Provoquons les histoires [Wolf, Kisa, Yuurei][Terminé]

L'ennui. Un fléau meurtrier guettant sans cesse la Demoiselle de la Nuit. C'était son épée de Damoclès et son talon d'Achille. Le démon de ses cauchemars mais aussi l'éperon la faisant avancer. C'est pour fuir cet ennui qu'elle dénichait toujours des situations farfelues voir complétement rocambolesques pour briser la monotonie ou tout ces scénarios si prévisibles. Alors elle s'invitait à un bal mondain. Se saoulait jusqu'à en perdre son nom. Dansait sur les tables en esquivant les mains baladeuses. Tuait pour l'argent mais aussi le risque encouru à défier la loi. Selemba préférait avoir une vie intense, au risque qu'elle soit brève, plutôt qu'unicolore et monotone à en mourir. Vous l'aurait compris, elle provoquait les ennuis pour éviter l'ennui.
C'est ainsi que la jeune femme se retrouva à songer aux possibilité qui s'offraient à elle. Son corps était assouplit par les heures d'étirements qu'elle venait d'effectuer. Un exercice plaisant, vidant l'esprit et monopolisant chaque muscle de son corps. L'elfe songea à se rendre à ce bar, la choppe en Folie, le recueil de bon nombre de ses soirées de débauche. Bien heureusement les murs taisent ce genre de situation, tout comme le propriétaire. Non, la jeune femme n'avait pas la moindre envie d'éconduire son esprit ou de mettre le bazar dans cet établissement, pour le moment. Pas de mission meurtrière non plus, donc pas d'escapade nocturne. Quoique... Sur un coup de tête la jeune femme se redressa. L'animation n'était pas au rendez-vous ? Allons la provoquer. Une tenue d'un cuir noir et souple recouvra son corps tout en laissant transparaître la féminité de sa silhouette. Un marque de noir et d'argent sur la partie supérieur de son visage. Une rangée de dagues à ça ceinture. Deux sabres, lourds aux extrémités légèrement recourbées, croisés dans son dos. l'Ombre était prête.
Dans un silence complet la jeune femme quitta son logis. Un pied sur le rebord de la fenêtre, elle donna une impulsion pour bondir et saisir la gouttière qu'elle utilisa pour se balancer sur le toit. Une ombre silencieuse et meurtrière. Avec une grâce inhumaine, elle s'inclina devant sa compagne la lune et savoura la fraicheur de l'air. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, un sourire roublard étira la commissure de ses lèvres. Une petite visite de courtoisie chez cette cher milice s'imposait.
Dans une confortables et spacieuse salle commune, des hommes dans leur uniformes rutilants jouaient paisiblement aux cartes. Toute cette petite légion attendait de prendre la relève des patrouilles nocturnes ou d'être appelées pour une quelconque urgence. Tout ici était placé pour l'efficacité. Les tables étaient largement espacées pour permettre de sortir à toute vitesse, les armes étaient alignées à proximité de la porte et une large porte en cas de mouvement massif. I faudrait être fou pour s'en prendre à des hommes, dressés comme des chiens de garde, prêts à accomplir leur devoir, à la porte de leur repère. Fou ou d'une célérité inimaginable. Fou ou suffisamment loin pour avoir une certaine longueur d'avance. Si un de ces hommes était sorti par un pur hasard fort bien heureux, il aurait put entendre un son plus que significatif. Une douce promesse de feu et de violence. Un battement cyclique qui pourtant allait brisé la monotonie de cette nuit.
Tic. Tac. Tic. Tac.
Allons messieurs. A votre place je me presserais pour sortir. Que nenni ? Très bien. l'Ombre, ce meurtrier que vous nommez Cauchemar, fera en sorte de vous faire lâcher vos petite carte. Un rire résonna dans la nuit. Joyeux et pur qui ne laissait même pas transparaître ce qui allait se passer. La jeune femme marchait paisiblement sans lâcher l'interminable ruban qui la reliait au nid de ses proies. Elle sautillait presque en laissant le compte à rebours défiler dans son esprit. Une provocation. Un message. Et enfin, une piste conduisant directement à elle. Tout pour provoquer les problèmes. L'elfe sentait déjà l'adrénaline affluer en elle. Une sensation grisante de danger lui arracha un frisson de plaisir. Lorsqu'elle s'en rendit compte elle ne fit rien pour se contrôler, cessant seulement de se mordiller la lèvre. Seulement un délicieux contretemps vint froisser les plans de Selemba. Devant elle, un groupe de quelques hommes, trois ou quatre, suivaient une silhouette longue est fine. L'elfe aurait passé sa route sans se poser de question sur cet étrange bande si l'une des silhouettes trapues n'avait pas saisit la menue par l'épaule en la retournant sans ménagement. Si le groupe parlait, c'était suffisamment doucement pour qu'entre la distance et ses pas l'Ombre ne l'entende pas. Hâtant le pas elle comprit enfin ce qu'il se passait.

Ne t'en va pas ma jolie. Le soleil n'est pas encore levé et il est dangereux de se balader seule

La voix était si grasse et écœurante que même Selemba en grimaça. Les motivations de cet homme ne faisait aucun doute. D'un geste rapide l'elfe ôta son masque et dégaina un sabre. Si ces hommes fréquentaient les bars, nul doute qu'il la reconnaitrait. Avec son habituelle rapidité inhumaine, elle se glissa aux coté de la jeune femme à la silhouette gracile et élégante. Un instant de doute flotta entre ses hommes.

Vous comptiez commencer la fête sans moi messieurs ? Et détrompez-vous, cette demoiselle n'est pas seule.

Pas assez loin au goût de l'elfe, une petite détonation résonna. Rien de majestueux ou d'une puissance inouïe. Seulement une petite explosion basique sensée faire sortir la milice de son trou à rats. Seulement c'était trop top. Un défaut dans la programmation ou elle avait perdu plus de temps qu'elle ne le pensait rien qu'en intervenant ici ? L'elfe ne réagit pas et se contenta de fixer d'un regard froid cet homme. La menace était claire. Celui qui avait parlé jugea plus sage de battre en retraite. Peut être l'explosion le mettait-il mal à l'aise ? Il était trop lent à se décider et encore plus pour disparaître de leur champs de vision. La jeune femme analysa rapidement la situation. Il fallait fuir et vite. Elle avait perdu quantité de précieuses secondes. Seulement elle ne pouvait laisser cette jeune femme ici, elle avait vu son visage et surtout la milice risquait de la juger complice. En la détaillant à toute vitesse elle remarqua sa grande beauté. Pas étonnant que ces hommes l'aient suivit. Une neko, plus grande que Selemba de quelques centimètre. Peut être 4 ou 5. Un peu moins ? Des bruits de cavalcades raisonnèrent dans les ruelles.

Il va falloir courir.

Saisissant la main de la Néko, elle s'élança dans la rue en laissant tomber le ruban qui allait guider la milice jusqu'à elle. Son oreilles pointues s'agita quand elle tenta de les énumérer. Étrange. Il étaient bien moins nombreux que ce à quoi elle s'attendait. Certes une grande partie devait rester au cas où néanmoins cela restait déconcertant. Selemba éclata de rire. La chasse était bien plus serrée que ce qu'elle avait prévu. C'était délectable. En face d'elles, un homme se dressa. Grand. Très grand. Emportée par son élan, l'elfe savait qu'elle ne pourrait l'esquiver. Elle lâcha la main de la Néko pour faire un bond prodigieux. Appuyant ses mains sur les épaules de l'homme elle fit basculer son corps, ses jambes dans un fabuleux grand écart pour passer par dessus la tête de l'étranger lui servant de tremplin. La petite pirouette c'était pour la classe. Elle allait reprendre sa course quand elle freina d'un seul coup. Elle ne pouvait laisser la Néko. Et la milice approchait.

- Jamais plus je ne tricherais aux cartes !

A peine ce serment avait-il franchi la barrière de ses lèvres qu'il se transformait en parjure. Wolfgang eut un sourire en pensant aux - trop - nombreuses fois où il avait prononcé ces mots. Un sourire qui disparut bien vite lorsqu'il entendit un milicien aboyer quelques ordres. Ils étaient proches. Bien plus qu'il ne l'avait pensé. Il poussa un soupir et força sa course. La journée avait pourtant si bien commencée...

Arrivé à Equilios dans la matinée, il avait retrouvé son auberge de prédilection lorsqu'il visitait la capitale Harmonienne. Là bas, il était resté des heures enfermé dans sa chambre avec de la nourriture, du vin et un peu de "compagnie" qu'une vieille connaissance lui avait trouvé. Lassé des routes, il était bien décidé à prendre un repos digne de ce nom dans la capitale. Le vin finit par se tarir, et la présence du jeune homme dans son lit finit par le lasser. Il renvoya celui-ci et après une rapide toilette, il s'était changé. A ses habits de route usés, il avait préféré des vêtements plus fins, du cuir d'excellente facture et de la soie blanche. Pantalon et botte noires, chemise blanche. La soirée s'annonçant longue, il avait passé une cape légère noire sur ses épaules, qui lui permettait également de transporter sa petite arbalète et ses carreaux sans attirer l'attention.
Il s'était alors rendu dans un lieu qu'il fréquentait de temps en temps depuis quelques années. Un petit tripot non loin des quartiers résidentiels. L'endroit ne payait pas de mine de l'extérieur, mais ceux qui le fréquentaient savaient qu'il s'agissait d'un lieu dans lequel se jouait des sommes phénoménales.
Il avait alors passé la soirée à jouer. Faisant semblant de boire pour endormir l'attention de ses adversaires et profitant de leur propre enivrement pour "changer légèrement les règles du jeu". La soirée lui avait d'ailleurs plutôt réussi. Les diamants qu'il posa en tant que mise attirèrent une foule d'envieux qui s'étaient fait plumer aussi sec. L'un d'eux, sur le coup de la colère l'avait alors accusé de tricherie. Wolfgang était certain que le dénonciateur n'avait rien vu étant donné qu'il n'avait rien fait au moment où celui-ci l'avait accusé, mais il savait également qu'a partir du moment où le mot "tricheur" était lancé, les chances pour qu'il sorte d'ici entier était maigre. Il n'eut pas le temps de regretter quoi que ce soit lorsqu'il envoya le total de ses gains au sol. L'effet ne se fit pas attendre et déjà la foule qui lui grognait dessus se jetait sur le butin comme autant de loups affamés se battant pour un os.
Aussi sec il s'était levé et sortit de l'endroit au pas de course. Il n'était ni effrayé, ni en colère. Simplement agacé. Il ne serait plus le bienvenue ici, et c'était de loin l'endroit où il passait le plus de temps a Equilios. Pestant, il tourna dans l'ombre d'une ruelle et s'adossa au mur en poussant un long soupir.
Il n'avait alors eu que le temps d'entrapercevoir un mouvement sur sa gauche, et c'est sans doute ce qui lui évita de se faire assommer. Il sauta sur le côté, et un poing massif lui frôla la tempe et s'écrasa sur sa joue. Sonné, il tituba en arrière et tenta de reprendre ses esprits. Il eut a peine le temps de revoir clair que son adversaire passait de nouveau à l'attaque. Il sauta en arrière et évita le poing de justesse. Il profita d'une demi-seconde de répit pour identifier son agresseur. Il n'eut aucune surprise en croisant le regard imbibé d'alcool du type qui l'avait dénoncé il y a quelques instants. Apparemment, il avait été le seul à penser que le suivre était plus intéressant que de mettre la main sur des diamants et de l'or.
Wolfgang analysa son adversaire. Celui-ci était visiblement ivre et titubait à moitié. Il hurlait des insultes inintelligibles et se déplaçait d'une démarche pataude.
Le Félis évita une fois de plus un coup de poing et tenta de riposter par un coup de pieds dans le thorax. Il eut alors une surprise. L'homme était bien plus vif que ce que sa corpulence et son état d'ébriété avancé laissait penser. La brute repoussa son pieds et en profite pour serrer son poing massif autour de la gorge du Félis. A moitié étouffé, Wolfgang fut plaqué au mur de façon brutal ce qui lui coupa le souffle. Bien que sonné, l'haleine de mauvaise bière et de vin chaud de son agresseur ne lui était pas épargné alors que celui ci lui parlait à quelque centimètres de son visage.

- Alors chaton, on a voulu jouer aux grands ? On t'as pas dit que c'était dangereux de se balader seul la nuit ?!

C'est alors que Wolfgang avait senti les mains baladeuses de l'ivrogne sur lui. Avec une grimace de dégoût et tentant vainement de trouver de l'air, il se mit en quête de son arbalète, cachée quelque part dans les replis de sa cape.

- Je vais t'montrer comment jouent les grandes personnes moi ! Tu vas m'en donner des nou...

L'homme s'était interrompu en pleine phrase. Son poing se déssera doucement. Il observait Le visage du Félis sans comprendre. Puis il s'écroula contre les pavés froids. Wolfgang tomba à genoux, lâchant son arbalète. Il s'en était fallu de peu pour qu'il se mette à manquer d'oxygène. Heureusement, il avait trouvé son arme à temps, et un carreau était désormais logé dans le cœur de son adversaire. IL répugnait à tuer, mais dans ce genre de cas, il n'hésitait pas et n'éprouvait aucun remords...

- Désolé mon gros... T'es vraiment pas mon genre...

Alors qu'il tentait de reprendre sa respiration, il avait entendu des bruits de bottes et des cris s'approchant. Nul doute que les cris de l'ivrogne avaient attirés la milice. Jurant, il récupéra son arme et se releva tant bien que mal. C'est ainsi que le trouvèrent les miliciens. Debout dans une ruelle, une arbalète à la main, un cadavre à ses pieds. Et aucuns témoins pour dire ce qui s'était réellement passé. Il poussa un long soupir lorsqu'il entendit le cri de leur chef lui intimant de ne pas bouger. Pourquoi fallait-il qu'il tombe toujours dans ce genre de problèmes ?!
Sans prévenir, il se mit à courir aussi vite que possible. Il entendit la petite troupe se mettre en branle derrière lui. La course-poursuite démarrait.

C'est comme ça qu'il en était arrivé là. Poursuivie par la milice d'Equilios. Il avait perdu sa cape, qu'il avait jeté en arrière en espérant déstabiliser ses poursuivants. Sans succès.
Serrant aussi fort que possible son arme, il combattait sa fatigue pour continuer à fuir.
Il freina juste à temps pour ne pas rentrer dans un grand type sur son chemin. Ses poursuivants se rapprochaient. Il jura et prépara son arbalète.

Invité

Provoquons les histoires [Wolf, Kisa, Yuurei][Terminé] Firecrossingbymattthesa

Yuurei errait dans les rue d'Equilios encore une fois. La ville qui l'as vus naitre le vois souvent errer dans ses entrailles depuis sa renaissance, depuis son retour des enfers. Le besoin de se ressourcer, de vois la personne pour qui il est revenu et pour qui il se bat c'était fait sentir et il dut donc allez de recueillir devant sa tombe, Laureliane... Ce fut donc ainsi, le soir venant et la colère au cœur ainsi que le gout de la mort dans l'âme que Yuurei, le rôdeur, le démon dément, errait dan les rues sombres d'Equilios. Il était perdu dans ses pensées moribondes, errant comme un simple vagabond. Sa longue cape sombre sur ses épaules masquait son armure rouge et son épée longue. des bandages sur ses gants maudits empêchaient leurs yeux de voir et le Rôdeur errait sans but en attendant les premières lueurs de l'aube.

Ses pensées cadavériques du rôdeur furent interrompue par un contact physique aussi soudain qu'osé. Une femme au cheveux aux reflets noirs, douce et belle et aux yeux curieusement vairons, vert d'un coté et violet de l'autre aux milles reflets. Entièrement revêtue d'une tenue de cuir moulante laissant voir sa délicieuse silhouette féminine, fine sauvage.. libre. Ce genre de femmes auraient plus charmé n'importe qui disposant encore d'un cœur ou d'une âme digne de ce nom venait de passer par dessus les deux mètres dix du Rôdeur en une magnifique pirouette prenant appuis sur ses épaules. Yuurei n'est malheureusement intéresse que par une seule chose : la mort et ce fut un message qui put être funeste si le Rôdeur l'avait souhaité qui fut laissé sur le dos de la demoiselle.

Un coup d'épée horizontal, partant du bas vers le haut en un clignement de cil. Un coup d'épée de la lame du cuistot-forgeront capable de tranché absolument tout fut porté vers l'ombre féminine avant même qu'elle ne touche le sol après sa pirouette sur les épaule du Rôdeur. Un coup d'épée dans le dos pour donner une leçon à cette insolence sans toucher la peau blanche de la demoiselle. Le cuir est tranché net en longueur de la naissance de la colonne vertébral depuis la première vertèbre.. jusqu'à la dernière tout en haut de la nuque. Le message ainsi passé était clair, il aurait put la tuer en un seul coup pour lui faire payer l'insolence de son geste.

Dans ce Geste, le Rôdeur put voir la présence d'une deuxième personne, une Néko qu'il n'avais pas vus de prime abord. Sensiblement de la même taille que l'elfe aux yeux vairons, quoique un petit peu plus grande, Elle avait les cheveux noirs un peu plus courts et une silhouette fine.. Très fine. Ce qui marquât le Rôdeur fut son regard, en forme d'amande et d'un bleu aussi profond que les siens, si bien qu'il restât ses yeux plongé dans ceux de la néko pendant un seconde complète, comme hypnotisé. En effet la ou les Yeux du Rôdeur trahissait la haine, ceux de la Néko semblait parler de la bonté. Yuurei restât un moment quoi face a son opposée, comme un ange de bonté, quand un contact bref le ramena à la réalité.

Un autre chat... Et non pas un néko cette fois mais un Félis. Un chat au corps humain et a la tête féline. Une douce fourrure bleue nuit le rendrais invisible si sa chemise de soie blanche ne le rendais pas aussi discret qu'un incendie en pleine nuit. Des yeux bleus fendu et des griffes au bout des doigts et .. une arbalète dans la main... Deux chats et une elfe qui se cachent derrière le Rôdeur, cela fait un peu trop et Yuurei allait l'empaler quand il vit la raison de toute cette agitation, de pourquoi ces gens fuyaient et cela lui arrachât un sourire suivit d'un rire sardonique qui s'amplifiait pour devenir un vrai rire de dément.

Yuurei pointa son épée au sol et souriait vers la cause de cette agitation, cause qu'il allait se faire une joie particulièrement sadique de supprimer. Des gardes de la Milice coursent ses trois inconnus et Yuurei veux tuer aujourd'hui. Treize gardes en tout, le Rôdeur en prendra la moitie, laissant les six dernier aux autres. Le feu affluait dans ses veines comme de l'adrénaline et l'envie de tuer le consumait dans un plaisir malsain quelque peu exacerbé. Le moins qu'on puisse dire c'est que cette nuit allait être agitée et que, pour le Rôdeur, elle commençait ma foi, plutôt bien.

Dans un sourire sadique, le Rôdeur enflamma son épée et la fit tournée autour de lui. Le Sword Dancer était en action dans sa danse macabre et brulante, près a calciner et trancher dans le vif des gardes qui fondaient sur lui, sur eux quatre, tandis qu'il restait imperturbable et frémissant du plaisir malsain qu'est celui d'ôter la vie qui coulait en leur veine. Yuurei regardait les treize gardes leur courir dessus, armé d'épées, de boucliers, de lances et haches d'armes. Son regard se lançait sur le groupe pour voir exactement ou fondre, comment et le boucher imaginait déjà comment la boucherie allait s'organiser devant lui, un sourire sanglant aux lèvres.

Le premier garde, en tête du groupe et hurlant plus bagarreur que guerrier, fut la premeire victime du rôdeur, donnant ainsi le ton de la bataille, ou plutôt de la boucherie morbide qui s'annonçait. Yuurei avançait en marchant tandis que le garde armé d'une épée et d'un bouclier lui fondait dessus. Lorsque l'imbécile levât ses bras au ciel pour porter un coup d'épée verticale, Yuurei se baissât, rasant le sol de son épée pour trancher net les jambes du garde à la hauteur de ses chevilles et, avant qu'il ne touche le sol, lançât un second coup d'épée juste en dessous des épaules du garde le tranchant en deux au niveau du buste. Ce genre de coup aurait du répandre sang et tripes sur la rue mais cela n'arrivât point. La chaleur de l'épée avait instantanément cautérisée la coupure sur le cadavre. Le Rôdeur regardait devant lui, souriant... Et montrant le ton du combat, ou plutôt du massacre qu'il allait causer.

Yuurei fonçât dans le tas, souriant et sautant, son épée enflammée dans la main et atterrie au milieu des six derniers gardes qu'il avait a affronter. Un coup puissant et vertical au sol au moment de la réception de son saut fit une détonation de flamme les obligeant à s'écarter un peu. Le rôdeur se tournât vers le garde le plus proche et portât un coup rapide et précis. Un coup d'épée enflammé dans le bras tenant le bouclier coupé à la hauteur du coude. Le garde reculé et vis le Rôdeur lui planter sa lame dans la gorge et la retirant d'un coup sec, le tuant dans une gerbe de sang.

Pas le temps de souffler pour les gardes que le Rôdeur continuait sa danse d'épée enflammée. fonçant sur le garde le plus proche qui eut le réflexe de mettre les bras en croix au dessus de lui pour se protéger. Ce fut une grossière erreurs qui soldat par deux mains coupée par un coup vertical. Un coup horizontal dans le bas ventre lui tranchât les viscères. Un second coup circulaire, empêchât le garde de souffrir plus d'une seconde. Porté en plein dans le cou, la lame le décapitât sec.

Yuurei est donc maintenant complètement encerclé par quatre gardes qui ont eut le temps de s'organiser et de préparer leurs attaques. Deux lanciers, un épéiste et un guerrier a la hache. Le Guerrier al hache saisit le bras du Rôdeur, le bras maniant l'épée est donc emprisonné. Yuurei dut réagir vite et portat plusieurs coups de têtes pour le faire lâcher prise et se fut un coup de griffe de sa main gauche, des griffes de métal de son gantelet qui firent gicler le sang et ... du poison apparemment. Une fois son bras libre, le géant lui donnât un coup de pied dans le ventre pour le faire reculer et le transperce de son épée, mettant fin à sa vie.

Pas le temps de souffler pour le rôdeur des enfers non plus qu'il dois esquiver in extremis deux attaques simultanées pour ne pas finir embroché. Les lances se croisent dans sa cape, laissant une rayure sur son armure dans son dos et une autre plus profonde sur son ventre au niveau du cœur. Le rôdeur a eut le réflexe de se mettre sur le coté et de voir les lances se croiser sans quoi il serais mort tout simplement. Il saisit une lance de sa main et coupe l'autre d'un coup de lame, juste au niveau du bois. tirant sur la lance empoignée, il fit venir a lui le second lancier et lui plantât son épée en plein cœur. Un sourire, il fait un quart de tour avec son épée encore dans le corps de la victime.

Il reste maintenant plus que deux Gardes... terrorisés par le monstre qu'ils affrontent. Un lancier avec une lance brisée et un épéiste qui s'apprête à fuir. Le lancier n'attaque pas mais esquive, il refuse le combat tandis que l'épéiste attaque pour le déstabiliser. Yuurei se concentre et forme un mur de flamme pour éloigner le combattant a l'épée et lance sa propre épée sur le lancier fuyant, le touchant en plein dos. il n'as pas le temps de l'esquiver, qu'il se fait embroché trop rapidement pour avoir eut le temps de sentir une quelconque douleur.

L'épéiste tremble contre le rôdeur qui se retrouve à main nue sans pour autant paraitre moins fou, moins cruel, moins menaçant. Yuurei sort "Namida", la dague laissée par Yoru nightmare en échange de son masque, et avance vers l'épéiste qui tente de fuir en reculant jusqu'a se retrouver dos au mur. Yuurei l'égorge contre le mur, d'un coup sec et sale. L'épéiste mort avait une besace, apparemment il avait un avis de recherche qu'il affichait de partout. Yuurei attrape la besace pleine de papier et se dirige vers son épée pour la récupérer.

Le combat des trois autres protagonistes semble avoir lui aussi touché a sa fin. Il semble plus propre, moins cruel, mais tout aussi efficace puisqu'ils sont morts.Le Rôdeur regarde celle qui s'appelle Selemba, a moitié dénudée à cause de la plaie que son armure de cuir a par sa faute. Yuurei récupère son épée et la pointe vers elle avant de lancer de sa voix la plus... menaçante.

" maintenant donne moi deux bonnes raisons de ne pas te couper en deux "

yuurei regarde selemba attentivement puis laisse passer ses yeux sur le chat, Wolfgang, puis sur la néko au regard angélique kisa. Il baisse les yeux un instant et regarde les six morts au sol puis baisse son arme, la plantant au sol. A trois contre un, aussi agiles que lui a n'en point douter, le combat risquais de ne pas tourner a l'avantage du Rôdeur et il dut raviser son envie de tuer. Surtout qu'il serait idiot de tuer ceux qu'il vient d'aider, même si son coup de main ressemble plus a une boucherie digne d'un barbare que d'une aide digne de ce nom. Mais peu importe c'est son style, le style d'un Rôdeur revenant de l'enfer. Yuurei s'assied par terre et les regarde, la besace pleine d'avis de recherche encore dans la main.
" vous êtes pas mauvais combattants... Qu'est ce que vous faites ici a vous faire courser par la Milice ?"

le rôdeur a encore la besace avec les avis de recherche dans la main, ignorant que l'un d'entre eux recherche les infos qu'elle contient...

Le destin mêle les cartes et nous jouons.

Ce soir, Kisa n'avait pas eut l'envie de jouer. Comme un chat lassé de courir après une souris, elle s'était résigné à passer la soirée, de la manière qu'elle préférait, seule. Elle était sortie en douce de sa chambre, elle le savait que c'était interdit, mais elle avait succomber à ce désir si fort qui dormait en elle, celui d'être une mauvaise fille, celui de désobéir, celui de repousser les limites encore plus loin qu'elles ne sont fixés.

Une nuit de pleine lune, une nuit de folie pour quiconque avait du sang de félin dans les veines. Une folie qui s'emparait de vous, à petit feu, vous forçant à montrer vos mauvais côtés sans pouvoir y échapper. Avez-vous déjà essayé d'échapper à votre destin ? C'est comme essayer d'échapper à la personne que l'on est, c'est impossible. Et bien, les nuits de pleine lune, c'est exactement le même schéma qui se reproduit, encore et toujours. Un désir enfouie, le plus fou des désirs que vous avez tenter d'enfouir, finira par sortir tôt ou tard, et croyez le ou non, mais ce soir de pleine lune, votre démon intérieur sera de sortie.

Mesdames et Messieurs, attachez vos ceintures, j'ai le plaisir de vous annoncer que ce soir, vous serez rendu en enfer.

« Un air de violon ? Oui c'est bien ça, avec un air de piano ! »

Kisa avait dit ça à haute voix, sans s'en rendre compte. En effet, depuis plus d'une heure, elle se baladait dans les ruelles d'Equillios et un air de musique avait attiré son attention. Un air de musique qui semblait sortir d'une auberge où l'on pouvait sentir de dehors l'horrible odeur de fumée de cigare qui s'en dégageait. Lorsque Kisa sentie cette affreuse odeur, son visage fût pris d'une grimace. C'était une odeur forte, dont elle n'avait pas l'habitude et qui ne l'enchantait pas du tout. Elle était habitué aux senteurs sucrés, et douces des fleurs, des sucreries, mais cette odeur là, n'avait absolument rien à voir avec tout ce qu'elle avait connut depuis enfant. Mais, peu importe, ce qui l'intéressait c'était cet air de musique qu'elle semblait connaître, mais, aucun moyen de remettre un nom sur cette mélodie. Kisa ferma les yeux, essayant de se concentré sur les instruments de musique, et en même temps qu'elle les énuméraient à haute voix, elle se laissait transporté par la musique, se laissant à effectué des pas de danse. C'était un spectacle pour le moins inhabituel, mais il fallait avouer que la jeune demoiselle savait danser et était doté d'une grâce,d'une agilité et d'une souplesse rare. Une mélodie si belle que Kisa n'arrivait plus à s'en détacher, c'était comme ci elle était un pantin, que l'on s'amusait à faire danser sans s'arrêter. Puis, alors qu'elle effectuait une pirouette, elle sentie une présence près d'elle, à peine eut-elle le temps d'ouvrir les yeux, qu'elle sentie une main se poser sur son épaule et une autre sur sa hanche. Kisa devina qu'il s'agissait d'un homme, et elle fût d'autant plus surprise lorsqu'elle vît qu'il n'y avait pas un seul homme, mais quatre hommes. L'homme qui l'avait touché il y a à peine quelques secondes, lui fît d'une voix malsaine :

« Ne t'en va pas ma jolie. Le soleil n'est pas encore levé et il est dangereux de se balader seule. »

A ces mots, Kisa ressentie du dégoût. Du dégoût pour ces hommes qui semblaient la déshabiller du regard, tel des loups affamés, sur le point de se jeter sur leur proie et de la dévorer en quelques secondes. Le scénario de cette scène, où elle se ferait dévorer par ces quatre hommes ne mît pas longtemps à se dérouler dans son esprit. Jamais de toute sa vie, elle ne s'était sentie si peu en sécurité qu'à ce moment précis. Elle pouvait sentir d'ici le désir bestial de ces hommes, et cette sensation la faisait se sentir sale et l'horrifiait. Il fallait qu'elle trouve une solution, et vite, mais que pouvait-elle faire face à quatre hommes d'une telle taille ? Elle avait beau être agile et douée au combat, elle savait qu'un homme guidé par un désir aussi fou que celui-ci ne s'arrêterait pas facilement. Kisa utilisait comme à chaque fois ses petites cellules grises, essayant tant bien que mal d'imaginer quel scénario serait le moins pire pour elle, mais elle en venait toujours à la même conclusion, elle était cuite quoi qu'elle décide. En une fraction de seconde, c'est la colère qui s'empara d'elle, une colère folle contre elle même qui s'était mise à danser d'un seul coup, alors qu'elle savait pertinemment le danger que cela représentait pour une jeune fille d'être seule la nuit, dans des ruelles, et à danser qui plus est .. Puis une colère contre ces hommes, et les idées malsaines qu'ils projetaient sur elle, sur son corps. Résigné, Kisa poussa un soupire, et se mît en position de défense. Même si elle savait qu'elle allait y laissez des plumes, peu importe, elle ne laisserait pas ces hommes la toucher sans qu'elle n'ai essayé de se battre, et sans qu'elle n'en ai amoché quelques uns. Le visage de Kisa ne laissait pas transparaître la peur, pourtant, la jeune femme était inquiète, et tentait de ne pas céder à la panique. Honnêtement, connaissez vous pire situation pour une jeune femme que celle d'être seule, livré à elle même, contre quatre hommes remplient de désirs malsains ? Je ne crois pas, la sensation que l'on éprouve face à cette situation est telle que l'envie de mourir sur le champs devient irrépressible. Au même moment, deux hommes qui s'étaient placés derrière elle commençait à défaire les boutons de leurs pantalons. Kisa sentait que la situation lui échappait, et que la peur s'emparait d'elle, l'empêchant de réfléchir de façon claire et concise comme elle avait l'habitude de faire lorsqu'elle se trouvait dans une situation difficile. Mais, là ce n'était pas une situation comme d'habitude, et elle était bel et bien pétrifié devant ces hommes. Visiblement, l'innocence de son jeune âge ne l'aidait pas pour une fois. Elle qui était si mature, réfléchie et vive d'esprit d'habitude, elle se retrouvait comme une enfant perdue, abandonné par ses parents. Mais, là il n'y avait personne pour l'aider, personne pour la guider. Elle était bel et bien seule.. Ou peut-être pas autant qu'elle pouvait le penser. En effet, une jeune femme d'un charisme inouïe arriva aux côtés de Kisa, en position de défense, et lançant avec une insolence et un amusement certain aux hommes :

« Vous comptiez commencer la fête sans moi messieurs ? Et détrompez-vous, cette demoiselle n'est pas seule. »

En une fraction de seconde, une détonation se fît entendre. C'était tout simplement un coup de génie, la jeune femme avait déclenché une explosion pour distraire ces messieurs, et permettre à Kisa et elle même de s'enfuir. La jeune femme prit la main de Kisa, lui faisant comprendre qu'il fallait fuir. Kisa acquiesça du regard, reconnaissante à cette femme de l'avoir sauvé, et elles se mirent toutes les deux à fuir, le plus vite possible pour échapper à ces hommes. Tout d'un coup, dans leur course folle, un homme se dressa face à elles. Prise dans son élan, l'elfe fît un bond sur l'homme et passa de l'autre côté de celui ci. Au même instant Kisa prit une impulsion et effectua un saut en l'air, et se réceptionna par un salto avant. Grâce à des années de pratique de gymnastique, la jeune femme était doté d'une certaine souplesse et agilité qui lui était très utile lors des combats. Ainsi, elle avait pût évité l'homme, qui lui n'avait pas eu l'air d'apprécier le fait que l'elfe lui passe dessus, puisque de son épée, il lui découpé le derrière de son haut en cuir. Lorsque Kisa vît ce que l'homme avait fait à la jeune femme qui lui avait sauvé la vie, son visage se durcit et celle ci commença à être sur ses gardes. Mais, alors que la jeune Neko était sur le point de mettre une correction à l'homme pour son insolence envers l'elfe, la milice arriva. Ils étaient maintenant bien nombreux, et bien qu'ils ne s'appréciaient pas forcément, ils allaient devoir se battre ensemble, l'elfe, l'homme, et un félis avec une arbalète.

Les hommes de la milice étaient nombreux, et Kisa se retrouva à se battre contre deux d'entre eux. Cette fois ci, elle se sentait sûre d'elle, la panique qui l'avait prise auparavant c'était enfuie, laissant un désir de vengeance intense. Malheureusement pour ces messieurs de la milice, Kisa ressentait en ce soir de pleine lune, une rancœur contre les hommes, un dégoût tellement puissant, que rien que dans le regard de la jeune femme, on pouvait y voir perlé d'avance le sang de ses adversaires. Kisa effectua une souplesse arrière pour arriver face à ces adversaires. Le sourire en coin, et le regard sombre elle leur lança avec une supériorité folle cette phrase qui leur arriva au visage comme des lames de couteau :

« Messieurs, on fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut. Alors, soyez gentils, laissez moi vouloir cette guerre et laissez moi la terminé comme je veux et non comme je peux, car quand on veux on peux n'est-ce pas ? Et moi, ce que je veux, c'est vous faire payer votre insolence. »

A peine eut-elle dit ces mots, que la jeune femme prit la boussole qui lui servait de pendentif. Au premier abord, ce pendentif paraissait le plus innocent du monde, mais évidemment, comme Kisa le disait souvent, les apparences sont trompeuses, et elle adorait en jouer. Délicatement, elle prit la chaîne et la mît autour de son poignet, faisant tourner autour d'elle la boussole. Les adversaires comprenant qu'ils avaient à faire à une jeune femme certes, d'une beauté rare et d'une silhouette peu épaisse, mais doté d'une intelligence qui se reflétait dans son regard, laissant apparaître une adversaire redoutable. En une fraction de seconde, la boussole se changea en fléau, doté de lames tout autour, et Kisa ferma doucement les yeux, gardant un sourire doux sur son visage. C'est ainsi que le combat se déroula, Kisa était les yeux fermés, laissant entrevoir son maquillage couleur crème sur ses paupières, et effectuant des pas de danse avec une agilité folle. Elle était d'une souplesse et rapidité à en faire perdre la tête ces adversaires, et en plus de cela, elle les provoquait ouvertement, en fermant les yeux, comme ci, tout ça n'était que trop facile pour elle. Après avoir infliger certains coups à ces adversaires avec ses jambes, elle gardait toujours le fléau tourner autour de sa tête. D'un seul coup, elle s'arrêta entre les deux hommes, et toujours les yeux fermés, elle s'accroupit et en une fraction de seconde, la chaîne s'enroula autour des chevilles des deux hommes, et d'un coup sec, Kisa tira un coup sur la chaîne pour resserrer la chaîne qui empêcha les hommes de bouger. Mais, en même temps qu'elle donna un coup sec pour que la chaîne rapprocha les deux hommes, ceux ci n'avaient pas remarqués un .. léger .. détail qui risquait de faire mal. C'est avec un énorme sourire que Kisa leur rappela ce petit détail. Le visage rieur, et laissant sa langue sortir légèrement de sa bouche, elle leur dit avec amusement :

« Oups, Attention à vos arrières messieurs, il ne faut jamais baisser sa garde ! Ça risquerait de faire .. mal. »

A ces mots, les deux hommes eurent tout les deux une expression de terreur, comprenant que c'était le fléau dont elle parlait. En effet, à peine Kisa eut-elle finit de prononcé ces mots, que le fléau surgit derrière les deux hommes, il semblait volé à une vitesse folle, dût en partie au coup sec que Kisa avait donné et qui avait fait remonté le fléau en une fraction de seconde. Le fléau qui était constitué de plusieurs lames se planta entre les deux crânes des deux hommes, perforant chaque moitié du visage de chacun d'entre eux. Aussitôt les deux corps tombèrent au sol, se vidant de leur sang, laissant un semblant de cervelle à terre. A cette vue, Kisa grimaça. Même si elle aimait se battre, elle n'aimait pas nécessairement tuer, ni voir les corps de ces adversaires. Mais, comme elle le disait, c'était le jeu, ils avaient voulut joués, en connaissant pertinemment les règles, et il fallait les suivre à la lettre. Si l'on perdait c'était le prix fort, et Kisa savait très bien que si ce n'était pas eux qui étaient tués, c'était elle. Il fallait bien un perdant et un gagnant et comme tout le monde Kisa n'aimait pas perdre.

Alors que Kisa rangeait son « jouet », elle aperçue la jeune elfe qui l'avait sauvé se battre. Celle ci était comme Kisa, elle se battait avec agilité et maitrise. Kisa ne pût s'empêcher de sourire face à ce spectacle, ayant l'impression d'être face à son double. Mais, son sourire ne dura pas longtemps lorsqu'elle vît qu'un homme qui s'était placé en hauteur, munit d'un arc, était en train de viser l'elfe. Kisa fût prise un coup de colère en voyant cela, c'était tout simplement lâche, il voyait que l'elfe était beaucoup trop forte pour lui, alors il choisissait la solution de facilité, de lâcheté. Alors que l'homme tira la flèche qui se dirigeait à tout vitesse vers le crâne de l'elfe, Kisa se concentra sur la flèche, son pouvoir de télékinésie était le seul qui pourrait sauver la vie de son amie. Prenant une profonde inspiration Kisa se concentra à un tel point qu'elle occulta tout ce qui ce passait autour, ne visualisant que la flèche. Et, en une fraction de seconde, la flèche fût dévié et elle fût planté dans une poutre en bois qui se situait près de Kisa. Le jeune homme ne comprenant pas ce qui ce passait se releva, scrutant l'horizon pour comprendre où était passé sa flèche. Kisa amusé, siffla en direction de l'homme, qui celui ci regarda aussitôt vers Kisa. La jeune femme ferma les yeux se concentrant une nouvelle fois. L'homme trop préoccupé à se demander ce que la jeune Neko fabriquait, ne faisait pas attention à ces flèches. En effet, Kisa par télékinésie avait réussit à faire sortir les flèches du carquois et à présent celles ci flottaient derrière l'homme. Kisa ré ouvrit les yeux, tout en gardant un contrôle mental sur les flèches, et de son doigt elle lui fît signe de regarder derrière lui. L'homme, intrigué se retourna et vît devant lui, à sa hauteur, plusieurs flèches flottant dans les airs, et en un clin d'œil, les flèches le percèrent de toute part, sous le contrôle et la volonté de Kisa.

La jeune Neko se sentait d'une puissance folle ce soir, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Était-ce la pleine lune qui agissait de cette manière sur elle ? Elle se sentait redoutable, puissante et intouchable. Cette sensation lui faisait un temps soit peu peur, puisque sous certaine facette, elle ne se reconnaissait pas, et avait comme l'impression, que c'était une autre personne qui lui dictait ces actes. Kisa avait l'impression de ne pas se contrôler totalement cette nuit là, et elle comptait bien être prudente. Qui sait, les soirs de pleine lune, on peut vraiment se transformer en loup-garou. Ou tout simplement, révéler une facette enfouie au plus profond de nous.

Une fois le combat finit, la jeune Neko sentie le regard de la belle elfe sur elle. Celle ci lui adressa un sourire de reconnaissance pour lui avoir sauvé la vie. Kisa lui rendit le sourire, trouvant que c'était tout à fait légitime, et que si il le fallait, elle recommencerait. Mais, alors que le combat avait prit fin, l'homme qui avait donné un coup d'épée à l'elfe prit un ton sérieux et les regardèrent tout les trois.

" Vous n'êtes pas mauvais combattants... Qu'est ce que vous faites ici a vous faire courser par la Milice ?"

Kisa ne dit rien, et vît à côté d'elle un homme qui semblait lui ressembler, ce n'était pas un Neko mais un félis. Kisa lui adressa un sourire, trouvant cela amusant de croiser un félin lors de telles circonstances. Elle l'avait vu au combat, il se battait bien, et il avait l'air d'être un adversaire lui aussi redoutable. Il fallait avouer que tout les quatre formaient une équipe peu commune certes, mais une équipe puissante. Pendant que l'elfe, le félis et l'homme discutaient Kisa se mît derrière l'elfe, et sortie de ses cheveux une aiguille. Délicatement, elle arracha quelques uns de ses cheveux, et les passa dans l'aiguille. Et, doucement, elle recousue ainsi le haut de la jeune elfe. Une fois qu'elle eut finit, elle fît un clin d'œil à celle ci et lui dit d'un ton amusé :

« Je ne pense pas que ça soit très solide, mais pour le moment ça tiendra ! Je ne pouvais pas laissez une elfe aussi jolie que toi resté avec un tel accoutrement, surtout pas avec des hommes. »

A ces mots, Kisa adressa un immense sourire à tous. L'atmosphère était redevenue calme et presque agréable. Mais, ce qu'ils ne savaient pas, c'est que cette nuit n'allait pas être comme les autres. Non seulement elle promettait d'être interminable, mais également périlleuse. Il allait falloir penser et agir en équipe, sans ça, des vies seraient mises en danger.

Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas.

[Désolée du temps, j'ai aligné les difficultés et les bugs è_é ]

Selemba ne comprit qu'une lame aurait pu la tuer sans mal que lorsque ses pieds touchèrent le sol. L'air frai et nocturne caressa sa peau nacrée créant une colonne de frissons. Ses doigts fin furetèrent dans son dos pour constater les dégâts. Avec une grimace des plus éloquentes, elle repensa aux avantages d'une tenue mono-pièce. Cet homme à la carrure de titan venait de découper le haut de la jeune femme dans toute sa longueur entamant même légèrement le haut de son pantalon. Tout ce qui faisait qu'elle n'avait pas complètement perdu son haut étaient les manches. Son tatouage ressortait majestueux et impétueux à la clarté lunaire. La jeune femme se retourna, l'œil meurtrier et les lèvres outrées, prête à affubler ce rustre d'insultes imagées quand un nouvel arrivant débarqua. Il avait une silhouette humaine mais un visage félin. L'elfe le détailla un instant de ses yeux vairons, comme fascinée. Le nom de cette espèce ne lui revint pas immédiatement à l'esprit. Cependant il n'était pas seul. Lui aussi poursuivit par la milice. Un sourire railleur fleurit sur le visage de l'Ombre. Ceci expliquait le petit nombre qui avait réagit à son explosion.
Ce groupe si étrange trouvant chez les autres membres une source de soutien et des camarades se mit en position pour cueillir la milice. Sans le moindre mot le partage se fit en fonction de la gourmandise de chacun. Le titan se chargeant de la majorité. Aucun d'eux n'hésita. Hormis l'elfe. Elle voulait jouer, si elle abimait ses joujoux favoris forcément elle ne pourrait pas en profiter aussi longtemps. Donc pour elle tuer n'avait aucun bénéfice. Dans le feu de l'action qui pourrait la décrire ? L'explosion était signée Cauchemar. Et ces hommes, dont on ne retrouverait que les corps assommés, ne sauraient dire quoi que ce soit avec précision. Un premier soldat arriva sur elle. Alors Selemba se mit à danser.
Un pas sur le coté. Un coup paré. Une lame ennemi fusant vers les côtes. Trop simple. Expert, l'homme dévia son coup vers les jambes de l'elfe qui s'appuya sur son bras tendu pour lui décocher un coup de pied dans sa mâchoire en balançant son bassin. Sonné il recula. Le second s'approcha d'elle, lui rasant la gorge du tranchant de la lame d'un mouvement rapide. Vive comme le vent elle se jeta au sol pour lui faucher les jambes du premier sans lui laisser le temps de comprendre. Le crâne contre la pierre fit un bruit assez explicite pour que Selemba ne revienne pas sur ce corps. Mort ? Probablement pas. Parfait. Un sifflement dans l'air. Les oreilles pointues de la demoiselle frémirent et elle leva ses yeux dépareillés. Ces derniers ne purent que s'écarquiller lorsque le projectile lui jura une mort. Sans crier gare la flèche dévia de trajectoire. L'elfe la suivie des yeux sans comprendre, jusqu'à ce qu'elle se fiche dans un mur. Près de Kisa. Étonnée mais ravie l'elfe lui fit un rapide remerciement de la tête et se retourna vers son adversaire qui ne s'était pas laissé distraire. L'autre homme s'apprêtait à se servir de son arme ,munie d'une chaine, pour la ligoter. La lame d'un poignard se logea dans deux maillons, bloquant l'arme. Joueuse la demoiselle apparut, non pas dans son dos comme il s'y attendait, sur sa gauche.

"Bouh."

D'un coup sec et précis dans la tempe elle s'en débarrassa. Pas la moindre coupure. Son amie la lune lui portait chance. Presque féline la demoiselle adressa un sourire roublard à cet astre éclairant de ses reflets laiteux les sombres ruelles. J'ajouterai bien ''mal famée'' mais ce qui faisait, ici, que les nuits n'étaient pas sûres, c'était aussi ce petit groupe. L'elfe s'accroupit près de ses deux victimes et pris le pouls de chacun. Ils vivaient et vivraient. Parfait. Méfiante la jeune femme se plaça au-dessus d'eux comme une lionne surveillant sa proie. Presque protectrice elle plaça une main sur sa hanche tout en gardant un sabre dans l'autre lorsque la voix grave du titan résonna dans son dos.

" maintenant donne moi deux bonnes raisons de ne pas te couper en deux "

Avec une désinvolture teintée d'insolence elle ne dit rien pendant quelques secondes, se contentant d'un sourire railleur. Elle n'était pas désarmée et n'avait pas peur. De plus il fallait compter avec les autres membres du groupes dont les réactions étaient à prendre en compte et complètement imprévisible.

''Je n'en ai pas la moindre. Il va falloir t'en passer, c'est dommage.''

La moquerie dans sa voix était nette mais ces propos ne laissaient aucun doute quand à sa détermination. L'elfe était prête à se défendre même si elle préférait ''s'en passer''. L'homme ne sembla accorder qu'une moindre importance à la réponse de l'elfe. Il devait avoir suivit le même raisonnement qu'elle en silence. Si il était assez sûr de lui il pouvait remettre le charcutage à plus tard. L'elfe tiqua quand la lame s'enfonça légèrement dans le sol. Découper du cuire si simplement et rapidement était déjà étrange mais dans la rapidité du mouvement l'elfe n'avait pas fait le lien. Cette épée était donc magique ? L'Ombre se reprocha son manque d'attention dans le combat des autres. Un espion ne pouvait survivre qu'avec des informations et elle avait négligé cet aspect de la situation qui lui aurait permit de disposer de nombreuses indications sur ses alliés de fortune.

" vous êtes pas mauvais combattants... Qu'est ce que vous faites ici a vous faire courser par la Milice ?
Je m'ennuyais, alors on va dire que je suis allé frapper à leur porte pour une visite de courtoisie. Elle se tourna vers le félis, curieuse comme une pie en lui demandant : Et toi ?''

Mais oui charmante demoiselle, avec des explosifs et une minuterie. C'est trop aimable de votre part. Et visiblement la discussion fut animée. Un petit désaccord sur un sujet sensible ? Ils devaient avoir moins d'arguments...Selemba sentie la jolie néko resserrer les deux cotés de son haut. Avec un sourire reconnaissant elle la laissa faire sans bouger d'un cil. C'était le genre de petites attentions qu'elle appréciait vraiment parce que sincères.

" Je ne pense pas que ça soit très solide, mais pour le moment ça tiendra ! Je ne pouvais pas laisser une elfe aussi jolie que toi rester avec un tel accoutrement, surtout pas avec des hommes.
- Merci. D'autant plus si ils ont la manie de découper les vêtements des autres dès la première rencontre !"

L'elfe éclata de rire et fit un clin d'œil plein de malice à la jeune demoiselle. Elle n'en voulait nullement à ce titan, la rancune ne faisant pas partie de ses nombreux défauts. Hormis lorsque son orgueil était touché mais pour une fois ce n'était pas le cas. Pour la première fois l'elfe détailla physiquement chacun. Tous avaient une pointe de noblesse pour des tueurs. Scrutant les fenêtres des masures alentours, elle se fit la remarque que les murs ne disposaient pas seulement d'yeux.

"Je pense que nous ferions mieux de disparaître de la circulation, voir complètement d'Equillos, un certain temps."

A chacun son combat. Wolfgang n'eut que le temps de voir le géant qu'il avait failli percuter s'approcher de ses adversaires et ce qui lui semblait être une jambe voler, que deux des gardes de la milice s'approchaient de lui. Bon, il serait obligé de combattre mais au moins ils n'étaient plus que deux et non quatre comme lorsqu'ils le poursuivaient. Le félis savait qu'ils étaient de piètres combattants et ne doutait pas de ses capacités. Il pourrait les battre sans trop de problèmes. Il répugnait à les tuer mais il ne voulais pas qu'on puisse le reconnaître.
Son arbalète de poing prête, il visa et tira. Le carreau partit se ficher dans l'épaule du premier garde qui poussa un cri et lâcha son épée. Malheureusement, le carreau avait été bloqué par le tabard de cuir du milicien et le carreau n'avait fait que lui engourdir le bras. Le deuxième voulu lui donner un coup de lance que Wolfgang évita en sautant sur le côté. La pointe de la lance ne fit que déchirer une partie de sa chemise. Ils étaient proche désormais. Wolfgang évita un coup porté à sa tête dit une roulade en arrière pour se mettre hors de portée, rechargeant rapidement son arbalète.
L'homme à la lance lui fonça dessus en hurlant. D'un geste, Wolfgang retira sa chemise et l'enroula autour de son poing. Il se servit du vêtement comme un fouet et l'enroula autour de la hampe de la lance avant de tirer dessus violemment. L'homme perdit l'équilibre et fut projeté vers le félis tandis que la lance lui échappait des mains. Lorsqu'il fut a quelques centimètres de lui, Wolfgang tira. Le carreau fusa et se ficha dans la poitrine de l'homme qui s'écroula sur Wolfgang. Celui-ci rejeta le corps agonisant et se tourna vers son second adversaire. Il sentit un courant d'air la parcourir et frissonna, désormais torse nu, offert aux caresses du vent.
L'homme à l'épée s'approcha et tenta une feinte avant de lui donner un coup d'estoc. Wolfgang para habilement le coup et para par un coup de crosse à la tempe du soldat qui recula, sonné. Il secoua la tête et reprenant ses esprits, il fonça de nouveau sur le félis, en tentant un coup vertical. Wolfgang esquiva en sautant sur la droite et tenta un coup de pieds dans les genoux du garde qui esquiva en reculant. Wolfgang jura et profita d'une seconde de répit pour recharger son arbalète. Le garde lui donna plusieurs coup qu'il esquiva de justesse, puis d'un coup de pieds il réussit à désarmer l'homme et le saisit par le col. Le plaquant contre le mur, il plaça son arbalète sous la gorge de son ennemi.
Il devait tirer, l'homme avait vu son visage, et s'il ne voulait pas être poursuivi sans cesse, il devait le tuer... Il y a une différence entre tuer quelqu'un dans le feu du combat, et le tuer de sang-froid, sans défenses. Il n'avait pas le choix. Il le savait, alors pourquoi n'arrivait-il pas à tirer ? Le regard du soldat était implorant. Il avait peur. Peur de mourir. Peut être laissait-il derrière lui une femme, des enfants. Peut être n'avait-il rien demander. Après tout, il ne faisait que son travail. Toutefois, il savait que si la situation avait été inversée, le milicien n'aurait pas hésité.
Il ferma les yeux et pressa la gâchette... Le carreau se ficha dans la gorge du milicien, qui poussa une exclamation étonnée qui se perdit dans un gargouillis tandis que du sang lui coulait des commissures de la bouche. Wolfgang laissa le cadavre tomber par terre avant de prendre une grande inspiration et d'ouvrir à nouveau les yeux. Il regarda autour de lui.
Les combats étaient finis. Il vit la Neko lui faire un sourire. Comme si rien ne s'était passé, il lui répondit par un sourire provocateur et un clin d'œil. Puis il se concentra sur la guerrière aux habits tranchés qui lui avait posé une question.

- Mauvais endroit au mauvais moment. Il haussa les épaules. Apparemment la milice n'aime pas qu'on se défende.

Il observa un moment le grand guerrier.

- J'imagine que je te dois des remerciements. Il se tourna vers les deux autres. A vous deux aussi.

Puis il acquiesça a la phrase de Selemba.

- C'est une bonne idée. Si on reste ici, d'autres risquent de venir. Non pas que je ne m'amuse pas mais je ne suis pas d'humeur à tuer plus de monde ce soir...

Invité

Au creux de cette Ruelle sombre, le Rôdeur, le Démon dément regardait le trio surprise en face de lui avec un certain intérêt. La jeune ombre aux yeux vairons le regardait avec une certaine arrogance, comme si elle souhaitait mourir et elle répondit à sa question par une voix pleine d'insolence. Elle répond à l'arrogance par l'arrogance, même quand tout est perdu, ce qui plait au démon.

"Je n'en ai pas la moindre. Il va falloir t'en passer, c'est dommage."

Alice... La dernière a avoir eut ce genre de caractère fut Alice, le mauvais coté de Laureliane et cela arrachât bien malgré lui un sourire à Yuurei. Une fois aguerrie cette ombre aux yeux vairons sera certainement quelqu'un de très puissant. A la seconde question du Rôdeur, a savoir pourquoi les proies qui lui ont été offerte les coursaient, plusieurs réponses eurent lieu. Comme à son habitude, l'Ombre répondit avec arrogance tandis que le Félis, l'homme chat, semblait plutôt user d'ironie

" Je m'ennuyais, alors on va dire que je suis allé frapper à leur porte pour une visite de courtoisie. Et toi ? "
" Mauvais endroit au mauvais moment. Apparemment la milice n'aime pas qu'on se défende."

Le Félis se tournât vers Yuurei et lui lançât d'un ton assez neutre. Avant de faire de même envers la Néko aux airs d'ange et à l'ombre aux yeux envoutants.

"J'imagine que je te dois des remerciements. A vous deux aussi. "

De remerciements ? Ce fut bien la première fois que quelqu'un remerciait le Rôdeur d'avoir tuer, d'avoir fais souffrir d'avoir été... lui même. Chose étrange que cela, Yuurei avait vus des proies et les avait prises tout simplement. Un geste simple et amical de la Néko dont il ignorait le nom envers l'ombre à moitié dénudée le sortit de sa réflexion. Elle s'employait a recoudre la plaie que le haut de cuir portait, usant de ses cheveux et d'une aiguille. Une délicate attention certes associée à un doux sourire a tout le monde visant à calmer quelque peu l'ambiance tendue du groupe.

L'Ombre aux yeux vairons ne semble pas l'entendre de la même oreille, comme-ci l'arrogance et les railleries lui plaisait, petit conflit amusant qui plaisait au Rôdeur. Les petites piques risquent de fuser tout le long de leur rencontre à ces deux personnes pour leur plus grand plaisir commun à n'en point douter. Elle avait lancé une pique, d'un timbre de voix amusée au Démon dément à l'instant même ou la jeune Kisa souriait.

" Je ne pense pas que ça soit très solide, mais pour le moment ça tiendra ! Je ne pouvais pas laisser une elfe aussi jolie que toi rester avec un tel accoutrement, surtout pas avec des hommes.
"Merci. D'autant plus si ils ont la manie de découper les vêtements des autres dès la première rencontre !"

yuurei souriait en regardant Selemba dans les yeux, croisant ses yeux bleu profond dans l'œil vert puis l'œil violet de la jeune femme en tenue de cuir en fasse de lui. Se fut du même ton, légèrement arrogant et amusé qu'il lui posât une réponse au doux double sens, légèrement sexuel, et faisant pleinement référence à la pirouette que la jeune femme a fait en prenant appuis sur le rôdeur.

" Je ne déshabille que celles qui me sautent dessus des la première rencontre ma chère."

La discutions changeât soudainement, devenant sérieuse et mettant le point sur ce moment d'alerte, le sol est jonché de cadavres et le bruit du combat vas sans doute attirer les curieux d'ici quelques minutes. L'Ombre indiquait qu'il fallait partir pendant un certains temps, être discret, et quitter Equilios. Elle lançât une phrase générale, indiquant son idée qui eut instantanément une réponse du chat et du Rôdeur.

"Je pense que nous ferions mieux de disparaître de la circulation, voir complètement d'Equillos, un certain temps.".

- C'est une bonne idée. Si on reste ici, d'autres risquent de venir. Non pas que je ne m'amuse pas mais je ne suis pas d'humeur à tuer plus de monde ce soir...

" On devrais d'abord s'occuper des cadavres, planquer les corps la ou on ne le trouvera pas. Il y a une grande différence entre des Gardes de la Milice qui cherchent leurs compagnons disparut et ces mêmes gardes qui cherchent ceux qui les ont occis. ça nous évitera qu'ils donnent l'alerte trop vite... Par contre je ne vais pas faire ça tout seul."

Yuurei posât la besace avec les avis de recherche au sol, devant les deux demoiselles et regardait le Félis dans les yeux. avant de lui lancé la fin de la phrase d'un ton direct, expliquant ainsi que son aide ne serait pas superflue à cette tache. Cet acte aurait put paraitre arrogant mais il avait été choisis car des quatre, il était le seul avec le Rôdeur à avoir une carrure assez forte pour soulever un voir deux corps assez rapidement.

Yuurei en empoignât deux, un sous chaque bras et cherchât autour de lui comment se débarrasser d'eux. Un tas et un feu de joie serait quelque peu aussi efficace que s'il tirait lui même la sonnette d'alarme. Cherchant autour d'eux, le Rôdeur vit dans un coin de la place du combat, entouré de pierre, l'endroit parfait pour les faire disparaitre. Un puits.. un long puits et profond et vus son état... certainement hors service depuis longtemps. Ceci est donc largement suffisant pour faire disparaitre des corps sans vie.

Spoiler:

Tandis que le Félis et le Rôdeur s'évertuaient à la tache morbide de se débarrasser des corps de la Milice, les délestant au passage de certaines armes comme une épée et une dague pour chacun et surtout de leur argent, la vie coutant malheureusement une petite fortune. Il semblerait que quatre autres personnes un peu plus loin aient de nouveau retrouvé les deux demoiselles. Quatre personnes qu'elles avaient déjà rencontrer un peu plus tôt. Quatre hommes aux intentions malsaines et pensant ces deux jolies femmes étaient seules. Wolfgang et Yuurei revenaient du puits, de cette sale besogne enfin terminée.

Les violeurs ayants retrouvés leurs cibles qui leur avaient échappés plus tôt les regardait avec une certaine... gourmandise et des propos malsains indiquant clairement leurs intentions. Yuurei et Wolfgang étaient derrière le quatuor et le Rôdeur regardât le chat et lui fit un sourire, mettant un doigt devant sa bouche d'une main et prenant son épée de l'autre, indiquant clairement qu'ils allaient avoir bientôt quatre cadavres de plus à dissimuler tandis que le porte parole des quatre monstres s'adressaient a elles d'une manière quelque peu explicite.

"Alors mes Jolies, vous comptiez peu être nous échapper ? On vas toute la nuit pour s'amuser tout les six mes belles "

Le Rôdeur avançait a pas feutrés, silencieux comme... un chat et souriant aux deux demoiselles et leur faisant signe de ne pas révéler sa présence et passant son épée au sol entre les jambes du plus en arrière et tranchant vers le haut. Une boule de feu prête à exploser entre le sol et la pointe de l'épée du Rôdeur pour la catapulter vers le haut d'une manière particulièrement puissante grâce à cette explosion histoire de le couper en deux de bas en haut en un seul coup.

Le Rôdeur ne bougeait pas, attendant un signal, une petite détonation indiquant le début du combat. Le signal fut lancé par le Chat, Wolfgang, un premier carreau d'arbalète, en plein cou de celui à droite de leur porte parole qui s'effondra en un gargouillait immonde. Le rôdeur fit donc exploser la boule de feu à extrémité de son épée à l'instant ou les deux survivants se retournaient, coupant l'immonde violeur en deux de bas en haut. Un sourire sadique au visage du Rôdeur tandis que les deux idiots se mettent en garde.

Un second carreau fusât de la part du Félis. Le projectile mortel se figeât en plein dans l'œil du dernier homme accompagnant le porte-parole de ses malfrats, le tuant sur le coup. et le Rôdeur entrainât le dernier violeur contre un mur, son épée sous sa gorge. Le Démon sortit "Namida" la dague que Yoru lui avait confiant et souriait au malfrat. La dague fut planté dans ses épaules, d'abord la droite, puis la gauche, s'assurant qu'il ne puisse plus utiliser ses bras. Le rôdeur posât la pointe de la lame sur le front du violeur et lui souriait avant de lui dire.

" Voici Namida, un don de la belle Yoru, sais tu a quoi il lui servait ? A punir d'une manière bien précise. Tu vas comprendre comment très bientôt."

Le Rôdeur fit glisser doucement la pointe du poignard jusqu'à hauteur des yeux du malfrat qui tremblait, transpirant de peur en pensant se faire aveugler. A sa grande surprise la pointe continuât jusqu'à sa gorge ou le malfrat déglutit, s'attendant à sentir la lame s'enfoncer en lui mais celle-ci continuât sa course jusqu'à son torse. L'homme tremblait en imaginant la lame se planter dans son cœur ou un poumons. Le Rôdeur laissât la pointe du poignard continuer sa route jusqu'à un endroit précis et bien masculin. Lorsque le violeur compris qu'il allait se faire retirer l'arme qu'il utilise contre les femmes, il suppliât en un cri avant de se faire tranché net cette arme et fut emmener par le Rôdeur vers le puits, prenant au passage un de ses compagnons au sol pour se débarrasser d'eux comme de la milice tandis que le Félis prenait les deux autres morts, laissant seules les deux femmes avec les avis de recherche.

[HRP écris conjointement avec Wolfgang, pour ça que je fais bouger son personnage, on a définit les actions de nos personnages respectif ensemble ^^, ]

On ne force pas une curiosité, on l'éveille.

Nous sommes tous dotés de curiosité. Prétendre le contraire ne serait que pure hypocrisie, puisque vous, être humain doté d'une conscience, et d'une raison, pourrez-vous seulement m'affirmer droit dans les yeux, sans mentir, sans faiblir devant mon regard accusateur, que vous n'êtes en aucun cas curieux ? Entre nous, qui n'a jamais connut cette sensation qu'est la curiosité ? Cette sensation qui vous envahie de toute part, s'emparant de chaque cellule, chaque fibre qui constitue votre être.
Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, cette sensation sera là, enfouie au plus profond, vous dévorant à petit feu, attendant le moment opportun pour vous poussez à un acte irréparable, celui de la folie ? C'est lorsque la curiosité apparaît que la raison n'est plus.
La curiosité, une envie irrépressible de savoir ce que l'on ne sait pas, et tant que l'on aura pas assouvie cette curiosité qui nous submerge, le sentiment de non-maîtrise de soi, de notre vie, du monde ne s'en ira pas. Ne pas savoir, c'est ne pas maîtriser, c'est ne pas vivre pleinement, librement.
Mais, lorsque la curiosité devient à un tel point insupportable qu'elle nous tue de l'intérieur, est-il vraiment sage de l'assouvir ? Puisque, la curiosité est à l'origine de questions, et si celle-ci est assouvie, cela signifie que l'on aura des réponses à nos questions. Mais, honnêtement, pensez-vous que toute vérité est bonne à prendre ? Chaque décision, chaque émotion éprouvé, chaque révélation est coûteuse et souvent irréparable.
La curiosité, un concept bien pernicieux, mais qui pourtant, sans, rendrait notre vie bien fade.

Cette nuit là, une jeune demoiselle avait une envie folle de savoir le pourquoi du comment. A ce qu'on m'a soufflé à l'oreille, cela se nomme la curiosité.

Adossé contre un mur, Kisa avait ramené ses genoux contre sa poitrine. Ses cheveux étaient relâchés, tombant dans le bas de son dos, ondulant à certains endroits. La couleur noire corbeau de ces cheveux semblait se fondre dans la nuit, ainsi que ces yeux aux reflets violets. Seule la peau couleur pêche de Kisa dénotait totalement avec cet environnement sombre, tel un être angélique dans un environnement maléfique, du moins en apparence puisque, cette envie d'effleurer des doigts cette peau si belle, si douce, c'était cette raison même qui avait rendue fou les quatre hommes qui à présent, en subissait les conséquences. Une bouche sensuelle, avec des lèvres légèrement pulpeuses, couleur framboise, sans oublier un regard angélique qui vous transperçait de toute part lorsque vous vous y arrêtiez trop longtemps. Une beauté rare qui rendait fou paraît-il, quiconque s'y était trouvé confronté avait aussitôt regretté d'avoir posé les yeux sur cette délicieuse créature. L'enfer à côté de cette mystérieuse femme semblait plus plaisant que la sensation que vous éprouviez lorsque vous croisiez son regard. Un être d'apparence angélique aux reflets maléfiques.

* A trop vouloir s'y aventurer, on s'y brûlera les ailes un jour ou l'autre *

Une légère brise commença à s'engouffrer dans le bas du dos de la jeune demoiselle, remontant jusqu'à sa nuque. Cela provoqua instantanément des frissons sur la peau de Kisa, où l'on pouvait voir de délicates formes arrondies, provoqués par la froideur de cette brise. Parfois, les frissons se calmaient, et Kisa était prise de spasmes, dût à la violence de la brise qui la surprenait d'autant plus qu'elle devenait de plus en plus glaciale. Une brise d'apparence innocente qui semblait vouloir jouer avec la jeune demoiselle. Imperturbable, Kisa posa délicatement son menton sur le sommet de ses genoux, et fît une moue boudeuse. Visiblement, quelque chose la tracassait, était-ce le froid ? Le combat sanglant qui avait eu lieu ? Impossible de le savoir.
Le démon tapis dans l'ombre qui était enfouie en chacun d'entre nous, ressortait-il en ce soir de pleine lune ? Fallait-il s'attendra à trouver une Kisa démoniaque, submergé par un démon intérieur qui la dévorait depuis tant d'années ? Etait-il possible que sur un coup de folie, Kisa tue ses compagnons ?.
Son regard semblait perdu dans le vide, laissant transparaître un côté maléfique qui ne demandait qu'à sortir. Ce n'était qu'une question de temps, de minutes, de secondes peut être pour que le démon que tous redoutait tant sorte enfin au grand jour ! D'un seul coup, Kisa se releva, et elle plongea son regard vers ses compagnons. Elle s'était levée avec une telle brutalité, que tout le monde fût surpris. Une froideur dans le regard laissant présager un cataclysme .. Malgré ce côté inquiétant et sombre qui ressortait de la jeune demoiselle, elle ne perdait en rien sa beauté et son charme envoûtant. Ses longs cheveux ondulants dans le bas de son dos, ses lèvres parfaitement dessinés, d'une couleur framboise à vous donner envie de les dévorer, ainsi qu'une peau d'une perfection inégalé, sans parler de sa silhouette, aux courbes parfaite et envoûtante. Kisa n'était pas seulement une jeune femme magnifique, mais on devinait également en elle une intelligence presque assimilé au génie, une intelligence parfois malsaine. Le regard sombre, Kisa avança vers Sel, d'un pas décidé. L’inquiétude commençait à planer, la jeune Neko semblait totalement démoniaque. Doucement, elle arriva au niveau de Sel, décrochant sa boussole qui lui servait de fléau. Un silence glacial s’installa pendant quelques secondes, qu'allait-elle faire avec son arme ? Kisa qui était à présent à quelques millimètres de Sel, la boussole à la main s'arrêta net et la fixa dans les yeux, en une fraction de seconde son visage se décomposa, laissant une moue mécontente sur le visage de la jeune demoiselle. C'était le moment .. le démon de Kisa allait sortir, et elle allait faire un véritable carnage .. et n'épargner personne.

* Couiiiiiiiiiiiiiccccccc *

Les yeux de Kisa se fermèrent, laissant sur son visage une expression de crispation. D'une voix gênée elle montra sa boussole à Sel et lui dit avec un petit sourire en coin :

« Il est tard et .. J'ai faim .. »

Une seconde plus, et l'orage allait éclatez. Cependant, à ce moment précis, ce fût les éclats de rires qui éclatèrent dans cette nuit de pleine lune. Des rires d'enfants loin d'imaginer ce que l'avenir leur réserve.. L'insouciance ? Méfiez vous en.
Imaginez vous, avoir cette furieuse impression que vos heures sont comptés, que l'instant que vous avez tant redouté, toute votre vie, le pourquoi du comment, l'instant, l'endroit, la raison pour laquelle vous allez être tué est sur le point d'arriver. Une impression de sentir votre vie vous échapper totalement, cette sensation de perte de contrôle qui ne cesse de s'imprégner un peu plus, à chaque seconde qui s'écoule. L'heure de votre mort vous la présentez, vous la sentez, vous la .. savourez ? Savourez la d'une façon tellement sadique, que la mort ne sera pour vous qu'un préliminaire de plus à la vie.

Ce soir, ne soyez pas sadique, la vie compte encore vous sourire, du moins encore pendant quelques instants. Profitez petits pantins, le spectacle va bientôt commencer ..

Visiblement, le démon de Kisa n'était rien d'autre que la faim.
A l'instant où Kisa avait prononcé ces mots, un papier s'envola pour se déposer délicatement contre son ventre. Surprise, Kisa baissa légèrement les yeux vers son ventre, et prit délicatement le papier dans ses mains. De ses longs doigts fins elle prit le temps de parcourir le papier, qui semblait être un parchemin pour être exact. Du dos de ses ongles noirs, elle fît glisser sa main contre le papier, laissant un bruit de tapotement bercer ses pensées. Sur ce parchemin figurait une liste de nom, et dans ces noms, il en apparaissait un, un qu'elle connaissait très bien, le prénom de son frère.. mort il y a quatre ans.
Pendant plusieurs instants, le regard de Kisa ne se détacha pas de ce nom qu'elle connaissait si bien, et auquel elle ne s'attendait plus à être confronté. Une angoisse se logea dans sa gorge, et à chaque fois qu'elle déglutissait, elle sentait le nœud qui s'était formé dans sa gorge se resserrer peu à peu. Étrangement, le nom de son frère n'était pas rayé, pas comme les noms précédents. Cela signifierait-il que son frère serait encore en vie ? .. Non bien sûr que non, c'était impossible elle le savait, cependant, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir en savoir plus. Et, le destin allait l'aider à assouvir cette envie qui brûlait en elle.
En effet, alors qu'elle parcourrait encore une fois le parchemin des yeux, pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas, son regard s'arrêta sur un autre nom, qu'elle avait entendu il y a quelques jours. Kisa réfléchit quelques instants, et d'une voix basse elle murmura son nom.

« Sly Cooper .. Ce nom me dit quelque chose .. »

Aussitôt elle eut prononcé cette phrase que tout lui revînt, comme un éclair la frappant en une fraction de seconde. C'était bien cela, la semaine dernière lorsqu'elle se baladait en ville, elle avait entendu parler de ce jeune homme, un jeune voleur qui avait joué de sale tours aux commerçants du coin, et qui à présent était recherché par la milice. Parait-il qu'il serait doté d'une intelligence malveillante, et que pour la sécurité des habitants, il vaudrait mieux le tuer. Lorsque Kisa avait entendu cela elle n'avait pas pu s'empêcher de lever les yeux au ciel. Il était bien évident que la milice cherchait depuis longtemps de sombres prétextes pour pouvoir commettre des actes cruels contre ceux qui n'avaient pas acceptés de jouer à leur jeu selon leurs règles.
Kisa ne mît pas longtemps à trouver une idée farfelue. Son frère était impliqué dans cette histoire, et elle aussi par la même occasion. Même si elle était convaincue que c'était une erreur, elle voulait en avoir le cœur net. Ce soir, elle allait enquêter sur ce Sly Cooper, et le suivre à la trace. Il fallait qu'elle le retrouve, pour lui soutirer des informations et savoir pourquoi le nom de son frère figurait après le sien. Avait-il vraiment un lien ? Kisa n'en avait aucune certitude, mais elle avait besoin de rencontré cet homme, et savoir ce que la milice lui voulait exactement, pourquoi lui, pourquoi maintenant et pourquoi avant son frère.
L'air commençait à devenir de plus en plus frais, une fois de plus, Kisa sentie un frisson parcourir tout son corps. Mais, à l'instant où le frisson parcourait sa colonne vertébrale pour remonter à sa nuque, le regard de Kisa s'ouvrit en grand, et dans un souffle elle murmura :

« J'ai trouvé ! »

En une fraction de seconde, le visage de Kisa s'apaisa, laissant apparaître un sourire radieux, suivit d'un regard malicieux. Elle fît signe à l'homme, le chat et la femme de la rejoindre, et dans le silence de la nuit, elle les mît dans la confidence de son plan diabolique. Même si ils ne savaient rien de la vraie raison qui poussait Kisa à retrouver cet homme, ils avaient décidés de participer à son plan, non seulement parce qu'ils avaient une certaine sympathie envers la jeune demoiselle, mais surtout parce que ce plan était divinement bien imaginé, avec assez de folie pour qu'ils puissent le prendre comme un jeu, mais un jeu dangereux. Comme un jeu, Kisa leur avait expliqué les règles, les interdits, les risques, et tous comme des addicts aux jeux, ils y avaient souscrits.

Ce soir, celle qui détenait les cartes du jeu, c'était notre petite cadette, Kisa Akira.
Ce soir, les rideaux s'ouvrent, laissant place à la scène, aux acteurs, et plus particulièrement au spectacle.

Depuis plusieurs minutes, Kisa était debout, immobile, devant la porte d'une auberge. Doucement, elle releva la tête, s'assurant que tous étaient prêt pour le coup du siècle. Parfaitement immobiles et silencieux, ses trois compagnons étaient tapis dans l'ombre, surveillant les moindres faits et gestes de la cadette. Les voyants tout les trois, tapis dans l'ombre, leurs regards vers sa direction, Kisa ne pût s'empêcher d'esquisser un sourire, ils formaient comme une petite famille, se protégeant les uns les autres. Même si elle savait qu'ils faisaient très attention à elle parce qu'elle était la cadette, elle trouva tout de même cela attendrissant. Cependant, Kisa allait leur montrer ses talents ce soir, elle n'était pas simplement belle et vive d'esprit, elle savait jouer et manipuler à la perfection ! Quelques instants plus tard, Kisa reprit son sérieux, et comme avant de monter sur scène elle sentie son cœur battre à mille à l'heure. Doucement, elle posa sa main sur la poignée, elle inspira un grand coup, puis elle souffla avec un sourire aux lèvres :

« C'est parti ! »

* Selemba, Wolfgang et Yuurei n'avaient aucune idée de ce que la demoiselle allait faire dans cette auberge. Lors de leur entretient, elle n'avait rien précisez, simplement qu'ils devaient être attentifs, et observer. Tout les trois étaient à quelques mètres de l'auberge, assez proche pour tout voir et entendre, mais assez loin pour ne pas être vus. Dans cette nuit glaciale, trois cœurs battaient fort, attendant avec impatience la scène de la demoiselle, scène à laquelle ils ne s'attendaient pas du tout. *

Kisa entra dans l'auberge, titubant de droite à gauche, se prenant les tables les unes après les autres. Les yeux se braquèrent directement vers elle, qu'est ce qu'une aussi jolie jeune femme venait faire ici ? Et, surtout dans cet état ! Kisa trébucha en avançant vers le comptoir où se trouvait l'hôte. Le regard inquiet, il fronça les yeux pour s'assurer qu'elle allait bien. Kisa releva ses cheveux qui lui arrivaient dans le visage, elle déposa son coude qui glissa aussitôt qu'elle l'eut posé sur le comptoir. Le visage de Kisa était méconnaissable, elle avait du rouge à lèvres autour de la bouche, et du maquillage noir autour des yeux, sans oublier ses cheveux dépeignés. On aurait dit que celle ci venait de faire des folies peu commode ! La jeune demoiselle plissa légèrement les yeux vers l'hôte, ne dit pas un mot pendant plusieurs minutes, comme ci elle était très concentré, puis, elle éclata de rire. Avec une voix étouffer par le rire et la moquerie elle lui fît :

« On dirait que tu es une fille ! Tu me rappelles ma petite cousine quand elle avait 12ans ! »

L'hôte garda son calme, et ne releva pas la remarque. Sans qu'il s'en aperçoive Kisa avait eut un sourire en voyant que l'homme ne réagissait pas. Elle murmura :

« Très bien tu veux jouer ? Jouons ! »

Kisa s'avança vers le milieu de la pièce, et commença à se dévêtir en se déhanchant d'une façon très sensuelle. Tout les hommes la dévoraient des yeux. Pendant que Kisa dégrafait les boutons de son décolleté, elle s'assit sur une table, écartant les jambes en criant :

« Qui me prend ce soir Messieurs ? ALLEZ Y ! »

A cet instant, l'hôte prit par le bras Kisa, et l'amena derrière le comptoir. Avec une voix coléreuse il lui dit :

« Qu'est ce que tu cherches petite ! Tu n'as rien à faire ici, et surtout pas à cette heure ci ! Tu as vu dans quel état tu es sincèrement ? RENTRE CHEZ TOI ! »

L'homme ne le voyait pas, mais dans les yeux de Kisa on pouvait lire un sourire victorieux. Tel une souris attiré par le morceau de fromage, il était tombé dans son piège. Doucement, Kisa fondît en larmes, faisant d'avantage couler son maquillage noir sur son visage, ce qui lui donnait une apparence encore plus d'ivrogne, et de jeune fille prise de folie passagère. L'homme la regarda, comme prit de compassion, et voulut presque la prendre dans ses bras. Il était vrai que même quand ces circonstances Kisa restait belle, et attirait la sympathie. Ses vêtements troués, son maquillage noir qui coulait le long de ses joues, et ses cheveux dans tout les sens lui donnaient certes une apparence de fille perdue, qui se délaissait aux drogues, à l'alcool et aux plaisirs charnels, mais elle n'en restait pas pour autant une jeune femme désirable. Voyant que son plan était parfaitement comme elle l'avait prévut, elle le continua, toujours avec autant de talent. Alors, que l'homme s'approchait d'elle, Kisa prit une voix d'ivrogne, et lui lança :

« Vous savez, ce soir j'avais décidé de seulement m'amuser ! Et puis, j'ai pris un verre, puis deux, et après plusieurs bouteilles différentes, et ingérés des pilules de toutes les couleurs ! Vous savez les trucs interdits là ? »

En disant cela, Kisa imita un hoquet. Le regard de l'homme s'ouvrit en grand, laissant apparaître une inquiétude certaine. Aussitôt qu'elle eut prononcé cette phrase, l'homme la regarda :

« Ecoute petite, ne te fais pas de soucis, tout va allez bien.. Je vais appeler les forces de l'ordre ils sauront t'aider ! »

Tout en disant ça, l'homme disparût, laissant Kisa seule. Aussitôt, Kisa s'empara de l'argent dans le caisse, et le mît dans ses décolleté. Puis, elle aperçue une liste des précédents clients, elle la parcourut rapidement des yeux et vît le nom de Sly Cooper. Elle prit aussitôt la liste, juste avant que l'homme n'arrive. Cette fois ci, il fallait qu'elle file vite, avant qu'il ne s'aperçoive de la supercherie. En une fraction de seconde, Kisa eut une idée de génie. Elle escalada le bar, et se mît debout sur le comptoir. Elle se munit d'une bouteille d'alcool dans chaque main et elle s'adressa à tout les hommes :

« Ce soir Messieurs, c'est boisson gratuite ! »

Aussitôt qu'elle eut prononcé ces mots, tout les ivrognes du bar accoururent vers elle. L'auberge était à présent remplie de crie de joie, mélangé à des cris d'énervement, ceux de l'hôte qui n'était absolument pas pour cette histoire de boisson gratuite. Pendant que l'homme s’efforçait de retenir ces ivrognes de piller tout son bar, Kisa en profita pour s'échapper par la porte par laquelle elle était entrée, il y avait ça presque une heure. Avant de fermer la porte, avec son bras, elle essuya son visage, et avec un sourire malicieux elle déclara :

« Bonne soirée Messieurs. Il ne faut jamais laisser entrer n'importe qui, c'est dangereux ! »

Doucement, Kisa ferma la porte, et se dirigea vers ses compagnons. Avec un visage radieux, et amusé elle leur lança à chacun une pomme qu'elle avait dérobé au passage. De sa douce voix, elle les regarda en ajoutant :

« A présent, allons piller quelques boutiques. Ils nous faut de nouveaux accoutrements ! »

Avec un sourire malicieux, elle s'avança dans la ruelle, et elle se retourna vers ses compagnons.

« Vous venez ? »

Ce soir là, la pleine lune resplendissait laissant les esprits les plus fou errer dans les ruelles. Mademoiselle Kisa Akira venait de poser une première carte sur le tapis de jeu. Elle avait décidé d'ouvrir à pique. Le pique ? Certainement la carte la plus dangereuse, sous son apparence de carte parmi tant d'autres, c'est pourtant celle qui fait le plus de dégât. Pourquoi dîtes vous ? N'avez vous jamais joué au pouilleux massacreur ? Un pic entre les phalanges, il n'y a rien de mieux que pour vous révéler la réelle force de cette carte.
Ce soir, votre jeu a intérêt à être accompagné d'As, le Joker ne sera pas permit.

Chaque instant de la vie est un pas vers la mort.

Selemba regarda froidement les deux hommes empiler les corps dans le puits. Curieuse dernière demeure pour des hommes lutant au nom de la justice. Qu'importe, les mort n'ont plus gorge à s'arracher pour se lamenter ni yeux pour pleurer. Selemba savait qu'elle avait physiquement la force d'aider ces deux hommes à jouer les fossoyeurs mais elle les laissa faire, ne désirant ni se salir les mains ni en révéler trop. Certes pas aussi efficacement qu'eux mais son corps fin était d'une densité étonnante. Elle n'avait pas la légèreté d'un oiseau mais la grâce violente des grands félins. Un bruit la sortit de sa sombre contemplation. Des pas. Autres que ceux de ses compagnons. La jeune femme ne réagit pas, guettant à l'oreille le bruit d'une quelconque arme.
Une main baladeuse se posa sur la fesse de l'elfe pour glisser vers l'autre tendis que l'homme la contournait. Quatre ombres sournoises se glissèrent face à elle et la jeune neko, leurs sourires lubriques ne laissant le moindre doute sur les idées qui bourdonnaient dans leurs esprit étroits.

"Alors mes Jolies, vous comptiez peu être nous échapper ? On a toute la nuit pour s'amuser tout les six mes belles
Je doute que vous appréciez ma façon de jouer mes mignons. "

Sa voix tel un ronronnement malveillant avait un quelque chose de la menace. Oh que oui, l'elfe disait vrai. Ses yeux luisaient d'une lueur révélatrice. Un homme du l'imaginer armée d'un fouet et de menottes car son sourire s'étira. Puisque l'idée qu'elle se mette à jouer avait tant l'air de lui plaire, l'elfe eu un sourire carnassier et tendit ses muscles pour lui sauter dessus et lui arracher les yeux quand celui quand le titan lui fit signe de ne rien dire. Il voulait jouer. Avec un reniflement méprisant devant ses hommes elle décida de le laisser jouer. Elle eut un sourire mental en se souvenant que le félis avait dit ''ne pas être d'humeur à tuer plus de monde''.
Avec une grimace elle constata que le félis était précis. Trop à son goût, s'il décidait de s'en prendre à elle. Une carte avec laquelle il allait falloir compter. Néanmoins, pour l'instant, elle semblait dans son jeu plutôt qu'adverse. En ayant vu assez elle fouilla dans le paquet que Yuurei avait laissé à leurs pieds. Des avis de recherches pour des groupes de hors-la-loi ou des personnes solitaires. Le ménage fut bien vite fait et la jeune femme apprécia particulièrement le traitement offert au dernier de la bande. Mimant l'admiration elle lâcha au titan :

''Si tu continues à faire de se belles choses je risque de te demander de m'épouser.''

C'est alors qu'elle chercha Kisa du regard. La jeune femme était accroupit au sol, offerte aux courants froids et visiblement au remords. Se reprochait-elle la mort de ses hommes ? Selemba aurait put s'avancer vers elle et poser une main compatissante sur son dos jusqu'à ce que la jeune femme se sente mieux et soutenue, seulement l'elfe n'était pas à l'aise avec ces comportements. Elle même ne connaissait pas le remord : quand quelque chose était arrivé, c'était arrivé, point. Si un événement lui déplaisait elle le combattait ou manipulait pour qu'il tourne à son avantage. Sans vraiment savoir quoi faire de ses mains, elle attendit que les choses s'arrangent d'elles-même.
Elle pensait que c'était fait lorsque la jeune femme se leva comme un possédée. Était-ce cela ? Les yeux perçant de l'elfe la scrutèrent. La méfiance de l'espionne semblait presque palpable. Quelque chose avait changé et elle le sentait sans réussir à l'identifier. La néko s'approcha d'elle. Un silence dérangeant s'installa durant lequel les deux jeunes femmes semblèrent se scruter dans le blanc des yeux. Les muscles du visage de Kisa se crispèrent comme si elle était prise de douleurs foudroyantes. Ses yeux, il y a encore quelques instants, si doux se fermèrent.

" Il est tard et .. J'ai faim .."

Le regard disparate se posa sur l'objet d'apparence banale. Ses pupilles tremblèrent et un déclic se fit dans sont esprit. L'arme de Kisa, elle ne l'avait pas vu. Et si cette chose renfermait de quoi tuer ? Faim de chair et de sang. L'image d'une jeune fille à la chevelure corbeau se repaissant sur son cadavre envahit l'elfe. Automatiquement elle tendit ses muscles. Aucune des deux ne comprit à quel point elles furent proches de la mort. Si Kisa avait esquissé le moindre mouvement elle aurait put tuer Selemba et répandre ses tripes sur le sol ou mourir, un poignard un plein cœur et la mâchoire décrochée par un coup de pied. Un rire raisonna au loin. Rien qui n'alerta l'elfe mais ce rire candide sembla produire un effet étrange sur la belle néko. Comme un carillon invitant aux souvenirs d'enfance. Dans cette percée, ce moment de faiblesse et d'inattention, un papier perdu dans le vent se plaqua contre son ventre.
Une étincelle sembla s'embraser dans le regard, en chassant toute la menace. L'elfe ne se détendit pas pour autant égarée dans le tumulte de variations que Kisa créait. Si elle avait eut un plan en tête, il venait d'être balayé par un nouvel élément. Un élément inattendu. Les délicats sourcils de Selemba se froncèrent et elle se détendit, en apparences.

" Sly Cooper .. Ce nom me dit quelque chose .. "

ça tombait bien, à Selemba aussi. Avec un petit grognement affirmatif elle refouilla dans le dossier, certaine de le retrouver.

"Ce n'est pas étonnant, il est recherché par la milice. Écoute ça : Sly Cooper, voleur de marchandise multi-récidiviste, il est à la tête d'un groupe d'individus dont le nombre est indéterminé. En plus de vols, ils sont accusé de meurtres et possibles détenteurs de document déclaré secrets d'état. Les services de la justice le veulent vif pour pouvoir l'interroger comme toute personne susceptible d'être un membre de ce groupe. Et il sont prêts à payer beaucoup... Je présume que sur les avis de recherches officiels, la détention de documents d'état n'est pas mentionnée. Nous avons dû tomber sur des gardes particulièrement fidèles mes amis, leur disparition n'en sera que plus vite remarquée.
- J'ai trouvé !
- Heiiin ?"

Pas toujours classe notre elfe. Elle regardait Kisa comme on regarde une illuminée. Trouvé quoi ? La jeune femme leur expliqua qu'elle désirait qu'ils poursuivent cet homme et son groupe. L'idée que la jeune hybride ai autre chose en tête que l'appât du gain passa complétement sous le nez de Selemba. Qui, vous vous en doutez, salivait toute l'eau de son corps et devait se retenir pour ne pas laisser couler un filet de bave. De l'argent, beaucoup d'argent même, du danger, des complots, des secrets, des alliances interdites et si malléables, des documents d'état. Pour peu qu'ils trouvent dans quelle direction ce groupe se rendait, cela valait le coup.
L'Ombre repassa en revu toute les annonces quand son œil s'arrêta sur un parchemin qui fit luire ses prunelles de satisfaction. Très vite gommée par une moue dépité. Le fameux parchemin portait son surnom tracé en caractères épais, Cauchemar, dans une ancre noir. Comme si celui qui avait rédigé l'avis de recherche tenait à mettre son nom en valeur. Pas étonnant : il n'avait pas le moindre portrait. Juste un masque aux fins motifs en arabesques. La prime était juteuse. Morte ou vive et toute personne détenant des informations était généreusement invité à les communiquer à la milice à fin de protéger la population.

"Han ! Il n'ont même pas réussis à déterminer mon sexe. C'est... à la fois frustrant et jouissif."

Il fallait avouer qu'elle avait tout fait pour : la jeune femme courait toujours face à la lune de sorte qu'elle était à contre jour et ses épaules élargies par le maniement du sabre pouvait faire douter. Quant à ses hanches, il faut croire que lorsque l'on tente d'attraper un fou furieux, et bien on ne pense pas à regarder toute sa physionomie. La jeune femme sortie son masque et le compara avec le dessin. Les volutes étaient imprécises, le dessinateur savait qu'il était orné de motifs tourbillonnant mais visiblement il avait tenté de faire quelque chose d'harmonieux en se disant qu'un masque dissimulant un visage ne pouvait être que captivant et ou raffiné ou monstrueux. Avec son air de ne se soucier que de l'avis de recherche la jeune femme faisait fort : elle révélait son identité. Mais il n'y avait pas là de maladresse : si un de ses compagnons avait un plan indépendant de l'officiel, il savait maintenant qu'il allait avoir un problème.
Sans vraiment comprendre comment, peut être parce qu'elle était trop absorbée par les questions de sécurité qui bourdonnaient dans son esprit, elle se retrouva avec toute la petite bande devant une taverne où quelques badauds chantaient des air de guerre. Un sourire éclaira le visage de l'elfe. Elle connaissait ce genre d'hommes et aimait chanter avec eux des lors qu'elle avait un peu trop bu. Sa voix était grave et harmonieuse, tout simplement hideuse pour le chant si bien que même ces hommes riaient quand sa voix se joignait à eux. Néanmoins, quand elle parlait sa voix était sensuelle ou menaçante. Kisa était maquillée comme une de ces filles perdues qui nagent dans l'alcool sans distinguer les conséquences de leurs actes. Le déguisement était parfait. Selemba ne dit rien dissimulée au coté des autres, observant la cadette du groupe entrer pour jouer sa part du jeu. Une part que Selemba n'avait pas saisit et ce fait la mettait mal à l'aise. Quelqu'un d'autre qu'elle avait les commandes et elle ignorait ce que cette autre avait dans la tête. D'un bond elle se redressa et lança aux deux hommes.

Il faut que je déclenche le signal permettant de savoir à qui me chercherai que je ne suis pas en ville et récupère quelques outils. Ça ne me prendra pas longtemps.

Sa méfiance habituelle était comme irritée. Trop sensible. La jeune néko se retrouvait seule dans un établissement où n'importes quelles manigances pouvaient se créer. Elle lui semblait sympathique mais comment en être sûre ? C'était impossible. Il lui fallait prendre des précautions. Nombre de précautions. L'ombre filait à toute vitesse sans se préocuper de savoir si elle empruntait des rues ou des toits. Elle se mouvait dans la nuit comme dans son élément. C'étaut l'Ombre parmi les ombres. Sa silhouette disparut par la fenêtre ouverte d'une maison inconnue. La maisonnée ne comprit jamais qu'une dangereuse criminelle était entrée par la fenêtre de la chambre des parents pour ressortir par celle du petit dernier.
La demoiselle s'arrêta devant la petite forme endormie, son regard emplit de tendresse. Si quelqu'un lui en avait fait la remarque elle aurait nié en bloc. Les gosses, c'est insupportable et au début, franchement laid. Mais pourquoi leur trouvait-elle autant de défauts ? Au fond de sa poitrine une petite voix lui cria que c'est parce qu'elle savait que jamais un de ses petits êtres ne l'aimera éperdument ou posera ses main potelé contre elle en se cachant dans sa chevelure, persuadé qu'elle le protégerai du monde entier.
Enfin elle arriva devant son propre foyer. À peine essoufflée elle changea immédiatement la plume d'aigle de coté. Si Torell tentait de la joindre, il n'approcherai même pas de la maison et le lien entre eux serait encore plus difficile à faire. La jeune elfe ouvrit la porte sans le moindre bruit. La maison d'apparence simple était pourtant remplie de secrets. La jeune femme jeta un regard dans le coin de la pièce ou le seul tapi de la maison (lui servant de support lorsqu'elle faisait ses échauffements de gymnaste) dissimulait une trappe. Elle n'avait pas besoin de cela aujourd'hui. Pourquoi le seul tapi de la maison ? Parce que les tapis étouffent les bruits. Le sol de la demoiselle était en pierre de tel sorte que n'importe quel objet tombant au sol la réveillait. Les escaliers en bois menant à l'étage grinçaient dans un gémissement de fin du monde. Cela aussi c'était volontaire. Dans la chambre simple et peu décorée, une immense armoire trônait. La jeune femme l'ouvrit à la va-vite et se saisit d'une petite boite qu'elle ouvrit comme si il s'était agit de celle de Pandore. Elle ne contenait apparemment que des outils. L'espionne les enleva sans ménagement hormi un crochet d'une extrême finesse qu'elle garda à la main.
Se penchant sur la boite, elle glissa le crochet entre la parois et le ''fond' puis le tourna pour qu'en tirant la plaquette de bois se soulève, révélant deux rangée de six fioles. La jeune femme les caressant comme on caresse un amant. Elles étaient toutes là néanmoins elle ouvrit une autre boite et intervertit quelques doses. Des poisons. Elle les avait elle même concocté à base de plantes diverses. Certains tuaient en plusieurs heures et atroces souffrances, d'autres étaient foudroyants. Elle pouvait faire halluciner aussi bien que vomir tripes et boyaux ou seulement faire sombrer dans l'inconscience. Elle passa à son doigt une bague richement ornée. Creuse. Seulement l'elfe ne la remplit que d'eau : si quelqu'un l'ouvrait il se demanderait forcément qu'elle était cette substance inodore et transparente qui devait pouvoir tuer un homme. En revanche le collier discret qu'elle portait à son coup contenait de la sève de ciguë. L'attention était détournée. Avec un sourire satisfait elle remit le faux fond en place ainsi que les outils et glissa la boite dans sa sacoche. Avant de partir elle y ajouta une bourse joliment garnie et une autre, bien plus petite qu'elle glissa dans sa tenue.
Rassurée la jeune femme redescendit en faisant une nouvelle fois grincer les escalier. Elle pouvait éliminer n'importe quel gêneur. Voir elle même... c'était le but du collier. Si elle était capturée, elle devait pouvoir emporter ses secrets et ceux de ses compagnons assassin dans sa tombe. Quitte à louper toute chance de s'enfuir : le risque était trop grand. Pour un espion, n'offrir à la milice que son cadavre et mourir de sa propre main était un honneur. Une marque de courage mais surtout la marque d'un esprit froid, lucide et tactique en toute circonstance. Si l'elfe devait tomber entre les mains de la garde, elle n'hésiterai pas un instant.
La jeune femme jeta un dernier regard pour s'assurer que tout était en place et ouvrit la porte pour sortir dans la rue et rejoindre ses compagnons. Soudain l'elfe fit un bond de plusieurs centimètres et son cœur s'affola. Devant elle se tenait le titan. Il devait l'avoir suivie. La jeune femme se calma très vite et prit un masque ne laissant en rien transparaitre la vive émotion qui avait persée. Elle ne s'attendait pas mais alors pas du tout à voir l'un de ses compagnon débarquer.

Il est dangereux de errer seule la nuit jeune femme. Vous pourriez tomber sur des personnes vous voulant du mal ou pire encore... tomber sur moi.

L'elfe retient le ''même pas peur'' qui lui brûlait les lèvres. Premièrement parce que ce serait crétin, deuxièmement parce qu'elle venait de prouver le contraire avec le bond qu'il lui avait fait faire. Elle ne répondit rien mais scruta l'homme de ses étranges yeux dépareillés comme pour chercher à savoir ce qu'il savait.
Il savait forcément ou elle vivait. Mauvais.
Certainement qu'il ne fallait pas emprunter l'escalier si l'on désire être discret. Très mauvais.
Plus... ? Dangereux... très dangereux.
L'elfe ne put retenir un reniflement dédaigneux. Si quelqu'un lui voulait du mal elle pouvait le tuer. Si elle n'y arrivait pas elle fuyait. Et si elle n'y arrivait pas... et bien, ce n'était encore jamais arrivé. Comme si elle acceptait la protection d'un chevalier au noble cœur, elle prit le bras de Yuurei et commença à avancer. Celui ci ne désirait visiblement pas se taire.

"Il existe plus de milles façon d'empoisonner, animales, végétales, minérales... il existe même quelques virus et bacteries assez sympathiques. Tu as emmené lesquels dans ton coffret ? ''

L'elfe lui jeta un regard furieux. Merde de merde et remerde !

''Il est dangereux de fouiller les mystères d'une tueuse... J'ai principalement des poisons à base de végétaux hormis deux extraits d'animaux. Je peux faire vomir tripes et boyaux jusqu'à ce que mort s'en suivent ou bercer un esprit dans la folie. Mais une démonstration est bien plus convaincante que des mots...

L'homme sembla se moquer de la menace. Il tendit sa main gauche et jeta de ses griffes quelques gouttes non identifiées sur une plante proche de Selemba. Cette dernière vit la plante se nécroser comme si des parasites invisibles la rongeait sur chaque feuille que le poison avait maculé. L'Ombre grimaça. Il s'y connaissait et était peut être immunisé conte certains. Comme si elle n'avait pas menacé de l'empoisonner il continua

Pas de curare ou de quoi immobiliser ? dommage les neurotoxines sont très efficaces. Le venin de Tenolak est un très bon vomitif. Mon préférer reste le venin de l'as Violon en arrière ou "araignées de recluse" si tu préfère. elle nécrose les chaires a grande vitesse. de la ciguës peu être pratique aussi pour tuer rapidement ou... un peu plus facilement de grande bêtes.
- Personnellement j'ai une affection tout particulière pour L'aconit. Coté animaux, je les trouve trop remuants et les récoltes sont bien plus ardues. Mais le résultat en vaut le coup. Certains mille-pattes sécrètent une forme de cyanure et le venin de la veuve noire est tout simplement idéal quand il est récolté en assez grande quantité...''

Les deux fous se sourirent. Selemba se fit une réflexion étrange. Il ne pouvait pas y avoir de relation neutre entre eux. Soit une complicité se créerait soit ils voudraient s'arracher la gorge. En attendant la jeune femme se méfiait? Certes ils discutaient, pour le moment, ''paisiblement'' mais ils parlaient des façons de tuer les plus horribles. Comme deux vieux amis papotant d'un livre qu'ils auraient lu et A-DO-RE il rejoignirent le félis. La néko était encore à l'extérieur et la jeune femme repensa à la possibilité qu'elle donne des informations. Dès cet instant elle se plongea dans un mutisme dérangeant.
Il lui sembla attendre une éternité alors qu'elle était déjà partie un certain temps. Tout le monde devait être plus patient qu'elle puisqu'elle se sentait prête à craquer ou à se mettre à ronger les pavés du sol pour peu qu'ils se mette à protester. Ses yeux vairons semblaient eux-même mourir d'ennui et d'angoisse. Malgré ses doute elle se faisait aussi énormément de souci pour Kisa. Et si elle se faisait capturer ? Et si un de ces hommes était trop entreprenant ? L'elfe se tapa violemment le crane contre le tonneau auquel elle était appuyée. Cachée derrière ces cheveux elle eut un sourire en se traitant d'indécise. Enfin Kisa ressortie en laçant joyeusement une maxime sur la sécurité. Aussi vive qu'une mère venant de mettre la main sur son enfant perdu dans la foule Selemba sauta au coup de Kisa.

Tu m'as fais une de ces peurs ! Bravo, tu as de vrais talents d'actrice. Il faudra que je pense à me méfier si tu me regardes les larmes aux yeux.

La jeune femme lâcha la néko et lui fit un sourire radieux. Un soudain élan de tendresse ? Pas seulement. La jeune femme s'en voulait un peu de manipuler la néko ainsi mais elle devait s'assurer d'une chose. Premièrement elle n'avait pas caché d'arme ou de document dans sa tenue : en se collant à elle l'elfe en aurait sentit le relief. Deuxièmement elle savait qu'en montrant qu'elle s'était inquiété, ce qui malgré tout était vrai, elle obtiendrait plus vite la confiance de la jeune fille.

" A présent, allons piller quelques boutiques. Ils nous faut de nouveaux accoutrements !

En examinant la fiche que Kisa avait entre les mains, Selemba se fichait de la bourse, notre espionne élargie ses yeux, impressionnée. Un plan s'élabora dans son esprit. Si Kisa avait eu le même, elle tenait du géni. Pour l'elfe c'était moins impressionnant : c'était une chasseuse. Lorsqu'elle eut comblé les quelques failles de son raisonnement

''Mais oui ! Si en nous séparant nous récoltons plusieurs fiches de clientèle, où certains noms, notamment celui cet homme, apparaissent, nous pourrons déterminer la direction qu'ils vont prendre. Si le groupe est constitué de plus de trois personnes il est fort probable qu'il loge séparément pour être plus discret. Dans le cas d'un grand groupe, ils se diviseront en petites fractions dont les membres se sépareront sans cesse pour brouiller les pistes. Une fois que nous serons vêtus j'ai un ami qui me doit un service, il nous fournira des chevaux.

Avec un clin d'œil et un brin de frime la jeune femme ouvrit la porte qu'on lui avait désigné. Elle fit tourner son crochet dans sa main l'air de trouver se travail trop simple. Une fois dans la boutique Selemba ne put s'empêcher de s'extasier devant diverses tissus, en positionnant certain devant Kisa comme si elles allaient faire des essayages. Elle aurait put y passer la nuit si une nouvelle idée n'avait pas fleurit dans son esprit.

En saltimbanques ! Devant les regards surpris de ses compagnons elle développa, si nous nous déguisons en saltimbanques nous seront accueillis dans chaque taverne sans histoire de plus nous seront méconnaissables. Quoi ? Vous avec mieux peut être ? Marchand sans marchandise ? Je vous préviens, il est hors de question de tuer ou de voler plus que nécessaire, nous devons être discret. À part saltimbanques, bardes et prostitués, je ne vois rien.

La jeune femme croisa fermement les bras pour montrer qu'elle ne céderai pas. Ils pouvaient bouder pester, protester, cela ne changerait rien. La jeune femme s'était déjà servie de ce masque. L'agilité des voleurs était la même que celle des amuseurs de foules. Selemba savait qu'elle pouvait jouer les cracheurs de feu ou danser avec ses lames. À cette pensée son visage s'éclaira d'un sourire. Elle aimait cette danse. Mais vous en saurez plus plus tard. Dès lors que tout le monde fut habillé la jeune femme les guida dans de larges ruelles visiblement des quartiers riches. Dans une heure ou deux le jour se lèverait. Il leur faudrait dormir pour récupérer de cette nuit blanche et enfin se séparer. Arrivée devant un grand portail l'elfe tira vigoureusement une poignée elle même reliée à un fil qui se dirigeait vers la maison. Une clochette devait probablement sonner furieusement à l'intérieur puisqu'un majordome ébouriffé arriva et leur demanda de décliner leur identité.

Je suis Selemba, je dois m'entretenir d'urgence avec le maître de maison.
- Je suis désolée mais il...
- Il nous vous en voudra pas si vous lui donnez mon nom, bien au contraire.

En effet, le majordome revint bien vite et les conduisit dans une sale ou un homme charmant semblait encore ensommeillé. Son visage s'éclaira quand il vit le visage de l'elfe dont il baisa délicatement la main. Ne perdant pas le nord, il salua tout aussi galamment la charmante amie de la demoiselle. En revanche il ignora superbement les deux hommes. Hum, il prenait des risques le noble. Le silence se fit alors qu'il détaillait ses hôtes inopportuns. Il craignait le pire, l'elfe ne lui laissa pas le temps d'émettre des centaines d'hypothèse.

J'ai besoin de quatre cheveux. Bien sûr je te les louerait. Le service que tu me devais sera remboursé par ta disponibilité et ton silence ainsi que celui de ta maisonnée.
Ma très chère, mes écuries sont à ta disposition. Mon majordome et moi même allons directement seller quatre cheveux pour plus de discrétion. Désirez-vous les choisir ?
-Avec plaisir.

Chacun choisit sa monture en fonction de leur taille et physionomie. Selemba prit un étalon dont elle sembla tomber amoureuse. L'animal avait une robe d'un noir intense que tranchait sa crinière d'un blanc pur. Il était taillé pour la vitesse plus que la puissance. Parfait. Il serait endurant tant qu'elle ne le chargerait pas comme un mulet. Il avait fière allure et son regard doux et intelligent avait tout pour plaire. La jeune femme sortit la bourse qu'elle avait glissé dans sa tenue. Menue mais de grande valeur. L'elfe en sortit une émeraude d'un vert parfait et la lui remit en promettant qu'elle ramènerait elle même les montures. Il valait mieux ne pas la faire mentir : le noble était particulièrement attaché à chacune de ses bêtes qui valaient une petite fortune. Dès qu'ils furent dans la rue la jeune femme remarqua que le ciel s'éclairait déjà.

''On se repose hors de la ville avant de se séparer ou après ? Dans tout les cas il faut sortir et vite. Et n'oubliez pas : un déguisement ne tient pas qu'à une tenue mais toute une adoption de manière. Un hochement de tête plutôt qu'une courbette devant le publique grillera votre couverture pour des yeux attentifs. ''

Selemba Impériale > 8 xps
Wolfgang de Rozières > 7 xps
Kisa Akira > 7 xps

Voilà, je clôture le sujet, du au inconvénient arrivé avec Yuurei. De très bons post, continuez comme ça Wink

! J'ai d'ailleurs rajouter quelques xps à votre note finale comme vous êtes obliger de clôturer ce RP Wink

!

Bonne suite !

Edit by MdH : Les Xps ont été attribués

» Le trésor de Toucouman( Pv : Yuurei)[Terminé]
» Folle amitié. |Kisa| [Terminé]
» Une escale stupéfiante [Kitano, Yuurei, Agathe] [Terminé]
» Le terrain de croquet de la Reine [PV Kisa Akira] - [Terminé]
» Bienvenue a Zombieland (Yuurei, Van, Flore, Meujeu] [Terminé]