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 Pour l'amour d'une mère [Terminé]

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Vaiarii Dazak
Deavy Hewer
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Vaiarii Dazak
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyDim 21 Nov - 9:26

A terre, Vaiarii ne pouvait qu'écouter ce que l'homme violent avait à dire; après quelques coups, il décida de trahir son groupe et même de leur indiquer le chemin jusqu'à derra. Le Néko était ahuri de ce comportement. Bien sûr c'était un bandit, mais tout homme devait avoir un minimum de fierté...peut-être celui-ci faisait exception à la règle.

Deavy l'aida à se relever et l'homme-chat se mit en arrière en évitant le regard du traitre. L'envie lui démangait de le tuer, mais sans cette "carte-ambulante" ils avaient aucune chance d'arriver à destination. Il fut donc réduit à suivre le groupe en gardant un oeil sur le nouveau, après tout, un coup en traitre pouvait venir de n'importe ou. Malgré ses soupçons, le traitre les dirigeas directement vers l'entrée de la cité avant de disparaitre.


-Je le trouve louche. A mon avis y'a une embuscade à l'intérieur... j'vais voir.

Sécurisant l'arme sur son dos, il regarda les remparts de la ville, vieux et usés, quelques pierres se détachaient des murs couverts de mousse verte. L'entrée était plutot simple, une porte ouverte en bois, rien de plus facile à passer...c'est ça qui lui faisait peur, c'était trop simple. Il s'approcha du mur et entama sa montée.

S'aidant de sa faux comme piolet et des failles , il arriva en haut sans trop de problèmes. Aucun garde, personne, on aurait dit un village fantôme et il scruta les petites maisons à l'intérieur de la ville. Le sol n'avait pas été recouvert laissant place à une boue épaisse qui couvrait les trottoirs. Au fond, un manoir se tenait là; peut-être une ancienne maison de roi, Vaiarii se doutait que si quelqu'un vivant dans ce village pourri, ça devait être dans le manoir. Il baissa la tête pour regarder ses compagnons. Il fit signe que le chemin était libre et continua d'avancer sur les murs.

Il n'était pas stratège ni penseur, mais il devinait que d'avoir quelqu'un en hauteur qui observait les mouvements n'était pas de trop. Il continua donc son chemin, vérifiant tous les passages possibles tandis que les autres avançaient prudemment dans le village.


[HRP: Si vous voulez mettre une patrouille ou autre chose, vous pouvez faire agir mon perso pour être prévenus de l'arrivé des bandits ^^]
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Van Walsung
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Van Walsung


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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyDim 21 Nov - 11:42

Le plan d'action


    L'étranger lui donna l'explication tant voulu sur ses raisons de sa venue. Apparemment, il devait les tuer, embauché par le chef des bandits mais pour décida de faire le contraire, soit de les aider. Van resta en garde tout de même pour contre carrer un effet de surprise. Mais plus les explications défilés et plus il était convaincu que ce gars n'était pas une menace. Alors le forgeron rangea sa lame dans son fourreau et sentit Deavy le pousser, intéressé par l'histoire de l'étranger. Kyo était toujours en arrière, écoutant de loin, tandis que Van entendait seulement la suite des opérations. Si Deavy accepté de le suivre, alors le reste devait le faire, c'était sa mère qu'ils devaient secours après tout. Sans celui qui a lancé cette mission, cela ne menait nulle part. Puis une fois sur le chemin en direction du village de Dera, Van ralentit un peu les pas pour se rapprocher de Kyo, s'inquiétant toujours de sa santé. Il n'allait pas l'aider mais juste garder un œil d'un peu plus près au cas où. Le samurai sans armure avait deviné le geste mais n'ajouta aucun commentaire, laissant le forgeron faire ce qu'il voulait.

    Lorsque le groupe arriva à destination, Vaiarii eut la bonne idée d'aller faire l'éclaireur au dessus des murailles. Vu l'expression de son visage, il n'y avait pas encore de menace à vu d'œil. Kyo s'adossa à un mur pour se reposer, il allait mieux mais sauvegarder tout de même ses forces. Mais maintenant qu'ils étaient ici, que devaient ils faire? Vu que Van s'était déjà proposé pour donner un plan un peu plus tôt, il devait continuer à étaler ses pensées pour avoir une meilleur cohésion du groupe. Il réfléchit quelques instants, le temps que de schémas se dessinent dans sa tête et il se lança.

    "Apparemment, le village n'est pas étroitement gardé. Néanmoins, comme se sont des bandits, ils doivent se cacher dans les environs. Donc voila ce que je propose."

    Van se tourna vers Viairi tout là haut et lui fit signe de venir avec la main, de là bas il n'allait pas entendre ce qu'il allait explique rpuis il ne fallait pas parler trop fort pour ne pas alerter les ennemis.

    "Vaiarii semble le plus apte pour aller espionner. Comme on ne sait pas vraiment où se trouve la mère de Deavy, il faut l'envoyer trouver la cachette. Ensuite, le reste devra avancer en groupe, au moins au début, pour savoir s'il y a une embuscade quelque part. Par contre, s'il y en a vraiment une, il va falloir être rapide pour ne pas se laisser submerger vu qu'on est peu nombreux. Le mieux serait de se séparer en deux groupes pour diviser en deux le nombre d'ennemis."

    Van fit une pause de quelques secondes, le temps de réfléchir aux membres de chaque groupe. Il fallait s'adapter à al situation et se rappeler des compétences de chacun pour ne pas faire n'importe quoi. On comptait deux blessés dans le groupe, il ne fallait donc pas les mettre ensemble.

    "Welon et Deavy iront ensemble, tandis que Kyo ira avec moi. Deavy doit arriver le plus vite vers sa mère, Welon semble être en assez bon état pour lui servir de garde. Kyo et moi on va plutot servir de diversion, ou d'arrière garde pour ralentir le plus possible les ennemis. Kyo ne pourra pas se permettre de courir partout, alors il me servira de couverture."

    Voila, tout ce qu'il avait pu collecter jusque là comme informations. Il les avait compacté assez suffisamment pour élaborer un plan vite fait. Cependant, les autres pouvaient être en désaccord, ce fut donc pour ça qu'il termina son explication par une question pour savoir les avis des autres.

    "Ce plan vous plait il? Si l'étranger était au courant de notre venu, les bandits le sont aussi, alors il faut faire vite avant qu'ils ne transfèrent la mère de Deavy autre part."
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Meujeu

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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 14:30

Malgré le fait que l'inconnu paraisse très louche, le meneur du groupe, Deavy accepta l'offre, sans doute aveuglé par la vengeance. Puis il passa devant lui avant de se laisser rattraper parce qu'il fallait bien que l'homme tout rouge montre la voie. Cette traversée ce fit en silence, vers le début, l'inconnu essaya de détendre l'atmosphère par une petite blague :

- Alors c'est l'histoire d'un perroquet qui entre dans une taverse et qui demande :
"Vous avez du raisin ?"
"Non, je n'ai pas de raisin" Répondit alors le tenancier.
Le perroquet part et revient quelques minutes plus tard en demandant :
"Dites, vous avez du raisin ?"
"Pas plus que tout à l'heure."
Le perroquet re-part et revient quelques minutes plus tard pour poser la même question. Au bout de six fois à faire ce manège, le tenancier finit par dire :
"Non, bordel, je n'ai pas de raisin ! Si tu reviens m'en demander ne serait-ce qu'une seule fois, je te choppe et te cloue au mur, un clou par aile et le bec avec !"
Alors le perroquet s'en va de nouveau puis revient dix minute plus tard avec cette question :
"Dites, est-ce que vous avez des clous ?"
"NON !"
"Parfait. Alors, du raisin, vous avez du raisin ?"


C'est le silence qui répondit à cette blague, ce qui l'imposa pendant tout le restant du trajet qui dura environ trente minutes. Ce que l'inconnu rouge ne savait pas, c'est que la blague avait fait sourire Welon. Ce dernier l'avait fait discrètement, pour ne pas que l'homme en rouge ne continue. Une fois arrivé à Dera, l'inconnu pointa vaguement une direction puis prit congé en souriant :

- C'est par-là, je vous laisse, à la prochaine !

L'homme-chat prit la décision d'aller scruter le village en grimpant sur un des murs d'enceinte de celui-ci. Mais le forgeron avait un plan, qu'il exposa au retour de l'éclaireur qui n'avait apparemment rien détecté. Welon accepta en acquiesçant et s'approcha de Deavy en lui faisant signe qu'il pouvaient y aller. Hélas, à peine eut-ils mit un seul pied dans le village qu'il y eut un gros bruit redondant. En en cherchant l'origine, Laozim vit un Cormoran Hurleur parché dans un abris en bois non loin de l'entrée. Ces oiseaux avaient la particularité de crier très fort lorsqu'un individu croise son champ de vision, ce qui le rend très bon en détection d'intrus. S'il n'a pas détecté l'homme chat en au du mur, c'est qu'il n'avait sûrement du ne pas le voir. Pour l'entrée discrète, c'est fichu.

Trois dizaines de bandits sortirent alors des maisons, armés jusqu'aux dents, et se précipitèrent sur le groupe. L'un d'eux, un genre de chef mais qui n'était pas Züss, cria :

- Je le savais que ce Nell était incompétent ! Allons-y, les gars, étripons ces saligauds pour le patron !

Welon se prépara donc au combat.



Spoiler:
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Deavy Hewer
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 15:42

.
Deavy écoutait le plan de Van attentivement. Il était bien pensé et allait surement marché. Welon lui fit signe qu'il était près à partir. Ils commencèrent leur marche et atteignirent l'entrée de la ville. Ils n'eurent pas le temps de faire 10 mètres qu'un bruit sourd se fit entendre. Non, pas un bruit, un cri. Il leva la tête brusquement pour apercevoir au dessus de lui qu'un oiseau était en train de donner l'alarme. Il fallait faire quelque chose avant que des troupes de bandits arrivent. Il fallait d'abord se séparé de Welon. A deux, ils seraient plus fort, mais il y aurait aussi plus d'ennemis, et Deavy n'était pas très efficace pendant des combats avec un grand nombre de personne. Il ne se sentait pas à l'aise pour combattre dans ces situations là. Il regarda Welon, et eu un sourire.

"Désolé de vous avoir tous entraîner là dedans. Je part à l'ouest pour diviser les ennemis."

Deavy executa. Lorsque les bandits arrivèrent, une trentaine environ, il parti d'un pas rapide vers la direction choisie, emmenant avec lui 4 bandits. Ils courait dans une grande rue déserte de la ville. Une rue ? Pas vraiment. A en juger par la taille et sa longueur, c'était surement une avenue principale. Il courait tout droit, suivi par 4 hommes, extrêmement bien armés. La peur ? Il en avait. Beaucoup même, mais c'était pas le moment d'avoir peur. Il pris son courage à deux mains et s'arrêta au milieu de la rue. Les bandits se stoppèrent net quelques mètres plus loin. Il était dos à eux, préparant un coup. Il plongea sa main dans une petite pochette accrochée à sa jambe droite. Il en sortit une dizaine de petites aiguilles. Toute identiques. Une dizaine de centimètres, un millimètres de diamètre, et parfaitement aiguisés des deux coté. Il les tenaient droite dans sa main et se retourna, face aux ennemis. Les bandits s'interrogeaient sur la cause du sourire qu'avait Deavy aux lèvres. Ils comprirent assez vite la situation. Deavy fit un geste avec son bras, laissant partir ses pointes dans la même direction. Plutôt que de toucher les quatre, et les blesser très peu, autant en éliminer un seul, mais être sur qu'il ne se relèvera pas. Toutes ses pointes de métal partirent en direction du bandit de gauche. Quatre se plantèrent dans son ventre, le traversant et allant tomber à terre, et laissant une traîné de sang. Deux, partirent se plantés, elles, dans le crane de la victime, dans lequel elle s'enfoncèrent mais ne traversèrent pas. Ces deux aiguilles restèrent propres. Pas de sang. En revanche, un bruit assez étrange retenti. Une sorte de "Poc". Les quatre aiguille qui restaient étaient mal lancés. Une érafla à peine le bras d'un autre des bandits, et les trois autres, aucune idée, elles étaient partirent derrière le champs de bataille.

"Oups, excusez moi."

Deavy les narguaient, pensant les déstabiliser, alors qu'ils regardaient leur camarade tomber à terre. D'abord à genoux, puis à plat ventre, enfonçant les aiguilles plantés dans sa tête de quelques centimètres supplémentaires. Après cette action, les bandits se regardèrent, puis foncèrent sur le lucinien, émettant des cris de rage. Deavy s'enfui en courant dans une des maisons de la rue. Il s'y réfugia un instant, repris son souffle et alla se cacher derrière une porte. Il entendait du bruit, des pas. Ils arrivaient. Il en restait trois, il ne fallait pas tenter du corps à corps ou il allait se faire tuer. Il fallait ruser. Il sortit son couteau de son étui et garda une main sur la garde de son katana. La porte s'ouvrit, l'action promettait d'être rapide. Ils entrèrent à petits pas, se méfiant d'une attaque surprise, et ils avait raison. Deavy planta son couteau dans la gorge du premier venu, qui s'écroula par terre, et le retira aussitôt. Une giclé de sang explosa sur la chemise blanche de Deavy. Dommage, elle était bien comme chemise. Il tenta alors de planter sa dague dans le flanc d'un des deux bandits restant, mais celui-ci le para. Il attrapa le bras de Deavy, et le lui tordu. Deavy cria, avant de se faire projeter contre un mur, et de glisser sur le sol. Il était à moitié sonné. Mais il ne fallait pas abandonner. Il se releva tant bien que mal pendant que ce même ennemie s’approchait de lui, poignard à la main. Ça commençait comme un combat au corps à corps. Tant pis, il faut faire avec. Le bandit lança son bras tenant la lame, mais le jeune homme esquiva. En revanche, le coup de pied qui suivait, il le sentit passer. Il recula de trois pas, essayant cette fois de ne pas tomber. Il regarda autour de lui. Un escalier. Il couru dans cette direction et grimpa. Il se retrouva au premier étage. Malheureusement, il n'y avait rien à en tirer. A moins que... Les bandits montaient les marches rapidement et lourdement. Personne. L'étage était vide. Ils scrutèrent le coin, mais personne. Le colosse qui venait plus tôt de lui écraser le poignet, se pencha à la fenêtre. Son adjoint le regardait. Mais il ne bougeait pas. Il se dirigea vers lui, mais eu une grosse surprise. Il tomba. Son corps s'écrasa en bas, au coté de Deavy. Le dernier bandit le regardait, effrayé. Le lucinien, avec son pied, retourna le corps, laissant apparaître au jeune bandit, sa dague, plantée dans le crane de la victime, entre des deux yeux. Il se baissant, ne lâchant pas l'ennemis à le fenêtre du regard. Il posa sa main sur le colosse, et retira sa dague dans un petit gésaire de sang. Le jeune bandit était horrifié. Il regardait, l'air béa, Deavy, de la fenêtre. L'ennemi descendit de la batisse, rejoignant Deavy en bas. Il tremblait. Surement un nouveau. Il n'avait pas encore l'habitude du sang. Il sortit son glaive et se mis maladroitement en garde. Il tremblait et était mort de frousse.

"Bouh"

Deavy rigolait, alors que le jeune homme était en train de s’enfuir en criant. Il s'arrêta net de rigoler et perdit son sourire en regardant les cadavres au sol. Il eu un instant du regret d'avoir dut les tuer, mais après tout, c'était lui, ou eux. Il s'assit un instant par terre, épuiser d'avoir enterrer les trois cadavres qui gisaient au sol. Il repris son souffle un instant, lorsqu'il entendit des bruits au sol. La terre tremblait. Non pas vraiment un tremblement de terre. A quelques mètres derrière lui, trois brigands, dont le jeune qui avait fuit quelques temps plus tôt. Il eu à peine le temps de se relever qu'il reçu une de ses pointes dans la cuisse. Les deux hommes qui accompagnaient le nouveau avaient l'air forts. Deavy s'en méfiait. Il retira le bout de métal de sa jambe, et le jeta par terre. Le jeune resta en arrière, regardant le scène. Tout ce qu'il pu voir, c'était ses compagnons, à terre eux aussi, des pointes plantés dans les tendons d'achilles, les empêchant de marcher. Deavy jugeait le jeune inapte à se battre, un peu trop froussard. Il partit donc, laissant les deux bandits à terre, incapable de marcher, et le jeune, seul. Il le frôla et lui chuchota à l'oreille.

"Prend les tout les deux, et enfui toi."

Deavy marchait dorénavant seul dans cette longue rue, après avoir fait une pause, s'être un peu reposer et avoir panser ses plais, rejoignant les autres. En espérant qu'il n'y ai ni morts, ni blessés.


Spoiler:


Dernière édition par Deavy Hewer le Ven 26 Nov - 11:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 18:14

Van lui demandait de redescendre du rempart histoire d'établir une stratégie. Après tout le mal qu'il s'était donné il fallait revenir au point de départ? De plus la vue était trés bien d'ici et il pourrait sans problème partir à la recherche de la mère de Deavy. Insistant, Vaiarii fut bien obligé de RE descendre afin d'écouter la stratégie.

*Pffff.....j'aime pas les plans*

En effet notre jeune néko ne suivait que très peu les paroles des autres et la conséquence de ceci était que, il ne savait pas quoi faire ni dire. Il se contenta d'hocher la tête en imaginant que son rôle était de chercher la mère perdue. Faisant semblait d'être prêt, il s'approcha du mur pour entamer une montée afin de passer sur les toits.

Un hurlement retenti avant qu'il puisse mettre un pied sur le rempart.

Un oiseau, situé en hauteur faisait un boucan énorme en voyant les étrangers, il ne l'avait certainement pas vu et la culpabilité de n'avoir rien vu venir l'énerva. Les autres étaient surpris comme lui et encore plus choqués lorsque une armée de bandits s'approchèrent d'eux.


*Sale petit!*

Il lança une dague qui alla se ficher directement dans le torse de la volaille, il rigola en disant "dix points pour le ventre" puis redevint sérieux. Deavy s'éloigna en disant quelque chose amenant quatre bandits avec lui. Sans rire.... le Néko ne pouvait pas laisser les autres tout seuls contre les vagues d'ennemis. Il y avait lui, Van, welon, kyo et yuri. Le chat dormait toujours soit dit en passant. Laissant tomber l'idée d'une approche discrète il resta sur ses gardes prêt à affronter tout ce qui lui tombait sous la main.

Il s'avança avec le sourire vers le plus gros.


-Hello coco, on fait que passer donc....

Coupé dans sa phrase par une poussée, le Néko recula de quelques pas. Le bandit, qui semblait être le seul à attaquer dégaina son arme.

*Ils doivent tous vouloir regarder le spectacle j'imagine*

En éffet l'armée de bandits regardaient avec de petit sourirs la scène en espérant avoir une petite scène d'action. Le Néko resta debout avec sa faux sur son dos. L'attaque vint avec une feinte avant de la part de son adversaire, Vaiarii fit un pas de côté en rigolant de la vitesse pitoyable de ce premier personnage et se positionna dans le dos de l'adversaire. Il mit ses mains sur le visage du bandit et enfonça ses ongles dans les yeux qui étaient grands ouverts.

*Dégeu...*

La sensation de yaourt glissant sur ses doigts, Vaiarii les enleva écoutant les cris de l'homme qui essayait de se couvrir les deux trous qui lui servaient avant d'yeux.

-Ca c'est vraiment pas agréable comme sensation.

L'armée était passé de mode "spectacle" à "enervés" et ils regardaient tous le Néko avec des yeux meurtriers. Personne bougeait et Vaiarii profita de l'occasion pour fuir et monter sur un toit.

-J'vais attendre qu'ils se calment un peu, allez y vous, cria t'il aux compagnons.

Les bandits tournèrent tous la tête vers Van et compagnie; prêt à lancer l'assaut.

-Chargez!! Cria un des ennemis entraînent un assaut furieux contre les compagnons et ammenant cinq soldats au pied de la maison ou se trouvait le Néko prêts à escalader la bâtisse et à l'écorcher vif
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Van Walsung
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 25 Nov - 21:33

Bataille au milieu du village abandonné


    Le plan d'action avait été mit en place. Van espérait que tout le monde le retenait, d'ailleurs il n'y avait eu aucune objection. Tant mieux, comme ça ils allaient gagner du temps. Mais dès que le groupe entra dans le village, la sonnette d'alarme avait sonné. Un peu étrange comme moyen de détecter les intrus mais au moins c'était efficace. Un oiseau qui criait afin de ramener la meute de bandits. Malgré ses efforts pour ramener le plus de monde, le volatile s'écrasa au sol devant les yeux neutre du forgeron. Apparemment, quelqu'un s'était amusé à le tuer même si c'était inutile. Mais bon, au moins il ne cassait plus les oreilles... Puis suivant les instructions, Deavy et Welon étaient partit sur le coté, à l'ouest du village. Tandis que Van et Kyo prirent l'autre direction. Il y avait beaucoup d'ennemis mais le nombre n'était pas toujours un avantage. Kyo eut un peu de mal à courir mais une fois lancé il arriva à suivre la cadence et même à prendre de vitesse le groupe de bandits derrière. Van était derrière l'autre samurai et peinait un peu à le suivre. Il se demanda comment il pouvait courir au si vite dans son état, mais il n'était pas tellement surprit car Kyo avait l'air d'être un guerrier extraordinaire.

    "Retiens les quelques secondes." Ordonna Kyo.

    Van ralentit donc progressivement jusqu'à que les bandits le rattrapèrent. Kyo avait disparu de leur champ de vision et se cachait quelque part ou bien continuait d'avancer. En tout cas, Van se retrouva devant une bonne dizaine d'adversaire. Il posa son sac à terre et dégaina lentement son arme pour se mettre en garde par la suite. Il balaya du regard tous ceux qui se tenaient devant lui tout en espérant que Kyo avait effectivement un plan. Lui tout seul il aurait surement un peu de mal; voir il pourrait mourir mais Van faisait confiance à l'autre samurai. Deux bandits se jetèrent sur Van, armés de dagues, chacun attaqua sur chaque flanc. Van recula de quelques pas et para une première attaque d'un grand geste pour repousser la lame de son adversaire. Il évita de justesse la seconde attaque par la suite et arriva à taillader le poignet de son agresseur qui lâcha son arme à cause de la douleur. Van en profita pour foncer sur lui et le poussa d'un coup d'épaule pour le mettre à terre. Voyant que leurs collègues avaient du mal, une seconde vague se dirigea vers le forgeron. Mais avant qu'une nouvelle lutte ne débute, Kyo apparu sur le toit d'une maison, la lame de son épée bien tendue vers le haut. Puis le samurai abattit son épée droit sur le groupe de bandits d'un mouvement brute et net. Plusieurs bourrasques formèrent rapidement des lames de vent et tranchèrent un grand nombre de bandits. Le degré de puissance était plus important que contre les galopins et cela ne créait pus simplement des écorchure mais coupait carrément des membres. La moitié du camp adverse était déjà à terre, tandis que Kyo aussi tomba à genou à cause des douleurs au niveau du ventre.

    Le vent avait surprit tout le monde, même Van, mais profitant de cet effet, ce dernier se hissa rapidement près d'un bandit et donna un coup de lame au niveau des côtes. Il savait que cette attaque n'allait pas le tuer sur le coup et le faire se vider de sang. Il n'était pas sadique mais n'avait tout simplement pas voulu le tuer à ce moment précis. Puis il lui donna un coup de manche au visage pour le faire tomber lui aussi. Pour se venger, les derniers bandits décidèrent de rejoindre Kyo tout là haut afin de le faire souffrir. Certains d'entre eux étaient déjà arrivé jusqu'au samurai et s'apprêter à le frapper. Van réussit à rattraper le dernier de la file et à stopper sa progression. Un petit échange de coups débuta mais Van avait clairement l'avantage, étant expérimenté dans les combats aux armes contrairement au bandit devant lui. D'ailleurs, le forgeron arriva à le désarmé et à lui mettre KO d'un coup de lame sur la nuque. Avec le dos de la lame bien sur. Pendant ce temps, Kyo se défendait tant bien que mal, son courage et sa ténacité lui permettait encore de parer les coups et même à faire tomber l'un de ses adversaire du toit qui s'écrasa lamentablement au sol dans un bruit de craquement d'os. Au final, il ne restait plus que deux bandits, soit un chacun pour Kyo et Van. Mais cette fois-ci, les rôles étaient inversés, les traqués étaient devenu traqueur...
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Meujeu

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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyMer 1 Déc - 20:33

Welon, comme convenu dans le plan, suivit un petit moment Deavy avant de se faire presque encercler par une demi-douzaine de bandits. Ayant au préalable dégainé son sabre de cent cinquante centimètres de long Il le plaça au-dessus de sa tête et fixa un bandit dans les yeux. Voulant jauger leur adversaire, les malfrats voulaient laisser Laozim attaquer le premier, regrettable erreur. Le mercenaire se concentra un petit moment avant de porter sa première attaque. Il fit deux rapides pas en avant et plaça un gros coup plein de force en arc de cercle comme un coup de club de golf. Le bandit voulut parer avec son sabre mais la force, couplé au tranchant affuté par le pouvoir de métal du mercenaire découpa le sabre court de son ennemi et lui trancha le visage en deux presque au milieu, le mettant hors d'état de nuire. Les autres méchants se jetèrent alors sur lui tous en même temps.

Reculant au fur et à mesure des assauts, Welon fragilisait la structure des armes de ses adversaires. Il était vraiment pratique de pouvoir modifier ainsi la structure de son sabre selon l'utilité du terrain. Cependant, au fur et à mesure des coups, son sabre ne devenait plus aussi super-tranchant et le mercenaire ne se devait pas de re-modifier cette structure au risque de perdre ses réserves d'énergie. Il donna une coup circulaire de sabre à l'horizontale pour briser les armes de quatre des cinq malfrats restants. Désarmés, ils se firent vite éliminer de quelques coups façon batte de baseball histoire de leur ouvrir le torse. Le dernier restant semblait avoir une arme fort intéressante. Un genre de lance en un peu plus court. Welon lance une première attaque vite parée par son adversaire. La seconde et la troisième l'est aussi. Les tests dessus étant terminés, il fallait maintenant se débarrasser de lui. Il donne un coup de poing à bonne distance de son ennemi qui se fait désarmer par une bourrasque de vent. Il en profite alors pour planter son sabre dans la poitrine pour tuer proprement son dernier bandit.

S'étant débarrassé d'eux sans trop de dommage, il continue et rejoint Deavy sans rien dire, pour s'assurer qu'il va bien et poursuivre la mission. Il fallait trouver la maison du chef, et vite !
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Deavy Hewer
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 2 Déc - 14:35

Deavy marchait le long de cette rue. Il était seul dans le paysage, cherchant à retrouver Welon et les autres. Il commençait à reconnaitre le paysage, ce paysage ou il avait quitter tout le monde. Il ne voyait personnes. Ou étaient ils tous passer ? Surement pas mort, du moins il l'ésperait. Il entendit un bruit qui le fit tourner la tête et remarquer une forme non loin de lui. Une forme humaine. Oui, c'était Welon qui s'avançait vers lui. Il n'avait pas l'air de l'avoir vu.

"Welon, ça va ?"

Lui fit il en courant vers cet homme, visiblement seul. Il s'arrêta de courir, se trouvant dorénavant devant lui.

"Tu a vu les autres ? Je les voit pas."

Il tourna la tête encore une fois, cherchant du regard une ombre de vie, un signe venant de la part d'un de ses compagnons, espérant qu'ils étaient en vie. Il était abattu de ne voir personne. Il s'éloigna de Welon, lui tournant le dos et partant à la recherche de ceux ci. Il fit signe à l'homme derriere lui de l'aider à les chercher, mais d'un autre coté. Un bruit retenti un peu plus loin. Comme un craquement. Deavy tourna la tête versce drole de bruit, mais rien. Il ne vit rien du tout. Il regarda un peu partout, et vit au dessus de lui, Kyo et Van, qui se battaient contre des bandits, dont un qui venait de s'écraser contre le sol. Il restait deux ennemis, qui n'allaient surement pas faire long feu. Deavy était rassurer de les voir, mais il manquait toujours Vaiarii à l'appel. Il fit demi-tour, partant d'un autre cotée, pour chercher Vaiarii. Welon était surement déjà parti à se recherche car Deavy ne le voyait pas dans les environs. Il partit non loin de là, vers une route menant au nord de la ville.


Dernière édition par Deavy Hewer le Ven 3 Déc - 9:50, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 2 Déc - 22:26

Vaiarii regardait autour de lui tandis que ses compagnons se battaient contre plusieurs bandits; il aurait bien voulu les aider, malheureusement il avait d'autres chats à fouetter (si je peux me permettre) et regardait ses adversaires monter peu à peu sur sa maison. Le premier qui fit voir sa tête se prit un bon coup de pied le renvoyant au sol quelques mètres plus bas.

Les quatre autres étaient à mi-hauteur en train de rager contre le Néko, celui-ci dut se résoudre à sortir les grands moyens et décrocha sa faux de son dos. Puissante mais légère, il le tenait de ses deux mains s'accroupissant sur le bord et attendant que les autres se pointent. Il regardait au loin les remparts qui l'entourait; une tour en pierre était situé à chaque extrémité du village pouvant cacher des choses bien précieuses...ou alors des personnes.

Perdu dans ses pensées , il ouvrit les yeux pour voir trois têtes se montrer sur le bord du toit. Les assassins essayaient de monter et le regardait d'un oeil mauvais. Il ramassa sa faux qu'il avait posé en regardant l'air effrayé des hommes toujours en train de monter.

Le premier dit :


-Eh mer...

Sa phrase fut coupée par la faux du Néko tranchant les trois membres dépassants du bord. Les corps inerts lâchèrent prise avant de tomber au sol suivis de leurs têtes. Dégouté, mais en même temps fier d'avoir fait ce "trois coup en un", il rangea son arme sur son dos, persuadé d'avoir tout tué sur son passage. Il se retourna pour jeter un coup d'oeil sur les autres. Même en cherchant il ne voyait rien et ses camarades semblaient avoir disparus.
En pleine inspection du paysage, il eut juste le temps de se baisser pour éviter le coup de lame venait de derrière lui.


*Faut vraiment que j'apprene à compter*

Le dernier bandit se tenait devant lui; dans les deux mètres, bâti comme un tank, le monstre lui fit un sourire moqueur lui donnant un air de requin tigre. Le visage du Néko était pale tandis qu'il évaluait la force de son adversaire à environ cinq fois la sienne. Il leva tout de même les bras prêt à se défendre:

-Bon, quand faut y aller, faut y aller.....ouai, dit il en se retournant dos à l'homme, il faut y aller!!

Prenant ses jambes à son cou, il fuyait le monstre derrière lui qui, heureusement pour le Néko, n'était pas rapide. Sautant de toit en toit, passant des rebords, glissant sur des tuilles, il réussit à lui tenir tête jusqu'à entenrdre un bruit de fracas. Intrigué il se retourna pour se retrouver face à...rien.

"Monstros" avait disparu, volatilisé, et le Néko cherchait autour de lui ou il avait bien pu passer. Il se pencha par-dessus le toit afin de voir en bas. Allongé dans la boue, une jambe de travers, son poursuivant se reposait au sol après sa chute probablement.

-boulet

Il laissa l'affaire là et continua d'avancer plus tranquillement cette fois-ci en observant les détails autour de lui. Il se dirigeait inconsciemment vers la première tour se situant au nord -est sans voir ses amis. Ils étaient certainement hors danger et perdus un peu comme lui. Ne trouvant pas d'autres solutions intélligentes, il pressa le pas pour arriver face à la première tour en pierre.

*Me demande ce qu'il y a dedans?*
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Van Walsung
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyVen 3 Déc - 21:34

Menace invisible


    Le groupe était maintenant divisé, chacun luttant contre les bandits. Van et Kyo avaient réussit à réduire un grand nombre d'ennemis. Désormais il n'en restait plus que deux, soit un adversaire chacun. Ils étaient tous sur le toit d'une maison, s'observant, Van d'un côté et Kyo de l'autre. Les bandits étaient encerclés et le seul moyen de passer était d'affronter les deux samurais en face à face. Il y avait aussi la solution de sauter du toit mais les bandits voulaient obtenir les têtes des intrus. Alors que Van s'apprêter à attaquer le premier, un homme venu nulle part atterrit juste entre les deux bandits. Personne n'avait sentit sa présence, ni de quel endroit il venait. D'ailleurs, tout le monde semblait surprit de le voir, comme s'il ne faisait partie d'aucun camp. Cet inconnu était jeune, habille de noir, équipé d'un katana tout comme les deux samurais. Il était aussi armé d'une gantelet de fer et d'une lame au niveau de son bras droit. Une vrai machine de guerre... Le sourire aux lèvres, le nouvel arrivant pivota sur lui même et trancha net le cou de chaque bandit avec sa lame. Les corps de ses victimes tombèrent au sol, à l'étage d'en dessous pour s'écraser dans une marre de sang. Van et Kyo furent encore plus surprit de ce geste et restèrent figés. Qui était il?

    Spoiler:

    Puis sans crier gare, l'inconnu fonça droit sur Kyo et tenta de le tuer. L'effet de surprise déstabilisa le samurai qui réussit tout de même à parer au dernier moment l'attaque. Malheureusement pour lui, la violence du coup propulsa Kyo en arrière et s'effondra lamentablement. Il voulu se relever, mais sa douleur au ventre paralysa son corps un instant. Un instant qui lui couta un mauvais coup, l'inconnu en profita pour attraper le coup de Kyo à l'aide de son bras de fer et l'étrangla lentement. Il avait soulevé le corps meurtrit de sa victime et s'amusait de le voir souffrir. Van ne pouvait pas laisser ce geste impuni et s'élança sur sa cible. Pour contrer sa charge, l'inconnu lança le corps du samurai sur le forgeron et ce dernier attrapa son ami pour arrêter sa course aérienne. Cependant, ce sauvetage ralentit la progression de Van et l'inconnu profita encore d'un moment de faiblesse pour se faufiler près de Van et lui porter un coup au visage avec le manche de son katana. Les deux samurais tombèrent au sol, enfin toujours sur le toit de la maison, Kyo cracha un peu de sang mais restait conscient. Tandis que Van lançait un mauvais regard à son adversaire.

    "Mon maitre m'a ordonné de te tuer, Van Walsung."

    L'agresseur venait enfin de dire quelques mots, un peu menaçant mais au moins Van apprit quelque chose de nouveau. Apparemment il était prit pour cible par quelqu'un. Le forgeron ne soupçonnait personne, aucun visage ne lui venait à l'esprit, alors il nageait encore dans le flou total. Il voulu demander plus de précision mais l'inconnu ajouta un autre commentaire avant. On pouvait toujours lire une expression d'amusement sur son visage et de part son équipement, son travail consistait surement à l'assassinat.

    "Cependant, il est un peu trop tôt pour le faire. C'est pas marrant sinon."

    Après ses quelques mots, l'inconnu sauta du toit puis disparu comme par enchantement. Il ne s'était pas présenté, mais Van savait qu'il le rencontrerait bien assez tôt s'il voulait lui faire la peau. Avec cette révélation, le forgeron n'allait plus dormir tranquillement les nuits mais surtout, il voulait savoir pourquoi on le visait. Il se releva lentement puis chercha une cause. Mais quand il reprit conscience de la situation, il se précipita vers Kyo et vérifia s'il n'avait pas prit une blessure mortelle. Et heureusement ce ne fut pas le cas mais Kyo était quand même dans un mauvais état, le combat allait être terminé pour lui. Voyant le regard triste de Van, l'homme à terre essaya de le rassurer en posant sa main sur le bras de Van et lui faire comprendre qu'il pouvait encore continuer. Néanmoins, Van pensait le contraire et lui ordonna presque de ne pas bouger.

    "Je ne veux pas de mort inutile. Restes ici sagement, on va finir le travail."

    Pour une quelconque raison, Kyo commençait à avoir de l'admiration pour Van, étant samurai lui aussi puis Kyo était fan de duel et penserait qu'un jour il pourra combattre contre lui. Un sourire aux lèvres se dessina sur le visage du blessé et capitula devant l'insistance de son compagnon. Il allait rester ici et économiser ses forces. Du moins pendant un moment, plus tard peut être, il allait suivre le groupe si jamais ils prenaient trop de temps. Maintenant que Van savait que Kyo allait se reposer, il descendit du toit et continua le chemin seul, en direction du nord du village. C'était la seule voie à emprunter et il supposa que les autres atteindraient aussi ce point stratégique.
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyDim 12 Déc - 9:59

Le groupe était dispersé. Van et Kyo étaient en train de se battre, Vaiarii était introuvable, et Welon et Deavy s'étaient séparés pour partir à la recherche du voleur. Il était maintenant seul, partant vers le nord, pour essayer de rassembler le groupe. Il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna et vit un homme, grand, brun, avec une main comme en métal et une lame accrochée à l'avant bras. Il venait d'atterrir de nul part, d'un toit peut être. Il était accroupi et ne tarda pas à se relever. Il n'était visiblement pas un bandit. Deavy et lui échangèrent un regard qui lui glaça le sang, il ne bougeait plus, terrorisé par un simple regard. L'homme eu un sourire et partit.

Le lucinien était encore dans cette ruelle sombre, entouré de vieilles bâtisses lugubres. Il se décida plusieurs minutes après de repartir à la recherche de Vaiarii pour enfin pouvoir réunir le groupe. Les bandits avait réussi leurs coup et à affaiblir le groupe en le cassant. Il avança dans les ruelles, s'enfonçant dans cette citée abandonnée. La nuit tombait au fur et à mesure qu'il avançait. Toujours aucun signe des autres, quand il tomba nez à nez avec un homme dans une intersection. Il était jeune, armée et habillé comme un bandit. On pouvait lire l'horreur sur son visage.

"Aidez nous, je vous en supplie ! Il y a un Ten..."

Il tomba raide mort au sol. Deavy se baissa pour vérifier et sentir son pouls, il était bien mort, mais de quoi ? Il regarda partout sur son corps et ne vit aucunes blessure a part une sort de petite morsure sur son flanc. On pouvais voir la marque de quatre dents. Il n'y avait qu'une chose possible pour provoquer une mort aussi directe, du poison. Deavy pris la ruelle de droite de l'intersection et y vit près de six corps de bandits au sol, certains déchiquetés, ou troués. Il eu assez vite la réponse à ses questions, qui ou qu'est-ce qui avait fait ça ? Une petite lumière luisait dans une maison et ne tarda pas à sortir. Deavy eu des frissons en voyant cette grande bête rampante, avec accroché à sa tête une lanterne et à sa queue et sur son dos, deux faux en os. Il n'y avait pas d'autre moyens que de fuir pour sauver sa vie. Il pris ses jambes à son cou et partit en courant vers le sud, prenant les routes qu'il avait pris un peu plus tôt, suivit par cette créature qui rugissait d'un cri aigu.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyDim 12 Déc - 12:11

Etrange ici pensait le voleur en pénétrant dans la tour nord. En effet, plus haute que large, l'intérieur était tout simplement un immense escalier sans fin pour arriver en haut. Des marches humides, des murs verts, bref, tout pour se casser les pieds à monter. Pourtant, Vaiarii avait promis de regarder partout. Il souffla en imaginant déjà l'état de ses jambes arrivés en haut et entama sa montée.

Dix minutes plus tard; le Néko avait commençé la montée en courant passant les meurtrières lumineuses plusieurs fois tout en grimpant l'escalier en colimaçon. Maintenant, il était à quatre pattes en regardant qu'il lui restait encore une autre moitié à monter. Il cria quelques fois pour voir si il y avait quelqu'un en haut, aucune réponse.

Il se remit donc à la tâche en espérant que les autres ne le cherchait pas. Il lui parvient un doute, et si les autres avaient déjà trouvés la mère et que lui était là comme un con à monter ses marches? La seule façon de savoir était de continuer à escalader.

Vingts minutes plus tard; il posa pied sur la dernière marche le souffle fort et s'étala par-terre sur le sol sec. Il resta comme ça un moment avant de se remettre debout afin d'examiner son environnement. Une pièce d'environ vingt mètres carrés, quelques tables et une petite cage avec un oiseau dedans. Curieux il s'approcha de la boite pour l'ouvrir et tenir le volatile dans sa main; celui-ci avait un morceau de papier attaché à sa patte.


-La cible est celui....

Il n'eut pas le temps de finir, Yuri sauta sur l'oiseau et suite à une bataille et un désordre monstrueux, laissa le piaf s'envoler et partir au loin. Trop fatigué pour lui foutre une volée, Vaiarii laissa le chat remonter sur sa tête en miaulant.

-'Tain, tu sers vraiment à rien toi.

Il se rendit à l'évidence. Il n'y avait rien dans la tour et redescendre lui prendrait une éternité. Dégouté de la vie, il s'approcha de la fenêtre au mur et regarda l'horizon. De là, il pouvait voir tous les mouvements dans le village. Van qui semblait être seul, Deavy qui était pourchassé par un monstre, tout ce petit monde était là et semblait bien s'amuser sans lui; mais comment déscendre?

Il regarda au pied de la tour les quelques chevaux disposées là, ça semblait être une écurie. En se concentrant un peu plus, il vit une masse de paille posée non loin de là. Peut-être amortirait-elle sa chute? Il n'y avait qu'une façon de le savoir. Agissant le plus vite possible, il chopa Yuri par le col et le lança dans le vide au dessus de la paille. La chute fut longue et l'animal finit pile sur la cible avant de ressortir de la paille comme si de rien était.


*Enfin une utilité pour ce machin*

Il s'accroupit sur le rebord faisant une petite prière avant de l'élancer dans le vide calculant au mieux sa chute. Il tombait, l'impression d'avoir son ventre qui remontait dans son corps était immense et il bougea les mains afin de s'aligner au-dessus du ballot de paille. Il atterrit. Sans pour autant être écrasé par-terre, le choc fut rude et il perdit certainement connaissance pendant quelques minutes.

Retrouvant ses esprits et ses sens, il se leva, le dos en compote, avant de partir vers là ou il avait vu Deavy, il n'avait pas pu voir le monstre de près, mais il semblait assez effrayant pour ne pas dire divertissant

[HRP: Ouai ouai. La chute fais genre assassins creed^^]
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Van Walsung
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyDim 12 Déc - 12:50

Le village de l'horreur


    Van courrait dans la direction du nord, vers cette grande maison au fond. Apparemment, avec Kyo, ils avaient réussit à éliminer tout les bandits qui leur barrer la route. Enfin, il y avait aussi ce tueur inconnu qui en avait tué deux mais cela ne comptait pas... Cette menace qui planait au dessus de la tête de Van, l'inquiétait un peu. Le danger était omniprésent autour de lui, mais de là à être une cible, cela rendait la chose plus stressante. Enfin bon, pour le moment il devait se concentrer sur le secours de la mère de Deavy. Il ne faisait pas un sprint pour économiser ses forces mais n'allait pas trop lentement non plus. Il avait laissé Kyo en arrière pour qu'il se repose, mais il savait que celui-ci allait faire son entêté et venir les rejoindre bien assez tôt. Il eut un léger sourire suite à cette pensée, il savait que dans sa situation, il aurait peut être agit de la même manière. Van n'aimait pas trop être laissé en plan même s'il avait des blessures mortelles. A ce jour, il n'avait plus personne à chérir, donc aucun lien qui lui donnait l'envie de rester en vie absolument. Seuls les promesses et ses souvenirs l'aidaient à subsistaient encore et encore. Mais pourquoi combien de temps allait il suivre ces choses éphémères?

    Lors d'un carrefour entre deux rues, il remarqua la présence d'une lueur. La nuit était presque là, on pouvait voir le couché de soleil au loin. Van arrêta donc sa course pour voir qui cela pouvait il être. Cependant, la lueur était déjà partit loin, comme si elle pourchassait quelqu'un. Peut être que c'était un de ses alliés qui se trouvaient traquer, alors il prit la décision de pourchasser cette lueur. Il accéléré d'un seul coup et suivit cette lumière étrange. A une distance convenable, il pu apercevoir que c'était un Tenolak. Pourquoi diable il y avait une telle créature ici? En fait, il ne savait pas grand chose de ce village mort, alors il ne pouvait pas clairement dire que ce monstre vivait ici ou non. En tout cas, ce Tenolak traquait quelqu'un. Il fallait donc savoir qu'elle était sa cible. Van était beaucoup trop loin et la vision était réduite dû à l'obscurité qui tombait petit à petit. Il était ralentit par le sac qu'il transportait, mais ne voulait pas le perdre non plus. Les cris aigu qui résonnaient dans tout le village, laissait croire que ce monstre était en colère. Bien entendu, il y avait beaucoup de bêtes sauvages qui se mettaient dans cet état seulement parce qu'elles chassaient. Mais parfois il y avait une bonne raison derrière, même si c'était un animal.

    Van se contenta de les suivre jusqu'au moment où tout le monde ralentit les pas. Quelqu'un devait être fatigué ou a rencontré un obstacle. C'était la chance pour Van de les rattrape rune bonne fois pour toute. Il arriva par la suite à identifier Deavy loin devant. C'était donc lui que le Tenolak pourchassait. Le forgeron devait lui donner un coup de main. Personne ne s'attendait à tomber sur cette créature et cela retardait leur plan. Dommage que Kyo n'était plus ici car ses capacités offensives étaient redoutables. Contre ce genre de créature, Van ne saurait pas quoi faire. Il tenta quand même d'aller aider son compagnon. Il dégaina son katana et se rua sur le monstre. Van porta une attaque en sautant dans les airs mais fut parée par l'une de ses faux. Le samurai atterrit tranquillement au sol néanmoins, juste surprit par les réflexes de la bête.

    "Est ce que ça va Deavy? Je ne sais pas si on a les moyens de combattre une telle créature. Mais on ne pourra pas s'en défaire non plus. Il faut trouver une solution..."

    Le samurai se mit en garde, voyant la bête se préparant à attaquer à son tour. Pendant ce temps, Van cherchait un plan de secours, pour au moins ralentir ce monstre. Mais il n'arriva à rien. Il regardait à droite, à gauche, de partout, pour trouver un objet qui leur serait utile, mais c'était un village abandonné, donc il n'y avait pas grand chose qui trainait... Il jeta au loin son sac pour être plus libre de ses mouvements. Il enregistra son point d'atterrissage pour revenir le récupérer par la suite et continua de chercher une stratégie. Quand soudain, il se rappela d'une chose essentielle sur le Tenolak. Depuis tout petit, il traquait les créatures pour dessiner chacune d'elle et à force il avait emmagasiner beaucoup d'informations utiles.

    "Si je me rappelle bien, leur cœur est le seul point faible. On peut le voir d'ailleurs car il n'est pas protégé par de la chair. Mais il ne va pas se laisser faire si facilement je le crains."
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Meujeu

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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyVen 17 Déc - 14:17

Ayant rejoint Deavy, il put voir que celui-ci se portait bien, il avait dû bien s'en sortir contre ses bandits. Sans rien dire, il acquiesça à la première question du jeune homme avant de se rendre compte, à la deuxième question, qu'il ne savait pas où se trouvaient les trois autres compagnons. Décidant alors de partir à leur recherche, il quitta la compagnie de Deavy pour fouiller le village. Il prit la direction du Nord, parce qu'ils venaient du Sud. Il scruta chaque maison et chaque fenêtre pour essayer de trouver Züss, en vain. C'est alors qu'il vit une maison bien élcairée avec les rideaux ouverts. Cette maison était très grande, idéale pour le repère d'un chef de bandits. Passant en mode discrétion, il rangea son sabre pour être moins encombré. Il se glisse le long des murs et avance lentement vers le bâtiment-cible. Arrivé sans problème devant la porte, il entreprend de l'ouvrir violemment à coup de pied pour entrer en trombe dans la bâtisse, ayant au préalable dégainé son sabre.

Mais il reçut avant une attaque dans le dos. Mal cadré, elle n'atteint pas de point vital, fort heuresement. Se retournant difficilement, Laozim ne vit rien. Il chercha qui ou quoi avait lancé ça, lorsqu'il vit une lueur dans le ciel avant qu'il n'esquive une deuxième aiguille. Il retira celle qu'il avait dans son dos et remarqua alors que, sur le toit d'un immeuble de quatre étages, se trouvait une personne, celle qui venait de l'agresser. Utilisant son pouvoir de métal, il renvoya les aiguilles à leur maître qui sauta derrière la maison avant de se prendre les aiguilles. Décidant d'aller le poursuivre, il remarqua Deavy en train de fuir un Tenolak, bête assez rare dans le coin.

S'y dirigeant, il échafauda un plan, il fallait que tout le monde soit là. Or, il manquait Kyo et Vaiarii à l'appel. Tant, il allait faire sans. Prenant son sabre à deux mains, il s'approcha du Tenolak qui s'occupait de Van. Il lui lança alors rapidement :

- Il faut continuer de le subjuguer, on finira par lui trouver une ouverture.

Il était inquiet de savoir qu'il restait un homme gardant la maison et avait oublié de le dire à cause de la créature, mais aider ses compagnons passait avant tout. Il porta une attaque sur le monstre qui esquiva en se recroquevillant. Décidé à être bavard, il ordonne presque à Deavy :

- Si tu es capable de faire quoi que ce soit, c'est le moment !
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyVen 17 Déc - 17:57

Van venait de le rejoindre. Il lui donna le point faible du Tenolak, qui se trouvait être son coeur. Il n'allait surement pas se laisser faire et allait à tout pris le protéger. Welon ne tarda pas à les rejoindre, mais il manquait toujours Kyo et Vaiarii à l'appel. Tant, il faudra faire sans pour l'instant. "Si tu es capable de faire quoi que ce soit, c'est le moment !" lui avait dit Welon, et c'est ce qu'il allait faire. Il pourrait faire diversion pendant que les autres s'attaquent à son coeur. Ils étaient encore tout les trois à l'arrêt, le monstre près à attaquer. Deavy s'était mis devant les autres, et était maintenant face au Tenolak. Celui ci le fixait de ses yeux perçant. Il émit un cri suraigu qui lui fit siffler les oreilles un moment. Ça y'est, il chargeait. Il se déplacer d'une manière étrange mais rapide vers le groupe, et tenta un coup de faux sur le lucinien. Il prévint les autres qui devaient avoir le vue réduite car Deavy était devant.

"Attention !"

Deavy l'évita avec un peu de justesse par une roulade sur le coté, et n'eu rien. Quand aux autres, il ne savait pas vraiment n'ayant pas le temps de regarder en arrière. La créature l’enchaînait de coups, mais il les para ou évita tous, du moins jusqu’à un moment ou il sentit une douleur à la jambe. Le Tenolak l'avait tailler sur peu de profondeur, et la plaie n'était pas grave. Il paraissait satisfait de son coup, et en était distrait. Deavy sortit en vitesse son sabre, se releva et lui donna un coup sur l'un de ses membres. Rien ne se passa, sa lame fut bloquée par la peu très dure de la bête. Celle-ci lui donna un gros coup de patte qui le propulsa derrière le groupe.
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyVen 17 Déc - 21:10

Vaiarii se relevait, la tête encore un peu sonné et traversa le village afin d'arriver là ou il avait vu pour la dernière fois le monstre. De loin il n'avait que vu un animal à quatre pattes muni qu'une queue portant les armes du Néko. Le soleil commençait à peine à se coucher et ils n'avaient fait qu'une seule tour.
Il courrait donc sur les pavés glissants de la ville choisissant la voie terrestre plutôt que les toits pour une fois; choix qu'il regretta longuement en portant son regard au loin pour essayer de voir ses compagnons. Il se serait bien repéré grâce aux sons, pourtant les bruits résonnaient sur les murs autour de lui rendant la source du vacarme impossible à identifier.

Il errait donc dans les passages sans rencontrer âme qui vive et avec le bruit de bataille présent dans l'air. Ce ne fut qu'au tournant d'un passage qu'il se prit un corps dessus à toute vitesse. Il tomba en arrière sous le choc surprise pour se retrouver allonger en dessous de Deavy.


-Deavy? Tu m'as autant manqué ?

Il se releva en se penchant en arrière pour faire craquer son dos. En face de lui se trouvait une créature d'une taille raisonnable couverte d'armure. Voyant le défi se présenter devant lui et n'avait pas trop combattu jusque ici, le voleur dégaina sa faux en se mettant en garde.
Il cria devant assez fort:


-Laissez le moi! Laissez le moi! Vous avez tout eu jusque ici!

Il regardait la bête dans les yeux en remarquant que le monstre s'apprêtait à charger. Un bruit perçant survint à sa gauche. Il leva instinctivement son arme pour entendre un bruit métallique sonner contre sa lame. Par-terre se trouvait une aiguille et il la ramassa en rigolant de la taille de l'objet. Sur un toit, au-dessus de lui se tenait une forme, en plein contre-jour, le Néko ne pouvait distinguer sa face et lança un peu au hazard:

-Tu compte vraiment abattre quelqu'un comme ça?

Laissant totalement tomber le monstre, il sortit un de ses couteaux et le lança en l'air. L'arme rata lamentablement sa cible pour se figer dans une tour un peu plus loin. Les autres devaient bien rigoler en voyant la scène, le Néko, lui, se tenait immobile en attendant son adversaire avec un petit sourire.
L'ombre en hauteur courra de côté, peut-être pour s'échapper, peut-être pour avoir une meilleure vue, dans tous les cas, il passait entre le Néko et sa lame figée dans le mur.

L'homme avança puis s'arrêta en plein chemin en se tenant la joue. Une petite coulée de sang apparaissait sur sa joue tandis qu'il essayait de comprendre comment c'était possible.


Spoiler:


Le Néko n'expliqua pas et se tourna vers les autres avant de partir à la suite de l'homme. Les autres ne comprenait peut-être pas ce qui s'était passé et ça lui était bien égale. Le manieur d'aiguilles l'intriguait et ses armes étaient un choix hors du commun; le Néko voulait comprendre pourquoi il les avait choisis.
Il arriva au même niveau que sa cible et courra après elle avec sa faux à la main en criant
:

-Viens! Je veux juste parler!

Phrase assez comique venait d'un gars armé jusqu'aux dents à votre suite. Il quitta la scène avec le monstre laissant ses compagnons avec l'horreur tandis qu'il pourchassait l'inconnu.
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Van Walsung
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptySam 18 Déc - 14:06

Statue d'un Tenolak


    Van se retrouvait en face d'un monstre effroyable, un Tenolak. A ses côtés se trouvait Deavy mais à deux deux, possédaient ils assez de puissance pour en venir à bout? Kyo n'était pas là, Welon devait être dans les parages normalement et Viairii devait surement être vers l'avant. La situation était désespérée, mais Van gardait quand même foie et son regard n'avait pas perdu en intensité. Il vit son compagnon prendre les devants, affrontant le monstre de son épée. Le forgeron resta en arrière, le temps de trouver une ouverture. Il savait que le point faible de cette créature était son cœur non protégé par de la chair. Pourtant, il fallait pouvoir y parvenir, tache très difficile à cause des capacités de ce monstre. Deavy se débrouillait bien à première vu, mais perdait du terrain au fur et mesure pour finalement se faire propulser en arrière. Van avait suivit des yeux l'action jusqu'au moment où le corps de Deavy heurta celui de Viairii. Au moins on savait où il était maintenant ce neko. Tant mieux, comme ça ils auront un peu d'aide pour lutter contre cet adversaire coriace. Malheureusement, le neko se mit à la poursuite de quelqu'un d'autre. Décidément, on ne pouvait pas compter sur lui... Van soupira, ayant cru un instant, qu'ils auraient pu faire tourner la roue en leur faveur. Pourtant, il fallait bien en venir à bout de cette chose et Deavy subissait déjà des dégâts.
    Entre temps, Welon avait réussit à les rejoindre juste avant que Deavy tente son assaut. Van porta ses espoirs en lui par conséquent, le seul qui semblait avoir une bonne puissance. Cependant, même lui ne parvenait pas à bloquer la créature. Oui, il fallait au moins paralyser ce monstre afin de toucher son cœur par la suite, mais comment? Au lieu de trop réfléchir pour le moment, Van devait aussi se mettre au travail pour participer à l'attaque de groupe.

    Le samurai se mit en garde, puis attendit qu'un de ses coéquipiers finit son action pour prendre la suite. Dès qu'une ouverture se présenta, il chargea à son tour, se rapprochant le plus près du monstre. Il arriva juste devant lui et sauta à pieds joint lorsque qu'une faux tenta de lui trancher les jambes. Van arriva donc à esquiver le coup mais avant que ses pieds ne touchèrent le sol, il prit appuie sur la faux et se propulsa encore plus haut jusqu'à atteindre le tête du Tenolak. A ce moment là, la lame du samurai taillada l'œil de sa cible puis retomba au sol, suivit d'une roulade sur le coté pour ne pas rester dans les pattes de la créature. Le Tenolak lança un cri de douleur l'espace d'une seconde, mais à peine que Van avait remit les pieds au sol, que sa blessure avait guérit. C'était une capacité de ce monstre, de pouvoir se régénérer presque instantanément. Et maintenant qu'il avait reçu un coup, il s'était mit en colère et fonça vers son agresseur. Son bras bien levé en l'air, il tenta de faucher le pauvre Van qui parvint quand même à bloquer l'attaque à l'aide de sa lame et de ses deux mains. Il n'aurait pas pu retenir la charge seulement avec un bras, mais il n'allait pas tenir longtemps comme ça. Par chance, quelque chose attira l'attention du monstre pendant un instant, le forgeron en profita pour se dégager et courir dans une autre direction. Pendant que le Tenolak regardait autre part, Van se prépara à utiliser une de ses techniques à l'épée.

    *Technique à l'épée : Mur de fer à une lame.*
    Spoiler:

    Van tenait son katana bien droit devant lui, la lame pointée vers le haut et son autre main tendu vers cette lame. Il déplaça son arme vers l'arrière, comme s'il allait dégainer son épée puis fonça droit vers sa cible. Ses pas accélérèrent d'un coup, transformant un simple sprint, en vitesse de pointe au dessus de la normale. Avant de porter son attaque, il tourna sa lame de façon à mettre le tranchant vers l'arrière et frappa à l'aide du dos de la lame. Le point d'impact si situa au niveau de l'abdomen du Tenolak et le choc fut si violent que le monstre resta figé un instant. Il n'y avait aucune coupure, juste un coup d'une extrême violence. Cependant, le samurai n'en avait pas finit, sa technique consistait en plusieurs étapes. Normalement, elle aurait été complète avec l'assistance de plusieurs épées, mais Van n'en possédait qu'une à ce moment là. Alors il continua sa charge, il répétant son attaque mais cette fois-ci au niveau de l'épaule. Il avait prit soin de continuer sa course folle derrière sa cible puis rechargea à toute vitesse une fois le demi tour fait. Le deuxième impact plongea sa cible dans une paralysie plus sérieuse, mais le monstre tremblait encore, signe qu'il tentait encore de bouger. D'ailleurs sa queue armée d'une feux, arrivait toujours à faire de petits mouvements dans les airs.

    Enfin de parvenir à son but, Van décida de refaire une nouvelle fois sa technique. Il tourna en rond autour de sa cible, courant toujours à vive allure, son prochain point d'impact avait été choisit, la nuque. Une fois derrière le monstre, il sauta dans les airs, la dos de la lame en avant et un élan assez conséquent pour faire beaucoup de dégâts. Pourtant, avant de réussir à le toucher, la queue arriva à se déplacer pour lui barrer la route. Dans les airs, on a peu de chance de pouvoir dévier sa trajectoire, alors la faux blessa le forgeron au niveau de la joue. Par chance, l'homme avait bougé sa tête de quelques centimètres pour ne pas être défiguré. Néanmoins, ceci le déstabilisé et son coup manqua un peu de puissance même s'il parvint quand même à toucher la nuque. Van retomba au sol et roula au sol sur deux mètres avant de se relever tout plein de sable sur lui.

    "C'est le moment pour l'achever."

    Van n'était plus en posture pour l'achever alors il laissa l'opportunité autres de le faire. De plus, sa coupure l'obligea à poser sa main sur sa joue, le temps de calmer la douleur. Le monstre était paralysé mais en général, cela ne durait pas longtemps, alors il fallait en profiter avant que l'effet ne s'estompe. Et pendant que ses coéquipiers se chargeaient de l'affaire, Van se demanda bien qui Viairii avait prit pour cible. Il détourna son regard vers lui, mais il n'était déjà plus là. Peut être un bandit, il y en avait encore dans les parages puis leur mission principale n'était pas encore réglée...
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Meujeu

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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyVen 31 Déc - 14:31

Welon était légèrement en retrait par rapport à Deavy, ce qui ne lui ressemblait pas, de laisser quelqu'un de moins doué que lui sur le front. Mais le jeune homme semblait assez bien se débrouiller pour lui retenir l'attention pendant que Laozim réfléchissait. Il fallait percer sa défense tout en lui portant un coup au niveau du cœur, son point faible. Cela semblait facile à première vue, vu l'exposition de celui-ci, mais la bête connaissait mieux son point faible que quiconque, donc elle savait le protéger pour survivre. C'est alors que Van tenta une tactique.

Il se servit du dos de sa lame pour paralyser la bête. Cela ne marcha pas assez pour l'empêcher de se prendre un coup, mais Welon eut alors une idée, il transforma son sabre en boule et tenta de porter un coup dans le coeur de la créature. Comme prévu, elle le para jute à temps et commença à le repousser en grognant. Mais Welon modela son arme afin de diriger le métal jusque dans le coeur de cette chose qui poussa un hurlement avant de repousser Welon violemment et de s'étaler par terre, raide morte. Welon, ne prenant pas la grosse tête, se pencha en arrière, la douleur de l'attaque précédent son combat contre la créature, avec les aiguilles. Décidant de se reposer, il dit aux autres :

- ... Je vais rester là un petit moment, je vous rejoindrai après. Il faut que je me ménage un peu, je ne suis plus tout jeune...

_____________________

Du côté de Vaiarii.

L'homme caché voulait bien le rester, mais l'envie d'en tuer un pendant qu'ils étaient occupés à combattre le monstre. Seulement voilà, son attaque a échoué pour une raison qu'il attribue à la chance. Une attaque discrète, silencieuse mais mortelle pour qui se la reçoit. Il avait bien visé, mais ce qui ressemblait à un garçon-chat avait levé sa faux pile au bon moment. Remarque que s'il a les sens aussi développés qu'un chat, il a sûrement du entendre le léger sifflement des aiguilles.

Décidé à quitter sa position après un lancer de couteau hasardeux, Il sentit quelque chose appuiyer contre son masque en porcelaine. À mieux regarder, il y avait un fil tendu entre l'homme-chat et l'arme. À cette distance, il devait avoir une sacré pelote pour l'avoir réalisé, il y avait au bas mot vingt mètres de distance entre les deux. Il le coupa avec une aiguille tranchante et continua de partir. Alors que cet individu arrivait près de lui, l'inconnu décida de partir en sautant de toit en toit.

Très agile, le manieur d'aiguilles n'avait aucun problèmes pour distancer son poursuivant handicapé par son animal de compagnie débile et sa faux encombrante, même s'il avait l'habitude. Au détour d'un bâtiment, l'inconnu disparut sans laisser de traces. Il était caché pas loin, mais il fallait le chercher pour le retrouver. Et tandis qu'il cherchait, le tueur aux aiguilles attendait un moment où il serait dos à lui pour lui lancer ses aiguilles létale. Il ne fallait pas prendre à la légère ni le néko, ni le tueur, qui était habitué à manier ses aiguilles depuis très longtemps.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptySam 1 Jan - 18:01

Welon souhaitait rester ici pour se reposer. Vaiarii lui, était parti chasser un homme qu'il n'avait eu le temps que de l'apercevoir. Il regarda Van un instant et parti rejoindre Vaiarii pour tenter de l'aider. Il s'aida d'un mur en face de lui pour monter sur le haut d'une maison. Il prit appuie dans un creux entre deux pierres dont était bâti la maison, et il se hissa en haut de la bâtisse. Il regarda autour de lui et vit au loin deux forme. L'un était Vaiarii et l'autre probablement le tueur. Il couru sur les toit dans cette direction jusqu’à être à moins de vingt mètres du combat. Entre le toit sur lequel il était et le toit sur lequel étaient le néko et le tueur, il y avait un grand espace vide. Deavy ne savait pas comment aller dans ce combat ni comment aider Vaiarii. La seul chose qu'il pouvait faire pour l'instant, c'est de l'épauler à distance. Il plongea sa main dans sa sacoche et en sortit une poignée de ses aiguilles. Il les lança en l'air et elle partirent droit vers la direction du tueur. Manque de chance, le pouvoirs sur le métal de Deavy n'était pas encore très développé et les aiguilles n'eurent pas assez de force pour atteindre la cible. De loin il ne pouvait rien faire. Il fallait traverser, mais il y avait au moins dix mètre du sol, et sauter serait un peu du suicide. Il fit des aller et retours sur le toit cherchant un moyen de les rejoindre. Il regardait un peu partout quand il vit à coté de lui sur le toit une gouttière et un tuyau qui descendait jusqu'en bas. Ni une ni deux, il s'accrocha au tuyau et se glissa jusqu'en bas. Arrivé dans la rue, il chercha un deuxième tuyau pour se hisser sur le second toit. Malheureusement, celui là n'en avait pas. Il ne savait pas comment grimper jusqu'en haut et encore une fois il était bloqué. Il quitta les lieux faisant des tours pour trouver enfin un moyen de monter. Il vit de l'autre coté de la maison une fenêtre. Il en fractura et rentra dans cette maison. A l’intérieur, il y trouva un escalier qu'il grimpa. Il monta jusqu'au dernier étage et chercha une fenêtre par laquelle il pourrait sortir. Il fit plusieurs pièce et en trouva une dans une chambre. Il l’ouvrit et se tira jusque sur le toit où se trouvait Vaiarii. Il couru vers Le tueur dégainant son sabre, près à se battre. Il se jeta sur lui arme à la main.
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptySam 1 Jan - 21:35

L'homme aux aiguilles, rapide comme tout, n'avait aucune difficulté à dépasser la rythme de Vaiarii. Pourtant, le Néko pouvait, en temps normale, rattraper n'importe qui surtout sur les toits comme ça, ici c'était différent; sa faux avait été mal accroché dans son dos et la lame tapait contre son dos à chaque mouvement brusque, rajoutez à cela un chat qui s'agrippe de toutes ses forces sur votre tête et vous avez la cause d'un ralentissement assez conséquent. Malgrès ce handicape, le Néko parvenait à suivre sa cible de loin; il vit même Deavy sur les toits d'à côté qui cherchait à l'aider.

*Tiens..sympa.....Il est fou?!*

De là ou il était, l'homme lançait une poignées d'épines en fer sur l'homme en fuite ratant largement sa cible et perdant comme ça une bonne vingtaine de munition, de plus tirer d'aussi loin pouvait se relever dangereux pour le Néko qui était pas trop loin de la cible originel. L'homme-chat se tourna vers Deavy, frappa son index contre sa tempe pour lui dire qu'il était fou de faire ça, et continua sa course.

L'homme avait disparu, caché certainement quelque part, il attendait que la Néko passe près de lui. Sur ces gardes, Vaiarii avança doucement guettant un bruit ou un sifflement d'aiguilles. Ah! Un son! Quelqu'un courrait; c'était Deavy qui semblait avoir retrouvé l'homme qui s'était caché derrière un obstacle. Le Néko, d'habitude fonceur s'arrêta un instant, pourquoi s'était il arreté? Avait il un plan? Fatigue? Endroit stratégique?

Il chercha autour de lui ne voyant rien et haussa des épaules, c'était certainement par hasard. Deavy était occupé à attaquer l'homme qui se débrouillait extrêmement bien, il lui fallait donc de l'aide. Pris d'un élan artistique, le Néko souffla dans ses mains comme pour se réchauffer en faisant naitre une source lumineuse puissante. Une petite sphère de lumière s'élevait dans les aires à ses côtés illuminant et éblouissant celui qu'elle prenait en chasse.


*On attaque*

Donnant l'ordre à la lumière, il fonça, la faux à la main vers l'assassin plaçant la sphère de lumière devant lui afin d'éblouir son adversaire. Il n'aimait pas cette technique et aurait préféré lancer ses projectiles utilisant au maximum ses fils coupant, pourtant, Deavy était là et le risque de le blesser était trop grand.

-Autant travailler ensemble, lança t'il, prêt à assener un coup à l'étranger.
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyDim 2 Jan - 13:27

Avant la bataille finale


    Van avait réussit à porter ses attaques sur le Tenolak. Malgré le manque de puissance du dernier coup, ceci eu quand même son effet, celui de ralentir les mouvements de la bête. Profitant de ce fait, Welon attaque à son tour, Van récupérant de sa course folle un peu plus tôt. L'affrontement ne dura plus très longtemps, grâce à une magie lié au métal, une pointe de fer transperça le cœur du Tenolak, le tuant ainsi sur le coup, son seul point faible venait d'être transpercé. Heureusement qu'il y avait un utilisateur de magie dans leur groupe, Van n'en étant pas capable. Après ce dur combat, Van s'aperçut qu'il ne restait plus que Welon dans le périmètre, les autres ayant poursuivit quelqu'un d'autre. Les groupes n'étaient plus ceux d'origine, mais c'était normal après tant d'évènements non prévu. Apparemment, Vaiarii et Deavy traquait un bandit, Kyo était en train de se reposer loin derrière, il ne restait que Welon et lui ici. L'autre combattant précisa qu'il devait prendre une pause aussi, et le forgeron comprit immédiatement pourquoi. Néanmoins, lui aussi en avait besoin et n'hésita pas à s'assoir après avoir récupérer son sac.

    "Je vais récupérer quelques minutes aussi. Je sais que le temps presse, mais j'ai le mauvais pressentiment, qu'il va falloir réunir toutes nos forces pour la fin."

    Van était donc assit, adossé contre le mur d'une maison en bois. Il vérifia qu'il n'avait rien perdu dans son sac puis tomba sur son calepin. Une idée traversa son esprit à ce moment là. Pourquoi voulait il dessiner dans une situation comme celle-là? On ne pouvait pas lutter contre sa nature, alors il sortit une feuille, un crayon et chercha quoi dessiner. Il tomba finalement sur Welon. Il commençait à faire sombre, mais la nuit commençait à peine, donc il y avait encore un peu de lumière. Il se mit donc à dessiner le portrait de Welon sans lui demander son avis, si le concerné n'était pas d'accord, il arrêterait sur le champ, en attendant, sa main bougeait toute seule, comme possédait par un esprit.

    "Au fait, Kyo n'est plus en état de combattre. Il se repose dans un coin. On devra continuer sans lui."

    Même en disant cela à Welon, Van était sur que Kyo allait quand même les suivre plus tard. Il fallait tout de même prévenir un membre du groupe pour les formalités et communiquer. Un groupe sans échanges n'en était pas un. En tout cas, il entreprit de patienter quelques minutes ici avec Welon, le temps de remettre les idées au clair puis partir en route vers le manoir principal.

    Le temps écoulé, Van se releva et partit en direction de la destination finale. Il ne se préoccupait pas vraiment de l'autre groupe, se disant qu'ils allaient venir eux aussi. Dans tout les cas, il fallait se diriger vers ce manoir pour sauver la mère de Deavy. Il avait rangé sa lame au préalable, mais restait sur ses gardes, il restait encore des bandits surement. Puis la nuit qui tombait de plus en plus, sans source de lumière, la suite des opérations allait être difficile...
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyLun 3 Jan - 16:59

Welon se reposait assis contre le mur d'une maison lorsque Van vint s'assoir non loin de lui. Il sort un calepin de sa sacoche et... Se met à fixer Welon. Il prends son crayon et griffonne un peu le papier. Welon comprend alors ce qu'il essaie de faire et se met à se statufier, exprès pour gêner le moins possible le dessin de cet homme. Ne pas bouger était facile pour quelqu'un qui n'était pas extraverti. Le dessinateur lui informa entre deux coups de crayon que Kyo n'était plus en état de combattre et qu'il faudra continuer sans lui. C'était pas du pot, il fallait avoir un maximum de force pour la fin de cette aventure. En y repensant, il fallait vraiment qu'il soit reposé pour terminer ce travail. Une fois la pause terminée, il prit appui sur le sol avec une main pour se redresser. Lentement, il suivait Van qui se dirigeait vers le manoir duquel Welon était si proche tout à l'heure avant de subir l'attaque. En y repensant, il avait encore bien mal et avait eu de la chance qu'aucune partie vitale ne soit touchée. Il ne faura pas trop compter sur Laozim pour la bataille finale, malheureusement. Arrivés près du manoir, Welon se retourna vivement pour voir s'il n'allait pas se prendre à nouveau des aiguilles.

____________________________

Cahé derrière un pan de mur proéminent, le tueur aux aiguilles attendait que l'homme-chat passe et soit de dos pour lui porter une attaque mortelle. Cependant, ce moment n'arriva pas. En effet, un jeune homme bien déterminé se hissa juste en face de lui si rapidement et si soudainement que le tueur, surpris, n'eut pas le temps de lui jeter des aiguilles en pleine tête pour le tuer vite fait, bien fait. Bloquant le sabre avec ses aiguilles difficilement, il repoussa le jeune homme d'un coup de pied. Comme l'autre mec n'allait pas tarder à rappliquer, il rangea ses aiguilles et sorti rapidement deux dagues de leur étui. Il ne comptait pas les lancer, elles ne sont pas faites pour ça. Mais il comptait bien parer les armes de ses deux adversaires et les blesser par la même occasion. Les dagues font quarante-huit centimètres de lame, sont assez lourdes pour une meilleure résistance. Elle sont de couleur rouge et effilées en langue de serpent. L'homme chat arrivant à sa droite en tenant une boule aveuglante dans sa main, le tueur, en voulant reculer heurta le mur, rebondit dessus et tomba du toit. Heureusement pour lui, il y avait un tas de paille* pour amortir sa chute. Récupérant ses deux dagues, il se jura de ne plus tomber dans le même piège et courut se cacher en courant. Hélas, on pouvait suivre sa trace avec les morceaux de paille qu'il semait. Quand il s'en rendit compte, les deux combattant étaient déjà sur lui. Il essaya de parer leurs attaques avec ses dagues mais sa vue était encore troublée par la boule aveuglante. Il recula donc et tomba par terre, avant de faire trois roulades pour partir du milieu. Se relevant comme un félin, il courru se placer sur un toit avant de se rendre compte qu'il était blessé à l'épaule droite. Pas tellement grave, quand on sait qu'il est gaucher, mais tout de même.



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Deavy Hewer
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyVen 7 Jan - 17:48

Vaiarii souhaitait une attaque de groupe comme il venait de le lui crier. Deavy tenta une attaque au sabre qui échoua lamentablement. Par chance, Vaiarii lui, avait réussi à l'aveugler et à le blesser, à en juger par les gouttes de sang au sol. Le vilain était parti vers un autre toit, mais déjà les deux luciniens le suivaient. De plus près, Deavy pu voir qu'il avait été touché à son épaule droite. Il pensait pouvoir le battre seul à cause de ce désavantage, mais il eut tort. Il fonça tête baissée sur lui mais il sentit quelque chose rentrer en lui. Quelque chose de froid dans sa cuisse. Il sentit bientôt ruisseler le long de sa jambe un liquide chaud et visqueux. Ensuite, il fut emparer d'une douleur. Il baissa la tête et vit dans sa cuisse planté un couteau. Une des deux dagues de l'assassin. Deavy avait eu tort et n'avait pas du tout fait attention. Son adversaire était devant lui, avec dans sa main sa dague. Il était gaucher. Encore une chance qu'il n'avait pas été touché dans un point vital. D'ailleurs, pourquoi ne l'avait-il pas tuer ? Il aurait pu le faire aisément. Deavy avait commis une énorme erreur en voulant faire le malin, et il avait été négligeant. Alors pourquoi ne l'avait-il pas tuer ? Cette question lui posait vraiment un problème. Mais pour l'instant, il était toujours devant le bandit, avec un couteau dans la jambe. Il se recula en boitant, et arracha la lame qui lui arracha un cri de douleur. Ce couteau en forme de serpent, il le jeta loin derrière lui pour retirer une arme à son adversaire. En boitillant, il s'approcha de Vaiarii pour lui chuchoter à l'oreille:

"Désolé, j'ai été bête, mais j'ai une idée. T'a dut remarquer le tas de foin là bas ? Je vais l'enflammer pour attirer son attention un court instant. Ensuite, je lui lancerais des aiguille pour qu'il les part ou les évite, et ce sera à ton tour. Avec ma jambe je ne pourrais que t'aider à distance, désolé."
Deavy se recula, et se tourna vers l'adversaire, qui maintenant était celui de Vaiarii. Il marcha vers lui et d'un claquement de doigt, il envoya un petite flamme vers l'arrière qui enflamma le tas de foin, qui devint vite un brasier. Un court instant, il détourna son attention, et Deavy en profita pour, toujours en marchant vers lui, lui lancer une poignée d'aiguilles à qui il donna plus de force grâce à son pouvoirs sur le métal.
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Vaiarii Dazak
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptyVen 7 Jan - 22:56

Envoyant l'homme parer les nombreuses attaques, Vaiarii put vite dire que l'adversaire était, soit un tueur professionnel, soit quelqu'un de très doué; pourtant , le génie ne peut pas faire de miracles et normalement, à deux contre un les chances étaient du côté des deux Luciens. L'assassin sortit deux dagues, les anciennes armes du Néko. Se mémorant ce temps, il identifia rapidement la position de l'homme ainsi que les armes.

Longues et plutôt lourdes, elles étaient faites pour combattre au corps à corps et n'avaient pas la capacité de voler parfaitement dans l'air, il n'y avait donc presque aucune chance de se recevoir un coup venant de loin. De plus la position de l'adversaire l'intriguait; bien sûr tout manier de dagues à la sienne, mais ici elle semblait, inversée. Haussant les épaules, il décida de laisser passer ce détail important.
Deavy, content de voir l'homme bléssé passa directement à l'attaque. Malheureusement pour lui, le manieur de dagues était gaucher et réussi à le blesser à la jambe. Vaiarii regardait de loin en s'approchant doucement. Fleme? Empoisonnement? Non, le jeune Néko ne trouvait tout simplement plus son adversaire intéressant, à ses yeux il ressemblait tout simplement à un assassin comme un autre, une menace à balayer d'un revers de main.

Deavy lui proposa un plan qui consistait à faire diversion. Vaiarii ne dit rien en sachant quoi faire. Regardant l'horizon, le soleil baissait dangereusement ce qui donnerait la nuit dans quelques minutes. Parfait,Deavy, l'assassin, et lui semblaient tous épuisés de la course et du combat; il n'était pas médecin mais savait que une personne fatiguée avait moins de chance de s'en tirer qu'une personne en pleine forme.

La paille s'alluma tandis que le Néko fit face à ce qu'il restait du soleil. Utilisant son pouvoir, il sentait l'énergie lumineuse monter en lui, pas en grande quantité, mais assez pour le remettre sur pied et enlever la sueur qui coulait sur son front. "Rassassié" et pétant la forme, il fit tourner sa faux dans sa main jouant en avec.

Deavy lança des aiguilles sur l'homme qui ne put que les éviter du mieux qu'il pouvait. Dans un claquement de doigt, le Néko arriva derrière l'assassin la faux pret à assener un coup sur le crane de son adversaire.


-Fatigué? Dit il avant d'abattre son arme avec toute sa force.
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Van Walsung
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MessageSujet: Re: Pour l'amour d'une mère [Terminé]   Pour l'amour d'une mère [Terminé] - Page 2 EmptySam 8 Jan - 14:46

Le grand manoir


    Van venait de reprendre la quête, accompagné de Welon derrière. Il ne restait plus qu'à visiter le manoir du fond. Peut être que la mère de Deavy n'était pas là ou plutôt, plus là maintenant. Mais il fallait quand même tenter le tout pour le tout. Van était légèrement blessé, surtout sauvé par Kyo depuis le début en fait. Désormais il devait avancer sans lui, de toute façon, il ne comptait pas sur l'autre samurai pour le protéger. La nuit n'allait pas tarder, mais de petites lueurs semblaient s'allumer dans le manoir. On voyait qu'il y avait encore de la vie à l'intérieur, surement les bandits qui ne voulaient pas travailler dans le noir. Ou bien un piège pour attraper tout les voyageurs ici. De toute façon, Van n'avait pas le choix et se hâta même. Ses pas se firent donc plus rapide, son sac accroché sur le dos, la lame de son katana rangée dans son fourreau. Durant le petit trajet jusqu'aux portes du manoir, le forgeron s'était demandé à quoi ressemblait la mère de Deavy. Si cela se trouvait, il y avait une autre femme à l'intérieur, peut être même une complice. Comment le savoir? Le mieux qu'il pourrait faire, c'était de sauver une femme en mauvaise situation, maltraitée, blessée, quelque chose dans le genre.

    Une fois devant les portes, Van tenta d'ouvrir tout simplement. Malheureusement, c'était fermé à clé. Il essaya de forcer avec ses mains mais les portes étaient lourdes et imposantes. Pour pouvoir rentrer, la seule solution était de les défoncer ou bien de trouver un autre passage. Il se tourna vers Welon, se demandant quoi faire pour le moment. Il lui posa la question d'ailleurs avec un avis sur la question.

    "Quelqu'un pourrait passer par derrière ou l'autre devant, qu'est ce que vous en pensez?"

    Van ne demandait qu'un avis, d'ailleurs il n'avait même pas choisit sa position si jamais sa proposition était acceptée. Qu'il soit devant ou derrière le manoir, cela lui importait peu. Sauf que celui qui passait par les portes allaient être en plus grand danger. Des bandits devaient surement attendre le prochain visiteur à poings fermés. Van était dans de meilleurs conditions, le plus logique serait que ça soit lui qui passe par là mais on ne savait jamais, peut être que Welon avait une meilleur idée. Passer tout les deux par devant? C'était aussi une bonne solution, mais si jamais tout les deux se faisaient piéger, il fallait compter sur l'autre groupe qui s'était perdu plus loin.

    "Je ne sais pas où sont les autres, mais ils finiront par venir ici de toute façon."

    Van dégaina son katana, dans tout les cas, il fallait détruire des portes alors autant se préparer. La seule chose qu'il devait savoir était la porte qui allait être prise pour cible. En attendant la réponse de Welon, il surveilla le périmètre de ses yeux de lynx. Des bandits se cachaient peut être dans l'obscurité, prêt à les égorger...
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