Indiana Da'al and Co! (PV: sky et le pingouin!) [Terminé]

Combien de temps ?

Ses yeux sondaient le paysage qui s'offraient à lui et qui était exactement le même que dans ses souvenirs. Mais combien de jours ou même de mois s'étaient écoulés depuis qu'il était arrivé ici ? Il se sentait tellement semblable à ce qu'il avait été ce jour là. Si faible et puissant. Sage et inculte. Comme si tout le temps qu'il avait passé depuis la dernière fois qu'il avait pu observé ce paysage n'était rien de plus qu'une fraction de seconde... Et pourtant... Il était déjà bien différent.
Il ne se sentait pas plus mûr. Non. Mais il avait acquis d'innombrables connaissances sur la face cachée de ce monde et ne savait pas comment les gérer. Surtout qu'il en avait encore au moins autant à apprendre. Et ces pics qui se multipliaient sous son regard, laissant devant ses yeux des reliefs d'une blancheur impeccables. C'était... splendide.
Combien de temps resta-t-il là à regarder cette mer de glace immobile et immortelle, perdu dans ses pensées ? Il ne le sut pas exactement mais il était sûr de deux choses au sortir de ses réflexions. Premièrement, le brouillard blanc qui s'était levé partout autour de lui annonçait l'imminence d'une tempête de neige. Il le "sentait" plus qu'il ne le savait. Deuxièmement... Il avait faim.



Était-ce la destinée ou simplement un hasard bienveillant, la première ouverture qu'il distingua se trouvait être le premier endroit où il avait dormit. Il eu un rire discret en repensant aux évènements qui avaient entouré son fameux sommeil puis s'approcha de l'entrée béante comme si la tempête ne le dérangeait pas le moins du monde. Ses pieds ne s'enfonçaient pas dans la neige et il souriait bêtement sans se préoccuper du froid qui était pourtant déjà mordant. Un détail supplémentaire qui le changeait de la dernière fois. Mais il n'y prêta aucune attention.
Ses premiers pas dans la grotte se firent presque hésitants. Ses yeux se plissèrent et il détailla les lieux, un peu surpris. Pourquoi ? Parce qu'à la place des deux jeunes filles qu'il avait vu cette fois là se tenait un truc immense, vert et pas beau. Le genre de truc qui ne convenait pas vraiment au paysage de grâce qu'était celui qu'il foulait. Non, sincèrement, il se demandait ce que cette chose faisait ici.
Il aurait bien lancé une boutade, juste pour le plaisir, mais la taille de la chose ainsi que l'espèce de hache à long manche posée par terre l'en dissuada suffisamment. Il se rapprocha quand même puis, plissant les yeux, il dû admettre que le visage lui semblait familier - on ne croisait pas un truc comme ça sans s'en rappeler ! Il resta impassible et en pleine réflexions durant quelques secondes, puis, saisi d'un éclair d'illumination, il se souvint :

- euh... Balle ?

Oui, c'était un truc comme ça. Sans doute... Il n'attendit pas la réponse et s'assit à l'opposé de lui vis à vis du feu - histoire d'avoir le temps d'esquiver si ce truc avait l'intention de le prendre dans ses bras en chantant une chanson paillarde - tout en sortant de son sac à dos trempé des pommes et un lapin [Il a toujours des pommes sur lui, ce mec, c'est hallucinant °O je le veut comme ami !] qu'il proposa à son compagnon. Bon, certes, les pommes commençaient un peu à dater... mais le lapin avait été chassé peu de temps auparavant. [en faite, non]
Éternel mal à l'aise avec les autres, il ne prit pas la parole.




[wais, alors, moi je veux pas critiquer, mais on nous avait promit des femmes et de l'alcool ! j'en voie pas un seul dans ce coin paumé ! Je proteste !]

Dans le Brouillard

Sky gardait le nez enfoncé dans le duvet de fourrure qui doublait l'épais manteau qu'il s'était procuré il y a de cela quelques jours à Esquillio. Les paupières refermées, il pouvait sentir chaque partie de son corps drapée d'une chaleur protectrice. Il prit une profonde inspiration, et ouvrit ses yeux imprègnés d'un rouge sombre.

Seule la moitié arrière de ses pieds avaient un point d'appui, le reste était dans la vide complet, ses doigts de pieds remuants dans le vide. Face à lui se dressait le ciel, non pas vu d'en bas, mais de face, incommensurable vide céleste d'un azur aveuglant. Il pouvait sentir la paume de ses mains effleurer la parois de glace contre laquelle il était adossé. Il sentit son sang pulser au travers de ses veines, devenir de plus en plus froid et rafraichissant à mesure que son dos se détachait de la façade de la montagne. Tout en écartant les bras en forme de croix, il avança légèrement, maintenant seul ses talons était en contact avec l'escarpement sur lequel il se dressait....

Ses iris s'étrécir tandis que chacun de se muscles se tendit à l'extrême. Il bondit en arrière, heurtant et fissurant le mur de glace, la respiration haletante. La fraîcheur qui l'habitait devint surchauffe, et un spasme de terreur le parcouru. Sky s'écroula à moitié sur l'escarpement d'une cinquantaine de centimètres sur lequel il se trouvait, en sueur. Quelques minutes plus tard, il fit volte-face au vide et poursuivi son ascension, une lueur indéchiffrable dans le regard.


__Quelques heures plus tard...

Tout était arrivé si vite que le jeune homme fut totalement prit de vitesse. Une fois l'escalade des falaises achevée, le vent s'était brusquement levé, jusque à ce qu'il devienne rafales. En l'espace de quelques minutes Sky ne voyait plus rien à moins d'une dizaine de mètres, complètement piégé dans le blizzard. Progressant péniblement dans la poudreuse, ses mains cramponnant son bâton si fort que les jointures en devinrent blanches, il errait à l'aveugle dans un univers blanc où le temps lui-même semblait s'être arrêté.

Désormais, son seul et unique repère était la douleur de ses muscles à l'agonie et l'intensification de la tempête dans laquelle il était prisonnier. Les indiscernables cristaux de glace s'acharnaient sur lui, entaillant son visage et brûlant son oxygène. Il fallait qu'il trouve un abri, sans quoi cet enfer deviendrait son tombeau.

Soudain tout sombra dans l'obscurité, la douleur des rafales cessa, mais l'élancement dans ses membres le prit de court, lui arrachant un râle. Il s'écroula, comme si le sol s'était dérobé sous ses pieds, s'écrasant face contre terre. Il resta ainsi une dizaine de minute, avant d'entrapercevoir un lumière dans les ténèbres. Sa première pensée fut qu'il était vivant : lorsqu'on est mort, les cinq sens étaient réduits à néants, hors ce n'était pas le cas. La seconde était qu'il se trouvait soit dans une caverne, soit au fond d'une crevasse. Si il s'agissait de cette dernière, il devait s'être brisé les deux jambes sans même s'en apercevoir, heureusement ça ne semblait pas être le cas. Troisièmement, cette lumière devait être celle d'un feu... bah, peu importe sur qui il tombait au point où il en était.

Marcher se résumait à mettre un pied devant l'autre, théoriquement c'était l'une des plus simples chose imaginable, mais pourtant il sentait que chaque pas le rapprochait de l'échéance finale. S'il forçait trop maintenant, il risquait vraiment de mourir.

La suite était très floue, le jeune blond à la chevelure presque blanche arrivait au bout de la caverne. Un feu ronflait contre la parois de pierre, un garçon d'environ son âge à moitié dissimulé dans les flammes. Un énorme créature verte lui faisait face, une mâchoire et des crocs démesurés lui faisant office de gueule. Par pur instinct de survie, la main droite de Sky s'empara du projectile dans la doublure de son manteau, avant dans la lancer au visage du monstre.

La tranche de lard de première qualité retomba mollement au sol, tout comme son propriétaire.

__- F-Faim... manger...

Physiquement et mentalement à bout, le jeune homme aux yeux grenats sombra dans l'inconscience...

[Désolé du temps de réponse, overbooké cette semaine.]

La chose qui arriva avait un air endormie. Ou plutôt niais. Bon, je le connaissais un peu et je savais bien qu’il n’était pas comme ça, mais au premier abord quand on vois Elio… On dirait un extraterrestre. Il débarque de sa planète, complètement halluciné et silencieux. Bon après tout, c’est-ce que j’aimais, le silence. Mais dans son cas, c’était pratiquement du mutisme. Mon souvenir de lui était directement lié à ma prestation pittoresque. Je ne m’étais pas montré sous mon meilleur jour dans cette taverne, complètement bourré. Le peu que je me souvenais c’est que je l’avais pris dans mes bras et chanté la chanson de la vieille Marlène. Ah ah, quelle souvenir, on s’était bien marré. Enfin, sauf lui et l’autre gonzesse pète sec que j’avais bousculé. Mais dans l’ensemble j’avais un bon souvenir d’Elio, c’était pas le genre de type à chercher les embrouilles, le voir dans ce lieu hostile était plutôt un plaisir. Il ne se souvenait plus de mon nom et m’appela balle. Bah, j’avais pas envie de parler non plus et j’acquiesçais stupidement. Il s’asseyait déjà avant que j’ai pus lui permettre? Mince! C’était quand même un peu ma grotte. Mais bon, je pouvais tout lui pardonner maintenant qu’il sortait son sac à dos un lapin et une pomme. Je rigolais et lui prenait le lapin et la pomme des main. Je coupais la pomme en deux et lui donnais un morceaux. Ensuite, je pris mon petit couteau réservé pour la bouffe et je commençais à dépecer le lapin. On entendait le vent souffler dur dehors, la tempête était pleine. Pendant ce temps, le silence entre moi et Elio commençait à être pesant. Quand j’eus finis de dépecer le lapin, j’enfourchais son cul sur la lame de ma hallebarde et, je tenais mon arme servant momentanément de broche, au dessus du feu. J’allais entamer la discussion.

 « Et tooii siiinon euh… » 

L’arrivé d’un jeune homme aux cheveux blancs me coupa net. Ce type à ma vu mettait déjà une main dans son manteau. Sans que j’ai le temps de l’éviter il me balança quelque chose au visage! C’était la fin pour moi! J’étais mort! Je fermais les yeux pour au moins ne pas avoir les yeux crever quand je mourrais. Le choc fut mou, gras et claquant. J’ouvrais les yeux pour me retrouver avec une tranche de lard sur le nez. Le type s’effondra au sol en gémissant qu’il avait faim.

 « Ouais, on a toouus faim iciii… » 

Certainement était-il devenu inconscient. Il n’était pas loin de moi et sans me lever j’eus juste à tendre le bras pour le chopper par le col. Sans ménagement je le tirais prés du feu et le laissais posé la ou il étais. Non mais, arriver comme ça, sans ménagement me jeter une tranche de lard en pleine face; D’ailleurs, je posais sa tranche de lard tout prés du feu sur une pierre chaude, pour la laisser cuir lentement. Très vite l’odeur du lapin et du lard commençaient à se mélanger et à inonder la grotte. Je salivais déjà et je croquais donc dans mon morceau de pomme pour passer la faim. Puis je posais à nouveau les yeux sur Elio. Cette fois j’espérais pouvoir poser ma question sans qu’un autre fou rentre et me balance autre chose au visage.

 « Aloooors Mélo? Qu’est-ceee qui t’améneuh iciii? » 

Moi je savais pourquoi j’étais venu. Et je me demandais si nous avions les mêmes raisons. Si c’était le cas, ça poserait problème. Sinon tant mieux. Puis mon regard se posait sur le type à la tranche de lard. Et lui? Qu’est-ce qu’il foutait la? Par contre si lui était la pour les même raisons c’était pas un soucis de s’en débarrasser. J’avais jamais bouffé de l’humain, et avec ces cheveux blanc qu’elle goût il avait?

Da'al Waanig > 3 xp
Elio Endral > 3 xp

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