionnel était apparu ici, au milieu des montages. Cette déchirure ovale au milieu de l’espace m’apparaissait comme un miracle, nous étions sauvés. Je me suis jeté dedans avec Maria sans me demander où j’en sortirai, fuir le froid était mon seul objectif actuel.

Le changement de température fut aussi brutal qu'agréable. Il faisait chaud, le soleil était radieux. Nous étions dans la plaine verdoyante, c’est ce qu’a dit la princesse en ouvrant les yeux, ranimée par la douce chaleur. Je nous ai éloignés du portail, des brises froides et de la neige continuaient d'en sortir.

- Tu as faim ?


Elle acquiesça, j’ai regardé autour de moi mais il n’y avait pas l’ombre d’un pommier. Seule une grande étendue d’herbe jonchait le sol sur plusieurs kilomètres environnants. Au moins, on pouvait apercevoir Solariès d’ici. J’avais réussi, j’avais ramené la princesse à Lucina et lavé ses ravisseurs dans leur propre sang. Trop faible pour marcher je la pris dans mes bras dans lesquels elle s'endormit. J’ai marché vers la cité avec un sentiment de soulagement, c’était terminé et j’avais gagné. Je me frayais un chemin dans les hautes herbes, la respiration haletante. J’étais épuisé et mourrait d’envie de m’endormir mais Maria et moi avions besoin de soins, il fallait y arriver rapidement.

Quel que chose ne tournait pas rond, plus j’avançais, plus l’herbe devenait rouge. Sa couleur avait progressivement changée pendant que je marchais. Le ciel aussi, quoi que, il n’y avait plus de ciel. Il était remplacé par un vaste océan de ténèbres. J’ai déposé la princesse à terre, pris d’un mauvais pressentiment…


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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyVen 30 Juil - 14:15

- Qu’est-ce que tu fais ici ? Explique-moi ce qu’il se passe !
- Tu ne comprends pas Ersylum ? Tu es mort, tout simplement, tu as échoué.

C’est impossible… Je ne peux pas mourir… Pas maintenant…

- J’avais placé tous mes espoirs en toi, mon frère. A présent notre corps est détruit, c’est finit.


Marenis se tut, me dévisagea et me tendit la main, "accompagne moi en enfer, peut-être y trouverons nous nos réponses".

- Il doit y avoir un autre moyen ! Ça ne peut pas se terminer comme ça !

- Ne fais pas l’enfant et accepte ton sort. Notre sort. Notre carcasse va commencer à pourrir sur le sol, regarde.

Il avait raison, mon corps était bel et bien étendu dans l’herbe, le visage sombre et froid et que je portais depuis si longtemps n’affichait plus aucune vitalité. Le teint livide, la bouche ouverte, les yeux éteints. Merde… Je suis mort alors… Quel gâchis…

- Tu accepte l’évidence alors ? Allez, viens, nous devons partir maintenant.
- Une minute…

- Depuis quand as-tu retrouvé la parole ?

- J’ai toujours eu la parole, c’est toi qui ne pouvais pas m’entendre, le contrôle de mon corps t’a probablement rendu sourd. Qu’est-ce qui te prend de sourire comme ça ?
- Parce que je suis en vie, mon corps aussi, mon frère aussi. Toi aussi tu es vivant, mais je peux te garantir que ça ne durera pas longtemps.
- Tu m’as déjà tué une fois, tu compte vraiment recommencer ?
- Cesse d’insulter Marenis plus longtemps en te faisant passer pour lui. Tu ne me tromperas pas d’avantage.

Je ne sais pas de quelle manière on m’a plongé dans cette illusion mais c’était du beau travail, néanmoins un peu bâclé. Il est impossible que je sois en ce moment avec mon frère si le corps était bien mort. Je suis une pensée, un trouble cérébral, une émanation onirique. Je n’ai pas d’âme, je ne peux pas aller dans l’au-delà. C’est triste à dire, mais lorsque le corps de Marenis mourra pour de vrai je n’existerai plus, je ne penserai plus. Je n’ai pas à me soucier de ça, le réceptacle est bien jeune et durera bien longtemps. Les années seront nombreuses et bien longues avant l’échéance. Tout ce qui importe à cet instant, c’est de tuer ce salopard qui ose me manquer de respect à moi et à Marenis.

-Ne sois pas stupide, je comprends ta colère mais tu dois l’accepter, notre passage dans ce monde est terminé. Nous n’existons plus. Arrête.. ARRÊTE !


C’est assez troublant de se frapper sois-même, je ne pensais pas que j’avais l’air si disgracieux en essuyant un coup. Cette vision s’estompa vite, le coup de poing que reçu le faux Marenis mit fin à cette illusion. Cette atmosphère rougeâtre et le ciel noir tourbillonnèrent autour de ce qui se révélait être une silhouette capuchonnée dans une longue tenue noire. Un second coup fut suffisant pour en venir à bout, sa tenue obscure tomba au sol, complètement vide. Son contenu s'était volatilisé en même temps que l'illusion. La princesse était toujours là, allongée sur le sol, à l’endroit où je cru voir ma dépouille.

Je la repris dans mes bras, toujours inconsciente. Pris dans l’illusion je ne m’étais pas vu avancer mais j’avais bien approché de la cité. Comment se douter qu’une telle créature puisse se terrer aussi près de la capitale de Lucina, dans un monde aussi lumineux que celui-ci ?

Je n’en pouvais plus… J’avais mal aux jambes… J’avais faim et soif. J’étais aux portes de la ville, je n’avais plus qu’à aller au palais. Je me suis aventuré dans une allée, voyant le palais au loin. Marcher, encore marcher… Mais j’y étais presque. Mon corps n’était plus très loin de ses limites, j’aurai pu ignorer la fatigue et me mettre à courir mais j’en aurai crevé. J’ai titubé jusqu’aux portes du château Lucinien, les Soleriens me regardaient avec dédain. D’extérieur je devais avoir l’air d’un vagabond insignifiant avec son enfant. Il n’y avait que quelques mèches de cheveux qui dépassaient de la couverture dans laquelle Maria s’étaient enroulée. Si ces idiots savaient que c’était elle, la peau meurtrie par le froid et affamée, dans cette couette miteuse, leur attitude changerait radicalement.

Les gardes refusèrent de me laisser passer une fois arrivé. Me demandant de décliner identité et objet de ma venue. J’ouvris la bouche sans arriver à en sortir un son. J’ai finis par perdre l’équilibre en déglutissant, je cherchais à formuler une phrase et mes jambes craquèrent à cet instant. Je m’étalais sur le sol en échappant la princesse.

Je suis revenu à moi dans un grand lit. La chambre où je me trouvais était très bien décorée, avec des ornements en or dans certains coins. Ces détails me confirmaient que j’étais bien dans l’une des chambres du palais. Je portais des vêtements propres et des bandages sur les plaies que m’avaient causés la montagne, les bandits et le froid. Apaisé, je me rallongeais et me rendormis.

J’avais réussi.


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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyVen 30 Juil - 14:26

Dans cette quête solo j'ai voulu mettre en valeur l'éprouvant trajet, les combats de gros bill je l'admet x) et les sentiments de mon personnage. Avide de gloire au début, la bonne conscience de son frère qui subsiste en lui finira par le faire se préoccuper de l'état de la princesse.


Merci à tous ceux qui m'auront lu ou survolé un dixième du texte des yeux Very Happy
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MessageSujet: Re: [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé]   [Quête solo] Disparition Lucinienne [Terminé] EmptyMer 11 Aoû - 16:00

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