apres-midi calme, peut-être pas (PV vali)[Terminé]

Ah, le chemin de la ville quoi de mieux pour se divertir, voir du monde, acheter armes, accessoires et items mais ce n'était guère pour cela que j'étais venu ici. Mon nouveau statut de chef de la confrérie ne me permettait plus trop de fantaisie malheureusement mais parfois, l'envie de me balader me promené me prenais tout bonnement, et c'est ainsi que je gambadais d'un pas léger dans l'une des innombrables ruelles, toute ressemblantes et sinueuse qui plus est.Un bel après-midi en perspective, il me fallait trouver une occupation, le nez pointé vers le ciel je réfléchissais, jusqu'au moment où j'entendis une cliquetis qui me fis aussitôt penser que mon ancienne armure faisait. Après une brève observation, je pus voir d'où elle provenait, d'un homme apparemment. Une idée géniale vint submergé mon esprit, pourquoi ne pas jouer les méchant pour une fois, s'immiscer dans la peau d'un bandit de grand chemin, et le suivre comme un obscur assassin ? Ni une, ni deux je fonçais silencieusement vers lui à travers les artères de la ville. Sans trop être trop près pour me faire repérer, je m'imaginais un petit combat devant les passants, pour en impressionner plus d'un, quel beau spectacle il en aurais été ! Mais d'un seul coup, moi qui était plongé dans mes esprit, l'homme se retournait comme s'il avait détecter ma présence. Juste derrière le mur, à un angle de la ruelle, je le regardais d'un air fourbe, un sourire aux lèvres.Puis il repris sa route, s'étant rassuré à mon avis, et nous débouchâmes sur une autre rue bondé de monde, des passants aux marchand invétérés.

*Bien, il ne m'a pas vu....Mouahahaha*

Et ensuite, je pouvais voir en lui une petite envie de boire un coup, en effet il rentrais dans une taverne, où tout le monde picolait sans doute, même à cet heure-ci.J'hésitais à rentrer dans cette taverne, non pas que l'envie me manquais, mais juste parce que des souvenirs me remontaient à la surface. Oui la fois où Elania et moi avions dévaster une taverne entière, juste pour chasser la bande des renards d'argents. Après un ptit moment, je me décidais à rentrer, et ni une ni deux, je me retrouvais au comptoir pour parler et boire. Je retrouvais l'homme à coté, et ce coup-ci je me mis à le regarder, à lui un salut sympathique avec ma chope de bière. Je me trouvas un petit moqueur sur le coup-là mais, enfin bref, je bus deux gorgées de la chope de suite.J'allais ensuite voir le pianiste qui jouait un air enjoué, pour lui murmurer ces quelques mots;

*Euh dites ? Vous pouvez jouer un morceau un peu plus dynamique, je vais me donner en spectacle hé hé ! *

Oui je m'imaginez dans la peau d'un bandit, alors il fallait bien une petite bagarre, vous ne croyez pas ? C'est alors que je criais de toute mes forces en dégainant mon fidèle glaive. Je sautais alors sur le comptoir, mon épée pointé vers l'homme que je suivais depuis tout à l'heure !

"En garde ! Mon bouchon !"

Je voyais bien que mon initiative avais plus à mon futur adversaire, une large sourire se dessinait sur son visage, et moi je ne pouvais que m'en réjouir.Un combat est un combat, l'adrénaline, la fierté de se battre pour prouver sa valeur, se vanter un peu aussi, aiguiser son expérience du combat.Mais dans cet atmosphère de taverne, où tout le monde picolent, joue, s'amuse, mettre mon petit grain pour tout chambouler révélait un peu mon coté obscur.Oui, jouer les méchants pouvait être pas mal parfois, et il était plus aisé de devenir méchant que bon, enfin telle était le fond de ma pensée, libre à qui veut le croire. Ainsi tous les regards étaient braqués sur ma personne, il avait tous arrêté leurs jeux pour me regarder et voir ce qui allait se passer. Le pire était le tavernier lui-même, en effet il semblait très amusé de la situation et un sourire discret pouvait se lire sur son visage.

*Et bien nous allons pouvoir nous déchaîner au moins pas comme l'autre coup*

Je fis un bond pour me retrouver sur le sol, assez crasseux à vrai dire et j'entendais le petit bonhomme parlé, pas un bruit ne pouvait s'entendre, une tension certaine pesait dans l'air et tous les yeux bougèrent vers l'autre combattant.

"Pense tu pouvoir seulement me toucher?"

Cette déclaration avait vraisemblablement l'air d'une déclaration de guerre, avec une petit pointe de vantardise. Ne pas réussir à toucher son adversaire ne serais pas digne d'un vrai guerrier tout de même et puis je pensais juste à un combat d'escrime, oui, un bon vieux duel entre épée. Le choc de deux lames, les étincelles jaillissantes, les regards emplis d'une volonté propre, celle de la rage de vaincre. Sans perdre plus de temps, je lui répondis avec un regard très véloce,

"Te toucher !? Ne t'inquiète pas, j'arrive toujours à toucher ma cible, sans l'ombre d'un doute ! Et crois je ne me laisserais pas faire, hé hé !"

Mais à peine eu-je le temps que celui-ci exécutais une belle rotation, la lame à l'envers au poignet comme un assassin et le lançais droit vers ma personne, rapide et silencieuse.In extremis, j'effectuais un bond sur le coté pour esquiver, me réceptionnant sur la pointe des pieds, je souriais quand soudainement une douleur vint m'infecter. Je touchais alors la douloureuse blessure, en effet la lame assassine m'avait entaillé la chaire et dans cette douleur, je trouvais le réconfort, bien que je ne voulais pas user de ce pouvoir tout de suite je ne pus m'y résoudre. Ma main touchait la paie pour s'imbiber de mon sang, je regardais l'ennemi d'un air fourbe et lui montrait l'un de mes talents. De là le sang pris une forme inédite, la forme d'un arc en saphir, dure et en toute beauté.

"Bon, tant pis pour l'escrime, passons à un combat de distance"

Le sang pris sa forme finale, un arc de saphir, un carquois et des flèches de la même matière. Sans perdre de temps, j'en décochais deux à la suite, visant droit vers l'adversaire, tandis que je sautais d'un bond arrière pour assurer ma défense.

"Tu m'a l'air de bien te débrouiller dis donc !!!"

Les expressions sur le visage de mon adversaire changeaient du tout au tout, mais quel était-ce donc que ce gugusse qui s’amusait à imiter plusieurs sourire, digne du Joker d’ailleurs. Je le trouvais décidément très étrange, a mon avis j’étais tomber sur un gros lot, peut-être qu’il pourrais s’avérer utile dans la Confrérie des mondes, enfin c’est une perspective que je pourrais envisager au fur et à mesure du combat. L’homme me rétorquait alors que j’étais pas mal moi aussi, et je le remerciais d’un signe, et d’un sourire comme le sien, un sourire sadique. Il se releva et fondit sur moi, m’attaquant de plusieurs coups d’épée, dans l’unique but, je pense, de m’empêcher d’utiliser mon arme de distance.

Ses coups d’épées s’entrechoquaient avec mon arc de Saphir, mais le matériau résistait bien, je fis alors plusieurs bonds en arrière pour l’esquiver et en profiter pour lui lancer une flèche, ensuite je transformais l’arc en sang pour le récupérer. Sale technique tout de même !

C’était bien utile de pouvoir utiliser son sang pour en transformer en une arme inédite mais elle puisait une important quantité de mana, mais un jour je saurais le maîtriser à la perfection, oui pour sur il me le faudrait pour les événements à venir. Une fois le sang récupéré, je repris mon glaive pour reprendre le duel d’escrimeur, en lui affligeant deux coups, un latéral et l’un horizontal. Puis ensuite je penserais à une belle estocade pour le blesser un peu, c’était bien de jouer la comédie mais il fallait le laisser un en marche, au cas où pour l’inviter dans ma Confrérie. En même temps que les lames filaient, je lui demandais,

« Guerrier, dis moi ton nom ? Entre guerrier, nous devons nous identifier, ne crois-tu pas ? »

Tout le monde nous regardais, à chaque que nous affligions, ils sautaient sur le coté, filaient dehors en hurlant, mise part la tavernier qui rigolait toujours en voyant ce spectacle, et…comment dire, c’était marrant. Une fois le combat terminé, je demanderais bien quelques choses à mon adversaire, facilement discernable à mon avis…

Hrp> Désolé un peu short mais fatigué =v=*

Ouais Les étincelles fusèrent alors, en saccade infernal, et rien ne pouvais interrompre cet acharnement de folie guerrière mais je commençais sérieusement à me lasser, enfin tel était mon caractère après tout, et j'avais déjà tant de chose à faire pour la confrérie, concernant les recrutements, les premières missions, il me fallait donc faire vite dans ce combat, mais ce qui suivit m'avait follement perturbé,

je me nomme... Nicx Clowling, fils de fermier en quête d'aventure

Fils de fermier !? Ce bonhomme ? Quelle blague époustouflante, surtout si il est en quête d'aventure, parcourir les trois mondes était quelque chose de très enrichissant, néanmoins c'est une chose difficile à faire. Dans cette furie de la bataille, cette homme me regardait d'un oeil empli d'une curiosité, mais je ne savais pas encore pour quelles raisons, peut-être qu'il était tombé amoureux de ma personne, non pas possible mais alors quoi, c'est ainsi qu'il me dit ces paroles, à travers deux étincelles,

la politesse veux que l'on décline son identité par la suite, guerrier, j'aimerais connaitre ton nom moi aussi

Mon nom, ma présentation, le boulet que j'étais parfois avait oublié de le mentionner. Non pas par impolitesse mais juste à cause de la situation. Je lui répondit alors, d'une voix confiante et forte,

"Et bien, calme toi jeune paysan, sache que je m'appelle Vàli, Vàli gungnir, et que je suis le chef d'une guilde, je ne sais pas si tu à déjà entendus parlé de la confrérie des mondes, et de ses idéologies ?"

Je m'interrompis pour lui donner quelques coups, non sans équivoques, qui ne l'aurais blesser en aucun point, juste pour faire bouger un peu le combat. Puis je repris après quelques parades, et d'étincelles flamboyantes,

"Je vois bien ta férocité dans ton regard, la hargne que tu possède, voudrais-tu me rejoindre, pour donner l'indépendance, la liberté à ces peuples qui en ont besoins ? Les Esprits ne sont que des mauvaises choses, n'apportant aucun mérite, juste des batailles entres déchus et créateur, alors que dirais de ma proposition ?"

A mon petit discours, je sautais en arrière pour me redresser sur le comptoir un peu bancal, jetant un petit regard au barman, pour aller ensuite plonger droit mon regard dans celui de Nicx, lui montrant moi aussi ma hargne, mon envie de soumettre mes idées, de voir cette guilde monter haut et apporter l'indépendance aux peuples, mais si jamais il n'acceptais pas ma proposition, et bah tant pis, un membre de perdu encore une fois...

Hrp> Désolé de l'attente mais j'ai pas mal de chose à préparer pour mon BAC T-T

Ma déclaration semblait l'avoir un peu bouleversé, mais si jamais il était un peu vif d'esprit et pour le peu qu'il comprenne où je voulais en venir, il était simple de savoir que je le voulais dans mes rangs, car je sentais une grande force en lui Mais il me fallait aussi réfléchir à dans quels groupes j'allais le mettre, celui de Jolène, je ne savais pas trop, peut-être bien celui de Michaelis, mais je crois bien qu'il aime agir en solo, et le mien ? Trop rempli par rapport au autre, enfin bref j'aurais le temps d'y réfléchir une fois ce petit bonhomme raisonné.Acculé vers le bar, Nicx continuait de me regarder farouchement, même si c'était cette expression qui me plaisait le plus chez lui, même si je le trouvais trop enclin à vouloir tout le temps se battre. En effet il avait la fougue, et la bonne, car peu de temps après m'avoir répondu, me disant qu'il voulait connaitre notre système de fonctionnement, nos idéologies, il repris sa posture initiale, comme s'il voulait de nouveau se battre. Néanmoins, je pouvais bien m'amuser un peu parfois, et là, jouer les méchants, détruire les comptoirs, les chaises, tables, quelques buveurs au passage, quoique là j'en faisait un peu de trop. Juste se battre convenablement était la meilleure solution et non semer la pagaille dans une petite taverne comme celle-ci. Alors de mon bon glaive, j'allais vaillamment le rencontrer une nouvelle fois, mais sans doute la dernière car mes forces me lâchaient de plus en plus, sans doute a cause de l'adrénaline d'un seul coup, et de l'usage de mon pouvoir, qui n'étais pas franchement exploité. Oui, parfois il fallait savoir ne pas user de ses pouvoirs, et ne pas dépasser des limites où l'on subirait une mort atroce. Néanmoins, je lui fonçais dessus, mon glaive à la main, et lui expliquant en même temps nos idées, celle de la Confrérie des Mondes.

"Bien, sache que si tu intègre notre guilde, tu sera contre les Déchus et les Créateurs, et que nous ne pourrons faiblir devant une telle force, car nous sommes seuls, et que nous devons agir en conséquence, être soudés, tous ensemble, devenir plus forts ensemble et enfin donner la liberté aux trois mondes, car notre politique consiste à libérer les trois monde de l'emprise des Esprits, quels qu'ils soient, et donner ainsi l'indépendance aux trois mondes, j'espère que tu saisi l'ampleur et la grandeur de ce plan ? "

J'assenais alors un autre coup, sans trop d'importance, juste pour le faire mouvoir, et voir comment il réagirait en fonction de mes paroles et de mes actes. Car il n'étais pas facile de se concentrer sur deux choses, et c'était une qualité que j'arrivais à faire preuve avec le plus grand brio, et ainsi je pouvais décontenancer l'ennemi. Bon certes ce n'en était pas un mais vu son envie de combattre, je le prenais comme tel pour le moment, et ainsi je continuais de lui parler tout en attaquant à faible coups d'épées.

"Crois-tu pouvoir être à la hauteur des attentes de notre guilde ? N'ai crainte, car tu sera tout de même épauler par l'un des trois chefs, et aussi par la fraternité, par le lien qu'unit chaque membres ! Et c'est les liens là, que nous privilégions par rapport aux autres guildes, qui, eux, se réfère seulement à leurs buts "

Un vrai discours, un peu orgueilleux mais au moins je m'amusais comme un fous avec ce fermier...