[/!\] Perdu dans la forêt... Maman j'ai peur ! [Terminé]

La jungle était épaisse. Je suais à grosse goutte sous la chaleur moite des lieux. Tout autour de moi, les insectes et les oiseaux déversaient leurs trilles dans une cacophonie plus ou moins harmonieuse, ce qui remettait les humains à leur place : ils étaient dans la nature, la vraie. Malgré mes faibles connaissances, je savais que de nombreux prédateurs rôdaient et ne feraient qu'une bouchée de ma pauvre et infortunée personne. Le seul problème, c'est que je suis un sac d'os, mais je ne pense pas que ces animaux carnivores et insensibles à ma petite bouille toute mignonne fassent une différence entre un sac d'os et pas de repas du tout. Bref.

Je ne sais pas très bien ce que je faisais là. Une porte s'était ouverte, je l'avais franchie, et paf ! j'étais là. Et puisque j'étais là, il fallait que j'en sorte. Une jeune femme magnifique avait prononcé quelques mots, je m'en souviens. Puis, j'étais apparu ici, comme ça, sans prévenir. Je veux bien que l'on me télé-transporte, mais quand même ! Je devais ressembler à une tranche de steak dans une boucherie bondée (passez moi l'expression mais c'est assez représentatif). Je tirai ma dague de ma ceinture. Afin de ne pas attirer les méchants tigres pas beaux, féroces et sauvages, j'arborais une démarche que je voulais silencieuse et essayais de faire le moins de bruit possible. Bizarrement, je ne me sentais pas en sécurité. Même pas du tout...

J'avançais à travers la jungle, cherchant la sortie de ce labyrinthe végétal. Soudain, j'entendis un bruit étrange derrière moi. Je m'imaginais déjà les crocs d'un requin-tigre-à-pattes en compagnie d'une araignée géante à dents de crocodiles. Je me retournai vivement. Ce que je vis me tira un soupir de soulagement : ce n'était qu'un petit cochon noir. Le rire me prit. Qu'est-ce que j'ai pu être idiot, moi alors ! Mais je savais que le danger rôdait. Je continuais mon avancée avec encore plus de prudence qu'auparavant.

Au moindre bruit, je me retournais, prêt à me battre. Soudain, une plante à côté de moi sembla bouger. Je me dis que j'avais rêvé mais la voilà qui se mit à me sauter dessus (décidément, mon charme fait des ravages). Je bondis sur le côté, brandissant ma dague devant moi pour lui faire peur (ma dague va lui faire bouh ! Non mais vraiment...). La plante carnivore se redressa et, d'une vitesse à couper le souffle (et paf ! Le souffle), plongea sur moi. Elle semblait déterminée à me tuer. Je n'eus que le temps de sauter derrière moi pour esquiver, mais la créature avait réussi à mordre mon bras. Je pris mon arc dans mon sac et le bandai. Il fallait que je la touche... Je libérai la corde, le trait siffla mais loupa sa cible de cinq centimètres. Le plante, consciente que je pouvais la tuer, se recroquevilla. Je décidai de ne pas l'achever : après tout, il suffisait que je la contourne et puis voilà, j'étais vivant et loin d'elle ! Je ne rangeai toutefois pas mon arc. On ne savait jamais...

Je progressais avec difficultés à travers la forêt dense. Comment étais-je arrivé là, dans ce bourbier ?! Et comment allais-je en sortir (vivant de préférence) ?! Vraiment, je n'avais pas de chance ! Encore heureux que je puis à peu près me défendre contre des prédateurs mais je ne risquais pas de faire long feu ! Il fallait à tout prix que je sorte de cet enfer vert. Oui, mais comment ? Je ne sais même pas parler aux arbres, et encore moins aux animaux ! Il ne me restait même plus de rêves. J'étais dans un sacré pétrin ! En plus, la nuit commençait à arriver. J'inspirai un grand coup. Il ne fallait pas que je panique. Si je paniquais, j'étais mort. Bien. Inspiration. Expiration. Calme. Continuons s'il vous plait.

D'un pas assuré, je continuais mon avancée. La blessure que m'avait faite la plante au bras était assez profonde et je dus arracher un morceau de ma chemise pour empêcher le sang de s'en aller trop loin. Cela me faisait mal, mais je serrais les dents et j'avançais. Toujours. Au fur et à mesure que la fin du jour se faisait sentir, les feuilles se paraient de pourpre, de mauve, d'indigo, de sombre. Un silence relatif laissait le vent se faire entendre à travers le feuillage ; la rumeur des insectes et des animaux diurnes allait se coucher pour laisser place aux chants de la nuit. Voilà ce que ma partie « poète » me disait. Mais bon, les chants de la nuit, c'est bien mieux lorsque l'on n'est pas perdu au milieu de nulle part, seul, sans eau, sans feu, sans rien, à la merci de n'importe quelle bête féroce et pleine de dents. Je commençais à avoir peur.

« Reste calme mon vieux, me disais-je à haute voix, ce n'est pas en paniquant de la sorte que tu vas sortir vivant de ce truc. »

Sauf que voilà : je commençais à sentir poindre la panique. Inspiration. Expiration. Zen.
C'est alors que j'entendis le feulement d'un tigre derrière moi...

Séphiel était à la recherche d’information sur les esprits. Ces grands esprits responsable de la création du monde et aussi ceux qui son responsable de cette guerre sans nom. Elle ronge les mondes jusqu'à l’os et bientôt cette guerre sonnera le glas de notre destruction à tous. Lors d’un de ces voyage on lui parla de la Jungles des Anciens, Celle-ci était connue à travers le monde comme étant l'un des lieux qui referment le plus de secret. Dans un des bars louche que Séphiel avait l’habitude de fréquenter on lui avait indiquer une vielle femme qui en savait beaucoup sur cette forêt. Elle ses cheveux en batails étaient grisonnants et lui tombaient sur le visage, plusieurs ride nous indiquait qu’elle n’était pas toute jeune, et sa voie était érailler. Seul ses yeux respiraient la vitalité, ils contrastaient bien avec l’allure générale de la vielle femme :

-Bonjour jeune homme, je peux vous donner quelques informations sur cette jungle mais ce ne sera pas gratuit. Je suis à la recherche d’un artéfact qu’on ne peut trouver que dans un temple au cœur de cette forêt. C’est aussi dans ce même temps que vous devriez trouver votre bonheur.

Après quelques pourparlers la vielle lui donna une carte détaillée des lieux en échange de la promesse de lui remettre le fameux artéfact. Pour l'occasion Séphiel s'était habillé d'un kimono vert pour se confondre avec la végétation. Il avait une sacoche habilement dissimulé sous ses habits avec des vivres quelques bandages et autres objets de soin. Il rangea soigneusement la carte s'engouffra dans la foret de tout les mystères. Les yeux ébahis par tant de végétation, cette forêt semblait vivre et respirer d’un même poumon, comme si chaque plante, chaque animal faisait partit d’un même ensemble concret.
Premièrement l’incube se sentit complètement étouffé par autant de vie au centimètre carré, même l’aire était saturée et même respirer était un combat entre lui et la nature. Puis passé ce temps d’adaptation vint celui de l’acceptation, en prenant conscience de la nature autour de lui et de tout ce qui l’entour il pu se sentir bien ici. Ne plus voir chaque chose comme des ennemis potentiels. Il respira un grand coup et se sentit plus vivant que jamais comme si la jungle lui avait insufflé de son énergie ! Il est temps de se mettre en route ! Sur sa carte il y avait un temps enfouis profondément au cœur de la jungle, c’était son objectif. Il espérait trouver les réponses a certaines de ses questions.
Passant par plusieurs petits chemins indiqués sur la carte comme étant les plus praticable. Ils n’en restaient pas moins semés d’embuche. Il vit un tigre passé devant lui en trombe. Le tigre n’en avait pas après lui mais après un jeune homme qui semblait assez mal en point. Premierement surpris par sa présence ce fut ensuite son teint mat qui surpris l’incube, on avait pas l’habitude de voir ce genre d’humain à harmonia.

• Aller, soyons altruiste … *

Séphiel sortie ses barbeler l’enroula autour des pates du tigre puis tira d’un coup sec pour le mettre à terre. S’approcha doucement et mit son pied sur le thorax du tigre complètement ahuri et dit en souriant au jeune homme au teint mat :

- Bonjour jeune homme. Besoin d’aide ?

Je me retournai vivement, ne voulant pas me faire hacher menu par derrière (c'eut été le comble du déshonneur). Le tigre était magnifique. Ses poils mordorés luisaient dans la lumière pâle du crépuscule, et les zones d'ombres mettaient en exergue les couleurs uniques du pelage de la bête. Le corps était sculpté pour la course et la chasse, tout de muscles et de nerfs. Ceux-ci étaient tendus ; l'animal était prêt à attaquer. Ses yeux d'un vert métallique me fascinaient. Même, me liquéfiaient. Je savais que je n'avais pas la moindre chance dans le combat qui se profilait. Des gouttes de sueur perlaient à mon front ; il ne manquait plus que ça ! Il fallait que je montre à ce guerrier de la nature que je ne le craignais pas, que moi aussi je savais me battre, que... Soudain, le tigre sembla être pris dans quelque chose et s'écroula. J'allais m'approcher pour voir ce qu'il s'était passé (pas très prudent, je sais) quand un homme magnifique posa son pied sur la forme poilue qu'était le félin. Un flot d'émotions m'envahit. D'abord surprise et incrédulité, puis reconnaissance et enfin curiosité. Qui était ce gens qui venait de nulle part me ~~prêter main forte~~ sauver ?

Je le détaillai. L'inconnu dégageait une sensualité à peine voilée, avec sa bouche, sa peau, ses formes, ses yeux. Surtout ses yeux. D'un vert aux multiples formes, je n'avais jamais vu d'yeux aussi beaux. L'homme était vêtu d'un kimono de la même couleur que ses iris, sûrement pour se fondre avec harmonie dans la forêt ; c'était plus discret que mes habits et ma peau foncée. Face à cette statue parfaite, je me sentais comme écrasé par tant de slendeur. Et puis, il venait de me sauver la vie. Bref. Nous devions avoir le même âge ; pourtant, il m'appela « jeune homme ». Merci bien pour cette appellation d'origine incontrôlée, mais je ne suis pas un jeune « homme », nanméoh. Et entre «d'jeun's », on ne se dit pas « jeune homme », à moins d'être cruellement poli, ce qui est rare de nos jours. De plus, je n'étais pas habitué à entendre ce genre de civilités : chez les cheminants, tout le monde se tutoyait, c'était une règle d'or. Je devais être en retard sur les us et coutumes de mon monde. Soit.

Qu'allais-je bien pouvoir lui répondre ? Je ne me voyais pas lui ergoter : « Merci de m'avoir sauvé la vie, je te serai infiiiiniment reconnaissant », ni encore : « Bah, j'aurais pu le battre à moi tout seul ». Allez, faisons sobre, je ne le connaissais pas mais j'avais besoin de lui pour sortir d'ici. Comme quoi, tout est intéressé.

« Et bien, plus maintenant, mais merci. »

J'accompagnai à mes dire un sourire. Quoi de plus pitoyable ? Mais qu'importe, je m'en moque. Et comme disait une ancienne amie cheminante : « Soyons ridicules, à l'envers les pulls, laissons la foule caqueter, on va s'envoler~ ». Je n'avais pas envie de passer des heures à nous présenter, j'avance, j'avance pas, non. Après tout, on est des « d'jeun's », on n'a pas besoin de cérémonies pour se parler. En plus, il n'avait pas l'air dangereux. Je me présentai donc d'un ton fou, style Mad Hatter dans Alice au Pays des Merveilles ou Willy Wonka.

« Bonsoir, ami du soir. Je suis enchanté de te rencontrer parce qu'ici il fait un peu DANGER MORTEL si tu vois ce que je veux dire. Je me nomme Zed, Zed Zedar, avec que des « z » comme dans « zinzinuler » sauf que je ne zinzinule point. Je ne suis pas une mésange, bien sûr que nan, tu le vois bien. Je ne fais pas de cui-cui-cui et n'ai pas d'ailes. À vrai dire, je suis même pas un homme, ce qui peut paraître loufoque et cocasse de la babouche, mais nan. Nan, je suis un fileur, un des derniers. Des gens qui filent et emprisonnent des songes, des mots, des émotions dans une bulle de pureté. Mais cela n'empêche pas que j'aime le piano ».

Et voilà, j'étais lancé. Pas b'soin de drogue pour moi, juste un brin de folie, et je suis irrécupérable. Il ne fallait pas qu'il le prenne mal (ah ça non), sinon j'étais mal. Certaines personnes apprécient, d'autres pas, on n'y peut rien. Je remarquai que le tigre saignait à cause des barbelées qui l'étreignaient. J'en touchai un mot à mon gens :

« Brefons. Je crois que le tigrounet qui a failli me bouffer est en train de se faire bibi à papattes. Peut-être faudrait-il le relâcher, non ? Et puis, je voulais te demander, que fais-tu ici ? Moi, j'ai été transporté ici par magie, c'était assez bizarre. »

Séphiel écouta attentivement cet homme. L’incube était assez supris par tant de volubilité, l’homme en face de lui l’avait tout d’abord remercier avant de se présenter. Il s’appelait donc Zed Zedar, avec des « Z ». Séphiel se demandait si ce genre de détail était vraiment important lorsqu’on se présente. Zed parlait d’une façon étrange, jouant avec les mots semblant s’amuser avec la langue. L’incube trouvais ça plutôt drôle et écoutait en souriant. Autre chose d’interressant il n’était pas humain. Séphiel non plus n’était pas tout à fait humain non plus, il se dit que ça leur faisait au moins un point commun. Zed était un fileur, une race de fleure. Lors de ses voyages il en avait déjà entendu parler par des anciens mais tous s’accordaient à dire que cette race avait disparu et que seul quelques individus subsistaient encor mais qu’il était très rare. En effet cet homme était assez spécial, il dégageait un lège parfum que l’incube identifia comme étant composer de rose, de tin, de lys, et orange. Mais le tout était étrangement agréable et assez enivrant.

« Brefons. Je crois que le tigrounet qui a failli me bouffer est en train de se faire bibi à papattes. Peut-être faudrait-il le relâcher, non ? Et puis, je voulais te demander, que fais-tu ici ? Moi, j'ai été transporté ici par magie, c'était assez bizarre. »

Il avait raison, Séphiel avait un peu trop serré ses barbelés et le tigre commençait a perdre un peu trop de sang. Il n’aimait pas tuer des êtres vivants surtout si c’était évitable, même ce tigre ne faisait que chasser dans son territoire, il n’est coupable de rien, et surtout pas de mort. L’harmonien desserra peu à ses liens tout en caressant le tigre qui suite à l’attaque avait perdu toute sa volonté de tuer les deux jeunes gens présent. Une fois libéré le tigre se hâta de partir, en quelques bon il disparu au travers des buisson et de la luxuriante végétation de cette jungle. Il regarda pensif le tigre s’éloigner.

- Qu’est-ce que je fais ici ? Bonne question. Je suis comme toujours en quête, en quête de réponse sur le « pourquoi », sur l’alpha et l’oméga. Et mes recherches m’on mener ici dans cette jungle « mortel ». Tu décris cette forêt comme mortel mais ce n’est pas ne cas. Cette forêt agie comme un organisme qui cherche à se défendre contre des intrus venu la détruire. Tout ce qu’il faut c’est comprendre la volonté de la forêt, en la traitant avec respect il nous sera épargner bien des ennuis. Enfin moi j’en ai la conviction profonde.

L’incube regarda le sourire au lèvre toute la végétation, une légère brise caressait sa peau et faisait virevolté ses beaux cheveux noirs. Ainsi, il ressentait avec intensité toutes les choses présentent ici, du petit rongeur qui mange des graines à l’immense arbre qui protège les petites herbe des rayons de soleils trop agressifs. Il a toujours été proche de la nature et des êtres vivants et donc il se sentait particulièrement allaise dans cette élément pourtant à la base assez « inhospitalier ». Il se retourna vers Zed, et le considéra de bas en haut pour savoir si il devait ou non lui expliquer en détaille la raison de sa venue ici. L’incube ne l’estimait pas spécialement dangereux, il avait même un peu de tendresse ce Fileure.

- Pour être franc je suis ici parce que j’ai appris qu’il y à un temple au cœur de cette forêt. Ce temple est malheureusement réputé inaccessible et personne ou presque n’a jamais réussi a s’en approcher. Les rares qui on réussit cet exploit on tout simplement perdu la tête. Mais ce qui est intéressant c’est qu’il renferme de multiples secrets ainsi que de nombreux trésors. Personnellement ce qui m’attire c’est le fait de pouvoir toucher du doit la vérité, de pouvoir résoudre ce mystère, c’est pour réussir cette quête du savoir que je suis arriver ici, et c’est pour cela que je risquerais ma vie sur pour atteindre ce temple et c’est aussi pour cela que je risquerait à nouveau ma vie autant de fois qu’il le faudra pour percer à jour tout les mystères qu’entour ce temple !

Séphiel avait parlé plus qu’a son habitude, mais cette fois ci il voulait savoir comment l’homme en face de lui allait réagir. Apres tout il lui avait dit qu’il était arrivé ici par téléportation, il y aurait peut-être un sens à cela ?

L'homme sembla me détailler quelques instants. Je ne savais toujours pas comment il s'intitulait. Remarquons que c'est normal puisque je ne lui avais pas demandé et qu'il n'avait pas encore eu le temps de me le dire. Mes remarques idiotes me surprendront toujours. Je l'imaginais affublé de plusieurs prénoms... Philbert Du Genoux ? Philoctète ? Aimé ? Ellarìl Fraà ? Pour Philibert, ce serait assez cocasse, voir même totalement ixdélôôl, parce qu'un mec de comme cela, ce serait du gâchis. Bref. Monsieur X que je venais de rencontrer se rendit compte que le tigre souffrait et se baissa pour desserrer les fils barbelés de son joujou. L'animal se laissa caresser une fois, trop heureux d'être à nouveau libre, puis s'en fut dans les hautes herbes. Je me demandai pourquoi l'inconnu (désolé de te nommer comme cela mon cher sauveur mais je ne sais comme te nommer) utilisait des barbelés comme arme. C'était pour moi une façon assez barbare de se battre avec ces morceaux de ferrailles griffues. J'avais remarqué que mon gens était obligé de porter des gants spéciaux pour manier ses outils, ce qui ne m'étonnait guère. Manquerait plus que mourir du tétanos à cause d'une bête blessure en combat. Ça serait drôle de s'emmêler avec pendant un duel. Cette idée me fit sourire. En fait non, cela ne serait pas trop drôle...

J'étais rassuré de voir le fauve s'éloigner. Non pas que j'en avais peur (j'en ai eu peur mais je n'en avais plus peur, nuance) mais cela me rassurait de ne pas troubler dame Nature dans son terrain de prédilection. Et puis, je n'aime du mal à personne et la vue de ce fier chasseur à terre, ayant perdu tout son honneur, me rendait malheureux. De plus, c'était inhumain d'infliger cela à une créature qui voulait juste me manger. Une fois cela accomplit, mon monsieur X me répondit :

Qu’est-ce que je fais ici ? Bonne question. Je suis comme toujours en quête, en quête de réponse sur le « pourquoi », sur l’alpha et l’oméga. Et mes recherches m’on mener ici dans cette jungle « mortel ». Tu décris cette forêt comme mortel mais ce n’est pas ne cas. Cette forêt agie comme un organisme qui cherche à se défendre contre des intrus venu la détruire. Tout ce qu’il faut c’est comprendre la volonté de la forêt, en la traitant avec respect il nous sera épargner bien des ennuis. Enfin moi j’en ai la conviction profonde.

Alors comme ça il cherche des réponses. Pas mal. J'aime bien les gens qui recherchent la vérité. Cela doit être une vie de voyages, de découvertes, de rencontres, de recherche de soi. Oui, vraiment, il devait avoir une vie bien remplie et être cultivé. Et à voir sa physionomie, j'étais persuadé qu'il était aussi encyclopédique qu'entraîné au combat. Sans doute avait-il reçu un enseignement basé sur la culture et les armes ; un enseignement ambivalent quoi. Il parlait de comprendre la forêt, ce qui signifiait qu'il avait un rapport profond avec la nature et le monde. Je l'aimais de plus en plus ce type. Bien que je ne sois nullement rassuré par ses convictions. Bientôt il reprenait la parole :

- Pour être franc je suis ici parce que j’ai appris qu’il y à un temple au cœur de cette forêt. Ce temple est malheureusement réputé inaccessible et personne ou presque n’a jamais réussi a s’en approcher. Les rares qui on réussit cet exploit on tout simplement perdu la tête. Mais ce qui est intéressant c’est qu’il renferme de multiples secrets ainsi que de nombreux trésors. Personnellement ce qui m’attire c’est le fait de pouvoir toucher du doit la vérité, de pouvoir résoudre ce mystère, c’est pour réussir cette quête du savoir que je suis arriver ici, et c’est pour cela que je risquerais ma vie sur pour atteindre ce temple et c’est aussi pour cela que je risquerait à nouveau ma vie autant de fois qu’il le faudra pour percer à jour tout les mystères qu’entour ce temple !

Que disais-je ! Un explorateur au parcours de voyageur étoffé, qui prenait tous les risques pour atteindre son but ultime, la vérité. C'était une destination sympathique, et s'il m'était donné de pouvoir le suivre je le ferais volontiers (comme quoi je suis aussi irresponsable que mon monsieur X). D'ailleurs, pourquoi ne proposerais-je pas mon aide ? Je savais me défendre et mon passé de cheminant était emprunt de maintes voyages en forêts hostiles ; je savais donc des trucs intéressants et non négligeables. Et en plus, je suis absolument adorable, c'était obligé qu'il accepte. J'ouvrai donc la bouche pour parler (c'est plus facile) :

"Mais en voilà un programme amusant. Aller dans le Non-Retour, c'est sympa, non ? Si tu le veux bien, je t'accompagnerais volontiers ; on n'en peut trop que de compagnons dans des expéditions pareils. Et si j'étais que de toi, j'accepterais."

Me voilà en train d'ergoter du vieux harmonien. M'enfin, l'ancien harmonien a plein de classe. J'ajoutai :

"Par contre, j'aimerais savoir comment t'intitules-tu ?"

[H.R.P. : La fin est bâclée, désolé >.<]

Pour une fois l’incube n’était pas en mission professionnelle et pouvait se permettre de prendre quelqu’un avec lui. D’autant plus qu’il se dit que ce Zed allait surement égayer le voyage.

- Je t’accepte avec plaisir dans mon périple. J’utilise bien le mot périple car ce ne sera pas un voyage tranquille, mais bon, j’imagine que ça tu l’as surement déjà comprit hein ?

L’incube était tout complètement enchanté, il aimait faire de nouvelles rencontres, c’était dans sa nature, et s’était comme ça qu’il avait été élevé.

"Par contre, j'aimerais savoir comment t'intitules-tu ?"

Il ne s’était pas encor présenté, il passa sa main derrière la tête signe chez lui de gêne et répondit joyeusement :

-Séphiel Aëristh. Mercenaire de profession. Alors si tu as besoin de moi le transport d’un objet précieux, de l’espionnage ou même pour un assassina n’hésite pas à réclamer « mes services ».

Il avait volontairement accentué le mot service, c’était une vielle habitude qu’il avait de placer des sous entendus dans ses phrases, il aimait beaucoup cette ambigüité qu’il plaçait entre lui et les autres. Pour ce qui est des assassinas il ce qu’il n’a pas dit à Zed c’est qu’il n’acceptait ce genre de mission que si il estimait que la personne à abattre était foncièrement démoniaque, car la plupart du temps il se contente de convaincre ses clients que l’assassina n’est pas la bonne méthode.
L’incube leva les yeux au ciel, des nuages sombres commençaient à pointer le bout de leurs nez signe annonciateur d’orage. Dans ce genre de région il n’est pas rare de voir se créer un orage destructeur en quelques minutes, la forte humidité ainsi que la chaleur favorisait ce genre de phénomènes.

- Il faudrait qu’on se mette en route tout de suite. La pluie ne devrait pas tarder à tomber. Sur la route nous trouverons bien un abris quelconque..

Spéhiel rouvrit sa carte pour voir où il en était. Heureusement il n’était pas loin du petit chemin de départ et il indiqua à Zed leurs positions ainsi que l’emplacement du temple. Il remit en place ses barbelés autour de lui toujours de manière à ne pas se blesser avec les nombreux pics et se mit en route.

Le ciel revêtait une robe plus sombre
Qui nappait les arbres d'une lugubre ombre.
L'astre du ciel atteignait vite l'horizon
Et le chemin qui nous attendait était long.
L'incube m'accepta avec très grand plaisir ;
Désormais, à deux, nous affronterons le pire.
Un beau périple plein de divertissements
Nous attendait, dur, difficile, épuisant.
Je sentais dans mon cœur le bonheur m'envahir.
À l'idée d'un voyage que l'on n'fait que lire.
Un peu embarrassé, il me livra son nom :
Séphiel Aëristh, grand mercenaire de renom.
J'aimais les zones folles et sombres qui sont
La marque des gens biens. Et de cette façon,
Je savais que son expérience était profonde.
Pour ne pas souffrir de la nature la fronde,
Nous devions partir tout de suite ou peu de temps
À la recherche du temple et de ses mystères.
Si la pluie tombait, bourbeuse serait la terre.
Mon nouveau compagnon qui était fort savant
Avait une précieuse carte qui tout droit
Nous menait à l'ancienne maison de la foi.
Je le suivais non sans peine, rempli de confiance
Et goûtais, sereinement, d'être ici ma chance.

"Séphiel, que découvrirons-nous, là-bas, au temple ?
Des richesses que les hommes en rêve contemplent ?
Et quels genres de secrets penses-tu rencontrer ?
Je dois t'avouer que je n'en ai aucune idée.
Une chose est sûre, on doit y faire de magiques rêves
À l'ombre d'une chêne centenaire plein de sève."

La sève, le sang des arbres, est très utile
Pour faire germer et grandir des rêves fertiles.
Le chemin, comme je l'ai dit, est beaucoup long
Et je n'en vois la fin. Encore combien de ponts
De lianes ? J'en espérais le plus possible
Puisque je vivais un des mes rêves impossibles.

[H.R.P : je me sens pas de continuer en alexandrins xD Pourrais-tu steuplait faire commencer l'action (genre attaque de tigres ? =D) ?]

La flore était vigoureuse et abondante, même si les deux jeunes hommes avaient pris un chemin « dégagé » il n’en restait pas moins difficile à traverser. Ils marchèrent d’un bon pas lorsque tout allait bien, puis était plus silencieux en passant près d’un fauve endormie, ou beaucoup plus rapide lorsqu’ils étaient poursuivis par un rhinocéros un peu vexé. Le duo avait ainsi réussi à traverser la moitié du chemin qui les sépare du temple, mais comme l’avait prévu Séphiel plus tôt la pluie commença à tomber à grosses goutes. Il regarda d’un air sombre le ciel et dit à Zed :

- On ne peut plus avancer dans ces conditions, avec la pluie les risques de coulés de boues et de grippes sont trop élevés, selon la carte il devrait y avoir une grotte pas trop loin.

En même temps que la pluie commençait à se faire de plus en plus forte, la nuit commençait également a tomber. L’incube savait qu’il était beaucoup trop dangereux de rester dehors en pleine nuit, ils devaient trouver cette grotte à tous prix ! Il fallait sortir un peu du sentier « sécurisé » pour atteindre la grotte, la encore les prédateurs naturelles étaient de la partie et il fallait être extrêmement discret pour ne pas se faire prendre !

- Tiens bon Zed, on y est presque !

La pluie tombait abondamment lorsqu’ils arrivèrent à l’entrer de la grotte, les lourdes goutes s’écrasaient sur le front de l’incube qui lécha du bout de sa langue les quelques goutes de pluies qui y étaient. L’entrée de la grotte était bloquée par de nombreuses lianes et autres plantes tropicales. L’incube se concentra un instant et une boule d’arcane apparut au creux de sa main, cette boule ressemblait à une émeraude dont des milliers de nuances de vert se mélangeaient doucement en tournoyants. Il envoya la boule d’arcane contre les plantes qui bloquaient l’entrée, au contact des plantes, une explosion verte dégageât l’entrée. La pluie tombaient tellement fortement qu’il n’y aurait pas de risque d’incendie. Il fit signe a Zed de le suivre à l’intérieurs.

- Haaaaaa, enfin à l’abri ! D’habitude j’aime la pluie mais y’a des limites !

L’incube exultait littéralement, il était heureux d’avoir réussit à aller aussi loin sans être blessé. Mais il savait que le plus dur ne tarderait pas à venir, il se doutait qu’ils n’étaient pas encor dans la zone d’action du temple, dans un sens c’est tant mieux, ils pourraient en profiter pour se reposer avant d’entamer les choses sérieuses demain. Il était complètement trempé de la tête aux pieds lui ainsi que Zed, heureusement il ne faisait pas trop froid pour le moment, mais il ne fait pas de doute que la température chuterais en pleine nuit.

- On devrait récupérer un peu de bois sec pour pouvoir allumer un feu pour passer la nuit dans de bonnes conditions hein ?

L’incube ne se sentait pas allaise dans ses habits complètement trempés, il fallait qu’ils les mettent de coté pour qu’ils sèchent. Il dit conseilla à Zed d’enlever ses vêtement lui aussi. L’incube retira gracieusement son kimono et le posa dans un coin de la grotte, on pouvait voir désormais autour de son torse ses barbelés ainsi d’un caleçon assez serré.

- Je vais chercher du bois vers le font de la grotte, assure toi qu’aucune bête sauvage de pénètre dans la grotte stp.

L’incube à moitié nu, n’eut pas le temps d’aller bien loin, il vit deux pupilles rouges dans la pénombre de la grotte humide. La bête sauta vers Séphiel griffes et crocs sortie ! Fit demi-tour en vitesse pour tenter échapper au monstre, il vit Zed en train de surveiller les environs de la grotte et lui hurla :

- Je crois qu’on à un problèmes !

Apres s’être retourné l’incube pu voir qu’elle était exactement cette bestiole, c’était effectivement un « gros problème », une sorte d’ours-lion mesurant plus de dix mètres qui se tenait sur deux pates. L’incube déroula ses barbelés et tenta de les enrouler autour des pates du monstre. Au début l’ours-lyon hurla de douleur ses deux pates avant prises dans les barbelés mais après il tira fortement pour attirer l’harmonien vers lui, Séphiel se laissa faire et se servit de l’élan pour envoyer un violent coup de pied au visage de la bête, son visage était à présent maculé de sang et avant que l’incube retombe au sol la bête lui envoya un violent coup de pate l’envoyant valsé violement contre le mur.
* Merde ! Je me suis laisser avoir !

Nous marchions depuis longtemps déjà, traversant la forêt d'une démarche aventureuse digne d'un Indiana Jones un peu moins assuré que celui que nous connaissons (on n'était tout de même pas aussi prétentieux que ce gorille des tropiques). Nous étions parfois obligé de contourner des dangers imminents et légèrement mortels, style bêtes féroces ou rhinoféros enragé. Au fur et à mesure de notre avancée, je sentais des gouttes de plus en plus fréquentes. Bientôt, une véritable cascade nous tombait sur les épaules. Nos vêtements nous collaient, ce qui moulaient nos formes. J'essayais de ne pas trop regarder l'incube qui était vraiment magnifique et réveillait mes hormones (screugneugneu d'hormones !). Mon compagnon m'informa que grâce à sa carte, il savait qu'une grotte se trouvait peu loin d'ici. Nous pourrions nous y abriter de la pluie et y passer la nuit. Cette idée me plaisait beaucoup : je n'aime pas avoir les cheveux mouillés, mais alors pas du tout. Quelle plaie à sécher ! Séphiel, qui avait encore plus de tifs que moi, y passerait des heures. Cruelle destinée ! Et avec l'humidité ambiante, quel calvaire cela serait-ce !

Nous quittâmes le sentier balisé pour atteindre cette grotte géniale et tombée du ciel qui nous offrait son confort l'espace d'une nuit. Elle tombait aussi bien qu'un chat sur ses pattes. Séphiel crama joliment les branches devant la grotte (de toutes façons, ça risquait rien avec la flotte) et (alléluia) notre nouvelle maison était libre. Elle était très haute de plafond et une armée de stalactites sortaient de la roche pour brandir leurs masses piquées vers nous, pauvres voyageurs. Presque aussi large que haut, l'endroit était sec et quelques brindilles calcinées — et donc sèches — par l'arcane de Séphiel parsemaient le sol. Nous pourrions sans doute faire un feu avec. Mon compagnon me dit :

On devrait récupérer un peu de bois sec pour pouvoir allumer un feu pour passer la nuit dans de bonnes conditions hein ?

Quelle bonne idée ! Nous pourrions nous sécher et sécher nos vêtements autour d'un feu ; le commencement de la vie primitive et aventureuse, la base de toutes civilisations. C'est fou ce qu'un simple feu peut faire des flammes. Bon, j'arrête mon délire pas drôle. Maintenant que tout le monde est ixpété des airs, je peux continuer. L'incube enleva ses habits pour être mieux à son aise et se retrouve vite en caleçon qui rendait ses formes à la perfection. Je détournais le regard, tâchant de ne pas montrer mon trouble à sa simple vue. Néanmoins, j'enlevai moi aussi mes vêtements, parce que cela collait trop à mes abdominaux (le mec qui ne crâne point du tout~). Il n'empêchait que ça me collait vraiment et que je me déplaçais en crabe à cause de cela. Je me retrouvais donc moi aussi en boxer à surveiller l'entrée pour-pas-que-les-animaux-entrent. Comme si je faisais peur aux tigres et autres lions-rhinoféros. Bouh leur ferais-je ! Nan mais vraiment.

C'est alors que mon incube préféré m'appela pour me dire que nous avions un problème. Le ton de sa voix m'informa qu'un danger imminent nous attendait. Je me retournai lestement, prêt à en découdre. Ce que je vis me tourneboulicha : un monstre énorme (dix mètres au moins) sur deux pattes, à la lisière de l'ours et du baobab et du lion, ses yeux rouges immenses brillant d'une flamme sauvage et meurtrière. Tapie au fond de cette grotte, cette créature venait nous manger. Nous manger ? Mais nous n'étions pas comestibles ! Quel bête animal ! Je suis un sec d'os, pas un rôti ! Rhalala, ils ne savent plus choisir leurs proies les bêbêtes sanguinaires de nos jours. Je fais le malin mais je n'en menais pas large devant ce truc aux pattes garnies de griffes, longues, très longues, à ses crocs totalement démesurés, à ses muscles d'acier et cette détermination méchante pleine de méchanceté monstrueuse. Séphiel avait commencé le combat de ses barbelés, les plantant dans les pattes titanesques de l'ours-lion-baobab mais se fit projeter à travers la grotte, non loin de moi. J'utilisais mon pouvoir lucinien pour calmer les douleurs qui auraient pu lui faire mal (parce que valdinguer de la sorte n'est pas anesthésique) et partis à l'attaque. Je venais de remarquer que des piques pointaient du dos du machin destructeur ; de ce fait, je pouvais les utiliser pour grimper jusqu'à sa tête pour lui arracher le cerveau d'en haut. Toutefois, Séphiel devrait me couvrir pour détourner l'attention de la créature. Je lui en soufflai quelques mots :

« Séphiel, il faudrait que tu fasses diversion pendant que je monte dans son dos et le tue une fois en haut. J'ai été cheminant, je suis capable de grimper sans qu'il me remarque. D'accord ? Envoie lui de l'arcane, ça devrait le distraire un peu »

Avant qu'il me réponde, je longeai les murs qui baignaient quelque peu dans l'obscurité. Il ne fallait pas que le monstre me voit, je ne pouvais pas fuir de là où j'étais, acculé à mon pauvre mur de calcaire. Courant presque, je marchai sur une brindille. Et flûte ! L'ours-lion-baobab se rendit compte de ma présence, et sans prévenir, ouvrit la gueule pour cracher un fin rayon noir de magie. Je l'esquivai non sans mal. Cette créature était douée de magie en plus ! Nous devions nous montrer absolument vigilants désormais. Le machin plein de poils brandit alors sa patte et essaya de m'attraper. J'étais bloqué ; je ne pouvais l'éviter... Je décidai de pointer ma dague pile dans sa main pour qu'il s'y plante (diabolisme... x) )

[H.R.P: mais que va-t-il se passer ? Suspense !]

Le choc l’avait un peu étourdit et lorsqu’il reprit totalement ses esprits il voyait l’ours-lion en train de d’envoyer sa pate contre le minois de Zed. L’incube s’élança vers le jeune fileur pour l’aider mais fut assez surprit de voir qu’il s’était protégé du coup de pate dévastateur avec sa dague. Le sang coulait abondamment de sa pate, un hurlement terrible retentit dans la grotte, profitant du fait qu'il soit déstabilisé, l’incube accélérera le pas pour foncer littéralement vers la bête.

* Tiens comment puis-je atteindre une telle vitesse dans ces conditions? *

Il ne comprenait pas pourquoi mais il sentait son corps beaucoup léger qu’il ne le devrait, en effet il venait de percuter violement un mur, normalement il aurait du ressentir une au moins une gêne dans ses déplacements mais il n’en était rien. Son corps semblait comme habité par une énergie nouvelle et d’une légèreté sans pareil. Une fois arrivé près de la bestiole il lança ses barbelés autour de la bête puis tira une faible boule arcanique contre l’épaule de l’animal, d’un mouvement reflexe elle balança un autre coup de pate mais l’incube avait prévu l’attaque et esquiva aisément par en dessous passant sous ses pates puis il retourna devant la bête utilisant son agilité pour esquiver chacun de ses coups avec aisance tout en maintenant fermement ses barbelé. Il dansait presque autour de la bête tournoyant presque autour des membre de la chimère, si il avait reçu ne serait-ce qu'une attaque de plein fouet les dégâts auraient été énorme mais il semblait prévoir chaque coup. L'incube était parfaitement serein maitre de la situation ou la moindre erreur lui couterait la vie. Apres cette série d’attaque il était complètement entouré par les barbelés et l’incube serrait au maximum dessus pour maintenir immobile l’énorme monstre. Il hurla à Zed :

- C’est le moment, achève le pendant que je le tiens tranquille !!

HRP/ C'est cour mais je n'ai pas envie de décrire plus que cette séquence ^^.. /

Séphiel semblait reprendre du poil de la bête ; mes pouvoirs magiques avaient donc été utiles. Je ne pensais pas réussir à le mettre sur pieds si vite : je ne suis pas un lucinien à la magie puissante. Néanmoins, ma zone d'anesthésie générale se désagrégerait bien vite. Il fallait que je passe à l'attaque, et vite ! Mon incube préféré réussit l'exploit d'immobiliser la créature (il devait être sacrément musclé pour retenir un fauve pareil...) et c'était à moi de porter le coup de grâce.

Je devais toucher la tête. J'avais deux possibilités : soit je grimpais le long de ce corps de titan et l'achevais d'un haut, soit je lançai ma dague suffisamment fort pour le tuer d'en bas. Je pesai le pour et le contre de ces deux solutions : la première était risquée mais si j'arrivais en haut, j'étais sûr de le tuer ; la deuxième était plus sûre, mais je risquais de le louper et par conséquent de perdre ma dague. Et si je n'ai plus de dague, je suis mort. J'optai donc pour la première hypothèse. M'arrachant de ma réflexion (qui n'avait pas duré deux minutes comme vous pourriez le penser, mais deux secondes, ce qui est assez court pour être sûr de faire le bon choix), je courrai vers le lion-baobab-ours-titan-force-de-la-nature. Arrivé près de lui, je sollicitai toute ma musculature et mes années d'entraînement de cheminant pour sauter de piques en piques (que j'ai mentionnées précédemment, rappelez-vous) qui étaient espacées d'au moins deux mètres de haut. Je vais vous expliquer ma technique, pour plus de compréhension de la part de vous : lorsque je tenais un "pique" (une espèce de corne dorsale longue de cinquante centimètres et épaisse de dix) à deux mains, je me balançais d'avant en arrière pour acquérir de l'élan. Puis je sautais pour aller en hauteur, c'est-à-dire arriver à l'autre épine dorsale et ainsi de suite. Ceci est-il plus explicite ? Je suppose que oui, je suis absolument génial pour expliquer ce genre de chose [Laul ixpété des airs]. Bien.

Après mes petites acrobaties gesticulatoires, j'étais arrivé sur le crâne de l'autre créature. J'étais vraiment haut et heureusement que la voûte de la grotte était immense, sinon j'aurais dû me baisser et je n'avais pas envie de me baisser (nan mais oh !) Brefons. Je ne souhaitais pas faire attendre plus longtemps mon ami qui devait peiner à retenir la méchante et laide créature et enfonçai proprement mon arme dans le crâne de la bête, touchant son cerveau. Elle était morte, nous avions gagné. Et paf le lion-baobab cruel et féroce ! Toutefois, il restait un problème : le corps sans vie du monstre allait tomber, puisque rien ne le retenait. Le corps tomba en arrière ; je sautai dans le vide. Cette chute me sembla si longue. Puis, l'arrivée. Je rebondis sur le ventre graisseux du machin que je venais de tuer et vins m'écraser quatre mètres plus loin devant Séphiel.

C'était fini. J'éclatai de rire. Qu'est-ce que cela faisait de bien ! Après tant de peur, d'angoisses et de tensions, cela me vidait et, peu à peu, je trouvais une énergie nouvelle, puissante, prête à jaillir. J'aurais pu être extrêmement fatigué ; mais en fait non ! Au contraire, ce combat avait réveillé dans mon cœur un quelque chose prêt à imploser à l'intérieur. Bref. Je me sentais donc plein de joie et d'énergie et sautai dans les bras de mon nouvel ami. On l'avait battu ! Je me rendis compte de nos deux corps presque nus l'un contre l'autre. Sans m'en rendre compte, je sentis la perfection de son corps frôlant le mien, la pureté de ses traits et ses abdominaux magnifiques. Et voilà que je sentais ce qui faisait de moi un homme (soyons sobres s'il vous plait) grandir (ixdé pété des airs n'est-ce pas ~.). Un désir ardent m'envahissait. Gêné, je me "décollais" de l'incube et essayais de cacher le galbe qui pointait dans mes zones intimes.

" S'il se rend compte de cela..."

Je rangeai ma dague, mine de rien. J'espérais de tout cœur qu'il ne s'apercevrait de rien... Et s'il s'en apercevait, comment réagirait-il ?

Il utilisait toutes les forces qu’il avait pour retenir l’immense créature, se concentrant au maximum en attendant que Zed mette un terme à l’existence du monstre, il ne savais pas combien de temps il allait tenir, chaque seconde lui apparaissait comme une éternité, mais il ne pouvais pas lâcher, pas tout de suite. Lorsque le cheminant grimpais petit à petit sur lui la bête comme prise d’un pressentiments s’était mise à se débattre comme une folle. Ultime effort de la part de l’harmonien, qui était bien heureux de posséder une telle arme, ses barbelés pouvaient servir à l’attaque mais ils révèlent leurs véritables potentiels pour la défense, plus l’ennemie se débat plus il se blesse, il n’y avait plus d’échappatoire pour la bête et le coup finale du jeune garçon vint l’achever en toute beauté.

Soulagé il relâcha son étreinte, il était réellement épuisé et doucement la douleur se rependait dans chacun de ses muscles. L’impact qu’il avait reçu plus tôt ainsi que l’effort qu’il avait du fournir le faisait réellement souffrir mais il s’en fichait, ils étaient à présent en sécurité lui et son ami. Cette douleur avait laissé la place à la satisfaction qu’éprouvais à présent l’harmonien, sentiments apparemment partagé par le cheminant qui lui sauta littéralement dans les bras. Dans les bras l’un de l’autre un sentiment que seuls ceux qui sont arrivés à bout d’une épreuve difficile peuvent comprendre, serrant un peu plus fort son hôte contre lui effleurant du bout des doits sa peau mouillée par la pluie et par l’effort, un instant unique d’apaisement pour l’harmonien.

Subitement celui qui était si près de lui s’éloigna vivement l’air visiblement gêné, l’incube se doutait de ce qui avait provoqué cette gêne mais il ne dit rien pour l’instant. La pluie continuait à tomber avec force sur la forêt, il ferma les yeux quelques secondes pour ressentir encor plus la mélodie que cela provoquait. Chaque goutes tombant à une vitesse différente, sur une surface différente, avec un angle différent, chaque impact créait un son unique, tout cela créait une mélodie que l’incube avait apprit à apprécier au file du temps, celle ci était particulièrement magnifique.

* J’aimerais me fondre la cette masse aqueuse, pour ne serait-ce que quelques instant oublier ma propre existence, pouvoir me libérer de tous ces poids qui nous enchaines. Ces entraves qui nous enlacent au cour du temps nous ne pouvons les fuir *

Doucement il alla vers Zed qui était rester un peut plus loin, prêt du feu. Ses déplacements se firent félins et lorsqu’il arriva au niveau du garçon, il l’enlaça comme lui l’avait fait l’instant d’avant, mais cette fois ci l’harmonien passait sensuellement ses doits sur le dos du jeune homme. Il s’approcha de son oreille assez prêt pour qu’il puisse sentir son souffle chaud sur son cou puis lui adressa quelques paroles :

- Ne t’en fais pas, c’est ma manière à moi de te remercier pour m’avoir accompagner lors de ce périple. Laisse toi faire, je ne veux que te faire du bien.

Apres avoir dit ça il mordilla doucement son lobe d’oreille le serrant un peu plus contre lui, faisant danser ses dois sur la peaux du lucinien. Les sens de l’harmonien étaient en feu, ses caresses se faisaient de plus en plus osé au fur et à mesure que son excitation montait en lui. Il le poussa jusqu’aux parois de la grotte puis regarda le cheminant, ses yeux émeraudes emplis de désir, puis l’embrassa sans autres forme de procet.

Tout doucement, Séphiel s'approcha de moi, m'enlaça tendrement. Ses mains parcouraient mon dos avec sensualité. S'approchant de mon oreille, il me murmurait quelques mots que je ne compris pas, puis continuait ses caresses. Tout d'abord embarrassé, mes mains se joignirent aux siennes. Son baiser fut magique. Je descendis mes mains le long de son corps, de plus en plus excité. J'atteignais les douces courbes de ses fesses, merveilleuses. À la recherche de son corps, je m'étonnais de chaque courbe, de chaque muscles (mais qu'est-ce qu'il était bien foutu !), mes lèvres sur son torse et épaules. Me laissait faire avait-il dit ? Son corps était un rêve de pureté. Le sien contre le mien. Ses doigts sur ma peau. Ma langue. La sienne. L'alchimie était magique. Irréelle. Je me laissais emporter dans le flot de sensations que nous créions. Ses caresses redessinaient mes désirs, les affutaient, les rendaient absolus. Peau blanche sur peau noire. Enlacées. Je me trouvais à la frontière du délice et de l'infini. Mes doigts, sa peau, la mienne, ses lèvres, ses mains. Une vague de bien-être absolu se propagea en moi, à la manière d'un voyage sans retour. Sans retour. On ne revient pas indemne d'un voyage comme celui-ci. Je murmurai à l'oreille de Séphiel ces quelques mots :

"Quels sont ces horizons nouveaux que tu me fais découvrir ?"

Sans s'en rendre compte, nos caleçons se retrouvèrent enlevés. Mes caresses se firent plus basses, rien que pour lui, pour lui faire du bien. Ma bouche rejoint la danse. Je ressentais dans toutes les fibres de mon corps nos désirs liés. Faire l'amour, seuls, dans une grotte, au milieu d'une jungle méchante et dévorante, que demander de plus ? Qui a déjà cette chance unique de partager quelques instants d'éternité comme ceux que je passais ? Je poussais un râle de bonheur. Comment aurais-je pu deviner que cette aventure dans laquelle nous nous étions lancés nous aurait menés vers de tels délices ? Je rendis son baiser à Séphiel avec fougue. J'espérais seulement que cette nuit serait longue...

[J'écris cette scène d'amour en écoutant du Marilyn Manson xD Allez, j'suis chaud pour passer à des choses plus sérieuses. Du moment que le lion-baobab-ours ne se réveille pas.]

La pluie tombait à présent fortement, et ou pouvait l’entendre raisonner à l’intérieur de la grotte. C’était le genre de son que l’incube adorait, le simple fait d’entendre la pluie avait pour effet de le détendre, d’apaiser quelques peu les turpitudes de son âme. Au rythmes des goutes d’eau qui venaient frapper les parois de la grottes les deux jeunes gens se perdaient dans un baiser, laissant leurs langue danser un ballait que seul eux pouvaient comprendre.

* Mon dieux, si seulement il existe, permettez moi de garder pour toujours cet instant d’éternité. *

L’harmonien rouvrit ses yeux pour contempler le visage humide qui lui faisait face. Ses yeux émeraudes détaillèrent tour à tour chaque partit de son visage, le caressant en même temps de sa main comme pour bien se rendre compte que cela était réel. La chaleur montait en lui en même temps que son désir grandissait.

Il se demandait pourquoi il avait cette passion interdite pour celui qu’il venait à peine de rencontrer, c’est un désir qu’il ne comprenait même pas lui même. Pourquoi alors que tant d’homme ne voit que les femmes comme objet de leurs désirs, pourquoi lui aussi désirait si ardemment cet homme qui lui faisait face. Finalement cela n’avait pas tant d’importance que ça, au final il n’y aurait rien qu’eux deux, rien d’autre n’avait d’importance.

Il laissa ses main glisser sur le corps brulant de Zed, lui offrant des caressent, partant de ses pectoraux descendant de plus en plus prenant bien le temps de se délecter du contacte de cette peau si douce sur lui. Petit à petit il découvrait de ses mains se corps qui le faisait fondre. Doucement il se rapprochait de la virilité de son partenaire prenant soin de le frôler le plus possible à chaque passage, mais sans qu’il y ai contacte direct, il voulait faire durer le plaisir le plus longtemps possible.

- Viens, couche toi par terre, de cette façon je pourrais profiter encor mieux de ce que tu m’offres.

Il avait invité Zed à se mettre au sol, puis se mit à califourchon au dessus de lui affichant à présent un sourire satisfait. Il approcha son visage de celui du jeune homme à la peau foncé faisant mine de l’embrasser pour aller lui mordiller les lèvres avant de descendre un peu pour caresser du bout de sa langue ses bouts durcis par l’excitation. Pendant quelques instants il s’amusa goutant à pleine bouche ce corps qui s’offrait à lui. Il descendait doucement, lentement embrassant tour à tour le haut de son ventre, n’oubliant pas son nombril jusqu'à se rapprocher inéluctablement de sa virilité la plus bandante. En face de la chose un sourire presque sadique se dessina sur les lèvres de l’harmonien. Du bout des lèvres il l’humidifia, avant de la prendre franchement à l’intérieur de lui, jouant au mieux de sa langue s’aidant d’elle pour lui procurer de douces caresses.

Il sentait l’excitation monter en lui encor un peu plus, il voulait donner le plus de plaisir possible à son hôte, savoir qu’il arrivait à lui procurer cet émotion augmentait encor le désir de l’incube qui faisait ses mouvement de plus en plus profond de plus en plus rapide. Il se retira tout d’un coup le caressant avec toute la tendresse dont il était capable, replongeant pour quelques instants ses yeux émeraude dans ceux de Zed.

$[/!\] Perdu dans la forêt... Maman j'ai peur ! [Terminé] Notati10$

Séphiel Aëristh : 7 xp
Zed Zedar : 7 xp

Comment tourner un combat en mode c - u - l lolll bref XD dommage que plus de réponse, cela aurait été intéressant d'en savoir plus !

Les xps ont été attribués

» Perdu dans le froid [Terminé]
» Perdu dans un désert de glaces [Terminé]
» Perdu dans le jardin sentimental {PV Serena}[Terminé]
» Perdu dans les quartiers... Ou recherche de proies ? [Terminé]
» Peur au ventre, oeil de loup et voleur ambitieux [Terminé]