Chasse au tresor [Terminé]

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Savez-vous pourquoi l’on se bat ? On se ne bat pas sans une raison bien précise. On ne se jette pas dans la gueule du loup impunément, sans raison, en toute conséquence de notre bêtise. C’est à cela que sert ce que l’on appelle communément « la raison » cette pulsion étrange qui parfois nous force à faire des choix et à en oublier d’autres, à ne pas se repentir, et surtout à oublier pourquoi nous nous battons. Extrêmement contradictoire et perturbateur, n’est-ce pas ? Bien des contes de fées existent, racontant milles et un mythe invraisemblable. Invraisemblables ? Vraiment ? Pouvez-vous l'affirmer ? Affirmer que le trésor caché d'Harmonia n'existe pas, affirmer que l'on ne brûlait pas les sorciers, affirmer que les légendes les plus communes sont faussées. Pourtant, même si l'on a cette raison qui nous pousse à ne croire que ce que l'on voit, une once d'âme en nous nous pousse toujours à chercher l'irréel et à découvrir enfin la vérité cachée derrière les secrets, falsifiée par les mensonges, traquée par les coups bas. Le souffle coupé par la rage ; le cœur vibrant d'émotions plus violentes les unes que les autres ; le poing serré à s'en éclater les veines ; on s'arrache les cheveux à se demander où commence l'ouverture d'esprit et où finit l'étroitesse d'esprit. La raison et le sentiment sont deux éléments si difficiles à doser ... Croyez-vous en la raison ? Tant pis pour vous alors...

Dera. Une fois n’est pas coutume, c’est dans ce décor ou la vie est absente que commence une nouvelle mission. C’est un village remplit de mystère et fantôme en tout genre. Vous vous demandez pourquoi un elfe noir se tient ici... Sarken cherche des trésors, et le plus possible. Après tout, un trésor mystique caché par les esprits... Quel meilleur cachette qu'un village prétendu hanté ?

Assis sur une caravane, tiré par un bœuf et dirigé par un vieux marchand. Le marchand, un vieux nain n'ayant plus de dents, a accepté d'amener l'Umbrien dans ce village contre quelques dents en or. Indifférent, au nain comme bœuf, il observe la plaine qui défile devant ses yeux... Un plaine qui n'en finit pas. Ne négligeant aucun détail visible. Il soupira et observa les environs. On était bien à Lucina, au vu de l'herbe verte, tous les brins à la même hauteur comme taillé de la main même d'un jardinier. Tu m'étonne qu'un Lucinien est bon, si Lucina était aussi crade et mal famé qu'Umbra, le peuple de la lumière serait beaucoup moins gentil... Une bosse rencontra les roues de véhicule, secouant le borgne et l'interrompant dans ses pensés. Les charrette tirer par les nains, c'est pas ce que l'elfe préférait. Mais entre les téléportations qui ne marche une fois sur dix, les portails qui ont un entré mais pas de sortie... Sans oublier que la reputation de ce village fait peur, cette charrette c'est tous ce qui lui restait... Alors il a choisis la charrette, le nain et le bœuf. D’ailleurs les choix que l’on fait son déterminant, si pas pour le restant d’une vie, pour un bon moment encore.

Le jeu du silence, fallait bien l’arrêter celui là aussi. La charrette s'arrêta. L'homme à un seul œil s’approcha donc (enfin) de son chauffeur, et n’eut aucun mal à croiser son regard. Son regard était gris et froid. Magnifique, si seulement il n'avait pas eu de telle cerne. Mais qu’importe, lui aussi avait un regard à coupé le souffle de toute façon.

- Merci pour le voyage, le nain...

- Parlons maintenant de mon salaire l'elfe !

- Je crois pas non... Hunhun...

Le vieux nain n'eut pas à répondre, il ne put pas d'ailleurs. Aussitôt, il s'apprêtait à répondre, aussitôt il se prit une carreaux d'arbalète dans le crane. Comme quoi finalement, que ce soit avec un œil ou deux, il vise toujours aussi bien. Mais bon, ce meurtre n'en était pas vraiment. Quatre-vingts-dix-sept ans... Si une flèche ne l'aurait pas tué, cela aurait le temps, voir n'importe quoi d'autre... Alors tué ou pas tué, peut importe. Le Drow prit une chaine en métal et attacha le bœuf à une plus ou moins magnifique poteau du village abandonné... Avant de s'y aventurer, cherchant une quelconque trace d'un quelconque trésor... De bonne humeur bien sur... En chantant une vielle comptine d'Umbra... La nuit venait de tomber, les esprits s'étaient alors réveillé...

♫♪ ~ Un jour j'achèterai une épée Vorpale...
Pour arracher à un dragon ses parties génitales...
Moi je hais les gens gentil et beau...
Mais je hais encore plus ce putain de corbeau !

Je suis une ombre noir...
Je transforme vos rêves en cauchemar...
Crois moi t'aimerait pas être sur ma liste noire... ~ ♫♪

Les nuages passaient au-dessus de la tête de Vaiarii avec une vitesse presque inexistante. Il se trouvait sur le toit d'une vieille maison, allongé sur le dos tout en essayant de trouver des formes dans les masses blanches. C'était une de ses façons de... rentrer en trance disons. Si l'on se perd dans l'observation d'un objet trop longtemps, notre esprit perd toute notion de temps et ce qu'on croit des minutes peuvent en fait se relever être des heures.
Cette technique il la maîtrisait parfaitement n'ayant rien d'autre à faire de son temps.

Pourquoi était-il la? Des rumeurs, des histoires de fantômes étaient parvenus à ses oreilles et il voulait vérifier ces dires et surtout, si possible, rencontrer un esprit pour peut-être parler dans le meilleur des cas.

Il était donc arrivé dans ce petit village au milieu de nullepart le matin même et attendait tout simplement la nuit.
Il fût déchiré de son monde lorsqu'il fût "réveillé" par un bruit cassant. Se tournant sur le ventre il vît un homme, non un elfe, retirer son arbalète du crane d'un nain et entrer dans le village.

*Ohhhh!! C'est le nain de tout à l'heure.... il n'a eu que ce qu'il méritait c'timbécile. Ca lui apprendra à faire des coups bas au gens*

Le tueur approchait de sa maison; assez pour que le Néko puisse voir le bandeau que celui-ci portait autour d'un oeil.

♫♪ ~ Un jour j'achèterai une épée Vorpale...
Pour arracher à un dragon ses parties génitales...
Moi je hais les gens gentil et beau...
Mais je hais encore plus ce putain de corbeau !

Je suis une ombre noir...
Je transforme vos rêves en cauchemar...
Crois moi t'aimerait pas être sur ma liste noire... ~ ♫♪

Un aveugle chantant... en entendant les phrases il eut un sourire; humour noir...c'est ce qu'il préférait.

Il se pendit à la corniche et atterrit du côté droit de l'homme en douceur à quelques mètres de lui. Etant du même côté que l'oeil voilé, il n'avait aucune chance d'être vu.. juste entendu.
Etant voleur par loisir, il s'avait s'approcher doucement de ses victimes; il se trouvait proche de l'homme sans pour autant pouvoir le toucher.

♫♪ ~Un jour j'achèterai un couteau Salatin
Pour enlever la langue de ce nain crétin
Mais tu l'as fait, je suis content
J'en ai marre d'être sali par plein de sang

Je suis une lumière blanche
Vaudrais mieux pas que j'attrape ta manche
Car quand tu verras ton poignet nue
Ta montre, tu verras, aura disparue. ~ ♫♪

Il essaya avec effort de trouver une chanson semblable à celle de l'homme; il eut beaucoup de mal à sortir ces quelques phrases.
Maintenant le moment n'était pas au rimes ou à la bonne humeur, il attendait une réponse de L'ubrien pour savoir s'il était vraiment comme les autres :tous pareilles à attaquer tout ce qui bouge

Invité

♫♪ ~Un jour j'achèterai un couteau Salatin
Pour enlever la langue de ce nain crétin
Mais tu l'as fait, je suis content
J'en ai marre d'être sali par plein de sang

Je suis une lumière blanche
Vaudrais mieux pas que j'attrape ta manche
Car quand tu verras ton poignet nue
Ta montre, tu verras, aura disparue. ~ ♫♪

♫♪ ~Celui qui me voleraaaaa...
Se fera arracher les bras...
Mais tu ne l'as pas fait, je suis content !
J'en avais marre d'être sali par plein de sang...

Mais attention quand je vais tirer,
moi je ne fais pas de quartier...
Attention quand je vais tirer,
De battre ton cœur va s'arrêter !~ ♫♪

- Et puis merde, j'en ai marre. Moi c'est Cekatres, et toi ?

C'était bien sur un mensonge, son véritable nom étant Sarken, mais comment lui pourrait-il savoir ? Les hommes chats. C'est une race étrange, mélange d'un homme et d'un chat. On ne sait jamais à qui on a affaire, un chat ? Ou un homme ? C'est une race étrange, une sorte de race bâtarde. Pour tout vous dire, l'elfe noir qu'était Sarken préfère largement les chats au neko. Tout simplement. Il venait de chanter un rythme endiabler avec un parfait inconnu. Trois minute où le borgne avait eu peur de devenir un chevalier blanc. Il préférerait de loin éviter de chanter à nouveau dans l'avenir. Il n'avait pas mis longtemps pour se faire une idée de l'homme chat. Fin et grand, comme les asperges. Au vu des oreilles et de la queue féline, un œil était bien suffisant pour voir que c'était un neko, et donc un type agile et rapide. Comme les renards, et le borgne adore la chasse au renard. D'après sa chanson, le nain était un escroc, ce qui ne rangeait pas tout de suite Sarken du coté des méchant très mauvais. Apparemment, il était très gentil, voir niais au vu de l'air gaie qu'il chantait et de son sourire joyeux... Soudain, une petite brume avait fait son apparition... Pour ensuite laisser place à une énorme pluie...

- Rah ! J'crois qu'il est temps de s'abriter !

Le tireur ouvrit la porte la plus proche, ou plutôt enfonçât la porte avec un coup de pied. Les portes révèlent parfois des mystères intéressants. Le duo entra à l'interieur pour eviter la pluie battante. L'étrange silence des lieux lui semblait pesant et lourd tandis qu'il jeta un œil aux alentours. Comme il fait nuit et nous sommes dans un village hanté, il est logique que la porte se referme toute seule... La pièce était grande, avec un comptoir, de nombreuses tables et des chopes encore à moitié pleines... Comme si les gens avait déserté il y a peu, non, franchement ce village est bizarre. Il s'avançât, avec pour seul compagnie le bruit de ses pas sur le sol en bois grinçant et les gouttes qui venait se cogner contre les fenêtres vers le comptoir... Derrière le comptoir plein de poussière, il devait surement y avoir la caisse... De toute évidence c'était ici une auberge, ou une taverne, voir les deux. Quand aux bois, il grinçait et il était moisi... Soit ce bâtiment était très vieux, soit il y avait là dedans quelque chose qui ne l'aidait pas à tenir sur ses fondations. S'approchant de la caisse, l'air de rien, les mains dans le dos, comme si ce n'était qu'une promenade de routine... Mis à part des toiles d'araignées, il n'y avait rien derrière le comptoir. Un léger bruit métallique attirât l'intention du tireur... Le bruit venait d'une table, sur cette table une fourchette tremblait, alors que tout autour était immobile... Il y eu un temps mort, Sarken et la fourchette se regardait dans les yeux, se défiant du regard. Quand soudain la fourchette fonça à une vitesse folle sur l'œil de l'elfe...

- Ha Ha ! T'as raté ton coup la fourchette...

Dit-il, non sans une pointe de fierté... La fourchette n'avait pas transpercé l'œil de l'Umbrien, mais avait percé son cache-œil... Cependant, l'arbalétrier n'eut pas le temps de savourer sa victoire que chaque fourchette, chaque cuillère et chaque couteau prit vit, lévitant dans toute la pièce à une allure folle. Un bruit de serrure qui se ferme indique que sortir de la taverne n'est plus possible... Sarken s'est alors mis en position, prêt à esquiver l'attaque de n'importe quelle couvert, aussi enragé qu'il soit...

- Voyons voir si je sais danser...

Cekatres; c'était le nom de l'inconnu, sombre et mystérieux il avait réussi à continuer la chanson; Vaiarii n'essaya même pas de continuer en s'ennuyant de ce petit jeu. Il se demandait la nature de la visite de l'elfe dans ce petit village; certainement pas pour l'occulte vu sa tête.... il avait une chose à faire ici, au milieu de nulle-part.

Le Néko suivit l'homme jusqu'à une auberge semblait il, pour se réfugier de la pluie. Celui-ci enfonça violemment la porte d'un coup de pied qui fît céder la serrure pour ouvrir d'un coup la porte. Il regarda de plus près la serrure. Elle n'était pas verrouillée et le fait de la défoncer était plutôt une option facultative pour lui; enfin bon... l'elfe paraissait pas gentil ni trop violent, bref un Ubrien qui a enfin compris qu'on pouvait parler aux autres camps tranquillement.

La porte se ferma d'un coup en se verrouillant, verrou qui semblait non fonctionnelle. Ah! Peut-être un fantôme était là!
Il s'approcha de la porte en cherchant de tous les côtés

-Ouuuhou

N'ayant pas de réponse il se retourna pour voir son compagnon esquiver une fourchette de justesse. La scène fît rire Vaiarii; si c'était un esprit il n'était pas doué, franchement, attaquer un guerrier avec une fouchette; tout simplement.... ridicule

Il arrêta la moquerie quand il vit tous les objets de tables se mettre à léviter en préparation d'attaque.
Enfermés contre une cuisine, l'idée était intéressante et il se demanda si Cekatres arriverait à tout parer.

-Moi c'est Vaiarii.

Il renversa vite une table et se colla contre pour voir de justesse plusieurs couteaux foncer dessus. Là, il était en sécurité, rien ne pouvait le toucher. Tout en se disant ça, la table s'élevait de plus en plus dans les airs afin de le laisser totalement à découvert. Il prît connaissance de se fait et se dépêcha de courir en sécurité en esquivant les couteaux pointus, les fourchettes vicieuses et les cuillères chiantes.

Arrivé derrière un pilier il hasarda un coup d'oeil à l'autre; celui-ci arrivait à se protéger, mais arrivait il à faire deux choses en mêmes temps? Il décida de crier:
-Tes la pourquoi?

Invité

- T'es la pour quoi?

- J'suis un peu occupé là tu vois...

Après la phrase inutile place au plus mauvais du felin, c'était au tour de celle du drows... Toujours ses paroles moqueuse et cassante. Il ne pouvait en être autrement venant de sa part. Nan mais franchement, poser une question alors que l'on est en train d'esquiver des couverts possédé, ca relève de l'idiotie pure et totale ! Quand à Sarken, lui, a été d'une imbécilité pure et totale en répondant... Mais ne vous en faites, il a été puni, par un esprit mécontent qui lui balança une chaise... Oui, il est passé des fourchettes aux chaises, d'ailleurs la table qui protégeait le lucinien c'était envolé. Le choc de la chaise contre le borgne l'avait plus surpris qu'autre chose... Même s'il est tombé à terre sous le choc ! Le combat inéluctable venait de commencer entre le duo improvisé et le voir les esprits de la tavernes, le mobilier flottait dans les airs, bougeait dans tous les sens et les actions s'enchainaient à une vitesse folle. Il était clair que durant ces dernières semaines l'Umbrien s'était relâché. Alors qu'avant il s'amusait à esquiver un barrage de flèche en taillant une bavette avec quelqu'un, il ne pouvait même plus esquiver des couverts et répondre à une question. Sarken se releva tant bien que mal et à peine levé fit un pas sur le coté pour esquiver une assiette avant de dire d'une voix râleuse...

- T'aurais pu me demander ca après merde !

Le tireur d'élite qui rate (presque) jamais sa cible (enfin...) plaqua vivement et violemment le chat à terre, le sauvant au passage d'une table volante. Un couteau de cuisine aiguisé finement frôla une nouvelle fois l'œil droit du tireur, arrachant au passage son cache-œil. La douleur, celle de voir que l'on a perdu une partie de son corps persistait. Même si depuis, Sarken s'était fait à cette idée et que finalement, beaucoup d'individu ne semble pas du tout choqué. Il lui manquant quelque chose, cette œil il le regrettait, et haïrait à jamais les orcs pour le lui avoir ôter. Un jeu amusant s'annonçait dans cette taverne... Un jeu que l'elfe aurait eviter volontiers, mais une fois pris dans le jeu, on finit par s'amuser... Mais que voulez-vous ? Il faut bien s'occuper dans la vie... Là en l'occurrence, le jeu était la chasse au fantôme. La chasse au fantôme c'est comme la chasse au trésor, sauf qu'à la place du trésor, il y a un fantôme. A la base l'Umbrien désirait jouer à la chasse au trésor, mais le destin avait decider que le jeu serait de chasser le fantôme...

- Viens, on va partir par les fenêtres du haut !

En effet les fenêtres du rez-de-chaussé était fermé et recouvert par des volet en bois, le temps de briser le bois qui protège la fenêtre, de briser la fenêtre et de sortir, toute le mobilier aurait le temps de les d'écraser... Ne restait plus que l'étage, c'était sans doute une auberge à cause de l'étage... Escaladant l'escalier quatre à quatre, les deux compères ont atteint l'étage assez vite... Un couloir, avec des portes de chaque coté. Six de chaque cotés, menant aux chambres sans doutes... L'elfe noir franchit une porte à la hâte suivit de son compagnon. La porte claqua violemment derrière Sarken. Ce dernier se retourna et aperçut qu'il n'y avait plus de porte... D'ailleurs il n'était pas dans une pièce mais dans une grande prairie sous un soleil couchant. C'était calme, aucun bruit, pas le moindre... Juste, le silence et les pas de l'elfe qui écrase l'herbe. Son dernier œil valide jeta un regard tout autour de lui... De l'herbe à perte de vue.

- On aurait du rester en bas je crois... Ah et sinon, moi je suis venu ici pour tuer cet escroc de nain. On m'avait parler de ce nain qui tuait les pauvres touristes alors je me suis occuper de lui. J'ai voulu visiter la ville avant de repartir et maintenant je suis ici avec toi le chat...

Encore des mensonges, les mensonges sont comme une chaine... Un mensonge en entraine un autre. On ment, puis on ment un autre fois soit pour enfoncer le clou, soit pour cacher qu'on a menti...

Spoiler:

Cekatres répondit vite fait à la question de Vaiarii tout en se prenant un objet dans le corps, pas méchament; mais cela pût renseigner le Néko sur l'homme, soit celui-ci prenait beaucoup trop de temps à répondre pour une raison quelconque, soit ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas battu au corps à corps. Les deux explications collaient et l'homme chat rigolait du fait qu'il n'arrivait pas à faire deux choses en même temps.

Cela dit....c'est bien grâce à l'homme que Vaiarii ne fît pas écraser. Lui non plus n'arrivait pas à réaliser cet exploit et il remercia son sauveur avant de se relever. Cekatres se releva aussi et se fit arracher son cache oeil par un autre objet, encore à cause du manque d'attention hasarda Vaiarii

*Décidemment ça changera jamais.... peut-être un truc masculin.....un seul dossier à la fois ou sinon on surchauffe et on peut plus rien faire.*

Il suivit l'Ubrien jusque en haut en esquivant tous les objets possibles et inimaginables de la pièce. Leurs but était l'étage supérieur pour trouver une sortie; éventuellement une fenêtre. Enfin une porte! Celle-ci semblait illuminée , comme un trésor ou alors un endroit de repos enfin! Ils entrèrent pour s'abriter des objets. Le son se coupa instantanément pour laisser place à un silence merveilleux.

L'endroit était magnifique et le Néko eut un sentiment de bien être immédiat. Ca ressemblait à une immense plaine s'étendant à l'infini.

L'homme était là apparemment pour tuer le nain; c'était égal eu jeune-homme qui voulait dormir plus qu'autrechose; l'homme lui dit qu'il aurait fallu rester en bas.

-En bas! t'es dingue!! Ici on est bien regarde; c'est vert, il fait bon , l'herbe est douce.

Disant ça, il se laissa tomber à terre pour se cogner violemment la terre au sol. Il se releva d'un bond en se frottant le crane pour faire disparaître la bosse et mis sa main sur ce qui semblait être de l'herbe.

Elle était rugueuse et ressemblait à du bois. Il marcha vers le fond de la prairie pour se cogner contre une paroi invisible.

-Ahh j'ai le mur regarde! Ta vue??? C'est super bien fait ici tu trouves pas?

Il attendait que son camarade vienne pour voir et l'aider à trouver la fenêtre

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- Ahh j'ai le mur regarde! Ta vus ??? C'est super bien fait ici tu trouves pas ?

Ah bah on peut dire qu'il est de bonne humeur lui... Enfin c'est toujours mieux qu'un type qui la gueule... Sarken lui, ne souriait pas, en fait il tirait la gueule lui aussi. Il était exaspéré au plus au point par son collègue neko... Prit dans une illusion, il reste de très bonne humeur ! Exaspérant... L'elfe se mit à, sans grande motivation, à tâtonner les murs et par tâtonnement réussit à trouver une sorte de creux... Une sorte de fenêtre... BIM ! L'elfe donna un énorme coup de pied dans le creux ! La jambe de l'elfe traversa la fenêtre fragile et son élan c'est tout son corps qui est passé par la fenêtre... S'écroulant misérablement par terre. Que voulez-vous, on ne peut pas toujours rester classe. Malgré la douleur l'Umbrien réussit à se relever. Le garçon à moitié chat était alors descendu à côtés de lui. Alors qu'il pensait que tout serait régler... Une jeune fille maigre, squelettique ne devant pas avoir plus de huit ans apparut. Ses cheveux noir recouvrait presque tout son visage, on ne voyait que ses yeux rouges... Sa robe noir, qui allait jusqu'en dessous des genoux était sale et déchiré. Ce n'était pas une illusion cette fois, mais ca le duo ne pouvait en être sur...

- Ça sent mauvais cette histoire...

Dit-il plus pour lui qu'autre chose... Comble de l'horreur, des larmes de sang se sont mis à couler le long de ses joues...

- Ça devient glauque là...

Pour finir, des bout de bois plus ou moins gros se sont mis à flotter autour de lui... Enfin toute sorte de chose se sont mis à voler autour d'elle... Réponse logique de la part de Sarken il tira une flèche sur la jeune fille... Tirer sur une gamine, même aussi terrifiante n'est pas vraiment bien... Mais la vie du drow était en danger sans compter que lui... Ben c'était un salopard... Mais voilà, la flèche se stoppa net devant le fantôme, avant de tomber à terre...

- LAISSEZ NOUS EN PAIX !

Et la, c'est le drame...

Cekatres passa directement à la recherche d'une sortie de secours. Il avait l'air exaspéré par tout ce qui se passait et Vaiarii le comprenait.. mais bon... comment tirer la gueule quand on est dans un endroit aussi magique?
Baf! Son compagnon travers le mur en tombant pas la fenêtre. Le Néko s'approcha et le suivi en essayant de ne pas refaire la même chute que l'homme.

*C'est un truc de dingue... il défonce tout ici même si c'est ouvert. Ca doit être chiant pour aller aux toilettes.. après ça ferme plus...*

Pris dans son délire il ne voyait pas arriver une jeune fille devant eux. Elle était habillée d'une façon glauque et ressemblait à un squelette ambulant; elle lui faisait penser à une allumette, mais il se retient de faire cette remarque vu le sérieux de l'expression sur son visage. Ils se tenaient donc tous les deux devant elle ne sachant pas quoi faire laissant place à un silence pesant.
N'aimant pas ce sentiment il commença à s'approcher d'elle quand l'anorexique fit quelque chose de très désagréable.. elle pleurait des larmes de sang.

Les poils de l'homme-chat s'hérissèrent sur ses bras et il n'eût qu'une envie : de se réveiller de ce rêve ou le décor pouvait passer de merveilleux à cauchemardesque.
Comble de la chose elle arrivait à faire flotter des objets autour d'elle sans effort apparent.

Son compagnon n'appréciait pas beaucoup ces machins mystiques et il résolut le problème en tirant une flèche en pleine tête de la fille. Vaiarii eut juste le temps de crier :

-Attend!! Elle m'a pas dit comment elle faisait. Tes vraiment trop....

Il se retourna en voyant la flèche stopper net devant le fantôme et tomber à terre. Magique; il n'y avait pas d'autre explication.
Il avança d'un pas et ouvrit ses mains pour laisser apparaitre une dague qui, pour son illusion, flottait à quelques centimètres de sa paume.

-Héhé, tu vois? Dit-il à la fille. Moi aussi je peux le...

LAISSEZ NOUS EN PAIX !

Il n'eut pas le temps de finir avant de devoir se baisser pour éviter une flèche lancée magiquement sur lui par la fille.

Il en avait marre; il prit la dague entre ses dents à la façon d'un pirate et courût vers elle. Deux morceaux de bois furent projetés vers lui et il réussit à les rattraper habilement dans ses mains libres.
Il était à portée d'attaque de la fille et enveloppa ses bras autour d'elle en avançant sa tête afin de transpercer le visage de l'horreur avec son arme.
Il passa à travers et mangea le sol. Il était pourtant sûr que cette attaque avait touché et normalement aurait été fatale.
Il se tourna vers l'arbalétiste qui se trouvait de l'autre côté de l'apparition, essuya sa bouche et expliqua:

-Bon.. on peut rien faire donc.... COURRONS!!

Il re-traversa le squelette avec dégout et mena la fuite vers la chapelle au centre du village.

Invité

L’elfe de l'ombre était partit au triple galop, suivant le neko jusqu'à la chapelle au centre de la ville. Cependant durant la course, une idée vint à Sarken, si on va dans une chapelle au centre de la ville, on ne se fera pas encercler ? Enfin, une chapelle c'est sacré, ca devrait chasser les mauvais esprits. D’ailleurs, l’elfe se demandait où se dernier pouvait bien être, ou plutôt cette dernière. En jetant un coup d'œil derrière lui, le choc ! La gamine squelettique avait disparut. Ses pleures résonnait à travers toute la ville, semblant venir de partout et nulle part à la fois... Dans le genre angoissant c'était pas mieux, et puis il y avait cette épée de damocles au-dessus de leurs pauvres têtes... L'illusion, impossible quand on est dans une illusion et quand on ne l'est pas. D'après ce qui s'est passé dans la chambre, Sarken pouvait dire ou plutôt penser que les illusions ne sont que visuels, là où il n'y avait que de l'herbe on sentait le bois... Impossible donc d'être totalement piégé... Ces pensés fut interrompue quand la chapelle fut enfin là ! La porte n'aurait pas put être défoncé à cause de son immensité, c'est donc à bout de bras que notre duo ouvrit la lourde porte. L'immense porte en bois massif ne fut qu'entrouverte, tout juste assez de place pour laisser passer les deux rescapés... Mais pour la première foi durant cette aventure ce fut un moment de répits qu'y s'offrait à eux. ENFIN !

Sarken regardait tout autour de lui, se demandant d’où pourrait bien arriver un quelconque fantôme... Et surtout par où sortir en cas de pépins. L’elfe noir vit les vitraux, et surtout une pierre manquante qui permettrait de s'enfuir en brisant le vitrail. Il ne serait même plus surpris de voir la chapelle disparaitre pour devenir autre chose, comme pour la plaine qui était en faite une chambre. Sans savoir pourquoi il sentait que ce n'était pas une illusion... C’était des coups de traite, mais de la part d’un ennemi, il fallait tout simplement s’attendre à tout et n’importe quoi. On n’était jamais sûr de rien après tout ! Surtout quand cet ennemi est un fantôme effrayant qui traverse les flèches. D'ailleurs en parlant d'elle... Elle criait et maudissait les deux survivants dans une langue étrange... Effrayante, il n'y a pas d'autres mots !

" - Bon, quand le jour reviendras les fantômes disparaitront et on pourra partir loin de ce bled aussi pourri que perdu que maudit... Mais en attendant, moi je m'ennuie, alors on tape la discute ? Je m'en fiche, je parlerais quand même de tout façon. Alors dis moi le chat, c'est quoi déjà ton nom je l'ai oublié ! Puis tu faisait quoi dans le coin déjà ?"

Ils courrérent ensemble jusqu'à la chapelle se situant au centre du village; le Néko savait très bien que pour se défendre il y avait mieux, mais l'idée qu'un endroit sacré pouvait les protéger semblait bien et il opta pour cette solution.
Dans leurs course folle ils entendirent toujours cette voix maudite du fantôme qui leurs criait après....lui qui voulait une conversation il était servi! Arrivés devant l'immense porte ils durent s'y prendre à deux pour rentrer. Enfin parvenu à leur but ils s'assirent au centre en pensant à l'aventure jusque ici.

Il déduit qu'ils seraient en sécurité ici; la voix parvenait toujours à l'intérieur, mais le fantôme n'osait peut-être pas rentrer, bref, ils étaient enfin tranquilles de toute ces choses étranges qui se tramaient à l'extérieur. Il repensa à la rumeur; peut-être était elle vraie, peut-être que cette ville entière était remplie d'esprit malfaisants; il fit vite le calcul et décida enfin : Il ne voulait plus avoir à faire aux fantômes et partir le plus vite possible de cet endroit.
Pour ce faire il devait certainement attendre le lendemain; mais passer une nuit ici était franchement pas dans les plans du Néko.
En attendant l'intérieur de la chapelle était magnifique; les vitaux semblait rayonner de mille feux et le toit semblait plus haut que d'habitude; un organe était placé au bout des bancs pour jouer éventuellement un chant religieux. C'était apparemment le seul endroit qui n'avait pas été détruit par le temps....ou autre chose.

Son compagnon commença à entamer une discute avec lui; ça semblait plutôt déplacée dans ces circonstances et l'esprit de Vaiarii cherchait une solution à leurs malheurs en même temps qu'il répondait.

-Je m'appelle Vaiarii et je suis pas un chat!! Rooooooo. Dans le coin je visitais seulement et je donnerai n'importe quoi pour repartir maintenant. Quant à toi la raison de ta venu ici ne me concerne pas...... Tu crois qu'il y a quoi en haut?

Il avait prononcé ses phrases rapidement d'une façon plutôt froide; il pensait seulement à partir, c'est tout.

-Excuse moi....je veux partir. J'ai remarqué sur ces bancs plusieurs fois une horloge engravée, regarde....Tu crois que ça a un rapport avec la cloche d'en haut? Et sinon si.... en fait tu fais quoi ici?

La chasse au trésor s'achève donc en fait par deux héros chassés par une petite fille fantôme, cachés au fond d'une église. J'ai aimé votre petit intermède musical.

Sarken Khaine : 8 xp
Vaiarii Dazak : 8 xp

EDIT BY ADMIN : Xps donnés !

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