♫ Je cherche, je cherche te ne trouve point ♫ [Terminé]

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Tenamas. la capitale d'Umbra. Un endroit crasseux, misérable, poussiéreux, immonde, ignoble, répugnant maladif. Drake avait fouillé Equilios, il n'avait rien trouvé au sujet des portes, même s'il avait rencontré des gens très amusants ! Il avait remué de fond en comble le Bois de l'Innocence, avait rencontré un ange et sa garde du corps (contre laquelle il s'était battu) et se retrouvait maintenant à Umbra, dans cet endroit moisi. Comment faisait-il pour voyager ainsi ? Il n'en savait rien et se contentait de se dire que les Puissances le guidait. Ça le rassurait et le motivait.

Beurk ! Tenamas était vraiment dégueulasse. Des ivrognes dans la rues, des ivrognes dans le caniveau, des petits enfants miséreux dans les rues, des catins dans le caniveau... Vraiment écœurant. Même les murs étaient écœurant, semblant suinter un ichor sale. Mais bon, plus vite il aura fouillé cet endroit, plus vite il pourra se casser et aller prendre une bonne douche à Equilios. Alors qu'il déambulait dans la rue, pestant contre le froid de ce crépuscule, il trébucha dans un fil tendu en plein milieu de la rue et se vautra dans la poussière et la crasse qui recouvrait ce lieu. Une bande de garnements d'environ 6-10 ans l'attaquèrent alors en poussant des grands cris de guerre un peu piteux. Drake se releva, s'épousseta un minimum et avisa les gamins. Vêtues de haillons crasseux, ils étaient sales, apeurés et blessés. Il s'accroupit et tenta de parlementer avec celui qui semblait être le chef, c'est à dire celui qui portait un casque dix fois trop grand pour lui sur la tête.

-Salut gamin, qu'est-ce qu'il me veulent tes miradors ?
-La bourse ou la vie, sale méchant ?
-Hum, pour la vie, désolé, mais quelqu'un est passé avant toi ! Mais en ce qui concerne ma bourse...

Il sortit une bourse contenant quelques joyaux sans grandes valeurs et leur tendis aussi un morceau de pain, les seules vivres que lui-même possédait. Mais comme il pouvait tout manger, il s'en moquait un peu. Après leur avoir donné ces modestes présents, il se releva, regardant les gamins hagards qui semblaient plus intéressés par la bouffe que par les joyaux.

-Bon, allez vous-en maintenant. Il ne bougèrent pas. PSSSHHHHT ! Il ne bougèrent pas plus, se contentant de fixer le Juggernaut. YAAAARRRRH !! Hurla-t-il à pleine voix. Cette fois, les gamins se carapatèrent sans demander leur reste.
-Nan mais vraiment. Dévaliser quelqu'un juste pour pouvoir manger... Se dit-il en ramassant les joyaux que les enfants avaient laissés au sol.

Il se releva, se disant qu'une telle situation ne pouvait être accepté et continua sa progression dans cet endroit pourri, sa tenue (presque) propre attirant les regards de la populace, même si les marques de crasse de sa chute étaient très visibles. Une lourde plui se mit à tomber avec une soudaineté inhabituelle. Drake lâcha un gros juron et une insulte en vers à ce monde. Il couru se mettre à l'abri, se vautrant plusieurs fois dans la crasse ambiante. Si lui oubliait ce passage de sa vie, ses vêtements, eux, s'en souviendraient. Il vit une auberge du coin de l'oeil. Il ne prit pas en compte la qualité, mais il fonça s'y abriter et y entra comme un boulet de canon.

Une fois à l'intérieur, il s'ébroua bruyamment et parti s'assoir à une table. Après avoir attendu quelques minutes, histoire de se remettre de ses émotions, il appela la tenancier. Se présenta alors à lui une espèce de cochon anthropomorphique à l'hygiène douteuse semblant servir de tour de contrôle à toutes les mouches aux alentours. Drake resta légèrement tétanisé quelques instant devant cet étrange et répugnant personnage avant de passer sa commande.

-Qu'est-ce que sera pour vous mon prince ?
-Apportez-moi quelques chose à manger, n'importe quoi. Et ah ! Je paierait l'assiette aussi !
-Bien on prince !

Le patron s'en alla, et le client se mit à réfléchir. Cela faisait presque un mois qu'il avait été ressuscité, et toujours rien sur les portes à l'horizon. Il avait bien chassé quelques envahisseurs, mais ce n'était qu'une goutte d'eau dans l'océan de son travail. Tout de même, il se demandait pourquoi les Puissances l'avaient choisi, LUI. Il continuait à réfléchir lorsque le porc lui apporta son.... rmm... "Repas". Tout fois si ce terme correspond à deux morceaux de viandes baignant dans un bouillon dont le principal ingrédient semblait être un échantillon de l'humidité ambiante...

Puis le cochonou géant lui tandis sa patte grasse. Drake mit du temps à comprendre qu'il voulait être payé pour... ÇA... Mais bon, il sortit un joyau de sa poche et le lâcha avec un frisson de dégoût dans la "main" du patron. Une fois que le truc s'en été allé, il engloutit l'assiette. Non, ce n'est pas une figure de style. Il goba d'un coup l'assiette, la bouffe et même un bout de la table, se souciant peu de détruire l'appétit de ceux qui le regardait. Bien, l'averse ayant cessée, il resortit et commença à déambuler dans les rues, cherchant des indices pour mettre sa quête à bien. Mais ils avait oublié un truc...

Il ne fait pas bon errer à Tenamas lorsque la nuit tombe...

La ruelle était déserte. Seul quelques rats grouillaient dans les caniveaux mangeant les débris d'une ville décadente et puante. L'odeur qui s'échappait des égouts aurait fait vomir les ventres les plus stoïques; entremêlés de pourriture et de puanteur, le parfum de la mort dominais l'air et l'ambiance ténébreuse des quartiers pauvres et délaissés de la capital des terres d'Umbra. Un bruit, un mouvement, un ombre. Le vent faisait agiter quelques volets non attachés au maisons éventrées et parfois abandonnées.
Subitement un son s'est élevé pour faire disparaître le silence morbide qui alourdissait l'air. Un chant mélancolique et doux, a peine audible mais néanmoins plus que le souffle du vent froid et des pas des bestioles. Depuis le pied d'un mur d'une de ces vieilles maisons un voix d'homme enchanté les environs, et comme par magie, une silhouette s'est illuminée d'une lumière vive et blanche, chassant l'ombre de la ruelle sombre et puante.

-"Jusqu'à ce que vous craquiez,
jusqu'à ce que vous brûliez,
jusqu'à ce que vous ayez menti,
jusqu'à ce que vous appreniez,
jusqu'à ce que vous voyiez...
Jusqu'à ce que vous vous battiez,
jusqu'à ce que vous niiez,
jusqu'à ce que vous mouriez,
ne me sauvent pas, ne me sauvez pas, je suis le souci du passé.

Jusqu'à ce que vous voyiez comment pouvez-vous croire ?
Jusqu'à ce que vous ayez vécu cent ans
ayez crié cent larmes
jusqu'à ce que la vérité devienne un mensonge
c'est ma chance je le prendrai ne me sauvent pas,
je ne m'en soucie pas, je suis le souci du passé."

Alors que les ondes sonores se diffusaient dans les ténébres, des formes noires, des ombres sinistres et tordus se sont rués vers la source de la mélodie. Au centre de la lumière éclairante et pure se trouvais un grand personnage, ressemblant à un homme; un visage beau, des cheveux blancs mi longs et raides se cachaient sous la capuche de sa cape de voyage rouge pourpre. Haut de ses presque deux mètres, le dernier Valtori, Asmodeus Akuta se tenait fièrement debout. Il ne chantais que très doucement, mais une telle pureté dans tant de puanteur et de formes putrides ne pouvais que se faire remarquer. Ses mains serraient les deux manches de ses sabres richement décorés encore dans leurs fourreaux dissimulés sous sa cape. Son visage était calme et doux comme les paroles qui formées son chant. Que faisait-il dans le recoin le plus sale, horrible et puant des trois terres réunis? Telle un aimant attirant les métaux, ou le pollen attirant les abeilles, une dizaine de vils crétins sales et tristes surgissaient droit sur la lumière. Comme des bêtes ils étaient attirés par la lumière, voulant la consommer et se l'approprier. Asmodeus le savait très bien, ce n'était pas pour rien qu'il était venu attirer et détruire ce vermine, il en avait tout simplement l'envie. Personne n'aurait pu voir les traits du sombre passager qui voyageait constamment avec le dernier des Valtori. Ses yeux gris voyaient arriver les immondices comme des insectes. Ils n'étaient pas forts, ni même adroits, et Asmodeus s'en moquais, il ne cherchait pas a se battre mais tout simplement a tuer. Rien dans son regard ne le traihissait, il était aussi émotionnel qu'une pierre particulièrement in émotive. Il cessa de chanter, et tout est devenu noir subitement.
Ses lames ont chantées deux, trois, quatre fois. Puis silence. La ruelle qui avait été momentanément animé était redevenu aussi vivant qu'un cimetière. Seul nouveauté, qui n'en était pas vraiment un, dix cadavres ventres ouvertes et visages tranchés souillaient le sol. D'un pas vif Asmodeus s'est engagé de nouveau sur le chemin qui sentais tout sauf la noisette. Il avait nettoyé ses sabres rapidement avant de les glisser de nouveau dans leurs fourreaux respectifs dissimulés sous sa cape rouge, visiblement très usé par le temps. Ses bottes, pourtant lourdes et usagés, ne faisait presque pas de bruit au contact avec le sol. Ses yeux gris ne rataient pas un détail, et tel une ombre il passais dans la rue sous les fenêtres.
C'est là qu'il a entendu les pas d'un autre individu venant dans sa direction, les pas de quelqu'un de visiblement tranquille et alèse, suffisamment pour se balader seul la nuit à Umbra en tout cas. Asmodeus s'est retiré de la route et s'est glissé a l'ombre, et depuis sa capuche a regarder passer...
Il n'y avait pas beaucoup de lumière, mais suffisamment pour laisser le Valtori voir l'insouciant. Il était grand, les cheveux blancs, habillé en noir et portait une lance dans son dos. Des lunettes ornaient son nez cachant son regard. Finalement il ressemblait pas mal à Asmodeus, qui était plus grand que lui d'une tête environ. Le visage de l'inconnu était pâle drôlement bien éclairée malgré l'ambiance sinistre des ruelles tristes de la ville des spectres. Asmodeus a regardé ce gars continuer son chemin sur une dizaine de mètres avant de relâcher doucement sa respiration, et c'est a ce moment la qu'une douzaine de hommes armés de dagues, bâtons aiguisés et de pierres est sortie de l'une des maisons en ruines. Visiblement tous soules ils ne se sont pas posé de questions existentielles en voyant l'homme aux cheveux blancs en pétard.

"hey les gars il est pas d'ici lui... hic... c'est pas comme si un cadavre de plus dans cette ville allait l'appauvrir, mieux vaut qu'on s'enrichit du coup non? han!"

Ils se sont alors jetés sur l'insouciant. Asmodeus regardait tranquillement depuis l'ombre de sa cape. C'était étrange de voir la nature a son œuvre. Il sentait néanmoins le passager sombre lui tirer sur son âme et esprit; il avait encore faim. Asmodeus a sourit avant de dégainer l'un de ses sabres et d'une vitesse folle, aller planter sa lame chantante dans le dos de l'un des soulards du coin... ils étaient plus nombreux, il y aurait donc plus de victimes.
Bien que Asmodeus a senti comme un apaisement grandissant en enfonçant sa lame a travers la chair, les muscles et les os du vaut rien, il ne montrais rien sur son visage stoïque. Le combat commençait et Asmodeus bondissait déjà sur sa deuxième victime, laissant l'acier de son arme faire gicler le sang impure de ses immondices humaines

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Il ne fait pas bon errer à Tenamas lorsque la nuit lâche son voile sombre, cela se confirma, une fois de plus. Il sentit une présence loin dans son dos. Une présence dont l'absence aurait été sûrement approuvée par les autochtones tordues et pervers de ces lieux abandonnés de tout bonne esprit. Et ce pronostique se confirma fort vite, car cette présence s'éteint alors. Drake, plein de culpabilité, fit volte-face et vit cette scène pitoyable. Une demi-paire de douzaines d'œuf humains marinés trop longtemps dans la moisissure de cette cité.

Il encerclaient un grand guerrier blond en cape et bottes, qui brisait les vagues ennemis tels les rochers brisent les flot troublés qui s'écrasaient d'ailleurs a quelques cent mètres plus bas de cette ville surélevée. Non, il n'étaient pas un douzaine. Six autres homoncules visqueux et navrants boursouflés d'incapacité martiale étaient sur les toits, prêt à pleuvoir sur le colosse. Deux d'entres eux partirent comme des boulets de canons, mais furent cueillis par les cadavres de trois de leurs amis qui volaient dans l'air, poussés par un pied lourd de puissance.

Drake se hâta, car tous les roches finissent par s'éroder sous les vagues implacables. Et heureusement qu'il s'était rapproché. Car deux plus-très-humains sautèrent dans le dos du guerrier. Il se firent accueillir par une lance rougeoyante qui les transpercèrent la poitrine, les clouant sur un mur, la lance traversant à peu de choses près le mur. Le Juggernault se pressa, s'appliquant à ne pas tomber, et, courant récupérer sa lance bien-aimé, envoya deux assaillants au sol d'une double manchette en pleine gorge, arrachant à ces êtres piteux un gargouillis de souffrance.

Il récupéra son arme, et se mit en position de combat, Son aura dispersée se concentrant sur les neuf ennemis encore debout, son regard acéré analysant les trajectoires des attaques, la lance calée sous l'aisselle, l'autre main prête à réagir.

-Salut à toi, guerrier ! Besoin d'aide ?

-Salut à toi, guerrier ! Besoin d'aide ?

Besoin d'aide? Asmodeus avait entendu ces mots étranges. Le dernier Valtori c'était lancé en avant pour aider l'inconnu, quoi que ce n'était pas aussi vrai que ça et il le savait. Ces choses ténébreuse qui s'attaquaient à eux étaient des proies faciles à abattre, et l'envie de tuer du grand guerrier était devenu beaucoup trop pesante. Toujours est il que ce inconnu a démontré un peu de talent dans l'art de changer un corps en mouvement en cadavre inerte. Désormais plus d'un corps gisait au sol dans une marre de sang et d'entrailles puantes.
Asmodeus n'a pas regardé l'homme directement mais s'est contenté de se jeter sur les survivants. Ses sabres en main, il a pris appui sur son pied droit pour donner un grand coup de pied dans le ventre de l'un des agresseurs le faisant s'incliner vers l'avant. Dans une geste de toute grâce, le valtori a pivoté sur son pied retirant du coup sa jambe gauche avant de trancher nette la tête du corps. Il a évité le jet de sang pour bondir sans tarder sur un autre adversaire. En faisant tourné l'une de ses sabres, il a contré deux coups de poignards et lors d'une ouverture laissée grossièrement par l'un des ingrats, il a planté l'une de ses lames chantantes dans l'abdomen pour ensuite la retirer et couper le long de ventre pour éventrer le pauvre misérable.
Il s'est ensuite laissé tomber a terre et a fait tournoyer ses jambes pour déstabiliser les maudits qui l'avait entouré avant de s'élancer dans les airs et de planter fermement ses deux armes dans les torses de deux nouveaux victimes. Désormais la rue ressemblait a des abattoirs, du sang coulait comme de l'eau de pluie dans les caniveaux et les corps immobiles jonçaient à même le sol.
Les derniers brigands se sont regardés un instant, leurs visages laids étaient subitement couvert par les traits de la peur. En voyant leurs camarades tomber au sol dans un bain rouge, ils avaient revus leurs idées et intentions. Désormais plus qu'une chose ne semblait compter pour eux; la fuite et c'est ce qu'ils ont fait.
Mais il ne pouvaient prévoir que la soif d'Asmodeus n'était pas encore apaisé, il lui fallait encore un peu de sang... juste un petit peu. Son visage restait toujours aussi inexpressif malgré la haine intense qu'il éprouvait au fond de son être. Dans ses gestes ses intentions de meurtre ne se lisaient guère. Il a regardé partir en courant deux des survivants mais qui n'ont pas fait plus de dix pas avant que les lames aiguisées et pointues du Valtori ne se retrouvent profondément enfoncées dans leurs dos respectives. Dans un instant la vie avait quitté leurs corps laids et inutiles. Asmodeus s'en moquais de ses individus qui, comme le plus part des hommes sinon tous, ne servaient à rien sinon à la production de déchets car ils ne se contentaient non seulement de vivre mais aussi de se reproduire et ainsi de faire des trois mondes les plus grandes déchetteries jamais connues. Mais de toutes ses pensées, on ne pouvaient en connaître aucune, il était trop inexpressif, trop impersonnel.
Dans tous les cas il a pris ses deux sabres et d'une geste précise il a rangé ses armes dans leurs fourreaux. Il semblerait que le passager sombre a eu suffisamment de mort et de sauvagerie pour l'instant, le temps le réveillera. Les yeux gris se sont posés sur le jeune homme armé d'une lance longue et rouge; l'individu le manipulé avec beaucoup de dextérité. Une mèche blanche tombait devant le visage pâle du Valtori qu'il a écarté d'un doigt sans quitter le guerrier des yeux.
Après les cries d'agonies des récents défunts, il régnait un silence pesant. C'était bien égale a Asmodeus, le silence était son quotidien et son compagnon de route. Néanmoins, il a pris la parole, peut être par lassitude de ne rien faire ou alors tout simplement parce qu'il en avit l'envie.

"Vous maniez bien cette arme intéressante... pour un homme."

Sa voix était sans mépris, c'était juste une stipulation des plus directes et évidentes. Bien que le Valtori n'avait aucune intérêt pour ce personnage nouveau il a posé la question suivante...

"Que faites vous par une nuit si sombre dans les ruelles les plus répugnantes des trois mondes? Êtes vous suicidaire ou tout simplement à la recherche de quoi occuper votre vie..."

Il n'a pas ajouté la suite "sans intérêt" a sa question. Encore une fois, il ne laissait aucun mépris s'entendre dans sa voix, c'était juste de la neutralité.

Invité

Eeet bien ! Les bons guerriers existaient encore en ces temps troubles. Le grand inconnu aux cheveux aussi blancs que ceux de Drake avait envoyé au tapis au moins une demi-douzaine d'homoncules baveux en très peu de temps et avec un grâce remarquable. C'était le genre de combattant qui trouvait grâce aux yeux du Juggernault : grand, musclés, agile, redoutable. Mais un truc le chiffonnait quand même, c'est qu'il avait attaqué un des fuyards dans le dos. Pourquoi diable ne les avaient-ils pas laissés partir ? Après tout, rien ne le forçait à le tuer, il suffisait qu'il s'en aille, et il n'aurait plus importuné le grand guerrier ! Mais ce détail mis à part, l'inconnu à la carrure de colosse se débrouillait dans sa partie, même si ses activités salissaient encore un peu plus le sol de cette ville qui n'avait encore sans doute jamais entendu parler "d'éboueurs" ou de "services publics". Il n'avait même pas eu à faire autre chose, mie à part à balayer de la main deux-trois bouseux impotents qui avaient tenté un simulacre d'attaque sur le guerrier bicentenaire.

Rangeant la lance dans son fourreau s'avança vers le guerrier en sifflant d'approbation, tâtant les morts du pied pour vérifier s'ils étaient bien morts, justement. L'autre lui fit part de son intérêt pour la science martiale de Drake. En même temps, il avait beaucoup perdu ! A l'époque, il les auraient tous envoyés au tapis d'un coup de lance. Mais plus maintenant, le Néant lui avait sapé ses forces. Saleté de néant d'ailleurs. C'est noir, froid, long, moche et en plus ça pompe les pouvoirs des puissants guerriers. Mais pourquoi avait-il précisé "pour un homme" ? Y'avait que les filles qui savaient se battre chez lui ou bien ? Un mystère à éclaircir... Il n'eu pas le temps de réfléchir plus, car son vis-à-vis lui avait demandé la raison du pourquoi du comment il traînait dans les rues de Tenamas, villes ignoble entre toutes.

-Ah, je suis actuellement en mission, je cherche les portes, voyez-vous ? Je me suis dit que commencer par la capitale ne serrait pas sot ! Au fait! Je suis Drake Kamingen, au service des esprits d'Harmonia ! Et vous ? Dit-il en tendant une main amicale au guerrier avec un grand sourire chaleureux.

♫ Je cherche, je cherche te ne trouve point ♫ [Terminé] Notati10

Drake Kamingen : 3 xp
Asmodeus Akuta : 3 xp

Rp clôturé pour non réponse

Les xps ont été attribués

» Sur le point de mourrir [Terminé]
» Une épreuve de triforce... Asmodeus [Terminé]
» T'es qui toi ? [Terminé]
» Bonheur pour honneur [Terminé]
» point de Fuite a l'horizon