[Groupe 1] La porte de l'effroi

Groupe de participants et ordre de postage : Khan Edenia / Kaliendra De Menfest / Hinnéas Ellone / Deavy Hewer

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Fonctionnement : Si un membre ne répond pas au bout de 5 jours, le joueurs suivant devra prendre son tour, toutefois, si le membre concerné a prévenu à l'avance son équipe de son retard, pour autant que le retard reste correct, l'exception peut être faite. A vous également de vous mettre en accord pour faire avancer comme il se doit l'histoire de ce monde mystérieux Wink

Chouette Habile 10h51

La chouette habile, nouvelle bâtisse de Chosokabe, se trouvant au bord des montagnes, ayant déménagé d'Equilios pour se trouver un petit lieu plus tranquille loin de l'activité trop forte à son gout de la capital du monde originel. Une demeure plus grande, plus imposante et attirante à l'œil que ne l'était son ancien lieu de travail. Il avait un nouveau laboratoire comme chacun des nouveaux membres de l'équipe qui travaillait avec lui depuis seulement quelques semaines. Il était assit sur son ancien tabouret qu'il avait emporté avec lui, travaillant à l'élaboration de l'une de ses nombreuses potion magique. Son savoir faire incroyable qui l'aidait à réaliser les mélanges les plus inattendus et invraisemblable. Sa main prenait un liquide bleuté, le mélangeant à l'une de ses nombreuses autres mixtures. Secouant le tout, obtenant une couleur verdâtre plus que satisfaisante. Il souriait devant l'objet de son désir. Une nouvelle ouverture vers l'un des mondes sortit tout droit de son imaginaire, sa spécialité pour créer de toute pièce ces lieux qui sont pour ses clients pire que les enfers elles même. Gavendish frappait à la porte, entrant pour montrer sa petite frimousse de monstre de compagnie mais également de collègue. Il invitait le plus grand alchimiste des trois mondes qu'était le borgne à se joindre à eux pour discuter un délicieux thé fait maison par Grace elle même. Il accepta et se leva en déposant son travail terminé sur l'une des étagères de son laboratoire avec précaution afin qu'il ne lui arrive rien de malencontreux, qui pourrait causer de nombreux soucis en cas de destruction involontaire. Une fois sur de tout, il partit dans la salle d'à coté pour déguster le travail de sa collègue Harmonienne.

Chouette Habile 14h32

Le repas passé, le ventre plein et la digestion déjà entamée depuis une heure à peu de choses près, l'ancien pirate reconvertit se remit à sa place afin de commencer un autre travail tout aussi passionnant que celui sur lequel il s'était penché toute la nuit et le matin même. Il voulait créer désormais une potion que permettait de faire prendre une part de réalité aux peurs les plus profondes de chacun des habitants des trois mondes quelque soit leur force de caractère ou leur résistance. Evrard et Spooky se tenaient avec lui dans son laboratoire afin de seconder l'homme aux cheveux grisâtres dans son travail. Il avait besoin d'une potion bien précise à la couleur verdâtre comme celle de ce matin, fiole qu'il demanda à son loup garou de compagnie de lui apporter. Spooky, cette chose poilue qu'il était s'empara de la potion que Chosokabe avait préparé le matin même sans vraiment faire attention aux écritures sur les étiquettes, il ne savait de toute manière pas lire, et l'ancien pirate lui faisait malheureusement bien trop confiance pour vérifier qu'il s'agisse bien de la bonne. Simple inconscience ? Surement, il ouvrit la fiole et l versa sans attendre dans celle qu'il était en train de créer.

Chouette Habile 14h46

La première goutte de la potion toucha le reste de l'autre flacon, avant que ne vienne s'y ajouter des dizaines d'autres gouttes. Une énorme fumée s'en échappa et une odeur plus que nauséabonde s'en évada. Chosokabe, surprit par la réaction laissa la fiole tomber, cette dernière explosant avant même de toucher le sol du laboratoire. Se créant un énorme portail verdâtre qui eut une force d'aspiration effrayante. Chosokabe regarda l'étiquette et vit que c'était la potion qu'il avait créé le matin et qui menait vers un monde qu'il avait façonné avec son imaginaire. Un mélange dangereux, qui se fit sentir immédiatement. Une énorme bourrasque de vent se mit à se déclencher dans tous les sens, emportant tout sur son passage, les fioles tombaient, et Spooky ainsi que l'illustre borgne tentaient de les rattraper. Evrard n'eut pas la chance d'être couché au sol comme son professeur et protecteur ou que le loup garou. Il était debout, et se faisait happer par la puissance du portail, emmené dans un autre monde créé à l'image de Chosokabe, totalement déganté. L'aspiration se calma, et Chosokabe se releva en sautant pour se diriger directement vers le portail et y passer la tête pour voir ce qu'il s'y trouvait. Ce qu'il redoutait venait de se passer. Le nouveau monde qu'il avait créé de ses mains avait fusionné avec la potion révélatrice des peurs enfuis. Tout cela par la faute de Spooky et sa propre insouciance. Maintenant, il fallait retrouver Evrard et vite, mais pas seul ... Il n'y arriverait jamais ...

Chouette Habile 15h03

Une lettre vous est parvenue, elle ne dit rien d'extraordinaire pour vous, juste quelques mots ... Vous êtes l'un des élus, et Chosokabe vous invite à découvrir un nouveau lieu, venez donc découvrir ...

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-Diantre ! Qu'est ce que ce fichu truc ?

Ce sont les mots prononcés par notre belle et noble jeune femme si avisée pourtant, un langage moins sérieux, plus cru et surtout sans aucunes distinctions. Elle tentait de dégager de ses cheveux quelque chose qui était venu s'écraser sur elle. Elle secouait frénétiquement la tête battant sa tignasse de ses mains sans compter le fait qu'elle râlait et jurait sans s'arrêter. Après un bon et long quart d'heure passé à se débattre contre... contre quoi d'ailleurs ? Et bien ca ressemble à une sorte de petit oiseau spectral, un oiseau mauve au regard noir piaillant comme pas possible pour sortie d'une toile de cheveux roses. Un oiseau, qui une fois libérer vole et virevolte autour de notre charmante aventurière sans se reposer. Elle tente en fin de le chasser assez pitoyablement d'ailleurs, une sorte de combat impossible entre une fille et un spectre... l'hilarité de la scène serait à garder en mémoire. Ce n'est qu'après l'avoir attrapé qu'elle remarqua que le volatile mauve au creux de sa mains avait à sa patte une sorte de petit parchemin roulé. Elle le détacha et relâcha le piaf qui se posa sur son crâne et lui donna trois coup de bec, lui arrachant un:

-Aie ! Sale bête, dégage.

Elle grognait tout en se massant le haut de la tête, elle n'avait pas envie de rencontrer l'idiot qui avait osé la contacter par un moyen aussi brut et violent. Elle détacha la ficelle qui le maintenait enroulé et commença à lire le message. Elle grimaça plusieurs fois. Elle haussa les sourcils et les fronça. Une moue dubitative et une question sortie d'entre ses lèvres:

-C'est qui ce type ? Choso... Chosokabe Motochika...

D'après ce qu'elle put lire c'était un marchand, un commerçant de chose et d'autres possédant un refuge aux pieds des montages, il indiquait que c'était fort reconnaissable grâce à la pancarte arborant l'écriteau « A la chouette habille ». Elle laissa un rire cristallin l'envahir, à ses oreilles le nom était plus que ridicule. Fin, il paraît que l'habit ne fait pas le moine, espérons qu'ici se soit le cas. Ce qui interpella notre harmonienne à la chevelure rose c'est la suite du message qui lui indiquait être une élue pour une mission... Comment un inconnu pouvait-il oser la choisir parmi les élus pour une mission dont il ne pouvait rien révéler sur l'instant ? Un homme capable de la connaître et lui faire parvenir un message alors qu'ils ne se sont jamais vu est un signe de pure folie. Elle soupira... C'était à quelques jours de marche les montagnes, pas si loin en somme... pliant le papier en quatre et l'enfouissant contre son sein dans son corset, elle se décida à prendre la route. Ce qui la poussait à y aller était du en particulier à un de ses traits de caractère, La curiosité. La seconde raison est qu'elle a besoin de savoir comment il la connait et est ce que c'est lié à son passé, si c'est le cas peut-être aurait-il des informations à lui renseigner sur qui elle est et qui est sa famille.

Tant de chose à savoir. La route lui prit environ quatre jours, quatre jours paisible et sans encombre... sans voir un chat d'ailleurs, le désert total, le calme plat. Étrange d'aller y mettre sa boutique. Il fallait être un personnage vraiment... très dérangé. L’écriteau se balançait poussé par le vent. C'était bien là, elle venait d'arriver à destination. La bâtisse était vieillotte, un peu délabré et franchement pas accueillante. Rien de luxueux ou de mirobolant, pittoresque et sobre. La seule chose accueillante de cette bicoque était l'odeur qui s'en dégageait... Particulière. Elle n'était pas agréable, pas florale, inconnue et surprenante. Elle s'approcha de la porte et frappa trois fois avant de pousser la porte pour entrer. Elle se dirigea vers le comptoir, ne voyant personne elle entonna :

-Bonjour, est ce qu'il y a qu'un ? Un certain Chosokabe Motochika désirait me voir j'aimerais en connaître la raison...

Rien. Elle commença à jouer du piano de ses doigts sur le rebord du comptoir, elle était agacée. Se retournant vers les étagères elle commença une inspection de la boutique en attendant que le propriétaire veuille bien se montrer.

Une missive casse-bonbon

Bien, que devais-je faire à présent ? Ah oui, cette lettre en un rien de bien particulier, de la part de ce Chosokabe ? Quelle était cette personne qui l'avait choisit comme élu, c'était en quelque point flatteur, très flatteur mais j'avais un préssentiment à l'égard de cette missive. Ayant eut quelques infos à son égard grâce à mon cher camarade le vieux à la pipe, hum, je crois qu'il s'apelle Jarod déjà, je savais où se trouvais son emplacement. Dans une rue à Equillios m'avait-il dit, et bien c'est ainsi que je m'y était rendu, avec cette feuille de papier à l'écriture papyrus. Bien, je devais me rendre dans cette rue, même si la tache n'allait pas être aisé car Jarod ne m'avait pas donner le nom, ni un détail particulier, je me souvenais juste de sa voix qui me disait allégrement : "Vas à Equillios mon petit bonhomme et recherche dans l'une de ses ruelles !" et il s'en était allé avec sa petite chariotte et ses mulets.

Passant les gardes, je me rappelais vaguement d'une petite anecdote que j'ai vécu, avec une soirée bien particulière, des bourges si je me souvenais à peu près, elle avait bien mouvementé, je m'en souviens ! Mais je n'en parlerais pas car ce n'est pas ça qui vous interesse. Toujours mon bout de papier à la main, j'allais et repartais dans les rues, toutes similaires, cela me stressait horriblement ! Alors, je me posais sur un trottoir, comme un vagabond et alla tirer mes petites cartes bien mystérieuse. C'est ainsi que je tirais celle de l'ermite !

Spoiler:

Changement de comportement: L'ermite

'Tin ! C'est que de c'te lettre !? Hein !? Je suis l'élu ? Bien, je me trouve à Equillios ? Faut que je trouve c'te boutique, m'a l'air interessante ! Je tourne en rond, c'est sur mais bon le truc c'est que quand je veux aller voir des gens, il s'en vont tous comme des ahuris... Plus qu'à marcher comme je sais pas quoi, moi..C'est ainsi que j'trouvais c'te magasin à la noix, dont l'allure laissait vraiment à désirer. La panneau de la chouette habile à moitié défoncé, les rideaux fermés, ou sales comme je sais pas quoi, quelle idée d'aller mettre un machin comme ça là. Bref, je devais y aller, je le sentais bien, même si ça me casser vraiment les noix. D'un poussé assez forte, j'entrais dans le magasin et, étrangement, la porte céda sous ma force. Assez con, la porte s'était laisser lourdement tombé vers l'intérieur, je n'avais plus qu'à y entrer tranquillement, au moins une bonne chose de faite.

"Hello, il y a quelqu'un ? Chosokabe, je suis pas très de bon poil, grouillez-vous de vous montrer !"

Traînant dans la salle d'entrée, il n'y avait aucune trace de vie humaine, juste une vieille et toute pourrie odeur de potions et autres substances étranges. Bien que je n'avais guère côtoyer de boutique, celle-là me semblait vraiment abandonné et le pire était lorsqu'une araignée se hissa derrière pour me tendre un piège et tomber sur mes cheveux. Mon dieu, le bond que j'ai pus faire, et la charpie aussi de la pauvre bestiole. Grognon comme jamais, je gueulais à tout va contre ce marchand nommé Chosokabe je ne sais quoi. Quel nom à la n'importe quoi tout de même. C'est ainsi que je passais derrière le vieux comptoir tout poussiéreux, tout bouffé par les mites. La porte, ce coup-ci, ne me lâcha pas dans les pattes et je fus étonné de voir une sorte de portail comme j'en avais eut l'occasion de voir aux falaises aux noyés, et accompagné d'une pancarte où était inscrit "Nouvel emplacement"

*'Tin, fallait que j'ai la mauvaise, bien, au moins j'ai pas à me taper trente-six chemins pour y aller*

Alors que je m'en approchais, une vive lueur ocre fit son apparition et le portail laissait déjà transparaître le paysage de l'autre coté. Ni une, ni une, je sautais dedans et, dans un tourbillon effréné, je me retrouvais juste en face de la boutique, un poil plus prestigieuse qu'auparavant. Et la porte TENAIT ! Ainsi j'entendis le son de la clochette, très charmante de plus mais je n'abandonnais pas ma tête de grognon, et de plus il y avait déjà une personne au comptoir, tapant furieusement de ses doigts la pauvre comptoir flambant neuf. Lentement je m'approchais de cette silhouette qui me paraissait drôlement féminine et de ma voix grave énervé je tentais de l'aborder :

"Bonjour gente demoiselle, vous aussi vous êtes l'un de ses élus ? Bien enchanté de vous connaitre !"

Je pris alors sa main pour lui déposer un doux baiser pour une salutation qui soit des plus dignes. Énervé ? Moi ? Je vous faisais marché bien sur ! Quoique...

*Schfrouk*

Ce bruit, le bruit tellement soulageant de mon sabre dans la nuque de ce monstre. Le lâche me traquait depuis quelques kilomètres sur ma route vers Soleriès. Le traître voulait me poignarder pendant la nuit ? Pas de chance que cette nuit là, je ne dormais pas. Je ramenais fièrement, en pleine nuit, le cadavre de ce Salesko chez moi, dans la ferme de mon père dans la Plaine Verdoyante. Je montais dans ma chambre, y déposant mes affaires, et redescendait pour allumer un feu de champs, y faisant brûler dans une odeur abominable le corps inerte de la bête. Le cadavre retourné à la nature, je remontait paisiblement dans mon lit, fermant délicatement les yeux, jusqu'à ce qu'un bruit cogna contre ma fenêtre. Un aigle majestueux frappait de son bec le carreau, une missive dans les serres. Je lui ouvrit, prenant la lettre tout en lui caressant le haut de la tête. Le volatile envolé, je retournais dans mes draps, découpant le haut de l'enveloppe, sortant le papier qui m'informait qu'un certain Mr. Motochika, Chosokabe désirait me rencontré. Cet homme, je n'en connaissait que sa réputation qui le survivrait jusqu'à sa mort. Le célèbre marchand d'Equillios, Chosokabe et sa Chouette Habile.

Le lendemain matin, je me hâta à m'habiller, prenant mon déjeuner et préparant ma monture pour les nombreuses heures de trajet qui me séparaient du bâtiment où demeurait le célèbre homme. Près, je partis en route, accompagné de mon cheval, en route pour Equillios.

Le surlendemain seulement, je rencontrais le bâtiment recherché. J'avais du me renseigné auprès de nombreux habitant de la cité Harmonienne afin de trouver cet endroit des plus perdus. Cet endroit était à l'apparence d'une maison pour le moins banale. je m'approchais avec mon compagnon, l'attacha à l'aide d'une corde elfique autour d'un arbre, pouvant rentré à la rencontre lu marchand. Je poussais la porte...

Les lapins gris. Oui c'est bien comme ça qu'on les appelaient. Les lapins. Pourquoi des lapins ? Parce que c'est mignon un lapin, c'est tout innocent ! Et pourtant, ce sont de dangereux pilleurs de potager ! Demandez aux fermiers pour voir ! Quel est le pire ennemi des cultivateurs ? Le lapin ! Les lapins mangent et grignottes tout ! Le fléau des champs de carottes ! Une vraie catastrophe naturelle ! C'est ça les lapins ! Vous avez entendus ? Vous avez lu ? Je vais le reecrire une dernière fois : les lapins c'est craquant mais c'est saoulant ! Tout à fait le genre de chose qu'aurait put dire un paysan quelconque, ou bien n'importe quel villageois ayant été victime de la bande des lapins gris...

Quoi que les lapins gris n'étaient pas très efficaces ces derniers temps. Alors qu'il squattaient une vieille bâtisse abandonnée de Tenamas, ils avaient été confrontés à une ville qu'ils connaissaient trop mal pour voler aussi bien qu'avec leurs habitudes à Equillios. Du coup, ils devaient se contenter de survivre avec les restes de nourriture que trouvait Arion dans les ordures de la ville. Pas très glorieux comme situation, et cela mettait les filles en rogne, surtout notre demoiselle au caractère fort, la belle Camélia. Celle-ci faisait les cent pas au milieu de la pièce principale où ils se trouvaient, regardant ses pieds avec agacement. Tous les autres lapins gris dormaient à l'étage. Seuls Khan et sa soeur étaient en bas, cherchant à trouver une solution. Cela faisait déjà quelques heures que l'orphelin aux cheveux verts était assis sur une caisse, adossé contre un mur au fond de la salle, jonglant avec sa dague avec le regard perdu dans le vide en attendant qu'une idée de génie ne lui traverse la tête. Ils avaient besoin d'argent, d'objets volés, d'un recelleur, de nourriture, et même d'un coin plus confortable où dormir, car les mites, les cafard et les rats étaient des colocataires plutôt... ennuyants.

Alors qu'il ne se passait rien, la porte de bois toute vieillote s'entrouvrit alors, attirant l'attention des deux jeunes gens. Subitement, un petit lapin bien gris se mit à crourir dans la pièce, entrant par l'entrebaillement. Il commença à ganbader vers Khan avec un air un peu fier. Camélia et lui le fixèrent avec un air bovin, sans vraiment comprendre ce que ce bestiot faisait là. L'animal s'arrêta devant l'éclair vert et il se dressa sur ses pattes arrières en grattant la cheville de Khan avec l'une de ses pattes avant. Le leader des lapins gris leva un regard vers sa soeur qui haussa les épaules avec un air plus étonné encore. Orphan leva les yeux au ciel et il attrapa le rongeur dans ses mains pour le poser sur ses genoux. La petite crapule qui ne manquait pas de charme portait un collier avec un parchemin attaché à celui-ci. Khan s'en empara et il commença à le lire. Son regard se fronssa au fur et à mesure qu'il lisait la lettre...

Un certain Motochika Chosokabe voulait le voir, car il serait une sorte "d'élu". Orphan pouffa discrètement de rire alors que sa soeur accourait vers lui pour lire le message à son tour.

- Alors ? Alors ? Qu'est-ce ça dit ton truc ?
- Attends ! J'ai pas fini d'lire !

Mais alors qu'il continuait de lire le message, le lapin lui gratta le coude avec sa patte pour attirer son attention. Orphan décala alors la lettre pour voir l'animal et Camélia en profita pour lui arracher des mains et donner ses commentaires sans plus tarder.

- C'est quoi c'délire ? Tu m'avais pas dis que tu avais des amis à l'asile frérot ! Khan leva les yeux au ciel en l'observant l'étrange collier du lapin.
- Très drôle soeurette !
- Tu vas pas y aller quand même ? Il remarqua alors qu'il y avait une petit inscription sur le collier, qui s'avérait être un ruban attaché en noeud à boucles. Il porta sa main sur le ruban en répondant à sa soeur :
- C'est peut-être notre chance de trouver de quoi nous sortir de là !
- T'es sérieux ?! On sait pas de quoi il s'agit ! Tu sais rien de ce truc débile d'élus ! C'est qui ces gens ? C'est qui ce Chosokabe Motochika ? Tu vas quand même pas foncer tête baisser dans cette histoire de fou ? Khan réussi alors à lire l'inscription "tirez-ici". Il attrapa le bout du ruban entre son pouce et son index avant de rétorquer :
- Ohh ! Tu as une meilleure solution peut-être ? vas-y ! Je t'écoute !
- Bien sûr ! On a qu'à... Mais c'est le moment que choisit Khan pour tirer sur la languette.

Un nuage de fumée explosa alors. Camélia se mit à tousser en chassant la fumée avec ses mains. Lorsqu'elle parvint à y voir plus claire, elle remarqua que son frère... avait disparu !

- Khan ? Khan ?! Putain ! Khan !!

Le lapin gris, le vrai, l'animal tout poilu et tout doux, sauta alors vers les mains de Camélia pour attraper la lettre avec ses dents au vol. La jeune brunette, surprise, n'eut pas le temps de réagir. Le petit rongeur détala aussi vite qu'il put par là où il était rentré, laissant Camélia dans l'ignorance la plus totale...

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Un portail s'ouvrit juste devant les portes de la chouette habile. Khan en fut alors éjecté comme un boulet de canon. Il fit plusieurs galipettes au sol avant de se retrouver le nez dans la poussière.

- Bordel !

Il grogna avant de se mettre à quatre patte et de tousser pour expulser la poussière qui s'était logée dans sa gorge. Il entendit le portail se refermer et il frappa le sol du poing avant de se relever. Il prit sa dague à pleine main et il observa les alentours. Il n'y avait rien de suspect a part une boutique qui jurait avec le reste du paysage. C'est vrai... Vu l'allure de l'endroit, qui avait l'air reculé, inhabité, paumé quoi, que pouvait bien faire une échoppe pareille ici ? D'ailleurs Khan remarqua qu'il ne savait même pas où il était. Ce qui pouvait s'avérer gênant... Il reconnu tout de même le nom de l'échoppe sur l'enseigne.

- La chouette habile... En voilà un qui à la même inspiration que moi pour les noms au moins. Dit-il à haute voix pour lui-même, un rictus sur le visage.

Il avança alors, rangeant sa dague au fourreau, pensant que le danger ne pourrait pas le frapper. Il approcha de la boutique et il poussa la porte de bois. La première chose qui le frappa fut une odeur de produits chimiques qui lui attaqua le nez. Il avait déjà sentit un truc pareil le jour où ils avaient été voler quelques médicaments chez l'apothicaire d'Equillios, mais l'odeur n'était pas aussi forte et épicée. La deuxième chose qui le frappa était que deux personnes étaient déjà l'intérieur, près du comptoir. Un homme visiblement, qui tenait la main d'une jeune femme à la beauté non négligeable. Puis enfin, la dernière chose qui le frappa, c'était cette couleur de cheveux qu'avait la jeune demoiselle.

- Kalie ?! Mais qu'est-ce tu fou là ? Toi aussi t'as reçu la lettre zarb' ?

Ces cheveux roses, il aurait put les reconnaîtres parmis milles. Cette crinière de lionne aussi sauvage que son caractère et aussi douce que sa personnalité. Jamais il ne pourrait l'oublier. Instantanément, ses dernières paroles qu'il avait eut à l'égard de la jeune archère aux abords d'Equillios le frappèrent à nouveau, comme à chaque fois qu'il la retrouvait. C'était inouïe. Alors que mille questions le tourmentait, il avança d'un pas sans dire un mot de plus, ignorant totalement l'autre homme qui avait toujours la main de Kaliendra dans la sienne. Khan referma la porte derrière lui, fixant la jeune femme aux cheveux de bonbon sans pouvoir s'en détacher.
Orphan devait-il croire au destin ? Lui qui se plaisait à appeler les coïncidences et le hasard ainsi pour mieux les détester...

Chouette Habile 19h39

Chosokabe se tenait derrière le bureau de son laboratoire, assit sur son tabouret et les jambes croisées, il fixait la porte avec ce regard vide qu'il avait dans les moments où il était plongé dans ses pensées. Cette porte sombre, fermée, personne ne pouvait le voir, il était un peu trop prit par ce qu'il venait de se passer. A sa droite, se tenait toujours ouvert ce portail qui avait avalé son apprenti, il n'osait pas y entrer seul, il n'avait pas non plus envie de faire participer l'un des onze autre membre restant dans la chouette habile à cette expédition. Il fallait des aventuriers, des vrais, ceux qui sont habitués à ce genre d'aventures, pas de simples marchands surpuissant qui ne connaissent rien à la véritable vie d'aventurier. Dormir dans des sac en peau d'ours, chasser le dragon avec un simple gourdin, eux n'y étaient pas du tout habitués, tandis que ceux qui avaient été conviés à le rejoindre pour cette quête étaient très certainement plus aptes à remplir cette mission. La pièce où il se trouvait était désormais vide, durant les quelques jours qui se sont écoulés pour que les sois disant élus n'arrivent, il avait débarrassé toute la pièce afin que rien ne soit de nouveau happé par le portail étrange. Il se relevait lentement alors qu'il entendait la cloche d'entrée qui faisait du bruit, rien qu'à l'odeur qui arrivait jusqu'à ses narines, l'aura qu'il ressentait, il pouvait affirmer qu'une femme se trouvait de l'autre coté de cette planche de bois qu'il nommait plus communément une porte. Il attendait encore trois invités, il n'allait donc pas se présenter tout de suite, restant dans la pièce où s'était déroulé l'enlèvement d'Evrard, jusqu'à ce que tout le groupe soit réunit ici dans la salle des ventes. Il ne fallut d'ailleurs que quelques minutes avant que le second n'entre, un personnage bien intéressant qui venait de faire son apparition, il le sentait, il devait être une personne spéciale pour que de telles ondes s'échappent de lui et ne soient perçus de a sorte par le grand alchimiste. Il déposait lentement sa main sur la poignée de la porte, qu'il s'apprêtait à tourner avec tout aussi peu de vitesse qu'auparavant. Voilà, ce mouvement circulaire de la main s'était entamé, sans faire le moindre bruit, la porte était prête à s'ouvrir. Une troisième personne pénétrant dans l'échoppe, celui dont la sœur s'était montrée si impolie lorsque le message leur était parvenu. Et enfin, le dernier qui poussait la porte presque timidement pour entrer dans l'endroit. Il était temps pour le grand borgne de faire son entrée.

Il poussait la porte avec peu de force, celle-ci s'ouvrant cependant rapidement. Tous pouvaient désormais voir qui était cet étrange personnage qui les avaient conviés à se joindre à lui lors de cette mission de sauvetage tout aussi folle que celui qui avait décidé de trouver de l'aide. Des cheveux grisâtre mi-long, un homme qui devait avoir dans la vingtaine. C'était bien Chosokabe qui se montrait enfin. Le torse totalement nu, une veste mauve déposée uniquement sur ses épaules qui servait un peu de mini cape à l'ex pirate. Ses abdominaux tranchés par deux cicatrices, d'étranges morceaux de fer comme un morceau d'armure qui couvrait de sa nuque jusqu'aux pectoraux, d'étranges morceaux de tissus allant des couleurs mauvatres aux couleurs beiges lui servait de pantalon, de ceinture et autres ajouts juste stylistiques. Deux protections de mailles pour les avants bras. C'était notre alchimiste dans toute sa splendeur, fidèle à lui même et prêt à en découdre avec ces nouveaux arrivants qui verraient bientôt l'étendu du pouvoir et du savoir de cet homme au passé peu commun et au futur encore bien incertain. Un large sourire aux lèvres, dévoilant une dentition blanche parfaite, une sorte d'accueil silencieux pour tous ces inconnus qui s'étaient déplacés jusqu'à lui. Sa voix sympathique faisant bientôt échos dans la pièce.

- Bienvenu à tous et merci d'avoir répondu à mon appel. Je me présente, Chosokabe Motochika pour ceux qui l'ignorent encore. Excusez l'état plus que pitoyable de la bâtisse, mais nous venons d'emménager, il est donc tout à fait normal que ce ne soit pas encore du luxe. J'espère que vous avez eu le temps de faire les présentations, car si tel n'est pas le cas, ce qui vous attend ne vous permettra pas de le faire en route.

Il fit ensuite une chose peu commune chez lui, il fit une légère révérence, bon il ne s'abaissa pas bien bas, mais au moins le geste était là. Il se remit ensuite bien droit, regardant ces jeunes gens qui étaient venus malgré le fait qu'ils ne le connaissaient pas, tous avec des désirs différents, présents pour des raisons différentes. Il regarda Hinnéas avec un petit sourire en coin avant de s'adresser à lui avec un ton toujours aussi calme et accueillant.

- J'espère que vous serez de bien meilleur humeur lorsque tout ceci commencera, car si tel n'est pas le cas, j'ai bien peur que ça ne vous joue de mauvais tour.

Ensuite, il se tourna vers Khan, le regardant avec un peu plus de sérieux, un visage qui s'était rendu un peu plus sévère. Un sourire cette fois ci, mais moins accueillant, ça penchait plutôt dans le sourire sadique, s'adressant à lui avec la voix qui allait de paire bien sur.

- Vous pourrez dire à votre très chère soeur, que ce que vous vous apprêtez à vivre, est bien pire qu'un séjour à l'asile. C'est même le paradis par rapport à ce qui vous attend.

Il se recula ensuite, d'un simple mouvement du bras gauche, la porte se referma derrière eux, il était presque temps, ils allaient devoir y aller.

- Si vous voulez bien me suivre, les choses sérieuses vont bientôt commencer. Je vous laisse une heure pour vous préparer, ensuite nous partirons. Je précise qu'aucun retour en arrière n'est plus possible. Profitez bien de ce voyage qui vous attend, vous saurez tout ... En temps voulu.

Et d'un simple pas supplémentaire en arrière, il disparu dans l'ombre de son laboratoire, les choses sérieuses allaient bientôt commencer, oui très bientôt.

C'est d'un sursaut qu'elle accueillit le tintinnabulement de la clochette, sa main se heurtant à un bibelot qui manqua de tomber. Mais notre jolie Harmonienne avait plus d'un tour dans son sac et de très bon réflexe. Elle rattrapa l'objet et le reposa sagement. Elle se tourna alors vers l'homme qui venait d'arriver, un étrange personnage qui malgré sa conduite tenta de lui dire bonjour avec une certaine sympathie. Il avait le visage renfrogné et l'air un peu bougon, mais des manières accompagné de politesse, c'était mieux que rien du tout après tout. Sa phrase l'interpela, l'élue elle aussi donc il en était un. Intéressant, combien seraient-ils à les rejoindre encore pour vivre cette étrange aventure dont la seule chose su n'est qu'un nom donné par un fou invisible pour le moment. Elle n'avait pas l'intention de manifester son agacement plus que cela et cessa donc de tapoter le comptoir de toute façon l'inconnu c'était emparé de sa main pour y déposer un baiser, ce à quoi elle répondit dans un doux sourire :

-Bonjour à vous messire. Il semblerait oui que je fut conviée tout comme vous, cela semble vouloir dire que nous allons devoir faire équipe. Au cas ou cela vous serait utile je me nomme Kaliendra. Je suis moi aussi enchanter de faire votre connaissance... Quel est votre nom ?

Elle n'eut le temps de poursuivre que déjà la porte s'ouvrait de nouveau, plus rapidement, plus fortement et sans aucune distinction. Elle posa son regard azure sur la touffe verte du gamin des rues, il était coiffé comme une laitue, arborait toujours cet air enfantin un peu coquin. Elle pouffa et étouffa un rire en le regardant, il semblait surprit de la voir ici, a tel point qu'il en ignorait l'homme qui était à côté d'elle. Elle savait qu'elle le reverrait. Il lui avait promit ce jour là avant de partir, elle était ravie de pouvoir avoir à ses côtés un ami, quelqu'un qu'elle connaissait et sur qui elle pourrait compter. En effet nous ne sommes jamais certains que les autres aventuriers soient des saints, quoique d'un certains point de vu elle avait rencontré et aidé l'homme le plus recherché d'Equillios et ne s'en était même pas méfié malgré les affiches. Était-elle vraiment saine d'esprit ? Pour accepter de venir ici, aider un inconnu qui pour lui transmettre un message lui envoie des oiseaux spectrales mauves. Rien de net, tout de louche et pourtant elle se tenait dans son échoppe prête à se jeter dans la gueule du loup. Elle reprit sa main. Délicatement, furtivement... Elle s'approcha de Khan et l'enlaça brièvement avant d'ajouter :

-Oui, je suis là. A croire que mon destin c'est d'être là au cas où il t'arriverait une merde. Quoi que pour ça il faudrait que je sois sur ton dos à chaque seconde, ne jamais tourner le dos ni fermer les yeux ! J'ai en effet reçut une lettre, mais la mienne n'était pas étrange. Elle était écrite distinctement par un certain Chosokabe Motochika qui cherche des aventurier pour une mission. Je m'ennuyais alors je suis venue, puis la curiosité est un vilain défaut.

Elle leva le regard vers la porte qui s'ouvrait timidement, pour accueillir un troisième homme. Elle n'eut pas le temps de s'y attarder, car à peine avait-il franchit la porte qu'un autre phénomène survint. Une porte derrière le comptoir s'était ouverte, elle n'en sentit que le courant d'air avant de se retourner pour pouvoir voir qui les avait convié ici. Un homme, une chevelure grisâtre, une peau jeune, un bandeau sur l’œil gauche... Un sourire, pour l'accueil ? Une dentition blanche. Sa tenue mauve lui rappela étrangement l'oiseau qu'elle avait reçut, elle chassa cette idée de son esprit et espérait que ce ne soit pas un métamorphe. Il les salua et se présenta, quoi de plus normal. Il s'excusa pour l'état des lieux, chose un peu succincte au vu de l'importance du message, puis il s'attarda sur l'homme bougon et d'un air assez taquin lui conseilla de mettre cette humeur au placard. Et se fut au tour de Khan, moins doux, plus sec, sadique, mesquin... Dans son ton il avait volontairement placé tout ceci pour paraître impressionnant ou pour remettre à sa place Orphan. De toute façon ce gamin et les lapins gris étaient voués à faire des âneries jusqu'à la fin de leurs jours. Il indiqua ensuite qu'ils avaient une heure pour se préparer, elle se regarda. Elle avait tout. Son équipement, ses armes et sa besace avec de quoi boire et manger, cela devrait suffire, en tout cas pour elle. Elle se tourna vers le petit dernier, un blondinet assez inoffensif. Elle se dirigea vers lui et lui tendis sa main en s'annonçant :

-Kaliendra, bienvenue parmi nous pour cette galère commune. J'espère qu'on fera une bonne équipe.

Elle lui laissa le temps de répondre, puis elle se hata vers la porte du laboratoire. Elle la poussa doucement et passa sa tête dans l’entrebâillement de la porte, elle observa le maître des lieux en silence. Elle ne savait pas vraiment comment l'aborder, il était bien trop distant pour elle. Il avait un comportement de personne isolée, timide et réservé. Elle se trompait peut-être car après tout il savait faire preuve de sadisme et c'était un commerçant, depuis quand les marchands sont-ils timide ? Elle y songea un instant puis soupira... repérée, trop tard. Elle s'avança et demanda :

-Excusez moi mais si l'on est déjà prêt l'on doit nous aussi attendre une heure ? Je ne voudrais pas vous embêter mais ma curiosité me pousse à vous demander ce que nous faisons là au juste. Je veux bien vous aider mais encore faudrait-il que je sache comment !

Elle entra. Se tenant droite devant lui, elle le fixait avec intensité. Elle se balançait d'avant en arrière telle une enfant impatiente. Elle était calme, souriante mais bien trop curieuse. Cela lui jouerait des tours un de ses jours, elle posa alors son regard sur l'ensemble du laboratoire le détaillant... c'était vide. Une pièce complètement vide. Elle grimaça.

-Pourquoi n'y a t'il plus rien ici ? Vous comptez déménager à nouveau ?

Finissant de baiser la main de cette jolie demoiselle, je vis d'autre personnes arrivées, et bien sur, cela amplifier l'odeur nauséabonde qui émanait des lieux. Ouais, la sueur peut-être parfois horrible, rahhh, ça pourrais me donner mal à tête ces histoires, quel hâte de bien vouloir en finir, même si cela n'avait pas encore commencer. Oui, qu'est-ce que je peux bien foutre ici dans un magasin de décoction et autres trucs tout aussi bizarroïdes, n'empêche, j'étais venu par curiosité, par ce Chosokabe, je voyais déjà bien le personnage. Mais je vous passerais les détails, vous pourriez en avoir vite marre je suppose. Du coin où que j'étais, ma patience tendais vers le zéro, même si j'observais la scène d'un œil scruter, en effet, Kaliendra, si je me souviens bien (bien sur j'ai oublier de vous dire comme quoi je m'étais présenter comme il le fallait et que je lui avait dit mon charmant prénom Hinnéas mais n'attachez pas d'importance), et le bonhomme à la coupe très étrange semblait avoir quelques liens raffinés entre eux, mais bon, je m'en foutais totalement allait-on dire ! En clair je ronchonnais dans mon coin. Le marchand fit alors son apparition, tout penaud qu'il soit, et la description physique dont j'avais (mais pas dit) était exactement la même, le personnage viril, rigoureux, un poil trop musclé à mon gout, néanmoins son sourire très white me faisait trop délirer, mais bon je m'abstenais de tout commentaire, vous commencez à me connaitre après tout, non ? Ah, bon tant pis...

- Bienvenu à tous et merci d'avoir répondu à mon appel. Je me présente, Chosokabe Motochika pour ceux qui l'ignorent encore. Excusez l'état plus que pitoyable de la bâtisse, mais nous venons d'emménager, il est donc tout à fait normal que ce ne soit pas encore du luxe. J'espère que vous avez eu le temps de faire les présentations, car si tel n'est pas le cas, ce qui vous attend ne vous permettra pas de le faire en route.

Les présentations ? Bah, pas forcé de les faire, après tout, on allait bien se séparer après et puis, avec ces migraines qui m'affectent à chaque aventure, j'émet souvent de trou de mémoire, et qui entraine de forte lacune au niveau des visages, donc, ça m'étais tout à fait égal. Et, comme devinant mon humeur maussade, le fameux marchand m'interpela comme une menace sympathique, comme pour me forcer à me calmer mais il n'obtiendrais de toute façon de ma part qu'un léger grognement sans but particulier. Puis, Kaliendra voulut précipiter le pas si j'en crois ses dires, "attendre une heure ? Ma curiosité machin machin....", bref elle était curieuse et précipité, je fixais un peu les autres pour voir si eux aussi étaient tout aussi excités, et je leurs demandais même si voulait faire comme elle, partir de suite :

"Vous voulez faire quoi pendant une heure ? J'ai bien envie d'un petit café pas vous ?"

Le Chosokabe, marchand en voie de disparition, disais-je comme cela d'un ton ironique disparaissait dans les tréfonds de son laboratoire, comme tant d'autre l'ont déjà fait avant avant lui. Je rejoignis alors Kaliendra sur le pas de la porte, et m'adressant à Chosokabe,

"Hum, on peut pas avoir un petit café, une heure à attendre c'est long, et sans ma petite dose, je pense que je vais la migraine, enfin si vous avez du jus bien sur !"

Oui, je faisais mon casse-bonbon mais pourtant le café, c'est bon, non ?

Ces trois personnes à l'intérieur de la boutiques avaient l'air d'avoir déjà fait connaissance. Mon retard habituel me jouait une fois de plus un tour. Je passais le pas de la porte, attirant l'attention pas plus de quelques secondes, pris de vitesse par une second claquement de porte. De l'autre coté du comptoir, un homme pour le moins mystérieux faisait son apparition. Un alchimiste, ça ? Les traces de bataille sur son corps me faisait penser à un corps de guerrier. mais bon, rien de bien important. Mes doutes sur l'identité de cette personne furent vite envolés.

"Bienvenue à tous et merci d'avoir répondu à mon appel. Je me présente, Chosokabe Motochika pour ceux qui l'ignorent encore. Excusez l'état plus que pitoyable de la bâtisse, mais nous venons d'emménager, il est donc tout à fait normal que ce ne soit pas encore du luxe. J'espère que vous avez eu le temps de faire les présentations, car si tel n'est pas le cas, ce qui vous attend ne vous permettra pas de le faire en route."

Voilà le célèbre Chosokabé. J'étais heureux de voir pour la première fois cette légende. Evidemment que non, je n'avais pu faire connaissance avec ces trois autres aventuriers, j'étais en retard... Le scientifique nous laissa une heure pour nous préparer, et parti de son coté dans une arrière salle. Une jeune femme à la chevelure pour le moins étrange vint me saluer.

"Kaliendra, bienvenue parmi nous pour cette galère commune. J'espère qu'on fera une bonne équipe."

"Enchanté, je suis Deavy Hewer. Je l'espère aussi."

Avec un sourire aux lèvres, la conversation se termina, la jeune femme se hâtant vers l'arrière salle où se trouvait l'alchimiste. Elle fut suivie par un jeune homme que je reconnu de suite en apercevant son visage. Le jeune Hinnéas, l'un de mes disciples au sein de l'Ordre Nouveau, était présent pour cette mission. Je regardais alors le troisième, la chevelure verte, toute aussi étrange que celle de Kaliendra. Je ne le connaissais pas du tout, il était temps pour moi de me présenté. Je m'approchais vers lui, me présentant.

"Hey, salut. On ne se connait pas encore, je m'appelle Deavy. Enchanté."

Ne perdant pas de temps dans ma préparation, en même temps que ma conversation avec cette personne, je vidais mon sac sur le sol, vérifiant si tout était en ordre. Seulement, il me manquait de l'eau. Je remis toutes mes affaires dans ma sacoche ne gardant à la main que ma gourde vide. Je regardais autour de moi, apercevant sur une table une cruche pleine. Faisant comme chez moi, je remplissais ma gourde de ce liquide translucide. J'étais près à partir, n'ayant plus qu'une heure à attendre.

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