[Terminé]/i\ A la recherche de la famille royaliste d'Harmonia [Angelus]

Dans ces ténèbres je me baigne,
Je ne peux être celui dont j'ai envie,
Chaque jour qui passe, je règne,
Guidé par la Faucheuse, je rôde dans la nuit.

- La ferme !
- Mais enfin, je t'ai dis ce que je savais, je sais pas où ils sont moi...
- On sait tout les deux que tu finiras par me le dire, gagnons du temps.
- Bordel ! Tu peux pas venir ici et me demander ce genre de truc.
- Hector, si tu ne fais pas un effort, ce tire-bouchon finira au même endroit que la dernière fois. De plus je te ferais remarquer que j'ai faim et que si tu ne m'es plus utile...
- ... Ils sont au dépôt 5 de la ville, près du port, mais si tu y vas tu ne reviendras jamais
Prend la porte avec un sourire satisfait
- Les paris sont ouverts



Il y avait une chose que toute personne qui se respectait devait voir au moins une fois dans sa vie, pas des moindres en tout cas, cette chose, c'était cette ville. Tenamas. Un refoule de gens douteux et de créatures peu fréquentables agglutinées au même endroit, beaucoup de gens en disaient du mal, mais pour quelqu'un comme moi, cette ville est un morceau de paradis. De nuit, qui plus est, l'on pouvait voir la dite ville éclairée de centaines de lueurs oranges qui rendaient toute sa modestie à l'endroit. Les rues puaient la débauche et l'alcool, ici on ne fait pas de chichi, les gens vont directement au but et il n'était pas rare de voir plusieurs personne se faire tuer dans la même soirée. Pour mon plus grand bonheur, car les gens finissaient directement dans mon atelier puis dans les tombes que je creusait pour eux. Au fur que j'avançai, je voyais tout ces sinistres individus, la plupart du temps encapuchonnés et habillés de couleur sombre. Le port se trouvait à quelque bâtiments de là et avait une réputation encore plus sombre que la ville, mais pas pour moi. Ce monde j'en suis roi, oui, roi de ce monde de merde. Marcher en sens inverse de la marche dans un endroit respectable n'est pas difficile car tout le monde s'écarte en ronchonnant pour vous laisser passer, ici, les gens vous bousculent sans retenue jusqu'à ce qu'ils aient pu le faire, même si cela implique qu'ils doivent vous couper en deux et passer à travers vous. Et puis je sentis une chose inhabituelle, parmi tout ces gens quelque-uns proposaient une puissance plus ou moins valable par rapport au reste, mais ici... Ici... Grotesque, tout autant que sa présence parmi des fourmis dans notre genre.

Mes rêves les plus doux n'auraient pas donné une chose de comparable, mis à part cet incompétent qui était sensé me diriger dans l'Ordre je n'avais jamais rien ressentis de tel auparavant. Cette sensation se rapprochait de plus en plus au fil que je me rapprochait du port, quelque fois s'arrêtait, puis continuais dans mon sens. Si c'était bien ce que je pensais, quelqu'un comme moi courrait un vrai danger, et puis d'abord qu'est-ce que ca fais là.. Puis elle apparut devant moi, mes yeux la parcourant rapidement, pas très grande, inhabituelle, habillée de façon étrange mais dégageant une puissance contenue telle, qu'elle pourrait à elle toute seule détruire entièrement cet endroit à 30 mètres à la ronde, pas question dans ce cas de lui proposer un duel amical. Elle était assez éloignée de moi, pourtant me faisait face mais ne me voyait pas. Se contentant de marcher avec un air stressé et embêté, allez savoir. Une alliée, oui une alliée, pourquoi pas après tout, on manque de personnel compétant. Je mis en place une rapide stratégie d'approche, simpliste et indigne de moi mais qui devrait quand même marcher. Je la regardait droit dans les yeux, au fil que je m'approchait d'elle, avec un regard qui indiquait clairement une intention plus que malsaine, pour changer me direz-vous. C'est alors qu'arrivé à ses cotés, qui étaient difficilement tenable pour moi, je dirais qu'elle était native de Lucina, Lucina cachait donc te tel monstres dans ses rangs, mais je ne suis pas inquiet. Moi aussi un jour. Moi aussi. C'est arrivé là qu'elle m'aperçut enfin, tournant dés lors le regard, de dégout pour ma personne j'imagine. Je me glissa proche de son oreille pour murmurer quelque mots.

- Drôle d'endroit pour une femme aux allures si... Nobles.

Puis de continuer ma route, le port n'était plus qu'a quelque mètres, nous verrons bien si le plan à marché, mais nous le verrons plus tard. Arrivé là, je marchait doucement vers le dépôt 5. Là ou toute les pires crapules trouvables dans Umbra se regroupaient pour mettre en place leur plans, une sorte de Guilde de l'ombre. C'est alors que j'y entra, pour en ressortir quelque minutes plus tard, les poches pleines et avec un peu de sang sur les mains. Ce qui s'est passé ce soir ne s'ébruitera pas, cela vaut mieux, pour eux. Je regagnait la foule, cette Lucinienne m'avait quand même intriguée, elle contrastait tant avec toute les autres personnes présente sur le moment que cela en devenait presque grotesque.

Puis quand les égouts de cette ville refouleront leur déchéance leurs immondices, leur regard se tourneront vers leur roi et crieront "aide nous", mais la réponse ne leur plaira pas.

"Non"

Bienvenue au bal du clair de lune, choisissez vos cavalières.

Mission terminée

En même temps fallait dire que cette connerie m'avait pris que quelque minutes, et dire que tout le monde en faisait un plat. Ces guignols avaient le potentiel physique, mental et magique d'une fourmi mort-née. Et pourtant ils faisaient peur à tout le monde, le bouche-à-oreille ça aide. Et maintenant j'étais le propriétaire légitime d'une bande de larbin pas foutu de changer le sabot d'un cheval, quelle joie. Le seul réconfort dans cette histoire c'est qu'il me reste la soirée pour déambuler librement dans cette ville, ville qui à elle toute seule pouvait refléter l'immondice et l'incohérence du monde entier, mon morceau de paradis. Je décidais d'aller prendre un verre, me saouler un peu et oublier cette immense déception de ce soir. Les bars dans cette villes étaient à peu près tous les mêmes, en permanence deux ou trois ou même quatre gugusses qui se battent car l'un n'aime pas la couleur de tel cheval ou... Peu importe, en général ils se battaient pour des prostituées, ne mentons pas.

Dans tout ces bars rempli d'ivrognes régnait la même odeur de sueur et de sang, le tout mêlé a la bière pour donner une puanteur qui ferait vomir tout ces beaux parleurs de la haute. Rempli d'incohérence et de peur, cette ville avait tellement pour plaire, que cela en devait effrayant. Appelant l’hôtesse, qui elle aussi puait le sexe et la débauche. Demandant une pinte bien remplie et une autre après avoir vidée celle-ci cul sec. Puis regardant ce monde pitoyable de chien se battant pour leur steak. Comme si le temps passait au ralentis, et que je visionnait un enregistrement, depuis un fauteuil de roi, car bientôt je règnerait. Avalant la dernière gorgée, payer l'hotesse en prenant soins de lui piquer sa bourse pleine de pièce de l'autre main, c'est de bonne guerre.

Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.

Puis attendant quelque instant, contemplant ce magnifique chaos incertain, de gens désespérés et effrayés par leur pitoyable existence qui risque de s'éteindre à tout moment. Ça aussi c'était de l'art, leur visage l'était, leur sentiments exacerbés de rejet de la société, à tel point qu'ils craquent. Et un jour, quelqu'un les dirigera et ils fonceront tête baissée accomplir les ordres que je leur donnerait, car enfin ils auront une raison d'exister, enfin ils se sentiront en vie. Perdu dans ce que toute personne sensés appellerait l'enfer, j'errais. Comme le diable, fier de ce qu'il engendrais. Fier du désespoir sur tout leurs visages, fier de toute cette crainte engendrée, fier d'avoir poussé l'esprit humain à son paroxysme à tel point qu'il s'auto-détruit, fier des femmes qui tuaient leurs enfants pour ne pas qu'il grandissent dans cet enfer, fier des tueurs en série qui ne le faisaient que par pur dégout de la société.

Puis c'est seulement en sortant que cette sensation repris, cette femme ou je ne sais quoi, son odeur ne laissait pas clairement deviner ce qu'elle était, était dans le coin. Pourquoi? Il y a plusieurs déjà que nos routes se sont croisées et je doute qu'elle soit le genre à aimer ce genre d'endroit au point de vouloir absolument y rester. Je la traquait, sans la voir, chaque coin de rue qu'elle empruntait. Peut-être que sa présence ici à une raison particulière, laquelle il me faut absolument savoir, allez comprendre pourquoi. Après plusieurs minutes, je constatais que l'on se tournait autour, toujours sans que je ne la voie, qui chasse qui hein? Puis finalement au bout de quelque minutes de filature on tomba nez à nez, un sourire ironique sur les lèvres.

- Tu me suis ou quoi?

Et toi, quelle est ta raison d'exister?


[ Per me si va nella città dolente,
Per me si va ne l'etterno dolore,
Per me si va tra la perduta gente.
Giustizia mosse il mio alto fattore,
fecemi la divina podestate,
la somma sapïenza e 'l primo amore.
Dinanzi a me non fuor cose create
se non etterne, e io etterno duro.
Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate. ]

Abandonne tout espoir toi qui entre ici...

Spoiler:

Déjà vu. Déjà vu sur des affiches placardées dans les rues de Lucina, Harmonia et Umbra. La Cormyr, fléau des mondes qu'il était marqué, moi je ne vois qu'une vulgaire fillette à la puissance exaspérante. Ainsi donc... Étant en grave pénurie de travail pour le moment, chose que cette fillette pourrais allègrement régler en passant. Les autorités proposaient une énorme récompense pour la voir morte, ou pour pouvoir la torturer, cela dit je doute qu'elle ne puisse s'échapper d'une prison. Donc, donc, donc. La capturer? Non.. La tuer? Et ne pas trop l'esquinter pour que les autorités ne refassent pas le sale coup de ne pas reconnaitre la personne une nouvelle fois. Cette soirée devenait intéressante. Cela dit il émanait un truc pas net de sa personne, comme moi les jours de grande colère ou de frénésie. Peut-être étais-ce cela, une frénésie, elle avait besoin de sang et toujours plus de sang, ce qui me mettait très peu en danger vu le sang de démon qui coulait dans mes veines.

- Si j'aurai voulue vous suivre, ce serait du haut et du bas de votre cadavre que vous me regarderiez .
A peine effrayant...

Une sensation bizarre, presque surnaturelle, elle n'avait rien de commun avec un Arcania ou tout autre gugusse de la même puissance. Lugubre, bestiale, elle allait me plaire celle-là. Outre cette puissance contenue, des crocs d'argent et une forte manie à observer les gens comme une psychopathe, elle était de grande beauté. Et outre cela aussi tiens, elle semblait avoir un fort attrait pour le suicide vu les mots qu'elle avait prononcés à mon égard, mais pour cette fois on va laisser couler, puissance ou pas, un coup d'épée vif comme le vent quand elle à le dos tourné et ce n'était plus qu'une frêle fillette découpée en morceaux. On dirait qu'elle m'eut écouté car au moment ou j'eus pensé cela elle avait tourné le dos pour continuer dans la ruelle sombre et angoissante, avec une démarche qui indiquait souffrance et mort. Quel théâtralisme a la con...

- Savez vous ou je puis trouver ce que je cherche?
Réflexion...

S'approcher de la femme en restant hors de portée d'une éventuelle attaque, interpréter ses paroles, chercher quelque chose. Une chose possiblement abstraite ou matérielle, je pencherait pour... Si j'avais eu à demander cela un jour je l'aurait dit de la même façon et la réponse possible aurait été du sang, mais celle-ci était encore bien trop indescriptible à mon goût. Son corps sentais la sueur et le sang, mais aucune trace visible de blessure. Une démone, comme moi? Non, bien trop pureté se dégageant de son aura, on dira un choix mal adapté de Lucina tiens, et elle n'avait pas l'air très patriote ça tombe bien. Quelque secondes avaient passée et elle ne bougeait toujours pas, tournant la tête sur les cotés pour ne voir personne aux alentours la question s'adressait sûrement à moi. Ben tiens, on s’intéresse à un gus avec a peine le dixième de son potentiel magique? Faire le tour de sa personne pour me mettre en face à une distance raisonnable au cas ou je devrais esquiver une attaque potentielle.

- Cela dépend de ce que tu cherches.
Un temps...

La regarder fixement, alors qu'elle regardait derrière moi même. Une sensation toute aussi étrange, comme si l'air était devenu mort, et le souffle soufflait les paroles de la Faucheuse. Des pas très éloignés dans la nuit, des rires, mais la cormyr ne bougeait pas d'un pouce, ce qui en devenait assez frustrant ou.. Une idée, risquée mais je pense que je commençais à prendre goût à ces idées à la con tiens. Tout sens aux aguets, s'approcher de la femme, encore plus près, elle qui ne bougeait toujours pas d'un poil. S'approcher de son oreille, tendant la nuque à ses croc, prêt à se défendre. Puis murmurer.

- Dis moi, que cherches-tu?

- Si tu n'as pas envie que je te bouffes tu devrais courir, je cherche en fait la famille Affronys De Tiargo provenant d'Harmonia eux aussi étaient venus en vacances, soit disant. peut être se rencontrerons nous un peu plus tard lorsque ma tache sera finie. Quoi? tu n'es toujours pas partit?
...

Mais nom de dieu qui c'est celle là? Autant en quelque secondes elle avait réussi à créer une ambiance morbide et d'appréhension de souffrance et autant les quelque secondes suivantes et avait détruit littéralement cette image pour donner naissance à une fillette joviale et enjouée, en gardant quand même cependant cet air légèrement malicieux dans le regard. Un air que j'adorais sans le dire. Un choc, léger... Je ne me prononcerait aucunement sur cet acte vicieux. Ce qui venait encore accentuer ce que je disais auparavant. Puis elle s'envola, s'envola... Ca me rappellait ce que je devais faire toute les semaines et qui me laissait d’énormes cicatrices dans le dos. S'arracher les ailes puis les raboter, tout cela pour une raison que je n'avais aucunement envie de dire pour l'instant. Une caresse, légère, sur mes omoplates, souvenir de ce qui à été a un tel point gâché... Des bruits métaliques dans la rue, une garde sans aucun doutes. Étant aussi recherché pour quelque expériences, je me cachait sur un mur d'une ruelle parallèle.

Fixant le ciel pour pouvoir apercevoir la gente dame qui arborait un angle mort aérien de la garde, très astucieux. Prenant appui sur mon propre mur pour sauter sur celui d'en face qui était très rapprocher, puis a nouveau prendre appui pour sauter en face jusqu'à arriver en haut de l'immeuble, puis me coucher pour voir la garde passer dans la rue dans laquelle je me trouvais quelque dizaine de secondes plus tôt. Une fois celle-ci disparue du paysage, relever la tête en direction de la femme, qui ne semblait pas vouloir bouger, même si je m'étais dangereusement rapproché d'elle. Me relevant pour mieux apercevoir l'ensemble de rue de la ville, puis sautant sur un immeuble qui grattais le ciel un peu plus en hauteur, pour avoir encore une meilleure vision. Une fois que j'eus été sûr que plus personne ne se promenait dans les rues, je sautais une nouvelle fois sur l'immeuble le plus proche de la femelle, elle était presque à portée de main, même si je n'étais pas sûr que cela me rassure.

- Chercher une famille? Qu'est-ce que ça peut te faire qu'ils aillent disparus?
Un temps.

La sensation étonnante de malaise s’échappant de sa personne avait disparu, c'était aussi étrange que si un ensemble de nuages noirs et orageux s'étaient d'un seul coup dissipés pour laisser entrer la lumière du jour. S'assoir sur le rebord du toit, fixant la belle et chacun de ses mouvements. Puis sortir une bouteille d'absinthe de ma poche intérieure et en boire quelque gorgées. Avant de reprendre une nouvelle fois la parole.

- Comment tu t'appelles, ma belle?
Un sourire narquois.

Assis au milieu de son ignorance.
Entouré de ces richesses tant désirées.
Tremblant à l'idée de sa décadence.
Avec ce goût du faste insensé.

Un doux sourire amusé sur les lèvres dès l'apparition du mot "ange gardien", franchement j'avais beau me concentrer de toute mes forces pour imaginer... Bref oui c'était amusant sur le moment. Comme dit auparavant, ce lunatisme à peine dissimulé qui émanait de sa personne était des plus dangereux, pour moi. Ouais car bon, une personne saine d'esprit on peut toujours anticiper ses actions et agir en conséquence mais celle là... En même temps je pense que si elle désirait engager le combat elle l'aurait fait depuis longtemps.. Avec au moins... Une de ses personnalités? Et dire que je n'avais vraiment pas envie de me prendre la tête ce soir pour une fois. Tiens, le "eh puis merde" qu'on regrette toujours vous vous souvenez? Eh bien je vais faire une confiance aveugle en cette jeune personne avec pour seule raison de vouloir évacuer un peu de pression ce soir, et je le regretterait surement demain, mais peu importe.

La bouteille qui retrouvait mystérieusement ma main après que cette inconnue me l'aie piquée. Une voix chancelante par moment qui s'échapait de ses lèvres, comme incertaine à l'avance de ce qu'elle comptais dire. Curieuse tournure que prenait cette soirée, mais après tout je n'avais rien à faire d'autre, mise à part dormir. La fatigue accumulée depuis plusieurs nuit d'insomnies devenaient pesante et se ressentais quelque peu dans mes actes et dires. Mais il devenait clair que cette gamine n'apprécierait sûrement pas une éclipsée discrète. Et puis si j'avais survécu à plusieurs nuit sans sommeil je survivrais bien à une de plus après tout.

La lune reluit dans tes yeux,
Tel une enfant, tu t'enfuis,
Les rayons lunaires effleurent tes cheveux,
La quiétude conquiert ton être petit à petit.

Comment par l'enfer je pourrais savoir ce qu'elle cherche, cette histoire m'avait aussi été racontée mais ce n'est pas pour cela que j'allais m'y intéresser. Mhhh, peut-être étais-je trop je-m'en-foutiste, à juste titre, faut voir aussi la dernière fois que j'ai sauvé la vie à quelqu'un, a quel point la situation à dégénéré et que je suis à présent hanté et sûrement pour toujours. De l'eau avait peut-être coulé sous les ponts, mais les quêtes de gloire et de récompense obscènes et reflétant la richesse des gens qui nous remercient n'étant pas vraiment ma tasse de thé... Mais qu'ai-je dis déjà? Plus de stratagèmes non? Si cette femme voulait être accompagnée, elle le sera. Elle, qui avait toujours le regard tourné vers le ciel, semblant peu impliquée dans sa recherche après tout.

Et le voir dans tes yeux,
Quand tu réanime les cieux,
Preuve que tu te rappelles comment,
Redevenir une enfant.

Me relevant et descendant du rebord pour tourner le dos à cette jeune dame, avec en main... Ah non, la bouteille avait encore une fois mystérieusement disparue. Avant de lui dire clairement que je n'avais aucune idée d’où se trouvait ce qu'elle recherchait, si bien entendu j'avais bien compris ce qu'elle cherchait réellement. Puis le silence de la nuit repris sa place, titillée par des bruits de métaux à quelque dizaine de mètres de l'immeuble ou la jeune femme et moi même nous trouvions. Un bâillement, inattendu et prolongé, ce qui devenait plutôt rare. Un peu d'action pourrait remédier à cela.

- Tu veux de l'aide dans ta quête peut-être? Bien que je doute que tu la nécessite réellement.

- Et vous? lequel est-t-il, votre nom?
- Pourquoi donc me vouvoyer?

Outre le fait que je n'aie pas mangé depuis une petite dizaine d'heure, manger qui signifie pour ma race : dépecer un pauvre humain qui n'avait rien demandé pour ensuite lui boire tout son sang et mastiquer sa chair pour faire bonne mesure, mais je pense que vous l'auriez compris. Il était donc important de souligner que j'avais une fin du diable, si je puis dire, et que cela comme à son habitude me rendais légèrement irritable ou encore quelque fois, pouvait déclencher des pulsions meurtrières ou une frénésie insatiable. Tout cela pour dire que la jolie femme qui dansait tranquillement en face de moi, déplaçant son odeur de gauche à droite, l'odeur, essence de toute vie, l'âme d'un être est son odeur. Mais là n'est pas la question, me laissant envoûter doucement par cette senteur aux nuances de métal et de rose. Me rapprochant de cette créature aux milles visages qui ne cessait de me surprendre de minutes en minutes, pour finalement me laisser bercer à sa guise par ses mouvements sûrs. Fermant les yeux par moment, me laissant seulement emporter par cet instant calme, seulement cela. Seulement un moment tendre et calme parmi tout ce chaos qui régnait dans les environs. Les démons avaient peut-être bien besoin de cela de temps en temps on dirait? Tout ça pour dire que quelle que soit la raison qui pousse cette jeune femme à agir ainsi, c'était grandement apprécié. Comme une libération après toute ces semaines exaspérantes, la mission pour ce bon a rien d'Arcania en faisait partie. Oui, elle me faisait vivre une libération.

- Et don...

Un baiser, tendre et chaleureux, baiser que je n'aurais aucunement pu prédire. Un frisson, puis un gène très temporaire. J'étais comme enveloppé dans cette aura qui était la sienne, nos langues tournoyant au même rythme que les pas de notre danse. Du sang, le mien, heurté sur mes dents pointues, la langue avait laissé couler quelque gouttes. Bien que je doutes pas que ceci eut été par pure envie de jeu, cela devenait dangereux, dangereux pour elle, même mon propre sang ne pouvait pas subvenir à cette faim tiraillante. Une tentative pour me faire perdre l’équilibre qui était devenue d'un coup très risible. D'un sourire, refusant de tomber au sol, plaçant mes mains autour des hanches de ma cavalière et la plaquant contre le pilier de cheminée du toit. Avant de réitérer son geste et de l'embrasser à mon tour, en prenant soin de mordre doucement sa langue pour lui voler quelque gouttes d'hémoglobine. Puis reculant la tête, toujours le même sourire aux lèvres, un sourire que pour une des seules fois depuis mon réveil se voulait doux et sincère. Elle pouvait être fière d'elle mine de rien, pouvoir casser ainsi une carapace sans même prononcer mots. Peut-être étais-je tout simplement trop manipulable par les femmes, allez savoir. La regardant fixement dans les yeux, qui semblaient au passage s'être perdu beaucoup plus loin que la réalité, mais avec un soupçon de conscience tout de même. Me rapprochant de son oreille pour enfin murmurer.

- Je me nomme Angelus, mademoiselle Ladraël.

Puis enfin saisir délicatement son menton et poser un dernier baiser sur ses lèvres, avant de tourner toujours délicatement son visage et de descendre d'un cran pour embrasser le coté de sa nuque sensuellement, m'inquiétant de la tournure étrange que pourrait bien prendre cette soirée.

- Enchanté moi aussi.
" Il est revenuuuuuuuuu!!! "
La voyant tourner la tête vers l'origine du cri.
- On s'en fiche.

C'est sur cet instant qu'un éclair avait traversé le ciel, éclairant le délicat visage de la femme de sa lumière dense. Et encore un alors que je remontais délicatement mon visage sur son oreille pour en mordiller le lobe, avant que la pluie ne s’abatte d'un seul coup sur nos deux êtres, la sang de la jeune femme avait une expression particulière à ceci près que je n'eus jamais gouté pareille saveur, comme si l'espace d'un instant, je redevenait humain, pour la première fois depuis longtemps je sentais la fraîcheur sur mon visage, je sentais la chaleur de sa main dans la mienne. Et surtout, je sentais une excitation telle que je n'avais jamais ressenti auparavant. Sentant la respiration de ma cavalière, qui devenait de plus en plus rapide, et elle semblait monter aussi rapidement en désir que moi même, à tel point que cela en devenait effrayant, sur quel genre de créature mon sang pouvait-il bien avoir cet effet, et le sang de quel genre de créature me ferait-il cet effet? Un autre éclair encore, cette fois plus proche, accompagné d'un bruit bas et sombre, le tonnerre, toute conditions réunies pour parfaire cet instant dirait-on.

Fearless on your breath
Gentle impulsion
Shakes me, makes me lighter
Fearless on your breath

Qu'étais-donc cette créature à l'odeur inexplicable, aux mouvements et dires complètements insensés? Vous savez quoi? Je me fiche de ce qu'elle est, je me contenterais ce soir d'apprécier ce moment, et je dois dire que tant bien que mal je n'avais plus du tout envie de dormir. Et qu'était donc cet étrange sensation de béatitude, mêlé à ce désir inconditionnel du corps de cette jeune femme, donc le cœur ne cessait de s'emballer encore et encore et le sang valait mille fois celui de n'importe qu'elle autre personne de ces mondes. Profitant de cette position particulière pour placer ma main gauche derrière la tête de cette jeune femme pour l'embrasser à nouveau. Toujours les légères gouttes de sang qui s'échappaient de la plaie que je lui avait causé, et le dit sang qui semblait devenir de plus en plus délicieux à chaque lapées, c'en était magique. Descendant mes mains sur ses hanches, puis sur ses fesses, la soulevant légèrement pour que ses jambes viennent s'enrouler autour de mon dos tout en la gardant appuyée sur le marbre pour qu'elle n'aie pas à déployer de force physique pour garder sa position.

Nine night of matter
Black flowers blossom
Fearless on my breath too.

Il fallait dire qu'à aucun moment je n'avais imaginé que la soirée ne se passe ainsi, mais je sentais une dose d’adrénaline qui m'avait réveillé d'un coup, et la pluie libérant l'odeur de la femme, que je pouvais respirer partout à la surface de sa peau. Quelle douce symphonie, un mélange somptueux de fleur que je n'aurais jamais senti et de métal, dis comme ça, ça à l'air bizarre je sais, mais pourtant cette odeur ferait frémir d'envie n'importe quel amateur du genre. Toujours en contact avec ses lèvres, passant très doucement sur son ventre caché par son habit, en déboutonnant doucement les boutons pour pouvoir y passer une main, puis remontant doucement en les déboutonnant un par un. Le contact avec cette peau était comme électrique, chaque effleurement aussi infime soit-il était accompagné de sa propre dose d’instinct.

Water is my eye
Most faithful mirror
Fearless on my breath
Teardrop on the fire

Un autre éclair qui avait traversé le ciel, la pluie qui se faisait de plus en plus frappante, mais cela ne semblait déranger ni elle ni moi. Profitant de sa position dépendante de la mienne pour à mon tour la faire basculer pour l'allonger sur le dos, tout en écartant son haut que j'avais fini de déboutonner.

You're stumbling a little.

- Pourquoi ne pas essayer d'une autre façon........ plus docile et animale?

Outre cette foutue partie de mon esprit qui devenait de plus en plus démente à chaque instant, ce qui devenait obscènement évident c'est que ceci venait du sang de cette jeune femme qui révélait au grand jour les pulsions démon que je prenait tant de soin à cacher d'ordinaire, c'est cette foutue partie émotionnelle qui se réveillait à son tour pour ajouter sa propre liste de sentiments et d’émotions très peu appréciés à celle du démon. Ce n'est pas que ressentir les émotions d'un humain me gêne, c'est que ça me dégoute carrément.

Déjà je voyais déjà mal plus animal que cette manie à me taillader la peau, et j'avais également du mal à comprendre en quoi ces deux éléments pouvaient être liés. La femelle qui avait préalablement pris la décision de se placer au dessus de moi s'était relevé pour se placer à califourchon, et semblait réfléchir. Oui, outre le fait qu'elle réfléchisse dans un moment pareil m'eut légèrement fait peur de par les idées qu'elle pourrait avoir, ensuite cette excitation continuais de grimper en puissance. Et donc vous en déduirez forcément comme moi que cette pause non attendue et non appréciée était tout ce qu'il y a de plus stressant. Essayant de maîtriser ce flux non apprécié également d’émotions tout ce qu'il y avait de plus humaine, et donc pour quelqu'un comme moi ce n'était franchement pas accepté. Non vraiment imaginez que tout ce que vous avez travaillé a refouler durant tant et tant d'années remonte instantanément, ben ouais vous l'aurez deviné ça fait bizarre. La regardant dans le blanc des yeux pendant qu'elle fixait le ciel l'air penseur, à y réfléchir ça devait avoir duré seulement quelque secondes jusque là mais ça avait semblé bien plus longtemps, bien trop longtemps.

Profitant de cette position, relevant la femelle et moi par la même occasion, en la soutenant par les fesses. La plaçant assise sur le rebord abordé il y a quelque dizaines de minutes, passant délicatement mes deux mains sur son ventre nu, duquel son habit ne cachait plus rien, remontant doucement mes mains, un sourire carnassier aux lèvres, desquelles s'écoulait encore un peu de sang, bientôt nettoyé par la pluie ardente qui camouflait n'importe quel autre bruit que celui de notre respiration saccadée. Puis d'un geste qui n'avais aucune délicatesse, arrachant ce morceau de tissu qui cachait une partie de ce qui m’intéressait le plus. Replaçant mes mains sur ce ventre, avant de les remonter délicatement jusqu'aux protubérances de la dame, s'approchant des dites parties molles pour en mordiller, avec toute la délicatesse que me permettait mes dents pointues, les terminaisons nerveuses de ceux-ci. Passant quelque minutes sur ceci, quelque chose était étrange... Non d'accord absolument tout de cette soirée était étrange mais plus terre-à-terre cette fois-ci, il m'avait clairement semblé à plusieurs reprises avoir senti des pointes acérées se planter dans ma chair, mais en passant la main sur les endroits suscités, plus rien. Mettons cela sur toute les autres étrangetés de cette nuit et n'y faisons plus attention.

Reculant le visage quelque instant de cette partie sensible de l'anatomie féminine.
- Et là c'est le moment ou..?

C'est le moment ou on danse, le moment ou le temps s'arrête, le moment ou chaque toucher électrique devient une source de drogue inépuisable, le moment ou mes lèvres viennent d'interrompre les siennes dans sa réponse, le moment ou chaque goutte de pluie commence à avoir sa propre signification, le moment ou chaque micro univers dans les dites goutes possèdent forcément deux personnes exactement dans le même situation que moi et cette femelle, le moment ou toute les émotions humaine ont pris possession de mes mains qui revenaient se poser sur la poitrine de cette inconnue pendant que je l'embrasse toujours aussi langoureusement, le moment ou... J'attend.

Intéressant rp, ponctué par les tirades et petits poèmes d'Angelus, même si une petite traduction aurait été appréciable pour les citations de l'Enfer de Dante (moi et l'italien... )

Jolene Ladraël Barnes : 9 xp
Angelus Kaine : 9 xp

Les xps ont été attribués