[EVENT SECONDAIRE] Les poulettes sont de sortie ! [Terminé]

Participants et ordre de postage : Zed / Chocolat / Jolene / Holly / Johrmund / Valiane / Aodhán / Mélusyne Shea (MDJ)

Sujet de discussion : Cliquez ici
Mission : Trouver les 10 poules disparues
Avancement : Si une personne ne répond pas durant 5 jours, son tour passe et ce sera au prochain membre de poster, attention, les modérateurs surveilleront de très près les sujets !

[MODE MDJ]

Tout le monde en parle à Equillios, le grand concours des poules carnivores va se dérouler dans une semaine pour le plus grand bonheur des habitants de la ville. Des combats à souhaits et du sang à gogo seront au rendez-vous. Un concours "Miss Cocotte" sera d'ailleurs à l'honneur. Chaque éleveur travaille dur pour arriver à un résultat des plus terrifiants entraînant leur chef-d'œuvre loin des yeux espions. Malheureusement, pour l'un d'entre eux, lors d'une sortie près du Fleuve Numa, une cage de poules carnivores se défait les laissant s'échapper. L'homme, seul face à toutes ces créatures en rages courant dans tous les sens, ne put que baisser les bras accourant dans la ville d'Equillios. Après plus heures de marche, il arriva enfin dans les ruelles, hurlant jusqu'à plus soif ces quelques mots ... :

"S'il vous plaît, venez m'aider, je recherche plusieurs personnes pouvant retrouver mes poules, il me faut des hommes courageux car elles sont carnivores, je vous en prie, c'est une histoire de vie ou de mort, je vous offrirai une belle récompense !"

Lors de votre passage dans la ville le brouhaha qui régnait à son intérieur vous interpelle vous poussant à prendre connaissance de ce qui se passe. Votre arrivée se fait vous présentant devant l'éleveur offrant votre main que ce soit pour l'aider, la récompense ou pour d'autres raisons plus obscurs... A vous de jouer !

C'est à Zed de commencer Wink

Je me promenait paisiblement dans Equillios, le soleil accompagnant mes pas, sans but. Je ne savais exactement ce que je cherchais dans la cité, ni même pourquoi mes voyages m'avaient conduit ici. Je savais seulement que mon envie de voir du pays me tirait aux quatre coins des trois mondes et que cette ville était un passage obligé. Tout en marchant, je repensais au texte que je travaillais pour mon prochain spectacle ; il se nommait La Grande Magie, mais je suppose que vous vous en moquez, c'est pourquoi je vais passer outre et vous parler de ma déambulation méditative. En réalité, je ne méditais pas vraiment, puisque je ne suis pas un philosophe intitulé Sauh Krateu et j'aurais été bien en peine de "méditer". Toutefois, imaginons que je réfléchissais à quelques idées saugrenues qui traversaient le désert vide et blanc de mon esprit. Je pensais surtout à l'aventure périlleuse que nous avions vécue, Séphiel et moi, de notre nuit enlacés. C'était bien...

Je sortis dans mes pensées précuites et remarquai devant moi, sur un mur blanchi à la chaux, une affiche vermeille qui attira mon attention. Je m'approchai, curieux, et lus sur le bout des lèvres ce qui y était écrit : GRAND CONCOURS DES POULES CARNIVORES, VENEZ NOMBREUX ! Je sortis de ma torpeur et m'interrogeai sur cet événement. Apparemment, ce concours fascinait les habitants puisque je remarquai à quelques mètres un groupe d'individus penchés sur la même affiche. Quel intérêt pouvait-il y avoir dans un combat de poules ? Je restais dubitatif. Je décidai alors d'interroger un citadin pour m'expliquer ce qui était intéressant dans ce machin poules-carnivorines. Je regardai autour de moi ; non loin de moi, une grand-mère à l'air absolument adorable balayait devant sa maison. Je m'approchai et lui demandai poliment :

" Bonjour madame, pourriez-vous me dire ce qu'est le concours de poules carnivores ? Je vous avoue que je ne suis pas d'ici et que je ne comprends pas bien de quoi il retourne."

La vieille femme m'observa quelques temps (elle ne devait pas voir des gens à la peau sombre souvent je suppose) et me répondit d'une voix chevrotante :

" Et bien, bonjour mon p'tit ! Alors comme ça tu connais pas le Grand Concours des Poules Carnivores ? Tu n'es pas d'ici toi, j'le vois dans tes yeux. Bien. Alors je vais t'expliquer. Ce concours rassemble les meilleurs éleveurs de poules carnivores de la région pour les faire battre en duel. C'est foll'ment amusant, tu verras ! Et pi', t'es jeune, tu dois aimer bien ça, te battre, nan ? Allons, je dois te laisser, j'entends ma minette qui m'appelle."

Elle se retourna et s'enfonça dans l'obscurité de sa maison en prononçant des "Minette, viens là ma Minette..." Je la remerciai bien qu'elle ne pouvait plus m'entendre et continuai ma route. J'arrivais sur une petite place avec une fontaine gargouillant au centre. C'est alors qu'un gens, tâché de sang, fit une entrée bruyante — faut dire, il soufflait comme une forge — et prononça ces quelques mots :

"S'il vous plaît, venez m'aider, je recherche plusieurs personnes pouvant retrouver mes poules, il me faut des hommes courageux car elles sont carnivores, je vous en prie, c'est une histoire de vie ou de mort, je vous offrirai une belle récompense !"

.
Récompense ? Ai-je entendu récompense ? Ma bourse étant vide, je devais sauter sur l'occasion. Je me précipitai à sa rencontre, ne me souciant pas de la dangereuse mission qui m'attendait si j'acceptais cette quête insensée :

" Je suis votre homme, monsieur. Je sais me battre, mordre et manger. Je sais soliloquer et utiliser un filet. J'aime les fraises mais pas les endives. Vous pouvez compter sur moi."

[H.R.P : Oui, je sais, c'est nul et pas long, mais je n'ai pas d'inspi !]

Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu Equilios. Enfin, je ne sus depuis combien de temps j'étais partie de cet cité pour la recherche de la puissance pour éviter que cette épée soit trop lourde pour moi... Je ne voulais pas encore remplir les conditions d'avoir l'entière puissance de Volac. Après tout, je suis trop altruiste pour le faire. C'était la nuit quand je suis arrivée dans cette ville. Voyant qu'il n'y avait pas foule, je me dirigeais vers ma maison... Ma petite cabane. En entrant, rien n'avait changé... Seulement de la poussière en plus mais j'étais trop fatiguée pour remarquer cela... Mes paupières s'alourdissaient et mon corps n'avait plus la force de bouger, jusqu'à dormir sur mon matelas de paille.

Je me réveillai suite à l'hurlement d'un coq. J'étais encore trop fatiguée pour me lever mais apparemment, les poules insistaient que je me réveille. Le manque de rêve se faisait sentir avec son poids dans mon âme et c'était horrible à supporter... Surtout avec un matin aussi chiant. Je me demandais pourquoi une telle agitation pouvait se produire.

Après être monté sur le toit, le spectacle surgit en dessous de moi. Avec une banderole écrite "GRAND CONCOURS DES POULES CARNIVORES", on voyait l'invasion de ces volailles courir partout sur la place, excitées, comme s'ils couraient vers les humains pour les manger tout cru.

"AHHHHH, les poules nous attaquent ! Au secouuurs !"

Criai-je instinctivement sans réfléchir... Du coup, je me faisais remarquer devant la foule.

"Eh, gamine, arrête de gueuler, les poules ont peur !"

Quelle honte... Mais au moins, c'était le temps de faire évacuer mon stress à partir d'une bonne rigolade, après tout, je venais juste d'arriver. Je faisais mine de tomber du toi et sautai vers un tas de pailles pour amortir ma chute et j'y restai à l'intérieur. Mes yeux pouvaient tout voir sans qu'on me vit, tel un renard contemplant sa proie. Ceux-là se dirigeaient vers une personne de physique étrange... La couleur de peau avant tout. Peut-être venait-il d'une tribu inconnue à mes souvenirs, je n'en savais rien exactement. Là, ce jeune homme posait des questions sur ce concours des poules carnivores, curieux tandis qu'une participante, je pense, avait donné les réponses. Il s'agit apparemment d'un tournoi de combat entre volailles, servant juste de divertissement. C'était peut-être marrant mais... Voir des poules se tuer, ce ne serait pas ma tasse de thé.

Tout à coup, un homme qui avait l'air d'avoir couru des kilomètres se dressa dans cette place. Essouflé, des mots se faisaient mâcher par la bouche, même si ce qu'il disait était clair.

"S'il vous plaît, venez m'aider, je recherche plusieurs personnes pouvant retrouver mes poules, il me faut des hommes courageux car elles sont carnivores, je vous en prie, c'est une histoire de vie ou de mort, je vous offrirai une belle récompense !"

Quel trouillard, avoir peur de ses propres animaux mangeurs de viande... Enfin, il fallait bien l'aider si cela n'allait pas provoquer des morts. Enfin, vu que notre invité veuille s'occuper de cette affaire pour la récompense, ce dernier ne pouvait pas réussir tout seul. C'est là que je sortis de ce tas de paille brusquement, faisant peur encore aux poules dans leur cage.

"Ce n'est pas avec seulement un cœur et deux mains que vous n'arriverez pas à chasser toutes ces poules. Je vais l'aider. Mais dites nous où vos participantes sont parties..."

Ce long voyage depuis Umbra m'avais un peu épuisée, je demeurais ici, à Harmonia en attendant de reprendre des forces et me soulager de moments fatales que la vie tenait à partager avec moi. Je mordais dans ces cours instants sereins, bénéfique jusqu'à atteindre un orgasme interne.
Le repos était le bien le plus précieux qu'il me restait, et en tant que Cormyr, je me devais de préserver cet unique bien. Jusqu'à ce que par hasard, allongée sur mon piédestal, mon sommeil fut troublée par la plus minime des créature: un homme... dresseur apparemment.

je m'étais alors assise sur le rebord de la fontaine, à me demander si les choses fonctionnaient bien comme prévue, un enfant qui passe son temps à pleurer, des marchands criaient 'au voleur" dans toutes les rues, les mères sortaient les poubelles, les cavaliers défilaient, accompagnés de leurs plus belles montures, originairement baie. Et durant tout ce court épisode non perturbateur puisque habituel, J'avais le sincère sentiment que quelque chose allait se passer. Je fut comme étonnée par moi même de sentir une chose gigantesque, d'une puissance phénoménale passer à coté de moi. Son énergie n'était même pas à son paroxysme alors qu'il dégageait un aura puissant.
La femme en question s'approchait d'un groupe de jeune gens, dont un marchant avait, semble t-il, perdue ses cocottes.
Je me moquait bien de cette situation, d'autant plus que je n'avais pas prise de petit déjeuné.

" je vous aidererais à les trouver vos cocotttes, foi de Cor...euh... de soldat!"

Evidemment, sortir sans couvertures n'étais pas à mon habitude, je me devais de passer inaperçue. LA chasse aux poules était ouverte! D'autres personnes s'étaient proposées, et on pouvait entendre des "les courageux!" ou "sont fou ces jeunes!" dans les deux cas, ma folie l'emportait certainement plus. et armée de mes sens épanouis, je sentais le vent, prenant les odeurs divers qu'il m'apportait. Une poule était sous le cageot de pomme, tout prêt d'ici... il ne valait mieux pas demander qu'est-ce qu'elle foutait là, mais elle y était, à savoir s'il s'agissait d'une poule carnivore ou non, valait mieux voir si n autre y allait, histoire de ne pas y avoir de bobos.

Enfin, lorsque le speech fut finis, je me demandais bien de quelle offrande ce dernier parlait.. il était pas aussi bien habillé que cela, l'argent n'était pas son point fout donc... sa bénédiction? J'en avait que faire, ces choses divines ne sont donnés que par grâce et vie offerte. Et tandis que je réfléchissait, je voyais déjà les autres courir dans tous les coins, en tapant des mains en appelant "coootcoooot" dans les moindres recoins, armés d'un filet à poisson ou de hache... excellente idée!

JE sortis donc ma corde elfique et réfléchissais... qu'est-ce que les poules carnivores aimaient le plus au monde.. le sang... les vers de terre... les insectes, les enfants? non... les carcasses d'animaux pourrissantes... quoi que, ces cocottes sont sans doute des poules de compèt'.... donc fraîche...? et puis pourquoi m'embêter avec ça? j'en trouve une et l'amène, ZUT ALORS!

... Ainsi commençait le cache cache cocotte ... je m'étais mis à moitié à rire de cet évènement totalement absurde et me mettais moi même à pousser des gloussements de poules, les bras dans le dos, à moitié le nez par terre à imiter l'inimitable ...

Invité

Deux semaines qu'Holly était rentrée à Equillios qui lui avait tant manqué et déjà elle s'y ennuyait. C'est bien quelques jours, histoires de se reposer mais au bout d'un certain temps... c'était bien calme en ville. C'était agréable, certes. Il faisait beau, un soleil vraiment radieux flottait dans le ciel sans nuages. On se croirait presque en été. Un temps idéale pour sortir se balader en ville, s'allonger près d'un point d'eau, visiter les abords de la ville pour une petite balade digestive.... Pour l'instant son activité principale avait été la sieste. Dormir au soleil sur le balcon ou au frais a l'intérieur, ça dépendait des fois. Cela passe une semaine ou on rattrape ses heures de sommeil perdues et qu'on se remet du voyage éreintant dont on vient de rentrer mais la deuxième semaine... Il lui avait semblé prendre cinquante ans d'une fois. Un coup vieux quoi. A rester allongée toute la journée, elle en oubliait le temps, finissait par ne plus réussir à se lever et son corps ne semblait plus opérationnel pour la marche. A tous les coups, si elle continuait encore une semaine comme ça à comater sur son fauteuil, des rides allaient apparaitre sur son visage et ses cheveux vireront au blanc en un rien de temps. Ah les joies de la vieillesse ...!

" Hey ! Si t'allais te balader au lieu de rester chez toi? "

Holly leva la tête. Elle était tranquillement allongée comme à son habitude, cette fois ci au soleil sur son balcon. De là où elle était elle ne pouvait pas voir la personne qui l'avait interpellé. Holly soupira et se décida finalement à se relever et à pencher la tête vers l'extérieur. En bas se tenait son voisin, celui qui l'avait un jour emmené avec lui à Lucina par les voies commerciales et c'était lui aussi qui lui avait parlé de mariage. On croirait presque qu'il se prenait pour son père... mais il était gentil quand même. N'obtenant pas de réponse de sa part, il enchaina.

" Tu sais dans une semaine il y aura un grand concours de volaille... Ils préparent tout en ce moment, ils auront peut-être besoin de bras pour les aider et ça t'évitera de tourner en rond. "

Il n'avait pas tord. Mieux valait qu'elle aille se changer les idées. Un peu de travail après tant de repos ne lui ferait pas de mal. Elle remercia son voisin et rentra chez elle, fermant la fenêtre rapidement dans son dos pour conserver le peu de fraicheur qui s'y trouvait. Holly balaya son salon du regard. Aller, motive toi ma fille. Elle alla rapidement se changer dans sa chambre et sortit finalement en fermant soigneusement la porte derrière elle. Apparemment des jeunes s'amusaient à entrer sans permission chez les gens ces temps ci. Elle descendit d'un pas trainant les escaliers et se dirigea vers l'emplacement où devait avoir lieu le concours.

Arrivée sur place, Holly s'approcha d'un homme qui devait avoir la trentaine et lui demanda si elle pouvait aidé. Il lui indiqua quelques planches en bois à déplacer. Elle en saisit quelques unes, mais pas trop. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait plus fait de sport. Elle les transporta et alors qu'elle allait les poser un autre homme, plus jeune celui-ci vînt la voir, lui aussi tout aussi charger et lui demanda de les transporter plus loin. Il fallait les donner à un troisième. Elle le suivit donc et enchaina, toujours avec celui-ci, les aller-retours. Bon ce n'était pas des plus intéressant mais ça passait le temps et c'était ce qui comptait après tout. Quand ils eurent fini avec le déplacement des planches qui serviraient à faire dieu seul sait quoi, on lui proposa de venir boire un coup pour récupérer. Les gens vous intégraient drôlement bien une fois que vous mettiez les mains à la pâte. Elle s'assit en compagnie d'autres personnes plus ou moins fatiguées ainsi qu'avec le jeune avec lequel elle avait travaillé. On lui donna un verre d'eau comme aux autres et elle les écouta parler. Enfin jusqu'à ce qu'un hurluberlu apparaisse. Il semblait lui aussi fatigué et demandait de l'aide pour retrouver ses poules carnivores. Il promettait une belle récompense... intéressant. Peut-être que cette histoire pimenterait sa journée. Et apparemment elle n'était pas la seule à le penser. Deux personnes c'étaient déjà dévouée quand une autre s'était déjà mise à imiter la poule. Les "travailleurs" avec qui elle était invitèrent l'homme à s'assoir et à boire un coup pour se calmer.

" Hé, elles se sont échappées où vos poules? "

"Au fleuve Numa. "

Holly se leva et le jeune homme avec qui elle avait travaillé leva les sourcils en lui demandant si elle allait. Elle acquiesça et s'étira. Bon... déjà fallait y aller non avant de commencer à caqueter de partout. Elle se mit alors en route sans vraiment prendre garde aux autres qui s'étaient proposés...

[HRP : désolée pas très inspirée ><]

Invité

-Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
- Mais ferme-la un peu !

Johrmund avait toujours l'air aussi stupide quand il découvrait quelque chose, ce qui décourageait fortement son compagnon. Avoir perdu la mémoire retirait tellement de fierté à un élémentaire de magie... Quoi que... Après réflexion, il devait admettre que le petit garçon qui se tenait à ses côtés n'en avait pas tellement plus que le serpent gigantesque qui ravageait le monde autrefois. Ce dernier avait été capable de tout pour parvenir à ses fins. Et Niddhog avait toujours ignoré le but réel de tous ses plans machiavéliques. Cela l'effrayait. Mais il était bien obligé de coopérer avec son vieil ennemi si il voulait lui-même réaliser ses objectifs. Une cohabitation en somme. Mais cette amnésie le pesait ! Et c'était peu dire...

- Dit, dit, dit, dit, pourquoi les gens ils ont la peau toute blanche ? Hein ? Dit ? Et le chat, pourquoi il est sur le toit ? C'est bon les chats ? Ça mange quoi ? Pourquoi il y a des gens qui ont des cheveux sur le mentons et d'autres pas ? Pourquoi le...

- FERME-LA !!!

Les passant se retournèrent, constatant pour la première fois qu'il y avait une présence incongrue dans la ville. Un pingouin en peluche qui parlait d'à peine un mètre et un gamin à peine plus grand.
Niddhog regretta son saut d'humeur mais si il avait disposé de mains, il aurait volontiers étripé son compagnon. Et puis, tous ces gens qui les regardaient avec des yeux ronds... Et tellement d'humains... Même si il essayait de faire une croix sur son propre passé, il ne pouvait oublier cette haine à leur égard.
Il ramena son regard sur la place et... où était encore passé l'autre imbécile ?

Johrmund attrapa le chat par la queue avec un geste sûr de professionnel. En haut du toît, il se débrouillait aussi bien que sur la terre ferme et avait escalader le mur avec une facilité déconcertante. Il brandit fièrement son trophée qui se mit aussitôt à s'agiter en miaulant et en donnant des coups de griffe avec une rage effarante. Surpris, l'enfant le lança loin de lui. La pauvre bête fit un vol plané et arriva sur les pavés de la rue dans un bruit croustillant.
Vexé de s'être fait avoir, le jeunot descendit du toit aussi habilement qu'il était monté, mais par un autre chemin.
Il arriva sur le sol, juste à côté d'un groupe qui discutait d'un sujet apparemment sérieux. Attiré par le ton de la conversation, il s'approcha en écoutant. Cela parlait de poule carnivore. Bien que le premier mot lui soit inconnu, le second résonna à ses oreilles. Carnivore. Comme les grosses bêtes de la forêt ! Il sourit et décida de suivre le petit bonhomme qui cherchait des volontaires pour l'aider.
Il dû attendre de croiser deux autres personnes intéressés avant d'avoir suffisamment d'information pour faire sa propre enquête. Le fleuve de Numaï...
Il s'arrêta, laissant l'homme continuer son chemin seul - il ne l'avait de toutes manières même pas remarqué ! - et se mit à réfléchir.
Numaï... C'était un nom bizarre. Il ne connaissait personne ayant un tel nom. Mais des fleuves il en avait déjà vu un ! Mieux, il en venait !
Heureux de la conclusion qu'il venait de tirer, il se retourna, cherchant à résoudre un nouveau problème.
Oui, mais par où était-il venu ? Excellente question.
Tout à sa nouvelle réflexion, il eut soudain une idée géniale : Si cette mission était périlleuse, seuls les gens forts y participeraient. Donc, il suffisait de chercher des personnes puissantes pour trouver le lieu !
Cela lui prit très peu de temps pour repérer tous les mages des environs. La plupart semblaient prendre la même direction. Un sourire étira son large visage alors qu'il s'élança à leur poursuite en braillant "Numaï ! Numaï !" à tue-tête.
Il n'avait même pas remarqué qu'il avait perdu son compagnon depuis déjà un bon moment.

Invité

Rentrer…chez moi. Le pied. Il faisait doux, l’été approchait. Je me sentais pousser des ailes, quoique j’en aie déjà. M’étirant tel un félin sur son appui de fenêtre, je baillai avec ostentation, méditant sur mon activité de la journée. Que faire ? Cruel dilemme. Voler, piller, saccager, harceler,…la capitale offrait tellement de possibilité que je ne savai plus où mettre la tête. J’optai finalement pour le marché, espérant y trouver une babiole intéressante avant l’ouverture des festivités. Chaque année, malgré ma vision déplorable de ces stupides éleveurs de volailles, je ne pouvais m’empêcher de revenir dans ma ville natale pour me gorger d’histoires loufoques et grotesques à souhait.

La mine enjouée, Valiane s’empara d’une pomme sur une étale puis se coula dans la foule des passants, disparaissant peu à peu dans la mase écrasante de la population. Elle passa aussi furtivement qu’un félin de stand en stand, daignant à peine jeter un coup d’œil sur la marchandise exposé. Soudain, son regard ce posa instinctivement sur un collier en or qui brillait de mille feu sous ce soleil matinale. Avec un sifflement impressionné elle s’approcha de plus près de sa cible et le prit d’une main experte. Le marchand leva un sourcil puis retourna à sa tasse de café, rassurer de constater que ce n’était d’une belle demoiselle, une gosse de riche descendue refaire sa garde-robe sous le coup d’un caprice. Valiane lui lança un timide sourire, accentuant sa jeunesse et sa naïveté.

« C’est de la qualité sa madame ! »
« Je n’en doute pas mon bon monsieur. Vous m’excuserez néanmoins, je reviendrai probablement plus tard. Bonne journée. »

La jeune fille reposa avec soin le collier sur son présentoir avant de saluer le marchand et de se remettre en route. Alors qu’elle marchait elle sortit de sa poche, non sans un brin de ravissement, un superbe collier, en argent celui-là.

*L’or ne brille pas assez à mon goût, je préfère l’argent.*
*Et les pierres précieuses alors ? Elles aussi brillent.*
*Oui mais trop. Les seuls qui me vont son les saphirs et elles font concurrence à mes yeux.*

D’un air déterminé elle lança son trognon de pomme au coin d’une rue puis entreprit de mettre sa nouvelle acquisition autour de son cou. Satisfait de sa prise, elle décida de s’écarter quelque peu de la foule pour respirer un peu avant le début des combats. Elle ne savait pas encore ce qu’elle allait y découvrir, qui elle allait y rencontrer. Des vieux amis ? Des ennemis ? Beaucoup d’étrangers ? Probablement un bon mélange de tout. Elle bailla à nouveau en s’étirant, savourant avec délice les rayons du soleil qui couraient sur sa peau. Peu à peu la demoiselle s’enfonça dans les rues tortueuses d’Equillos, cherchant à chaque instant un souvenir familier effacé par le temps. Ses hautes bottes de cuirs claquaient faiblement sur les pavé des ruelles et sa fine robe, fendue plus haut que la convenance ne l’autorisait, s’agitait un moindre courant d’air. Ses cheveux parsemés des bijoux et autres perles et souvenirs produisaient à rythme constant une légère mélodie cristalline au moindre de ses mouvements. Un superbe foulard blanc noué au cou complétait se tableau charmant d’une demoiselle épanouie et heureuse de vivre l’instant présent.

Son sourire s’accentua lorsqu’elle aperçu de loin un attroupement se former peu à peu autour d’un homme âgé. Sous l’effort son visage avait prit le tin d’une écrevisse et son souffle celui d’un buffle en rut. Amusée, Valiane s’approcha avec un brin de curiosité, poussée par un vent inconnu. Les réjouissances allaient bientôt commencer !

« Ais-je bien entendu le mot « récompense » ? »

Une petite journée comme les autres à la foire, combat de poules sanguinaires, concours du cochon le plus carnivore, soirée nationale du pâté de foie d'elfe... Bref une tonne de belles activités pour les plus vieux, parce que les petits ça aiment pas l'elfe. Aodhàn, lui, était venu pour voir tous ces idiots se jeter sur du sang sans aucune raison. Il aimait bien voir ces pauvres habitants se rabaisser au niveau de plus sanguinaires de son peuple pour seulement une journée et rire de la faible différence entre tous ces peuples qui, à l'origine, ont les mêmes racines. Peu importe la race, le sexe ou la richesse, tous ont un petit côté Umbrien, même si beaucoup ne veulent pas le voir. Enfin bon, les choses sont telles qu'elles le sont et ce monde risquait un jour ou l'autre de subir le contre-coup de toute cette décadence. Comment ces types pouvaient-ils prétendre défendre l'harmonie universelle et les deux mondes quand ils accueillent des évènements aussi sanglants et étranges? À croire que leur belles promesse d'harmonie ne sont que des paroles et non des actes. Mais le temps n'était pas au procès sur les croyances de ces idiots, mais plutôt aux réjouissances de voir un tel spectacle se produire. Vivement le combat de poules!

Quel ne fut pas la déceptions quand tous apprirent que beaucoup de ces petites bêtes s'étaient échappés de leur enclos. Déception qui se transforma vite en peur d'être bouffer tout rond par ces poupoules sanguinaires mangeuse de chair. Comment pouvait-on laisser ces... choses sortir de leur cage pour aller manger les spectateurs? Fallait vraiment avoir un mauvais plan de finance pour croire que les profits allait rentrer aujourd'hui. Pauvre petit fermier maintenant au prises avec un problèmes diplomatique et un enclos détruit. Qui appelait-il maintenant que ses bêtes étaient partie? La garde d'Équillios? L'armée d'Harmonia? Non... De simple aventuriers qui pourraient simplement avoir l'envie de bruler ses poules pour avoir une souper, chose qu'Aodhàn avait fortement envie de faire. Ce fut donc la première réaction qu'eut le jeune homme quand il entendit les demandes du fermier afin de retrouver ses poulettes. Quelle mission originale pour le jeune aventurier... Pour une fois. Ça changeait des recherches pour un bout de livre inutile ou de la préparation de son plan ultime afin de prendre le pouvoir en Umbra. Bref, il approchât tranquillement le vieil homme qui demandait de l'aide et leva la main afin de répondre à son appel. Apparemment, d'Autres personnes courageuses avaient aussi eu cette idée. Une petit fringale collective? Ça tombait bien cette petite escapade, le garçon avait oublié de diner ce midi.

"Vite! Aidez-moi à retrouver mes pauvres poules! Elle risquent d'être mangé là-dehors!"

"Moi je suis partant... Ça tombe bien, j'avais faim."

"Heu... quoi?"

"J'ai dit, ça tombe bien, j'aime les chiens."

"À d'accord... Mais ça n'a aucun rapport ça..."

Mais le fermier avait parlé dans le vide, Aodhàn était déjà parti en suivant les autres aventuriers qui étaient passés avant lui. Au fleuve Numa hein? La petite troupe était parée, et le feu du garçon était prêt à bruler les poules dans le cas où les poules seraient capturés et que les autres détourneraient les yeux afin qu'il prépare son diner. Un beau repas en perspective

[MODE MDJ]

L'appel du pauvre homme fut assez vite entendu, un petit groupe de personnes s'assemblèrent autour de lui écoutant attentivement ce qu'il avait à dire. En premier lieu, on pouvait voir une marque de curiosité auprès de ces hommes et femmes quant à cette étrange fuite de ces poules. Mais je ne vous cache pas que le plus grand questionnement étant la récompense que pouvait offrir ce bien curieux personnage. Demandant calmement le silence, tout en se râclant la gorge, il prit parole.

"- Toutes et tous, je vous remercie infiniment de vous proposer"

L'inconnu s'arrêta un court instant de parler regardant d'un air sceptique une jeune femme qui commença à peine dès son arrivée à chercher l'objet de convoitise. L'étranger éclata d'un fou rire avant de réussir à se contrôler à nouveau pour reprendre.

"- Les recherches ne se feront pas dans Equillios, mes poules ont fuit lors d'un entraînement pour le concours auprès du Fleuve Numa, c'est là-bas que vous devrez vous rendre. Prenez également ce portrait, c'est à ça que ressemble mes petites poulettes. Je vous en prie, j'en ai perdu une quinzaine, je vous donnerai toutes mes économies et peut-être même quelques objets que j'ai trouvé lors de mes multiples voyage. Prenez aussi chacun ce petit bout de pierre, il vous suffit de mettre votre paume dessus et de réciter "Belle Ô ma belle petite cocotte" pour qu'elle se transforme en grande cage. Afin de vous aider à transporter les animaux, pour la rétrécir et que cela tienne dans une poche, il faudra dire "Puante Ô ma puante petite cocotte". Allez y maintenant !"

Spoiler:

Tous les membres reçurent les objets mentionnés, certaines personnes s'étaient retirées quand d'autres plus motivées que jamais ! L'équipe composée de 7 inconnus, était gentiment invitée à s'éloigner de la ville pour partir à la recherche de ces curieux animaux qui pourtant, à première vue, avaient l'air si attendrissant. Après une longue marche pour arriver enfin à percevoir non loin de là le Fleuve Numa, la petite bande de bras cassés comprendra vite sa douleur ...

Les personnes n'ayant pas répondus au premier tour sont éliminées, ils ont de ce fait été retirés de l'ordre de postage. C'est à Zed Wink

Je vis peu après ma proposition d'autres personnes qui voulaient aussi proposer leur aide. D'autres étaient déjà partis : un groupe pour revenir à leurs occupations habituels, un autre pour chercher ces cocottes, sans avoir le briefing de notre cher employeur... Quel bande de pressés. Ils auraient pu attendre de voir à quoi ressemblent ces poulettes... Enfin, je n'avais pas vraiment fait attention à ces volontaires, donc du coup, je pouvais très bien avoir dit des stupidités. Enfin, quand fut l'heure, il parla.

"- Toutes et tous, je vous remercie infiniment de vous proposer"

Puis un rire après avoir vu une certaine personne... Trop concentrée sur lui pour que je puisse voir cette dernière.

"- Les recherches ne se feront pas dans Equillios, mes poules ont fuit lors d'un entraînement pour le concours auprès du Fleuve Numa, c'est là-bas que vous devrez vous rendre. Prenez également ce portrait, c'est à ça que ressemble mes petites poulettes. Je vous en prie, j'en ai perdu une quinzaine, je vous donnerai toutes mes économies et peut-être même quelques objets que j'ai trouvé lors de mes multiples voyage. Prenez aussi chacun ce petit bout de pierre, il vous suffit de mettre votre paume dessus et de réciter "Belle Ô ma belle petite cocotte" pour qu'elle se transforme en grande cage. Afin de vous aider à transporter les animaux, pour la rétrécir et que cela tienne dans une poche, il faudra dire "Puante Ô ma puante petite cocotte". Allez y maintenant !"

Notre employeur nous donna quelques objets : des pierres qui se transforment en cage selon une phrase, des illustrations de ces poules. Elles avaient l'air plutôt commodes mais on n'en était pas certains. Je me mis ensuite en route vers le fleuve Numa, là où les poules se sont échappées. Je regardai les volontaires, il y avait de tout. Ceux qui avaient faims, ceux qui étaient intéressés à la récompense et ceux qui s'ennuyaient. Je faisais partie de ces derniers. Seulement, mes yeux se rivaient vers une personne que je connaissais depuis longtemps... Depuis que la réalité eut décidé de changer ma vie. Elle... C'était quoi son nom ? Je ne savais plus. Là, ma tête faisaient sonner mes anciennes paroles...

*Katshii, Katshii...
On parie combien que ces cauchemars sont devenus plus forts avec cette forme squelettique qu'avec leur forme zombie pathétique ?
J'ai dit que je n'aimais pas les cauchemars, vous êtes sourds ou quoi ? Bande d'ordures...*
Ridicule... Je voyais là que mon ancien moi était... consternant. Je ne me reconnaissais pas et pourtant, c'était moi...
Ah mais oui, je me souvenais... Valiane... Le nom de la sauveuse... qui ne voulait certainement pas qu'on parle de son acte... En fait, son passage était plutôt étrange, surtout quand elle m'avait sauvée... C'était quoi, cet entité qui nous avait protégé ?
Je n'osais pas importuner cette personne, mais mon âme voulait tant la remercier encore une fois. Je me mettais à côté d'elle durant le trajet... Aucune voix ne sortait de ma voix, pas même un mot. Pourquoi ? Parce que j'avais peur d'être répondu méchamment voire même... Et si elle m'avait oubliée ? Non, ce n'est pas possible, avais-je pensé, elle ne pouvait pas m'oublier... Enfin, si... C'était possible. Alors, je pris mon courage à deux mains et je me lançai.

"C'est une surprise... de vous voir ici, maintenant... Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vue. Si vous saviez à quelle point c'était si... regrettable de ne pas pu vous remercier encore une fois d'avoir sauvé ma vie."

Que dis-je... Je suis déjà morte une fois. Et c'était ce golem... Depuis combien de temps je ne l'avais vu, lui aussi ? Il doit avoir changé depuis notre discussion...

"Seulement, mes souvenirs me hantent à cause d'une pensée que je n'arrive pas à enlever de ma tête : Comment avez vous pu me protéger de l'éboulement avec vos propre bras ? Aviez vous disparu quand cet évènement s'est déroulé et que ma tête, très optimiste à l'époque, vous a illustré vivante ? Je ne sais plus..."

Je sentais ma voix très douce, comme si c'était une mélodie, et pourtant, je n'avais pas remarqué cela. Est-ce la conséquence de ma peur ?

"Mais... Cela fait si bon de vous retrouver, après que le temps nous ait séparé..."

Là, il fallait voir si elle avait oublié ma petite et pathétique existance, et j'étais trop concentrée sur Valiane, que je ne savais pas si nous arrivions à destination... Je la sentais encore, cette douce présence qui m'avait protégée des rochers.

je me remettais bien vite en place à la vues des inconnus qui pouffaient de rire en me voyant ainsi, le dos courbé, les bras tendus en train d'imiter la poule. Avec un rictus dédaigneux j'arrêtais mon manège et me mis à coté de l'homme aux poules.

... Avais-je bien compris? Il fallait traverser touuuuttte la jungle des anciens jusqu'à aller vers le fleuve Numa et là, ahah! mais bien sur! nous cacher dans les buissons, ramper dans la boue, sauter du les troncs d'arbres et chanter " Belle Ô ma belle petite cocotte" en visant une des bêtes des plus sanguinaires de tous les temps... une poule.
Je me demandais si j'étais la plus folle d'entre nous en fin de compte ,puisque je n'avais jamais tenté de faire faire des exercices pareils ni à moi même ni à mon frère ni à de parfaits inconnus. L'homme avait du tomber bien bas pour nous dicter les choses ainsi... Et ce fut avec un sourire aimable que je tendis les main pour recevoir un caillou ... et un parchemin miteux...

"- ... gnéé... merci..."

J'eue un rictus de surprise quant à la fraîcheur même du papier... apparemment il ne prenait pas vraiment soin de ses affaires... d'abord ses "chères poulettes" qui se font la malle et ensuite ce papier jaunie avec quelques fientes pour recouvrir le tout. Avec peine j'ouvris le parchemin, la cocote n'avait pas l'air aussi effrayante que ce qu'il en avait dit.
Elle avait juste des yeux de perverses, deux petites billes vertes asymétriques qui ne correspondaient pas entre elles. Le plumage était tout abîmé, ébouriffé comme si la bestioles s'était roulée dans la poussière des jours et des jours durant. Les pattes, n'en parlons pas! les griffes n'étaient pas entretenues, elles dépassaient largement des trois centimètres et étaient légèrement torsadées. Et en guise de trophée, elle portait majestueusement une collerette rouge qui se dessinait sur le front jusqu'en dessous de la gorge. Une parfaite petite bébête de compétition tournée en dérision à cause de son lamentable physique ... prenez en compte le regard de la perverse, de la cocotte parano, de la poule schizophrène... et vous saurez pourquoi Jolene se grattait la tête en se demandant si tout cela avait un sens.

Qu'importe, bien décidé à rencontrer toutes ces nouvelles amies Jolene partait, son épée bâtarde dans le dos, sa corde elfique dans la main avec le caillou et le papier ... désodorisant ... soigneusement plié et mis dans son repose-arme.
Elle marchait discrètement, le nez au vent et les oreilles en satellites pour tenter de capter la moindres chose malgré l'affreux brouhaha qu'il y avait derrière elle. Elle ne connaissait personne ( à l'époque) et c'était mieux ainsi, pourquoi s'encombrer des autres alors que la fortune vous attends... enfin, si la fortune de l'homme était au niveau des soins qu'il apportait à ses affaire, il valait mieux s'abstenir de lui quémander de l'or.

"- Bon courage à tous, cette poule au regard perverse et au pelage si... * naaan dis pas miteux... dis pas miiteuuuhh!!!!* effroyable * grand soupir c'est déjà plus adapté...* est à nous! En avant l'aventure et suivons le chemin! YYAAAaaaaa!!!"

Jambes en avant, je courais à plaines jambes vers ce satané fleuve, il allait m'entendre ce fleuve! il allait ramper dans son lit, me supplier de ne plus revenir tellement que j'avais la hargne de les trouver ces poulettes... au fait... il n'avait pas spécifié combien il y en avait... ni même ce qu'il comptait faire par la suite des évènements, s'il allait bien sagement nous attendre ou partir dans un bar rigoler avec des compagnons en riant aux éclats de ce qu'il avait réussit à faire à des jeunes comme nous...
Avec rage j'accélérais l'allure et me pris les pieds dans un gros rocher avec de tomber face contre terre ... pile devant un arbre.

"- c'est bien ma veine, pour une fois que je suis motivée à faire quelque chose de bien dans ma misérable vie, la nature se met contre moi... trop pas juste..."

je me relevais avec peine, regardant dans ma main... le petit bout de pierre était toujours là avec ma corde. Je respirais un grand coups, si j'avais perdue la cage, qu'aurais-je fais? ... il ne fallait pas y penser. Me remettant debout, je continuait le chemin, une douce décente vers un petit cour d'eau, qui en le longeant vers l'est, menait au fleuve. "Pas trop tôt" me disais-je. ET me revoilà repartis au petit pas, histoire de ne pas faire de bruit afin que le vent puisse entraîner le son de mes pas le plus loin possible du ravage, car si une "Pocotte" avait soif, il lui suffirait de venir dans les parages...
J'avais assez de chance avec moi, en me prenant le rocher, j'avais fais couler un peu de mon sang au niveau du genou, rien de fâcheux, que du superficiel, cependant, cela me faisait assez de mal pour boitiller pendant cinq bonnes minutes et me faire ralentir mon ascension vers le fleuve.

[NEXT!]

Invité

Holly allait sortir de la place quand elle entendit le vieil homme se racler la gorge. Elle s'arrêta et se retourna à moitié pour voir de quoi il s'agissait. D'où elle se tenait elle pouvait parfaitement entendre ce qu'il disait malgré le petit qui criait "Numaï" à tout va. Les premiers renseignement elle les connaissait déjà. Mais il ne s'en contenta pas.
" [...] Prenez également ce portrait, c'est à ça que ressemble mes petites poulettes. Je vous en prie, j'en ai perdu une quinzaine, je vous donnerai toutes mes économies et peut-être même quelques objets que j'ai trouvé lors de mes multiples voyage. Prenez aussi chacun ce petit bout de pierre, il vous suffit de mettre votre paume dessus et de réciter "Belle Ô ma belle petite cocotte" pour qu'elle se transforme en grande cage. Afin de vous aider à transporter les animaux, pour la rétrécir et que cela tienne dans une poche, il faudra dire "Puante Ô ma puante petite cocotte". Allez y maintenant !"

Holly soupira et se rapprocha finalement du groupe qui s'était formé autour de l'homme afin de récupérer la pierre qui devait leur faciliter la tache dans leur capture des poulettes. Il lui mit la pierre entre les mains et elle la regarda longuement perdue dans ses pensées lorsqu'un parchemin vînt recouvrir la pierre. La jeune fille se décala alors et fit doucement glisser le caillou dans une de ses poches de devant, facile de portée. Elle déplia ensuite le portrait qu'il leur avait fourni. Elles n'avaient rien de particulier et semblaient totalement inoffensives. Mais entre être et sembler il y avait un fossé. Mais elle se demandait quand même s'il était normal de se balader avec en permanence sur soi des portraits de ses "poules chéries". Ce n'était peut-être pas la première fois que ça lui arrivait et du coup il avait prévu l'affaire au cas où. De toute façon elle n'était pas sure que les poules le long du fleuve de Numa courent les rues. Ils n'auraient donc pas vraiment eu trop de mal à les retrouver. Mais quelle drôle d'endroit d'entrainement que ce fleuve pour de la volaille, même carnivore. C'est vrai que le terme "carnivore" rebutent souvent les gens à vous venir en aide mais ça ne reste qu'une chose emplumée. La petite bête n'a jamais mangé la grosse, et c'est nous qui les mangeons en temps normal.

Le groupe s'estompa finalement, les jeunes gens se mettant en route pour le fleuve qu'on leur avait indiqué. Holly se mit elle aussi en mouvement au bout d'un moment. Elle devait pensé à un moyen de retrouver la volaille une fois sur place et également un moyen de ne pas oublier la formule de la cage enchantée. La connaissant, là était le réel problème de l'histoire. Sa mémoire faisait concurrence avec celle du poisson rouge. Elle commença à se répéter en boucle les deux bout de phrases en boucle pour se les graver dans ce qui lui servait de cerveau en chantonnant un petit air. Pour le moment il ressemblait presque à une sorte de cortège étrange. Une drôle de file qui avait le même but. Certains semblaient par ailleurs se connaitre déjà. C'était possible après tout, Equillios était une ville très traversée.

Au bout d'un moment ils arrivèrent sur le sol mousseux de la jungle des Anciens. Le fleuve ne devait pas être très loin à partir d'ici. Ils avaient juste du traverser un bout de la vallée des mégalithes. Elle regarda l'ensemble des "aventuriers" qui s'étaient dévoués dans un élan de bonté à la cause. Conclusion : elle se demandait se qu'elle faisait ici. Puis elle se remit à se remémorer sa formule en chanson, c'était plus simple pour retenir. Elle en était à "Belle Ô ma Belle..." quand elle marcha sur la queue d'une petite créature outragée. Elle refit le même pas mais en arrière afin de laisse le chemin libre à la petite bête qui ne semblait décidément pas apprécier la négligence des plus grands qu'elle. Holly la regarda disparaitre dans un buisson, légèrement amusée quand même par sa réaction. Puis elle essaya de se souvenir d'où elle était avec sa formule mais déjà la fin lui échappait, "Ma belle... poulette? un adjectif avec?...". Complètement perdue dans ses recherches internes dans son délabrement cérébrale ils arrivèrent enfin au fleuve, où elle faillit plonger faute de l'avoir remarqué. Heureusement qu'elle avait retrouvé son "petite cocotte" avant de sauter le pas.

Maintenant... Mission retrouvons les poules. si déjà ils savaient où il les avait perdu au départ ils pourraient recherché des traces dans le sol humide pour se donner une idée de la direction qu'elles avaient prise avant d'entrer en terrain moins meuble. Pour le moment la question était en amont ou en aval? Elle se posta face à l'eau comme si le fleuve allait lui donner la réponse. D'ailleurs c'est exactement ce qu'il fit à ce moment. Alors qu'elle le fixait peu convaincu par sa propre méthode elle vit une plume descendre le courant. En toute logique si une plume passait ainsi devant elle c'est que la volaille devait se trouver plus haut vers la source. Ça ne coutait rien d'essayer après tout. Et c'est ainsi que la traque commençait, sur les conseils d'une plumes qui glissait sur l'eau. C'était un bon début.

Tout en suivant la rive du fleuve, elle remonta le fleuve pendant une bonne quinzaine de minutes et finit par trouver d'où venait la plume. A un endroit où le sol s'affaissait légèrement pour atteindre le niveau de l'eau se trouvait une cage en piteux état. Dedans se trouvait encore les vestiges d'une poule, c'est-à-dire quelques plumes. En regardant un peu plus loin on pouvait en voir d'autre. Elle s'approcha lentement afin d'éviter d'effacer de quelconques traces qui pourrait la mettre sur la bonne voie. D'ailleurs il y en avait bel et bien de la cage près du fleuve. La jeune fille les suivit précautionneusement jusqu'à ce qu'elles ne s'estompent de trop. Elles s'enfonçaient sous le couvert des arbres. Bon... il lui faudrait chercher une autre méthode ou croire au hasard de la chose...

Invité

Quel troupe, mes amis ! Entre un géant de pierre dont la tête se perdait... quelque part au dessus de notre ami Johrmund, un jolie demoiselle qui disposait de suffisamment de puissance pour anéantir le groupe en entier, une gamine à l'air complètement paumée, une bonne femme pas très commode et une dernière... qui visiblement semblait être la camarade de jeu idéal. Ébahit, il l'observa faire le chien en battant des bras. Puis, incapable de ne pas manifester son admiration, il applaudit, non sans cesser de brailler sa litanie. D'ailleurs, il ne se souvenait déjà plus pourquoi il le disait. Tout ce dont il se souvenait, c'est qu'ils allaient dans la forêt. Avec les arbres. Et les grosses bestioles.
Et puis le type bizarre se mit à distribuer des cailloux. Curieux de connaître le secret de pierres qui semblaient aussi importantes, il se rapprocha et en profita pour en rafler plus que nécessaire au propriétaire avec une discrétion digne d'un voleur de haut niveau. Il en garda un seul en main et, suite au fameux discours, se mit à répéter les deux phrases clés en boucle, d'abord pour constater l'évènement magique qui l'amusa beaucoup, puis pour vérifier que tout fonctionnait correctement. Malheureusement, le marchand, pas très sympathique non plus, lui prit la pierre en lui signalant que "ce n'était pas le genre d'activité qui seyait (?) à un garnement" de son âge.
De fait, de peur de se faire reprendre une autre pierre magique, il préféra attendre de s'être éloigné avant de recommencer son manège, préférant jeter son dévolu sur la source de puissance la plus impressionnante du groupe, se mettant à imiter le moindre de ses gestes. Il la connaissait déjà, certes, pour avoir joué avec dans un navire un peu mal foutu. Mais pas assez à son goût.

Ils ne tardèrent pas à gagner l'orée de la jungle. Il en reconnu l'atmosphère agréablement pesante et menaçante. Mam'zelle pète-sec parvint à attraper un salesko du premier coup avec le pied. Si l'exploit impressionna Johrmund, le fait qu'elle le relâche ensuite le déboussola quelque peu. Heureusement, il parvint, après une série de petits bonds, à la saisir avec ses deux mains juste après que l'animal soit parvenu dans un buisson.
Tout à fait sûr de son coup - puisqu'il savait que la créature à mine de souris était un éléphant et non une poule - il la décapita proprement avec un coup de dents un peu brutal. Malheureusement, il ne fut pas assez vif pour avaler le minuscule geyser de sang avant que ce dernier ne décor tous ses vêtements.
Bon, joueur, il en proposa tout de même un peu à la rousse qui avait - après tout - été la première à trouver le casse-croûte. Elle ne sembla pourtant pas s'y intéresser et, le petit démon finit donc son repas lui-même, faute d'avoir quelqu'un avec qui le partager.

Commençant d'ors et déjà à s'ennuyer, il se remit à suivre son (ou plutôt sa) compagnon préféré en la singeant de nouveau, ne manquant d'ailleurs pas de ponctuer chaque action qui lui paraissait étrange [vous pouvez de ce fait retirer les quatre derniers mots sans changer le sens de la phrase...] d'un "Dit, pourquoi tu fais ça ?".
Puis, soudainement, il se souvint du principal problème qu'il avait rencontré.

- ça ressemble à quoi déjà, une poule ?

Invité

Six. Six individus que tous semblaient opposé se retrouvaient à se diriger ensemble vers le fleuve Numa. À l’évocation de ce cours d’eau Valiane ne put retenir un sourire, se rappelant dans un frisson ses dernières aventures en ses lieux. L’air de la jungle était lourd, oppressant, suffoquant même presque. Alors qu’elle avait longuement maudit lieu renfermé et malsain, la jeune fille se surpris à avancer la pas léger et entrainant, impatiente même de revoir le fleuve. Ses idées s’égaillèrent dans son esprit, de sorte qu’elle ne reconnu pas tout de suite la demoiselle qui se positionna à côté d’elle. C’est alors que la plus frappe à dingue du groupe s’égosilla en leur souhaitant bon courage avant de se mettre en spectacle. L’ange noir l’observa en silence, semblant ne pas comprendre ce qui se passait. Il lui fallut quelques secondes pour remettre les pieds sur terre et reprendre conscience des raisons de sa présence en ses lieux.

Ce n’est qu’à cet instant qu’elle reconnu sa compagne de droite. Son regard s’illumina un bref instant, constatant avec amusement que Chocolat ne savait pas où entamer la conversation. Valiane la laissa réfléchir en silence avant qu’elle ne s’élance finalement. Elle l’écouta, le regard fixé sur le chemin devant eux. Tous ses sens se remirent en action avec quelques difficultés, les souvenirs continuant d’affluer en elle. Elle s’alluma une cigarette qu’elle porta à ses lèvres. Ainsi donc, leur première rencontre perturbait toujours Chocolat. Et pourtant, oui pourtant. Elle en avait fait du chemin depuis ! Loin était cette période instable où elle se cachait du monde. Aujourd’hui beaucoup de gens la craignait, la respectait. Elle ne s’en était jamais ventée ouvertement, allant même jusqu’à regretter quelque peu cette célébrité qui lui collait durement à la peau. Avec un regain d’amusement la demoiselle se décida finalement à plonger ses yeux bleu saphir dans ceux de sa compagne.

« Moi aussi je suis heureuse de ta revoir Chocolat. Mais pourquoi vouloir remuer le passé ? Laisse-le là où il est. Je t’ai peut-être sauvé la vie mais le « comment » n’as aucune importance, il ne change en rien les conséquences. »

Sa dernière phrase ne fut se transforma rapidement en murmure, comme si Valiane n’avait pas prit une assez grande inspiration pour la terminer. Mais la raison en était tout autre. En se tournant vers son interlocutrice son regard venait de croiser par hasard celui d’un autre, juste derrière elle. Elle commença par l’ignorer puis constata que, pour une raison inconnue, il était en train de l’imiter dans ses moindres faits et geste. Après s’être assurée de la véridicité de cette observation, elle se retourna brusquement vers son singe, la cigarette à la main. Un disciple. Son sourire s’agrandit alors que ses yeux pétillèrent de malice. Pourquoi Johrmund se mettait-il ainsi en spectacle ? Un fou, c’était probablement un fou. Elle se félicita intérieurement de l’avoir intégré dans l’ordre. Elle nota alors qu’il y avait plus d’un disciple, pour ne pas dire qu’il l’était presque tous. Néanmoins, se moquer de sa supérieure était un crime qui ne pouvait rester impuni. La demoiselle s’accorda une poignée de seconde de réflexion, méditant sur la punition la plus appropriée. C’est alors que le fleuve Numa apparu au grand jour, donnant de soit la solution à Valiane. D’un geste vif elle tendit sa main vers le fleuve avant de la projeter vers le disciple. Une quantité non négligeable d’eau s’éleva dans les airs, prenant la forme d’une sphère de deux mètres de diamètre avant de s’abattre avec grand fracas sur la tête de cet abruti.

Estimant l’incident clôt, Valiane ne prit pas la peine de le commenter et focalisa à nouveau son attention sur Chocolat.

« Nous sommes arrivés à destination, bonne chasse ! »

Elle lui lança un dernier clin d’œil avant de siffler entre ses dents. L’instant d’après apparu un renard aux couleurs splendides. Valiane lui sourit, ne cachant pas sa joie de voir qu’Adès était là, comme toujours. Sans un regard pour le reste du groupe elle se métamorphosa elle aussi en renard et rejoignit son compagnon animal. Ils étaient tout les deux parfaitement identiques, à l’exception des yeux saphir unique de Valiane. Après un dernier regard derrière elle la renarde s’élança dans le fourré, impatiente de se mettre en chasse. Son museau reniflait avidement le sol, ses instants de canidé remontant peu à peu à la surface.

Quel drôle de groupe, entre les quatre filles qui ne semblaient pas être normale et le gars bizarre qui copiait les geste du dragon de mers, Aodhàn ne savait pas s'il allait être capable de les endurer pendant plus de 5 minutes. Ajoutons à ça la pierre qui devait se transformer en cage et un portrait de la "poule" dont il était question dans cette aventure de débiles. Non mais, comme si le futur maître du monde avait vraiment l'intention de capturer des poules avec un chanson stupide et un petite pierre alors qu'il pourrait faire flamber les bibites carnivores et être sûr d'avoir son souper pour la prochaine semaine. Heureusement, une des participantes à cette si attrayante mission n'était nul autre que Valiane, l'auto-proclamé tutrice de l'ordre du nouveau. Cette fameuse tutrice qui se disait si puissante alors qu'elle s'était faite avoir facilement par un gamin faiblard qui lance de la lave. La seule pensée du recrutement de l'ordre fit pousser un petit rire à l'Umbrien qui se rappelais encore le visage plein de colère de cette folle. Parlant de fou, à voir son entourage parfois... C'était à croire qu'Aodhàn était la seule personne normale dans ce bas monde... Vivement qu'il prenne le pouvoir et qu'il exécute tous ces minables un par un.

Ainsi prirent-ils la route vers le fleuve Numa. Traversant des grand champs affreux et arrivant à la lisière de la jungle, le petit groupe semblait plutôt calme et ne parlait pas beaucoup. Enfin, il y avait Chocolat et Valiane qui avaient une discutions philosophique et l'Harmonienne qui récitait la chanson magique encore et encore, mais outre ça c'était calme. Ce moment de quiétude donna donc une chance à l'Umbrien révolutionnaire de réfléchir à nouveau à la façon de bruler puis manger les poules... Peut-être pourrait-il seulement les tuer et ensuite les farcir avec quelques champignons du coin? Ou au contraire les brules sur place et ainsi avoir droit à un festin dignes des rois. Sûrement qu'accompagnés de quelques fruits des champs et autres aliments exotiques que l'on trouvait ici, ces poulettes pourraient rassasier l'appétit d'Aodhàn. Il aurait vraiment dû aller chercher un livre de recettes avant de parti à l'aventure, histoire d'agrémenter un peu son futur gouté. Hum... Mais peut-être qu'il pourrait prendre un peu des bois et faire fumer la volaille afin de la garder fraîche le temps de revenir à son quartier général et d'apprêter la viande comme il se doit... Tant de choix et si peu de réponses!

Enfin, l'heure n'était pas aux rêveries et aux espoirs. Il fallait capturer, ou manger dans le cas du garçon, ces poules avant que eux nous mangent. Aodhàn se mit donc à réfléchir afin de trouver la partenaire idéal pour cette mission totalement loufoque. Il y avait d'abord la gamine qui parlait à Valiane... Seulement l'idée que ces deux là puissent être amie créa une croix rouge sur la possibilité de s'allier avec Chocolat. Suivit "Madame je fonce dans la végétation", elle serait un obstacle au garçon et ferait peur aux animaux en fonçant dans les arbustes. Pourquoi pas la fille en armure? Nan, trop silencieuse et trop lunatique... Même pas capable de se rappeler de la formule magique. En plus, elle voudrait sûrement capturer les poulettes, empêchant le garçon d'avoir son repas. Valiane? Jamais, elle avait clairement eu la même idée qu'Aodhàn et s'était transformé en renard pour aller piquer un petit snack. Restait Jorhmund, un collègue de l'ordre qui ne devrait pas mettre des bâtons dans les roues de la faim de l'Umbiren.. Vas donc pour Jorhmund. S'approchant tranquillement de cet homme, il soupira aux vues des imitations bon marché qu'il exécutait et se demandait sérieusement pourquoi on lui avait filé des compagnons aussi inutiles. Le jeune homme pu tout de même entendre la question ultime, celle qui brulait sur toutes les lèvres et qui était très importante. Aodhàn haussa légèrement les épaules puis répondit aux questions du garçon.

"Bah, une poule c'est un peu comme une fille, mais en plus gros et avec des plumes. Sinon, bah tu as le portrait que le cultivateur nous a donner... Prends au moins le temps de le regarder."

Sur ces belles paroles, Aodhàn partit à la recherche des poules, conviant son ami masculin à le suivre pour un barbecue au bord de la rivière. En chemin, il regardât la petite pierre qui devait devenir une cage après l'utilisation de la formule magique... Il se disait qu'il pourrait l'échanger avec un autre pierre et ainsi faire croire à son "allié" qu'il L,aiderais dans la chasse avant de s'arranger pour que les poules le mangent tout rond. Mais bon, c'était un peu trop sadique, même pour l'Umbrien

[MODE MDJ]

La fine équipe s'était élancée dans cette drôle aventure, traversant ainsi toute la jungle des Anciens arrivant enfin au lieu de leur destination : Le Fleuve Numa. Remontant gentiment l'écoulée d'eau, certaines personnes furent déjà sur une piste, en effet, on pouvait bien croire que quelque chose d'étrange s'était déroulé ici. Des plumes se trouvaient partout éparpillées, des traces de squelettes de forme de poule sans oublier la marre de sang qui avait presque séché depuis. Mais ce n'était sans compter le super flair de cette équipe de choc ! Alors qu'ils étaient tous à la recherche de super poulette, ils allaient vite comprendre que ce n'était pas une partie de plaisir. Une petite poule fit son apparition vers une jeune femme se prénommant Holly. La petite bestiole était trop mignonne, posée devant l'harmonienne à la regarder de ses grands yeux. Seulement voilà, ce n'était qu'une pure diversion pour que ses copines, deux grandes poules de 3 mètres de haut, sortirent de la forêt se positionnant juste derrière la jeune femme. Les becs salivant, les yeux sanguinaires, il était clair qu'un petit câlin n'allait pas arranger cette affaire qui s'annonçait bien mal.

Caractéristique d'une poule = Carnivore décharné, c.f. bestiaire

Zed n'ayant pas répondu a été retiré du groupe. C'est à Chocolat Wink

J'étais heureuse : Valiane m'avait reconnue et accueillie avec un grand sourire. Seulement, elle ne voulait pas répondre à ma question. Pourquoi ? Je ne comprenais pas ! Certes, c'était du passé mais je voulais comprendre... J'étais dans l'incompréhension, ne rien savoir était un fait horrible. Pourquoi déjà tuer pour une puissance que je ne pourrais peut-être pas contrôler. Mais...

Comprendre signifie agir ? Je ne savais pas. Je ne comprenais plus rien dans cet univers. J'étais comme perdu dans un monde différent. Etait-ce parce qu'au départ, je n'avais pas pris conscience du pouvoir que les Esprits Créateurs m'avaient donné ? Ou était-ce parce que je venais juste de comprendre que les rêves de mon passé s'étaient évanouis et se remplaçait par la réalité dure, me donnant du temps pour m'habituer à tout ça ? Aucune réponse ne se distinguaient et je ne pouvais pas trouver la bonne. Pas dans tout ça.

Enfin, nous arrivions à destination. Valiane me souhaita bonne chance et je fis de même, aussi pour les autres. tout le groupe se séparait afin de mieux poursuivre les recherches. Dans une direction, je criais "Poulette ! Poulette !" afin d'entendre les bruits des volailles qui s'échappaient. Malheureusement, ma voix cachait les mouvements des herbes. Du coup, cela n'allait pas me faciliter la tâche.

Plus j'avançais, plus la jungle allait m'avaler. Je ne savais même pas d'où je venais. Et là, cet endroit me rappelait quelque chose... Oui, là où j'étais morte pour la première fois, par un golem de pierre nommé Adam. Je m'en voulais d'avoir dit des méchancetés sur lui. Comment allait-il, d'ailleurs ? Cela faisait depuis beaucoup de temps que je ne l'avais pas vu. Etait-il devenu plus cruel qu'avant ? Ou bien arrivait-il à être plus direct et ne plus se mentir ? Peut-être que le temps allait aussi me faire rencontre ce golem.

Pendant que je pensais, j'entendais des buissons bouger. Avançant vers celui-ci, je pus remarquer qu'il s'agissait d'une poulette. Satisfaite, je m'approchai d'elle afin de la capturer... Seulement, je la sentais mal. Je sentais même que l'employeur était juste un psychopathe qui voulait nous tuer. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être étais-je sceptique... Surtout quand il s'agissait d'avoir une grosse poule derrière pour penser cela tout à coup. D'instinct, je pris le petit poulet et je courais vers une direction aléatoire... Et on pouvait m'entendre hurler.

"AHHHHHHHHHH UNE POULE MUTANTE M'ATTAQUE !"

J'utilisais mon pouvoir de sagesse pour améliorer la vitesse et ainsi donc courir plus vite pour le semer... seulement, il fallait faire attention à ne pas toucher les arbres.

"LA NATURE M'EN VEUT ! LES POULES MUTANTES ET LES ARBRES VIVANTS M'ATTAQUENT !"

"- petite cocotte... gentille petite cocotte... viens là ma poulette..."

"Belle Ô ma belle petite cocotte"

"- ridicule! arrêtes moi ça ou j'te mange tout cru! je ne crois pas une seconde à ton cirque, vilaine poule!"

"Puante Ô ma puante petite cocotte"

"POUR ~~LE ROHAN~~ LUCINAAAAA!!!"

Invité

Johrmund hésita un long moment. Une foule de questions se bousculaient dans sa tête vide, portant notamment sur les raisons de cette arrosage peu délicat. Finalement, après un débat intérieur mouvementé, il décida que la chose en question était, en plus d'une démonstration de force impressionnante et merveilleuse, une sorte de baptême qui attestait de l'attention que la chose lui portait. Il se mit donc à sautiller de jouer, non sans continuer à la fixer, bien décidé à la suivre et l'observer jusqu'au bout de la chasse. Sauf qu'elle se transforma subitement en renard. Ébahit par le spectacle, il n'eut pas le temps de comprendre qu'elle était en train de partir avant qu'il ne soit trop tard. Dommage. Il pouvait certes la repérer ne serait-ce qu'à l'aura qu'elle émettait. Mais elle était bien trop rapide et lui n'avait pas du tout envie de courir. Plus tard peut-être. Il regarda autour de lui et vit qu'il était seul avec un type louche qui avait un air des plus sympathiques. Son regard parlait de lui-même : il voulait qu'ils deviennent amis !
D'ailleurs, il répondit - et fut bien le seul - à sa question :

"Bah, une poule c'est un peu comme une fille, mais en plus gros et avec des plumes. Sinon, bah tu as le portrait que le cultivateur nous a donner... Prends au moins le temps de le regarder."

Le portrait... Maintenant qu'il en parlait, ce devait être cette chose qu'il avait fait rentré de force dans la gueule du chien qu'il avait croisé en route. Et plus il y repensait, plus il en était sûr. Cela, en tout cas, expliquait sans conteste le fait qu'il n'ai qu'une bonne paire de cailloux dans la poche. A moins que les poules ne soient dessinées dessus ?
D'ailleurs, il ne se souvenait déjà plus vraiment de ce qu'il devait en faire. Son cerveau un peu défaillant se mit en peine de rassembler les bouts de mémoires mais futilement. Alors essaya-t-il autrement.
Il avait des pierres. Chassait des poules. Pierre. Poule. Pierre. Viande. Pierre...
Oui, si on rajoutait un bon feu... Ça faisait un barbecue. C'était sans doute ça la solution de tout ce rafus. Ils étaient venus dans la jungle pour faire un barbecue. Cela semblait logique, maintenant. Il se mit à sautiller de plus belle en suivant ce type loufoque qui lui plaisait de plus en plus.

- On va faire comment pour allumer le feu ?

Peut-être que les pierres avaient des propriétés magiques.
Soudain, une silhouette énorme attira son attention, à bonne distance. Il la distinguait par ses sens magiques et, bien qu'il n'ait aucune idée de ce que cette chose pouvait représenter, il était sûr qu'elle était grosse. Or grosse = beaucoup manger. Aussi l'indiqua-t-il aussitôt du doigt avec un sourire de morfale à toute épreuve et, fixant son "ami", il s'écria :

- Brochette géante !!!

En montrant quelque chose qui devait se trouver derrière les arbres. Puis, sans attendre quoi que ce soit, il s'élança à vive allure dans la direction qu'il venait d'indiquer en hurlant "à la soupe".

Invité

Valiane avait faim. Concevoir qu’elle était en train d’aller à la chasse aux poules lui mettait l’eau à la bouche. Elle renifla avidement le sol, en quête d’une quelconque piste. De son coté, Adès en faisait autant. Alors qu’elle éternuait et tentait de chasser une plume sur son museau, un cri strident lui parvint aux oreilles. Chocolat. Aucune hésitation possible. Ni une ni deux la renarde s’élança, se guidant aux cris de son amie. Elle la vit arriver en face d’elle, portant une poule bien grasse dans les bras. Son poursuivant avait par contre l’air nettement moins appétissant. Épaulé par Adès, le canidé grogna et s’élança. Elle dépassa Chocolat et sauta sur la créature en grognant et en mordant tous ce qui lui venait à hauteur de croc. Son compagnon en fit de même de son côté, de sorte que la poule carnivore se retrouva au prises de deux des pires ennemi pour une poule : le renard. Les yeux injecté de sang, le volatile hurla de plus belle, tentant vainement d’attaquer ses adversaires à coup de bec. Mais ces derniers se cachèrent dans son plumage, l’empêchant de repérer avec certitude leur emplacement. Valiane jouait un jeu dangereux mais son seul objectif sur l’instant était de préserver Chocolat.

Finalement, elle se décida à revenir au sol et reprit son apparence initiale. La poule l’observa en inclinant la tête, comme pour agiter son unique neurone. Elle gratta ensuite le sol de ses serres et fit mine de vouloir charger la demoiselle. Cette dernière la fixa, immobile et impassible. Il finit par comprendre ce que le volatile voulait.

« Un combat dans les règles hein ? »

S’assurant qu’Adès n’était plus dans le plumage de l’oiseau, Valiane ferma les yeux et se métamorphosa. L’animal choisit était une évidence : une poule carnivore. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ses derniers était à la même hauteur que ceux du volatile Elle avait grandit, changer ses main en ailes, ses jambes en serres et sa bouche en bec. Elle était la parfaite réplique de la poule carnivore, à la plume près. Cette dernière n’avait cas bien se tenir !

« Quand tu veux ma grosse ! »

Dans un hurlement sauvage, la grosse chargea et se jeta sur son adversaire. Valiane la réceptionna à coup de bec pointu et de serres tranchantes. Le choc de leur corps imposant créa de mini secousse au sol. Elle mesurait toute les deux près de trois mètres, des monstres. Le combat fut violent, acharné et puissant. Exactement comme un vrai combat de poule carnivore. Un combat de coq. Elles battaient des ailes, frappaient, mordaient, pinçaient, frappaient le sol pour impressionner et criaient. Tout était une question de prestance. Leurs petits yeux avides de combat roulaient dans leurs orbites alors qu’elles se chamaillaient à sang. Les plumes volaient en tout sens, plusieurs arbres furent arrachés sur leur passage.

Chaque chose à une fin. Ni l’une ni l’autre ne parvenait à prendre le dessus sur sa rivale. Elles rompirent le combat ensemble, alors que la poule carnivore saluait en signe d’approbation la demoiselle. Cette dernière pourrait donc se vanter plus tard d’avoir obtenu le respect d’une poule carnivore. Dans un demi-sourire Valiane reprit à nouveau son apparence originelle. Il était temps de rentrer, elle avait assez joué. La jeune fille sortit de sa poche le caillou et prononça la formule en le lançant. Une cage énorme apparue, dans laquelle la poule entra sans rechigner. Le souci apparu quand Valiane voulu prononcer la formule inverse sans en retrouver le début. Elle mordit sur sa langue et se reprocha sa distraction. Elle fit alors un tour sur elle-même, à la recherche d’un éventuel voyageur. Elle mit alors ses mains en porte-voix et hurla.

« C’est quoi encore la formule inverse pour les caillou ?? »

Dans le pire des cas, il avait encore moyen de transporter la cage autrement. Mais elle n’était pas sûr que cette méthode plairait à la poule.

Sympathique le petit Johrmmud, bien qu'un peu stupide, il partageais clairement le désir de manger des belles grosses poules carnivores pour les souper. Les deux garçons sautillèrent joyeusement ensemble pendant quelques minutes en cherchant leur future repas. À la vitesse de leurs sautillements, ils ne risquaient pas de trouver grand choses avant quelques heures... Mais ils semblaient tout de même enthousiasmé par la possibilité de manger une cuisse de poulet immense. Tout d'un coup, le gentil compagnon d'Aodhàn commença à se demander comment ils pourraient faire pour allumer le barbecue sans les outils appropriés. Heureusement que notre jeune révolutionnaire était un grand utilisateur du feu... Il pourrait aisément faire cuire les poulettes.

Alors que les deux jeunes gens s'arrêtèrent pour faire le point sur cette situation, le second Umbrien parti à la course en direction d'un des autres groupes en criant à la brochette. Dans son rare enthousiasme, Aodhàn couru lui aussi en direction des brochettes pour trouver deux poules qui se regardaient avec un air de meurtre. Ces poulettes étaient vraiment géantes! Et féroces en plus... Il regardât avec attention les combat de coqs sanguinaires en essayant de distinguer un gagnant et un perdant. Les poules combattaient vraiment avec force... Mais au fil du combat, une des deux poules eu un avantage et au final, ce fut la fausse poulette qui gagnât. La poulette au sens propre du mot se transformât graduellement en une poulette au sens figuré, dénommé Valiane.

Ce pouvoir de transformation avait déjà été exposé durant le recrutement de l'Ordre du Nouveau, autrefois devenue un serpent géant, maintenant en poule. Utilisant ensuite la cage pour enfermer la gentille poule vaincue, elle demandât la suite de la formule pour enfermer la bête dans la pierre. Aodhàn ne voulait vraiment pas voir son repas partir dans le poches d'un renard, et s'approchât donc de la cage en fixant le délicieuse volaille qui restait sagement assise. Attendant probablement d,être rapporté à son maître légitime... Elle ne verrait malheureusement plus jamais le visage de ce vieil homme. Une poule de moins ne serait pas si dramatique que ça non? Le garçon posa donc sa main sur la cage et le métal commença rapidement à devenir d'un rouge vif. En transformant ainsi cette cage métallique en vrai four, il pourrait faire cuir un peu les plumes de la poulettes avant de passer à la cuisson rapide.

"Le repas vas bientôt être servis!"

[MODE MDJ]

La chasse se passait plutôt bien, l'équipe semblait même s'amuser quelque peu dans cette aventure peu conventionnelle. Certains avaient même d'ores et déjà réussi à capturer des poules et en profitèrent pour s'en griller une. La nuit tombait gentiment sur le fleuve, l'ambiance était au "partage". Mais l'odeur de la poule griller se faisait sentir sur bien des kilomètres à la ronde. Il suffit d'à peine une heure pour qu'une vingtaine de poules géantes firent leur apparition entourant ainsi tous les membres du groupe qui se régalaient encore de ce bon festin. Mais une grosse silhouette cachée derrière un arbre bien feuillus attira l'attention, celle-ci n'avait rien avoir avec une poule. Des sortes d'écailles recouvraient sa peau, son avancée en traine faisait penser à un serpent, et c'était peu dire, le serpent géant s'approcha. Celui-ci n'était pas seul, un petit homme se trouvait à ses côtés, bien frêle et fragile au premier abord. Il se mit à rire en voyant le groupe se joindre à son petit jeu.

"- J'espère que vous êtes prêt à vous battre, ha ha ha"

D'un claquement de doigts, l'homme disparu alors que le Serpent géant (c.f. Bestiaire) fonça en trombe en direction des aventuriers.

C'est à Chocolat Wink

J'avais couru de toutes mes forces pour échapper à la poule mutante... Elle était partie... enfin... je commençais à être très fatiguée. Je contemplais la poule que j'avais trouvée. Il était temps pour elle de rentrer à la maison. Je citai la phrase magique tout en prenant le petit caillou.

« Belle Ô ma belle petite cocotte. »

Une cage apparut. Je fis rentrer la poulette à l'intérieur.

« Puante Ô ma puante petite cocotte ».

N'empêche, ces incantations étaient très étranges. Dire ça à voix haute dérangeait ma langue du coup, ma phrase avait quelques hésitations. Je mis la cage miniaturisée dans ma sacoche. Puis j'entendis la voix de Valiane demander la formule inverse. J'allais vers la direction d'où je venais. Et je criais en courant « c'est « Puante ô ma puante petite cocotte ! » » mais... il avait fallu qu'une personne avec de beaux yeux bleus... fasse n'importe quoi... Bon sang mais vos beaux yeux vous rend stupide ou quoi ?! Je me dressais tout en faisant sortir la poule du four.

« Mais ça va pas la tête ?! Tu veux nous mettre dans la liste noire de la nature ?! »

Trop tard... Je voyais les grosses poules carnivores nous entourer...

« Bah bravo ! On fait quoi mainte... »

Il y avait par contre une forme différente de ces bestiaux... Quelque chose qui ne semblait pas être une poule... Avec un nain à côté de lui... Qui était-il ? Il n'avait pas l'air d'être prévu dans les évènements... Etait-ce un piège ?! Etait-ce celui qui avait organisé la fuite des poules ? Je n'en savais rien... A côté de cette silhouette se trouvait un homme étrange... Je n'arrivais pas à voir le visage de celui-ci.

"- J'espère que vous êtes prêt à vous battre, ha ha ha"

Et je voyais un œil s'ouvrir... Mon sang n'en faisait qu'un tour quand je voyais qu'il s'agissait d'un serpent... énorme... Après un claquement de doigt, le monstre se mit en action en essayant de nous avaler. Il essayait de frapper le sol avec sa queue pour nous étourdir. Je ne savais que faire. Mais je devais agir. Nous étions entouré de pleins de poules géantes et un serpent géant prêt à nous chasser et nous dévorer vivant. Je pris les cailloux de ma sacoche et je les lançais en l'air.

« Prenez les cailloux et essayez de capturer le maximum de poules ! Je m'occupe de cette bête... »

Pourquoi devais-je le faire ? Bah... il en fallait bien un pour s'occuper... Ce n'était pas une histoire de sacrifice pour l'honneur ou seulement pour montrer que je suis supérieure... si ça se trouve, Valiane savait mieux manier son épée que moi. Non, en fait, c'était juste pour m'évaluer.... Même s'il y avait des risques de mort... Enfin, tant pis. Je me dressai devant le serpent qui me regardait avec cet œil. Je devais faire diversion. Je devais peut-être l'attirer vers moi. Je pris alors un caillou par terre pour le lancer vers lui... Je lui avais touché ce qu'il utilisait pour voir... Le serpent criait et essayait de me serrer avec sa queue. Je sautais dessus puis je passais en dessous de deux grosses poules pour faire partir l'animal de cet endroit.

Trop tard pour regretter, ma petite fille. Il faut que tu cours, encore et encore, pour faire partir ce serpent de tes compagnons. Tant pis si tu trembles... Après tout, tu es déjà poursuivie par ce monstre... Et maintenant, tu es peut-être seule face à elle. Sors ton épée.

Et je devais attendre. Le serpent n'allait pas tarder à agir. Il était quelque part... Je commençais à le sentir. Puis, je me retournais... Il était là... Bouche ouverte prêt à me gober. Je créais un éclair pour le frapper sur la langue... Il n'avait pas l'air content même si la douleur n'était pas horrible mais ça a au moins éviter la mort en étant dévorée...

Lorsque j'eus finalement raison de la deuxième pocotte, il était bien tard et la lune me laissait admirer ses quelques reflets dans les feuilles vertes de la forêt. J'avais faim, dalleurs l'odeur d'une poule cuite me fit frémir mes moustaches félines. J'hummais ce délicat parfum et me reprochais de ne pas avoir d'allumettes sur moi. Bien que mes deux poulettes de compètes furent toutes deux dressés pour devenir poulette de course respectives, l'idée d'en faire un bon repas me passa soudainement comme l'idée du siècle! Après tout... n'étais-je point une prédatrice digne de ce nom? Je pris donc le caillou dans ma poche et récitais la traditionnelle chanson:

« belle ô ma belle pocotte »...

La cage apparut devant moi, grande ouverte tandis que, même si l'odeur d'une de leurs congénères leurs frappaient le bec, mes poules à moi restèrent immobiles, la tête haute et le regard pétillant, prête à suivre mes ordre. J'en advenait à penser que si je récupérais un armée de poule digne de ce nom, j'aurais pu conquérir le monde... soudain, j'entre-vis une armée de poule marcher au pas avec des casques verts de commandos et un sabre dans chaques ailes, un grand frisson me parcourrais le dos. Jamais je ne pourrais faire cela à des bêtes aussi goûteuses...

« - bon, qui veux passer à la casserole? Toi ou... toi? »

les deux bêtes louchèrent sans rappliquer indiquant qu'elle ne comprenait pas un traitre mot de ce que j'avançais. Soudain, un sifflement me fis glacer le sang, j'avais déjà connu ces quelque mots serpentins lors d'une balade dans la jungle des anciens... c'était l'œuvre d'un serpent géant! Ce qui me semblait louche, c'était que les poules en question n'étaient pas froussarde, peut être n'avaient elles pas entendu les sifflements de mon futur repas?

« en avant mes amies, ce soir il y aura du verre de terre géant cuit avec amour au menue! »

impassibles, les poules continuaient à me regarder avec leurs yeux qui louchaient, je soupirais largement, en effet, des poules soldats ne m'auraient servis à rien si elles ne pouvaient comprendre le traitre mot que j'employais. J'avançais dans la cage géante pour prendre l'aile de la première poule que j'avais dressée, grande fière et rousse... à l'exception faite, elle n'avait pas de tache brune comme la seconde. Je montais promptement sur son dos et observais les alentours en guettant les moindres bruits... j'entendais des voix! Sans doute ses personnes étaient elles en danger avec ce serpent!

« - EN AVANT MA FIDELE POCOTE!!! »

mon destrier se lançait tant et si bien au travers de la forêt que je faillis à maintes reprises me prendre un arbre sur la route. J'avais bien eue raison, cette poule de compétition était la meilleure de toute... je me retournais et voyais l'autre poule suivre en émettant des caquètements stupide en redoublant d'efforts pour ne pas être distancée. J'avais beau lui faire des signes et lui crier dessus, elle semblait vouloir s'attacher à sa compagne... Qui se heurta d'un coups contre le corps fluide et glissant du serpent. Celle ci s'évanouissait tête la première dans le premier buisson tandis que la seconde attendait mon commandement, ailes sur les hanches... non madame, je n'avais pas mangé de champignons hallucinogènes je vous le jure!
L'énorme corps visqueux se contorsionna sous l'effet de la douleur tandis que je me dégageais du coups de la poule endolorie. Une jeune fille avec une épée au poing semblait avoir mené un dur combat contre lui... et voilà que je venais de distraire leur combat... Les grand yeux en forme de diamant du géant me promettait une mort lente et rapide... la tête fondit vers moi, la gueule embrumée par un récente attaque éclaire!

Renversement de situation! J'étais maintenant la proie! je dégageais promptement du chemin en jetant des coups d'oeils à la jeune fille de temps en temps tandis que le serpent tentait maintes et maintes attaques. Enfin de compte, je réussissais au dernier moment à sauter sur la dernière poule valide en dégainant mon épée, prête à faucher l'ignoble créature... qui ressemblait à un certain serpent des mers que l'on nous avait sommé d'attaquer il y avait déjà un sacré bout de temps...

« - RHAAAA...! FONCONS PAR TOUS LES DIEUX AAAAAahhh!!! »

Je m'élançais vers la queue du serpent, tandis que la poulette, effrayée par mes dire fonçais tête baissée vers ses autres congénères... au dernier moment, je remarquais que la jeune file n'était pas seule, il y avait un étranger... Valiane! Et … Aodhan! Ma surprise fut tellement grande que, ne sachant plus trop quoi faire face à ce genre de situation grotesque, folklorique et compromettante de mon image que j'abattais tous sur mon passage: un morceau de queue du serpent volait tandis que deux poules furent stoppés par la brusque apparition de ma lame dans leurs gosiers...

Invité

Niark.
Johrmund dévorait gaiement sa cuisse de poulet en la tenant à pleines mains. Un détail dérangeant ? Peut-être le fait que la cuisse en question dépassait largement sa taille. Ou simplement qu'il la balade comme si il s'agissait d'un simple de bois appétissant. Ou peut-être encore le fait qu'il ne soit pas inquiété le moins du monde par la présence d'un bon nombre de poules carnivores au point que même ses doigts ne puissent les compter à eux seuls (même en usant des orteils).
Oui, au final, ce garnement avait l'air plus qu'étrange, comme dépareillé dans ce milieu hostile à sa visible candeur. Ce sentiment devait sans doute se renforcer encore plus, lorsqu'à la vue d'un immense serpent qui le scrutèrent un vague instant avec une faim insatiable, il s'écria :

- J'en veux un aussi !

Nous passerons sur son émerveillement qui suivit la disparition de leur agresseur pour parler directement des évènements qui s'ensuivirent. Avant que notre jeune inconscient n'ai le temps de commencer sa tentative de domptage qui aurait fort risqué de finir en dîné assez bref, une fille un peu bizarre de la tête se jeta sur l'animal pour tenter de l'occuper. Déçu et voyant qu'on le privait de cette façon d'un jeu qui, pour lui, avait l'air très amusant, il jeta son dévolu sur les cocottes affamées, décidé à avoir un supplément de nourriture pour la soirée.
Il sauta donc du tronc couché sur lequel il se tenait fièrement et se dirigea en sautillant vers la poule la plus proche, décidé à la faire cuir de la même manière que son compagnon. Quelle ne fut pas sa surprise quand il constata que son entreprise échoua... Pas moyen de faire griller le volatile. Lui par contre semblait intéressée pour manger cru. Johrmund leva sa tête sympathique vers la gueule ouverte du monstre, toujours pas anxieux. Lorsque l'animal tenta de le gober tout cru, un nuage s'échappa de la main du jeune homme directement vers les yeux de la pauvre bestiole qui se redressa en hurlant de surprise plus que de douleur et se mit à s'agiter en tout sens.
Il éclata donc de rire et, entendant soudain quelqu'un hurler, il se mit en tête d'aller voir l'action, sans faire plus attention que cela aux créatures affamées qui s'approchaient dans son dos. Heureux, il fonça sur son ami en lui intimant joyeusement en montrant les poupoules du doigt :

- Encore Barbecue !

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