Froid d'Hiver mais tempérament d'acier [Pv : Elric + Needy + Toph + Jorhmund]

Invité

HJ : Ordre de Postage : Elric => Johrmund => Toph => Needy

Elric c'était trompé, le village n'en était pas un, c'était plutôt un portail, il semblerait qu'il y avait eu un combat ici... Le combat n'était pas vieux, il avait quelques heures, Elric était accroupis a regardé les traces de batailles, balayant le sol de sa main gantée. Il se releva et regarda le portail. Il était encore ouvert et était semblable a celui qu'il avait vu en venant ici. Il posa sa main sur les parois qui l'entourait formant une sorte d'arche, le portail était encore ouvert, il regarda Needy, silencieux, comme s'il lui demandait si cela l'interessait de traversé le portail pour connaitre ce qui c'était passé ici. Elric esperait qu'il menerait au magnifique endroit avant qu'il n'entre dans le portail et se retrouve ici, même si a présent, il voulait resté ici et s'y était attaché comme un chien s'attacherait au derrière d'un facteur parce qu'il est entré dans sa propriété. Puis il entra dans le portail, se retrouvant encore dans ce noir absolu avant qu'il soit tiré en dehors, il se retourna, faillit perdre l'équilibre, il était sur du mou encore, il regarda, de la neige puis sortit du portail. Il se retrouvait sur une montagne, le sommet, il avait froid... Il voulut retourné en arrière mais il venait de se refermé... S'avançant alors pour voir ce qu'il y avait en bas, il n'y trouva que du brouillard.

- Ca change d'Umbra... Où sommes-nous ?

Puis il regarda au loin, des gens arrivaient, deux personnes... Il avait la main sur la garde de son épée, prêt à dégainé mais sa blessure à la jambe lui faisait terriblement mal...

- Etrangers, souhaitez-vous que je soigne vos blessures ?

Needy et Elric étaient finalement parvenus à traverser ce desert interminable. Mais, dans la tête de Needy restait une multitude de questions qui n'avaient pas trouvé encore de réponse, et qui n'en trouveraient peut être jamais. Cela avait le don de l'effrayer et de la désespérer à la fois. C'était frustrant, c comme quand on est enfant et que l'on ne sait pas ce qu'il y a dans les cadeaux de Noël. On a envie de savoir tout en ayant peur d'être déçu. C'est ce que ressentait Needy à ce moment là. Ce monde inconnu l'effrayait et l'attirait, créant dans son esprit des emotions contraires qui ne la dérangeait pas mais la poussait plutôt vers l'inconnu.

Le desert s'était arrété au pied d'un superbe canyon, et le la lumière tamisée du soleil couchant, éclairait le sable et la terre soulevé par le vent, donnant un aspect magique à la scene, totalement fantastique, presque divins. Un oiseaux noir, un peu rabougris comme une vieille sorcière au nez crochu, décola d'un pique sur lequel il s'était posé. Son départ précipité envoya dans le gouffre quelque cailloux, qui deboulèrent sur la pente comme une avalanche, s'arretant seulement quand un imposant obstacle leurs barrèrent la route.

Ce canyon n'était pas la seule chose interessante de ce lieu, car ces petits bout de roches s'étaient arrétés contre un immense porte en pierre. La chose devait bien mesurer dix mètres de haut, dix mètres poudrés d'une aura magique et mysterieuse. Elle semblait avoir traversé des millénaire comme ça, géant dressé au milieu de nul part, aux coté polis par la pluie et les intempéries. Sur le bord étaient gravées quelques inscription magique, indicernables à cause de leur age et de leur ancienneté. Cela ne ressemblait à rien que Needy ait deja vu, ou que je puisse comparer à des choses réelles. Ce n'était ni des hieroglyphe, ni des caractère romain ou des caractère cunéiformes. C'était bien plus artistique, fait de courbes et de formes arrondies qui formait un tout qui semblait proclamer "traversez moi". Enfin c'est ce que Needy y compris mais en même temps la curiosité la rongeait on ne peut plus.

Au milieu de cette porte flotait un gaz violet, qui s'agitait dans des tourbillons furieux. Il changeait quelque fois de couleur, virant au bleu ou au rose puis retrouvait sa jolie teinte mauve. Encore une fois c'était indéfinissable, ça bougeait comme bouillone la lave d'un volcan, comme des fond marin éclairés par le soleil ou le reflet des vagues ondule sur le sable. C'était étrangement attirant et une voix plus forte qu'elle dans sa tête lui murmurait à l'oreille de le traverser.

Sans réffléchir, Elric qui était devant elle sauta dans ce gaz magique et disparu, emporté par l'abime de ce vortex violacé.

Elle voulu juger le pour et le contre, mais c'était difficille car la voix lui brouillait l'esprit.

C'est un endroit inconnu et dangereux

"Entreeeeee"

Le sifflement avait rugit dans sa tête, doux comme le sifflement d'un serpent.

En même temps, elle ne laissait rien derrière elle, elle était deja perdue au milieu de nulle part.

"Viens mon enfant ne craint rien"

Peut être allait-elle mourir dans d'atroce souffrance.

"Entre, tu ne risque rieeen"

Elle mordit sa lèvre inférieur avec ses canines. La douleur éclaira son esprit, elle n'avait de toute

façon rien à y perdre et ne craignait pas franchement la mort.

Elle traversa le Portail Magique... et se retrouva en antarctique.

Enfin, ce fut sa première pensée, car elle eut brutalement, très très froid. Trop froid même, et ce brusque changement de température lui fit mal à la tête et elle eut l'impression que son cerveau venait de faire un 360 dans sa boite craniène. Quelque secondes de vertige puis elle retrouva ses esprits et puit enfin decouvrir ce nouveau lieu. Elle se trouvait sur le flan d'une montagne, et sous ses pieds la craquelait. Elle voulu faire un pas, mais ce fut sa jambe entière qui s'enfonça dans la neige et sa jambe se retrouva prisonière de ce sarcophage glacé. C'est à ce moment là, alors qu'elle l'avait jusqu'alors regretté, qu'elle se félicita de porter des collants plutot épais. Elle se débatit en ronchonant et se déggagea. Elle s'assit sur une roche et regarda autour d'elle. Ils étaient envahi par le brouillard, et l'on ne distinguait rien à dix mètre à la ronde. Quelle pas plus loin, la pente deja raide de la montagne s'enfonçait encore plus dans ses tenebres couleurs créme, dans un grand rien tout blanc et absolument térrifiant.

Elle fut saisie de panique car elle n'aperçut pas tout de suite Elric. Elle le trouva, finalement un peu en retrait, sur sa droite. Elle lui lança un regard interogateur, mais il ne montrait aucun signe prouvant qu'il savait ou ils se trouvaient.

Une personne, sortit tout à coup de ces tenebres blanches et s'approcha d'eux.

C'était une femme au regard totalement vide, qui ne bougeait pas ses pupille et qui ne clignait pas les paupières, elle semblait endormie. Elle marchait calmement, d'un pas sage et fastidieux, elle ne semblait pas agressive, son armes, un arc taillé dans un magnifique bois, où une flèche deja encochée était tendue vers le sol.

Ses levres bougérent et une voix posée leur demanda.

- Etrangers, souhaitez-vous que je soigne vos blessures ?

C'était plutôt gentil de sa part, et en observant sa blessure à l'épaule, N. aquiesca d'un petit "oui" enfantin.

[HJ] Vraiment désolée de tout ce retard [/HJ]

Invité

Que dire de ce qui se passa lorsqu'il franchit la porte ? De ce murmure
comme le souffle du vent ? De la voix de l'esprit qu'il connaissait
tant ? Des souvenirs qui ressurgissaient dans le présent ? De ses
envies de meurtre et de sang ? De tout ce qui animé son être renaissant
?
Pas grand chose. A l'intérieur de son crâne se multiplièrent des
centaines de scénarios sur ce qui allait advenir. Comment ne pas se
souvenir de cette aura si splendide qu'arborait tous les esprits ? Et
comment elle, celle qui aurait pu disparaître des années auparavant,
pouvait l'oublier, lui, l'auteur de tout un génocide. Pourtant, rien ne
se passa de ce à quoi il s'attendait. Le trouble disparu en même temps
que le noir revint dans son esprit. Et il se sentit chuter à nouveau...

Il tomba lourdement dans la neige. La fraîcheur de la neige le surpris
au moins autant que les évènements précédents. C'était comme si il
avait tout oublié des sensations qu'un corps humain pouvait ressentir.
Il frissonna de plaisir alors que sa peau refroidissait au contact de
l'eau glacée. Il resta là, étendu sur le dos pendant un moment, comme
si tout pouvait disparaître. Comme si, en fermant simplement les yeux,
il pouvait oublier, disparaître et juste se contenter de ce qui fondait
sous sa main. Comme si il pouvait encore se permettre de rêver, de se
sentir insignifiant, de vivre sans aucun souci... Comme si c'était la
première fois qu'il vivait.
Et puis il se redressa. Si avoir un corps physique avait du bon, il y
avait aussi des inconvénients. Et les humains supportaient mal les
changement de température. Ce détail lui revint en mémoire lorsqu'il
commença à grelotter. Ses membres ayant soudain raidi, il se plaça sur
ses deux pieds, pataud, puis admira la vue que la nature lui offrait
pour son retour. Des pics... de la neige... de la glace... du
brouillard... un ciel si pâle... C'était comme la douceur d'un poison.
Un paysage si magnifique... Et tellement dénué d'espoir. Comme si il
n'y avait rien d'autre à espérer.

Le gamin qu'il était pour l'occasion mesurait un mètre trente, sans
doute. Il était loin d'être une réserve de chaleur et devait se
dépêcher de trouver un lieu où s'abriter. Ses yeux d'un vert d'émeraude
balayèrent la façade de la montagne sur laquelle il se trouvait. Ils
s'arrêtèrent, hésitant, sur chacune des saillies qu'il observait. Il
balaya presque inconsciemment quelques mèches brunes qui chatouillaient
son front, puis resserrant les pans de sa cape d'un brun plutôt sombre,
il se décida à avancer, comme un automate, à travers le désert blanc.

Comme dans un rêve, il semblait avancer au ralentit. Chaque pas qu'il
faisait semblait plus long à venir que le précédent et donnait
l'impression de l'emmener moins loin. La paroi voulait reculer elle
aussi. Pourtant, il n'aurait su dire comment exactement, mais il la
toucha enfin du doigt, comme une chimère qui ne souhaite pas encore
disparaître, donnant un ultime élan de joie à un être qui croit enfin
réaliser ses rêves...

Il secoua la tête, essayant de garder l'esprit à ce qu'il faisait. C'est alors qu'au travers du brouillard dans lequel son esprit nageait, il se souvint vaguement d'une méthode qu'il pouvait utiliser pour se réchauffer. Le flux magique qui le composait se mit à accélérer à l'intérieur de son corps. Si la chaleur ainsi produite pouvait lui permettre de se sentir plus à l'aise, l'énergie qu'il consommait de cette manière lui commandait de trouver un abri rapidement.
Et puis une voix retentit, quelque part. Un murmure dans la tourmente qui se perdait dans l'immensité. Son intuition lui demanda de lever la tête. Ce qu'il fit. Cinq mètres le séparaient de l'étage supérieur. Une pente sur le côté lui permettait d'y accéder, contournant la façade verticale. Il l'emprunta.

Et là, les premières personne qu'il voyait dans ce monde étrange. Il pencha la tête sur le côté, sondant les trois êtres en se demandant si il devait parler, se cacher, faire demi-tour... D'ailleurs, connaissaient-ils son langage ? Peut-être.
Ses yeux se parèrent d'un voile craintif. Il leva une main hésitante et lança :

- Johrmund !

[Passage Elric sauté pour non-réponse]

- Toph. Toph Kimera.

- Partons, ils doivent être en groupe et devraient sûrement arrivés.

Needy, notre petite Need, n’était pas une personne qui était du genre à rester passive… Oh je vous assure que non ! Elle aimait l’action et l’aventure, c’était une personne gaie et dynamique, volontaire, active et vive, qui aimait le combat et prouver que c’était la meilleure… Oui oui c’est ça que N. aimait, en réalité.

Elle n’eut même pas l’idée de se bouger un peu lorsque surgit de nulle part un loup blanc, à la mâchoire tellement énorme qu’elle semblait disproportionnée par rapport à son visage… Son poil était dru et rêche, sali par la boue. De sa gueule béante l’on pouvait apercevoir d’énorme canine qui ne demandait qu’une chose : vous déchiqueter en petit bout.

Elle se sentit soudain extrêmement vulnérable, et dans sa robe à froufrous, elle était le petit chaperon rouge des temps moderne. Elle tremblait de tout son corps, de froid et de peur, car elle était essouflée et épuisée, elle ne comprenait rien à tout ce qui se passait, elle était une victime dans cet univers barbare, hostile et hideux. Elle aurait voulu se trouver dans un conte de fée, dans un décors ressemblant par exemple au bois des chants éternels dans wow, avec des monstres pas du tout effrayants et des gens souriant, où il fait toujours beau et où l’on s’amuse beaucoup. Car elle était quelqu’un, et ça m’écorche la bouche de prononcer ses mots, qui choisissait volontiers la solution de la facilité… En passant par cette porte, elle s’était dit qu’elle allait atterrir dans un grande et immense cité, une petite ville, un village même aurait suffit, mais cela ne lui étais pas, mais alors pas du tout venu en tête qu’elle allait atterrir dans ce trou du cul du monde où on ne voyait pas à dix mètre, ou il faisait froid et où des bêtes féroces surgissaient à l’improviste….

Elle fut donc une spectatrice aux combat de Toph.

C’était immoral et injuste, car l’une était aveugle et l’autre avait seulement froid, mais c’était comme ça, Needy était une pouf dénuée de sens moral, elle n’était pas adepte des combat et ne prenait aucun plaisir à y participer. Elle pris une décision tout de même énorme pour niveau de mentalité

Si je sors indemne d’ici et que je trouve un endroit sur, il va falloir que je m’entraîne sinon je ne vais pas survivre longtemps….

Et oui, si il avait un truc auquel Needy tenait vraiment, c’était… elle-même, et elle aurait tout fait pour conserver son visage délicat et parfait, ne tenant pas à ressembler un GI, au visage bourru et défiguré par les blessure, comme le lieutenant-colonel Kilgore dans Apocalypse Now, rongé par la folie et la démence de la guerre, aussi bien physiquement que mentalement.

Elle était boudha, totalement pacifique, comme la suisse pendant la guerre.

Une fois la bête achevée (grâce à sa coopération mentale Wink

ou en tout cas hors de combat, mais notre héroïne ne savait pas faire la différence… Needy poussa un petit soupir de soulagement.

« Héhé bien joué ! OWNED créture de sataaaaan ! »

Au même moment la jeune aveugle, le boulet du groupe car c’était une handicapée, il fallait s’occuper d’elle, quelle plaie, fit une remarque assez maligne et non dénuée de sens :

« Partons, ils doivent être en groupe et devraient sûrement arrivés. »

Ah mais ça voyage en groupe ces choses ! Elle réfléchit longuement dans sa petite tête et sortit cette remarque, tout bas pour que personne le remarque

« Mais on dit pas un loup solitaire ?… Genre ça veut dire qu’il est tout seul non ?… »

Elle se donna la réponse à elle-même.

« On dit aussi une meute de loups… décidément on peut vraiment pas se fier à la langue ! >< »

Elle tappa dans ses mains, pour s’encourager elle-même.

It’s time to run !! Go go go !!!

Elle se mit à courir d’une pas empoté, faisant bien attention ou elle marchait, la ou la neige semblait moins épaisse.

Puis il se mit à neiger.

Les petit flocons glacés rencontraient son visage en fondant. Un visage devenu peu à peu tout rouge à cause du froid, grimaçant quand une goutte d’eau atterrissait malencontreusement dans ses yeux. Elle était énervée mais n’avais pas son mot à dire, alors elle se tut.

Elle avait décidé d’aller dans le sens de la descente, dans une course effrénée, elle risquait de faire un roulé-boulé jusqu’en bas de la montagne comme une vulgaire boule de neige.

Puis tout se ralentit.

Le ciel fut tout à coup dégagé, et on pouvaient voir les montagnes qui se découpaient sur un ciel azuré, C’était beau à en couper le souffle.

Son souffle fut coupé, emporté par l’élan de la descente et de la course, elle venait d’atterrir juste au bord d’une falaise, et elle poussa un cri très très aigu, s’arrêta brusquement et respira très vite pour se calmer.

Elle n’avais pas vraiment le vertige, mais les cinquante mètres qui la séparaient du bas de la falaise était tout de même impressionnant pour une fille qui avait plutôt les pied sur terre.

Spoiler:

Invité

- Je m'appelle Elric Nirenad, enchanté de te rencontrer.

- Attention !

Invité

Personne ne prit la peine de lui répondre. Toujours pensif, il sonda les alentours, cherchant à repérer son ancien camarade. Est-ce que le portail qu'ils avaient pris tous deux les avait mené au même endroit ? En théorie, oui. En théorie... Que c'était stupide. Il n'avait jamais vu de portail. Penser à des règles les concernant alors qu'il y était confronté pour la première fois...
Une présence arrêta son regard. Ses yeux n'auraient rien vu, mais lui sentait une forme de vie malgré la brume et le froid. Il "voyait" mais pas au sens où les humains l'entendaient. Et ce n'était sûrement pas son compagnon. La chose était bien trop "insignifiante" pour qu'il doive y porter la moindre attention. C'est ce qu'il se serait dit en temps normal. Et l'orgueil ne l'avait malheureusement pas quitté avec la puissance.
Aussi détailla-t-il les êtres un à un.
Il y avait cette fille bizarre qui avait peur. Pas cette peur dévorante qui saisissait ses victime à la simple mention de son nom, il y a des siècles, et qui vous donnait envie de mourir pour que le calvaire s'arrête, non. C'était juste le genre de frayeur qui éveillait votre instinct de survie. Qui vous faisait mal aux tripes et vous forçait à vous battre jusqu'à ce que vous tombiez de fatigue. Certes, on en était certes pas encore là. Mais il suffisait parfois d'un rien...
Elle décocha une flèche qui fusa vers la chose. Il sonda le lointain de tous ses sens. La flèche disparu, mais lorsque la vie vacilla légèrement, il sut qu'elle l'avait touché. Et comme elle, il savait que rien n'était encore gagné. Il suivit son mouvement lorsqu'elle tira à nouveau. Cette fois, le changement fut radical. Le flux vital s'envola dans l'atmosphère comme l'air chaud d'un récipient troué. La chose était près d'eux mais pourtant, il ne la distinguait presque plus avec ses sens magiques. Un sourire élargit ses lèvres. Il passa au suivant.
Une jeune femme. Non, une fillette. Elle prononça une phrase assez étrange. A tel point qu'il eut bien du mal d'y donner un sens correct. Elle avait l'air étrange en elle-même. Assez renfermée. Étrange. Du lot, c'était la seule qui l'intriguait à ce point, tant elle bouleversait ses certitudes. Mais vu le temps qu'il avait passé à l'écart du monde, se remettre à jour n'était pas du luxe...

- Partons, ils doivent être en groupe et devraient sûrement arriver.

A qui le dis-tu. Il les sentait déjà. Trop loin pour qu'il puisse les dénombrer et les détailler. Trop près pour qu'il ne le remarque pas. La jeune femme qu'il supposa être aveugle au vu de sa démarche parti guérir l'étrange animal. Stupide réaction. Un adversaire mort était un ennemi de moins. Si on l'aidait, on ne pouvait jamais savoir quand il allait se retourner contre vous.
Et puis l'étrange gamine s'élança dans la neige. Toute seule. Le gamin tenta bien de comprendre son raisonnement. Mais sans y parvenir. Elle ne semblait même pas avoir peur elle-même.
Il grommela quelque chose d'incompréhensible, même pour quelqu'un qui connaitrait sa langue natale, et puis s'élança à la poursuite de la jeune femme. En faite, tout le monde s'était mis à courir pour éviter "la meute".

Et puis, il put enfin analyser le caractère du dernier spécimen. Sans doute le plus stupide. Il n'était pas méchant mais croyait trop et ne savait pas assez. Il agissait trop promptement pour pouvoir réfléchir avant. Bref, il ressemblait énormément à l'être qu'il cherchait. Si ce n'était que ce dernier n'avait rien d'humain. Ou presque.
Juste après avoir "sauvé" la donzelle, il sauta plus ou moins de le vide, se raccrochant de manière un peu limitée sur le bord glissant de la falaise qui leur faisait face. Le gamin hésita. Devait-il l'aider ? Ou pas ? Il pesa le pour et le contre. Pour une fois, le pour l'emporta. En faite, il avait tout à gagner et rien à perdre dans cette affaire. Cette chose ne ferait pas un opposant farouche si elle survivait.
Il s'approcha du bord de la falaise. Ses forces étaient déjà amoindries par le cycle constant de magie qui empêchait son corps de refroidir. Mais il lui restait plus qu'assez de force pour le remonter de là. Il s'accroupit en grommelant car, il le savait, il allait devoir arrêter de se concentrer sur son réchauffement. Dès que des frissons commencèrent à le faire trembler, il saisit les poignet de l'étrange être et se redressa en tirant de toute la force qu'il avait dans les membres. Erreur de dosage. Il l'envoya vaquer derrière lui avec une puissance dont un être de son apparence n'aurait pas dû avoir le dixième.

- Woops.

La roche sous ses pieds apprécia moins le changement de poids violent. Elle protesta d'un craquement sec. Prudemment, Johrmund s'éloigna du bord du précipice en allant voir l'état de l'imbécile, non sans quitter l'étrange fillette des yeux. Les loups, il n'en avait cure, comme toujours.

- Je passe sur celui de gauche. La jeune femme et Elric vous montez dans celui de droite. Jorhmund ou quelque soit ton nom monte avec moi. Si vous refusez ces ordres sachez que je ne viendrais sûrement pas vous aider.

- On se rejoins sur la branche qui joint les deux arbres.

- Je passe sur celui de gauche. La jeune femme et Elric vous montez dans celui de droite. Jorhmund ou quelque soit ton nom monte avec moi. Si vous refusez ces ordres sachez que je ne viendrais sûrement pas vous aider.

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Et sinon … tu peux aussi aller… te faire foutre ?

Needy détestait se genre de situation ou des gens se croyait supérieur et pensait être ‘obligé’ d’envoyer des ordres à tord et à travers, et de proférer des menaces si personne n’obéissait. Elle pensait que chacun aurait du avoir le droit de donner une idée et que c’est une fois toutes ces idées mises en commun qu’on pouvait… débattre sur la meilleure position à adopter ? Ça prendrait peut-être un temps fou mais ça éviterais de se plonger dans des impasses inextricable.

Quel était l’avantage d’aller se « cacher » dans des arbres ? Ces bestioles flairerait leur traces et attendraient patiemment en bas de l’arbre jusqu’à ce que Need’s et son petit groupe crève de soif ou de faim, ou de froid ou même de maladie ou foudroiement mais c’était moins probable. Ces bestioles feront des tour autour des deux arbres, tranquillement en poussant quelques rugissement à droite et à gauche . Combien de flèches avait ? Cela suffirait-il sur toute une meute ? Pas sur du tout. En plus, cela voulais dire que ce serait encore une fois elle qui les secourait et ensuite la morale indiquait qu’il fallait se sentir redevable.

Needy détestait la morale, elle détestait le fait de devoir renvoyer l’ascenseur. Elle détestait être contrainte par la moralité ou une connerie du genre. Allait-elle être libre un jour ? Où l’humanité était il un virus qu’elle traînait même sur les territoires les plus déserts ?

Bien évidement, elle ne dit rien, elle ne disait jamais rien, Need. Ces yeux avait du paraître légèrement vagues le temps d’une seconde, comme si elle était dans son monde, à des millier de kilomètres de ces esprit vides et basiques, dans une grande prairie, allongée sous un pommier.

Ses yeux regardèrent Toph, elle lui lança un grand sourire (inutile vu la situation) puis elle grimpa dans l’arbre.

Cependant, il y eu un problème, une alternative qui n’avais pas été prise en compte jusque là. Un problème ennuyeux dans la mesure ou pour grimper dans un arbre, il fallait, justement, savoir grimper dans les arbres.

Needy ne savait pas grimper aux arbres. Elle ne voyait pas l’intérêt de monter dans un arbre alors que l’on pouvait si sentir aussi bien allongé contre son tronc. Elle n’était pas une fana de l’ascension des cimes, elle attendait que les fruits soient mur et elle les ramassait aux sol, plutôt que d’escalader et risquer de se faire mal…

Bon, mais elle avait décidé de s’adapter à cette contrée étrange. Elle ne rechigna pas ni ne prévins les autres de son incapacité d’escaladeuse.

L’arbre était assez grand, mais la première branche n’étais pas très haut, à peine quatre mètre. Gloups. Comme le tronc était fin, elle tenta de faire comme les singes : elle posa un pied contre l’arbre, accrocha ses mains derrière et se mit à monter façon koala. Ce fut, contre toute attente, étrangement facile. Needy n’était pas très grosse, et elle compensait le fait qu’elle n’aie quasiment pas de muscle par le fait qu’elle avait à peu près rien à soulever, pauvre petit corps rachitique. Elle avait trouvé le bon équilibre, le poids du corps toujours en arrière, les pieds qui repoussent le tronc et les mains qui s’y agrippent , qui s’y écorche. Les doigt abîmés sur cette écorce rugueuse, tout collants à cause de la sève. C’était désagréable, gênant. Il fallait faire avec.

Quel que effort pour soulever son corps une dernière fois et se hisser sur la branche et ce fut finis. Elle arbora un sourire satisfait, et ce retourna vers Elric. Il avait une tête bizarre, mais elle ne compris pas pourquoi. Perdue dans son escalade interminable, elle n’avais pas remarqué qu’un quart d’heure venait de s’écouler.

- Descendons.

Leader, meneur, guide, pilote, dirigeant.... Voilà des mots qui définissaient bien la jeune Toph.

Ma petite Needy, elle, aurait trouvait son sentiment actuel dans le champs lexical de l'ennui. Fatigue, lacement, platitude, lenteur, calme. Tout ce passait tellement... lentement, pas d'action, pas d'activité intéressante... On fuyait une meute de loup en se cachant dans un arbre, On marchait dans la neige, On écoutait les ordres de l'autre nana.... Blablabla.

Voilà aujourd'hui cette pauvre Needy allait se rebeller ! Elle allait (enfin) créer de l'action dans le récit, de l'aventure en pochette surprise comme si elle était un action man dans du papier cadeau, sans les gadget, les gros muscles, le mot man, le mot action et le papier cadeau. Mais on y était presque, y'avait surement un peu l'esprit de Noël, grâce à la neige tout ça...

Donc elle pris une initiative, pour agrémenter mon récit de quelque lignes supplémentaire (NdA : à prendre avec humour (ou presque)).

Elle descendit de sa branche, d'une façon, et c'est non négligeable, inspirée par Tomb Raider. Elle se mit en jarret (Cochon pendu pour les intimes), ne vit plus rien à cause des multiples épaisseur de sa robe, qui la faisaient suffoquer, dans le noir la tête à l'envers. Elle fut prise d'un violent coup de panique, de grosses gouttes de sueurs perlèrent à son visage, le battement de son cœur était saccadé. Le sang lui affluait au cerveau. Elle avait très froid aux jambes qui malgrès ses épais collants étaient maintenant à l'air libre.

Faisons une pause.

[Théâtre mental]

Imaginons la scène autrement. Si quelqu'un s'était approchait de l'arbre où étaient nos aventuriers, il aurait pu apercevoir trois jeunes gens plutôt normaux assis sur les branche d'un arbre MAIS Ô malheur ! Qu'était-ce donc cet étrange et effrayant animal ? Une chauve souris géante !!! Mais elle n'avait pas une couleur normale... Ce n'était pas possible, une chauve souris bleu ciel, même ici, dans ce trou perdu, ça n'existe pas … Quoi que …? Une chauve souris des neige, qui se serait adaptée au paysage et à la température. L'homme imaginait la bête, avec un long et doux pelage bleuté, aux reflets mauves, de longue aile blanche presque transparentes, et de grand yeux noir comme l'abîme. (Monsieur tout le monde a de l'imagination et aime les détails de couleurs). Avec témérité, il se serait approché de la bête.

C'est surement avec une pointe de déception qu'il aurait compris ce qu'était son monstre en réalité. Mais la déception aurait bien vite était remplacée par un énorme rire bourru et totalement interminable si monsieur tout le monde était un homme, ou par une bouffade hystérique, avec des variation incontrôlée dans la voix si c'était plutôt une madame tout le monde. Oui on appelle ça un rire nerveux.

Il aurait été provoqué par la réaction en chaîne d'un cerveaux normal humains, qui aurait assemblé chaque chose avec une précédente.

Une petite culotte rose en dentelle ! (Et un demi milliard de napperons, broderies, froufrous et accessoires divers qui lui servait de trône)

HAHAHAHAHUHUHumhum... **Petit toussotement**

Grosse Chauve Souris Géante Dangereuse + Petite Culotte En Dentelle => BatmanEnSousVetementsFéminins

L'équation était équilibrée, le résultat plausible et imaginable, bien que totalement ridicule.

[Fin du théatre mental]

Remettons à la place de cette pauvre Needy. Pour elle, tout cette action n'a rien de comique, c'est juste un instant pesant ou elle lutte contre la gravité. Pourquoi a-t-elle voulu se la péter une fois de plus ? Pourquoi se ridiculise-elle aussi facilement. La chaleur cuisante de dessous sa robe contraste fortement avec la brise glaciale qui lui chatouille les jambes.
Elle essaie de relever son torse mais le mélange fatigue/niaiserie/infirmité lui empêche toute actions efficace. Ses ongles s'accrochent vainement à l'écorce tandis que ses muscles lâchent. Elle tombe mollement dans la neige, sa robe faisant office de parachute.

Elle reste quelque seconde étourdie dans la neige, puis souffle doucement..

« Je te suis... »

[Aux rencontres de vacances]

Toph n’avait pas une réaction très amicale, elle semblait trop occupée par son propre destin pour vouloir sympathiser avec notre petite Needy. Tant mieux ? Tant pis ? Comme Needy n’avait pas vraiment de réaction à cette affaire, on décrira sa pensée avec un seul mot OSEF. Elle n’allait pas forcer le destin, jouer la grosse lourde et vouloir suivre à tout prix l’autre fille. Elle se passa de commentaire, se passa d’au revoir, leur adieu ne furent pas très long, ni très sentimentaux, leur route s’était croisée, maintenant elle se séparait, il n’y avait rien d’autre à dire, rien à commenter, rien à ajouter. Needy ressentait à la fois un malaise et un étrange liberté. Malaise parce que elle ne se liait jamais à personne, elle n’y arrivait pas, elle était incompatible, et le fais d’avoir changer de monde (ce qui s’était à priori passé, elle n’arrivait pas à expliquer le phénomène mais elle l’acceptait quand même car à vrai dire elle n’avait pas le choix). Liberté car elle se sentait bien seule, différente, revendiquant son étrangeté plutôt que de la dissimuler. Portant ses défaut comme un sautoir autour de son cou.

On est pas pareil et s’est pour ça qu’on ne reste pas ensemble. J’ai pas envie de te dire au revoir par ce que cela voudra dire que je serai triste, un petit geste de la main, un petit sourire suffiront bien, tu ne crois pas ??

Elle rebroussa chemin, retourna de la où elle était venue, le désert. Elle voulais comprendre pourquoi elle avait atterrit la, elle savait qu’il y avait probablement une bonne raison, un « pourquoi du comment » (nda : expression de mon père). Ses pieds traînaient sur le sol, allait elle s’échapper d’ici ?

Une boule se forma dans son cœur lorsqu’elle franchit le vieux portail une nouvelle fois.

C’est reparti pour un tour…

Toph >> 7 xp
Needy >> 7 xp
Johrmund >> 2 xp
Elric >> 2 xp

xp donnés

» Elric is me.
» Needy Black
» Le froid n'est pas seulement température...[Terminé]
» Le froid, ça fait mal ?
» A la recherche de... de quoi? [Needy][Abandonné...]