[Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE]
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Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
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Sujet: [Terminé] /i l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Dim 24 Oct - 13:59
Umbra est le monde du vice, de la cruauté, de la décadence. C'est aussi un monde ou les aventuriers dépravés, largués et avide de péchés s'y rendent pour passer d'agréables vacances. L'agence M/V Traveller Umbra vous informe que vous êtes bien arrivés à destination de l'endroit de vos rêves et de vos fantasmes les plus reculés, en espérant que vous aurez passés un bon voyage, la compagnie vous souhaite un bon séjours en enfer.
Elle, une femme dans la fleur de l'âge en apparence, montée sur des cuissardes en latex noire précédés par deux porte-jarretelles opaques. Elle, un mètre soixante neuf d'allégresse et de sensualité, cinquante kilos à tous mouiller. Elle, une chevelure flamboyante aux couleurs d'un rouge sanguinaire sans reflets fauve, que de rouge retenus à l'aide de plusieurs élastiques et malgré tous, quels fins capillaires voilent ses yeux d'argents. Elle: Jolene, une femme agréable en apparence allait subir une aventure digne de sa folie compulsive. bien droite dans sa jupe noire moulante et dans sa brigandine nacrée dont ses deux montagnes divines surplombaient une vue magnifique, tenait fermement son épée dans sa main gauche, les yeux clos, la respiration haletante: elle venait de trouver sa prochaine victime. De larges frissons parcoururent son merveilleux corps, des sensations et des images bénéfiques pleins la tête. Que s'était il passé? Rapprochons nous de plus prêt, collons nous à sa peau de velours, elle a chaud, est en transe, elle est excitée comme personne ne pourrait se le permettre et pourtant... elle reste de glas.
Autours d'elle, à quelques kilomètres se trouve un temple ou quelques jeunes personnes servants les esprits, quels qu'ils soient. Ouvert, tous les hommes de ce lieu sont voués pour l'éternité à leur plaisante virginité et à leurs passion divines. ses champs de fleurs blanches aux reflets de la lunes se dressent devant ce somptueux temple: leurs odeurs sont familières et si impregnantes et pourtant ce n'est ni le vent porteur de leurs messages palpitant ni l'odeur excitante de ses même plantes qui avaient réussis à mettre Lady Cormyr dans un état pareil.
Il y a de cela plusieurs heures la faim la tenaillait, elle n'avait pas eue le courage de chasser, après tous, tout le monde à le droit à une jour de syndicat! il n'y a pas que les messieurs qui ont le droit de se reposer. La cueillette de fleurs fruits et petits champignons sauvage avait du se faire sans prières. sa bouche était remplies de sensations charnues et piquantes à la fois, une impression d'hydromel et de liquide révélateur coulait désormais en petite quantité dans sa profonde gorge. Le suc, la fève et la magie des aliments mélangés lui procuraient un plaisir démentiel, orgasmique c'était pire que de se retrouver dans une maison close, son sang entier était en ébulition...
* j'ai l'impression d'être en harmonie avec le monde, de ne peser que très peu de poids. J'ai.. haaan!!! j'ai tout oublié... j'aime ça!*
" j'en veux encore! oh oui, ENCORE!!"
malgré son état indigne et ses muscles décontractés, elle simula un orgasme dans toute cette vallée de fleurs effervescentes, inquiétant de son long râle féminin les quels pauvres hommes qui se dépêchaient à leur cueillette quotidienne. Son épée bien empoignée, sa gorge ouverte, ses sens à leurs paroxysmes... c'est fou ce qu'un champignon et quelques herbes peuvent faire comme effets sur un simple corps humain!
Dernière édition par Jolene Ladraël Barnes le Sam 14 Mai - 8:57, édité 1 fois
Flore Morinstal
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Mar 26 Oct - 15:30
Le vin sait revêtir le plus sordide bouge D’un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d’un portique fabuleux Dans l’or de sa vapeur rouge, Comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux,
L’opium agrandit ce qui n’a pas de bornes, Allonge l’illimité, Approfondit le temps, creuse la volupté, Et de plaisirs noirs et mornes, Remplit l’âme au-delà de sa capacité.
Lorsque la frontière entre le réel et l’imaginaire disparait, vos sens sont tout à coup emportés dans un tourbillon d’émotions diverses qui drainent votre bon sens commun. Vous ne savez plus si vous dormez ou bien agissez réellement. Votre corps est-il étendu, inerte ? Ou bien au contraire, bouge comme vous en avez la sensation ? Tant d’incertitudes concernant les rêves…
Elle se tenait allongée sur un rocher et regardait la lumière du ciel. Sa main jouait négligemment avec le sable, ses longs doigts fins s’amusant à caresser la texture à la fois rugueuse et douce des grains. Sa peau était parfaitement lisse et douce, son teint d’une blancheur inaccoutumée, un corps long et mince possédant des courbes attrayantes, un visage sans défaut, de longs cheveux blonds presque blancs et des yeux argentés d’où provenait une pointe de mystère. Allongée sur son rocher, elle contemplait le ciel morne et tendre. Une fatigue intense lui brouillait l’esprit mais elle se rendit vite compte qu’elle avait faim. Oui, elle était affamée. Mais il n’y avait rien à manger dans les environs. Son seul moyen d’apaiser sa cruelle faim était de manger ce qu’elle avait récolté l’autre jour dans la forêt. Des herbes, champignons et fruits secs qui lui avaient alors paru délicieux –bien qu’elle n’y ait pas encore touché. Elle mangea avidement le contenu de sa récolte en entier et immédiatement après, elle se sentit aller mieux. Finalement, elle devait reprendre sa marche. C’est que fit Flore dans un premier temps. Mais à peine avait-elle parcouru quelques mètres, que sa vue commença par se brouiller. Maladroite, elle tendit une main devant elle à la recherche d’un point d’ancrage. Mais rien ne vint. Ses yeux distinguaient à peine les contours des formes qui se dressaient devant la belle aventurière. Son souffle s’accéléra mais elle ne s’arrêta pas pour autant de marcher. Bientôt, ce fut son ouïe qui devint moins performante. Un à un, ses sens semblèrent ne plus être en mesure de récolter la moindre information sur son environnement. Cette décadence se poursuivit jusqu’à ce que Flore ne sente plus ses jambes et que le poids de son corps devienne trop lourd pour elle. Son souffle s’accéléra, tout comme les battements de son cœur. Elle eut chaud, puis froid, puis à nouveau chaud. Elle ne distinguait plus rien, ne comprenait pas ce qui se passait.
Le plaisir violent qu’elle ressentit survint avec une telle rapidité qu’elle n’eut pas la force de le prévoir et encore moins de le combattre. Ses jambes se dérobèrent et le sol se rapprocha à une vitesse affolante. Cependant, elle ne ressentit aucune douleur à son contact, pourtant violent. Le plaisir s’intensifia et elle sentit sa moitié, bien scellée au fond d’elle, se débattre, comme attirée par cela. Mais Flore résista dans un premier temps, du moins. Son alter ego entreprit alors de saboter ses barrières et la jeune aventurière, n’ayant plus aucun moyen de résister, sentit ce plaisir malsain la percuter de plein fouet. Elle se perdit dans un flot inconscient de fantasmes tous plus inimaginables les uns que les autres. Allongée sur le sol, elle se recroquevilla, poussant des gémissements sensuels. Ses paupières étaient closes, mais ses joues se coloraient progressivement de rouge comme si une fièvre terrible s’emparait d’elle. Ses bras se serrèrent dans un premier temps contre sa poitrine puis ses sens revinrent, brutalement lui faisant échapper un cri. A nouveau, elle ressentait tout. Et ces sensations mêlés à ce plaisir étrange la laissèrent pantelante. Son souffle ne s’apaisait pas et son cœur, toujours plus fou, cognait contre sa poitrine en un rythme endiablé. Puis, ses muscles se relâchèrent un à un : d’abord les jambes, puis ceux au niveau de l’abdomen, les épaules, les bras et enfin la tête. Son souffle s’apaisa et ses mains touchèrent le sol. Son visage n’exprimait plus rien et ce fut comme si elle dormait, bien que ses joues soient encore colorées de rouge. Sa tête tourna légèrement sur le côté et son esprit divagua dans un autre Monde.
Flore était dans un nouvel univers. Tout était blanc autour d’elle et il n’y avait pas de terre, de ciel : aucune limite. Elle flottait dans cet océan blanc et la première chose qui vint à son esprit embrumé, c’était que son double avait pris le contrôle de son corps et qu’elle voguait quelque part au fond même de cet esprit. Elle chercha à s’en assurer et toucha au même moment la conscience de la Chose. Cette dernière était toujours scellée au fond d’elle-même. Ce n’était pas ça. Froncement de sourcils. Il lui semblait qu’elle tombait en réalité plus qu’elle ne flottait. Un court instant elle ferma les yeux. Soudain, elle sentit dans son dos quelque chose. Sa main droite se porta jusque-là et contrairement à ce qu’elle attendait, ce fut de l’herbe humide qu’elle sentit contre sa peau nue. Lentement elle redressa la tête. Bizarre. Elle ne se souvenait pas être venue ici auparavant. Finalement, Flore s’assit et passa ses bras autour de ses jambes. Puis, elle se leva complètement. Ses pieds nus touchaient le sol à chaque pas. C’était une sensation agréable. Au bout de quelques mètres coulait une rivière claire au bord de laquelle Flore s’arrêta. La lumière du soleil lui renvoya son propre reflet. La jeune femme s’aperçut qu’elle n’était plus habillée de la même manière. Ses vêtements en cuir noir et souple avaient disparus. Elle était vêtue d’une simple robe blanche, aussi légère qu’un voile. Elle portait un bustier qui mettait en valeur ses rondeurs qui avaient de quoi réjouir les mains d’un honnête homme. Flore se tourna légèrement et regarda ses longs cheveux blonds qui cascadaient jusqu’à sa taille. Elle eut un sourire de contentement. Pour une fois, elle était plutôt féminine et elle devait reconnaître que ça lui allait plutôt bien ! Après s’être observée longuement, la jeune femme chercha son épée. Elle était sûre de l’avoir, accrochée dans son dos, quelques instants plus tôt. Elle promena son regard à la ronde, désirant ardemment tenir sa précieuse arme dans ses mains. Soudain, au pied d’un arbre, elle reconnut l’épée, enfoncée dans le sol. Aussitôt, Flore s’élança dans sa direction et l’empoigna de sa main droite. Son air devint encore plus sensuel et elle sortit avec satisfaction Ahnor de la terre molle. Maintenant que Flore se sentait entière, d’autres questions se posaient dans sa tête. Elle tenta de rassembler ses maigres souvenirs. Après quelques minutes d’essais insatisfaisants, elle chercha à ressentir exactement les mêmes choses avant qu’elle ne se retrouve dans cet étrange endroit. D’abord une grande fatigue, plus l’absence de sensations –ce qui était particulièrement perturbant pour une jeune femme qui se basait sur ce qu’elle ressentait- et enfin, un plaisir malsain, proche de l’orgasme qui étonnait Flore. En général, elle sentait ce genre de choses lorsqu’elle libérait son double. Mais bon, ça n’avait pas été une sensation désagréable… loin de là ! Elle continuait de réfléchir lorsque soudain, à sa droite, survint un bruit étouffé. Flore tourna la tête dans cette direction…
Bienvenue dans le lieu le plus improbable au monde. Bienvenue dans cet endroit où l’illusion se confond avec la réalité. Bienvenue dans ce Monde qui n’est peuplé que de rêves, de fantasmes et d’inconnus. Cet univers connu de personne et ignoré par tous. Ce lieu qui vous plonge dans vos rêves les plus fous et tourne vos cauchemars en dérision. Bienvenue dans le lieu où vos Rêves prendront l’ascendant sur la réalité, où les règles ne seront dictées que par votre conscience, où chaque chose est indéfinie et où les frontières ne sont que celles de votre cœur. Dans ce pays étranger qui vous appartient, vous voyagerez dans des lieux incroyables et vos désirs les plus secrets seront révélés au Monde entier.
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Jeu 28 Oct - 15:07
Courir… oui, cela était le vrai but de notre jeune femme écarlate, qu’est-ce qui pouvait l’en empécher après tout ? Une fois après avoir crié et écarter ses membres violemment, elle n’avait eu qu’une envie, celle de s’évader. Cependant une chose l’en empéchait, c’était ce goût de moisie, d’éponge de cuisine déséchée dans sa bouche. Pourquoi cela l’empéchait de courir ? Simplement parce que dans la sève de cette mixture étrange se rependait dans sa gorge, ses sinus, bouchant et anesthésiant ainsi toutes les possibilités pour la demoiselle d’effectuer des actions rapides. Son palpitant battait fort et renvoyait une quantité d’énergie excessive dans son petit corps, ce qui était une véritable contradiction avec son cerveau rendu amorphe par ce même liquide purificateur. Elle cligna donc plusieurs fois des yeux, un peu comme le ferait une bonne vieille folle et afficha un sourire démentiel, elle se sentait merveilleusement bien… beaucoup trop bien pour ne pas changer un peu sa manière d’être…
Une bouffée d’air chayude… non ! brûlante la consumait presque entièrement, pour vaincre le mal, elle lâchait son épée, qui sous son effet de transe lui parut d’une couleure bleue profond. Ses mains virèrent quant à elles à un blanc opalescent et brillant. Cela ne changera pas sa manière d’être, elle se sentait vraiment mal à l’aise…lentemet, tandis que l’herbe chantait aimablement sous ses pieds, elle se caressa le bout de ses formes montagneuses enflammées ; passant ses doigts fins en dessous de sa robe rouge. Au contacte de sa délicatesse, son corps se tendit d’autant plus. Elle ne chercha pas à comprendre et décida d’enlever ce qui lui servait de vêtements. Sa robe passa au dessus de sa tête et alla atterrir à coté de son épée bâtarde. La chaleur qui l’enivrait lui ousculait ses idées, trépignant sur place en poussant des gémissements grotesque, elle opta pour s’arracher son bustier et le reste de vêtements qui lui cachaient ses formes harmonieuses et son intimité. Ses ongles lui griffèrent impunément sa douce et tendre peau, offrant un autre cri de joie dans l’air.
La jeune femme enfin dénudée marchait rapidement vers ce qui semblait être un château de bonne foi, sauf qu’il n’en était pas un. Au passage d’un pont en argent, elle ralentissait, ses membres frémissaient de plaisir grâce au contacte du vent frais contre sa peau. Elle soupira, comment se lasser d’un tel plaisir ? Elle s’arrêta un instant, histoire de ressentir d’autant plus de fraîcheur, le vent venant de derrière, elle se retourna pour en profiter, elle rouvrit ses yeux, quand soudain…
« LIAM ! »
Juste à l’orée de la forêt s’était rassemblée une petite quantité de conifères ou était planté un chaîne d’une taille humaine dont les lierres et la mousse s’était enamourés avec l’écorce. Sa cervelle n’étant pas dans le bon endroit, elle s’avança, bras tendus devant elle vers le conifère alors qu’il n’avait rien fait à personne. Elle ne se posait même pas la question de si son prince charmant se situait bien devant ses yeux ni même pourquoi il n’avait pas fuit à ce moment : et même le choc violent de sa peau contre l’écorce ne lui enleva aucune suspicions : ses bras entourèrent le tronc, sa jambe droite se levait en serrant l’arbre contre elle tandis que sa bouche parsemèrent l’arbre de tendre baisers. Ajouter à cela une flopée de cœurs et de nuages à son délire intergalactique et vous comprendrez dans quel sorte de délire elle était en train de voguer. Elle voulut emmener l’arbre avec elle, elle le força gentiment puis, ce fut l’apocalypse : son Liam se transforma en une créature décharnée. Elle cria et s’en retourna, courant comme une dératée sur des nuages gris. Son délire ne s’arrêtait pas là, elle prenait des fougères tremblotantes pour des mains sortant tout droit de l’enfer, ce qui lui valait la peine d’accomplir plusieurs sauts de mouton en l’espace de quelques mètres. Les larmes aux yeux, sa poitrine ballotant, sa bouche ouverte, elle fuyait tous ces stupides éléments qui lui voulaient du tord.
Au loin, tandis que Flore exauçait également son imagination et sa conscience dans de bonnes œuvres charitables et désastreuses, Jolene s’approchait d’elle, diminuant inconsciemment leurs distances à grand pas et lorsqu’elle la vit… ce fut LE CHOC ! Jolene s’arrêta, sa poitrine était haletante, ses mains se tenaient sur son ventre, tentant de récupérer une respiration ventrale à peu près normale, mais elle observait la divinité qui respendissait devant ses yeux : ne pouvant y croire, elle hurla :
"NOOOEZ! OOOOEEZZHHH!"
L'interpelait ele avant de s'élancer vers la dite déesse, les bras grands ouverts pour lui faire un câlin...
Flore Morinstal
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Dim 31 Oct - 14:05
« Pardonnez mes Rêves hystériques. »
Le Monde dans lequel Flore avait été basculée ne ressemblait en rien à celui qu’elle connaissait. D’abord, tout semblait extrêmement beau, attirant, plaisant : en un mot, parfait. D’ailleurs, ces sensations ne l’avaient pas réellement quittée. Elle ressentait des plaisirs simples, de ceux qui pouvaient s’apparenter au fameux Carpe Diem. Il y avait ce petit court d’eau, juste à sa droite qui rafraîchissait l’atmosphère, l’humidifiant en d’agréables sensations. Le soleil chauffait doucement sa peau douce et blanche. La présence des arbres immenses apportaient une odeur de sous-bois : un délice ! Ses pieds nus foulaient le sol et caressaient l’herbe –à moins que ce ne soit l’inverse – à chaque pas.
A sa droite, elle entendit un léger bruit. Elle tourna la tête, scrutant les environs. Cependant, il n’y avait rien. Ou alors, la portée de ses sens était revenue à la normale ce qui impliquait que le bruit venait de plus loin. Flore opta pour la seconde solution et haussa les épaules. Elle avança d’un pas et se rappela qu’elle portait à présent une longue robe. Froncement de sourcils. Evidemment, ses mouvements étaient moins amples dans cette tenue. Elle devait faire attention au risque de se retrouver par terre. Quoi qu’il en soit, notre jeune aventurière continua d’avancer le long du court d’eau et explorait les environs. Le paysage ne changeait pas vraiment.
Flore s’arrêta devant un grand chêne qui paraissait immense. Intriguée, elle en fit le tour de nombreuses fois. Bizarre… Il lui faisait penser à … son père lorsqu’il était en colère. C’était plutôt marrant comme comparaison. A l’une des branches pendait une espèce de fruit qui ressemblait étrangement à une pastèque. Mais que c’en soit une… ça paraissait carrément impossible. La jeune femme se recula de quelques mètres et contempla le tronc de l’arbre qui avait une vague ressemblance avec le visage de son père, ainsi que le fruit qui bougeait au gré de la brise. Soudain, une pensée douteuse traversa l’esprit de Flore. Elle regarda à nouveau le fruit puis le visage de son père avant d’étouffer un ricanement. Oui, c’est bien ce que vous pensez : Flore était en train de comparer ce fruit à un… Bon, il fallait bien le reconnaître, la jeune aventurière n’était pas vraiment dans son état normal. Mais pour faire de telles comparaisons, il fallait vraiment avoir de l’idée… D’ailleurs, elle eut une seconde idée qui s’éloignait encore plus des bonnes mœurs d’une jeune femme normale. Flore contempla son épée qu’elle tenait de la main droite, puis le fruit. A nouveau son épée. Puis le fruit. Elle avança d’un pas et se prépara à sauter. Lentement elle s’éleva dans les airs et abattit son épée avec une précision née de l’habitude. Elle se réceptionna en même temps que le fruit, coupé en deux. Néanmoins, les choses ne se passèrent pas comme prévu. Un gaz de couleur jaunâtre commença à se dégager depuis les parois intérieures du fruit. Flore haussa les sourcils et avant qu’elle n’ait pu décider quoi que ce soit, le dit gaz s’enfonçait déjà dans ses poumons. Elle plissa le nez, guère emballée par l’odeur. Mais, en quelques secondes, elle sentit une autre bonne humeur la gagner. Puis, sans savoir pour quelle raison, la jeune femme éclata d’un rire sonore. D’abord, elle pressa ses mains contre son ventre mais elle riait tellement que finalement, elle se retrouva à terre. Elle riait sans raison spéciale, simplement vaincue par une odeur démentielle qui l’avait rendue complètement hystérique. Bref, passons les détails de cette mésaventure plus que douteuse qui était partie, rappelons-le, d’une idée salace sur un fruit et d’une autre, encore pire que la précédente qui consistait à couper le fameux comparant en deux pour rendre la chose encore plus idiote.
Lorsque Flore recouvra ses esprits –du moins, on peut penser qu’elle était dans un état à peu près normal puisqu’elle ne riait plus, mais bon !- elle ouvrit les yeux et s’assit dans l’herbe. C’était la deuxième fois en quelques heures qu’elle se retrouvait allongée contre son gré. La jeune femme poussa un léger soupir et se retrouva nez-à-nez avec… un champignon qui la regardait avec de grands yeux globuleux. Notez au passage qu’il était muni d’une paire de lunettes, probablement en raison d’une myopie désastreuse.
« Et ben bravo, s’exclama la créature. On n’a pas idée de respirer un gaz aussi toxique. Vous m’avez réveillée avec vos braillements. »
Flore ouvrit de grands yeux ronds et ne répondit pas, trop surprise pour parler.
« Fermez la bouche mademoiselle, on dirait un poisson hors de l’eau. Et puis, vous avez une belle poitrine. J’ai pu en juger tout à l’heure lorsque vous vous rouliez dans l’herbe. Heureusement, vous vous êtes arrêté à quelques centimètres de moi : vous auriez pu m’écraser. »
Vlan, ça au moins, c’était fait. Elle venait de se faire sermonner par un champignon myope qui par-dessus le marché était un pervers invétéré.
« Mais bordel, c’est quoi ce rêve ? »
Finalement, elle était un peu éméchée. Flore se détourna du champignon, prenant soin au passage de croiser ses bras sur sa poitrine. Elle se releva sans un regard pour le champignon parlant qui s’évertuait à engager la conversation sans grand succès.
« Attendez, vous ne voudriez pas me refaire le coup de la roulade ? Vous pouvez même m’écraser tant que c’est avec vos seins ! Et ho ! Attendez, revenez ! On peut négocier ! Et si vous enleviez votre robe ! Non, ne partez pas ! »
Elle s’éloigna progressivement du gêneur. Finalement, dans ce délire, il y avait vraiment des choses étranges. Pas d’interdit. Flore se rapprocha du court d’eau duquel elle s’était éloignée pour son expérience avec le fruit. Soudain, un hurlement à sa gauche la fit sursauter. Une jeune femme –qui remettait également sa théorie du rêve en question- déboulait dans sa direction. Drapée dans sa glorieuse nudité, sa cible semblait être… la femme aux yeux argentés. D’ailleurs, elle ne semblait pas se rendre compte qu’elle allait droit sur elle et que d’ici quelques secondes, elle entrerait en collision avec notre chère Flore. Les cheveux de l’inconnue étaient d’un rouge flamboyant et elle ne semblait pas s’offusquer de sa propre nudité –mais son corps était remarquablement bien fait ce qui n’était probablement pas un problème. Elle sauta sur Flore –comme prévu en fait – et elles roulèrent toutes les deux à terre.
* Troisième fois de la journée qu’on me projette à terre. *
La jeune femme lâcha son épée –tu parles d’une guerrière tiens ! – et se laissa entraîner dans l’herbe. C’était vraiment inhabituel ce genre de rêves. Flore fronça un peu les sourcils :
« Qui êtes-vous ? »
En fin de compte, elle doutait. Est-ce que c’était un rêve ? Ou pas ? Elle repoussa la jeune femme qui était probablement son opposé en tout point et se releva tant bien que mal. Elle porta machinalement son regard à la ronde et s'aperçut avec la plus grande stupeur qu'il y avait un Temple à quelques mètres d'ici, de l'autre côté du ruisseau. La sauvageonne qui lui avait sauté dessus semblait elle aussi en plein délir. Elle soupira mais ne ressentit aucun malaise. Au contraire, c'était fantastique comme sensation : proche de l'extase tout en restant dans la mesure convenable ! Flore attrappa la main de l'inconnue à la chevelure flamboyante et sans plus d'explication, l'entraîna en direction du fameux temple, afin de commencer une nouvelle exploration dans ce pays onirique.
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Dim 28 Nov - 11:37
Courir, c'était à peu près tout ce qu'elle pouvait faire, courir à en perdre haleine afin de récupérer un minimum de neurones, s'arrêter pour souffler et mieux réfléchir quant à cette pénurie des sens, voilà ce qui aurait été convenable... sauf que ça n'allait pas du tout se passer ainsi. Jol courrait à vive allure, enjambant la butte de terre ou une autre jeune femme sertie d'une armure des plus bizarroïdes doté d'une épée en réglisse regardait le lointain et elle par la meme occasion. Elle n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit ni meme l'attaquer avec son epee tant les pieds de jolene la portait rapidement en avant, on eu dit qu'une centaines de jambes lui était poussés de son corps. Un bon, elle se propulsa les main et bras bien tendus en avant le sourire au lèvres, la langue au vent vers cette parfaite inconnue qui n'avait pu, semblait il la recepter à temps. En même temps, vous en voyez vous, souvent des belles jeunes femmes sortant de nulle part pour vous sauter au coups comme si cela faisait une éternité qu'elle ne vous avez pas vue? Sans compter que la jo' n'avait jamais vue cette inconnue auparavant.
Sa course et son punch l'avait menée elle est son amie à rouler dans cette herbe. Elle qui avait peinée avec ses milliers de jambes à monter sur cette bute, la voilà en train de la descendre à une vitesse quatre fois supérieur à sa montée. Son corps se collait à celle de l'armure, sans s'attarder sur les quelques pauvres détailles, jolene s'agrippait autant qu'elle le pouvait au corps de son amie, la ferrure la pressant vulgairement contre la terre était une chose plutot douloureuse, heureuse elle fut lorsque la descente se terminait.
Lentement tandis que la Flore se redressait, tenant une posture dominante face au soleil, jolene se maintenant assise, ordonnant ses long cheveux grace à ses doigts fins, retirant de ce fais les herbes et morceaux de terre qui s'étaient imprégnés à sa crinière. Heureusement qu'il n'y avait pas eu de marre d'eau sinon le résultat aurait été tout autre.
Sans être vigilante, alors que les derniers noeuds venaient d'être éradiqués de ses cheveux de soies, la jeune femme avec qui elle avait fait des ballotins arrachait de son terreau pour la mener ou? C'était déjà bien le bazzare, le bordel, le foutoir dans la tête de jolenbe sans qu'en plus une belle jeune fille ne la traîne de force, elle, le nez dans la poussière vers un endroit des plus annodin. Sans relever le nez de la terre, Lady Cormyr sentait chaque frolement d'herbe et de fleur contre son corps et sa poitrine. Elle était légère, si légère que les feuilles ne se penchaient pas meme sur son passage. Son corps flottait! Rêvait elle? apparemment non, sa copine du moment la tenait assez fermement pour pas qu'elle ne soit dans un rêve, les picottement au bout de son poignet lui indiquait bien qu'elle ne rêvait pas, mais l'odeur et le goût âpre et amer dans sa bouche lui donnait une sensation d'anesthésie, elle avait beau se serrer bien fort les crocs, rien pas de douleur, elle ne sentait pas meme son sang du à la pression de ses crocs sur gensives couler le long de sa lèvre.
Tandis que son corps fut balloté dans les air comme un ballon remplit d'air jolene pouvait néanmoins apperçevoir un chateau rose remplis de guimauves, de sucre d'orges et pleins d'autres sucreries en guise de renforcements. Tel était sa vision en arrivant à quelques mètre devant le temple de la lune là ou de rares hommes venaient à sortir, un arrosoir à la main et leurs habits noirs recouvrant la totalité de leurs corps excepté la tete... le capuchon tombant sur leurs épaules, ils devaient certainement arroser innocemment le jardin et les fleurs sensible de ce dernier. Manque de peau, il fallait bien pour sa jeune amie ds'arrêter un moment, non? Jol fit style de nager dans l'air, battant ses mains et ses pieds afin de toucher le sol et de s'accrocher aux touffes d'herbes. Pourquoi la gfravité avait elle changé tout à coups? les pieds en l'air, elle observait sa jeune amie, les yeux d'argent grands ouverts.
" Ehyoo moi c'ets jolene ahah.. ah. ah.... c'est quoi notre prochain plan?"
Ses yeux regardèrent scrupuleusement le paysage dévoilant quelques hommes d'un état presque parfait, de belles tetes et de beaux pec' comme ce n'était plus permis d'en rêver en fait. Bouche grande ouverte, crocs sortis pour mordre tous ses petits gens, jol secoua sa tete à la manière d'un chien pour bien prendre conscience de ce qui se passait sous ses yeux. Sans lacher la touffe d'herbe, elle s'assayait et regardait le paysage... et si... et si elle... non! ce n'était pas pensable! quoique...
" dis...tu penses sacrément à ce que je pense ou... j'ai l'air d'une perverse si je te transmet mes pensés?"
Flore Morinstal
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Sam 11 Déc - 18:58
Le Temple se rapprochait. Flore était de manière irrésistible attirée par cet endroit. Etrange… D’ailleurs sa compagne d’infortune semblait dans un piteux état. Elle flottait entre deux états et Flore savait qu’au fond, elle n’était pas non plus dans un état très clair. Ses sens étaient brouillés par quelque chose d’anormal. Un instant décontenancée, elle se tint la tête et se retint de tomber par terre. Son regard argenté se porta sur le Temple devant elle. A nouveau elle sentait un besoin impérieux de satisfaire sa curiosité en rentrant voir ce qu’il y avait à l’intérieur de cet endroit. Dans leur champ de vision s’étendait un jardin qui s’apparentait à un potager. Des hommes au physique plus qu’alléchant s’aventuraient dehors et arrosaient çà et là des plantes. Notre jeune Flore sentit ses sens s’enflammer. Une idée perverse s’insinua en elle. D’une oreille distraite, elle écouta l’inconnue se présenter. Elle répondit tout aussi distraitement, éludant sa question en se présentant :
« Moi c’est Flore. »
Ses yeux s’attardèrent sur les corps parfaits de cette belle brochette d’hommes. Elle se mordilla la lèvre inférieure tandis que son esprit imaginait déjà mille plaisirs. Perdue dans sa contemplation qui aurait pu durer des siècles si Jolene ne lui avait pas adressée la parole, la jeune femme aux longs cheveux blonds se tourna vers sa compagne flamboyante. Les pensées qu’elle avait… Pour être honnête, ce n’était pas difficile de voir ce à quoi elle pensait. Elle se pourléchait les babines avec envie, comme si elle regardait un pot de crème. Flore laissa planer une seconde de silence avant de lui répondre :
« Ben ça dépend à quoi tu penses. Ceci dit, je crois que nous avons les mêmes pensées…. Ce qui ne veut pas pour autant dire que nous ne sommes pas deux perverses. »
Ses yeux s’attardèrent sur le visage de la jeune femme nue avant de se poser sur le Temple. Finalement, ce délire était plutôt bien. La tournure agréable des évènements la détendait.
« Allons voir ça de plus près. »
Elle n’attendit pas de réponse de la part de sa compagne et écarta deux bosquets. Elle se faufila, oubliant momentanément qu’elle portait une longue robe blanche qui se déchira quelque peu dans les taillis. Mais elle n’y prêta pas attention, obnubilée par la vision qui s’offrait à elle et qui ressemblait au paradis. Les hommes qui s’occupaient du jardin ‘arrêtèrent dans leurs tâches et contemplèrent avec étonnement la belle jeune femme blonde frôler l’herbe avec délicatesse et élégance. Sans même leur prêter attention, la belle aventurière débauchée s’arrêta devant les deux portes principales, fermées. La jeune femme n’eut aucune hésitation. Elle posa ses deux mains contre les battants et les ouvrit. Elle sentit sa tête tourner sous l’effet du champignon. Ce n’était pas exactement ce à quoi elle s’était attendue en ouvrant les portes. Les fenêtres avait été condamnées. Aux murs, on avait tendus d’immenses toiles rouges et noires. Des bougies brûlaient lentement partout dans la pièce. Des musiciens jouaient dans un coin devant un espace dégagé pour danser. Il y avait du monde dans cette pièce. Des femmes et des hommes de partout, plus ou moins habillés. Sur la table principale étaient disposés des verres de vins, accompagnés de mets salés comme des rôtis, ainsi que des sucreries d’une rareté incomparable. Les femmes, habillées dans leur somptueux vêtements se laissaient dénuder par les hommes –ou les femmes. Pendant que certaines personnes se laissait conter fleurette, d’autres d’adonnait à un vice encore plus grand : le jeu. Sur des tables plus éloignées, on pariait gros. Flore se tenait donc devant cet ensemble magique qui ressemblait à un souvenir bien réel. Elle avança d’un pas. Ses pieds nus touchaient la pierre froide sans même qu’elle ne s’en rende compte. Ses sens qui semblaient s’être émoussés quelques minutes plus tôt, semblaient dorénavant s’emplir de toutes ses sensations. Sa vue d’ailleurs avait été aveuglé par cette ambiance festive, si bien que Flore avait fermé les yeux. Elle sentait l’odeur de la cire de bougie emplir son odorat, ainsi que la saveur succulente de tous ces plats garnissant la table. La chaleur de la pièce était si attirante. Elle aimait sentir tout cela. Les rires des gens, les cris de ceux qui jouaient et perdaient. Et puis, il y avait le son du violon. Inimitable. Immanquable. Piano. Crescendo poco a poco. Forte. Pianissimo. Concerto. Un sourire béat étira ses minces lèvres. Elle sentait les hommes de foi approcher derrière elle. Jolene avait dû sans aucun doute se rapprocher également. Ou alors, si elle ne l’avait pas fait, elle manquait un sacré truc ! Flore soupira d’aise tandis que les portes se refermaient. Elle ne se soucia pas de savoir si Jolene l’avait suivi ou non, et marcha jusqu’à la table principale pour boire un verre de vin. Elle sentit ensuite un plaisir malsain s’insinuer en elle. Un plaisir indomptable que lui procuraient tous ses sens réunis. Flore la réservée était à présent séduite par cette vision et toutes les idées salaces qu’elle avait ne lui paraissaient pas aussi déplacées dans un tel endroit. Sirotant son verre de vin, elle se rapprocha de Jolene.
« Dis… Vu qu’on est rentré dans un temple, tu crois pas qu’on devrait faire quelque chose du genre… tremper sa main dans l’eau du bénitier ? »
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Mer 15 Déc - 17:36
Jol venait tout juste de finir de sautiller derrière Flore, ne la lachant pas d'une semelle, gambadant à coté d'elle, presque main dans la main à tel point que les filles se sentaient enivrés et emplis d'un plaisir différent mais partagé. L'herbe sous les jambes des deux femelles hurlaient de protestation tentant de ramener les deux sauvageonnes à la dure réalité, mais le crime qu'elles allaient commettre allait etre impardonnable. Tandis que l'une courait tellement vite que ses cheveux de blés frottaient dans le vent, l'autre s'essayait à un jeu mémoriel, cherchant soudainement à chercher des objets pour que sa mémoire puisse s'impegner de cet endroit sucré et y revenir bien plus tard en esperant toutefois que son sens de l'orientation ne la perde pas une seconde fois. Au dessus d'un ruisseau, perché sur un pont de guimauve, elle regardait un instant son reflet le temps pour elle de prendre conscience des environnement, elle ne semblait vraiment pas y croire, en effet, elle n'y cru pas, elle était nue! mais loin d'être horrifié, après tout elle s'était sentie chaude quelques minutes auparavant, elle époussetait sa crinière et vit les reflets de son corps avant d'entendre des bruits au loin... Sa compagne du moment avait elle eue un probleme?
Lâchant la rambarde de sucre d'orge, elle courut comme ce n'était pas permit vers l'endroit ou la jeune femme aux cheveux d'or se donnait a quelques sujets de bienfaisances. Une porte qu'elle repoussait de la pointe de ses doigts et presque immédiatement elle fut prise d'envies, d'une bonne envie à manger tous ce qu'il y avait dans ce lieu si agréable au point de vue odeur et toucher. L’intérieur de la batisse pour son cerveau en coton était en une mixture chocolaté liquide qui fluait et influait au dessus d'elle sans qu'une seule goutte ne tombe, d'étanges poutrelles en sucre rouge ou quelques miséricordieuses pommes étaient logés servaient à maintenir cet etrange plafond chocolaté. Au milieu de cette pièce il y avait des hommes... des hommes tous aussi bien vêtus qu'elle et évidemment, sa compagnonne qui, se tenant toute droite devant elle, tenant un gobelet en or se servait et se resservait d'une belle liqueur toute aussi écarlate que ses cheveux. Un beau sourire amicale sur les lèvres la fit entrer, seul un petit probleme se posait, la maison de guimauve semblait avoir des mains et la tenait de par ses bras et l'interdisait d'entrer!
C'était injuste! La jeune femme aux cheveux blonds pouvaient gouter aux douces liqueurs de cet endroit mais elle non? Elle forcait comme une démente et les bras se liquéfièrent sous ses yeux, se tranformant littéralement en liquide marron ou une belle odeur de chocolat blanc s'en dégageait. Elle décidait d'y revenir plus tard, avant tout, il y avait Flore! Elle s'approcha donc de la belle jeune femme à pas de velours sans dégager son regard du sien, comme enivrée de cette personne, comme si elle était son propre miroir sertie de pierre brillant le long de sa chevelure et, de ses yeux des pétales de cerisiers en fleurs blanche naissaient.
Citation :
«... ....quelque chose du genre… tremper sa main dans l’eau du bénitier ? »
Voici les quelques mots qui touchèrent sensiblement les oreilles de la femme aux cheveux écarlates, tout d'abord il est clair que cette façon de parler était subjective, elle n'en croyait pas ses oreilles ni meme ses yeux, elle ne croyait plus à rien du tout dans cet environnement malsain mais tellement alléchant! Croyant qu'elle avait a faire au diable lui meme, elle se laissait donc emporter par ses bonnes manières et s'avançait plus prêt de la jeune femme, encore plus prêt, jusqu'à ce que ses lèvres touchèrent la joue gauche de son amie y déposant un seul baiser. Y a t il besoin d'une raison pour prononcer un baiser sur des joues aussi délicieuses fussent elles? L'envie de croquer la femme tout en entier fusait dans sa tete et ses derniers neurones encore present s'endormirent, ça y est, le délire allait etre totale.
" le bénitier et par la bas, je t'accompagnes..."
Elle n'en savait pas plus que Flore ou se situait le bénitier, ni meme si bénitier il y avait mais elle y allait, attrapant la douce main de son amie au vol en la serrant dans la sienne, elle clopinait durant quelques minutes, souhaitant un bienheureux "bonjour" aux hommes nu de ce coin, dont la manière d'ou ils se trémoussaient, ont eu dit qu'ils venait de sortir d'un bain, surtout avec l'huile parfumée qui se dégageait de leur torse... Jolene sentait qu'elle allait fondre elle aussi. Après avoir contournés quelques bougies, arbres en sucre et mâles en masse, elles sombrèrent dans un recoin de la penombre du lieu ou un peu de fumee s'échappaient, une fumee blanche aux bonnes senteurs de roses. Elle regardait intensément Sa compagne et fracassa la porte en s'y penchant comme tout bon serviteur l'aurait fait:
"le benitier est a vous ma douce Flore..."
HRP: ]brad, tom ou juste à deux? XDD]
Flore Morinstal
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Dim 2 Jan - 15:21
La musique caressait doucement ses oreilles. Quelle caresse somptueuse ! Rien d’autre qu’elle et le son du violon qui montait depuis l’orchestre. Crescendo. Encore. Encore et encore. Flûte traversière. Percussions. Puis à nouveau le son du violon seul, doux, caressant si triste qu’il la laissait dans un état étrange. Elle tremblait légèrement. A nouveau l’orchestre puis le violon qui se répondaient mutuellement par une mélodie en accord. D’où venait ce son mélodieux ? Flore tourna la tête et contempla le monde qui l’entourait. L’inventait-elle au fur et à mesure ? Ou simplement était-ce un mélange de souvenir ? Non, c’était impossible qu’elle ait pu créer elle-même ce son si doux et harmonieux. Le son du violon la fit frémir à nouveau et elle posa son verre doré sur la table pour fermer les yeux et passer ses bras autour de son corps mince. Tout était divin à présent. Un soupir mince s’échappa de ses lèvres entrouvertes. Ce délire n’était pas si mal que ça. Pendant un instant elle crut qu’elle allait se mettre à tourner sur elle-même au son de la musique. Mais elle se retint juste à temps par un rempart entre sa volonté exacerbée et ses pensées encore sensées. La jeune femme rouvrit les yeux et revint dans le présent. Le son du violon disparaissait lentement. Elle avait presque oublié Jolene qui pourtant se tenait là à ses côtés et qui semblait être dans état aussi douteux que le sien. Elle reprit son verre de vin, pour se donner une contenance. Progressivement, elle savait que sa raison s’échappait et que bientôt elle ne serait dirigée uniquement par ses plaisirs et ses désirs. La tête lui tournait, tant les parfums qui s’exhalaient autour d’elle étaient doux. Un nouveau regard en direction de Jolene : elle semblait sous le charme, tout comme Flore bien que ce ne soit pas les mêmes choses qui excitaient leurs sens. Elle posa le rebord du gobelet contre ses lèvres et un sursaut la retint juste à temps de poursuivre sa descente.
* Non, j’ai trop bu. Je ne devrais pas. Ce serait mal. Ma tête me tourne déjà. *
Elle voulait s’arrêter. Un regard vers ce vin qui miroitait et l’attirait. Cet appel insaisissable la rendait folle. Ou plutôt, ne pas répondre à cet appel exacerbait sa folie. Elle devait boire. Boire encore et encore jusqu’à ce qu’elle ne ressente ni la douleur, ni aucune autre émotion si ce n’est le plaisir de l’instant présent. Elle avala sa gorgée, se promettant qu’après elle arrêterait. Finalement, le gobelet qu’elle reposa sur la table était vide et tinta à ses oreilles. Sa tête lui tourna et elle se rattrapa au rebord de la table pour ne pas s’écrouler. Pourquoi est-ce que c’était devenu mou comme de la guimauve ? Tiens, les poutres ressemblaient à des sucres d’orges… Bizarre tout ça quand même ! Maintenant, tout le monde était nu, sauf elle qui portait encore sa longue robe blanche, quoiqu’un peu déchirée par endroit. Jolene, toujours à côté d’elle ne paraissait plus être bizarre au milieu de cet endroit puisqu’ils étaient tous complètement nu. Il ne restait qu’elle… Il faudrait quand même à l’occasion qu’elle retire sa robe pour se mêler à la population et respecter les coutumes locales.
* Faisons preuve de civisme tout de même et mettons en avant nos talents diplomatiques ! Houlà, ça y est le vin me monte à la tête. Je raconte n’importe quoi. Je connais qu’un seul remède à ça : en reprendre ! *
Elle se servit une nouvelle fois, buvant d’une traite le contenu de son verre, rempli à ras bord. Bref, laissons cette histoire d’alcoolique et revenons à la plus intéressante et celle qui intrigue le plus : l’histoire du bénitier ! Soucieuse de respecter les traditions, Flore avait donc posé la question à Jol’, cherchant ainsi à savoir où se situait ce bénitier et s’il était possible d’y avoir accès. Une moue déterminée apparut sur le visage de la jeune femme à la chevelure flamboyante et elle attrapa la main de Flore avec autorité. Trop fatiguée et ivre pour résister, notre chère rêveuse se laissa entraîner par son amie dans un recoin sombre du lieu. Elle ne prêta pas attention aux détails qui d’habitude l’alertaient et ne fit pas une analyse détaillée des gens qu’ils croisaient. D’ailleurs, mis à part deux hommes, elles ne croisèrent personne. Jolene se décida à la lâcher plus loin, mais Flore avait l’impression qu’elle allait s’écrouler d’un moment à l’autre. Prenant appui contre le mur pour être sûre de ne rien lâcher, la jeune femme tenta de faire en sorte que le décor cesse de tourner autour d’elle. Oh ! Ça allait bien mieux ! Ah forcément, on y voyait plus clair comme ça que quand ça tournait. Elle contempla Jolene dans la pénombre. Elle ne l’avait pas bien vue auparavant, trop occupée à s’enivrer ou à se rincer l’œil avec les silhouettes magnifiques des beaux spécimens qui se trémoussaient dans la pièce principale.
* "le benitier est a vous ma douce Flore..." *
Flore se redressa soudain et s’avança doucement vers Jolene. Le bénitier ne lui importait plus vraiment maintenant. Elle venait de découvrir quelque chose qu’elle n’avait pas vu précédemment. La peau douce de la rousse, son regard de braise qui contrastait avec la froideur de Flore, et ce désir si déroutant qui l’envahissait d’un assaut victorieux chaque fois qu’elle posait les yeux sur elle. La fumée blanche donnait un air mystérieux à Jolene qui s’était légèrement penchée. La jeune Flore soupira mollement et laissa le désir l’étreindre lentement, savourant presque sa diffusion dans tous ses membres. Elle s’avança encore jusqu’à se retrouver à quelques centimètres de sa compagne. Un frisson la parcourut toute entière et sa main droite se porta au menton de la sauvageonne. Elle redressa son visage jusqu’à elle et approcha doucement le sien. Elle s’arrêta à quelques centimètres, la faisant languir un peu plus et soudain, leurs lèvres entrèrent en contact. Celles de Jolene avait un goût sucré et doux qui contrastait avec elle. Ce fut d’abord très tendre, jusqu’à ce qu’elle laisse son côté plus sauvage s’emparer de son esprit. Elle prolongea ce baiser, le rendant plus fiévreux. Enfin, elle se dégagea et recula jusqu’à heurter le panneau de bois. Ses sens s’embrasaient, tout comme son corps brûlait d’un feu ardent incontrôlable. Elle n’avait plus aucune conscience de la réalité et du fictif, ses sens et sa raison étaient brouillés, obscurcis par le feu de la passion momentanée, celle dont on avait besoin simplement pour survivre.
Nous y étions donc, la frontière entre le rêve et la réalité. L’endroit où personne ne sait vraiment où il est. Une expérience fantastique, inoubliable mais dangereuse. Qu’y a-t-il de plus dangereux que se perdre dans les méandres oniriques ?
Jolene Ladraël Barnes Lucinienne
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Lun 4 Avr - 19:37
Le contacte de la peau chaude satinée mais fruitée de sa compagne la menait vers l'état d'allégresse, son pouls augmentait considérablement pendant que ses lèvres frémissaient aux moindres soubresauts de rêveries. Doucement tandis qu'elle se laissait considérablement emmener vers une autre contré lointaine, ses paupières fiévreuses fermèrent les derniers remparts dissociant la réalité du songe, elle se sentait incroyablement bien ainsi, laissant une simple respiration jouissive d'extraire de sa bouche rosée. Le doux contacte des lèvres lumineuses de sa compagne Flore époustouflait la jeune dame rouge qui n'eut qu'une idée, prolonger encore et encore ce doux baiser jusqu'à plus soif de ce désir qui paraissait bien plus insistant et puissant. Sa main blanche frôla sa propre joue en pénétrant l'air de sa douceur, mais n'atteignit pas la tête de la douce Flore, celle ci trouva une bien meilleure idée, en faisant languir le désir et prolonger l'instant présent. Sa tête fut rejeté en arrière tandis que son corps frêle heurta néanmoins avec une grande légèreté et grâce un panneau justement situé.
La couleur blonde de sa chevelure caressait suavement de fines épaules toutes aussi blanche que celles qui ornait la jeune Cormyr, le parfum sauvage de la passion provocante l'appelait sans résistances. Le bonheur de connaître d'autre plaisir suaves lui redressa sa position, frissons exacerbés et froide sueurs parcourant son dos et ses seins, elle expira longuement yeux toujours clos alors que la fraîcheur de sa peau en effervescence demandait d'aller encore plus loin. Sa main légèrement tendue en avant replongea avec une lenteur dévouée sur sa dure poitrine, bien que levés et frémissante, elle ne démordait pas en continuant de palpiter a un rythme féroce. Jolene abaissa son visage en ouvrant ses deux sphères argentés longuement, laissant le fin voile charnel qui séparait le flou de la réalité, elle était encore plus belle ainsi tendue contre un simple morceau de bois, deux natures douces et irrésistiblement inflammable!
* son corps m'attire, oh non! *
Sa jambe la prit de court et s'avança bien malgré elle au devant de la scène, l'emmenant juste à l'endroit ou la douce jeune femme au cheveux luminescents l'attendait. Ses deux mains dans l'espace temps se levèrent doucement pour saisir fermement les poignets de la jeune femme, évitant a celle ci de se dérober comme une sauvageonne mal dressée, fermement mais avec tout de même cet élan sensuel et doux qualifiant tous le charme du féminin. Lentement sans encore se délecter de cet approche fatal elle approcha son buste pour le lier au siens, ses jambes tendues au siennes et sa bouche, s'arrêtant a quelques millimètres de la jeune blonde, répondant a la provocation de cette dernière qui en s'étant éloignée d'elle lui avait réveiller son instinct de prédateur. Sa langue sortit lentement de son orifice et avec cette sensualité maladive, cette dernière vint errafler la chaire rose et douce de sa jeune captive. Cependant son désir n'était pas encore tout a fait combler, elle jouissait dune autre forme de pulsion en elle.
Le bout de son nez frôla celui de la jeune femme pendant que ses mains fermement empoignées se firent tortionner de façon a ce qu'elles ne ressentent qu'une petite douleur, un mince rictus de douleur devrait la satisfaire pour ce dernier temps avant le saut. Ses yeux ouverts papillonnèrent lentement donnant un effet hypnotique durant laquelle cette fois elle abaissa sa tête dont sa bouche était toujours entre-ouverte sous l'effet de la chaleur cumulée et du désir omniprésent; sa langue cependant n'hésita pas a ressortir une fois de plus de sa bouche pour éffroler la chair tendre et juteuse de la belle blonde. Sa langue esquissait quelques courbes sous les frémissement de la jeune femme, son visage descendit jusqu'à cette petite forme arrogante mais pulpeuse a souhait qu'elle n'hésita pas a caresser longtemps de la pointe de sa curieuse petite langue avant de l'enrober entièrement de sa bouche. Les poignets toujours bien tenus et plus fermement tenus, elle laissa a sa compagne finalement l'usage d'une main, une seul, pendant que cette dernière, libre et lâche s'installa sur le flan, allant jusqu'au nombril et même en dessous, toujours dans le but d'aller plus loin, au delà des limites et de la provocation
Flore Morinstal
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Jeu 12 Mai - 18:05
Il y avait quelque chose d’anormal. Jamais Flore n’avait connu ce genre de choses. C’était assez inattendu. N’était-elle pas censé représenter le bien ? Comme tout semblait plus complexe. Elle était déchirée entre cette envie perpétuelle de continuer pour repousser ses propres limites, et celle au contraire de redevenir cette enfant sage qu’elle avait toujours été. Ecartelée entre le bien et le mal. Ce combat manichéen qui se déroulait en elle était encore incertain en cet instant. Qui en ressortirait vainqueur ?
Son dos heurta le panneau de bois. Pourquoi avait-elle reculée déjà ? Etait-ce dans l’esprit d’attirer encore plus Jolene vers elle ? Oui, elle s’enivrait de ses caresses. Mais n’était-ce pas également un sursaut de résolution. Une sagesse nouvelle qui avait duré un quart de seconde. Voilà qui était… inattendu. Elle soutint le regard de la rousse. Ce jeu l’amusait, l’excitait plus que ce qu’elle n’aurait pu l’avouer. Mais elle n’avait pas prévu la détermination de sa compagne à venir la rejoindre. Une détermination farouche. Elle voulut bouger mais elle saisit ses poignets, empêchant toute fuite. Voulait-elle réellement fuir en fin de compte ? Le bois était chaleureux, autant que la peau chaude, presque brûlante de l’insolente amie. Dans ce geste même, elle sentit que sa réticence fléchissait. Elle avait la sensation d’être une proie chassée par un prédateur. Dans un dernier sursaut de lucidité, elle s’était éloignée. Mais rien à faire. La prédatrice dangereuse et terriblement séduisante s’était rapprochée. Flore était à présent en train de désirer ce contact même. Elle le voulait, l’attendait impatiemment, comme on attend un miracle, une chose exceptionnelle. Elle ne contrôlait plus rien. Son corps ne répondait plus qu’aux pulsions animales de sa chaire exacerbée à la fois par la prise de la drogue initiale, mais également par cette autre drogue qui était d’autant plus folle. La langue de la prédatrice frôla la peau douce et fruitée de la proie qui frissonna, souhaitant à la fois se retirer mais également se rapprocher. Puis, ce fut son nez qui la frôla. Son impatience grandissait. Jamais elle n’avait connu ce genre de choses avec une femme. Jamais. D’ailleurs, ces concepts n’existaient plus. Il ne restait plus qu’une proie, attrapée par une prédatrice sanguinaire qui n’attendait plus qu’une chose : se jeter sur elle. Et Flore n’attendait et ne demandait que cela. Sa sensibilité était exacerbée. Elle ressentait les mouvements de l’air provoquée par la terrible et dangereuse Jolene. Chaque fois qu’elle se rapprochait, elle le sentait. C’était d’autant plus troublant. Son corps était pâle. Ses épaules fines. La ligne de ses seins jusqu’à ses fesses dessinait une courbe parfaite. Ses longs cheveux d’un rouge éclatant brillaient à la manière du sang. Tout dans son attitude trahissait son impatience d’avoir attrapé ce trophée de gourmandise. Lentement, elle lui tordit les poignets. Elle gémit de douleur. Hypnotisée par ses yeux, elle ne songeait plus à fuir. Sa langue frôla sa chaire offerte. Elle soupira. Elle lui libéra un poignet. Elle ne s’en rendit pas compte. Sa main descendit le long de son nombril, caresse douce et sensuelle. Elle gémit de plaisir.
Il n’y avait plus de limites. Elles les avaient dépassés. Elles avaient brisées les barrières, laissant devant elle la liberté de faire ce qu’elles souhaitaient. Le combat manichéen s’acheva. Le Mal ressortit vainqueur. Les prunelles argentées de la demoiselle semblèrent briller d’une intense lueur. Une lueur comme on en voyait rarement. Dans toute sa glorieuse féminité, elle avança sa main libérée pour venir jouer avec les cheveux flamboyants de Jolene, la première chose qui avait attiré son attention et sa curiosité. Ils étaient doux comme des fils de soie. Sa main s’y attarda, joueuse. Puis, suivant leur courbe, descendit jusqu’aux épaules fines et délicates. Comment pouvait-on soupçonner que derrière ce corps pouvait se cacher l’un des plus féroces prédateurs ? Sa peau s’apparentait au toucher du cashmere. Comme elle était douce. Sa main continua sa descente, frôlant sa gorge, sa clavicule et poursuivit jusqu’à ce qu’elle sente l’amorce d’une proéminence. C’était injuste. Depuis le début, Jolene dirigeait tout. Elle dominait farouchement Flore qui avait été réduite à l’état de proie. Non, ça n’était pas normal. Prenant alors en compte cet aspect plus que terrible, la jeune femme approcha lentement son corps du sien, jusqu’à ce qu’elle la touche complètement. Elle avait conservé une main sur son cœur qui palpitait probablement autant que celui de la belle blonde. Tout d’un coup, elle s’appuya de tout son poids, mettant toute sa force, reprenant le dessus. Lourdement, elles semblèrent rouler et s’écrasèrent au sol. Par quelle force physique Flore s’était-elle retrouvée le dos contre le sol ? Visiblement, elles avaient roulées. Elle n’avait pas senti la douleur, happée aussitôt par les vagues de plaisir de plus en plus intense.
Alors, elle approcha sa bouche de la gorge de sa victime. Lentement, ses lèvres papillonnèrent le long de sa nuque, cherchant à son tour à la faire languir et à épuiser un plaisir à fleur de peau. Lentement, elle descendit le long de ses épaules, puis sa main prit le relai au niveau de la poitrine. Elle descendit encore, encore et encore, cherchant elle aussi à repousser les limites. Leurs limites. A se hisser à la même hauteur qu’elle. Finalement, dans un dernier défi, elle laissa cette main glisser en-dessous de son nombril.
Elle détourna mollement la tête. Son cerveau était embrumé par quelque chose de différent.
* Que se passe-t-il ? Je sens quelque chose d’inachevé. Mais… Mais… J’ai soudainement envie de dormir. *
Elle ne pouvait lutter contre cet engourdissement progressif. D’abord ses jambes, puis cette sensation de bien-être mêlé à la douleur qu’on pourrait éprouver lors d’un cauchemar. Elle brûlait. Elle gelait. Elle était consciente. Elle était inconsciente.
Avait-elle rêvé tout cela ? N’était-ce qu’un fantasme de plus, avec un personnage imaginaire ? Rien de plus que le pays des rêves, plongées dans les bras de Morphée ? Et si le rêve se confondait avec la réalité ? Et si l’impossible était en réalité possible ? Quoi qu’il en soit, il ressortait une conclusion à cette aventure plutôt incongrue : la consommation des champignons peut avoir un effet dévastateur sur la santé mentale des gens. Et ce, même pour le plus sage de tous.
Serena Magami
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Mar 12 Juil - 12:48
Raaah T_T Je voulais la suite-euh ! Bon, tant pis, je l'imaginerais moi-même ^^
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Maître d'Harmonia
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE] Jeu 14 Juil - 9:16
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Sujet: Re: [Terminé] /i\ l'Imagination Tordu de deux belles et jeune aventurière... [PV FLORE]
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