[Quête lvl 10] Ragnarök

"La pensée est l’esclave de la vie, et la vie est le fou du temps…"

La crypte familiale, endroit où, dans un relent de poussière et de renfermé, était enfermé des générations entière de ma famille. De ce choc soudain qui m'avait pris il y a peu, je m'étais rappelé de cette cachette, très discrète, qui renfermé des trésors. Oui, mon défunt me l'avait dit en rêve, en songe, et le flash parcourait ma mémoire et chaque parole me fit surgir de nombreux souvenirs. C'est ainsi que je me rappelais de Ragnarök, la lame somptueuse qui se terrait dans le cavité de cette crypte, et, je ne savais pas pourquoi, je me sentais prêt à aller me l'approprier. Sans doute par l'effet des diverses aventures que j'avais vécus, ou encore, ces pouvoirs que j'avais réussis à dompter, en tout cas, j'étais formel, on m'attendais là-haut. La voix des ancêtres peut-êtres ? Je ne savais pas trop mais j'y allais. Ainsi galopant sur mon fidèle cheval Sleipnir et ses huit merveilleuses pattes galbées, j'allais en direction des ruines de mon village, dissimulé discrètement dans l'un des recoins d'Harmonia dont je ne citerais pas le nom, de peurs que l'on foule ce sol si sacré à mes yeux. Les ruines en vue, je ne m'y attardais guère, de peur d'éveiller de douloureux souvenirs, et je passais plutôt vers le nord-est, là où se situait mon véritable but : La crypte.

Cependant, j'épargnerais tout le détail concernant cette sépulture, car, comme vous pourriez le concevoir, il n'y avait rien d'intéressant pour vous, mise à part le moment où j'ouvre la porte menant à Ragnarök. D'une splendeur, d'une architecture impressionnante, je faisais face à une porte immaculé d'un gris lumineux, où deux poignées en forme de lune me faisait signe d'entrer. Et au moment où je pose ma main dessus, une vive lumière, verte pale, jaillissais des rainures de la porte. Un instant après un déclic retentit et la porte s'ouvrait à moi, dévoilant son trésor. Je m'avançais sur une sorte de piédestal où un coffre, d'une forme rectangulaire m'attendait, une forme de lion, enfin une sculpture plutôt, disposais le coffre. La lame est comme j n'en avait jamais vu, une poignée manufacturé en argent, la lame de la même couleurs que la lune, enfin, en plus grisée on vas dire, d'une taille que je pouvais estimer à un mètre quarante. Je sentais bien qu'elle n'était pas comme les autres, je l'a prenais entre mes mains, et j'exécutais quelques gestes dont mon père m'avait donner le secret, et pourtant, rien ne se passait, enfin, aucun pouvoir particulier comme me l'avais jadis dit mon paternel. Le problème était troublant, et je ne voyais qu'une solution, celle d'aller voir un professionnel, que j'avais déjà entendu parler.

De suite, je pris la direction de l'entre-monde pour joindre cette galerie de marchand et ainsi pouvoir résoudre le petit problème que j'avais. Peut-être qu'elle était rouillée ? Je n'en savais point et l'avis d'un professionnel irait à merveille. Trouver alors cette forge relevait en soit d'un défi car d'après les nombreuses personnes qui m'avait dit que celui avait déménager pour aller dans une contrée, le lieu était difficile d'accès, seulement par les voies aériennes qu'ils disaient. Cela tombait assez bien avec la capacité de Sleipnir ! Chevauchant les airs fougueusement, je tentais de retrouver l'île où il était censé avoir déménagé, et après avoir aperçu quelques monstrueuses créature, je pus enfin trouver la battisse dite, qui me semblait très luxueuse ! Je me posait alors sur le sol, et vit partir Sleipnir, sans doute irait-il dans son petit coin de paradis. Puis, je poussais la porte qui émettait un éminent son de clochette familier...

J'attendais tranquillement dans la boutique où se dégageait quelque chose...de mystique si j'arrivais à bien concevoir cette drôle d'odeur qui m'arrivait aux narines. La porte était grossièrement sculptée, rien de méchant mais rien de très beau non plus, oui, on pouvait croire en une banalité extrême, elle se renferma silencieux, sans un grincement sonore agaçant les oreilles des clients. A peine avais-je eu le temps de me présenter, de me dire bonjour comme tout les clients le font normalement que déjà, deux mignonnes petites filles arrivèrent pour me prendre par les bras et m'emmener auprès de la cheffe des lieux. Leurs voix avaient résonner en même temps, mêlant chacune des deux voix laissant transparaitre une excitation flagrante et une question qui me trottait dans la tête.

*Je suis leur premier client ou quoi !?*

Deux cloisons s'ouvrirent lentement pour me laisser place, et les décorations, toutes aussi bizarre soient-elles me faisait une impression étrange. La propriétaire avait du se promener par bien des contrées pour avoir autant de différents items, tout droit sortis de l'imaginaire, de la fantaisie, du secret. On y voyait très bien un mélange des genres, indescriptible mais dégageant quelque chose de très symbolique, de très spirituelle. Pour un peu on pouvait sentir l'encens qui bru... Je me retrouvais alors devant la marchande dans une position assez lasse d'après ce que je pouvais voir. Et l'encens, de ce que j'avais presque imaginé, sortais tout compte de la pipe allongé qu'elle avait entre ses mains. La fumée nappait comme un brouillard, moins épais toutefois. Et l'habit qu'elle avait, sa longue chevelure noire, son comportement me faisait croire en une diseuse de bonne aventure. Mais une autre question venait, comment, diantre, pouvait-elle réparer Ragnarök ?

- Bienvenue. Vous êtes ici dans une boutique ou l’ont exauce les vœux.

De sa voix passive, blasée, elle m'avait répondu cela. Je me trouvais un air quelque ahuris à ce moment-là, un petit rictus me parcourant les lèvres. Elle rajoutait alors, par la suite, quelque chose qui m'éclaircissait un peu plus,

-En effet, je m’engage a exaucer les vœux. Tant que cela n’entraine pas la mort d’autrui. Cela serait un fardeau bien trop grand à porter pour vous, ainsi je refuse d’acceder à ce genre de requête. Mais pour le reste je vous écoute. Sachez cependant que pour tout vœux, je demande une compensation d’une valeur équivalente.

Hum, pourquoi pas, avais-je envie de dire. Prenant une petite bouffée d'air, je lui répondis, en découvrant l'arme que j'avais délicatement dissimulé.

"Voici Ragnarök, une arme qui est dans ma famille depuis des générations et des générations, le problème voyez-vous, c'est que normalement elle dégage un pouvoir mystique, une aura particulière, du moins de ce racontait mon défunt père, et en qui, je crois vaillamment. Mais là, rien du tout, néanmoins, c'est une épée de grande valeur, résistante, utile, mais j'aimerais pouvoir faire usage de son pouvoir, et c'est là, mon plus grand problème voyez-vous ?"

J'attendais alors qu'elle réagisse, fixant les trois femelles a tour de rôle, je me demandais ce qu'elles attendaient pour me répondre. Puis au bout d'un minutieux silence, la miss me répondit un truc étrange. Elle semblait avoir regarder au plus profond de moi-même et voir ce que j'avais accompli jusqu'à maintenant. J'acquiesçai alors silencieusement, sans entretenir le discours car je voulais à tout prix savoir si elle pouvait la réparer. Elle se levait alors, et je fus surpris par sa grande taille, qui n'était pas très loin de me concurrencer d'ailleurs, prenant mon arme délicatement afin de la poser sur une table basse à proximité d'elle. Je la suivait du regard, ses deux acolytes me regardaient avec un air ahuri, très puériles, mais bon d'après ce que je pouvais en voir, ce n'étaient que des gosses sans expérience (en maturité je parle). Elle rajoutais que j'allais faire de grande chose mais pour moi ce n'était que du domaine de l'obscur et bien sur je ne voulais en aucun cas connaitre mon futur, je n'étais pas là pour ça. Ce qu'elle fit par la suite me surprenais au plus haut point et je ne pus réprimer un léger frisson en voyant apparaitre un pentagramme, ainsi que plusieurs guerriers impressionnants !

Les guerriers regardaient la sorcière d'un œil empli de surprise, se demandant sans doute ce qu'ils faisaient là. Mais au moment où elle enleva la main de la lame, tous disparurent en un éclair. Ainsi c'était cela ? Le pouvoir de Ragnarök ? Père ne m'avait pas mentis alors, elle décelait bien quelque chose, comme s'en était époustouflant ! Puis, ensuite Miss fortune demanda son du, comme pour promouvoir le contrat.

-Je pense pouvoir exaucer ses vœux. Par contre il me faut un paiement à la hauteur de mon travail. Es-tu près à en payer le prix ?

Il allait de soit que je voulais cette arme, pour mieux combattre, pour augmenter ma puissance, et cette question n'était que le premier passage vers cette puissance. Ainsi je lui répondit avec entrain :

"Oui, je suis prêt à en payer le prix, c'est certain, après ce que vous m'avez montrer, je ne peux pas reculer devant cela !"

Les deux fillettes hurlèrent en même temps "en payer le prix" comme si cela allait terriblement terrible, d'un seul coup j'avais un doute mais qui fut estomper en regardant la belle lame me faire de l'oeil. Qu'allait-elle me réserver cette grande dame mystique en échange de Ragnarök ? Je me le demandais...