Alentours délabrés du Fort [Terminé]

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Le temps s'était adouci légèrement, le vent venait de par devant et Gabnon pris fièrement les devant. Même si il se les caillais un peu, torse nu bombé vers l'avant pour faire bouclier, regardant devant lui, il avançait inlassablement vers sa prochaine destination et cette dernière était à portée du champ de vision : les abords du Fort abandonné. L'histoire n'était pas son fort mais ses compères lui avaient déjà soufflés quelques mots au sujet de ce dernier. Il voulait prendre maintenant la route que bon lui semblerait et tel était telle, passant non loin de cette entité de pierre séculaire dans laquelle apparaît les restes de guerriers.
Alors qu'il allait descendre une pente, il tribucha sur une pierre et se transforma en véritable boulet. Tant bien pour un éventuel groupe qu'au sens littéraire du terme, il roula et dévala la pente en un rien de temps sans pour autant ne rien avoir. Mais cependant, nullement de graves blessures... jusqu'au moment où il baissa la tête et voit son orteil mortellement entaillé... enfin écorché profondément... enfin pas tant que ça mais blessé tout de même ! Laissant échapper de grandes quantités de sang... enfin pas si grandes mais importante... enfin juste un peu mais tout de même entrain de saigner !.
- Non ! Mon pied ! Je vais me vider de mon sang ! Aaaaaaarg !!

Dit-il en courant à travers le champ sans trop réfléchir. Malgré que cette dernière fut, pour tout vous dire, superficielle, il était paniqué à l'idée d'une telle plaie mais finit sa course après avoir parcouru 500 mètres. S'écroulant sur le sol en dévisageant le ciel qui peinait à se découvrir d'un fil, nuages formant une maille de laine humide.
Gabnon repris ses esprits et soupira, il savait qu'il faisait le fou de gré quitte à se ridiculiser mais c'était surtout pour s'amuser. Il regarda aux alentours, personne, tel un désert vert sur lequel la seule compagne fut celle qui murmurait ses doux chants à nos oreilles tout en plissant l'herbe. Néanmoins, malgré lucidité volontairement retrouver, il resta le cul vissé au sol tel un géant d'os que l'on avait sonne à l'aide d'une masse géante tenu en main droite.

Il leva sa main droite et la regarda. Il en était bien conscient, c'était SA main droite, celle avec laquelle il tenait son glaive qui pouvait ôter tout comme protéger une vie et se questionna dessus... après une longue réflexion, il se rendit compte qu'il pouvait se gratter le derrière avec si il voulait, qu'il pouvait tenir une pomme et lancer cette dernière avec, et Même la manger si il se faisait complice avec sa bouche.
Mais trève de plaisante rêverie hanté par la plaisanterie, il se demanda si il devait se servir de son glaive pour trancher le fil de la vie ou bien sauvergarder ce dernier.
Il soupira, poussa un râle et s'écroula dans l'herbe, toujours en rivant les yeux sur le ciel.
- Pourquoi c'est si difficile ?...
Fit-il, soulevant sa main droite, seul vestige visible d'un nomade tout confit au milieu des hautes herbes de la plaine non loin d'un fort abandonné, en direction de la voute céleste. Tentant d'atteindre, dans une tentation vers la simplicité, le royaume des cieux...

Invité

Chiyo se baladait tranquillement, d'une humeur pourtant massacrante. elle détruisait le moindre cailloux qui se trouvait à porter de ses mains. Pourtant, pour une fois elle n'avait pas soif, elle n'avait mal nulle part, pas de psychopate à ses trousses. Ses vetements étaient propre, bref, elle avait tout ce dont une fille à besoin pour être heureuse. Pourtant, les faits étaient là; elle était de mauvaise humeur. Elle s'était déjà défoulée sur un garde qui n'avait trouvé la mort qu'aprés bien des souffrances. Elle avait laissé son cadavre sans regret et avait continué son chemin. Aprés quelques heures d'errances, elle trainait maintenant aux allentours du fort abandonné, cherchant sans doute une occupation qui pourrait lui changer les idées. Soudain, devant elle, une silhouette se dressa, plus grande, plus musclée, plus armée qu'elle. En effet, elle n'avait sur elle que sa dague. Chiyo retroussa ses levres dévoilant ses crocs acérés. Un sifflement s'échappa de sa gorge quand elle reconnut l'accoutrement des bandits qui écumaient les routes. Elle posa sa main sur son armes et murmura:

Ecarte toi si tu veux pouvoir marcher demain.

L'homme éclata de rire et s'approcha comme un serpent. Chiyo resta immobile et se figea quand le truand caressa sa joue en murmurant:

Allons la belle, un peu de douceur pour toi et moi, et tu passes sans problemes...

Kufufufu... Tu vas perdre ta main si tu la laisse trainer ici.

Chiyo sourit, joueuse. L'homme poussa un grognement de rage et l'empoigna à la gorge. Un hurlement suivit et un bruit d'impact mou. La demi vampire essuya le sang qui dégoulinait sur sa gorge et regarda son ex-assaillant recroquevillé au sol, baignant dans son propre fluide vital, serrant son moignon contre sa poitrine. Son bras était coupé, proprement, au niveau du coude. Chiyo ramassa son trophé morbide, et pointant sur son agresseur son propre doigt, elle déclara:

Voilààààààààààà, tu l'as perdue, bonne journééééééééée.

La gamine sauta par dessus la loque gémissante et s'éloigna en jouant avec le bras découpé. Elle faisait sur base ball, soulevant de petit cailloux par la pensée et les envoyant voler avec la paume de sa troisieme main d'emprunt. C'est ainsi qu'elle arrive prés de Gabnon... Couverte de sang, et un avant bras à la main. Elle glissa la main du bandit dans celle du guerrier étendu et secoua son sceptre morbide en demandant:

Quest ce que tu fais là toi? T'es défoncé?

Invité

Lorsqu'elle surgit et lui demanda si il était sous l'effet de stupéfiant, ce qui n'aurait rien d'étonnant pour les passants, il sursauta et roula au sol comme le ferait une troupe d'élite ! Mais au lieu de prendre le bon sens, il roula vers elle et poussa un léger cri de surprise avant de corriger son erreur avec rapidité et s'éloigner dans l'autre sens pour finalement se relever.
Il marqua un temps, pris la position de l'homme surpris, puis il remarqua que c'était un demoiselle et, tout en restant silencieux, pris la position de l'homme confiant. Cependant il se rappela qu'il n'était pas de ce genre et réajusta sa position sur celle de l'homme observateur et fut directement plongé de stupeur. Il cessa immédiatement toutes mimiques et pitreries qui ne le firent point rougir et remarqua tout le sang et le bras.
- My Gab...

Dit-il avant de taper sur son casque, se frotter les yeux et secouer la tête de gauche a droite. Son regard paraissait en une fois dur et froid, plongeant ce dernier dans les rubis de la vampire sans frémir. Puis, ce dernier redevint d'une clarté incertaine et fort hasardeuse, clamant haut et fort : Mais !
- Mais mais mais je rêve !... Ah mais voilà ! Je rêve c'est bien sure !
Conclu t-il en tapant du poing dans la paume de son autre main, illuminé par une idée sur le dénouement de tout ceci. En effet, ces endroits ne sont pas des plus fréquentés même si cela fait des années qu'il n'est pas revenu ici. De plus, une jeune fille ne pouvait pas sortir de nulle part, couverte de sang, un bras coupé a la main et calmement posé une question censé à un être aussi insensé que lui.

Alors qu'il regardait en l'air en poussait au zénith toutes ses théories, il regarda Chiyo malgré qu'il ne sache rien d'elle. Il était persuadé d'être entrain de délirer ou rêver. Après tout, il avait fait une solide dévalée de pente tout récemment et a peut-être perdu de sa lucidité au point d'être halluciné. Il finit par lui jeter un regard... puis encore un... et encore un... mais rien ne sortait de sa bouche.
*Quel étrange rêve, qu'est ce que j'ai fais pour mériter ça ? Hum... hum.......* Et plongea dans une profonde réflexion en poussant de bruyant "hum !! hum !! hum hum ! Vous marcher sur mon pied là"... enfin quelque chose s'approchant Fort du genre.

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Chiyo resta stupéfaite... Quel étrange personnage. elle jeta son trophé au loin, car déjà les mouches s'agglutinaient autour. Elle alluma une longue cigarette et secoua sa longue chevelure blanche. Puis, elle avança d'un pas mais se ravisa, s'immobilisant. Etrange... Vraiment étrange. Il ressemblait à ces guerriers qu'on lui avait décrit.. Avec un casque et une grande épée. Elle lui adressa un sourire resplendissant et demanda:

Vous êtes un guerrier? En tout cas à l'odeur de votre sang, je pourrais assurer que vous êtes humain!

Elle s'inclina legerement et continua d'une voix suave:

Désolée pour ma plaisanterie de mauvais gout. Vraiment, je ne pensais pas vous faire peur...Kufufufu...

Elle rit aux éclats, sans aucune peur, sans aucune méfiance pour son interlocuteur. Peut etre faisait elle confiance en ces capacités de défense ou peut etre était elle seulement trop orgueuilleuse... Dans tout les cas, elle n'avait pas l'impression de craindre quelques chose avec cet huluberlu. Elle allait continuer quand un rugissement se fit entendre...

Oh non...

La terre trembla et, au fond de la clairiere, apparut un ours immense, blanc comme neige et tout crocs dehors. Chiyo soupira, s'approcha de Gab' et murmura:

Arretez de raconter n'importe quoi. Plus un mot.

Elle attrapa la main du guerrier et se tourna pour faire face à l'animal déchainé qui fonçait sur eux. Quand il ne fut plus qu'à 5m, elle cria:

vrine'winith ol ! Il n'est pas un danger! vrine'winith ol Bel!!
arrete ça

L'immense animal stoppa sa course et grogna. Il passa sa tête par dessus celle de Chiyo et renifla le guerrier... Puis, il lui souffla dessus. Chi' murmura une derniere fois:

vrine'winith ol Belaern!

Et posa sa main sur la truffe de son compagnon pour le faire assoier:

s'tharl harl Bel!
Assis

L'ours s'assit sans un geste de resistance et resta statufié:

ser dosst honglath! ce n'est pas un ennemis!
Garde ton calme

Des fremissements agitaient l'échine de Belaern l'ours, mais il finit par s'allonger et par fermer ses yeux. Chiyo lacha enfin la main du guerrier et se retourna en souriant:

JE te présente Belaern.Mon compagnon! Moi c'est Chiyo et toi?

Invité

Il n'avait rien vu venir de la scène. L'arrivée de l'ours l'avait fort surpris et voulu se jeter sur l'inconnu maculée de sang pour la protéger et faire le mort, telles furent les enseignements des nomades, mais cette dernière avait fait quelque chose pour empêcher un éventuel drame et calma l'ours qui semblait domestiquée. Peu après, elle lui déclara que c'était son compagnon et s'introduit de même en demandant également le nom de ce dernier qui était presque pétrifié avant de se rappeler sa conclusion.
- Moi ? Je suis...l'homme au casque de fer !
Dit-il en faisant un bond sur place et prendre une pause cool tout en tirant la langue à travers son casque. Il se releva tout en se disant que c'était un bien étrange rêve qu'il faisait.
- Plus sérieusement, je suis Gabnon... l'homme qui a dévalé une pente de 16 mètres avant de s'écorcher mortellement l'orteil, presque l'oreille et sans doute cogner la tête... car je suis aussi celui qui cause à une jolie damoiselle qui à un ours pour compagnon... non mais même les champignon de Kedozail sont pas aussi puissant !

Dit-il avant de se prendre le casque entre les mains et de faire quelque pas plus loin et tourner en rond. Cherchant un moyen de commercialiser ce moyen, fort mais peu pratique, de stupéfaction. Il jeta à nouveau un regard un peu distrait a la fille, puis à l'ours. Le doute le gagnait, il avait pourtant cette légère douleur à l'orteil. Le vent frais lui faisait hérissé les poils d'avant bras, convenablement et naturellement peigné sur le coté, telle une barricade d'épieux. Il regarda bien son bras qu'il mit à l'horizontale avant de se faire une pincette et de laisser échapper un ouch. Et soudain... c'est le drame....
- Je suis éveillé ! C'est pas un rêve ! Je...*détourne le regard en direction de l'ours* Je fais le mort !

Hurla t-il avant de faire deux bas maladif sur le coté, puis 2 sur l'autre coté avant de feinter la mort et tomber sur le dos, tête pencher dans la direction opposé aux deux inconnus, oui, l'ours l'est aussi, et tiré la langue tout en fermant les yeux. Il devait cependant retenir sa respiration, en plus, il espérait que la fille réagirait comme l'ours et laisserait en paix son "cadavre" dont les doigts de pieds, dépassant de ses sandales bien visible aux yeux des autres, gigotaient frénétiquement en vue de se réchauffer. Un réflexe maudit par les esprits.

Invité

Chiyo gloussa... Quel imbécile avait encore était envoyé sur son chemin. Elle le regarda s'écrouler sur le sol en faisant semblant de trépasser... Hilare elle s'approcha du "cadavre" en intimant à Bel l'ordre de rester immobile. Elle hésita un instant, observa les alentours cherchant peut etre d'autre imbécile casqué, mais, ne voyant personne décida de continuer ce curieux entretient. Elle jeta sa cigarette au loin et se pencha par dessus le mort... D'un mouvement gracieux, elle s'assit sur le ventre de sa "victime" , a cheval sur le torse de ce dernier, et attrapa le casque pour l'oter de son propriétaire. Elle le lança au loin et s'exclama:

et bien, puisqu'il est mort, je vais pouvoir le vider de son sang encore chaud.

Elle passa un doigt sur la jugulaire de Gab' et appuya à l'endroit qui lui convenait. Puis, écartant ses cheveux pour qu'ils ne la gènent pas, elle se pencha en avant, découvrant ses crocs acérés. L'odeur du sang du guerrier était entétante, mais la gamine savait se tenir. Pas de diner qu'on aurait aps battu d'abord. elle rit en voyant les orteils de son repas se contracter et s'approcha encore:

Miam miam!

Sa petite langue apparut entre ses lèvres et elle murmura:

Tu peux continuer de fairele mort, dans ce cas, je te vide de ton énergie, je te torture jusqu'à ce que tu me supplie de te te tuer pour de bon et ensuite je te vide de ton sang.

Ses dents n'étaient qu'à quelques millimètre de la gorge de Gab:

Ou alors, tu me prouves que tu es bien vivant et je te mords juste un peu parceque ton sang à une odeur exquise.

Invité

Il devait jouer jusqu'au bout... comme tout bon acteur !... mais... mais le spectacle était bien jouer, trop bien jouer de la part de l'autre comédienne pour que ce soit une imitation. Chaque acte fit monter la tension de Gabnon qui se trouva de plus en plus hésitant à se dégager de là et à piquer un sprint ou bien parlementé. Lorsqu'elle s'assit à califourchon sur son torse, il se sentit de suite très mal à l'aise, les postures de ce genre le font souvent rougir. Lorsque le doigt de cette dernière toucha sa jugulaire, il n'y croyait tout bonnement pas.
En effet, les nomades vivent reclus et croisent peu de monde. Jamais il n'avait vu de vampire de toute sa vie, mais il sentit le souffle de cette dernière sur son cou et pouvait imaginer les énormes canines sortir pour lui percer la gorge telles des sabres.

Encore une fois, c'est toujours l'effet de surprise et l'expertise des mouvements qui vont lui permettre de se sortir de cette délicate position. Tandis qu'elle s'approche et s'apprête à mordre, il allait lui donner la preuve qu'il était belle et bien vivant. Il arqua ses genoux, posa pieds à terre avant de faire un mouvement de poirier vers lui, faisait basculer l'enfant au dessus de lui. Même forte, elle n'en demeurait pas moins légère et vola au dessus de lui, juste à 1 mètre au dessus de sa tête et profita de la surprise pour se relever, faire face à cette dernière et sortir son bouclier tout en gardant épée au fourreau.
- Je ne sais pas qui tu es... mais je ne suis pas là pour me battre ! Ne pourrions nous pas simplement... discuter amicalement ?
Dit-il d'un air très sérieux et dur, arborant tant bien son bouclier de bois physique que son pavois de fer psychique. Il avait changer du tout au tout, l'heure des plaisanteries s'était bien vite volatiliser et sentait planer le danger.

Les questions fusaient dans sa tête, d'où elle venait, qui elle était, ce qu'elle était, pourquoi le ciel est bleu, pourquoi l'eau mouille, le temps de cuisson d'un poulet roti Equilliossois ou que sais t-il encore. Tout se bousculais mais bien vite fit le vide dans sa tête, cette dernière ne lui serait utile que si elle n'est pas remplie.
Disposant d'une main droite libre, il ferma le poing et présenta sa targe de bois, main gauche, bien en évidence, prêt à se défendre si jamais le dialogue n'était pas une option valable.

Invité

Chiyo laissa l'élan donné par le mouvement de Gab' la pousser dans les airs. Elle décrivit une courbe harmonieuse et atterrit en douceur, dos à son interlocuteur. Ce dernier se retrouvait maintenant entre Belial, qui avait profité de la mise en scene de sa maitresse pour se déplacer, et Chiyo. Elle se retourna, ses crocs encore à demi dévoilé et le regard enflammé par l'odeur du sang. Elle posa sa main sur une des jumelles accrochées dans son dos, un sourire joueur aux lèvres, puis, marqua une pose et se ravisa. Son bras retourna le long de son corps et elle adressa un sourire radieux à Gabnon. Les paroles du guerrier étaient démenties pas son attitude. Il paraissait prés à bondir et à se battre sans hésiter. Chi' eut une moue d'enfant boudeur et murmura:

Ta voix mens mais ton corps, lui, ne peut pas.

Elle lui tira la langue et se faufila autour de lui, sans le quitter des yeux. On aurait put croire à la parade mortelle d'une vipère, tournant autour de sa proie pour détècter la moindre faiblesse. Elle decrocha son baudrier et posa les jumelles prés de Bel, ainsi que sa dague pour murmurer encore d'une voix suave:

Tu vois, moi je me présente sans armes devant toi, serais tu capable d'en faire de meme?

Soudain, ses pupilles s'étrecirent et la voix de luca retentit dans son esprit:

Arrete de jouer avec la nourriture...

Chiyo gloussa et inclina la tete, faisant disparaitre son oeil gauche sous le voile de ses cheveux. elle devait vraiment avoir l'air terrifiante, plus rien d'une enfant paisible et amicale. Ses crocs, ses mains... Sa morphologie se modifiait presque. Mais soudain, elle se laissa tomber sur les fesses, s'assit en tailleur et déclara:

Alors, discutons!

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Il poussa un long soupir pour montrer son soulagement et ne put s'empêcher d'afficher un sourire sincère sous l'effet de la joie. Elle semblait un peu plus raisonnée et ouverte au dialogue. Néanmoins, elle avait des mouvements et un équipement bien trop suspect pour une simple gazelle. Elle semblait savoir se battre, à tord ou à bien, mais cela ne dérangerait pas Gabnon tant qu'elle n'est pas hostile, tel est le mode de vie des nomades des mégalithes. Il jeta au loin son bouclier sans hésité, se saisi de son glaive avec fourreau et le balança de l'autre coté mais se dirigea vers son casque avant de le ramasser puis se retourner vers elle.
Il lui avait présenter le dos, signe discret qu'il lui faisait confiance au sujet de ce qu'elle avait dit. Maintenant, il se mit devant elle, caressa une dernière fois la cicatrice qu'il avait a l'oeil... avant de remettre son casque et se laissa littéralement tombé par terre en étant de même en tailleur.

Son regard était redevenu chaleureux et amical comme si rien ne s'était passé. C'était à croire qu'il avait une confiance aveugle en une inconnue qui aurait sans doute put le tuer, il en était belle et bien conscient pourtant. Ce sentiment d'adrénaline qui grimpe en vrille avant d'exploser... puis la rechute... le calme... la paisibilité...
- donc tu es Chi, lui c'est Bel et moi c'est Gab, enchanté !
Il laissait littéralement explosé les mots et la bonne humeur qui étaient, pour ce nomade bien étrange, des bombes à retardement qui ne demandaient qu'a sauter dans les endroits où il y a le plus de monde. Fort heureusement, le ridicule ne tue pas !... pas encore...

Il regardait le moins possible le regard de Chiyo, un peu trop insistant pour lui. Parfois, son regard rivait sur elle au vue de ses belles formes et maudissait d'être un homme en proie aux désirs... d'ailleurs, cela le fit rappeler ce qu'elle lui avait dit dans le feu de l'action.
- Hey... mais tu avais dis que mon corps ne ment pas, qu'est ce que tu raconte enfin ! Lui et moi on est amis pour la vie, on se cache rien et je t'assure que c'est du sérieux !
On aurait encore pu croire qu'il délirait mais les minutes précédentes ont clairement démenti cette théorie au vu du sérieux, du calme et du regard dont il s'était habillé.

Invité

Chiyo sourit devant l'agitation de son interlocuteur. Même si la fin était inéluctable, elle voulait profiter de sa folie encore un peu pour se détendre. La gamine éclata de rire, et son regard se fit plus doux, presque empreint de pitié.

Quel dommage de devoir te tuer...

Elle sourit encore, et murmura:

Pour le moment, restons bon amis. Je t'attaquerais pas tant que t'as pas tes armes prés de toi...

Menteuse...

Kufufu

Elle se pencha en avant et s'agenouilla face à Gab' pour poser son index sur le front du jeune guerrier:
Je vais t'expliquer: Ce que tu dis avec tes mots n'est pas ce que je lis dans tes yeux ou dans ta manière de bouger et de réagir.

Elle se recula vivement et s'accroupit:

C'est comme ça que je peux voir que tu es un guerrier, et aussi que tu es prêt a te battre, et aussi que tu es dans la merde!

Puis elle éclata de rire:

Non, ça je peux le voir parce que je sais comment va finir cette histoire.

Elle lança vivement son bras vers l'avant et attrapa une souris qui courrait tranquillement sans rien demander à personne. La bestiole se débattait mais soudain, sans que Chi' serre la main ni rien de ce genre, elle devint molle, inerte... La gamine éclata de rire et lança l'animal à son compagnon qui la goba sans meme macher. Puis elle planta son regard dans celui de Gab et murmura:

Tu es la souris!

Mais n'esquissa pas un mouvement pour autant

Invité

Alors qu'elle jouait avec cette souris et la lança à son ami, Gabnon avait baisser la tête. l'atmosphère changeait encore plus souvent que dans une taverne ogre où l'air change à chaque pet, fréquent et puant à souhait, et c'était pour déplaire au nomade qui, étonnement, gardait son calme. Peut-être tétaniser par la peur, peut-être résigner à mourir mais tandis que le vent de la souffle soufflait pour couper le souffle au silence, il leva la tête en direction de Chiyo.
Puis la rabaissa en fermant les yeux comme pour montrer un peu d'exaspération et finit par se lever. Son regard était devenu encore changeant mais cette fois fut encore différent des 2 fois précédentes. C'était entre le sérieux et le ridicule, un explosif mixte des deux.
- je vais te dire une chose... je ne suis pas faux... je ne fais qu'écouter ce que me dis mon coeur... si il veux être joyeux, il le sera... si il veux survivre, il se battra...

Conclue t-il sans pour autant montrer le moindre signe d'hostilité envers la jeune vampire. Son épée d'un coté, le tranchant permettant d'ôter la vie, de l'autre, son bouclier pour protéger la sienne, d'un autre encore, la souris bis, compagne du défunt maris englouti par l'ours. Il devait faire un choix pour faire face à la vampire afin de survivre... enfin... si il était décidé à se battre pour vivre.
- Mais il y a une chose sur laquelle tu te trompe... je ne suis pas guerrier mais nomade... *lance un regard dur et froid* mais même si je veux vivre... mon coeur se refuse à te blesser et je ne comprend pas... alors je vais faire ce que je sais faire le mieux !
La détermination se lisait dans son regard, il était bien décidé à pas se laisser faire le bougre chasseur de bourge ! Alors qu'il était en position de combat, main nue, avec un jeu de sandale déconcertant, il pointa le ciel du doigt.

- T'es le chat ! Attrape la souris si t'a des grandes jambes !
Hurla t-il avant de courir dans le sens opposé. On se serait attendu à une superbe phrase philosophique sur le ciel comparé à lui mais c'était une ruse de vieux, plus ridicule qu'utile. Ce qu'il faisait le mieux était la fuite. C'est lâche mais il n'a personne à défendre... enfin d'un certain point de vue, si mais il ne comprend toujours pas pourquoi. Alors qu'il se retournait, mode ralenti, hurlant la phrase de son grand père, il choppe la souris au passage, bien décidé de la protéger elle aussi tant qu'a faire. Ne blesser personne en fuyant, voilà la farfelue conclusion à laquelle il est arrivé.

Invité

Chiyo resta bête... Comment pouvait on être aussi stupide... Elle avait derrière elle prés d'une tonne de muscle entrainée pour la chasse, pour la course et l'endurance... Une bête sauvage, soumise à ses instincts, ayant en elle les qualités de ceux de sa races sans en subir les défaut. Chi' murmura:

Bel... nind alu gaer!
on y va

Elle attendit que Gab' soit arrivé à la moitié de la clairiere pour se hisser sur le dos de Belaern et s'écrier:

ori'gato udossa atsar nindol waele nesst!!!
Rattrapons ce stupide humain

L'ours rugit et s'élança en avant. Sa course était étonnament rapide et fluide. L'écart séparant le chat de la souris devenait de plus en plus petit. De plus, au lieu de s'essouffler et de ralentir, Bel' semblait pouvoir accélerer encore et maintenir le rythme endiablé un bon moment. Il dépassa Gab' et effectua un demi tour qui le plaça face à sa proie. Chiyo sourit et murmura:

ul'nusst!
Hurle!

Et l'ours rugit comme jamais aucun ours n'avait rugit. Il se leva sur ses pattes arrieres, et battit l'air de ses griffes. Chiyo se laissa glisser au sol et déclara en se plantant devant sa proie, les mains sur les hanches:

Wael!! Waele kl'eril !!! (Imbécile!! Imbécile inutile !!!) Tu sers a rien, comme si tu pouvais battre Belaern à la course! Arrete de jouer à ça. Sinon je te ferais mal. Trés mal!

Elle s'accroupit un peu et dévoila ses crocs pour murmurer:

alors, on danse?

Invité

La course ! Oui, cela faisait un bon moment qu'il n'en avait plus fait comme au bon vieux temps où les loups sauvages des plaines venaient pour tenter de mordre les fesses des nomades qui ont eu l'imprudence de botter les fesses de ces derniers pour leur bon plaisir. Une course de nomade est aussi impressionnante que celle d'un animal sauvage... simplement magnifique et magique !... enfin ce serais le cas si il n'avait pas passer 2 ans sur un rafiot où il était presque impossible de courir tellement il ballotait.
Il gardait son souffle sur le trajet et ne voyait toujours pas de concurrent quand il entendit, au loin, la damoiselle hurler. C'était sans doute parti. Fufufufufu, c'est exactement ce que fit Gabnon en croyant avoir la victoire mais dès qu'il se retourna, il tira une tronche jusque par terre à s'en décrocher la machoire ! Un vrai mort vivant.

L'ours de compétition le rattrapait sans problème. Ce que Gabnon avait garder en endurance, il l'avait perdu en vitesse au fil du temps. Il se maudit de tout les noms alors que ce dernier le dépassa, glissa et rugit de toutes ses forces. Mais l'humain resta figer, sans sombrer, la petite souris entre les mains pour la protéger.
Elle descendit de l'ours et lui demanda une danse.... une danse... une danse ? Une danse !!? C'était une façon de parler... mais pas pour l'humain qui pris cela très au sérieux. Il lui lança un air de dire "tu es certaine ? T'as pas d'la merde dans les yeux ? Tu m'a vu un peu ? Tu veux danser avec un ringard et fou comme moi froqué comme un clochard ?" Mais après tout, il se dit que "ce que femme veut, esprit créateur le veux".

Il se dirigea vers elle, déposant la petite rescapée en chemin avant de se présenter, sans peur ni repproche, presque les mains dans les poches, face à la jeune vampire. Son regard était le même que celui alors qu'il avait commencer la fuite, mixte entre la froideur et la chaleur.
Gab n'attendit pas une seconde de plus et saisit la main de la jeune damoiselle.
- Danser ? Alors accordez moi cette danse !
Dit-il avant de l'entraîner dans un harmonieux mouvement rythmé, faisant des pas de danse qui étaient assez classe. Sa mère lui avait appris un peu la danse au cours de leurs voyages avec l'expérience cumulé a observé les autres et il se débrouillait encore bien, enfin en évitant d'écraser les pieds de cette dernière.
Mais a peine il avait effectuer une douzaine de somptueux pas... il prit la main de cette dernière, la souleva au dessus de sa tête et la fit tournez sur elle même en nombre et vitesse incroyablement élevé.
- La tourniquette infernale ! Tourne ! Tourne ! Tourne tout comme tu me fais tourner la tête !

S'exclama t-il avant de la lacher et lui laisser le tourni. S'écartant de quelques pas, près à repartir, se mettant en position en attendant le coup de feu pour le top départ et faire un 100 mètres en moins de 10 secondes. Il sait qu'il peut y arriver ! Il doit juste croire en le pouvoir magique de ses sandales et les faire claquer 3 fois pour trouver le chemin d'or qui mènera chez le vieux sorcier. Mais lui même ne savait plus où il délirait mais s'en foutait. Il savait qu'elle peut être dangereux et tant qu'a faire, autant tenter d'y mettre du coeur et de la bonne humeur !

Invité

Chiyo se laissa entrainer dans cette danse invraisemblable... Pourtant,elle restait sur ses gardes. Quand elle se sentit soulevée dans les airs, elle se recroquevilla et ferma les yeux.

*Tu te laisse faire par cet imbécile?Il va penser que tu es faible!!
Justement.*

Au lieu d'atterrir en douceur comme elle aurait put le faire, elle roula sur le sol, et profita de la poussiere pour s'entailler volontaire l'épaule assez profondement pour que le sang coule, donnant l'impression à son adversaire qu'elle était sonnée et blessée. Elle se mit à genoux, le visage masqué par sa lourde chevelure. Quand elle releva son visage, ses grands yeux étaient pleins de larmes. Larmes qui roulèrent sur ses joues. La gamine tendit la main puis la porta à ses lèvres comme pour réprimer sa nausée... Au fond d'elle elle riait, riait à n'en plus finir de duper cet imbécile qui commençait à l'agacer sérieusement. Elle se laissa glisser au sol et se recroquevilla. Sa main effleura la pochette contenant ses aiguilles et cette dernières s'ouvrit. Une des merveilles de piquant sortit d'elle même et fila lentement au ras du sol, invisible. Chiyo se releva, barbouillée de larmes... Elle murmura en tendant la main:

Aide moi...

Elle avança d'un pas en titubant, un autre s'approchant lentement de victime, victime qui ne pouvait pas savoir que tout ceci n'était qu'une mise en scene!La jeune vampire immobilisa l'aiguilles juste derriere le pied de Gab' et, tremblante, terrifiée en apparance, tendit la main un peu plus et gémit encore:

J'ai mal... Aide moi s'il te plait...

Sa main n'attendait qu'une chose, un contact. Chiyo n'attendait que ça pour passer à l'action.Dans sa tête, elle évaluait les possibilités et les échappatoires de sa proie. Derriere elle, un couinement étouffé et un bruit de machoire. Bel lecha sa griffes qui lui avait servit de brochette pour attraper la souris et grogna. Chi' continait son indetectable manège:

Pitié...

Invité

Il s'était relevé alors qu'elle l'avait supplié de l'aider. Mais aider à faire quoi ? Il l'ignorait. Il ne sentait que trop peu de sincérité dans ses dires, son empathie ne saurait mentir mais à la vue de ses larmes et au timbre de sa voix, son coeur se tordit douloureusement, laissa sa conscience endolorie. Alors qu'elle tendit la main, il se montra hésitant, cherchant dans le regard de cette dernière une lueur qui montrerais l'éclat de vérité mais en vain.
Néanmoins, il tendit sa main vers la jeune fille avant de l'attraper, c'est ainsi que le temps s'arrêta pour lui.
*Mais qu'est ce que je fais ? Elle va me tuer si je continue...*

Il ne savait pas ce qu'elle comptait faire, pourquoi elle était venue ici, pourquoi elle le chassait lui. Peut-être qu'il était juste un des nombreux amusement parcourant ces terres... mais il ne voulait pas être comme tout le monde... il s'y refusait. Elle l'avait chassé et poursuivi, montrée hostile et maintenant lui demandait de l'aide ? Cela était trop louche, c'est ainsi que sa raison pris le devant sur ses passions. Le temps repris son cours et avant de saisir la sienne, la retira au dernier moment en se reculant.
- J't'ai bien eu !
Fit-il en faisant un bond en arrière sans pour autant chercher a fuir, il sentait qu'avec elle, il comprendrait mieux la voix de son coeur et chercha a l'exprimer avec des mots. Plaçant sa main sur son coeur, il se mit a délivrer ces quelques mots avec une touchante sincérité infantile.

- Mon coeur... me conduit vers de sombres trépas... mais il veut te croire alors que tes intentions sont claires !... Je ne suis pas comme tout ceux que tu as pu croiser, je suis Nomade... un être marginal de la société... suivant son coeur comme un guide mais ce dernier ne se trompe peut-être pas... souffre tu ?
Lui demanda t-il sur un ton des plus sincère. Il sentait que quelque chose n'allait pas chez elle, dans sa manière d'être mais il ne pouvait que croire en l'intuition de son coeur, aussi bête cela pouvait paraître. Car au fond, il sentait peut-être quelque chose qu'elle même ne pouvait ressentir. Tel est le chemin de l'empathique nomade.

Invité

Chiyo sursauta:

Souffres tu?

Elle secoua la tête, refoulant ses souvenirs... La voix qui hurlait dans sa tête, celle de son mentor peut etre ou d'un autre qui l'avait fait souffrir d'une manière ou d'une autre. Elle se pinça le bras, enfouissant ses ongles dans la plaie de son épaule. Alors, elle put relever fierement la tête et répondre d'une voix orgueuilleuse:

Je souffres. Plus que tu ne pourras jamais imaginer souffrir un jour.

Elle éclata de rire:

Quest ce que tu essaie de faire? Compation? pitié? amitié?

Elle rit encore plus:

Loin de moi l'idée de briser l'image que tu as de toi, mais tu n'es pas unique. Tu es exactement comme tout les autres. Comme tout ceux que j'ai connu. Solitaire... Sans attache, et toi aussi tu t'imagine pouvoir décortiquer mon esprit. Pourtant, d'autre avant toi s'y sont risqué et s'y sont cassé les dents. Alors réponds moi, quel interet? Pourquoi t'interesse tu à ma souffrance?

Invité

Il fut surpris qu'elle était directe, sincère et franche. Elle reconnaissait souffrir mais semblait déjà avoir baisser les bras. Néanmoins, malgré le découragement qu'elle voulait inciter et le but de son intérêt, il ne fit pas un détour par 4 chemins et laissa parler, comme il le fait si bien, ses sentiments.
- Je n'imagine rien... je sais bien que je ne suis pas unique aux yeux de beaucoup mais... c'est à chaque expérience que l'on change, que notre vécu se distingue, que l'on s'échappe de la normalité... Tu as bien vu par toi même... je suis pas quelqu'un de "normal". Je sais pertinemment qu'a partir du moment où j'écoute plus mon coeur que mon cerveau, je suis Fou !

Dit-il en s'exclamant à la manière d'un génie ou d'un scientifique fou. Certes, Gabnon n'allait pas inventer la poudre pour créer de mortelles armes à feu qui déclencherons les pires guerres pour ensuite se vanter d'avoir inventer cette dernière, mais il voulait continuer a marcher et à avancer droit. En s'accrochant à quelque chose... et ce quelque chose est réduit en un mot : Sentiments.
- Tu me demande mon intérêt ? Je te répond Aucun. Tu me demande pourquoi ? Je te répond que c'est parce que c'est ce que mon coeur veux. Si tu savais... il y a des années que je m'étais posé la même question... au départ nous étions 20... aujourd'hui, on est 4 au grand maximum... les autres... je ne les ai pas revus depuis à mon grand déséspoir...

Dit-il calmement en y mettant toutes les émotions qu'il avait, faisant vivre chaque mot avec le plus de réalisme possible pour montrer la vérité et sincérité de ses dires. Finalement, Gabnon relève la tête haut vers le ciel, royaume écoutant nos souhaits, paradis perdu duquel on attend tellement mais à notre plus grand détriment.
- Je ne cherche pas à comprendre... tu souffres... je veux t'aider... je ne cherche pas plus loin... Fou ou pas, tel est la voix de mon âme... celle qui me guide depuis que j'ai perdu les miens sans avoir pu me rattacher à ce monde... Désolé d'avoir tant parlé...
Finit-il, enfin, en retournant sur terre en détournant le regard et vaquant sur la plaine. Il avait dit ce qu'il avait sur le coeur, il était soulagé. Maintenant, il attendait la réaction de cette dernière.

Elle pouvait tout aussi bien lui sauter à la gorge et le tuer même si l'humain se refusait à mourir malgré son futile et idiot mode de vie mais il en était pleinement conscient. Cependant, on ne laissait aucun désespoir mais une volonté, un feu sacré brulé au fond de lui pour continuer à poursuivre son chemin incertain.
Elle pouvait aussi se montrer raisonner et accepter son aide même si il ne savait pas comment la lui apporter, il était un peu comme un étranger sur un terrain miné.
Elle pouvait aussi redoubler de suspicion à son égard même si le nomade à clairement démontré qu'il n'était pas un ennemi... peut-être pas un allié mais pas un hostile en tout cas.

Invité

Chiyo soupira. Tout ces longs discours l'ennuyaient au plus haut point. Mais elle n'avait pas envie de combattre cet imbécile imprévisible. Elle tendit la main une nouvelle fois, pleine de bonne volonté, de bonne foi... Ou pas... Elle lui sourit sincerement, respira profondément, grogna pour dissuader Belial d'intervenir et murmura:

Tu as sans doute raison d'écouter ton coeur plus ton cerveau. Moi, je n'avance que comme ça.

En effet la jeune fille avançait elle aussi sans se soucier de ce que son cerveau lui dicter. A l'instinct... Pour survivre, pour vivre... Elle ne se préoccupait pas des autres, se contentant de les utiliser à ses propres fins. Quelques rares individus étaient logés éternellement dans son coeur, mais ils se comptaient sur les doigts d'une main. Elle soupira et passa sa main sur sa nuque raidie par l'envie de tuer.

Je suis une solitaire, aussi accepter ton aide m'est difficile. Mais si tu es pret a prendre ce risque, je veux bien tenter l'aventure.

Elle se cacha soudain le visage entre les mains et éclata en long sanglots douloureux. Ses épaules se soulevaient et son souffle était sacadé... Elle glissa à genoux, criant presque de tristesse. Puis, d'un seul coup, le silence... Elle releva la tête un sourire pervers aux levres... Un rire saccadé jaillit de sa gorge et elle murmura d'une voix rauque:

C'était une blague.

D'un geste de l'index, elle projeta l'aiguille qui se trouvait toujours prés du pieds de Gab'. Cette derniere se planta profondément dans le talon d'achille du jeune homme causant une douleur horrible mais des dégats limités. Elle profita de cette diversion pour bondir et poser sa main sur le front de Gabnon. En moins d'une minutes, plus de la moitié des forces du jeune homme se seraient envolées.... A ce rythme là, il n'en resteraient pas beaucoup. Chiyo ne bloquait pas son adversaire, le laissant libre de reculer à sa guise. Elle continuait juste d'exercer son pouvoir, lentement mais surement

Invité

Il fut totalement prit au dépourvu, berner par cette comédie et presque entièrement à sa merci. Il voulait tenter de résister !... mais ses forces étaient faibles... bien trop faibles... ces longues journées de marche incessante l'avaient entièrement épuisé. C'était miracle qu'il ne tienne encore debout et fini a genoux, accabler par la douleur qui devint tellement intense au point de devenir aussi lointaines que les paroles de la vampire. Se sentir trahi... cela aurait pu lui faire bien plus mal que cette satanée aiguille mais... il savait que ça se passerais comme ça... trop écouter son coeur conduit vers la ruine, il l'avait déjà largement appris.
L'instinct disait-elle ? Gabnon n'est pas conduit par l'instinct, il est conduit par quelque chose de plus fort qui ne se limite pas qu'a son propre sort.
- je... ne suis pas comme toi... je ne vis pas au détriment du bonheur ou du malheur des autres... je peux survivre sans eux... contrairement a toi qui a besoin de leur souffrance... leur sang... et j'en passe... pourtant... je suis prêt à t'aider

Soupira t-il en tendant une main à cette dernière. Mais non pas celle implorant sa pitié mais celle qu'il tendait pour l'aider. Même après ce qu'elle a fait, son coeur lui dictais d'insister jusqu'à son dernier souffle. Pourquoi aider celle qui l'a blesser et s'est jouer de lui ? Cela, il l'ignorait. Après tout, c'était l'organe symbole des émotions qui lui montrait la voie... même si elle semble noir ou faite d'éclat de soleil, il y aura toujours des ténèbres et de la lumière sur cette dernière.
Finalement, il s'écroula au sol et son souffle se fit plus court et plus douloureux. Il perdait peu à peu conscience, la douleur devint obsolète avant de disparaitre tout comme l'omelette que l'on fait sauter de la poêle et qui, l'air de rien, s'est juste coller au plafond, présente et attendant le bon moment pour vous retomber sur la tronche quand ça fait mal.

Ses longues journées de voyage additionnées à son absence d'entrainement durant 2 années ont eu raison de lui, avec cette jeune vampire pour l'achever. Mais il voulait s'accrocher a la vie, son esprit lutta contre la fatigue qui voulait le conduire vers la mort. Néanmoins, son corps demeurait inerte, exténué, il devait se reposer mais doutait fort pouvoir s'en sortir avec les rapaces qui rodent au dehors. La vampire et les alentours du Fort abandonné ne sont que de mauvaises augures il semblerait...

Invité

Chiyo sourit et renversa sa tête en arriére. Elle attrapa sa victime par le col et l'entraina un peu plus loin, à l'abri des regards. Aprés l'avoir consciencieusement dépouillé de ses armes, elle l'attacha dos à un arbre, et attendit qu'il se reveille, son esprit divagua alors, d'abord sur les possibilités qui s'offraient à elle, puis, sur sa vie. Elle ne se demandait si cet étrange personnage avait raison... Si elle avait vraiment besoin d'aide... Certe, elle se nourissait de la souffrance des autres, certe, elle ne savait que semer la destruction et la tristesse autour d'elle. Mais quest ce que cela pouvait faire... Elle attrapa sa pochette d'aiguilles, et en sortit plusieurs qu'elle aligna devant ses genoux. elle observa le visage tendu par l'épuisement de sa victime. un soupir s'échappa de ses lèvres entrouvertes et elle se releva. Elle passa à cotés de Bel et murmura:

Tu gardes, mais tu mords pas.

Elle aprtit en courant dans la foret ou la nuit commençait à tomber et se mit en chasse d'un repas qui pourrait satisfaire son invité forcé. Elle attrapa finalement de lapin. Un qu'elle dégusta sur le chemin du retour et l'autre qu'elle garda bien précieusement pour le ramener à Gab'... Une fois de retour elle alluma un feu et mit le lapin à cuir. Puis elle alla vérifier la solidité des noeuds et planta une aiguilles dans le bras de son prisonnier pour tester son éveil... Elle attendit une réaction en souriant...

Tu as faim?

Invité

Tout était noir... Ah non, une lumière ! Ah non.... elle s'est éteint. On entend a nouveau un clic, lumière ! Puis nuit, Jour ! Nuit... Jour ! Nuit... mais cessez de jouer avec son inconscience !... Tout était noir... l'esprit de Gabnon était vide, ayant succomber à la fatigue mais belle et bien en vie, il s'accrochait à cette dernière. Son coeur lui, était calme, comme si ce dernier avait assurer mais l'humain se demandait si il n'était pas déjà mort... il put soudain ressentir une sorte de chatouille au niveau de bras, sans doute le bon dieu qui l'invite plus loin. A présent, il revoit cette lumière, si proche... si belle... il s'en approche et soudain...

- Maman ? P...papa !?
Il était au beau milieu d'une splendide vallée de mégalithes, au milieu de sa tribu de nomades. une vingtaine de membres, des jeunes et des vieux avec beaucoup d'adulte. Tout le monde est en grande forme et souriant, et là bas, devant Gabnon, se trouve le lieu maudit. Alors que le groupe avance sans faire attention au nomade halluciné, il hurla de ne pas avancé. Que des bêtes mort vivantes carnassières les attend derrière ces pierres en embuscade. Et là, c'est le drame... le carnage vécu a nouveau... et puis, une lumière apparut alors qu'il hurlait à la mort, impuissant devant la scène.

- Fuyez Ils vont tous vous tuer !!...
Gab était revenu à lui, ayant hurler devant la vampire qui l'avait ligoter à un arbre. Il été en plein stress, le souffle rapidement et bruillant durant le temps qu'il retrouvait ses esprits. Ce n'était qu'un cauchemar... un cauchemar déjà vécu à son plus grand regret. Ce n'était pas la première fois et préférait éviter ce sujet, le jeune nomade n'aime pas passer pour un malheureux ou un courageux. Alors que ses regard devint clair, son souffle plus régulier, il se rendit enfin compte, avec l'incroyable vitesse de réfléxion de son cerveau, pour pas changer, qu'il était en vie... mais pour combien de temps. Alors que son regard se posa enfin sur le lapin non loin de lui, il dit clairement.
- Oh... à manger... dommage que je n'ai pas *bruit de gargouillement* tu vas pas recommencer comme l'autre fois ! Je te dis que je n'ai pas *bruit de gargouillement*

Mais ne continua pas le dialogue avec son estomac qui était toujours aussi spartiate dans les dialogues, telles combat épique dans un colysé. Ce dernier était champion invaincu mais Gab redoutait le pire. Il avait faim mais n'avait aucun pouvoir, il sentait venir une éventuelle torture mais cette fois, il avait de l'entraînement derrière lui, ce qui, au fond de lui, le soulagea.

Invité

Chiyo gloussa. elle s'approcha lentement de sa victime et murmura:

Aujourd'hui je n'aie pas envie de tuer un être faible. Alors tu vas reprendre des forces. Et ensuite, on se battra, a la loyale! Sans pouvoir!

Elle sortit sa dague de son fourreau et la lame de la mortelle œuvre d'art étincela sous la lune. Chiyo soupira et trancha les liens qui retenaient son 'adversaire'.Elle récupéra la corde et se redressa. Du bout de sa dague elle piqua le lapin et l'apporta ainsi embroché à Gabnon... Elle le lui tendit et lui fit signe de se dépêcher:

Je vais pas attendre toute la nuit que tu décides!

Puis elle s'assit en tailleur face à lui. Pour une fois, elle semblait intéressée par une autre personne qu'elle. Ses yeux ne lâchaient pas ceux de son interlocuteur. Elle le jugeait... Le jaugeait... sans le quitter des yeux, elle fit voler sa pipe à opium vers elle et l'alluma. Tirant une profonde bouffée, elle recracha sa fumée bleue en l'air avant de demander:

Tu as l'air d'avoir l'inconscience agitée... Des mauvais souvenirs? Laisse moi deviner... Tu te sens responsable de quelque chose qui est arrivé? Et tu ne peux plus rien y faire? Classique !!

Elle se laissa tomber en arriere, allongée sur le dos, les yeux dans les étoiles.

Invité

Il avait accepter, à contre coeur, le lapin et le prépara pour le faire cuire et soit ainsi comestible pour son délicat estomac d'humain. Elle le regardait avec intensité et le mettait mal à l'aise. Alors qu'elle parlait de son inconscience, il finit par dire un mot assez déplaisant : Classique. Bien entendu qu'il se sent responsable, chacun se doit de se sentir responsable de ses actes et de ce qu'il n'a pas su faire, tel est la voie qui permet de s'accepter pour se relever et continuer. Aussi, on ne pouvait rien y changé, on ne peut pas changer les souvenirs car appartienne au passé qui demeure hors de portée puisque l'on vit à chaque instant au présent et non pas au passé...
Les paroles de la jeune fille parurent bien peu réfléchi, elle manquait d'expérience ou bien était Elle comme les autres... cherchant l'illusion pour avoir du réconfort. Cela, il le compris par l'instinct de l'esprit et le conforta de l'aider.

Gabnon, lui, avait décidé d'affronter le présent, le futur et le passé en même temps sans pour autant s'y attarder. Il sait au fond de lui qu'il est différent, si elle ne le voit pas, alors tant pis, mais l'humain releva la tête et les mots de cette dernière ne le toucha point. Néanmoins, il voulait pas en rester là.
- Oh tu parle des hurlements ? Mais c'était horrible !
Dit-il en écartant les bras pour exprimer son exclamation tout en reprenant la suite.
- J'étais dans une sorte de chaudron ! Et c'était bouillant ! J'allais mourir avec ces pommes qui tentaient, elle aussi, de fuir et puis !.... je me suis réveillé...

Il aimait sortir des bêtises. Qui il était, ce qu'il pensait, chaque émotions qu'il ressentait, il préférait les garder pour lui en exprimant le plus possible avec le moins de mots possible même si ce n'est pas toujours facile. Alors que la lapin était fin prêt, il le dévora en examinant la caverne en pensant au lendemain. Un duel a la loyal ? Ca m'étonnerais que ça arrive, il était sans armes et devra prendre plus de 2 jours de repos pour ses blessures. Son glaive et son bouclier, perdu quelque part sur la plaine où il l'avait rencontré, son énergie, disséminer à travers toute la contrée. Le choix était clair tout comme son coeur se voulait insister.
- Tu tiens vraiment à ce duel ? Pourquoi se battre vu que tu reconnais toi même que je suis le plus faible ?

Combat évité est combat gagné, mais c'était plus par sens du devoir et de préservation du calme qu'il le voulait que par orgueil.

Invité

Chiyo rangea une mèche de ses longs cheveux derrière son oreille. Elle resta un instant silencieuse puis sourit. Effectivement, quel intérêt de mener un combat qui était gagné d'avance...En réalité elle n'y trouvait pas d'intérêt réellement. C'était juste sa manière d'évoluer dans ce monde ci. Semer la destruction, le chaos... Pousser ceux qui croisaient son chemin dans leur dernier retranchement et les regarder prendre conscience de leur inutilité... Une espece de crédo... Comme celui qu'aurait eut un ninja...Elle se racla la gorge et murmura:

Je me moques des autres. Je me moques du passé, du futur. Je me moque de tout ce qui devrait m'importer. Je n'aie besoin de personne, je n'aie pas besoin de la souffrance ou du bonheur des autres comme tu semble le penser...Pour moi, tu es juste un voyageur comme les autres. Je me moque de ton passé, de ce que tu peux penser de moi, de ce qui te pousse a rester ici sans défense.

Elle recula un peu et attrapa sa dague pour menacer Gabnon de la pointe effilée:

Tu t'imagines encore ce que tes mots on un impact sur moi... Tu penses pouvoir me ramener à la raison? faire de moi une petite fille sage qui respecte la vie des autres... Pourtant tu t'égare sur un chemin bien trop sombre pour toi!

Elle rit et murmura:

Tu n'es rien ici bas! Juste un divertissement pour moi.

Elle inclina la tête et l'éclat sadique de son regard apparut enfin:

Pourquoi je veux me battre? Pour le plaisir, le sang et la douleur!

Elle éclata de rire de nouveau et murmura d'une voix suave et seductrice:

La lune est pleine. C'est dans cette lumiere là que j'aime le plus tuer! Allons depeche toi de finir ton dîner et de retrouver tes armes nomade! Je ne suis pas patiente et j'ai envie de m'activer maitenant!

Invité

Il soupira, tout simplement et calmement. Malgré tout l'excitation, la vive manifestation et déclarations de cette dernière, il se releva paisiblement avant un visage à l'expression mitigé entre le sourire et le malheur. Si il avait un peu plus d'expérience dans la vie et les relations humaines, il aurait pu y voir l'obstination d'un enfant à vouloir se convaincre de ce qu'elle n'a clairement pas. Ou bien d'une jeune fille ayant un lourd passé, empli de souffrance et décidée à mener une vie des plus ardues.
Dans tout les cas, il ne pouvait pas interpréter ces mots sauf pour ce qu'ils sont. Ses véritables intentions demeureront invisible à la raison et aux yeux de Gabnon mais son coeur était encore là et lui faisait une confiance aveugle.

Il était sans ses yeux de tout cotés dans le fond, avançant dans un épais brouillard avec comme seule lumière ce petit organe de tissu cardiaque qui battait toujours à ce rythme lent. Impassible et inlassablement le même du début à la fin.
Alors qu'il se dirigeait vers la sortie de la grotte, il fit quelques mètres à pas lent avant de subitement se retourner vers la vampire qui le suivait pour pouvoir en découdre. Elle voulait se battre mais pas son coeur...
*Je suis un divertissement comme les autres ?... pas si sur de ça...* Se dit-il intérieurement en jubilant un peu, mais vraiment pas trop.

Il se retourna et lui fit face, restant droit comme un piquet en plongeant son regard dans celui de cette dernière, éclairé par une sombre clarté d'un ciel étoilé tel un drap bleu foncé clairsemé de perles argentées.
- Je resterais fidèle a mon coeur jusque dans la mort !... Je ne peux pas te blesser, c'est au dessus de moi mais... combattons si tu insiste tant.
Dit-il en se mettant en position, main nue, bras coudée afin d'avoir les avant bras à la verticale devant son buste. N'espérant pas grand chose à part esquiver autant de coup que possible, bloquer autant de coup de lame dans leurs amples mouvements, il en était capable... enfin si il n'était pas autant fatiguer. C'est à peine si il voyait clairement ce qui se trouvait devant lui et face à un ennemi aussi vif, cela n'allait pas être une partie de plaisir.

Dans 5 minutes, tout au plus, il risque de commencer à se faire blesser. a 7 minutes de combat, il le sera mortellement sauf clémence de la part de l'adversaire mais rien qu'à 10 minutes il sera exténuer et mourra probablement de fatigue... au sens littéraire du terme...
*Je ne vais pas crever ici... mais pourquoi mon coeur refuse t-il de fuir et même de ne point la blesser !?*
Cette question, ce doute grandissant dans son esprit, n'avait pas lieu d'être, le chassa de sa tête aussi sec avec un coup de tête et le fit disparaître à jamais.
- Dansons sur le rythme endiablé de ton choix !

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