[EVENT] Le Réveil des Trois Soeurs (groupe 1)

Groupe de participants et ordre de postage : Elania Morwën / Vàli Gungnir / Jolene Ladraël Barnes / Arcania D.Cysique / Saladin Jaggerjack / Asmodeus Akuta / Van Walsung

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Fonctionnement : Si un membre ne répond pas au bout de 5 jours, le joueurs suivant devra prendre son tour, toutefois, si le membre concerné a prévenu à l'avance son équipe de son retard, pour autant que le retard reste correct, l'exception peut être faite. A vous également de vous mettre en accord pour faire avancer comme il se doit l'histoire de ce monde mystérieux Wink

RP

L’air est lourd en ce levé de soleil, l’atmosphère semble différente, comme si quelque chose de nouveau, ou plutôt, de très anciens, venait de retrouver terre. Les monde semblent trembler, le soleil parait hésiter à se lever totalement, et la brume se lève comme par enchantement. Dans le cieux, aucun oiseau chante, les chat se terrent dans les greniers et les chiens jappent dans leur niches. Une seule raison à tous cela, elles sont de retours, les Trois Furies, elles se sont réveillées, celles que tout le monde croyait mortes, mais ça, vous l’ignore encore …

C’est dans cette lugubre atmosphère que se présente au porte de chaque capitale un étrange personnage. Son allure ressemble à celle d’un oiseau, il est plus grand et plus fin que la plupart des hommes. Sur sa tête se dresse une longue chevelure de plume noir. Sa peau est sombre, ses yeux, grands et globuleux, de chaque côté de sa tête révèlent la noirceur de son âme. En guise de bouche, il arbore un bec épais et grisonnant. Son corps est recouvert d’un long manteau sombre, seul ses doigts dépassent de ses manches, des doigts longs, sombres et fourchus…

Cette créature avance lentement dans les rues de la ville, quand elle arrive sur la place principale, trois gardes se jettent sur elle, épée au poing. Soudain, elle lève un bras, les trois hommes furent alors soulevés de terre, comme suspendu à un fil invisible. Du bec de l’apparition monstrueuse sortir alors des mots.

« CLAC CLAC ! Nul… ne peux… empêcher… ma mission… CLAC »

Elle déplia alors violement les doigts et les gardes furent propulsés à travers la place à une vitesse ahurissante sur de nombreux mètres avant de rouler au sol et de s’enfuir à toute jambe.

L’être noir continue son chemin et une fois au centre de la place, elle lève les bras vers les cieux, comme pour l’englober dans sa totalité. De sa gorge sorti alors ses paroles.

« Habitants !!! Vous avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauveras tous de ces êtres impitoyables qui nous commandes ! »

Soudain, toutes les portes et fenêtres des maisons aux alentours explosèrent littéralement, vous comprenez alors que les paroles de la créature n’est nullement une invitation, mais bel et bien, une injonction…

Invité

Elania s’agitait dans son sommeil, se tournant de droite à gauche, emportant les draps avec elle. De drôles de rêves l’assaillaient de toute part. Des souvenirs plutôt. Elle voyait une jungle dont les arbres refermaient ses lianes autour de ses bras et elle se débattait contre ces ennemis végétaux. Elle se voyait elle-même, un poignard à la main et une lueur maléfique dans le regard, puis un Log apparaissait. Des visions de succédèrent encore, sans réel lien entre elles, puis elles s’estompèrent enfin pour laisser place à un Démon biscornu qui la fixait d’un regard flamboyant. Il leva un bras ganté dont la main tenait une gigantesque hache et s’apprêta à porter un coup fatal. Elle allait mourir ici, dans son propre lit. Ah non vraiment, c’était trop bête. Elle ouvrit les yeux.
Il était encore tôt et la Drow pouvait apercevoir le soleil du matin qui perçait à travers les volets. Elle secoua la tête en se maudissant de faire des rêves aussi stupides. Elle aurait bien dormi encore un peu. Puis, elle se frotta les yeux et se leva d’un pas souple. Le petit appartement qu’elle louait à Tenamas était propre pour une fois. Et rangé : Chaque chose était bien à sa place. La Drow fit un brin de toilette et s’habilla rapidement dans l’intention d’aller manger un bout en ville.

Spoiler:

Le souvenir de pâtisseries vendues au coin de la rue dans laquelle elle habitait lui donna l’eau à la bouche. Elle glissa son poignard dans sa botte et attrapa son épée qu’elle attacha à sa ceinture. On ne savait jamais. Et puis, elle détestait se balader sans armes. Elle ferma sa porte à clef et descendit dans la rue.
L’air était plutôt lourd et Elania se sentit vite oppressée dans cette ville sale, si loin de la nature qu’elle chérissait. Peut être qu’un orage éclaterait bientôt ? Elle l’espérait tout en déambulant dans les rues de la cité Umbrienne. Le soleil n’était pas encore tout à fait levé mais il éclairai tout de même les ruelles de ses rayons timides. Il n’y avait dans les rues que les lèves tôt, c’est-à-dire quelques nobles, les commerçants, quelques gamins et les chiens errants. La jeune femme chipa un petit gâteau fourré aux noisettes quand elle passa devant l’étalage du pâtissier et poursuivi son chemin sans même ralentir. Elle marcha sans but pendant quelques minutes et, quand elle se retrouva à la grande place de Tenamas, elle s’arrêta. Elle s’adossa contre un mur tout en grignotant lentement son petit déjeuner et se mit à regarder autour d’elle. Il y avait un peu plus de monde ici : En plus des marchands et des gamins, les Umbriens profitaient du soleil matinal pour se dégourdir les jambes et faire quelques achats.
C’est alors qu’une étrange apparition attira son attention. Ce ne pouvait pas être un homme… Mais qu’était-ce alors ? La créature qui se trainait d’un pas lent vers le centre de la place était grande et fine. Une longue chevelure flottait sur ses épaules et sa peau était sombre. Pas comme celle de la Drow, tout du moins. La peau de cette « chose » était d’un noir sale, pas vraiment harmonieuse. Quand il tourna la tête, Elania sursauta en voyant deux grands yeux globuleux sur les côtés de son crâne et, chose des plus repoussantes, un bec à la place de la bouche. L’apparition ressemblait à un grand oiseau de serre. Un oiseau de mauvais augure… Il était vêtu d’une espèce de longue cape qui recouvrait tout son corps -c’était sans doute mieux ainsi- et seuls ses longs doigts crochus apparaissaient. Elania frissonna quand la créature souleva, sans même les toucher, trois gardes qui avaient eu l’inconscience de se jeter sur elle. De la magie.

« CLAC CLAC ! Nul… ne peut… empêcher… ma mission… CLAC »

La voix de la créature évoqua à l’Elfe une désagréable impression, comme des griffes sur un tableau. Elle fit la grimace quand la chose envoya les pauvres soldats valser au loin. Ils retombèrent lourdement sur le sol et s’éloignèrent précipitamment.

* Impossible de compter sur des trouillards pareils. J’ai bien fait de prendre mes armes moi… *

Puis, alors qu’elle se demandait quelle malédiction cette chose allait bien apporter sur la ville Umbrienne, celle-ci ouvrit de nouveau son large bec et lança :

« Habitants !!! Vous n’avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauvera tous de ces êtres impitoyables qui nous commandent ! »

A peine sa phrase terminée, toutes les portes et fenêtres des maisons alentours explosèrent, terrorisant ainsi les habitants qui se trouvaient là. Certains reçurent même des bouts de verre qui restèrent planté dans leur peau.

* Mais il veut quoi l’olibrius là ?! *

Malgré le dégoût que lui inspirai cette chose, elle resta adossée contre son mur quelques instants encore et engloutit rapidement ce qui restait de son gâteau. Puis, elle se redressa et s'avança vers le centre de la place, curieuse malgré tout d'en savoir plus sur les déclaration de la créature.

Je m'approchais enfin de cette ville inconnue, surplombant tout un lugubre paysage, qui me faisait un peu froid dans le dos mais mon envie de parcourir le monde me poussait à m'y rendre. Accompagné de mon fidèle cheval, Sleipnir, j'avançais d'un trot tranquille, parfois il hennissait, piaffait, mais je le rassurais aussitôt, tel était le comportement que je devais avoir avec mon familier. Et puis la fierté que j'éprouvais de l'avoir avec moi n'était que pure instant de bonheur, si je pouvais je le remercierais de m'avoir choisis croyez moi je le ferais. Enfin, bref, je me dirigeais vers Tenamas, une citée ténébreuse à laquelle j'avais quelques ressentiments, et puis le soleil venait de se lever, doucement et langoureusement. Je ne me souvenais plus combien de temps j'avais trotter depuis mon dernier arrêt mais vus que j'étais quasiment au porte du village, je n'allais en aucun cas faire une pause.

L'aube oppressante pesait en ces lieux, j'observais un peu le paysage, par simple curiosité, et, trottant sur le sentier fatigué, je me rendis compte que la cité s'établissait, vaillante, sur une colline comme si c'était elle qui commandais tout Umbra. De plus, c'était ma première visite dans cette ville, et j'étais assez excité d'y aller, malgré quelques frissons qui me parcouraient le dos. Enfin, j'arrivais enfin au porte de la ville et je pouvais voir les quelques édifices montés, les portes gargantuesques se dressant devant moi. Je fouillais les environs du regard pour voir si des gardes étaient présent pour m'accueillir, mais étrangement il n'y en avais aucun. Pourtant j'avais déjà visité quelques citées auparavant, et les gardes étaient toujours présent, alors je ne savais pas trop quoi faire, et je ne voulais pas laisser mon cheval sans surveillance donc je continua mon chemin.

Mon compagnon se cambra alors, ses muscles saillants, et semblait sentir un danger, je le rassura alors, lui caressant tendrement sa crinière. Je réfléchissait alors à quoi faire, car se trimballer en pleine ville avec son cheval n'était peut-être pas bien perçu. Je levait alors la tête pour voir les quelques bâtiments abordables, et d'un murmure porté aux oreilles du cheval il s'exécuta. D'un souple chevauchement, il m'emmena sur un bâtiment, fendant l'air oppressant et nous pûmes ainsi continuer notre route, à travers les toits de la ville. J'essaye d'être discret mais d'un seul coup, une voix stridente, saccadée se fit menaçante à mon gout,

« Habitants !!! Vous n’avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauvera tous de ces êtres impitoyables qui nous commandent ! »

Et ce CLAC m'était insupportable, je tentais alors d'en voir la provenance quand d'un seul coup un tremblement me surpris, s'en suivit d'affreuses explosions, les fenêtres et portes volaient n'importe où. Sleipnir se cambra une nouvelle fois, je le rassurais une fois de plus, et réfléchissait à ce qu'il allait se passer. La silhouette n'était pas très précise mais pourtant sa voix retentit un peu partout, il me fallait alors me rapprocher. Je galopa alors de maisons en maisons, jusqu'à m'arrêter en reconnaissant une silhouette familière. Une elfe familière aux cheveux flamboyant qui n'était autre qu'Elania.

*Il faut que je la rejoigne !*

"maître"

" sans doute encore un gamin de l'Ordre qui ne sait plus ou se réfugier... ouains! il serait temps de bouger de ce lieu, tu ne trouves pas?"

[ comme écrit ci dessus, je suis avec quelqu'un s'il y a des intéressés Wink

NEXT!]

Umbra, au fin fond d'une ruelle de la capitale du monde dit obscure se déplaçaient plusieurs ombres, les bruits de leurs pas étaient audibles par les quelques passants de l'endroit qui semblaient trop occupés pour prêter une véritable attention à ce qui se déroulait à quelques mètres de la. A la moitié de la ruelle, plusieurs corps bougeaient, se déplaçants en ligne droite, suivant cette petite route qui était dessinée devant eux et que personne n'osait vraiment emprunter à cause de la très mauvaise fréquentation qui s'y trouvait du matin au soir et même jusqu'à la fin de la nuit jusqu'au levé du soleil qui annonçait ce jour nouveau. Quelques habitants un peu trop tête en l'air s'y étaient déjà aventurés sans faire attention où ils posaient pieds, et le seul résultat qui en découla fut le retour de leur être en sang et sans vie au bord des routes faites de pavés de la rue adjacente. Une longue chevelure qui se soulevait dans l'air qui y passait sous les effets d'une course rapide entre les maisons. Une silhouette féminine et des larmes qui coulaient le long de ses joues de fraiche jeune femme. Elle courait à toute vitesse tandis que derrière elle, lancés comme des lions après une gazelle, la pourchassait une petite vingtaine d'hommes armés de la tête aux pieds. Tellement paniquée par ce qui lui arrivait, que la jeune umbrienne ne savait plus quoi faire, elle courait toujours droit devant elle sans réel but hormis celui de survivre à ce qui paraissait être un enfer pour la gente féminine. Comment était elle arrivée ici ? Même elle ne le savait pas, beaucoup trop effrayé que pour s'en rappeler ne serait-ce qu'un peu. Elle aurait pu crier, mais malgré cela, personne ne serait venu l'aider dans un lieu tel que celui ci. Sa voix restait bloquée dans le fond de sa gorge comme si elle avait été muette, et elle ne pouvait appeler le secours d'aucune personne étrangère, mais après tout, qui serait venu aider une vulgaire demoiselle qui s'était mise seule dans ce pétrin ? Lentement, la route qui la séparait d'une impasse devenait de plus en plus petite, et bientôt, elle serait fait comme un rat et serait laissée aux plaisirs des quelques brigands qui étaient à ses trousses. Les orteils pris entre deux dalles, elle commença sa chute vers le sol et s'écrasa face la première sur ce sol dur qui serait sans doute son nouveau lit pour l'éternité. Elle glissait sur un mètre, la peau de ses jambes s'arrachant, son sang commençant à couler sur ses jambes. Lentement, elle se retournait mettant ses mains devant son visage pour ne pas voir ses assaillants l'attraper et mettre leurs sales mains sur elle.

Devant elle, la vingtaine d'hommes prêts à la réduire en une petite soupe se trouvait désormais au sol. Seule l'un d'entre eux était encore debout, son corps tombant juste à coté de la jeune femme. Son visage ainsi que la plupart de son corps était couvert de blessures multiples et parfois ses tissus se trouvaient rongés jusqu'à ce que l'on voit ses os au travers de son enveloppe charnelle. Sur le corps du malheureux se trouvaient de multiples bêtes qui une fois rassasiées retournèrent vers une autre silhouette à quelques mètres de la. Des cheveux bruns tombant jusqu'à son menton, un regard émeraude qui transperçait sans difficulté l'obscurité qui régnait dans la ruelle. A sa ceinture, trois lames qui ne bougeaient pas, prêtes à être dégainées au moindre instant où leur propriétaire aurait besoin de leurs services. Un visage froid se posait sur les corps dévitalisés des êtres qu'il venait de pourfendre en un clignement de cils. Ce genre d'individus, il en tuait tous les matins au petit déjeuné, par dizaines, parfois plus. C'était un peu comme un moyen de vérifier qu'il n'était pas rouillé. Il marchait lentement vers la dame qui jonchait toujours le sol sans oser bouger à la vision de cet étrange homme qui venait de détruire à lui seul tous ces vulgaires insectes qui la chassaient comme du vulgaire gibier dans le bois de l'innocence. Il s'approchait d'elle, s'accroupissant sous son regard interrogé, ses pupilles qui se dilataient et tremblaient face à la peur que ce dernier ne lui face également du mal. Son regard toujours froid et sérieux, ses lèvres toujours closes et ne montrant aucun signe de sympathie, il posa sa main sur la blessure de la demoiselle avant de se relever et de tendre sa main vers la jeune femme pour l'aider à se relever. Sa voix lentement résonna dans l'obscure ruelle en ce levé de matin, quelques paroles sortant d'entre ses lèvres fines et beiges. Frappant les tympans de la rousse qui se tenait devant lui comme une simple bénédiction.

- Sauve toi et fais plus attention à l'avenir ...

Dans un simple bruissement d'air, il disparu, l'Harmonien qui venait de la sauver reprenait forme sur le toit d'une maison à une cinquantaine de mètres de la sous l'effet maximal de sa ceinture de téléportation. Assit les fesses sur de la paille qui servait à couvrir la maison pour la protéger des intempéries du mieux possible, il observait l'horizon, le soleil qui continuait à se lever au loin. Il finissait par se coucher en fixant le ciel rosâtre qui se dessinait au dessus de sa tête. Au loin, on pouvait entendre l'agitation, des gardes qui couraient à vive allure à travers les rues de la capitale, eux qui pourtant se montraient rarement froussards étaient ici totalement pris au dépourvu et s'enfuyait comme de vulgaires lâches qui ne méritaient aucun honneur. En un instant, il se releva et se mit à s'avancer rapidement de toits en toits vers le lieu d'où venait les soucis, c'est à dire vers cette place sombre au loin. En quelques minutes il était arrivé sur les lieux de l'action, voyant que plusieurs personnes s'étaient déjà rassemblées pour fixer un être étrangement plumé et écouter ses paroles comme s'il était un Dieu venu sur terre pour parler à ses sujets. Sa voix tapait déjà sur le système du jeune épéiste alors que ce dernier ne faisait que commencer à expliquer les réelles raison de sa venue.

« Habitants !!! Vous n’avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauvera tous de ces êtres impitoyables qui nous commandent ! »

Les quelques mots qu'ils prononça suffirent pour mettre en alerte certains des protagonistes ici présents. Arcania de son coté resta fixe sans faire le moindre mouvement. Soudainement, les portes et fenêtres des environs se mirent à exploser, envoyant bouts de verres et autres débris sur les quelques pauvres passants qui n'avaient rien demandés et qui se trouvaient tout proches. Il fronça les sourcils, et prit finalement l'envie de le suivre, mais pas sous cette apparence, il pourrait être reconnu, et pourrait encore créer des soucis supplémentaires. Usant de son don de métamorphose, il transforma son corps à sa guise, comme son imagination le laissait aller, et obtint finalement le corps désiré. Une taille qui ne changea pas, une silhouette légèrement plus fine, un visage qui se détendit pour paraitre moins sévère même s'il le restait encore. Une chevelure qui se raccourcit et devient blonde. Ses yeux s'allongeant sur les cotés et se peignant d'une couleur plus douce et plus sombre. Voilà la nouvelle apparence d'Arcania sous laquelle il se montrerait le temps de quitter la grande capitale obscure. Ses vêtements également changèrent de forme, devenant plus standard pour les hommes de son physique, devenant plutôt mauvâtre. Ses trois lames devinrent de vulgaires boules qui pendirent à se ceinture pour qu'elle passent inaperçues de tous, laissant croire à l'absence totale de mauvaise idée derrière la tête.

Spoiler:

Sautant sous cette apparence prise par ses pouvoirs, il ignora la présence toutes les personnes présentes et ne remarqua même pas son ancienne alliée et aujourd'hui ennemie Jolene. Non, il se contenta d'atterrir un genou au sol devant l'homme piaf et de laisser sa voix elle aussi devenue différente frapper les personnes l'entourant.

- Je vais vous suivre, mais je vous prie de stopper d'endommager les bâtisses environnantes pour rien.

Il se releva ensuite pour faire face à cet être étrange qui laissait émaner une puissance fortement impressionnante.

Spoiler:

Le jour se levait paresseusement sur l'antique cité noire, les gens commençaient à aller et venir par les rues, tout allait pour le mieux. L'homme mangeait paisiblement un petit déjeuner sur la terrasse d'une taverne réputée de la ville de Tenamas. Le café y était très bon, et les pâtisseries étaient encore chaudes, tout juste sortie du four. Saladin, puisque c'était lui se délectait de cette matinée tranquille au cœur de la cité noire. Il avait mis un petit moment à revenir mais avait finalement franchi le pas. Ses dernières péripéties dans la capitale Umbrienne lui avait valu de se mettre toute la garde de la ville sur le dos. Il s'en était sorti bien entendu, et avait eu l'occasion de rencontrer quelqu'un d'assez sympathique. Tandis qu'il terminait son café, il repensa à Van, se demanda ce qu'était devenu le forgeron. La taverne se trouvait sur la place principale de la ville, et bordant cette place se trouvait un somptueux parc, un jardin très beau pour une cité aussi sombre que Tenamas. C'était l'un des endroits les plus calmes et accueillants de la ville, et une fois qu'il eu payé sa consommation, l'Harmonien décida d'aller y faire un tour. Ce qui fut dit fut fait et c'est avec entrain que l'Harmonien rejoignit le parc tranquillement, heureux de voir qu'à cette heure matinale il n'y avait pas beaucoup de gardes.

* Evitons tout de même de trop nous faire remarquer...*

Il choisit un arbre, un bel arbre, bien haut et solide et s'assit contre le tronc. Ses geste furent ensuite machinale, attrapant sa tabatière et se roulant une cigarette bien méritée, la première de la journée. Le plus tranquillement possible, il fuma son bout de nicotine, regardant les gens passer dans la grande place. Tout allait pour le mieux, si Saladin ne savait pas qu'il se trouvait à Tenamas, il aurait juré retrouver ici la quiétude des matins d'Equilios. Mais une fois que le jour serait parfaitement levé, ce serait autre chose. A propos de matin, celui là n'était pas forcément très agréable, l'atmosphère était lourde, et la brume s'installait petit à petit sur la place. Le temps n'était pas vraiment important, après tout, la tranquillité suffisait. L'Harmonien s'adossa tranquillement contre l'arbre, décidant de rester ici une dizaine de minutes avant de quitter la ville et d'aller vivre ses aventures de la journée. Pourtant, bien malgré lui, l'Harmonien allait devoir passer la journée ici, pas de sa propre volonté, mais de celle d'un nouvel arrivant sur cette place, un oiseau de mauvais augure. L'Harmonien leva les yeux vers la place lorsqu'il sentit sa présence. Si Tenamas était sombre, cet être mystérieux était l'apothéose d'obscurité de cette ville. Saladin n'avait senti une telle énergie négative qu'en de rares occasions. Il se leva, le regard sérieux, drôle de bête, on aurait plus dit un oiseau qu'un être humain. Il sut que la journée n'allait pas être celle qu'il avait prévu lorsque trois gardes Umbriens furent levés dans les airs puis projeter plus loin avec violence.

* Un problème...il y a toujours un problème...*

Pour parfaire cet étrange tableau, la créature parla d'une voix horrible, annonçant le réveil de quelqu'un, qu'il fallait la suivre. Un vrai dialogue de prophète annonçant la venue d'un Dieu. Pourtant vu l'aspect du serviteur, Saladin ne préférait pas imaginer le maitre. Le geste suivant fut celui qui mit fin à l'idée de l'Harmonien de s'en aller. Avec sa magie, la bête avait fait exploser des vitres et provoquer une pagaille monstrueuse, tous et toutes étaient maintenant concentrés sur la bête. Saladin se mit debout, cherchant à s'approcher pour en savoir plus, mais quelqu'un sauta de l'arbre, juste à coté de lui. L'Harmonien ne bougea pas, et se tourna vers la nouvelle arrivante avec un sourire.

- Bonjour Jolene, la Confrérie se porte bien...dis moi tu es devenue plus puissante, une telle énergie n'est pas facile à masquer.

Jolène Barnes, une étrange Lucinienne assez sympathique qu'il avait eu l'occasion de rencontrer plusieurs fois. Elle faisait partie de la Confrérie des Mondes, la guilde de non alignés en quelque sorte. Elle avait un poste important, genre Missionnaire. Toutes ces infos, l'Harmonien les tenait de son raison d'informateur assez important. En d'autres occasions, Saladin aurait sûrement eu une attitude plus méfiante envers elle, mais après tout il n'avait rien contre Jolene, et qui plus est, il y avait plus important pour le moment. Avant qu'il ne lui parle à nouveau, une autre énergie attira son attention, une force autrement plus grande. Il pensa un instant à Valiane, n'ayant senti cette intensité que chez elle, mais il ne s'agissait pas de ça, il aurait reconnu la puissance de la Tutrice de l'Ordre entre mille. Mais cette force avait un air familier, à vrai dire il croyait savoir de qui il s'agissait...mais sa force n'avait aucune mesure avec le jour où il l'avait rencontré.

- Ce piaf me semble de mauvais augure, tu en penses quoi...et si tu n'as pas encore remarqué, je me trompe peut-être, mais je crois que le Prophète de l'Ordre Nouveau est aussi de la partie...

Voilà que le jour se levait péniblement. Partout sur les trois mondes, le soleil tentait de percer au travers des nuages épaisses. Sur Harmonia et Lucina la lumière solaire est passé sans grand mal, cependant sur la terre d'Umbra, les rayons brillants n'ont pas su chasser l'ombre omniprésent.
Les gardes de la cité sommeillaient encore quand le chevalier blanc est passé discrètement par l'une des portes secondaires de la ville de Tenamas.
Voilà plusieurs jours que Asmodeus se cheminait doucement mais surement vers le capital d'Umbra. Il avait à faire avec quelques individus malsains pour des raisons obscures, toujours est-il qu'il se trouvait dans cet amas de saleté et de déchéance humaine. La ville la plus néfaste et salissante s'offrait à lui sur une journée putride, quelle joie.
Ses sabres aiguisés pendaient avec discrétion à sa ceinture. Autour de lui, les habitants de la ville sournoise se levaient pour retrouver leurs ombres préférés. Asmodeus s'est retrouvé sur la place principale de la cité et est parti directement pour la taverne qui s'y trouvait. L'intérieur était lugubre pour dire le moins. Les quelques soulards du coin ne perdaient jamais leurs sièges, sinon pour vomir ou uriner dans un coin. Le tavernier n'as pas pris la peine de regarder entrer le guerrier blanc, bien que sa présence a pu étonné certains. Le dernier des Valtori avait soif, il a pris un verre d'eau avec un soupçon de sucre, un délice pour les papilles gustatives du guerrier. Il ne savait pas comment il allait retrouver ces quelques individus, on lui avait dit qu'ils le retrouverait. Cette justement à cette pensée que trois personnes voilées sont venues s'assoir à sa table, leurs vetements sombres contrastaient avec le blanc des habits d'Asmo.
Ils avaient à peine engagé la conversation qu'une voix stridente a traversé la pièce obscure comme une avalanche balaye un flanc de montagne paisible.

« Habitants !!! Vous n’avez nullement à me craindre, car c’est pour vous que je suis ici CLAC! Ma maitresse est de nouveau parmi nous, elle est sera bientôt là ! Son réveil doit être acclamé CLAC ! Venez ! Rassemblez-vous ici même CLAC ! Et je vous conduirai à celle qui nous sauvera tous de ces êtres impitoyables qui nous commandent ! »

Les fenêtres ont aussitôt volés en éclat. La taverne avait plus de fenêtres que l'on pouvait croire, c'était la saleté qui les cachaient. Les éclats de verre ont réduits en lambeaux les personnes entre la fenêtre et le chevalier blanc. Le sang commençait à couler doucement sur le sol tandis que Asmo enjambaient les cadavres qui jonchaient le sol. Voilà une belle manière de ressembler les gens; la mort. Le guerrier blanc est sorti par la porte défoncée pour regarder les braves et simples habitants de la cité se rassembler autour de cette chose étrange dotée d'un bec. Plusieurs autres personnages qui méritaient que l'on les regard de plus près avait fait apparition. Asmodeus est resté à l'ombre à observer et à garder patience...

Problème à 6H !

Clink ! Clank ! Clink ! Clank ! Tels étaient les sons produit par le martèlement du fer. Van tapait avec son marteau pour donner une forme, affiner la lame et extraire les bulles d'air qui se seraient introduit entre deux lamelles de métal. Le forgeron qu'il était, travaillait dans Tenamas, dans une forge au nom de Crimstone. Malgré qu'il était Harmonien, cela faisait quand même assez longtemps qu'il avait réussit à s'infiltrer dans cette ville à l'aide d'un habitant de ce monde. Aujourd'hui, peu de personne le soupçonne d'être un étranger et au pire, aucun ne voulait vraiment l'embêter tant qu'il faisait son travail. Dans un monde où la violence prônait, obtenir une arme était essentielle et le métier de forgeron servait à calmer les esprits désireux de posséder une arme. En ce début de matinée, même si la forge n'était pas vraiment encore ouverte, il y avait déjà une personne qui attendait devant. Ronberk, le partenaire de Van, remarqua cette présence et décida d'ouvrir plus tôt que prévu, n'ayant pas trop de retard dans les commandes.

Cependant, au moment même où Ronberk ouvrit la porte, un homme masqué tomba du ciel et se faufila en vitesse dans la forge. Pas le temps de le rattraper, seul Van pouvait encore faire quelque chose. En revanche, il fallait qu'il détecte sa présence tout de même, encore trop concentré dans son travail, le forgeron capta à peine un son vers l'entrée. Ronberk tenta de poursuivre cette homme suspect et cria en direction de Van pour lui faire part d'un intrus.

"Van ! Fais attention à l'homme masqué !"

Enfin, son oreille arriva à percevoir la voix de son collègue. Van se tourna vers la porte de sa salle et vit justement cet homme masqué passer devant elle. Aussitôt, il se leva et se mit à la poursuite de l'intrus. Sa rapidité était hallucinante, un vrai ninja en action, pas le temps de bien voir qui c'était. Van le fit s'échapper par une autre sortie, bien entendu il avait défoncé la porte pour pouvoir sortir. Ce qu'il fallait savoir maintenant, c'était le but de cette manœuvre. Alors que personne ne remarqua qu'un objet manquait à l'appel pour le moment, les deux forgerons se rassemblèrent pour comprendre la situation.

"Hum... C'était un rapide..."
"Oui, j'ai remarqué, merci."
"Je vais vérifier qu'il n'a rien volé."

Après un rapide petit tour d'inspection, Ronberk trouva ce qu'il manquait, une arme forgée la veille. Le client devait passer la prendre aujourd'hui. Mais maintenant elle était en possession de quelqu'un d'autre. A peine les premiers mots échangés, que Van partit à la poursuite de ce voleur. Il était peut être trop tard vu la vitesse à laquelle il courait, mais avec un peu de chance, il pourra trouver des gens qui lui donneront des informations cruciales sur le chemin. Il enfila une chemise blanche vite fait, travaillant torse nu à cause de la chaleur du grand four qui faisait fondre le fer. Et suivant un chemin au hasard, il fonça à toute allure dans les rues et demanda au passage si quelqu'un avait vu un homme masqué. Il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci de la journée, mais il trouva quand même une petite fille qui lui indiqua un chemin à suivre. Pas le temps de la remercier, il se rua vers cette direction.

Suite à cet exercice matinal bien stimulant, il ne se rendit pas compte qu'il s'était bien éloigné de la forge et attendit des bruits étranges pas loin. La foule commença à se rassembler, les fenêtres à exploser et au milieu se trouvait une personne mystérieuse. De là où était le forgeron, il ne pouvait pas voir grand chose et il se rapprocha rapidement. Peut être que le voleur avait été stoppé par quelqu'un, du moins c'était ce qu'il espérait. A son grand désarroi, c'était un homme qui rassemblait à un oiseau. Pas du tout le profil qu'il recherchait. Par contre, à cause de cet incident plutôt explosif, il fallait se poser des questions là dessus. Van soupira un grand coup, la journée s'annonçait vraiment pénible et en pensant à cela, il se laissa tomber pour rester seulement accroupit et à regarder le sol tristement. Il commençait à avoir tellement de monde autour qu'il ne fit pas attention à tout le monde et même plus à ce voleur qui devait être très loin maintenant.

"Bon... encore des ennuis qui arrivent..." dit il en se frottant une oreille. L'explosion des fenêtres avait fait un bruit strident et très agressif pour les oreilles.

[MODE MDJ]

Toute la Capitale était en alerte, une foule incroyable se déploya sur la place pour voir de quoi il en retournait, bien que personne n'essayait vraiment d'interrompre ce messager. Etait-ce la curiosité ? Sûrement, qu'avait-il à dire, pourquoi faire autant de bruit pour se faire entendre ? Les membres présents allaient vite le savoir. Ouvrant grand ses bras, l'étranger se mit à parler à nouveau :

"- L'heure du grand voyage vers la liberté est arrivé CLAC CLAC !"

Aucune autre parole ne sortit de la bouche de ce personnage, toutefois, son comportement semblait étrange, différent, comme si son regard venait vous transpercer, comme si vous vous sentiez paralysé sur place. En fait, cette sensation qui vous parcours est bien plus bizarre : vous ressentez tout d'un coup l'envie, le désir, le besoin irrépressible de suivre cette créature qui ne fit que poser un simple regard sur vous. Votre lancée vous pousse hors de la Capitale en plein milieu du désert d'Umbra. Vos yeux ne peuvent que se fixer dès lors sur un bien curieux phénomène qui se tient dans le ciel. Les nuages se mirent à bouger non à leurs habitudes formant un tourbillon gigantesque. Bien que cela en ferait fuir plus d'un, votre corps ressent toujours le besoin de vous rendre à cet endroit. Dans cette marche forte peu banale, vous pourrez constater autour de vous d'autres personnes qui vous ont rejointes, pourtant, elles n'ont qu'une forme de silhouette, une simple ombre, une ombre qui marche dans cette même direction. Ces apparitions suivent votre avancée en restant tout autour des hommes et femmes qui s'aventurent vers l'inconnu...

Spoiler:

C'est à Elania Wink

Invité

La plupart des habitants présents lors de l’explosion des fenêtres étaient partis précipitamment, mais de nombreux autres étaient venus voir ce qu’il se passait d’anormal sur la place. Quelques personnes, même, s’étaient rapprochées de la créature, bravant ainsi le danger. Elania distingua notamment un jeune homme blond qui adressa la parole à l’oiseau, bien qu’elle n’entendit pas ce qu’il lui dit. Alors, elle se rapprocha encore de l’étrange apparition, assez près pour pouvoir converser avec, mais assez loin pour ne pas être à porté de ses coups. Puis, tandis qu’elle hésitait encore à demander de plus amples informations à la créature, celle-ci ouvrit de nouveau son large bec :

« L'heure du grand voyage vers la liberté est arrivé CLAC CLAC ! »

La Drow se figea. L’oiseau s’était retourné vers elle et l’avait fixé quelques instants de ses effrayants yeux globuleux. Elle se sentit alors dévisagée et examinée au détail près, quelques secondes durant. Incapable de bouger, elle attendit que la créature ait détourné les yeux pour s’autoriser à respirer à nouveau normalement. La sensation était des plus oppressantes, mais soudain, l’Elfe se sentit mieux. L’oiseau avait parlé de voyage… et de liberté. La liberté, c’était ça qui était attirant ! Elle le regarda de nouveau, avec dans le cœur une envie soudaine et irrépressible de le suivre, autant pour satisfaire son désir que son intarissable curiosité.

« Eh, tu pourrai nous en dire plus au lieu de faire exploser les fenêtres ? »

Mais, il fit volte face et sortit de la place d’un pas rapide. Alors, sans s’occuper de rien d’autre autour d’elle, elle le suivit de près, succombant à cette envie titanesque qui la dévorait depuis plusieurs minutes.
Sa marche la mena en plein cœur du désert d’Umbra, le Désert Sombre. Elle marcha encore, suivant inlassablement l’étrange guide qui s’offrait à elle, sans jamais s’arrêter. Et, quand chaque muscle de son corps se mit à crier grâce, elle continua. Elle ne voulait pas s’arrêter, jamais. Au bout d’un certain temps, le ciel prit même une couleur curieuse et les nuages se déplacèrent avec vivacité, formant ainsi un gigantesque tourbillon. Tout était si étrangement beau autour d’elle, même le sable brûlant, même les troncs d’arbres desséchés… Même les ombres étranges qu’elle entr’apercevait tout autour d’elle. Elle ne regardait pas vraiment, en fait. Elle se contentait de marcher inlassablement.

Spoiler:

J’observais alors la scène d’où j’étais, une soudaine curiosité m’envahis, surtout au moment où un jeune homme d'une fine silhouette et à la chevelure dorée vint à la rencontre de la bestiole à la silhouette difforme. Il semblait lui parler, enfin du peu que je pouvais voir sur mon toit isolé, puis toute une foule, bondée, noiraude, vint se réunir comme un troupeau de mouton. Tous semblaient étrangement attirés par l’obscure force du messager ténébreux, et la silhouette elfique semblait ressentir cela. D'un galop, je sautais sur un toit plus près pour tenter d'appréhender les discutions, Sleipnir semblait ressentir le danger mais s'exécuta quand même à ma voix. La bête ouvrant grand ses bras, comme pour les accueillir dans son groupe, leurs fis cette annonce,

"- L'heure du grand voyage vers la liberté est arrivé CLAC CLAC !"

Toujours ce CLAC incessant, irritant, il parlait de liberté mais la puissante noirceur que tout le monde pouvait, je pense ressentir, me faisait penser le contraire, et ce grand voyage, un pèlerinage ? Un genre de discours apocalyptique je trouvais, mais il me fallait rejoindre Elania. Soudain la bête lui lançait un regard qui la fit stopper net, et que je pouvais moi même ressentir. Avec un effet pervers, il semblait fouiller intégralement, comme ankylosé, je ne pouvais bouger, et ma monture semblait tout aussi submergée. Mon esprit était confus, comme si l'on subissait un examen entier de votre personnalité, de votre vie et que l'on voulait vous lavez le cerveau et vous obliger de faire quelque chose à l'encontre de ce que vous voulez vraiment. Puis le messager détourna son regard, mon cœur battait à vive allure, mon cheval piaffait encore plus qu'auparavant et j'eus du mal à le rassurer tant la situation semblait bizarroïde. Puis au bout d'un moment, je finis par descendre de mon toit, envouté par cet être impétueux. Une immersion totale dans ce qu'il disait m’empêchait de vouloir m'écarter de la troupe qui commençait le voyage, néanmoins je me rapprochais un peu d'Elania, en tentant de lui parler. Elle tenta d'accoster le messager,

« Eh, tu pourrai nous en dire plus au lieu de faire exploser les fenêtres ? »

Mais en vain, car le messager avais déjà commencé son "voyage", alors je trottais pour la rattraper, mais Sleipnir se comporta étrangement, en effet, il s'écarta d'elle, je lui tapotais alors pour lui dire de retourner près d'elle mais il me fit la sourde-d'oreille. Une envie de suivre le messager m'envahis, et ma curiosité en fus décupler. Sans doute cette curiosité m'obligeait à suivre le troupeau de mouton, je jetai des coups d'œil éperdus pour voir où étais la Drow mais il était déjà trop tard, car avec cette foule je n'arrivais plus à repérer. Sleipnir m'emmena alors un peu plus près du messager, à distance raisonnable, où je pouvais à présent voir le jeune homme qui avait osé parler . Je le trouvais étrangement "étrange", j'aurais voulus lui parler mais Sleipnir n'en fis qu'à sa tête. Il m’était impossible de le guider correctement. C'est alors que nous sortîmes de la cité pour allez rejoindre le désert d'Umbra, que j'avais déjà abordé il y avait un certain temps.

* Où allons-nous ? Quel étrange aventure... *

Le ciel pris une tournure étrange, tourbillonnant, d'une couleur apocalyptique, qui vous aurais fait fuir très loin s'il n'y avait pas cette sensations qui vous pousse à suivre l'Etrange être. Puis je m’aperçusse que de nouvelle personnes nous avaient rejoins dans notre marche, des personnes à physique volatile, des ombres. Cela me fis un choc de voir ses ombres marchais avec nous, dans cette marche "obligé" par quels maléfices pouvaient-ils être présent, par quelles puissances gargantuesque ? Une étrange mélodie, me paraissant familière, vint envahir mon esprit.

Envahissant mon esprit, elle s'arrêta au bout d'un moment, elle m'obsédait puis je me dis finalement que le pouvoir qui englobait les lieux me faisait resurgir de vieux souvenirs enfouis au plus profond de ma mémoire. Le chemin allait sans doute être des plus étranges mais il fallait que je découvre ce qui se tramait avec ce "voyage". Et je continuais sur mon cheval ma route qui allait être sans aucun doute mouvementé...

" Il se peut qu' Arcania soit en effet dans les parages... la confrérie ben... ça marche. Néanmoins si votre Mr Norliar ne se serait pas occupé de nous faire découvrir à l'ordre nouveau ça aurait été mieux."

" Un oiseau dites vous... La chasse est ouverte! Si vous voulez faire équipe, tentez d'attaquer par tous les moyens, je vais tenter d'avoir des informations de mon coté! Sinon restez sur vos positions et craigniez donc une fessée salvatrice!"

" Lui... il ne passera pas le désert, je te le garantit!"

elle s'illuminait d'une illusion parfaite, celle d'une femme blanche juvenile d'une vingtaine d'années, normalement constituée avec quelques cheveux blancs mélangés à un blond satiné, discrète en sommes. ( tout le monde en tournant le regard vers Jolene voit cette illusion a l'excepltion d'Arcania... )

Spoiler:

Citation :: [...] Grand voyage vers la liberté est arrivé CLAC CLAC ! "

De plus en plus de personnes se rassemblaient autour de cette place où se tenait cet étrange personnage au physique de corbeau mais en même temps d'homme. Son plumage ombragé et sa voix imposante avaient ensemble attisés la curiosité de bon nombre de personnes à travers toute la capitale obscure. Ses actions bien que peu amicales avaient étés stoppées assez vite, et l'Harmonien se tenait toujours devant cet être étrange pour tenter d'obtenir ce qu'il souhaitait, que ce dernier parte d'ici avec les volontaires et arrête de saccager la ville dont les habitants n'avaient rien fait. En fait, l'épéiste s'inquiétait plutôt en sachant ce qu'il arriverait si jamais les habitants de Tenamas se faisaient prendre en assaut. Non les choses ne se passeraient sans doute pas comme en Equilios ou la population avait à peine réagit ou comme ne Lucina où les civiles ne faisaient qu'à peine se protéger. Ici, les choses seraient bien différentes, et les répercutions multiples qui pourraient en découler à travers les trois mondes ne seraient certainement pas positives. C'était bel et bien pour cela qu'il fallait faire partir cet être loin de la citée de la débauche avant qu'il ne fasse encore plus de dégâts dans les environs. Tout autour de lui, de nombreuses personnes continuaient à affluer, et parmi ceux ci, les auras magique de plusieurs d'entre eux étaient reconnaissable. Jolene était présente, l'ancienne protégée du noble déchu qui s'était retournée contre la guilde dont il était chef, et Saladin, cet Harmonien qui il fut un temps était son égal au combat et qui l'avait sortit d'un mauvais moment dans l'arène alors qu'il était voué à devenir le nouveau jouet de la garde d'Equilios au grand complet. Ces deux personnages seraient sans aucun doute une épine dans le pied du jeune homme s'il désirait rencontrer cette femme qui se disait capable de les débarrasser de ces êtres qui étaient au dessus d'eux et dont l'ordre nouveau voulait aussi se défaire. Rencontrer une possible alliée était important pour lui, surtout que celle ci devait être puissante pour avoir un serviteur aussi impressionnant que le messager corbeau. Car oui, malgré sa puissance incroyable, le prophète se trouvait impressionné par cette aura qui s'évadait du monstre au message si étrange. Mais alors qu'Arcania commençait à se trouver de plus en plus intrigué, il reconnu bien vite que cet être n'était pas si gentil, en effet, il usait déjà d'un sort bien désagréable sur ceux qui étaient présents, le don de manipuler leur corps pour qu'ils suivent sans rechigner. Ce qui bien sur ne fut pas au gout de l'ancien noble, qui avait déjà son idée derrière la tête. En effet, avec quelques paroles, la bête à plumes avait réussit à prendre possession du corps du jeune Harmonien qui sentait son corps s'engourdir avant de commencer à bouger tout seul contre son gré. Bien entendu, ce ne fut pas au gout du prophète et allié des déchus, qui allait se battre contre ce pouvoir qui s'installait en lui, refusant catégoriquement que quelqu'un d'autre, un inconnu qui plus est se mette à décider à sa place. Serrant les dents, il levait les yeux vers le ciel sombre de ce monde obscur, avant de les cligner et de sentir tout son être revenir en sa possession. L'utilisation de son pouvoir d'égide venait d'être une nouvelle fois très utile. Un léger sourire aux lèvres, un petit soupir qui s'enfuyait, il était légèrement plus à l'aise comme ça, à savoir que tous étaient contrôlés, et que lui, gardait les pleins pouvoirs sur lui même. Sa voix lentement résonna autour de lui.

- Que les choses commencent ...

Lentement, les gens qui étaient présents sur la place se laissaient dominer et suivait cet être étrange qui se dirigeait désormais vers l'extérieur de la capitale des ténèbres. Derrière toute cette foule, se trouvait Jolene, qui semblait également se débattre à sa manière pour ne pas finir comme une marionnette. Seulement, le moyen qu'elle avait trouvé pour s'en sortir n'était pas la plus intelligente et elle était parvenue à faire sourire le jeune homme lorsqu'il posa les yeux sur elle sous sa forme temporaire. Se blesser soit même et s'empêcher et de marcher juste pour ne pas être possédée était stupide mais aussi très risqué, qui sait ce qui pourrait lui arriver si elle s'était tranchée trop profondément dans la jambe ? Mais après tout quoi qui puisse lui arriver, ce n'était pas vraiment les affaires du beau brun devenu temporairement blond qui avait déjà bien assez à faire avec ses propres soucis et le besoin important de rattraper le reste du groupe en déplacement afin de ne pas être mit trop en retard.

En quelques pas, sans plus se retourner vers la Lucinienne qui se vidait de son sang sur le sol pavé, il se mit à rattraper le grand groupe de voyageurs et aventuriers qui étaient déjà en dehors des enceintes de Tenamas la cité obscure. Tous, les pas s'emboitant avec ceux des autres, ils arrivèrent bien vite loin de l’immense ville qu'ils venaient à peine de quitter et qui disparaissait déjà derrière eux à l'horizon. Tout autour d'eux, les accompagnant comme des guides ou de simples personnes un peu trop curieuses, se trouvaient des silhouettes sans réelles apparences. De vulgaires ombres transpercées par le soleil du jour qui continuait à se lever de plus en plus sur le monde du mal. certains levaient ce qui semblait leur servir de visage vers le ciel, ce que fit également le jeune épéiste d'Equilios en fixant l'étendue bleutée qui s'offrait à ses pupilles. Il continuait à se demander à l'arrière du groupe la lieu où ils allaient être emmenés, cet inconnu vers lequel ils s'aventuraient tous. Car ce ne serait sans aucun doute, pas une partie de plaisir ...

Jolene ne tarda pas à lui répondre, apparemment la Confrérie allait bon train, et plus important cette guilde semblait aussi avoir quelques soucis. Liam devait vraiment avoir accompli un bon travail. Quoiqu'il en soit la remarque fit rire l'Harmonien, après tout l'heure n'était pas au conflit entre les guildes. Pour le moment, il retrouva son sérieux et se concentra sur cet étrange oiseau qu'il voyait au loin. Comme le disait la Cormyr, mieux valait faire équipe pour le moment. L'apparition de cet oiseau de malheur n'était pas bon du tout pour les affaires, et pour dire vrai, Saladin voyait dans les paroles de cet être étrange, un danger encore plus grand que celui des Déchus. Jolene sortit finalement du parc, le moment était donc d'entrer en action. Calme et décontracté Saladin s'avança lui aussi, laissant derrière lui l'accueillante verdure du parc pour le sol dallé de Tenamas. La bête se tenait au milieu de la place, et beaucoup d'autres élus, tout comme lui, s'avançait vers la créature. Il en reconnut certains, mais ce n'était pas le moment d'aller tailler une bavette, sans fléchir et le pas sûr, l'Intendant s'avança vers l'oiseau de malheur. Ce dernier pourtant prit la parole, puis tourna son regard sur tout un chacun.

Ce qui se produisit fut à la fois horrible et agréable. La conscience de l'Harmonien fut balayée comme le vent souffle les feuilles mortes, cette sensation de totale perdition lui fit peur, avant de céder la place à une grande curiosité. Bizarrement, la terreur passée, Saladin s'était senti bien, peu importait ce qui se passait autour de lui, il n'avait plus envie que d'une chose, avancer vers ce que la créature avait nommé "la liberté". Sans la moindre conscience du temps ne de ce qui l'entourait, l'Intendant emboita le pas de la créature. Il discerna autour de lui d'autres personnes, mais seulement réduit à l'état d'ombre. Après tout, quelle importance, le plus amusant dans tout ça restait encore de suivre le piaf. Il marcha donc, dans cet étrange osmose avec la créature, il savait que cette chose lui dictait ses gestes, il savait que sa conduite n'était pas naturelle...mais il s'en moquait. L'oiseau de malheur lui avait insufflé l'envie de le suivre, et c'est ce qu'il faisait. En cet état de fait, Saladin n'essayait pas de comprendre plus de choses, il ne faisait que suivre.

* Tu te laisses facilement mener je trouve...*
* Que...quoi...qui es-tu...*

L'état dans lequel il se trouvait actuellement n'avait plus rien de logique. C'était comme si son âme s'était réveillé mais n'avait plus aucun contrôle sur son corps. Quelque chose venait de le tirer brutalement de son rêve éveillé pour le ramener à la réalité. Quel idiot il avait été, cette bête venait de tous les contrôler d'une étrange façon. Ne se rendant pas compte auparavant de ses déplacements, il vit non sans surprise que leur pas les avait menés dans le Désert Sombre. Depuis combien de temps marchait-il ?

* Cet être...je t'ai retiré partiellement de son contrôle...au moins tes pensées ne sont plus tournées vers lui...je ne peux rien faire pour ton corps...pour le moment...*
* C'est bien joli tout ça...mais il y a quelque chose d'encore plus effrayant...*
* Je suppose que tu parles de moi...*
* Exact...je n'ai pas l'habitude d'entendre une voix dans ma tête...*
* En es-tu si sûr Saladin...*

Toujours aussi désemparé, il aurait voulu s'arrêter de marcher bêtement dans ce Désert à la suite de ce piaf. Mais son âme n'avait vraiment plus aucun contrôle sur lui même, si ce n'est celui de penser. Il fut pris de stupeur lors de la dernière réplique de cette voix. En effet, à Equilios lors de l'attaque du Déchu Anoth, ou encore plus récemment lors de ses crises de nerfs, et de façon plus accentuée encore quand il avait failli tuer Elania et Vaiarii. Que lui arrivait-il au juste ?

* C'est donc toi...mais...qui es-tu...qu'est-ce que tu m'as fais...*
* Chaque chose en son temps Saladin...les réponses viendront d'elles mêmes...pour le moment concentres-toi...je vais bientôt te rendre le contrôle de ton corps...fais attention...*

La voix s'était estompée pour finalement s'éteindre complètement à la fin de sa phrase. Saladin était complètement paniqué, mais quelque chose éclipsa ses soucis, il avait à nouveau le contrôle de l'intégralité de sa personne. Il se sentait d'avancer, de reculer, il était vraiment redevenu lui même et ce n'était pas ce piaf imbécile qui allait lui dicter ses mouvements. Mais il était peut-être un peu tard pour crier victoire. Ils s'étaient tous retrouvés quelque part dans le Désert Sombre, il eu beau regarder autour de lui il ne vit pas trace des bâtiments de Tenamas, combien de temps avaient-ils marchés ainsi ? Le plus grave était l'aspect du ciel, et surtout ce tourbillon étrange amassant les nuages par gros blocs. Bientôt le tourbillon frapperait le sol, et déjà des volutes de sables s'élevaient dans les airs. L'origine de tout ceci était sûrement l'oiseau de malheur. La question était, qu'allait-il se passer maintenant ?

Tous se ressemblaient autour de l'être étrange dont le bec ne cessait de claquer avec un ferveur sans nom. Tous les yeux étaient tous rivés sur la bestiole capuchonnée, comme si toute la population de Tenamas s'était donnée rendez vous au milieu de cette place énorme et lugubre. Asmodeus regardait attentivement la foule, mais ne reconnaissait pas grand monde, après tout il s'était contenté de rester discret sur les trois mondes. Il semblait néanmoins avoir quelques guerriers de renommé parmi les amas de la plèbe.
Le guerrier blanc se tenait non loin de la foule et voyait difficilement l'espèce de harpie pièce majeure de la scène. Elle avait une voix aiguë et perçante et ô combien persuasive. Tous les habitants de la ville sombre était a son écoute.
C'est alors que, tel des morts vivants mono-pensé, l'ensemble de la foule s'est mise à marcher et à suivre la bestiole qui disait avec sa voix terrible;

"- L'heure du grand voyage vers la liberté est arrivé CLAC CLAC !"

La foule semblait possédée mécaniquement, tous se mouvementaient simultanément telle une machine bien huilée. La bestiole marchait elle d'un pas boiteux, laissant tomber par moments quelques plumes perdues. Tout le monde la suivait à la trace. Drôle de liberté. Asmodeus s'est retourné pour s'en aller, du moins il a essayé. Quelque chose le retenait, ses jambes refusaient de lui obéir et furent même le contraire de ce qu'il voulait. D'un pas non décidé, sa jambe droite s'est placée devant sa jambe gauche et s'est mise a marcher droit vers la foule.

*Qu'est ce que cela veut dire! Je ne contrôle plus mes jambes! Cette chose m'entraîne vers elle!*

Le guerrier blanc a tenté une nouvelle fois de faire partir ses membres en sens opposé mais il n'y avait rien à faire, il était bel et bien sous l'emprise de l'étrange bestiole au bec agité. Asmodeus a dés lors cessé de lutter, c'était inutile il y avait ici une machination qui le surpassait en tout points. Il pouvait bouger ses bras encore, il disposait encore d'un peu de liberté de mouvement, toute fois, un morceau de liberté n'est pas la liberté. Une colère noire consommait à présent les pensées du dernier des Valtori, il n'aimait pas être manié comme une marionnette. C'est là qu'il a vu quelque chose pour le moins inattendu. Une jeune femme d'une blancheur pure semblait elle aussi lutter contre cette contrôle inexplicable. Il a sourit en voyant à quel point elle se débattait, c'était étrange, la seule habitante qui cherchait à lutter contre l'emprise de la bestiole était une belle jeune femme aux traits divins et d'une fragilité apparente. C'est alors que d'une geste négligée mais visiblement voulue qu'elle a tranchée l'un de ses chevilles laissant échapper un trait de sang. Elle est tombée a quatre pattes, mais malgré elle, s'est quand même mis à ramper doucement à la poursuite de la bestiole plumée.
Cependant les yeux dorés de Asmo n'ont pas tardé à relever un détail étrange, elle avait du sang bleu. Cela était bien étrange et le guerrier blanc ne connaissait qu'une seule personne ayant du sang bleu sur les trois mondes, c'était la dame rouge. Elle avait changé d'apparence. Pourquoi? Asmodeus l'ignorait, peut être qu'elle voulait passer inaperçue ici, drôle d'idée alors de se couper devant tout le monde et de ne pas fondre dans la masse. Asmodeus passait a proximité et à eu juste le temps de l'attraper par les hanches et de la prendre dans ses bras forts. Il a levé sa jambe blessée plus haut que le reste de son corps de manière à ralentir l'écoulement de sang depuis la blessure ouverte.
Est ce que c'était une preuve de bonté de la part du guerrier blanc? Possible mais pour l'instant il ne cherchait qu'à comprendre ce qui allait arriver et la dame rouge était sa meilleure alliée. Elle était d'une légèreté étrange et d'une main ferme il la tenais et de l'autre il enroulait un bandage improvisé autour de la cheville blessée. Il lui a ensuite soufflé à l'oreille quelques mots;

"Bonjour... Lady Cormyr je crois? Cela faisait quelques temps que l'on ne s'était pas vu..."

Les ombres bougeaient autour d'eux dans un tourbillon étrange et étourdissant à la poursuite de la bestiole aux claquements de bec assourdissants. Les jambes puissantes du guerrier blanc poursuivait leur chemin toujours mêlée à la foule. Les autres habitants de la capitale s'étaient transformées en ombres, en simples silhouettes. Le tourbillon aspirait tous et toutes vers des nuages sombres et ombrageuses... L'aventure ne faisait que commencer...

Une vie dangereuse

Van n'était pas si intéressé que ça par tout ce raffut en vérité. Il s'était retrouvé là en poursuivant un voleur mais au final il le perdit de vu. La foule semblait si agitée, mais c'était normal après tout. Devant un tel spectacle il y avait de quoi s'exclamer. Se rendant compte qu'il ne pourrait pas retrouver la trace de ce voleur, Van commença à partir, ne voulant pas s'attirer de nouveaux problèmes à cause de ce volatile ambulant au milieu de la scène. Le forgeron lança un dernier regard vers l'arrière, observant tout ces gens regroupés sans faire attention aux têtes connues ou pas. Il avait du travail, son travail à accomplir. Bien sur, il allait devoir faire le chemin inverse, il avait couru jusque là mais heureusement qu'il connaissait bien Tenamas maintenant. Pépère, et s'imaginant déjà dans sa forge en train de travailler, Van partit le pas lent, quand soudain, son corps s'arrêta subitement. Quelque chose venait de le paralyser. Il y avait eu cette voix juste avant, celle de cet oiseau de malheur. Que disait il? L'homme n'y avait pas vraiment fait attention, à part quelques bribes de mots.

En se forçant à bouger, le seul résultat fut que rien ne se passa. Il était évident qu'il était tombé sous l'effet d'un sort quelconque. Il pouvait voir qu'il n'était pas le seul dans ce cas. D'ailleurs, certains commençaient à marcher le regard vide tels des zombies. Van se sentait faillir en plus, comme si quelqu'un essayait de pénétrer son esprit. Il avait l'habitude de ce genre de cas, mais cette fois-ci, c'était un peu différent. On aurait dit une voix douce et à peine perceptible. Les mots étaient difficile à comprendre, mais plus le forgeron essayait de comprendre et plus il sombrait dans un état second. Sans qu'il se rende compte, son corps s'était mit à marcher aussi, suivant la foule hypnotisé et ne faisant plus attention à ce qu'il se passait autour. Van restait conscient malgré tout, il voyait ce qui défilait devant lui. La marche fut longue mais sans grand danger, jusqu'au désert d'Umbra. Quelques ombres se trouvaient dans les parages, des choses inquiétantes mais seulement terrifiantes.

En fait, Van avait abandonné l'idée de résister à cet appel. Tant que rien ne lui arrivait pour le moment. Puis il avait l'habitude de se faire embarquer malgré lui dans dans situations loufoques et risquées. Son quotidien était truffé de ces moments là. D'ailleurs, il y a peu, un voleur a réussit à voler quelque chose dans sa forge, preuve qu'il ne pouvait pas vivre tranquillement. Même avec tout ça le forgeron gardait son sang froid et son optimisme. Et puis, quoi de mieux que de commencer une journée avec un bon boucan et un oiseau à moitié humain déblatérant des choses insensés? Il fut néanmoins content de retrouvé l'usage de son corps. Un poids immense disparu, il se sentit léger et en plus moyen de ses forces. Van soupira doucement comme à son habitude. Il imaginait bien ce qui allait se passer, passant par des choses amusantes, comme la venu d'un clown jusqu'à des images chaotiques. Une pluie de météores déferlant sur les pauvres cibles immobiles dans le désert...

Le sable chaud, l'air étouffante et l'ambiance morbide ne déstabilisaient pas le cœur intrépide de notre homme. Mais il ne se sentait pas rassuré pour autant. Quelque chose d'inquiétant profilait à l'horizon, puis c'était quoi tout ce monde rassemblé ici? Une fête de bienvenue? Une sortie de groupe? A cette idée, il se préparait déjà mentalement à recevoir une bonne claque. Ses espérances allaient être exaucées?

[MODE MDJ]

Les membres suivirent leur désir, cette envie d'avancer sans savoir réellement pourquoi. Des invités étranges se joignirent à eux pour se rassembler juste au-dessous du tourbillon qui s'élevait dans le ciel.

"- CLAC Le voyage commence hi hi CLAC CLAC"

A peine que le messager ait eu le temps de prononcer ces quelques mots, que la tornade qui se préparait dans le ciel s'abattit sur terre emportant sur son passage tous les êtres vivants venus pour le spectacle. Même ceux qui essayaient de se retenir à plusieurs mètres du lieux de "rendez-vous" se firent emporter dans le tourbillon les envoyant dans un lieu bien particulier. Un lieu étrange, sombre, un endroit inconnu de tous. Une immense salle s'offrait dès lors à tous les malheureux qui prirent part à ce voyage. Ejectés dans la pièce, on pouvait sentir une odeur d'encens. Le sol était de marbre, l'on pouvait y apercevoir son reflet à l'intérieur. Il n'était pas possible de voir le plafond du lieu car une sorte de nuage cachait la visibilité des membres présents. Au bout de ce long couloir dotés de bougie sur chacune des parois, l'on pouvait apercevoir une magnifique femme aux courbures parfaitement alléchantes. Elle était rousse et semblait endormie dans son cristal remplit d'eau. Tout autour étaient rassemblés les fameuses ombres qui accompagnèrent nos aventuriers dans ce voyage. Elles étaient rassemblées en rond autour du cristal. Le message quant à lui se trouvait juste en dessous du Cristal.

"- CLAC CLAC Les âmes nécessaires sont enfin présentes, que le rituel commence CLAC !"

C'est à Elania Wink

Invité

Le tourbillon qui se formait peu à peu dans le ciel tourmenté d’Umbra promettait d’être d’une violence inouïe. Elania leva vaguement les yeux vers le ciel, puis s’arrêta de marcher brusquement. Que faisait-elle ici ? Au milieu de ce groupe ? Pourquoi diable avait-elle suivi cette créature ? Etait-elle si faible qu’elle était incapable de résister à la moindre pression contre son esprit ? S’énervant soudain, elle voulu faire demi tour mais son corps tout entier refusa d’obéir. Ils étaient tous là, immobiles au beau milieu d’une quantité de petits tourbillons de poussière formés par les violentes rafales de vent, mais absolument impuissant à la scène grandiose qui se dessinait petit à petit autour d’eux. C’était comme si tout était déjà joué. Comme si tout était écrit d’avance.

« CLAC Le voyage commence hi hi CLAC CLAC »

Toujours cette même voix rocailleuse, promesse d’un avenir douloureux. Un nœud étroit serra soudain le ventre de la jeune femme tandis que la tempête s’abattait sur eux avec grand fracas. Alors, tout s’envola : Le sable, les pierres… les hommes et les femmes. Le groupe tout entier sembla se soulever d’un seul geste, emporté violement au gré du vent capricieux. Le comportement de chacun variait du tout au tout : Certains semblaient apeurés, d’autres indifférents. D’autres encore essayaient tant bien que mal de s’agripper à ce qu’ils pouvaient tandis que les autres se laissaient emporter sans mot dire. Elania, elle, ne pu pas lutter et se sentit décoller du sol telle une vulgaire poupée de chiffon. Effrayée, elle cessa de résister à cette force qui la dépassait et se laissa emporter par les éléments.
C’est dans ce tourbillon de poussière et de débris qu’elle cru apercevoir un visage connu, des traits amicaux. C’était Vàli qui était là également, emporté par la tempête. Ainsi, lui aussi avait suivi la bête, de son plein gré ou non. Quelque peu rassuré de le savoir ici, la jeune femme lui happa la main tandis qu’il flottait à proximité, hurlant son nom pour tenter de couvrir le bruit du vent.
Et soudain, tout s’arrêta. Ils étaient tous là, en arc de cercle, debout dans une étrange salle de marbre. L’odeur enivrante qui flottait dans l’air ne fit qu’accentuer le malaise d’Elania qui ne pu s’empêcher de frissonner. Une sorte de brume flottait dans les airs, tant et si bien qu’ils ne pouvaient même pas apercevoir le plafond de la pièce. La situation était des plus angoissantes. Son malaise s’accentua quand elle aperçu une splendide jeune femme qui semblait endormie, tout au bout d’un long couloir bordé de bougies. Des ombres flottaient en rond autour d’elle, ces mêmes ombres qu’elle avait aperçus dans le désert d’Umbra avant d’atterrir ici. L’oiseau-messager, lui, se tenait bien droit devant cet étrange tableau. La scène semblait presque irréelle à la jeune Elfe qui tira Vàli un peu à l’écart.

« CLAC CLAC Les âmes nécessaires sont enfin présentes, que le rituel commence CLAC ! »

« Vàli, qu’est ce que tu fais là ? Qu’est ce que tout ça signifie ? »

Elle ne lâchait pas la main de son ami, recherchant cette présence qui se voudrait rassurante. Elle pressentait une surprise. Une mauvaise surprise. Et elle n’aimait pas du tout cela.

La troupe entremêlée d'humains et d'ombres avançaient en pas coordonnées dans le désert, les pas s'enchainaient dans le sable, obscurcis de l'ombres éparses des nuages qui se formaient juste au-dessus d'eux.Mes pas s'emboitèrent aux leurs, et ainsi guidé par cette force oppressante, je ne pouvais reculer, le destin semblait déjà s'être mis en marche. On pouvait croire que l'apocalypse arrivait, à grand pas, devant une masse aussi importante de population, et cette masse aussi zombifié soient-elles était guidé par être abjecte, ce corbeau. Les croyances de peuple voyaient dans le corbeaux le messager de la mort, et si je pouvais le qualifier il en serait ainsi, n'importe qui pouvait sentir cette force oppressante, mettant chacun de nos sens en alerte. La peur me tenaillait en même que la curiosité de voir jusqu'où cet évènement allait nous emmener, et qui plus est, d'autre guerriers avaient du être emportés par ce mouvement de noirceur commandité.Elania pour sur, et d'autres sans doute.Soudain, alors que la troupe ralentissait peu à peu, apprut un tourbillon, majesteux et sombre, devant un tel spectacle, je ne pouvais bouger, seul mes yeux contemplait cette miséricorde apparition. C'est alors que l'oiseau se remit à parler tandis que le tourbillon se déchinait au dessus du désert.Il recommençais avec son "voyage" mais à peine avais-je le temps de réellement comprendre que la tempête s'abattit férocement sur nous. Tout virevoltait à son passage, faisant mine de moyen de transport peu ordinaire, je fus absorbé par la tempête gloutonne comme tant d'autre. Le sable mêlée au vent n'était que fort peu agréable, mais j'eus un grand surprise lorsque je reconnus la douce elfe, et qui cette fois-ci, m'avait vu. Sans réagir, elle vint me prendre la main, comme pour chercher un protection contre la catastrophe à venir.

Puis, tout s'arreta, la tempête avais accompli son obscur besogne, et nous fit la surprise de nous déposer dans une salle de marbre, tous en cercle. Les esprits étaient complêtement chamboulés, moi de même, je ne savais pas ce qu'il allait arrivé, mais l'odeur énivrante du lieu semblait apporté une touche au décor pour loin étrange. En effet, chaques personnes pouvaient voir son reflet dans le marbre pur, mais où nous étions donc tombés ? Dans un chateau ? Mais étaint-t-on toujours dans le désert ? Qu'importe, je n'arrivais même pas à voir le plafond tant il était submergé par un nuage d'ombre, décidément nous allions de surprise en surprise.

« CLAC CLAC Les âmes nécessaires sont enfin présentes, que le rituel commence CLAC ! »

En même temps qu'Elania, je vis cette superbe silhouette au corps fin et attirant, d'un chevelure fine et rousse, qui semblait endormi dans cette bulle de cristal, mais qui diable était-elle donc ? En tout cas je trouvais une antithèse entre l'oiseaux à allure belliqueuse et cette belle nymphe aux allures de déesse. C'est alors qu'Elania, toujours aggripé à ma main, me tira à l'écart pour me parler. Jetant un dernier regard à cette sphère protectrice, je voyais les ombres éphémères tournés lui tourné autour, comme un dieu endormis qu'ils voulaient réveiller.Je répondit alors à la douce elfe, mais sans trop réussir à lui donner les réponses voulues,

"J'ai été happé par cet étrange mouvement, ce qu'à dit cet oiseau de maheur titillait ma curiosité et je ne pouvais pas resister à cet appel, mais là, je ne sais pas trop ce qu'ils font autour de cette demoiselle endormie, voudrait-il la réveiller ? Je ne sais pas trop"

Mon regard scrutait les alentours pour voir si ils avaient d'autres aventuriers, et même pour tenter de retrouver ce jeune à l'aura surpuissant, mais indéniablement, je ne pouvais m'empêcher de regarder cet espèce de rituel des ombres...

Spoiler:

Alors qu'il continuait à garder ses yeux posés vers les cieux qui commençaient de plus en plus à s'agiter, le jeune homme ne s'attendait pas du tout à ce qui allait se passer désormais sur lui et tous ceux qui avaient suivis la marche de cet étrange oiseau porteur de malheurs. C'était comme s'il se fissurait, comme si tout commençait à se déchirer dans l'étendue bleutée qui s'était offerte à ses yeux. Une tornade assez inattendue se créa sans crier garde. Même lui et sa grande maitrise de l'élément qu'était l'air n'avait pas réussit à sentir cet évènement arriver droit sur eux. Le sable s'envolait et les êtres présents dans les alentours se voyait arracher au sol sans leur demander leur avis. Dans un immense tourbillon aérien, ils étaient tous emportés les uns après les autres, bientôt, ce serait le tour du prophète, qui regardait l'énorme masse d'air tourbillonnant se diriger vers lui à une vitesse ahurissante. Il restait fixe face à ce déplacement, comme s'il ne redoutait pas ce qui pourrait bien lui arriver s'il se faisait tout comme les autres aspirer sans pouvoir résister. Le vent s'engouffra dans sa chevelure, laissant se soulever ses cheveux temporairement blond, laissant son visage de marbre, n'affichant aucun sentiment d'inquiétude ni quoi que ce soit d'autre s'y apparentant. Seconde après seconde, ses pieds quittaient le sol où ils étaient posés, avant de totalement s'en faire arracher, happé à son tour par cette tornade venue de nul part et que lui même n'avait pas sentit arriver. Il était emporté par le vent et n'arrivait à rien stopper malgré son énorme maitrise de l'élément s'y rapportant. Ne perdant rien de son habituel et légendaire calme quelque soit la situation, il fixait les autres qui se débattaient ou qui comme lui se laissaient aller emporter par ce courant bien trop puissant pour être contré. Son accoutrement devenu pour l'occasion mauvâtre battait dans les assauts du vent qui était en train de le transporter à sa guise un peu dans tous les sens possibles et imaginables. Passant de la position droite tête vers le ciel, à la position assise la tête en bas, les cheveux tombant vers le sable chaud désormais une dizaine de mètre sous sa tête ... Que de positions inconfortable. Des têtes qu'il aurait préféré éviter, heureusement qu'il n'avait pas son apparence normale, il aurait presque sentit une gêne monter à son visage si tel avait été le cas. En attendant, tout ce qu'il pouvait faire ... C'était se laisser faire, comme tout le monde devait sans doute s'en rendre compte au fil des secondes qui commençaient à s'écouler encore et encore ...

Quelques instants plus tard, il se retrouvait éjecté dans une pièce qui sentait un peu trop l'encens à son gout. Un léger éternuement et il se redressa finalement pour observer la pièce qui l'entourait. Apparemment, toutes les personnes qui avaient suivit le corbeau parlant depuis Tenamas étaient toujours la, personne n'était mort en route, c'était déjà une bonne chose en soit se disait il. Sa main passa lentement dans sa chevelure dorée, pendant qu'il regardait au dessus de lui en premier lieu, voyant que le plafond était impossible à voir, une épaisse couche de ... Nuage ? Cachait la visibilité de ce dernier. Des bougies allumées sur les parois, cette odeur qui entrait dans son nez devenait de plus en plus énervante, jusqu'à presque lui donner mal au crâne, cette trop forte odeur environnante ne lui plaisait pour ainsi dire guère. Les ombres petit à petit se rassemblait au fond de cet espèce de couloir, où se trouvait un bocal, pour enfermer les thons peut être ? Au contraire, à l'intérieur de ce bocal se trouvait énormément d'eau dans laquelle semblait rester plongée une femme à la longue chevelure rousse, tout à fait agréable à regarder dans son sommeil presque angélique. Ses courbes que l'on aurait pu qualifier de "Parfaites" attiraient le regard du jeune Harmonien qui ne se privait pas de la regarder tout en gardant son air d'un sérieux presque effrayant vu l'étrangeté de la situation ... Puis enfin, revint ce fichu piaf avec ses paroles tout aussi étrange que ce qu'il n'était lui même.

"- CLAC CLAC Les âmes nécessaires sont enfin présentes, que le rituel commence CLAC !"

Instantanément, Arcania fit sortir de sa ceinture la petite boule rouge qui se cachait sous son petit manteau. Immédiatement, l'épée qui avait prit cette forme pour passer inaperçue reprit sa forme de lame meurtrière, qu'il gardait bien fermement tenue dans la paume de sa main. Son visage se durcit une fois de plus en fixant les ombres placées toutes proches les unes des autres. Parlant trop bas pour être entendu, son ton était froid et peu amical, il s'apprêtait déjà à faire face à une personne détestable ...

- J'aime pas ça ...

" Merci Asmodeus, je vais voir avec plus de précaution ce qui se trame dans le coin... fais attention, rien ne me garantie que les choses sont aspirantes de confiances."

"morea asienda Galaad"* mort engendre lumière*

" un rituel en quel honneur? des esprits? je préviens que si dans quelques secondes tous ne s'arrête pas, je fais tout exploser!!!"

Spoiler:

Le tourbillon s'abattit au sol, emportant tout avec lui. Les gens rassemblées ici furent balayés et aspirés tels des fétus de pailles. Saladin lui même bien que cherchant à fuir ce désastre ne put échapper au terrible sort et fut emporté par la tornade. Il ferma ses yeux, se sentit secoué en tout sens, il eu beau tenter d'utiliser ses propres pouvoirs pour calmer cette trombe, la force du vent ne faiblissait pas. Est-ce ainsi que tout devait se terminer, non...il n'allait pas mourir. Il avait la ferme impression que ce tourbillon ne les conduisait pas à la mort, mais les transportait. Finalement, le vent souffla de moins en moins fort avant de laisser place à un calme plat. Il toussota, assez malmené par le voyage, allongé sur le sol il put en sentir la surface froide et douce. Il ouvrit les yeux et vit son propre visage sur le marbre composant le sol de la pièce. Il regarda autour de lui, tout le monde était là, tous en pleine possession de leur moyen. Il s'assit sur le sol et regarda autour de lui. Le plafond n'était pas visible, masqué par des nuages d'origines magiques. La salle était splendide, un petit paradis, on se serait crut dans la demeure d'un Dieu. L'Intendant se releva lentement, et ce n'est que là qu'il le vit, l'oiseau de malheur, toujours aussi horrible et marchant vers une femme. Cette femme était, tout bonnement magnifique. Ses cheveux roux tombaient en cascade sur ses épaules, son visage était de loin le plus beau qu'il eu vu dans sa vie. La magnificence de son visage n'égalait que la perfection des courbes de son corps, sensuelles, agréables, proportionnées, alléchantes.

* Reprend-toi mon vieux...*

La femme était belle, personne n'aurait put le nier. Mais là, ce n'était même plus une question de beauté, mais une question de véritable rayonnement. Au delà de la beauté, l'étrange femme semblait tout simplement irradier de charme et de pouvoir. Elle était belle et attirante, mais l'attirance n'avait rien de normal. C'était soit une déesse soit une diablesse...quoiqu'il en soit il fallait se méfier. L'Harmonien durcit son visage, il devait garder toute sa tête. Lui qui venait tout juste de retrouver le contrôle de son corps d'une façon étrange, il ne comptait pas succomber comme ça aux charmes de la première venue. Et pourtant, une sensation au fond de lui le brulait, comme si la belle apparition n'avait qu'à dire un mot pour qu'il se prosterne à ses pieds. Ce fut la voix cassante et stridente de la saloperie de piaf qui le ramena à la réalité. Un rituel allait commencer, aux oreilles de l'Harmonien cela sonnait plus comme un sacrifice. L'idée d'être l'une des âmes nécessaire à l'opération ne lui fit pas vraiment plaisir, mais d'autres passèrent à l'action avant lui. Un jeune homme à la puissance monstrueuse, apparemment lui aussi peu en accord avec cette idée de rituel tira bientôt une épée et se fit menaçant. Mais ce ne fut pas tout, une jeune fille vint poser sa main sur la sphère entourée d'ombres. Rien ne sembla se passer, pourtant lorsqu'elle tenta de retirer sa main elle fut apparemment contrariée d'y être attachée. Voilà alors que cette jeune femme changea d'apparence et Saladin ne manqua pas de reconnaitre Jolene.

* Elle aussi s'est faite avoir...pourquoi sa main ne bouge pas...*

La Lucinienne sembla si bien contrariée qu'un vent fort se mit à souffler dans la salle, propageant au passage un air chaud. Saladin sentit l'espace d'un instant la chaleur avant de s'y habituer, après tout il était le feu. Quoiqu'il en soit la situation semblait s'avancer lentement vers une fin plus que critique. Il repéra dans un coin de la salle Elania et Vali, eux aussi de la partie. Mais quoiqu'il en soit tout ceci avait un gout amer au fond de la gorge de Saladin. Il sentait venir avec une certaine appréhension un désastre sans précédent...ou alors une grosse bagarre. Dans tout les cas il allait devoir prendre les armes. Mais pour le moment mieux valait se tenir tranquille, il approcha de quelques pas vers le jeune homme et la Cormyr mais resta quelque peu en retrait. Ces deux là dégageaient ensemble une puissance affreuse, mais à bien sentir autour de lui une troisième personne avec une force affreuse se promenait. Dans tout les cas, peu importe comment tout ceci allait se terminer, la suite allait faire des étincelles.

Hein? Quoi?

Quelle terrible sensation que de se faire emporter sans rien pouvoir faire. Alors que Van avait retrouvé tous ses sens, le voila aspiré vers le ciel sans rien y comprendre. A la base, il suivait un voleur et maintenant, il se faisait embarquer dans une aventure qui le dépassait. Il avait l'habitude de ce genre de malchance, mais aujourd'hui, il aurait souhaité évité ce genre d'évènement... Il croisa les bras tout en commençant à s'envoler et petit à petit, il essaya de voir à travers ce ciel obscure sans rien percer à jour. Son corps se soulevait rapidement et il ne tenta même pas de résister. Jusque là, une force inconnue et puissante avait guidé ses pas, alors il savait qu'il serait futile de contrarier cette force. Par contre, la poussière qui se faufilait dans ses yeux était fort désagréable. Il se frotta donc les yeux puis remarqua quelques bonnes têtes au passage, d'ailleurs il en connaissait déjà. Et comme d’habitude, il s'imaginait les pires tortures une fois le voyage terminé...

Finalement, ses idées s'embrouillèrent, tout ce qui se passait, était tellement étrange et sans précédent dans sa mémoire, ce nuage sombre, ce trou dans le ciel et cette tornade qui les aspirait. A tel point qu'il préféra fermer les yeux pour se concentrer à nouveau sur quelque chose de plus clair. Malheureusement pour lui, ce fut à ce moment là qu'un cailloux assez gros pour assommer une personne, lui fonça droit dans la tête et l’assomma. N'ayant pas anticipé le coup, il ne su pas ce qui s'était passé par la suite, jusqu'au moment où il se retrouva dans un nouvel endroit, un lieu encore plus sombre et mystérieux. Pendant que les autres s'excitaient, lui dormait comme une marmotte.

Cependant, il arriva quand même à se réveiller, très lentement. Ses yeux clignaient plusieurs fois et le mal de crane l'obligea à déplacer sa main sur la tête. Il se rappela du moment où il se faisait aspirer vers le ciel mais pas après. D'ailleurs, il voulu vérifier tout autour de lui, mais un vent chaud lui balaya le visage. Instinctivement, il se protégea le visage mais se rendit compte qu'il n'y avait pas de danger. Le forgeron se redressa ensuite, il ne pouvait ni voir sur quoi il marchait précisément, ni le plafond qui s'étendait à l'infini. Il se frotta la tête puis observa la scène qui se déroulait devant lui. Tout un tas de gens, surement dans la même situation que lui, puis l'oiseau de mauvais augure au fond, ainsi qu'une femme qui sortait du lot. Quelque chose de mystique s'échappait d'elle et l'homme se frotta les yeux cette fois-ci, pour savoir s'il ne rêvait pas. Son mal de crane le rappela à l'ordre, il était bien dans la réalité... Une petite bosse se créa à l'endroit de l'impact entre le cailloux et lui.

L'ambiance était lourde, on pouvait lire sur les visages l'étonnement et l'effroi. Van resta sur ses gardes aussi, il n'avait pas pour habitude de se laisser impressionner. Néanmoins, vu qu'il ne comprenait rien à ce qui se passait, il campa sur ses positions et laissa aux autres le soin d’éclaircir le mystère dans un premier temps. En plus, dans le groupe, il reconnaissait cette femme ailée qui l'avait kidnappé un jour. Avec un peu de chance, elle aura oublié son visage, il ne voulait pas avoir d'autres problèmes avec elle. Il y avait aussi cet harmonien donc il ne se souvenait plus le nom. Van l'avait aidé à s'évader d'une prison de Tenemas. Aujourd'hui il était encore bien en vie, ce qui rassura un peu le forgeron et lui donna un peu de baume au cœur dans ce lieu lugubre. LE blessé s'approcha lentement des autres mais ne s'impliqua pas davantage. Le danger n'était pas encore là, du moins, la suite présageait le contraire...

Une douce mélodie s'invitait aux creux des oreilles d'une puissance bien contestée en ce moment. Le vent avait tourné, les feuilles se mettaient à tomber dans leur sens inverse. Les rivières stagnaient sous un ciel de rouge immaculé. Une nouvelle ère s'installait prenant peu à peu ses marques sur ces mondes qui avaient déjà connu bien trop de pertes. Le regard vide, la Déesse se perdait dans les plaines verdoyantes regardant le balais de chaque brindille qui venait lui caresser ses pieds dénudés.

"- Le réveil est pour bientôt !"

Se laissant tomber à terre, les bras longeant son corps, ses paupières se fermèrent peu à peu respirant une dernière fois cette odeur à la fois sucrée et épicée de ce moment que l'on pouvait encore qualifier de bonheur. Une fine larme vint se glisser le long de sa joue avant d'émettre un sourire à une personne imaginaire.

"- On a été heureux tous les deux, on aura fait de belles choses ... Malheureusement, comme toutes bonnes choses, il y a une fin. Le combat s'annoncera rude. Ô mon Faolin, jamais tu ne te demandes si nous avons bien fait de quitter notre monde ? L'amour causera la perte de nous tous, l'amour envers un être qui nous est cher, l'amour de soi-même, l'amour de l'argent, l'amour ... du succès, du pouvoir qui ronge ces hommes ... Qu'avons-nous fait ?"

La bise se leva à nouveau balayant le visage de la jeune femme qui se redressa de son rêve avant que son bien aimé vienne la rejoindre. Leur regard était triste, leur caresse pourtant bien tendre communiquait toute la colère qu'ils avaient accumulés entre eux. Le réveil était proche, bien trop proche pour ne pouvoir s'accorder un dernier moment de soupir, un regard voilé. La main de l'Esprit se déposa sur Mélusyne avant de l'attirer vers lui, lui offrant un doux baiser avant de disparaitre à nouveau. La déesse de la haine s'effaça à son tour du paysage faisant faner quelques fleurs à son passage ...

*Dans quelle histoire on s'est encore fourré ! Faolin, reste près de moi, on va se dédoubler pour rejoindre les trois groupes !*

Vêtue d'une légère robe blanche qui épousait parfaitement ses formes, l'être supérieur fit son entrée dans ce nouvel acte qui se jouait. Ses cheveux tomaient le long de son dos, son regard de jade quant à lui, ne laissait que peu d'émotion se dégager. S'avançant délicatement en direction du groupe qui, pour certains, étaient déjà en position de défense, la créatrice leur adressa un sourire de réconfort avant de continuer dans sa lancée. C'était donc bien ce vile oiseau, ce messager, qui jouait avec ces pauvres âmes pour mener à bien son rituel. En un regard, le messager qui semblait plus que bien s'en sortir jusqu'à lors, vit l'une de ses jambes flambés d'une traite.

"- Membres d'Harmonia, fidèles de vos mondes, ne vous laissez pas à voir ! Ce n'est qu'un plan monté par les messagers. Vous ne comprenez pas ? Ils ont besoin de vous, ils ont besoin de sacrifier des âmes des trois mondes d'harmonia pour faire revivre les trois sorcières. L'une d'elle se trouve dans ce cristal. Ces trois sorcières, comme le stipule la légende, ne sont autre que les servantes des Esprits déchus ! Défendez-vous, sauvez votre âme, sauvez votre vie même si elle n'est qu'un fil dans votre espoir..."

On pouvait apercevoir un léger tremblement dans la main droite de la Déesse avant que Faolin n'apparaisse à ses côtés.

"- Ne vous inquiétez pas, on fera tout pour que vous soyez épargnés !"

Au même instant, l'hybride en face qui se remettait à peine de son choc, ordonna aux ombres qui entouraient chaque aventurier d'attaquer et ce, jusqu'à mort s'en suive. Se retournant un court instant avant que cette guerre ne commence, Mélusyne adressa un léger sourire à son compagnon de coeur avant de lui murmurer ces derniers mots :

"- Je t'aime ... "

Tous les pions étaient en place sur l'échiquier, la dame noire au centre du plateau, cible de toutes les attentions dans son cristal qui la rendait encore plus belle et désirable.
Le fou, l'homme-oiseau, lui qui avait pris tous les risques pour la gloire de sa maîtresse, enlevé des âmes aisément sacrifiables dans la capitale du Monde des Ténèbres, qui lâchait les Ombres sous son contrôle pour retenir ses prisonniers et en sacrifier le plus possible.
Et enfin le roi et la reine blanche daignaient s'engager dans la partie avant que tout cela ne tourne au massacre et au drame.
Mais il était trop tard pour eux, bien trop tard, aucun de ses deux soi-disant Esprits ne s'était rendus compte qu'elle était sortie de sa prison et avait tiré les ficelles de ce nouveau cauchemar prêt à s'abattre sur les trois mondes.
Tandis que les Ombres déferlaient de tous cotés sur la petite foule pour la plupart apeurée, sans crier gare, une jeune courtisane se jeta aux pieds de Mélusyne, prête à faire flamber sur place l'homme-oiseau qui semblait le maître de cérémonie.

- Vous êtes venue pour nous sauver !... Vous êtes...

En l'espace d'un instant, la courtisane changea d'apparence pour celle d'une femme d'une beauté supérieure encore à celle qui dormait paisiblement dans son cristal, supérieure encore à celle de la déesse du chaos qui se tenait devant elle et, sans crier gare, elle transperça d'une lame étincelante la poitrine de Mélusyne dans un flot sanglant.
Une joie féroce dévora son visage et fit étinceler ses yeux azurs d'une satisfaction sans bornes.

- Trop bonne !...

A peine eut-elle achevé sa phrase que la Déesse de la Vengeance prit une joie immense à se nourrir de l'énergie incommensurable de celle qui fut autrefois sa semblable et aussi son ennemie la plus mortelle.
Jamais elle n'avait été plus heureuse que d'avoir Mélusyne à sa merci et sentir son sang chaud couler sur ses mains, baigner sa lame étincelante et couler à flots sur le sol dallé de marbre.

- Disparais et sombre dans les ténèbres Mélusyne ! A ton tour de connaître l'oubli et le néant jusqu'à la fin des temps !...

Comme mues par le pouvoir porté par les mots de la Déchue ou bien peut-être n'était-ce que pure illusion de sa part, des ténèbres comme vivantes jaillirent du sol rutilant et alors qu'elle retirait d'un geste vif et dans un flot écarlate sa lame de la poitrine de la Créatrice, celle-ci s'effondra et sombra dans les ténèbres béantes avant de disparaître comme si elle n'avait jamais existé.
Némésis sentit aussitôt peser sur elle le regard de son aimé et ressentait elle aussi la fureur du Dieu de l'Amour envahir l'air ambiant à tel point qu'il devenait irrespirable.
Ce qui aurait pu ressembler à une ombre de tristesse parcourut l'espace d'un instant son regard de saphir.

- Faolin...

Mais elle savait par avance qu'il la détruirait, qu'il la condamnerait de nouveau à ces ténèbres si froides si elle lui en laissait l'occasion.
Elle préféra donc frapper la première et sans crier gare, sous les pas du Créateur, neuf gueules hérissées de crocs étincelants jaillirent du sol, dissimulées jusque là par le don d'illusion de la Déchue et leurs puissantes mâchoires se refermèrent sur lui.
Une cascade sanglante déferla sur le sol jusque là immaculé et Némésis passa la main sous la cataracte avant d'en porter les quelques gouttes à ses lèvres qui n'en devinrent que plus écarlates.

- Le sang qui goutte est tout l'amour que tu me portes. C'est beau Faolin...

D'un geste de sa part, son aura sembla disparaître dans le sol comme dans un miroir avec son prisonnier entre les crocs de sa bête.
Seuls résonnaient encore les échos du combat entre les aventuriers qui luttaient contre les Ombres et les cris des malheureux incapables de se défendre contre elles.
Pourtant, la voix de la Déchue surpassa bien vite le champ de bataille.

- Je suis Némésis Morrigan, celle qui vient de défaire ces pitoyables Esprits Créateurs. A vous de voir si vous voulez les rejoindre dans les ténèbres ! Soumettez-vous ou mourrez !...

Les plus peureux de cette masse plus ou moins humaine grouillante se jetèrent à ses pieds en se soumettant sur le champ mais elle se moquait de ces insectes qu'elle tuerait de toute façon.
Non, ses yeux de saphir s'étaient posés sur une demi-douzaine d'individus, elle ressentait la puissance bien supérieure à celle d'humains de quatre d'entre eux mais la Drow et le jeune homme qui se tenait auprès d'elle l'intriguaient aussi.
Une chose était certaine, ils ne semblaient pas prêts à se soumettre à elle.
A sa façon, la Déchue allait en faire ses émissaires, ils porteraient la nouvelle de son retour triomphal entre les mondes.

- Je vais vous donner un avant-goût de l'enfer que vous connaîtrez si jamais vous refusez de me suivre !...

Sans crier gare, le sol sous les pas des six jeunes gens se liquéfia, ils s'enfonçaient comme dans des sables mouvants, impossible de s'en dépêtrer et au moindre geste, ils coulaient encore plus vite dans le marbre qui semblait soudain vivant sous leurs pas et prêt à les dévorer.
Aussi puissants fussent-ils, chacun d'eux disparut sans autre forme de procès, comme avalés par les dalles blanches étincelantes, un spectacle terrifiant pour tous les badauds rassemblés là par sa seule volonté.
Un sourire carnassier envahit son visage, la peur de ces misérables était si palpable qu'elle aurait presque pu l'attraper à pleine main.

- Bien, il est temps de procéder à votre réveil, mes toutes belles !...

Le cristal s'illumina brusquement et, comme des fils d'araignées partirent dans toutes les directions afin de s'agripper à chacune des proies que l'homme-oiseau avait livré à sa servante.
Les cris de terreur et de désespoir se mirent à retentir tandis que les forces vives et les âmes de ces individus négligeables étaient absorbés par le cristal.
Mais le rire de Némésis recouvrait toutes ses lamentations, ce concert qui avait désormais lieu sur les trois mondes était des plus appréciables à ses oreilles, un joli récital pour sa victoire sur les Créateurs et sa prochaine guerre de conquête.
Quand les six individus qu'elle avait expédiés hors de cette scène de massacre purent reprendre leurs sens, ils n'allaient pas apprécier le spectacle.
Une chaleur dévorante et une odeur de soufre les saisirent à la gorge, les étouffant presque.
Un ciel noir et rougeoyant, chargé de fumée, les toisait et autour d'eux, des murs de pierre noire déchiquetés entouraient un creuset en fusion, le coeur du Mont Infernal.
Mais ils n'allaient pas sortir de là aussi facilement, bien au contraire même.
A peine firent-ils mine d'essayer de se sortir de là qu'un grondement gigantesque se fit entendre.
Du coeur du creuset commença à se dresser lentement une créature incroyable, un dragon de lave vivante, prêt à annihiler sans autre forme de procès ceux qui venaient de pénétrer dans son nid solitaire.
Ce n'était définitivement pas une bonne journée pour les six aventuriers !...

Spoiler:

[HRP : Ce dragon de lave est lvl25, il possède le pouvoir Feu et Chaleur lvl5, Terre et Acide lvl5 et Clonage au lvl5, amusez-vous bien !...]

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