[Quête Confrérie] Sauvetage pour la bonne cause.[Terminé]

On m'avait encore envoyé une lettre. J'aurais pu la zapper avec la blinde de services qu'on m'avait donné, seulement elle m'avait attiré mon attention. Déjà par l'erreur en m'appelant par mon prénom plutôt que par mon nom... Quand comprendra-t-on que mon nom est Straw et mon prénom est Merry ? Enfin, là, ce n'était pas important. Le plus important était le contenu. On m'avait jugé assez particulière pour faire une mission très importante... jusqu'à mentionner la récompense. Là, j'avais laissé tomber l'idée de regarder les autres lettres de demande.

Apparemment, l'idée était de libérer un prisonnier Umbrien dans Soleriès. Mais pas n'importe quel Umbrien. Un membre d'une famille royale. Je ne savais ce qui s'était passé pour qu'une famille entière soit dans une prison lucinienne mais bon, là n'était pas le plus important. Il fallait ramener le prisonnier important dans son monde, demander un certificat d'identification à la secrétaire et ensuite me présenter à Lucina, aux îles fleuries. A partir de là, ce serait presque du suicide de revenir à Soleriès si je venais comme ça. Alors, autant utiliser une autre tenue.

Je cherchais dans mon coffret l'autre costume que je portais pour les missions qui doivent avoir un minimum de discrétion. Il était constitué d'un chemisier avec un grand col, une cravate attachée et d'une jupe un peu courte qui sont tous de couleur gris. Mais le plus important était le masque pour ne pas montrer mon visage. Il avait pour motif la moitié du visage en squelette, incluant le nez, la bouche et le cou. Certes, ça avait l'air d'un accessoire assez glauque à première vue mais bon... C'était une des seules choses qui me permettait de cacher le visage et de plus, ça me plaisait bien : l'idée était assez original pour moi. On m'avait laissé quelques jours pour le libérer. Autant profiter de ces jours pleinement pour préparer la fuite de ce cher prince héritier.

Mon autre tenue mise, je partis dans le monde de Lucina, vers la nuit pour éviter d'être aperçu. Je me promenais dans les ruelles de Soleriès pour me diriger vers un repaire qu'on m'avait donné pour un long service. Là, il était possible de pouvoir tracer le trajet qui menait à la cellule de l'héritier. Il y avait plusieurs prisons dans cette capitale. Difficile de savoir lequel était ma cible. Alors, il fallait utiliser plusieurs manières d'avoir des informations : les rumeurs et les interrogations. Je connaissais quelqu'un qui faisait cette dernière manière : non seulement il n'était pas musclé mais en plus, avant qu'il essayait de donner un coup de poing sur sa cible, il se faisait tirer les cheveux puis il se trouvait la tête dans la fosse à purin. Alors, je préférais écouter les discussions de tout le monde.

Après avoir enfilé une capuche pour cacher mon identité à travers les gardes, je sortis de mon repaire et je me promenais , tout en écoutant les conversations sans être repérée. Je m'étais assis sur les bancs, je restais plantée devant un mur, en train d'errer comme un vagabond en suivant les discussions de passants qui marchent... On parlait souvent d'une famille importante umbrienne, surtout avec les affiches qui demandaient de les sauver, de les retrouver. Etrange comment, pour une cité de lumière, l'ambiance fut assez lourde, surtout avec un ciel assez rouge apocalyptique provoqué par le coucher du soleil. Cela donnait un côté moins joli de cette capitale. On pourrait croire qu'il y aurait après un guerrier, sur un toit d'un grand bâtiment sur une grande vue, en train de philosopher sur les duretés de la vie en ville. « J'ai vu son vrai visage. » dira-t-il.

Quand à laquelle des prisons, le fait que la famille royale emprisonnée fut une belle histoire autour, on parlait souvent d'eux, et surtout d'où ils étaient. Donc, facile d'avoir cette information. Après avoir noté dans mon calepin les coordonnées, il était temps de rentrer et de trouver un plan d'évacuation. Le libérer et le faire sortir de Soleriès n'est pas chose simple du tout. Avec la carte affichée sur le mur, j'essayais d'imaginer un trajet pour passer inaperçu. Je voyais ça comme un véritable défi : essayer de courir avec un prisonnier royal au dos, avec pleins de soldats de l'armée lucinienne derrière en train de nous poursuivre. Mais bon, la lettre disait de faire un minimum de discrétion. Je réfléchissais comment je pouvais faire partir l'héritier sans qu'il soit repéré. Alors, autant aller doucement. J'avais peut-être une solution, enfin, ça devait marcher en une fois, sinon, c'était terminé : j'aurais échoué et on pourrait dire adieu à ma récompense.

Il était temps d'infiltrer la prison. La lune brillait d'impatience à cette expérience. Je grimpais le mur à partir d'une allée, me mélangeant avec l'obscurité. Je montais d'une fenêtre et je me cachais dans les coins sombres du couloir. Selon les notes, ma cible serait enfermé dans les étages destinés aux prisonniers importants, c'est-à-dire au quatrième étage. J'étais là au deuxième étage. Là, le meilleur moment serait d'éviter les patrouilles. Les prisonniers dormaient donc il était certain qu'ils ne feraient pas de bruit si on entendait quelque chose de ma part. Je courais rapidement sans faire de bruit vers les zones d'ombre pour éviter d'être repérée. En voyant comment fonctionner le garde, c'est-à-dire faire un aller-retour. Il fallait que je me dépêche tout de suite d'arriver dans l'heure que je pensais arriver. On n'avait pas encore sonner la cloche que j'attendais donc, ça allait.

Arrivé au quatrième étage, je regardais un peu comment marchait le système. Même chose qu'à l'étage où je venais. Je voyais un peu comment je pourrais attaquer le garde sans faire de bruit. Je regardais mon mouchoir rempli d'une dose assez forte de chloroforme. Me cachant derrière le mur, j'attendais le moment où il soit derrière moi. Arrivé, je me précipitai vers le patrouilleur pour l'endormir avec le mouchoir... Il se débattait et progressivement, il se laissa tomber sur les bras de Morphée. Je remarquais que contrairement aux autres étages, on remarquait les noms des prisonniers dans une cellule. Il était facile de savoir dans laquelle se trouvait la cible. Je me mettais devant la sienne et je le réveillais en lui lançant une pierre.

« Kaine Krosnoth ! Réveillez vous ! Dépêchez vous de vous lever ! »

Je pris le clé qu'avait le garde dans sa poche et ouvrit la cellule. Je plaçais le lucinien dans la cellule.

« Ne discutez pas tout de suite, enfilez le costume du soldat et mettez-le dans le lit couvert. »

Il s'exécuta. Je lui tendis une capuche pour cacher son visage. Nous sortîmes de la cellule et je lui ai expliquai la marche à suivre.

« Voilà, normalement, dans quelques minutes, vous entendrez des coups de cloche. Ce sera la relève. Vous pourrez partir incognito. Vous marcherez vers l'ouest et vous retrouverez quelqu'un avec un masque de squelette sur le bouche. Suivez-la, c'est votre sauveuse. En attendant, faites ce qu'un garde ferait d'habitude. »

Il avait l'air d'avoir confiance en moi. Je fermais la cellule et je donnais la clé à l'héritier. Il était temps pour moi de disparaître. Je montais sur la fenêtre et je fis le saut de l'ange. Je savais que c'était vraiment haut à partir de là mais... Pas grave. La gravité fera les choses à ma place. Dans la ruelle, j'atténuais la gravité pour que je devienne légère jusqu'à flotter. Ensuite, je remis la pesanteur en ordre puis je partis vers mon repaire pour les poser. Ensuite je me précipitai vers là où on devait se retrouver.

Au point du rendez-vous, je voyais un soldat Lucinien courir vers moi. Il semblait épuisé...

« Vous devez être ma sauveuse.
- Gardez votre visage à couvert, on est loin d'être sorti de l'affaire, restez naturel et nous pourrons partir de cette ville sans problème. »

Nous marchions de manière à ne pas être suspects, jusqu'à la sortie. On espérait sérieusement qu'il n'y aurait personne qui aurait repéré la supercherie, aucun suspense. Ce qui fut le cas. A dix mètres de l'entrée de Soleriès, personne ne nous avait suivi. J'étais soulagé et lui soufflait de bonheur. En plus, nous étions à côté d'un portail : la chance nous souriait. Il menait à Umbra. Nous entrâmes dans ce monde qui sera liberté pour M. Krosnoth.

« Vous voilà chez vous. Je vous ramène à Tenamas. »

Il semblait vraiment heureux d'être sorti de cette prison. Nous décidâmes de continuer notre route jusqu'à Tenamas. Ceci fait, il me remercia et comptait me récompenser. Je lui disais que je n'avais besoin de rien et qu'il était en sécurité. Je me décidai de parler à la secrétaire pour demander un certificat d'identification. Ceci fait, il ne me restait plus qu'à partir à ma destination suivante... Je regardais ma lettre. Les îles fleuries à Lucina.

^^ belle petite histoire! Dommage que tu perds le "souffle" de ton RP sur la fin; tout aurait pu être tellement mieux!

quête confrérie => 15xp
acceptation dans la confrérie => 22xp
soit un total de 37xp.

direction les iles fleuries ... pour bientot !

Les xps ont été attribués