Une nouvelle quête [Terminé]

.::Une nouvelle quête::.

Deavy arriva devant un majestueux bâtiments, le palais de Soleriès. On disait que là bas se trouvaient les meilleurs guerriers de Lucina, il était là pour le vérifier. Il entra par la porte principale, devant laquelle étaient postés deux gardes, figés tels des statuts. Il arriva dans une pièce haute de plafond, magnifiquement décorée. C'était seulement le halle et Deavy était déjà impressionné, comment réagirait-il dans la salle du trône ? Il ne s'attarda pas. Il continua dans un long couloir, large et long. Il arriva au bout, au pied d'une immense porte, bien gardée. Il s’approcha d'un des deux gardes pour lui demander à rencontrer un haut responsable. Il négocia plutôt bien, et le garde ouvrit la porte, et le conduit à un homme, siégeant sur un fauteuil, surement un responsable assez haut placé. Deavy se prosterna et commença sa requête.

-Monseigneur, je souhaiterai avoir l'appui de quelques hommes, assez bien formés, pour partir en quête. Je désire partir à la recherche de ma mère, qui s'est faite enlever il y à des années de cela par des bandits, mais jamais elle a été recherché. Elle n'est peut être même plus de ce monde aujourd'hui, mais je souhaite vérifier, et si cela est nécessaire, la venger.

Deavy redressa sa tête, pour voir la réaction de l'homme, et attendre sa réponse. celui ci souri. Il se leva de son siège et vint s'accroupir devant le jeune homme puis lui chuchota à l'oreille.

-La vengeance n'est pas une solution, je vous offre 2 hommes pour vous aider. En contrepartie, vous me devrez vos services pour une mission si votre aide m'est nécessaire. Marché conclut ?

Deavy eut un large sourire, en voyant le vieil homme accepter se demande. Il allait pouvoir mener sa quête à bien, et si tout se passait bien, peut-être pourrait-il retrouver sa mère.

-Qu'on lui trouve 2 hommes expérimentés !

Deux gardes sortirent de la salle pour aller chercher deux guerriers. L'homme présent devant Deavy lui fit signe de se relever et l'invita à s’asseoir à une table, autour de laquelle ils passèrent plusieurs heures à discuter de sa quête. Une des deux guardes frappa à la porte et rentra.

-Monsieur, nous avons vos hommes.

-Faites les entrer.

Deavy était impatient de voir ces deux guerriers qui l'aideraient dans sa recherche. Les deux personnes entrèrent.

Belle journée que celle-ci, idéal pour, ne rien faire et glander sur les toits. Pourtant, Vaiarii avait eu une superbe leçon de combat avec une guerrière le jour d'avant et, après avoir récupéré des blessures qu'il avait reçu, cherchait des ennemies dans les rues ou mieux encore, une personne à aider. Il chercha longtemps et même après avoir essayé auprès des vendeurs, familles et gardes il ne trouvait rien. Un peu déçu il décida de faire ce qu'il faisait d'habitude...voler? Non, dormir.
Il s'apprêtait à grimper sur un toit quand un garde l'appela, un du palais.

*Ahhh! Ils viennent pour moi! J'aurais pas dû les fracasser la dernière fois!*

Essayant de s'enfuir par le haut, il fit déconcentrer par le poids de sa nouvelle arme et se retrouva sur le dos un peu sonné! Le garde venait vers lui avec quelques autres au cas ou. Vaiarii se leva en sortant sa faux prêt à l'assaut; malgré ses efforts pour brouiller les pistes, les gardes l'avaient peut-être retrouvés? Il se pencha un peu prêt à sauter en cas de besoin et engagea la conversation à ses attaquants qui semblaient un peu confus.

-Approchez!! J'espère que vous êtes prêts

-Arrettez! On sait que vous êtes un bon guerrier et nous avons besoin de votre aide.

Leurs épées n'étaient pas sorties et ils semblaient sincères. Le Néko afficha donc un sourire en rangeant son arme et s'approcha d'eux afin de les suivre. Il espérait de tout coeur que personne ne le connaissait sinon ça serait la catastrophe. Après tout il avait assommé les gardes dans le palais ainsi que détruit le matériel la-bas. En s'approchant du palais, le chef des gardes lui expliqua les raisons pour laquelle il l'avait choisi et ce qu'il devait faire.

*Hmmm, intéressant...*

Ils rentrèrent donc dans le palais, bien connu de Vaiarii en se dirigeant vers les portes d'en face; elles étaient immenses et le jeune-homme devina qu'il devait s'agir d'une personne haut placée. Il entra pour se retouver face à un vieil homme entouré de gardes. Un des homme en armure commença une phrase.

-Hé mais c'est toi qui....

Vaiarii lui lança un regard noir qui le fit taire immédiatement. Le vieillard regardait le Néko étrangement, cela mettait le voleur mal à l'aise et il décida de s'asseoir près du jeune-homme qui l'attendait.
Il s'assit en face de lui en écoutant des bruits venir de la porte. Une autre personne?
Il leva la main en souriant au nouveau.

-Yo. Moi c'est Vaiarii, à ton service.

Deavy vu les gardes rentrer dans la salle, suivis par Deux guerriers. Le premier pris la parole:

-Yo. Moi c'est Vaiarii, à ton service.

-Enchanté, je m'appelle Deavy.

Un second homme entra. Il s'approcha du responsable pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Ils sortirent tout deux de la pièce.

*Étrange*

Ils rentrèrent quelques minutes plus tard, ayant laisser le temps à Vaiarii et Deavy de se présenter. Le second mercenaire se présenta à son tour.

-Je m'appelle Edmund Cullis, je suis mercenaire de métier mais j'ai une dette envers le roi, je travaillerait donc pour rien. Je suis plutôt du genre solitaire d'habitude, donc n'essayer pas d'être amical avec moi.

*Au moins c'est direct*

A sa voix, il paraissait jeune, une trentaine d’années peut-être, il portait une armure dorée lourde et un casque qui recouvrait intégralement son visage. Deavy leurs expliqua les tenants de la quête, et ils décidèrent ensembles de se donner une journée pour se préparer avant de partir. Le mercenaire retira son casque pour saluer les deux autres. De long cheveux blond se déroulèrent sur les épaules de la jeune femme. Elle les regarda avec ses yeux verts, ils étaient ébahis. Deavy fut intriguer par les grandes oreilles de la femme. C'était la première fois qu'il rencontrait une elfe. Elle s'inclina et parti dans sa direction. Vaiarii et Deavy se regardèrent, étonnés, puis Deavy parti à rire.
Deavy tendit sa main à Vaiarii pour le saluer et parti vers le sud de la ville, en direction d'une auberge, pour y passer la nuit, preparer son sac et retourner au palais pour partir.

Le bruit qu'il avait entendu semblait parvenir d'une deuxième personne arrivé dans la salle juste aprés lui. En regardant bien il voyait...une canette de métal. En effet le guerrier était recouvert totalement d'une armure lourde lui cachant la tête et toute partie de son corps; une lame était posée sur son côté attaché fermement à sa ceinture. Le monstre s'avança vers eux, il semblait être l'intrus dans le groupe; Vaiarii évaluait sa force tandis qu'il s'assit.

*Hmmm..énorme quand même..peut-être que dans cette ouverture là...*

Ses phrases le coupa dans ses pensées. Apparemment il n'était que la par obligation et n'en avait franchement rien à foutre d'eux. D'abord épaté de tant de franchise, le Néko resta muet; puis vint un sentiment de colère, ce bon-homme s'incrustait comme ça, limite en leur crachant à la geule?! Non , ça ne se passerait pas comme ça et il leva la main afin de chercher son arme. Le guerrier enleva son casque.

Toutes respirations et battements de coeur fut interrompus un court instant en voyant l'elfe femme en face d'eux. Elle ne faisait même pas le tiers de son armure et elle se contenta de se lever, les saluer et prendre congé. Il était franchement étonné et Deavy aussi; ils eurent un petit rire nerveux avant de partir dans un fou rire incontrôlé. Malgré ce retournement de situation, l'homme-chat n'appréciait pas du tout la nouvelle connaissance et sentait venir un coup fourré.

Prenant congé eux aussi, ils se dirigèrent vers l'auberge la plus proche pour passer la nuit. Décidément Vaiarii aimait bien cette nouvelle connaissance et aurait bien fait la fête avec lui s'il n'avait pas la dure journée demain. Il expliqua qu'il était fatigué avant de partir se coucher immédiatement dans une chambre à l'étage. La nuit passa à une vitesse incroyable sans aucun rêve.

....................

Le matin! Le néko se leva d'un bond excité de la journée à venir, il allait enfin faire quelque chose. Il se prépara presque en dansant et chantant.

*Savon, douche Tadaaaa.. toilettes, manger, s'habiller, je suis pret!!*

Il descendit les escaliers d'un bond et paya l'aubergiste pour sa chambre et celle de Deavy avec l'argent qu'il avait volé au propriétaire le dernier soir. Il courra presque dehors prêt à affronter le monde entier. Malheureusement la journée n'était pas aussi ensoleillée que lui, il faisait frais et une légère brume s'installait. Regardant au loin il vit le monstre en armure arriver vers lui.

-Bon on se dépêche, j'ai pas que ça à faire!

Il voyait Deavy sortir de l'auberge et fit un signe de se pendre en montrant l'elfe; décidément il la détestait bien. Ils la suivirent en direction du centre de la ville.

Les trois marchaient en direction du palais pour avertir de leur départ. Deavy discutait avec Vairarii tandis que l'elfe aiguisait une de ses dagues. Ils arrivèrent au palais, mais personne n'y était. Un peu plus loin, une troupe de personne était ameuter en cercle un peu plus loin. Deavy parti voir, laissant Vaiarii et Edmund seuls. Une bagarre se tenait là. Un homme se faisait agresser par 4 personnes armés. Le pauvre homme ne pouvait rien faire seul. Deavy fit signe à Vaiarii de venir, qui fut suivi par la mercenaire. Deavy regardait l'homme qui essayait de se défendre comme il le pouvait, lorsqu'il vit une grosse armure prendre place au milieu du "ring". Elle sortit la dague qu'elle venait d'aiguiser, et par quelques mouvement rapides, elle attrappa un des 4 hommes armés et lui plaça sa lame sous le cou.

-Allez vous en ou je le tue.

Les hommes s'étaient arrêter, sauf un, qui essaya d'attaquer la jeune femme. Elle égorgea son captif sans état d'âme, et s'en pris au deuxième. Elle échangea sa dague contre une grosse épée lourde. D'un coup, elle découpa un bras à son assaillant, qui tomba face à terre. Les deux autres hommes ne restèrent pas figer très longtemps. Une lutte éclata entre les trois guerriers, lorsque l'elfe se stoppa nette. Du sang s'écoula de son armure, et elle s'écroula par terre. Un cinquième homme était arriver en traître derrière elle, lui ayant planter une épée dans le dos. Deavy eu un instant de rage. Comment pouvait on être aussi cruel ? Derriere l'homme, cinq autres personnes se tenaient debout, arme à la main. Ils étaient maintenant huit, près à venger leurs camarades, mais se venger sur qui ? Deavy, sans réfléchir fonça sur un des hommes et lui trancha la gorge. Pris de haine, il courut sur un deuxieme et lui entailla la jambe. Celui ci tomba à genou, et Deavy lui planta son couteau dans le cou. Il était maintenant entouré par les six hommes qu'il restait. Il ne tiendrait pas seul contre eux.

Une approche mouvementée

Après un long voyage assez mouvementé, Van arriva enfin à Soleriès. Avant cela, il avait réussit à terminer une des dagues jumelles qu'il confectionnait. Bien sur, il ne l'avait pas avec lui désormais, elle reposait dans un lieu personnel, remplit de ses propres trésors. L'âme de forgeron qu'il possédait ne demandait qu'à continuer son travail et ce, jusqu'à la fin de sa vie. Maintenant, il devait finaliser la seconde dague, celle qui devait absorber l'énergie de Lucina, un monde remplit d'ondes positives. Il ne connaissait pas très bien la topographie du monde et ne savait donc pas quel était le lieu le mieux approprié pour accomplir cette tache. Par sécurité et parce que c'était la ville principale de Lucina, Van préféra rejoindre la ville Soleriès.

Aux portes de la ville, l'homme se reposa près d'un mur, à l'ombre et à l'abri des regards. Il était déjà venu ici et n'allait donc pas se perdre à l'intérieur. Pourtant il hésita à y entrer, il avait comme une impression de mal à aise en pensant se balader dans les rues. Il n'était pas là pour faire du tourisme mais la pression devenait constante, n'importe où il allait. L'équilibre des mondes devenaient peu à peu chaotique comme si c'était la fin du monde. Van ressentait ces changements, il n'était pas un fin observateur pour rien. De dessiner les êtres vivants, d'immortaliser la vie sur une feuille de papier, permettait d'analyser son environnement et ce qui n'était plus comme avant. Bien que devenu forgeron, il ne perdait pas son âme d'artiste, d'ailleurs son sac contenait toujours son matériel de dessin pour être prêt n'importe où.

"Franchement, c'était qui ce gars là?"

Cette phrase attira l'attention de Van et celui-ci tourna la tête vers l'homme qui venait de la prononcer. Un groupe d'homme se tenait pas loin, l'air décontracté et peu amical. On aurait dit que quelqu'un les avait dérangé. Le forgeron n'y prêta plus attention, ce n'était pas ses affaires après tout. Et en voulant oublier cette conversation dont il ne participait pas, il préféra partir plus loin et enfin s'engouffrer dans les ruelles de la ville. Les gardes semblaient être aux aguets et leurs regards foudroyèrent le voyageur qui se fit tout petit. Il devait trouver un coin tranquille où s'installer et réfléchir à la suite des opérations. Il prit le chemin du centre ville tout en regardant les échoppes qui se trouvaient à gauche et à droite afin de trouver la perle rare. Van avait empoché une belle petite fortune récemment. Peut être pas très légalement, mais pas non plus illégalement. En fait, il avait simplement trouver des pierres précieuses durant son voyage jusqu'ici. Celles-ci appartenaient à des brigands et ce ne fut qu'un coup du hasard s'il s'était retrouvé au milieu de ces dangereuses personnes.

Son sac contenait une dague blanche, celle qui faisait l'objet d'une telle attention et qui était l'objectif de Van. Il savait que ce n'était pas à l'intérieur de la ville qu'il allait la baigner d'ondes positives mais bien dans un endroit naturelle, respecté par la nature. Le fait qu'il se trouvait ici n'était qu'une étape préliminaire pour prendre des forces et établir un meilleur plan. D'ailleurs il remarqua un endroit reculé et paisible droit devant lui. Lorsqu'il se dirigea vers ce point, il entendit des sons de violence. Une bagarre se déroulait sur la ruelle d'à côté. Décidément, il en rencontrait souvent sur son passage et dans n'importe quelle ville, Harmonia, Umbra ou Lucina. Il fut curieux d'apprendre la raison de tant de violence et s'approcha lentement de la scène. Puis quand il remarqua des corps sur le sol, il se rendit compte que c'était plus grave que ça. Si jamais les gardes trouvaient des corps, tous ceux ici présent allaient en pâtir. Le forgeron préféra s'éloigner pour éviter les problèmes mais avant de faire demi tour, il remarqua que c'était les hommes qu'il avait vu plus tôt. Ils n'avaient pas l'air commode et ceux en face d'eux étaient surement les plus à plaindre. Enfin, c'était ce que pensait Van en tout cas.
Il n'était pas du genre à jouer le justicier mais il ne voulait pas que tant de sang soit versé, surtout qu'il était ici pour chercher une énergie douce et calme et non une ambiance survolté. Pour remédier à cela, il devait mettre la main à la pâte afin de faire passer cette vague rapidement.