Pour l'amour d'une mère [Terminé]

La haut su le toit, le combat venait de se terminer. Vaiarii, dans une éclaboussure de sang (qui venait d’ailleurs de tacher les bottes de Deavy) avait enfoncer sa faux dans le crane de l'assassin. Le lucinien s'approcha du cadavre, regardant son visage. Ce visage, il ne le connaissait pas du tout. A en juger par sa force, comparé aux bandits combattus plus tôt, c'était surement un membre d'élite ou un mercenaire. Tant pis, il était mort maintenant, et on ne pouvait lui soutirer aucunes informations dans ces conditions là. Deavy se releva et interrogea Vaiarii:

"Qu'est ce que l'on fait maintenant ? Avec le temps qui est passé, je doute que Van et Welon soient restés assis à ne rien faire. Plutôt que de perdre du temps à les chercher, allons voir vers là bas. (en montrant le manoir au loin du doigt) Je pense qu'ils nous y rejoindrons.

Deavy se dirigea vers le bord du toit, s'aidant de ce qui avait l'air d'une gouttière pour descendre. Une fois en bas, il courut dans la direction du manoir, ne se retournant pas pour savoir si Vaiarii le suivait ou non. Arrivé non loin de la grande porte du bâtiment, il y vit deux personnes. Instinctivement, Deavy se cacha derrière le mur d' une maison. Ne voulant pas sortir sa tête pour se faire repérer, il utilisa sa vision thermique pour les observer à travers la maison. Il pu y voir deux personnes, des adultes, assez grand tout les deux. L'un des deux regardait attentivement aux alentours. Deavy eu une peure lorsqu'il eu l'impression que l'un des deux hommes le regardait. Ils étaient comme en train de se regarder à travers ce mur qui les séparait. Il ne se fatigua pas plus longtemps en utilisant son pouvoir de feu et chaleur, venant de reconnaître ses compagnons, Welon et Van, qu'il rejoignait devant la porte. Il sortit de sa cachette et avança vers eux tout en parlant:

Vous êtes déjà là ? C'est génial, on va pouvoir entrer. Vaiarii ne devrait pas tarder non plus.

Deavy s'approcha de la porte, essayant de l'ouvrir, en vint, celle ci étant fermer. Il va falloir passer par autre part.

HRP: Pour la suite, j'ai penser à un truc, dites moi si ça vous va ou pas. Je pensait faire que la mère de Deavy soit encore en vie ficelée quelque part dans la pièce, et pendant une sorte de bataille finale contre pleins de méchants, Züss arrive sournoisement, l'égorge, et tente de s’enfuir. Pas de chance pour lui, il se fait rattraper et se fait tuer (:
Voilà, c'est simple et c'est rapide ^^

Deavy, qui avait aidé le Néko à terrasser l'ennemi, s'approcha du cadavre un peu déçu. Oui, dans l'action, Vaiarii avait oublié que l'homme mort ne pouvait pas donner d'informations sur l'endroit ou était caché la mère de Daevy, dans tout les cas la recherche devait continuer et l'humain l'avait bien compris. Il donna au voleur des informations sur quoi faire et descendit du toit en direction du manoir un peu plus loin.

Les fenêtres du bâtiment étaient allumées relevant une presence humaine mais , sans formes qui bougeaient dans tous les sens. Si Vaiarii devait émettre une hypothèse, il aurait dit que plusieurs personnes étaient réunis à l'interieur et qu'ils n'étaient même pas au courent de l'attaque à l'exterieur, mais il pouvait se tromper.
Suivant Deavy de loin, le Néko vit Van et le samouraï et s'approcha en écoutant le briefing. Malheureusement il arriva un peu trop tard et n'entendit que l'idée général: il faut renter.

Il essaya à son tour de forcer les portes sans résultat, le bois bougeait mais un mécanisme de fermeture sophistiqué semblait être mis en place, autant dire que le crochetage était une solution hors de portée. Il se reposa conte le mur en réfléchissant.
Hop! Un coup de patte et un miaulement, Yuri était à terre et commençait à courir en ronds.

-Yuri reviens espèce d'imbécile. C'est pas l'heure de jouer.

L'animal le regarda bêtement avant de partir en longent le mur. Quelques secondes plus tard, il réapparut avec un miaulement et une patte levée.

*Nooon, il a une utilité?!*

Le Néko curieux, suivit la bête en emmenant les autres avec lui pour se retrouver face à une petite porte incrustée dans le côté du manoir. La troupe étant devant, Vaiarii remarqua une fermeture de l'interieur ainsi qu'une petite trappe au niveau de sa tête.

-Vous avec une idée pour rentrer? (Attend quelques secondes) Bon...

Il s'approcha et frappa trois coups comme pour demander la permission d'entrer. A sa grande surprise, la trappe s'ouvrit pour laisser voir une tête qui regardait les voyageurs de l'autre côté de la porte.

-C'est pour?...

Avant d'avoir pu finir sa phrase, Vaiarii enfonça un couteau dans l'oeil du monsieur; ayant mis un peu trop de force dans son coup, la lame avait certainement atteint le cerveau du pauvre type qui ne disait plus rien. Calme comme tout, le voleur inséra sa main par la trappe, parvient à l'ouverture de l'interieur, et actionna le levier de la porte.

La fermeture céda et il entrouvrit l'entrée et faisant une petite révérence aux autres.

-Aprés vous.

Cible repérée?

Welon et Van cherchait un moyen de rentrer dans ce manoir, quand Deavy arriva d'un seul coup. Apparemment il s'en était sortit de son côté. Tout se passait pour le mieux, bien que beaucoup de choses ait été imprévu mais c'était normal. Il fallait être devin pour tout savoir à l'avance... Vaiarii n'allait pas tarder de plus. Il manquait encore Kyo pour être au complet mais normalement il devait se reposer quelque part. Alors que tout le monde cherchait maintenant une entrée et pour rester discret tout de même, quelqu'un trouva enfin un moyen d'entrée sans devoir tout casser. Van jeta un œil puis laissa les autres s'en occuper. C'était une trappe menant directement à l'intérieur et le neko s'occupa d'ouvrir le passage comme l'était son rôle en fait. Après avoir nettoyé, tout le monde se glissa dans cette petite voie discrète. Le forgeron fit en sorte de mettre ses affaires en avant pour pouvoir passer puis une fois dans le manoir, il s'attacha le tout sur lui. Pas pratique de devoir porter son sac mais il ne voulait pas les perdre. A la base ils l'ont recruté sur le passage, donc il n'était pas vraiment préparé pour ce genre d'opération.

Il y avait quelques lumières à l'intérieur mais pas très intense. C'était un village abandonné, il fallait donc rester discret surtout pour des voleurs. Juste de quoi se déplacer dans les couloirs et encore pas tout les pièces devaient être éclairées. il devait y avoir une salle de réunion ou tout leurs membres se rassemblaient. D'ailleurs où avaient ils atterrit? Van observa la pièce, comme prévu, il y avait de belles choses, une belle décoration, bien que poussiéreuse et vieillot. Heureusement il n'y avait personne, il fallait quitter cette pièce pour pouvoir rejoindre l'allée principale, ou un couloir menant autre part. Mais comme il y avait de la lumière, cette salle était surement utilisée par quelqu'un. Peut être allait elle arriver d'une minute à l'autre.

Pour rester discret, Van resta accroupit et parla tout bas en s'adressant aux autres. Comme au début, il fallait prévoir un plan d'attaque pour ne pas faire n'importe quoi. En plus la nuit était pratiquement là, alors la tache allait se corser. Enfin pour lui qui ne voyait pas dans le noir.

"Bien. Je pense qu'ils doivent être plus nombreux que nous encore. Ou peut être qu'avec de la chance on a éliminé la plus grande partie. En tout cas, il faut rester grouper maintenant. Nous sommes dans leur repère et ils peuvent nous attaquer de n'importe où. Il va falloir agir vite, quelqu'un pense savoir où pourrait se trouver la mère de Deavy?"

Dans leur groupe, il devait y avoir quelqu'un capable de trouver la bonne salle du premier coup. Van réfléchissait déjà à la question mais il ne connaissait pas vraiment comment fonctionner des voleurs. Il tourna son regard vers le neko d'ailleurs, pensant qu'il aurait une idée. Mais bon, Deavy en savait peut être plus sur ces voleurs. Ou bien Welon qui avait surement plus d'expériences qu'eux.

Vaiarii venait de trouver une entré sur le coté du manoir. Après une entré assez sanglante, le Néko proposa à tout le monde de le suivre. Tout le monde suivit et une fois la porte passée, ils tombèrent dans le noir. Deavy, lui, pouvait quand même observer les lieux avec ses yeux de Lucina. La décoration était typique d'un vieux manoir, des peintures, des vieilles lampes à huile, des sabres accrochés au mur... Arrivés dans une pièce non loin de laquelle se trouvait un peu de lumière, accroupi, Van dit:

"Bien. Je pense qu'ils doivent être plus nombreux que nous encore. Ou peut être qu'avec de la chance on a éliminé la plus grande partie. En tout cas, il faut rester grouper maintenant. Nous sommes dans leur repère et ils peuvent nous attaquer de n'importe où. Il va falloir agir vite, quelqu'un pense savoir où pourrait se trouver la mère de Deavy ?"

"Je pense qu'elle ne doit pas être loin des bandits qui restent. On en a déjà éliminer pas mal, le reste doit être avec elle pour la garder, en plus non loin de leur chef. Je pense que là bas, ça doit être cette pièce. Allons y et on verra bien sur place."

C'était une idée assez risquée, pour peu qu'ils soient nombreux, et le groupe était affaibli, un combat en grand nombre serait assez serré. Il faudrait faire preuve de ruse. Deavy fit signe à Van, a coté de lui, qu'il partait observer la pièce. Il s’avança discrètement vers la porte entrouverte et y regarda avec son oeil. Pour ne pas se faire remarquer, il se recula et se servi de sa vision thermique pour observer à travers la porte. Il put y voir plusieurs personnes, une quinzaine peut être. Ils étaient tous attablé autour d'un repas. La table était longue, et au bout se trouvait un homme qui paraissait plus important que les autres. Züss. Les hommes mangeait et buvait tel des bêtes affamés. Tous lançait les restes de leurs cuisses de poulets aux deux gros chiens qui chiquaient les morceaux de viande ainsi que les os. Deavy pris le temps de compter les membres un à un. Ils étaient 18 bandits, 2 chiens et Züss. Deavy se recula doucement et reparti vers se compagnons. Ils leurs expliqua alors ce qu'il avait vu:

"C'est bien eux. Ils sont assez nombreux. 18 bandits, 2 chiens et je croit qu'il y a Züss avec eux. Ils sont tous en train de diner, on peu les avoir par surprise. Avec un peu de chance, ma mère ne doit pas être loin."

Il attendit alors une réponse de Van Welon et Vaiarii pour décider si oui ou non ils allaient attaquer.

Les autres le suivirent pour atterrir dans le manoir; les murs étaient couverts de tapisseries rouges sombres rendant l'endroit obscure. Les seules touches de couleurs agréables étaient les pots en or posés un peu partout sur des tables basses. L'endroit était vraiment un repère de bandit , une maison sans vie.

En regardant les autres, Vaiarii pu en apprendre plus; le Lucien pouvait voir dans le noir et Van semblait...étonnamment à son aise. Maintenant qu'il y repensait, il ne l'avait pas vraiment vu au combat; sous ses aires de pacifique, il faisait certainement un bon combattant et devenait un atout dans le futur combat.
Deavy s'approcha d'une grande salle et revint quelques secondes plus tard avec des informations sur le nombre d'ennemies dans la salle.

*Mais...il voit à travers les murs ou quoi?*

"C'est bien eux. Ils sont assez nombreux. 18 bandits, 2 chiens et je crois qu'il y a Züss avec eux. Ils sont tous en train de diner, on peut les avoir par surprise. Avec un peu de chance, ma mère ne doit pas être loin."

Le Néko regarda en l'air avec un mouvement de tête et leva une main vers la porte.

-Fais le calcul. Ils sont dix-huit...deux chiens, nous on est quatre....et tu crois vraiment les avoir par surprise?! En plus les gens dedans sont pas n'importe qui hein, c'est les hauts placés de l'endroit ET des voleurs. Autant dire que dix-huit c'est trop. Faut une autre solution; coup de bol, j'en ai une finit il avec un clin d'oeil.

Sortant un couteau de sa poche, il le passa sur sa joue, pas pour faire une entaille profonde, mais plutôt pour faire couler du sang; sang qu'il étala sur le côté droit de son visage lui donnant l'air d'un grand blessé. Il se tourna vers les compagnons:

-Alors? Vous me trouvez comment? Plaisenta t'il.

Il leva ses mains pour prendre Yuri de sa tête, s'excusa envers la boule de poil, et balança le chat devant la porte. Les chiens à l'intérieur avait senti la bête et commençaient à s'exciter en grondant dans tous les sens. Bien sûr Yuri prit la fuite rendant les chiens de gardes encore plus énervés.

Vaiarii fonça vers les portes, couvert de sang, la respiration saccadée, et fit une entrée bruyante devant tout le monde.
En effet, la salle était remplie d'hommes de différents âges tous réunis autoure d'une table; ils regardaient tous le Néko une main sur leurs armes, même celui au fond qui semblait plus fort que les autres.

-Grand danger! Cria Vaiarii en tombant à terre jouant la comédie au maximum, des intrus! Dix ou vingts, ils rentrent par l'aile gauche du village; on a besoin d'aide!

Il finit en tombant à terre la respiration forte.
Heureusement son intervention fit son effet et Züss se leva d'un bond en criant des ordres.

-Six à droite du village, six à gauche, prenez les chiens; ne laissez aucun survivant , néttoyez-moi ces envahiseurs!

La salle se mit à vivre et douze hommes partirent à la recherche de l'attaque imaginaire. Vaiarii était toujours par-terre devant le boss du clan et six hommes à l'affut du moindre bruit. La salle redevint calme et nettement plus vide. Sur ce, le Néko se releva , tapa ses habits pour en enlever la poussière de son pantalon et dégaina sa faux en faisant signe aux autres dehors. Le regard malicieux, il regarda le chef droit dans les yeux avant de faire tourner la faux dans ses mains et lui tirer la langue.

-J'tai eu!

Ca va chauffer

Grâce à Deavy on pouvait savoir le nombre d'ennemi. Comme prévu ils étaient plus nombreux. Mais cela n'empêcha pas Vaiarii d'échafauder un plan de diversion. Pendant que le neko jouait le clown devant les bandits, Van se prépara au combat. Il dégaina doucement son katana, posa son sac dans un coin et guettait tranquillement la scène de la porte entre ouverte. Apparemment la diversion avait marché car il ne restait plus qu'un bandit dans la salle d'à côté. Le signal enfin donné, le groupe sortit de sa cachette pour traquer leur proie. Le forgeron laissa aux autres le soin d'interroger le seul homme disponible. En attendant, il surveillait si jamais les autres bandits reviendraient. Il s'éloigna donc un peu pour vérifier le couloir voisin. Il sortit juste la tête pour jeter un œil. Rien à signalé, ils étaient bien partit.

Cependant, quelqu'un était déjà de retour. Un homme vêtu de noir se cachait au dessus, sur le plafond du long couloir que Van surveillait. C'était un ninja, grâce à ses talents de vitesse, il eut le temps de vérifier l'information qu'on leur avait transmise. Ou bien avait il son réseau d'information qui réagissait très rapidement. En tout cas, il était sur le point d'attaquer Van à partir de l'obscurité. Il avait une dague à la main et attendait le bon moment pour bondir sur sa cible. Peut être avait il prévenu ses collègues et qu'ils reviendraient d'une minute à l'autre. Et le moment tant attendu vint finalement. Lorsque Van fit un pas en arrière pour retourner près des autres, le ninja sauta sur le forgeron, dague en avant afin de l'égorger.

Mais tout à coup, une épée traversa tout le couloir pour aller transpercer le corps du ninja. Van se retourna subitement pour comprendre ce qui se passait derrière son dos. Il ne vit qu'un corps mort sur le sol et il reconnu aussi l'épée qui venait de le sauver. C'était celle de Kyo et pour pour en être sur, il donna un autre coup d'œil sur le couloir et effectivement, Kyo était là. Ce dernier se rapprocha du groupe afin de s'adresser à eux.

"J'ai vu qu'il y avait encore de l'agitation. Ils ne vont pas tarder à venir en masse. Il faudrait se dépêcher car je sens que ces gars là sont plus redoutables que ceux qu'on a rencontré un peu plus tôt."

Le samurai retira l'épée du corps de sa victime, tans dis que Van hocha simplement de la tête. Il avait raison, il fallait se dépêcher maintenant. Qu'en était il de l'autre côté, avaient ils pu soutirer des informations ou bien sauver l'innocente?

Vaiarii ayant fait sa diversion, il ne restait plus que 7 bandits dans la salle, dont Züss. Deavy décida de rejoindre le Néko pour l'aider. Il était en train de tranquillement se relever, le boss ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait. Il avait l'air vraiment énervé en comprenant que Vaiarii n'était qu'un de ses ennemis qui venait de l'avoir assez joliment. Deavy sortit son katana en vitesse, voyant deux des bandits courir vers lui. Il cria à Vaiarii:

"Moitié moitié !"

A courte distance du jeune lucinien, un des bandits se stoppa et resta en arrière et le second continua sa course. Il sauta sur Deavy, sabre à la main. Le jeune homme eu à peine le temps de l’esquiver. Le coup était rapide, rien à voir avec ceux rencontrés plus tôt. Il fit un tour sur lui même, faisant tourner son épée pour lui donner plus de force, mais elle fut bloquée dans un claquement métallique par l'arme de son adversaire. Il la repoussa et se recula, lui laissant une breve treve pour réfléchir. Ils avaient un avantage lui et Vaiarii, c'était celui de voir dans la nuit. Les attirer dans la pièce d'à coté non éclairer était une bonne idée, mais fallait il encore qu’eux non plus n'aient pas cette avantage de nyctalopie. Mais il fallait tenter pour le vérifier. Il n'avait pas le temps de fuir tout de suite. Le bandits n'était plus seul, accompagné d'un de ses ami. Ils foncèrent tout les deux vers le lucinien. Il esquiva plusieurs de leurs coups, et essayant aussi de les blesser. Dans l'action, il para les deux sabres en même temps et les repoussa, c'était le moment de passer à coté. Il fuya de l'autre coté, dans la pièce noire. Les deux adversaires, malheureusement, ne le suivirent pas. Il resta donc seul, dans la pièce. Du moins pas tout à fait. Il entendit une petite voie très douce. Une voie féminine.

"Qui est là ? Arrêtez ! Laissez moi !"

"Maman ? C'est moi, on est venu te chercher !"

"Je sais que vous mentez !"

Ni une ni deux, il se dirigea vers elle, détaha ses liens et la pris sur ses épaules. Il savait que s'il y avait un combat, elle serait en danger. Il fallait la délacer, et elle aurait du mal, après toutes ses années à le croire. Ils traversèrent de portes en portes, arrivant dans une grandes pièce. Jugeant le lieu assez loin du lieux de combat, il posa la femme à terre. Elle approcha ses mains du lucinien.

"Deavy, c'est vraiment toi ? Ecoute ce que j'ai à te dire. Züss, s'il m'a capturée, ce n'est pas pour rien. Il cherche ton frère. Tu a un frère jumeau. Il dit qu'il possède un objet très précieux qui lui appartient. Retrouve le et préviens le. Il est Sur Harmonia, dans la capitale. Il est..."

Soudain, Züss arriva dans la pièce. Il s'approcha des deux personnes, dague à la main. Deavy, le sang glacé, n'eu pas le cran de bouger. Il était terrifié sur place. Il marchait à petits pas, jusqu'à atteindre la femme, qu'il égorgea sans pitié. Le corps s'écroula à terre, sans vie. Une immense vague de haine envahi Deavy qui se leva, les yeux rouges de sang, sabre à la main.

*Moitié moitié?*

Le Néko regardait l'humain arriver en scène pour se battre. Les deux groupes de bandits arrivèrent sur eux en courant et cherchant à tout prix à descendre les deux nouveaux. Deavy occupé de son côté et le Néko de l'autre, ils faisaient un bon gros raffut dans la pièce. Le voleur resta à jouer avec sa faux en regardant les mouvements de son compagnon, rapide et précis, l'humain arrivait à parer les attaques assez facilement, de plus sa façon de frapper était...

DOUF. La tête de Vaiarii fut secouée en recevant un coup de poing en traitre d'un des combattants. Le Néko se retourna pour regarder l'humain qui commençait déjà à regretter son acte.

Sans plus de cérémonie , le Néko lança un coup de sa faux vers le bandit le décapitant au passage. Il se retroussa les manches pour commencer à son tour de s'amuser. Le combat était fluide et plutôt marrant à regarder; le Néko souple s'amusait à se baisser pour passer sous les épées, se mettre devant un bandit et laisser les autres tuer leurs collègue sans faire gaffe.
Tout cela l'amusait beaucoup et il rigolait à chaque torsion de poignet qu'il faisait et à chaque cheville qu'il coupait avec son arme. Même étant en haut du manoir, leurs adversaires n'étaient pas de tailles contre eux. Enfin... le chef restait en retrait en regardant la scène presque immobile, soit figé de peur, soit tactique en réfléchissant à ce qu'il pouvait faire.

Vaiarii jeta un coup d'oeil à Deavy qui s'enfuyait dans une autre pièce lui laissant deux de ces adversaires. Plus que quatre contre lui et le chef au fond, le néko voulut essayer quelque chose, une nouvelle technique si vous voulez.

Tendant sa main devant lui, il laissa échapper une vague de lumière dans la salle éblouissant tout ceux dans la pièce.
Les quatre bandits devant lui se frottaient les yeux cherchant désespérément un repère visuel pour se défendre.

*Allez, essayons ça!*

Vaiarii laissa tomber sa faux au sol et dégaina ses couteaux, chacun reliés minutieusement à un fil coupant. Il tourna sur lui même en essayant de coordonner ses tirs du mieux qu'il pouvait. Dans le mouvement circulaire, il alla lancer les dagues dans tous les sens plantant les lames dans le bois, les murs, les coins, bref, dans toute la salle.

Prenez un peu de recule. Chaque dague relié à un fil coupant lancé dans chaque coin de la salle, ça fait quoi? Une toile d'araignée mortelle au moindre contact. Il suffisait juste que les bandit avancent d'un pas pour s'infliger de sérieuses coupures. Il resta donc comme ça en ramassant son arme, persuadé que les bandits n'allaient pas bouger d'ici un bon moment.

-A nous deux Züss....Züss?

Le Néko regarda autour de lui; le chef avait réussi à sortir de la pièce, même ébloui pour suivre le garçon. Enervé de ne l'avoir pas vu partir; le Néko se mit à sa poursuite pour arriver dans une autre pièce sombre. C'est là qu'il vit le spectacle désolant.

Il n'eut pas le temps de réagir, pas le temps de prévenir ou aider. La femme dans les bras de Deavy perdit donc la vie devant ses yeux et ceux de son fils par le chef des bandits qui était encore un peu sonné de l'aveuglement.

A ce moment là, Vaiarii eut l'impression d'avoir fait tout ça pour rien, tout ce qu'il voulait c'était arrêter tout ça et rentrer chez lui. Il jeta tout de même un coup d'oeil à Deavy qui s'était levé, les yeux rouges de haine.
Le Néko, n'ayant pas de lien particulier avec la victime savait très bien ce qui allait se passer. Ce Züss n'était pas n'importe qui, et Deavy, sous l'effet de la colère allait faire n'importe quoi et même peut-être perdre sa vie contre le combattant en face de lui.

-Arrête , viens! On a pas le temps! Cira t'il pour essayer de le ramener à la réalité.

Le chef reculait un peu dégainant son arme et riant devant l'humain en face de lui. Deavy continuait d'avancer manipulé par la haine qu'il ressentait.
Forcé a faire ce qu'il devait faire, le Néko invoqua une petite boule d'énergie aveuglante et alla la positionner devant la tête de Zûss; celui-ci, avec la vue réduite , n'allait rien pouvoir faire et allait leur permettre de gagner du temps.

-Réveilles toi! Cia Vaiarii en mettant un coup de poing dans la mâchoire du Lucien.

Le coup s'emblait avoir marché un peu et le Néko empoigna les épaules du jeune homme afin de l'entrainer hors de la pièce laissant le brigand à l'intérieur, battaillant contre la boule de lumière.

-On a pas le temps, bientôt l'endroit va être remplis de brigands! Tu veux pas perdre ta vue comme ça si?! Ta mère aura donné sa vie pour rien?!

Il le força à sortir des pièces passant devant les quatre brigands toujours immobilisés par la toile mortelle que Vaiaii avait mise en place.

-Van! Viens m'aider! Geula t'il esperant que le forgeron était proche

Retraite immédiate !

Van venait d'échapper à la mort grâce à Kyo. Cependant, ce n'était pas encore terminé. Alors que le reste du groupe se débattait dans leur coin, Van continuait à faire le guet de son côté, il avait prévu de faire gagner du temps aux autres pour s'enfuir. Maintenant qu'il disposait de son coéquipier, la tache allait être plus facile. Durant tout ce temps, il avait pu récupérer un peu de force. On pouvait entendre derrière qu'il y avait un peu de mouvement, mais Van resta sur ses positions, faisant confiance en leur talent pour se défaire de leurs ennemis. Puis comme annoncé précédemment, le reste des troupes commencèrent à affluer par le couloir principal. Van avait refermé la porte derrière lui, pour délimiter sa zone de combat, c'était une autre bataille pour lui. Les deux samurais se mirent en position de combat, les deux mains sur leur poignet, chacun avait son propre style et sa propre position. Et lorsque le premier assaillant arriva, Van fut de suite son adversaire, passant devant Kyo. Leurs épées s'entre choquèrent puis un coup bien placé permit à Van d'en éliminer un. Suivit de Kyo qui partit au devant mais lui tomba devant un utilisateur de la lumière. Un rayon lumineux passa juste à côté du samurai et se la lumière n'eut de cesse de poursuivre le guerrier.

De son côté, Van continua de se battre, le couloir étant assez limité en espace, cela permettait souvent de faire du un contre un et empêchait de se faire surmener. Petit à petit, le duo de samurai réussit à repousser l'assaut, malgré quelques blessures superflues. Au final, Kyo resta en avant pour surveiller un éventuel second assaut alors que Van retourna dans la pièce précédente pour voir où s'en était. Il entendit justement Vaiarii crier de l'aide. La situation changea, il fallait fuir désormais. Van ne savait pas tellement ce qui s'était passé, mais comme un groupe, ils devaient rester souder, alors le repli s'imposait. Il fit signe à Kyo de venir aussi, il ne fallait pas le laisser derrière. Par contre, ils ne pouvaient pas emprunter le même chemin que les bandits, au cas où il y en aurait d'autres. Sur le passage, le forgeron récupéra son sac qu'il attacha à son dos puis rangea son arme afin de courir plus facilement.

Kyo eut une idée et s'empressa de la faire partager. Un raccourcit lui vint dans la tête et quoi de mieux que de sauter par la fenêtre. Cependant, il fallait pouvoir partir encore plus vite pour échapper aux poursuivants. Le samurai pointa du doigt la fenêtre, montrant aux autres le chemin à prendre.

"Passez par là. Je vais utiliser mes pouvoirs pour vous propulser au loin et ainsi sortir d'ici plus vite."

Van se plaça devant la fenêtre et dégaina à nouveau son épée, frappa d'un coup extrêmement rapide puis rangea sa lame comme si de rien n'était. Les vitres se brisèrent mais pas en mille morceaux, on pouvait clairement identifier des coupures nettes puis les quelques morceaux tombèrent à l'extérieur. Grâce à cette attaque, il n'eut pas tellement de bruit, ce qui n'alerterait pas leurs ennemis. Puis faisant confiance à Kyo, le forgeron se prépara à partir, il ne savait pas de quelle manière et avala difficilement sa salive.

*J'espère que je vais pouvoir atterrir en douceur au moins...*

Kyo rangea son épée aussi puis leva ses deux bras en direction de Van. Le vent commença à se concentrer autour de ses bras puis lorsque la puissance fut suffisante, il l'envoya en douceur vers l'autre samurai. Ce dernier fut propulsé au loin avec une vitesse constante et atterrit sur le toit d'une maison. Pas tellement en douceur mais pas en se fracassant dessus non plus. Il manquait plus qu'à faire pareil pour les autres et lui même. Cependant, il ne savait pas s'il aurait le temps de le faire pour tout le monde et essaya quand même de se dépêcher. En possession de toutes ses forces, il aurait pu le faire facilement, mais il était un peu affaiblit. Les portes du village était à portée de vue, il fallait piquer un sprint pour pouvoir l'atteindre, après être descendu du toit bien évidemment.

Deavy, empli de rage n'avait pas vraiment les idées claires. Züss était souriant, fier de son acte. Le lucinien aurait était près à jouer sa vie pour enlever celle de son adversaire. Toute une quête pour rien. Il n'avait pas entendu Vaiarii arriver, seul son coup de poing attira son attention. Il le regarda, le regard vide.

"On a pas le temps, bientôt l'endroit va être remplis de brigands ! Tu veux pas perdre ta vie comme ça si ?! Ta mère aura donné sa vie pour rien ?!"

Le jeune homme repris alors ses esprits, tout de même un peu troublé. Ils arrivèrent dans la salle remplie de fils coupants. Les brigands immobilisés les regardait tournant à peine la tête de peur de se couper. Les deux hommes de Lucina traversèrent la salle par les endroits non coupants jusqu'à arriver près de Van et Kyo. Ravi de le revoir, Deavy eu une léger sourire à peine visible sur les lèvres. Le samouraï, grâce à ses pouvoirs les fit traverser discrètement la fenêtre et atterri en douceur aux cotés de Van. Deavy resta silencieux. Il voyait Van regarder les portes de la ville près de ce toit. Il en descendit aisément, à force d'habitude, et retomba quelques mètres plus bas. Il pris garde à plier les genoux lors de sa chute au lieux de rouler, faisant ainsi moins de bruit. Il savait qu'il devait faire vite, et ne regarda pas derrière lui, ne sachant pas si les autres le suivait ou non. Son sprint l’essouffla, et arrivé aux portes de la ville, il se posa contre un mur, reprenant son souffle en attendant ses compagnons.